ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23733 POINTS : 350
TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autruiCODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
famiglia:savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
(redcliffe → dreamworld) Sloan est inconsolable depuis qu’on lui a donné une barbe à papa qui n’était pas parfaitement ronde et il pleure depuis à chaudes larmes dans mes bras, oubliant parfois qu’il est supposé être triste lorsque lui revient l’envie d’attraper les canards en plastique dans leur mare. En d’autres termes, je ne m’en fais pas pour lui et je sais qu’il ne risque pas de grandir pour mieux me reprocher cette journée une fois adulte et me dire à quel point j’ai été un horrible père pour lui. Au lieu de ça, je me concentre sur les mots de mon ami, la main que je pose contre le dos de mon fils évoluant au gré de ses étirements ici et là - il voit bien mieux le monde maintenant qu’il est retenu contre mon torse qu’en temps normal, du haut de ses trois centimètres et demi. “Tu vas vraiment rejoindre un match de rugby ? Mais pour quoi faire ?” Je demande avec toute la curiosité et tout le jugement du monde, l’idée que ce soit “caritatif” n’étant pas assez à mes yeux pour s’imposer un tel moment. Il va en ressortir avec une dent en moins et un œil au beurre noir dans le meilleur des cas, alors à quoi bon ? “Inscris toi sur un site de rencontre comme tout le monde, Ugo.” Tout le monde sauf moi, ça s’entend, parce que je me considère éternellement au-dessus de tout ça. Je parle d’un tout le monde autour de la quarantaine qui se retrouve célibataire et ne sait plus comment s’y prendre pour ne pas avoir l’air totalement désespéré. Et peut-être que je rentre finalement dans cette case, oui, mais de mon côté au moins je ne m’inscris pas à des matchs pour crever sur le terrain. Il a beau avoir de la stature, il se fera marcher dessus.
Pourtant, je n’ai pas à cœur d’en faire un débat, sans doute parce que depuis ma récente et dernière véritable altercation avec James et le fait que j’ai manqué de le frapper, je tente de faire de mon mieux pour éviter les conflits. J’ai trop peur d’en revenir au même point et de devoir accepter l’idée que mon problème est encore bien plus grand que ce que je pensais, tout comme je crains de prendre le risque une des dernières personnes qui compte encore pour moi et auprès de qui, pour une fois, il est évident et sincère que seule une amitié nous lie. Nous n’avons jamais eu besoin de plus. Je souffle brièvement pour évacuer mes pensées et jette un regard à Sloan, ramenant en arrière une de ses mèches de cheveux alors qu’il a décidé de ne plus laisser quiconque couper ces derniers. Il faut au moins qu’il puisse y voir quelque chose. “Le conseil d’administration veut nommer un nouveau PDG à Michael Hills.” Je débute, abordant un sujet qui je gardais sur mon coeur mais qu’Ugo comprendra sans mal. “Et ils veulent que j’en fasse partie.” J’avoue, sans faire parler mes sentiments au passage. “Du conseil, hein. Ils m’envisagent pas vraiment PDG, ils sont pas stupides à ce point.” En plus de n’avoir aucune envie de l’être, je n’aurais aucune envie de perpétuer ce qu’ils persistent à appeler l’empire familial. Ce n’est que l’empire de Saül, et je ne veux rien avoir à faire avec lui. Partager un nom commun est déjà de trop.
« Tu vas vraiment rejoindre un match de rugby ? Mais pour quoi faire ? » Judicieuse question qu’on lui pose. Il y répond avec un éclat de rire et un haussement d’épaules désinvolte. A vrai dire, cette question, il se la pose également depuis que Bobby, son aîné, s’est mis à rire en lui souhaitant bonne chance. Apparemment, Bobby voit son père comme un ancêtre, incapable de courir plus de trois mètres sans cracher un poumon. « C’est pour la bonne cause et ça pourrait être rigolo … toi aussi tu crois que je vais me faire écrabouiller et m’en sortir avec deux côtes cassées ? Non je demande car Bobby n’arrête pas de me rappeler combien je suis vieux et fragile … », dit-il d’une voix rieuse, citant avec soin les propos de son fils. C’est pour la bonne cause. Ça avait été un de ses premiers arguments. Puis, il y avait eu celui de l’envie de faire quelque chose d’autre, l’envie de bouger, le besoin de vivre quelque chose. C’est idiot mais depuis sa séparation avec Valencia, il avait le sentiment de faire du sur-place mais surtout de devoir se trouver, se retrouver. Qui était-il désormais ? Il n’était plus le mari – presque – parfait. Il n’était plus le père de famille des De Luca, famille modèle et unie. Il devait se recréer. « Inscris-toi sur un site de rencontre comme tout le monde, Ugo. » Nouvel éclat de rire. « Mais ça, c’est déjà fait ! C’est ça le pire – je vais me faire démolir pour le simple plaisir de me faire démolir ; la crise de la quarantaine peut-être » réplique-t-il avec cet air candide et ce sourire angélique aux lèvres. Oui, peut-être qu’en réalité, tout est une question de crise de la quarantaine. Peut-être qu’il est en train de vivre ce que les autres romancent.
« Le conseil d’administration veut nommer un nouveau PDG à Michael Hills. » Il n’en faut pas plus pour attirer l’attention de l’italien qui tourne la tête vers le père de famille. « Tu m’étonnes », marmonne-t-il amer. « Et ils veulent que j’en fasse partie. » Silence. Ugo fronce les sourcils, surpris sans quitter du regard Auden. Il ne va pas lui couper la parole. Il a toute son attention. « Du conseil, hein. Ils m’envisagent pas vraiment PDG, ils sont pas stupides à ce point. » Ugo ne le quitte pas du regard. Il s’attend à une information supplémentaire de la part de son ami d’enfance. Il s’attend à ce qu’il lui dise qu’il ne va, bien évidemment, pas s’approcher de l’empire familial, celui de Saul … celui qui a terni pour pas mal de générations tout un nom de famille. Mais, aucune information ne suit. Il a terminé. C’est l’information centrale donc. Ugo a un petit geste de recul alors qu’il vient glisser les mains dans les poches de sa veste. « Et ? », qu’il commence par dire avec un sourire provocateur … pour bien lui faire comprendre qu’il a saisi que ceci était une introduction pour le reste du message. « C’est une option que tu envisages ? » Il essaie de découvrir ce qu’il se cache derrière le regard de son ami. Il essaie de deviner la réponse à sa question. « S’approcher de cet empire … » Sa langue claque contre son palais. « Tu sais ce que je pense du fait de s’approcher de ce qui peut nous cramer les ailes … il s’est passé pas mal de trucs » il se pince les lèvres comme pour montrer qu’il ne peut même pas les prononcer, ces « trucs », « il y a pas mal à nettoyer …. »
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Auden Williams
le complexe de Dieu
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23733 POINTS : 350
TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autruiCODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
famiglia:savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
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willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
Dès les premières secondes, nos avis divergent sans que ce ne soit une nouveauté. Dans les premières secondes, pourtant, le sujet n’est pas à craindre tant je sais déjà qu’il accorde aussi peu d’importance que moi au rugby, ou même à ce match en particulier. Le côté caritatif a bon dos pendant un instant, mais c’est loin de pouvoir porter le poids du monde sur ses épaules. « C’est pour la bonne cause et ça pourrait être rigolo … toi aussi tu crois que je vais me faire écrabouiller et m’en sortir avec deux côtes cassées ? Non je demande car Bobby n’arrête pas de me rappeler combien je suis vieux et fragile … » Je ne le pense pas, non, mais j’ai du mal à qualifier de rigolo une telle expérience, comme en témoigne la grimace que je voile à peine. Cela sera sans doute bien moins drôle pour lui lorsqu’il en sera à son troisième plaquage, lequel aura peut-être eu pour mérite de lui remettre les idées en place cependant. “Je pense que si tu t’en sors avec deux côtes cassées, c’est pas si pire.” J’avoue avec mon éternelle même honnêteté, mon avis rejoignant celui de son fils. S’il était possible de réserver une place aux urgences de l’hôpital, je le ferais d’ores et déjà à son nom. Il est évident qu’il ne fait pas le poids, tant à cause de son âge que de son inexpérience totale en la matière. En somme, un cocktail détonnant. Je tente de lui donner un semblant de conseil en lui proposant de s’inscrire sur un site de rencontre plutôt que de chercher à courir après un ballon sur un stade qu’il ne saura même pas courir sans faire une crise d’asthme. « Mais ça, c’est déjà fait ! C’est ça le pire – je vais me faire démolir pour le simple plaisir de me faire démolir ; la crise de la quarantaine peut-être. » Sûrement, même. Mon sourire est absent, contrairement au sien, mais je pense bel et bien que tout est à se rapprocher d’une évidente crise de la quarantaine. “J’en déduis que le site a pas porté ses fruits ?” Sinon, il roucoulerait auprès de quelqu’un plutôt que de s’inscrire pour répondre à des idées stupides. “T’es vraiment un cas Ugo.” Je souffle donc, certain qu’il n’a pas besoin de plus amples commentaires pour connaître mon avis sur toute la situation.
Plutôt que de m’épancher plus longuement sur son cas, je profite surtout de cette discussion pour lui faire part des changements à venir au sein de Michael Hills et, surtout, du rôle qui s’apprête à être le mien. A son tour, c’est Ugo qui ne tarde pas une seule seconde avant de me faire part de son mécontentement, pour ne pas dire de son désaccord avec toute cette situation. Moi, au moins, je ne mets pas mes côtes en jeu. « Et ? » - “Et rien du tout.” Je l’arrête rapidement, n’ayant pas de grandes explications à ajouter aux informations qui se suffisent à elles-mêmes. Ils me l’ont proposé, et je n’ai rien répondu. Pour le moment encore, c’est ici que l’histoire s’arrête, et je ne peux pas parler d’un futur dont je n’ai pas connaissance. « C’est une option que tu envisages ? S’approcher de cet empire … » Tel un gamin ayant soudainement perdu le don de parole, je hausse les épaules. “J’ai pas l’amplitude de répondre avec un non catégorique.” Et pourtant Ugo est bien placé pour savoir que je suis du genre à toujours tout refuser en bloc, par esprit de contradiction autant que par éternelle envie d’avoir le dernier mot et de faire parler de moi. De ne pas rendre service non plus, parce que c’est sûrement tout ce dont il est question dans cette affaire. L’amertume d’Ugo au sujet de la question est évidente et il n’y a rien dont je ne me doutais pas. « Tu sais ce que je pense du fait de s’approcher de ce qui peut nous cramer les ailes … il s’est passé pas mal de trucs. Il y a pas mal à nettoyer …. » Je lève une main pour qu’il ne se perde pas davantage dans des explications que je n’ai pas besoin d’entendre. “Je sais ce que mon frère a fait, pas besoin d’en discuter Ugo.” Je sais qu’on parle surtout d’un navire en train de sombrer, mais à ce niveau là j’estime que ce n’est pas mon problème. “Ils veulent un Williams dans le conseil pour préserver un peu l’image. Je pense que ça sera bien pour Sloan que j’ai un job stable.” Parce qu’au final, il est le seul pour qui je ferais de tels efforts, surtout alors que mon métier du quotidien se résume normalement à peindre: action que j’ai toujours autant de mal à faire depuis le départ de Ginny dans ma vie. Tout est un peu moins pire aujourd’hui, mais je n’oserais pas dire que tout va mieux non plus. “Je viens pas demander ton avis, pour ce que ça vaut. Je t’informe.” Et il devrait me remercier, parce que rien ne m’y force.
« Je pense que si tu t’en sors avec deux côtes cassées, c’est pas si pire. » « Tu sais que si je ne te connaissais pas, je pourrais prendre ton honnêteté maladive pour de la méchanceté gratuite … », dit-il de manière faussement vexée car les différences entre Auden et lui sont justement ce qui fait, selon lui, la force de leur duo. Ne pas mâcher ses mots, lui dire la vérité de manière brute telle qu’elle est, à prendre ou à laisser. Au moins avec lui, il a toujours eu la certitude de pouvoir croire et se fier à ses paroles … même si sur le coup, il aurait préféré qu’il lui mente, histoire de lui donner un peu de baume au cœur. Espérons que l’Italien survive à ce match caricatif. Il mise tout sur son manque d’expérience, il ne touchera que peu la balle alors il n’y aura pas vraiment de raison de le tacler, si ? «J’en déduis que le site a pas porté ses fruits ? » Haussement d’épaules en guise de réponse qu’il accompagne même d’une minuscule moue boudeuse ou badine, qu’importe – il n’a aucune anecdote croustillante à raconter concernant cette application quoique … il y a bien quelques rencontres ici et là, mais de là à comparer ce qu’il a pu ressentir pour son ex-femme … on en est loin, si loin qu’il est persuadé d’avoir le palpitant en pause ou simplement brisé, choisissons la moins déprimante des options. Il tourne la tête vers Auden pour l’entendre et le voir dire sur un ton presque aussi désespéré qu’Ugo lui-même : « T’es vraiment un cas Ugo. » « Moi aussi je t’aime », souffle-t-il en italien, la main posée sur le torse et battant des cils en direction de celui qui ne semble pas approuver la moindre idée soumise pr Ugo et honnêtement, on comprend pourquoi, non ?
En parlant de prise de risques, parlons d’Auden. « Et rien du tout. » Il secoue un peu la tête. Quoi ? Il veut vraiment terminer sur cette information sans en dire davantage. « J’ai pas l’amplitude de répondre avec un non catégorique. » Les lèvres se pincent, la tête se penche légèrement sur le côté, un moyen théâtral de dire : « à d’autres ! » sans utiliser de mot. Évidemment qu’il est capable de dire non, un simple non. C’est même presque un sport dans la vie d’Auden. Mais alors qu’Ugo ne peut retenir son inquiétude et surtout les nombreuses questions qui se bousculent dans son esprit, il se tait dès lors qu’Auden lui fait comprendre qu’il n’a pas besoin de se tuer à la tâche. OK. Pas besoin d’en dire plus, Ugo comprend aussitôt qu’en réalité, il ne s’agit ici que d’une information et non d’une discussion. Comment a-t-il pu croire le contraire ? « Je sais ce que mon frère a fait, pas besoin d’en discuter Ugo. Ils veulent un Williams dans le conseil pour préserver un peu l’image. Je pense que ça sera bien pour Sloan que j’ai un job stable. » Son regard se pose sur la bouille du gamin et il inspire profondément. Évidemment. Auden a trouvé l’argument ultime pour faire taire Ugo : la famille. « Je viens pas demander ton avis, pour ce que ça vaut. Je t’informe. » « Je vois », commence-t-il par dire en hochant d’un signe de tête. « Tu ne demandes pas mon avis et tu n’as pas non plus vraiment envie de l’entendre, si je comprends bien » Il tourne la tête vers Auden, les sourcils levés et finit par lever les mains en signe d’abdication. « Très bien. Je note … l’information » qu’il finit par dire en faisant semblant de prendre des notes. « Et si jamais tu acceptes, car si j’ai bien compris ce n’est qu’une proposition pour l’instant, ça serait pour quand ? » Bien évidemment, il prend des notes … il faut savoir dans combien de temps son ami se jetera dans l’océan rempli de requins sans être au top de sa forme ; ce qui ne fait que l’inquiéter davantage en réalité. Il faut qu’il sache : combien de temps a-t-il pour lui offrir autre chose comme « job stable ».
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Auden Williams
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ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23733 POINTS : 350
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damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
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« Tu sais que si je ne te connaissais pas, je pourrais prendre ton honnêteté maladive pour de la méchanceté gratuite … » Mais il me connaît, et il sait que venant de moi cela n’a rien de méchanceté gratuite. Ce n’est qu’une façon particulière de lui prouver mon amitié et de tenter de lui dire de prendre soin de lui, même si tout est relatif puisqu’il s’apprête à s’engager en plein cœur d’un terrain de rugby gorgé de pièges en tous genres. Mais après tout, ce n’est pas mon problème. Je viendrai sans doute assister au carnage, simplement pour lui dire ‘je te l’avais dit’ une fois qu’il sortira du terrain avec la gueule en sang et des regrets plein l’esprit.
Pour autant, ce n’est pas avec l’envie de parler rugby ou quelconque sport que j’ai décidé de lui parler aujourd’hui. Un autre sujet occupe mon esprit, et je ne tarde pas avant de le lui partager, comme le démontre l’utilisation soudaine et nouvelle du prénom de mon frère. Cela fait longtemps que je ne l’ai pas croisé et, suite à sa récente et soudaine pseudo-obsession pour mettre James dans son lit, la distance n’est en rien pour me déranger. « Je vois. Tu ne demandes pas mon avis et tu n’as pas non plus vraiment envie de l’entendre, si je comprends bien. » Il comprend bien et je ne cherche pas à le caresser dans le sens du poil. Il sait comment je fonctionne, et il sait que je ne vais pas chercher à lui faire plaisir inutilement si je n’en pense pas autant. Je le tiens au courant uniquement parce que je sais que cette histoire est importante pour lui, ou tout du moins qu’il s’y intéresse. Je n’aurais jamais pris une telle peine sinon. « Très bien. Je note … l’information. Et si jamais tu acceptes, car si j’ai bien compris ce n’est qu’une proposition pour l’instant, ça serait pour quand ? » Je hausse les épaules à mon tour. “Le mois prochain.” Dans ces eaux-là. Il n’existe pas de date précise. Tous semblent penser qu’au plus tôt au mieux, que ce soit pour l’annonce du nouveau PDG que mon arrivée dans le comité. Autant de choses qui m’auraient fait une belle jambe il y a un an de ça mais que je n’ai pas l’amplitude nécessaire pour refuser aujourd’hui. Mon métier fonctionne bien, très bien, mais cela ne pourra pas être indéfiniment le cas, surtout si je persiste à ne rien peindre, ou tout du moins rien qui me semble assez bon pour être vendu ou exposé. Le pot aux roses sera découvert tôt ou tard. “Je sais que t’aimes pas l’idée, Ugo, c’est pour ça que j’ai pas envie d’en faire un débat.” Je n’ai pas à coeur de me disputer avec lui, ni même d’avoir la moindre conversation pouvant monter dans les tours. Je ne crains pas les conversations animées en temps normal, mais dernièrement je n’en ai simplement plus la force. “Mais j’ai pas la force de me battre, donc on va faire avec.” Lui, moi, Sloan. Ce n’est pas une idée si terrible, je pourrai m’y habituer.
Au «le mois prochain » de Auden, le cœur de Ugo rate un battement. Le mois prochain, c’est un peu comme demain. En un mois, il ne se passe jamais grand-chose. A une époque, il avait eu lui-aussi le sentiment que ça voulait dire beaucoup de jours et de semaines mais arrivé à un certain âge, un mois ce n’est que quelques battements de cils et vous y êtes. Il hoche d’un signe de tête, impressionné. Un mois, ça ne laisse pas vraiment le temps d’étaler toutes les éventualités et possibilités. C’est même plutôt malin de ne laisser qu’un mois. Moins on a le temps d’y réfléchir, plus les chances de franchir le pas décisif sont hautes. «Je sais que t’aimes pas l’idée, Ugo, c’est pour ça que j’ai pas envie d’en faire un débat. » Ugo, la tête tournée vers son ami, lève les épaules avec cet air innocent. Lancer un débat, très peu pour lui. Il sait qu’il y perdrait pas mal d’énergie et gagnerait de nouveaux cheveux blancs. Se lancer dans un débat avec Auden, il avait rapidement compris que ça relevait du sadomasochisme pour son bien-être et son rythme cardiaque. «Mais j’ai pas la force de me battre, donc on va faire avec. » Ces paroles changent quelque chose sur les traits de l’italien. Ugo est inquiet. Il n’a pas la force de se battre bien qu’il se lance dans le cœur de la guerre. Comment ne pas s’en inquiéter ? Comment ne pas se faire de souci pour lui ? Comment ne pas avoir envie de construire un rempart entre lui et le monde extérieur ? Il a suffisamment vécu de calvaires ces derniers temps … Il aimerait pouvoir partager sa peine ou lui donner un peu de son énergie juste histoire de l’avoir moins compliquée. «OK. J’ai compris. Je ne dis rien », et comme toujours, il parle avec ses mains.
«Par contre, il va falloir que tu me promettes un truc et je t’assure que je ne te laisserais pas tranquille avec ça, Auden. Je tiens trop à toi et à ton sale caractère », commence-t-il par dire sur un ton on ne peut plus sérieux, «t’as pas intérêt à tout encaisser tout seul. T’as pas intérêt à tout porter sur tes épaules ; je sais que tu es entouré ou même que tu n’es pas du genre à taper sur l’épaule d’un autre pour donner un coup de main mais là, je suis sérieux, t’as intérêt à compter sur moi. Compris ? » Les sourcils se sont presque froncés. «Je le prendrais vraiment mal et je suis émotionnellement au niveau de Tina Turner là donc … sois sympa » est-il obligé de conclure avec un sourire débile car il ne peut quand même continuer à parler sur un ton aussi sérieux aussi longtemps. Il ne veut pas rendre la chose plus solennelle. Non, ce n’est pas son truc.
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ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23733 POINTS : 350
TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autruiCODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
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RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
Je lui ai expliqué toutes les raisons me poussant à ne pas vouloir débattre de cette décision, et il me connaît bien assez pour savoir à quel point je suis têtu et à quel point mon avis n’a pas vocation à changer. Les débats ne sont pas faits pour moi: je camperai toujours sur ma position. «Par contre, il va falloir que tu me promettes un truc et je t’assure que je ne te laisserais pas tranquille avec ça, Auden. Je tiens trop à toi et à ton sale caractère. » Je ne m’attendais pas à ce qu’il débute un tel discours, raison pour laquelle je relève une paire d’yeux curieux mais surtout inquiets contre son profil. De sa part, je ne peux pas prédire à quoi m’attendre et cela a tout pour me rendre nerveux alors que je sais que ma marge de manœuvre est faible et que je ne peux pas lui accorder grand chose dans l’état actuel des choses. Ugo pense à bien, je le sais, mais je doute qu’il puisse comprendre l’étendue de la situation et surtout l’avis que j’en ai véritablement. Il voit les choses d’un angle différent, lui qui déteste l’institution, lui qui déteste mon frère presque autant que moi aussi. “Me passe pas de la pommade et accouche plutôt.” Moi aussi, je tiens à moi et à mon sale caractère. Ce n’est pas une nouvelle, ce n’est pas non plus quelque chose d’insurmontable, et je n’ai pas envie qu’il me donne un tel argument si c’est pour mieux creuser ma tombe ensuite. « T’as pas intérêt à tout encaisser tout seul. T’as pas intérêt à tout porter sur tes épaules ; je sais que tu es entouré ou même que tu n’es pas du genre à taper sur l’épaule d’un autre pour donner un coup de main mais là, je suis sérieux, t’as intérêt à compter sur moi. Compris ? » Tel un enfant pris la main dans le sac, je me referme sur moi même. Littéralement. Mon dos se redresse, mon visage se recule d’un centimètre ou deux. Je ne m’attendais pas à ces mots là, même si je sais qu’Ugo a toujours eu une capacité à se montrer bien plus émotif que je n’en serai jamais capable. Aujourd’hui, il va plus loin que ce que j’aurais pu penser. Il y a des choses qu’il sait et il y a en a plus encore qu’il ignore, mais je ne peux pas lui en vouloir: je suis le seul à ne jamais avoir voulu me confier entièrement à qui que ce soit. Il a néanmoins raison quand il souligne mon incapacité à demander de l’aide ; mais ce n’est pas parce qu’il en parle que je serai capable de changer un comportement vieux de quarante ans pour autant. « Je le prendrais vraiment mal et je suis émotionnellement au niveau de Tina Turner là donc … sois sympa. » Il en rigole mais il est le seul alors que, de mon côté, je souffle longuement.
Sloan s’est endormi contre mon épaule et je peux presque jurer qu’il est déjà en train de baver sur cette dernière. Cela ne m’empêche pas de continuer à caresser son crâne, pour m’assurer qu’il ne se réveille pas malgré notre discussion. “Je vais aller à Côme quelques jours.” Ce n’est pas un appel à l’aide, loin de là. Je lui dis simplement que je prends un peu de temps pour moi, pour souffler. “Y acheter une villa.” Oh et il y a ça, aussi. Je veux un pied à terre en Italie, pour y souffler dès que j’en aurai l’envie ou le besoin. La nécessité est d’autant plus urgente que je sais rejoindre le comité bientôt: mes nerfs seront mis à rude épreuve. “Avec James.” Son patron. Je relève mon regard clair dans le sien pour jauger sa réaction, aucune émotion ne se lisant sur mon visage que je garde fermé, scellé. Il est aussi mon patron, sous un certain point de vue que mon ego n’aime pas, mais il est surtout mon ami. Un ami avec qui je veux pouvoir partager des instants en Italie, où se reposer à deux. Dans une maison où sa femme est interdite de séjour. Peu importe. “Je joue plus autant au con qu’avant, Ugo.” Non seulement parce que Sloan existe, mais surtout parce que je suis le seul sur lequel il peut désormais compter et je refuse de lui faire faux bond d’une manière ou d’une autre. “Rassuré ?” Je demande, un air de défi imprimé sur mon visage. Je lui ai donné tout ce que j’avais, alors j’espère sincèrement que cela lui suffit.
« Me passe pas de la pommage et accouche plutôt. » « T’as pas intérêt à tout encaisser tout seul. T’as pas intérêt à tout porter sur tes épaules ; je sais que tu es entouré ou même que tu n’es pas du genre à taper sur l’épaule d’un autre pour donner un coup de main mais là, je suis sérieux, t’as intérêt à compter sur moi. Compris ? » Alors, il accouche, l’italien. Il lui balance ses inquiétudes sans prendre de gants. Ugo a fait des Williams sa famille d’adoption. Il a passé la plus grande partie de sa jeunesse chez eux mais en fondant sa propre famille, il a su prendre un peu plus de recul … avec tout le monde ? Pas avec Auden. Auden a toujours eu ce statut particulier à ses yeux, le frère qu’il n’a jamais eu, la véritable âme sœur, celle qui n’est pas faite de romantisme mais celle qui compense les manques que vous possédez. Il est désormais évident que depuis l’échec de son mariage, il ne prendra plus de gants pour parler de ce qu’il ressent et de ce qu’il pense … quitte à passer pour la Taylor Swift des émotions. « Je vais aller à Côme quelques jours » Ugo tique et se demande si cette remarque a un rapport avec ce qu’il a dit plus tôt. Est-ce que partir à Côme est un moyen de prendre soin de lui, de se ressourcer, de prendre du recul ? « Y acheter une villa. » Un nouveau projet. Il comprend. Il acquiesce. Ugo est passé par là : le besoin de s’acheter un pied à terre en Italie, là où il se sentira toujours au mieux. En soi, une bonne idée.
« Avec James. » Là, par contre … Le regard d’Ugo retrouve celui d’Auden, qui est toujours aussi neutre et fermé. Une putain d’huitre quand il s’agit de parler de lui, de ce qu’il ressent, de ce qui importe. Elle était donc là l’information finale de ce début de conversation. Acheter une villa à Côme avec James. Parce qu’apparemment un projet n’était pas suffisant, il lui fallait les cumuler. « Oh », laisse-t-il s’échapper d’un ton neutre avant de sourire en essayant de se souvenir des qualités linguistiques de James. « Je joue plus autant au con qu’avant, Ugo. Rassuré ? » Ugo le regarde pendant une ou deux secondes sans dire un mot. Auden lui offre ce petit air de défi qui est juste là pour mettre un terme à la conversation. Pas envie de s’étaler sur le sujet. A ses yeux, il a balancé les informations importantes et ça suffit. Pas de contre interrogatoire possible. Ugo ne bouge pas pendant ces quelques secondes avant de secouer la tête, un sourire en effet rassuré au visage. « Rassuré, ouais. » Il hoche d’un signe de tête. « Tu vois, c’est pas compliqué de me rassurer … », il roule des yeux avant de tourner de nouveau la tête vers Auden, « par contre, t’as intérêt à t’occuper de l’italien de James … si tu ne veux pas rester bloqué dans le rôle de l’interprète … » A vrai dire, il aimerait pouvoir creuser ce sujet. Il aimerait pouvoir le creuser car James est marié jusqu’à preuve du contraire et que son âme de body guard pour Auden lui dit qu’il pourrait s’y brûler les doigts. Peut-être. Mais, c’est aussi ça être un ami : rester à distance, surveiller, le laisser se brûler les ailes mais être là au moment de la chute pour éviter de se fracasser sur le sol. « Son italien est …» et il a une petite grimace amusée.
« Et tu as déjà trouvé quelque chose ? A Côme ? » Il a bien trop de mal à utiliser le « vous » ... ne s'imaginant pas vraiment de ce que cette villa représentait pour le duo.
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Auden Williams
le complexe de Dieu
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23733 POINTS : 350
TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autruiCODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
famiglia:savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
Je lui demande d’accoucher et il délivre son enfant à la vitesse de l’éclair, comme s’il avait déjà trop retenu un flot de paroles longuement réfléchi. Ce que je pense, surtout, c’est que la situation n’est pas assez récente ou inédite pour qu’il ait été pris de court: il pense ces mots depuis longtemps, parce que la situation dure depuis autant de temps. « T’as pas intérêt à tout encaisser tout seul. T’as pas intérêt à tout porter sur tes épaules ; je sais que tu es entouré ou même que tu n’es pas du genre à taper sur l’épaule d’un autre pour donner un coup de main mais là, je suis sérieux, t’as intérêt à compter sur moi. Compris ? » Et ironiquement, j’encaisse en silence. Je serre les dents tel un enfant grondé, piqué au vif par la facilité avec laquelle il a cerné toute la situation. Il sait déjà que j’encaisserai seul et que je n’en dirai rien, parce que je fonctionne toujours de cette façon et parce que les récents événements ne sauraient changer ma façon d’être. Même si la situation est ô combien différente, ma réaction ne l’est pas. « Tu sais comment sont les choses, Ugo. » Il sait comment je suis, surtout, et il sait que je ne lui ferai pas le plaisir de répondre par la positive alors que ce qu’il me demande semble être impossible. Avoir statué ses désirs ne signifie pas qu’ils sauront exaucés dans le même temps, bien que je ne suis pas ravi de devoir agir de cette manière face à lui. Je sais que je pourrais lui parle si je le voulais. « Je t’enverrai pas plus chier que d’habitude, ok maman ? » Et ces mots représentent le mieux que je puisse fournir. Cela signifie qu’il a au moins le droit d’approcher et d’essayer. Je montrerai les crocs, je grifferai sans doute un peu aussi ; mais il n’y aura rien de plus, parce que je sais bien qu’il fait partie de ceux qui veulent bien faire et surtout des rares à qui je n’ai jamais rien eu à reprocher. Ceux de son espèce se font rares, de nos jours.
A ma façon, je tente de lui montrer que je fais des efforts pour ne pas voir la situation se dégrader. Elle ne se réglera pas en un instant, c’est certain, mais je fais de mon mieux pour qu’une amélioration finisse tout de même par arriver. J’en suis à un point où le quand n’est plus de grande importance, de toute façon. Alors je vais à Côme. J’achète une villa. Et je le fais avec James. Cela fait du sens pour moi, et je me moque plus que jamais que cela en fasse pour d’autres. Le prénom du styliste sort Ugo de ses pensées, sans que cela ne soit une surprise de mon côté. Il connaît ma capacité à me trouver des nouvelles idées à partir de rien, mais il ne sait justement rien de celle d’y mêler l’anglais. « Oh » - « Souris pas comme ça, je te vois. » Je mime de le réprimander et j’y mets même le ton adéquat, mais un sourire se forme sur mon propre visage sans que je ne le veuille pleinement. La situation a de quoi être amusante, un minimum du moins. « Tu vois, c’est pas compliqué de me rassurer… par contre, t’as intérêt à t’occuper de l’italien de James… si tu ne veux pas rester bloqué dans le rôle de l’interprète… Son italien est …» Mon sourire est plus simple, plus amusé aussi. Nous sommes tous les deux bien placés pour juger l’italien d’un homme pour qui cette langue est loin de sa natale. « Sois pas mauvaise langue, il s’améliore. » Particulièrement dans le domaine des insultes diverses et variées - et on oserait m’accuser d’avoir provoqué cela, tiens donc. « Même si on part de loin, certes. » Je concède avec amusement. Son niveau de langue est un éternel sujet de raillerie, sans qu’il n’ait réellement d’importance au final. « Depuis quand t’oses faire des reproches à ton boss, toi ? » James n’est pas le mien (il est mon collaborateur), alors je peux officiellement me le permettre. Mais Ugo ? Oh que le sujet est amusant.
« Et tu as déjà trouvé quelque chose ? A Côme ? » Il ne lâche pas son bout de gras et je ne lui en veux pas. « Je sais quelle villa je veux. J’attends de la lui faire visiter pour faire une offre. » Je réponds factuellement, j’omets de préciser le prénom de James. Il sait bien de qui il est question. Tu pourras peut-être venir, si t’es sage. » Je joue de mes cils un instant, faussement aguicheur et empathique.
« Tu sais comment sont les choses, Ugo. » Oui, il le sait mais ça ne change en rien au fait qu’il demeure dans la même position, à le regarder pour ne pas dire à le fixer. Autrement dit, les paroles d’Auden ne sont pas vraiment convaincantes et Ugo attend autre chose. « Je ne t’enverrai pas plus chier que d’habitude, ok maman ? » Voilà qui est mieux et qui lui fait même afficher un mince sourire amusé, au point de se mordre l’intérieur de la joue pour ne pas flancher trop vite. Il acquiesce. « OK », réplique-t-il alors dans un souffle tout en sachant qu’il va tout de même veiller sur lui, à distance car c’est son rôle, non ? Il veille sur ceux qui lui sont importants. Auden est en haut de la liste après sa famille depuis de trop nombreuses années pour ne pas prendre le sujet au sérieux.
« Souris pas comme ça, je te vois. » Trop tard. Il sourit car il n’est pas seulement amusé, il est aussi ravi de voir qu’Auden se tourne vers l’avenir, vers des choses plus positives que de mettre les mains dans le bordel de l’empire familial. « Sois pas mauvaise langue, il s’améliore. » Ugo tourne la tête vers Auden. Il la tourne presque au ralenti pour afficher un air pas convaincu, les lèvres pincées, les sourcils levés. « Vraiment ? », qu’il demande alors dans un éclat de rire sans vraiment attendre la moindre confirmation. « Même si on part de loin, certes. » Un sourire prend place sur les lèvres de l’italien qui acquiesce d’un signe de tête. Voilà qui représente bien plus la réalité de l’italien de James. « Depuis quand t’oses faire des reproches à ton boss, toi ? » « Tout de suite les grands mots ! », commence-t-il à dire en agitant la main dans le vent. « Des reproches, tout de suite. Ce ne sont pas des reproches, ce ne sont que des petits constats quant à la capacité linguistique de … mon boss. » Un sourire amusé intensifie le ton employé quand il prononce le mot boss. Une différence entre Auden et Ugo : ils n’ont pas la même relation avec le James. Pas du tout la même relation, soit dit en passant. « Et de toute manière, ceci est un échange privé … entre deux vieux amis … tu n’irais tout de même pas aller lui répéter combien je m’amuse de l’entendre parler italien … tu ne me ferais pas ça quand même ? », et il lève un sourcil, amusé.
« Je sais quelle villa je veux. J’attends de la lui faire visiter pour faire une offre. Tu pourras peut-être venir, si t’es sage. » « Et je suppose que par sage, tu entends : si tu ne poses pas de questions et te contentes d’assimiler les informations. » conclut-il, amusé en hochant la tête. « Tu me connais, je suis la sagesse en personne » Ou peut-être pas.