jo ❀ and you'll poke that bear 'till her claws come out
Cleo Baker
la tête dans les étoiles
ÂGE : 27 ans (12 février 1997) SURNOM : On l'appelle souvent Leo. Sur scène, en drag, elle devient Supernova. STATUT : tout juste sortie d'une relation abusive avec son ex-copain, développe des crushs sur environ toutes les filles qui lui sourient. MÉTIER : Elle enchaîne les petits boulots qui lui permettent de continuer ses projets artistiques à côté : les performances drag, la couture, la musique, etc. Étonnamment, de formation, elle est infirmière - c'était pour faire plaisir à ses parents, ça. LOGEMENT : Une petite chambre ultra décorée de babioles et d'affiches, dans une colocation. POSTS : 1070 POINTS : 480
TW IN RP : homophobie internalisée et familiale, drogues, alcool, religion, viol conjugal, relation abusive. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : infj › cleo la timide à la ville, supernova l'extravagante sur scène › touche-à-tout et ultra créative, son univers artistique est poétique, décalé, absurde et sombre › people-pleaser, angoissée, généreuse › un peu trop fêtarde, elle affirme rattraper des années de conformisme › maquillage coloré, strass et paillettes à gogo › ses tenues extravageantes font se retourner les mamies dans la rue › collectionne les boîtes d'allumettes › passion fait-main, dyi, vintage, kitsch & maximalismeDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS : (08)Phenix 01 › Ciel 01 › Jo 02 › Ollie 02 › Primrose 01 › Shiloh 02 › Albane 01 › Eve 01
PRIMROSE › you were my partner in crime, it was a welcome waste of time, eating cherries on the bridge, feet dangling, throwing the pits and stems into the racing current below, i get vertigo looking down and looking in
OLLIE › out in the park, we watch the sunset, talking on a rusty swing set, after a while you went quiet and i got mean, i'm always pushing you away from me but you come back with gravity, and when i call, you come home, a bird in your teeth
SHILOH › is it cool that I said all that? is it chill that you're in my head? cause I know that it's delicate
ALBANE › but if you get married, i'd object, throw my shoe at the altar and lose your respect, i'd rather lose my dignity than lose you to somebody who won't make you happy
❀ and you'll poke that bear 'till her claws come out « what did you think i'd say to that? does a scorpion sting when fighting back? they strike to kill and you know i will, you know i will »
C’est à l’instant où elle s’approche du buffet où se trouve les bouteilles que Madison reconnaît un éclat de rire familier qui provient du canapé. Jo y est assise, sa posture à la fois parfaite mais feignant d’être nonchalante, et elle discute avec deux autres filles. Madison ressent une vague de sentiments contradictoires : le plaisir de voir Jo, la culpabilité de ressentir une contraction dans l’estomac quand elle observe sa nuque hâlée, et l’agacement de devoir stopper sa main qui allait attraper un verre.
Elle ne voulait pas venir à cette soirée. La semaine a été longue, fatiguante, un repas de famille où ses parents ont fait des sous-entendus sur ses choix professionnels, des disputes sans cesse avec Oliver, la perte de sa carte bleue en soirée quand elle était ivre ; la tension s’est construite au fur et à mesure des jours, épaisse, lourde, collante, coincée dans sa gorge malgré les verres de vin qu’elle enchaîne tous les soirs. Ce soir, elle voudrait être avec Maxine, ou Albane, ou même seule chez elle, sous son plaid, ivre jusqu’à ne plus penser, regardant une série télé stupide. Mais non, Oliver lui a encore reproché de ne pas faire assez d’efforts pour le voir - il y a quatre jours, alors qu’ils étaient tous les deux sous cocaïne, Oliver lui a hurlé dessus dans la rue, des inconnus les observant, et Madison s’est sentie si humiliée qu’elle en a sangloté, assise sur le caniveau, jusqu’à qu’Oliver se calme. Comme toujours, il s’est excusé, a reconnu être instable, affreux, se dénigrant avec tant d’énergie que Madison a fini par le consoler. Et lui promettre qu’elle ferait des efforts, pour ne plus le blesser, ni le faire sortir de ses gonds. Résultat : elle a accepté d’aller à la soirée d’un des amis d’Oliver, un chorégraphe, qui vit avec son mari dans une grande maison à la facade jaune, couleur soleil. Elle s’est dit qu’au moins, connaissant Oliver et ses amis, elle ne manquerait pas d’alcool…
Mais c’était sans compter Jo et leur dernière soirée commune, où elle a vu Madison ivre et lui a posé trop de questions sur le sujet. Hors de question d’être à nouveau ivre devant elle, d’attirée sa curiosité, qu’elle pense que la consommation d’alcool de Madison est problématique. Elle ne l’est pas, enfin, pas vraiment, un peu en ce moment, mais ça va passer. Madison ne veut pas se faire remarquer, et puis après tout, elle peut très bien ne pas boire, elle le sait. Alors elle serre les dents, prend un coca, va dire bonjour à Jo, lui présente Oliver qui, comme à son habitude lorsqu’il rencontre de nouvelles personnes, est charismatique, lumineux, sociale. Madison aime bien le voir avec les autres, elle se dit toujours que c’est lui, cet Oliver qu’elle a rencontré et qu’elle a apprécié, qu’elle aime le plus. Elle se demande souvent pourquoi il a l’air de disparaître si souvent à son contact. Peut-être qu’elle éteint quelque chose en lui.
La soirée semble longue et difficile, surtout sans son bouclier qu’est l’alcool. Madison se sent nerveuse, ailleurs, elle a dû mal à rentrer dans les conversations, tandis qu’Oliver devient de plus en plus ivre à ses côtés, qu’il sourit, danse, la laisse en plein milieu de groupe qu’elle ne connaît pas sans s’inquiéter, et évidemment, surtout, fronce les sourcils dès qu’il semble remarquer que Madison ne s’amuse pas autant que lui.
Vers minuit, Madison finit par monter à l’étage de la maison pour chercher la salle de bain et s’isoler un instant. Elle sent une crise d’angoisse monter en elle, elle observe son visage pâle dans le miroir. Au bord du lavabo, une petite bouteille d’alcool à désinfecter traîne, à côté d’un paquet de coton. Madison regarde le liquide transparent, songe à son odeur, se demande ce que cela ferait de le boire, ne serait-ce qu’une gorgée. Elle ne serait pas ivre, non, personne ne le remarquerait, mais peut-être que cela calmerait les tremblements qu’elle ressent dans le bout des doigts. C’est complètement absurde, se dit-elle, et pourtant elle observe le flacon, pense à l’alcool sur le buffet, sent ses pensées pêle-mêle s’embrouiller, jusqu’à que finalement, la porte de la salle de bain s’ouvre. Elle ne saura jamais si elle aurait pu boire cet alcool-là, mais elle sait en revanche très bien ce qui l’attend quand la silhouette d’Oliver se dessine dans le miroir, dos à elle.
« Je te cherchais. Tu fous quoi ? » Demande-t-il d’un ton sec, s’avançant dans la pièce, laissant la porte ouverte. Il ne pense même pas à se cacher pour être affreux, songe Madison. Il se sent invincible quand il a bu, lui aussi. « Rien, je voulais juste - » « Tu sais, quand je te dis que ça me ferait plaisir que tu viennes avec moi quand je sors, c’est pas pour que tu tires la tronche toute la soirée. » « Je ne tire pas la tronche, je suis juste fatiguée… » Elle tente de se défendre, mais Madison sait que c’est vain. Elle a vécu cette scène trop de fois. « Je comprends pas, tu penses que tu vaux mieux que mes potes ? C’est pour ça que tu les snobes ? » Il s’approche d’elle, le regard noir. Il ne comprend rien, se dit Madison. Comment est-ce que je peux être en couple avec quelqu’un qui me cerne si mal, pense-t-elle. Mais elle ne dit rien. « Oliver, je ne les snobe pas, c’est juste que je ne connais pas beaucoup de monde, c’est pas facile de s’intégrer à une soirée, surtout quand tu me laisses seule et que - » « Ah ! Donc c’est ma faute maintenant ! » « Mais non, j’ai pas dit ça, je - » « Tu te rends compte à quel point c’est dur pour moi d’être avec quelqu’un qui ne veut pas faire d’efforts avec mes amis ? Parfois j’ai vraiment l’impression que je suis le seul à vouloir que cette relation fonctionne. » Les tempes de Madison pulsent. Le ton d’Oliver est acide, et elle sent ses yeux qui piquent. « S’il-te-plaît, est-ce qu’on peut ne pas parler de ça maintenant ? Viens, on retourne à la soirée », sa voix est trop aïgue, elle ne la reconnaît presque pas. « Tu vois putain, tu t’en fous, tu ne nies même pas, t’es vraiment une - » « Mais non, c’est pas ça, s’il-te-plaît, arrête, viens on retourne à la soirée », elle amorce un mouvement pour sortir de la salle de bain quand Oliver attrape son bras d’un mouvement brusque, la tirant vers lui. « Lâche moi », elle proteste, se dégageant de sa prise, le cœur battant.
won't make my mama proud, it's gonna cause a scene, she sees her baby girl, I know she's gonna scream, god, what have you done? you're a pink pony girl and you dance at the club, oh mama, I'm just having fun, on the stage in my heels, it's where I belong down at the, Pink Pony Club, Im gonna keep on dancing at the Pink Pony Club
:
Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10984 POINTS : 2510
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
and you'll poke that bear 'till her claws come out @Madison Kwanteen ☆ crédit/ssoveia
"Non, j’y vais." Elle l’annonça sous le ton de l’ordre, incapable de laisser à quiconque le loisir de la supplier. Un peu fatiguée, un peu contrariée aussi d’être ici alors qu’elle avait accepté l’invitation sans juger ça stupide de venir, elle tourna les talons sans délai. Elle connaissait le chorégraphe en question, il avait travaillé sur X-Factor jusqu’à la fin, et ô miracle, Jo Carter s’était assez bien entendue avec lui pour ne pas vouloir lui faire l’affront de refuser de participer à une fête organisée pour lui, par lui — et son mari, sauf que ça semblait être un détail compte tenu comment il se pavanait en disant à qui voulait bien l’entendre que c’était lui le responsable de tout ça. Ses journées étaient denses, son rythme de vie l’était tout autant, entre signature de contrats, interviews, apparitions publiques, aller-venue ici et ailleurs, et préparation de son album, sa dette de sommeil s’allongeant, se cumulant au fil du temps pour devenir des insomnies qu’elle accusait sans trouver ça handicapant au demeurant, s’en servant pour écrire et faire le point sur elle ne savait quoi exactement, mais elle défiait quiconque de lui reprocher de ne pas faire d’effort, putain. Elle en faisait, là. Sans être agréable, elle n’était pas désagréable non plus. Elle avait ri à deux trois trucs, elle s’était intéressée à quatre cinq autres, rêvé six sept fois d’être ailleurs qu’ici, huit neuf d'être avec quelqu’un d’autre que ces demeurés qu’elle ne connaissait que de loin, à l’exception de Madison qui lui avait présenté son mec — à part de dix, elle avait arrêté de compter. Franchement, ça lui en avait touché une sans faire bouger l’autre de la voir en bonne compagnie, relativement heureuse parce qu’elle s’en cognait un peu de la vie privée des autres, ne supportant pas qu’on étale son bonheur devant elle quand elle en était encore à ressasser sa dernière soirée de ce type ; sa robe était bien opaque cette fois, si vous vous posez la question. Elle les avait laissé faire leur petite vie sans se soucier trop d’eux, elle avait simplement dit à Madison, à qui elle avait adressé un regard long sans trop le vouloir, que ce serait bien qu’elles papotent un peu un de ses jours autrement que par textos, que vu le nombre de followers qu’elle avait gagné depuis mars, ce serait d’autant mieux de prévoir un photoshoot pour le publier sur les réseaux et lui donner l’opportunité d’en gagner par extension — peut-être qu’elle avait rapidement zieuté ce qu’elle avait dans son verre, mais autrement, rien d’intéressant dans le fond.
Jo avait fait le job, et elle en avait sa claque : en effet, c’était le temps pour elle se rentrer. Elle s’éclipsa pour monter récupérer son manteau qu’elle avait laissé là où on lui avait dit de le laisser en arrivant. Une fois les marches grimpées, elle s’attarda dans le couloir qui recelait de petits trésors de décoration qu’elle effleura du bout des doigts sans donner l’impression d’en avoir vraiment quelque chose à foutre, mais Jo et sa propension à vivre dans un clip vidéo des années 90 l’empêchaient de ne pas se comporter comme la protagoniste d’une vie qu’elle menait selon ses propres termes. Du moins, la plupart du temps, et là c’était le cas alors elle en profitait un peu pour se pavaner dans sa belle robe sans chercher à ne rien faire d’autre qu’observer. Elle marcha encore quelques mètres, toupilla sur ses talons pour s’arrêter finalement au centre d’un tapis qu’elle regarda sans le voir, ses oreilles réagissant à des voix étouffées qu’elle suivit sans regretter d’être une affreuse commère. Putain, murmura-t-elle en collant son oreille contre le panneau, s’amusant peut-être un peu d’entendre la dispute d'un couple derrière la porte. Sa bouche s’ouvrit pour laisser un léger rire lui échapper avant de reconnaître la voix de Madison, et de changer relativement d’expression.
Voilà pourquoi Jo ne se fiait pas aux apparences, voilà pourquoi elle, elle soignait la sienne : on pouvait faire passer tout est n’importe quoi en présentant bien, et ce type-là, il avait la raie trop au milieu que ça lui inspire confiance. Lâche-moi, c’est ce qu’elle entendit avant de se demander si elle devait intervenir, et c’est ce qui ne la fit plus hésiter un seul instant d’ailleurs. Décollant son oreille de la porte, elle l’ouvrit pour se rendre compte que l’autre n’avait pas respecté la requête de la jeune femme et qu’il la tenait par le bras assez fort pour que Jo voit ses jointures blanchies "Elle t’a dit de la lâcher." Voilà l’entame qu’elle lui donna quand, s’avançant vers le couple qu’elle ne lâcha pas du regard, elle donna une bourrasque dans l’épaule d’Oliver pour qu’il le fasse sans aucun délai — mais il la tenait fort. Elle était en robe longue et en talons de 15 cm, pimpée de la tête aux pieds jusqu’à la longueur de ses cils qui scintillaient les cristaux minuscules qui bordaient ses paupières, seulement Jo ne craignait absolument pas l’affrontement, c’était même le contraire. Ne baissant pas les yeux lorsqu’ils trouvèrent ceux du jeune homme, elle lui dit sans sourire "T’as pas envie d’être humiliée par une meuf comme moi —" Aussi petite, aussi menue, sans doute trop délicate — trop pétasse aussi, c’était encore le qualificatif le moins insultant de la liste — pour en avoir peur. Et pourtant "— alors je te conseille de faire ce qu’elle te dit. Est-ce que ça va ?" demanda-t-elle immédiatement à Madison, gardant Oliver dans sa ligne de mire, mais tendant la main dans la direction de la jeune femme pour au moins lui frôler l’épaule du bout des doigts.
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
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Cleo Baker
la tête dans les étoiles
ÂGE : 27 ans (12 février 1997) SURNOM : On l'appelle souvent Leo. Sur scène, en drag, elle devient Supernova. STATUT : tout juste sortie d'une relation abusive avec son ex-copain, développe des crushs sur environ toutes les filles qui lui sourient. MÉTIER : Elle enchaîne les petits boulots qui lui permettent de continuer ses projets artistiques à côté : les performances drag, la couture, la musique, etc. Étonnamment, de formation, elle est infirmière - c'était pour faire plaisir à ses parents, ça. LOGEMENT : Une petite chambre ultra décorée de babioles et d'affiches, dans une colocation. POSTS : 1070 POINTS : 480
TW IN RP : homophobie internalisée et familiale, drogues, alcool, religion, viol conjugal, relation abusive. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : infj › cleo la timide à la ville, supernova l'extravagante sur scène › touche-à-tout et ultra créative, son univers artistique est poétique, décalé, absurde et sombre › people-pleaser, angoissée, généreuse › un peu trop fêtarde, elle affirme rattraper des années de conformisme › maquillage coloré, strass et paillettes à gogo › ses tenues extravageantes font se retourner les mamies dans la rue › collectionne les boîtes d'allumettes › passion fait-main, dyi, vintage, kitsch & maximalismeDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS : (08)Phenix 01 › Ciel 01 › Jo 02 › Ollie 02 › Primrose 01 › Shiloh 02 › Albane 01 › Eve 01
PRIMROSE › you were my partner in crime, it was a welcome waste of time, eating cherries on the bridge, feet dangling, throwing the pits and stems into the racing current below, i get vertigo looking down and looking in
OLLIE › out in the park, we watch the sunset, talking on a rusty swing set, after a while you went quiet and i got mean, i'm always pushing you away from me but you come back with gravity, and when i call, you come home, a bird in your teeth
SHILOH › is it cool that I said all that? is it chill that you're in my head? cause I know that it's delicate
ALBANE › but if you get married, i'd object, throw my shoe at the altar and lose your respect, i'd rather lose my dignity than lose you to somebody who won't make you happy
❀ and you'll poke that bear 'till her claws come out « what did you think i'd say to that? does a scorpion sting when fighting back? they strike to kill and you know i will, you know i will »
Oliver n’a jamais été violent physiquement, pas vraiment, simplement brusque, ses gestes trahissant la colère qu’il enfouie en lui derrière des sourires charmeurs jusqu’à qu’il explose devant Madison, qu’une pilule ou un verre de trop transforme la soirée. Madison est habituée à ses sautes d’humeur, a décidé de les accepter, parce qu’Oliver finit toujours par (plus ou moins) s’excuser, parce que ce grand-huit d’amour et de colère est le seul qu’elle connaît et qu’elle ne sait pas comment en descendre. C’est l’un des nombreux petits secrets qu’elle garde en elle et se convaint que c’est tout va bien, que c’est normal de boire seule le matin quand on se lève, de pleurer quand on couche avec son petit-ami, de se faire hurler dessus en rentrant de soirée, de ne pas se reconnaître quand on se regarde dans un miroir. Tout le monde a ses problèmes, elle le sait. Elle a grandi dans une famille où chacun devait gérer ses propres problèmes, où être la petite fille parfaite qui ne fait pas de vague est plus important qu’être la petite fille honnête. Il faut toujours que les choses soient sous la surface, et c’est bien pour cela que tout en Madison se crispe quand la porte s’ouvrir pour découvrir Jo - de tous les invités de la soirée, putain - qui rentre dans la pièce comme une furie.
"Elle t’a dit de la lâcher." Elle frappe l’épaule d’Oliver, qui dégage sa prise et lève les deux mains comme pour clamer son innocence. En un instant, il change d’attitude, effaçant toute trace d’agressivité. "T’as pas envie d’être humiliée par une meuf comme moi alors je te conseille de faire ce qu’elle te dit. Est-ce que ça va ?" Elle tend la main vers Madison dans un geste étonnamment doux, mais Madison a un mouvement de recul, évite son regard, elle cherche plutôt des yeux Oliver, comme pour lui parler silencieusement, s’excuser. « Désolé, je me suis emporté, il y a eu un malentendu. » Oliver fait un sourire d’excuse ; c’est à Jo qu’il parle, et non à Madison, parce qu’il veut sauver les apparences devant elle. Madison, elle, sait très bien ce qu’il l’attend quand elle le retrouver à la fin de la soirée. La punition que Jo lui inflige sans même le savoir. Elle sent que ses mains tremblent, la colère, la peur, l’humiliation, le manque d’alcool, elle a les yeux rivés vers le sol et elle essaie de reprendre sa respiration. « On se voit tout à l’heure Madi », dit Oliver d’un ton joyeux. Elle sait que c’est un avertissement, une menace. « A tout à l'heure », elle murmure d'une voix étranglée. « Ne dis pas trop de mal de moi à ton amie », conclue-t-il en riant, mais c’est tout comme s’il la plaque contre le mur et pointe son doigt vers son visage pour la rappeler fermement à l’ordre. Il quitte la pièce d’un pas léger, parce qu’il sait qu’il n’a rien perdu. Le coeur de Madison bat à tout rompre, et elle a encore du mal à affronter le regard de Jo tandis qu’elle siffle entre ses dents : « Pourquoi t’es intervenue ? C’était qu’une dispute, c’était privé. »
won't make my mama proud, it's gonna cause a scene, she sees her baby girl, I know she's gonna scream, god, what have you done? you're a pink pony girl and you dance at the club, oh mama, I'm just having fun, on the stage in my heels, it's where I belong down at the, Pink Pony Club, Im gonna keep on dancing at the Pink Pony Club
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Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10984 POINTS : 2510
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
and you'll poke that bear 'till her claws come out @Madison Kwanteen ☆ crédit/ssoveia
Le couplet de l’innocent, Jo n’y croyait pas. Elle en avait entendu d’autres des comme ça. Des c’est la première fois, ça ne se reproduira plus, c’était sur le coup de la colère, la journée a été difficile, et puis c’est toi aussi, à toujours répondre au lieu de te taire, tu sais dans quel état ça me met quand tu hausses le ton, t’es absolument rien sans moi, tu me dois la vie. On ne la lui faisait pas à elle — surtout pas à elle en vérité, elle les reconnaissait les pervers narcissiques, qui attendent que les portes se ferment pour vous dérouiller sans faire dans la dentelle, chopant le premier truc à portée de main, que ce soit un menton ou une queue de cheval. Là, elle n’avait pas peur d’Oliver parce qu’elle ne le connaissait pas, mais les démonstrations de violence, même minime, des hommes de son entourage qu’elle côtoyait de près ou de loin avaient tendance à la braquer, même quand elle était sûre qu’ils n’étaient pas de genre-là. Oliver l’était, ça se voyait rien qu’à la manière dont son visage changea à l’instant où elle fit irruption dans la pièce, et qu’elle fit ce qu’elle aurait aimé qu’on fasse pour elle plusieurs fois au cours de son enfance : qu’on dise stop, qu’on se mette en travers, qu’on fasse comprendre que ça ne se faisait pas seulement parce qu’elle était une enfant, mais aussi parce que l’éducation à la dure, ça ne menait à rien d’autre qu’à des névroses dont elle accusait le contre-coup aujourd’hui encore.
Elle ne s’appesantit même pas sur la réaction de Madison qui eut un mouvement de recul lorsqu’elle lui toucha l’épaule, et se concentra sur Oliver avec la volonté de la lionne qu’elle savait être. C’était le genre de réaction qu’elle aurait pu avoir, elle aussi, à prétendre sans ciller qu’on gère tout en retenant des larmes qui se transforment en colère sitôt qu’on se fait prendre en train de supporter l’insupportable. Elle affronta son regard, le menton bien droit, le visage fermé, lui disant en même temps "C’est ça, barre-toi." Un malentendu, prends-moi pour une conne, qu’elle pensa en le regardant partir avec un sourire narquois sur son visage, le suivant des yeux sans ciller une seule fois, se tenant droite sur ses talons, pas impressionnée par l’aura qu’il dégageait puisqu’au fond, ce genre d’hommes n’étaient rien d’autres que des putains de lâches ; et Madison qui lui répondit quand il lui dit à tout à l’heure "Regarde-la bien parce que tu la reverras pas ce soir, connard." Elle ne pouvait pas s’empêcher d’être insultante, c’était une occasion de rêvée de dégueuler son inventaire de grossièretés sans regretter une seule seconde, elle qui en avait retenu tellement au cours des années passées à supporter trop de choses pour qu’elle ne veuille en parler à qui que ce soit.
Madison ne voudrait pas non plus, elle le savait d’autant plus que sa réaction ne se fit pas attendre après que l’autre quitta la pièce, et que dans la foulée de son départ, Jo alla verrouiller la porte tout en sachant pourtant qu’il ne reviendrait pas sur ses pas. Madison n’était plus seule, il n’y avait plus d’intérêt pour lui. Ils les préféraient apeurées, terrées dans un coin, à dire amen et à baisser les yeux, leurs victimes "C’était pas qu’une dispute." Et c’était la pro de la dispute qui le disait. Que ce soit privé ou pas, Jo s’en cognait tellement de choses qu’elle finirait par voir 36 chandelles. Pour l’heure, tout ce qu’elle voyait, c’était les dents serrées de Madison et la manière dont elle était sur la défensive alors que Jo n’avait absolument pas remis en cause son implication dans cette histoire ; ce n’était pas elle la fautive, le savait-elle seulement ? "Je suis intervenue parce que j’ai reconnu ta voix au travers de la porte, et je regrette pas. T’as vu comment il te tenait le bras ? Montre." Elle tendit la main vers elle, ses doigts marquant un geste pour qu’elle s’exécute et qu’elle lui montre son bras où elle était persuadée que la morsure des doigts d’Oliver serait visible tant il l’avait serré fort.
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
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Cleo Baker
la tête dans les étoiles
ÂGE : 27 ans (12 février 1997) SURNOM : On l'appelle souvent Leo. Sur scène, en drag, elle devient Supernova. STATUT : tout juste sortie d'une relation abusive avec son ex-copain, développe des crushs sur environ toutes les filles qui lui sourient. MÉTIER : Elle enchaîne les petits boulots qui lui permettent de continuer ses projets artistiques à côté : les performances drag, la couture, la musique, etc. Étonnamment, de formation, elle est infirmière - c'était pour faire plaisir à ses parents, ça. LOGEMENT : Une petite chambre ultra décorée de babioles et d'affiches, dans une colocation. POSTS : 1070 POINTS : 480
TW IN RP : homophobie internalisée et familiale, drogues, alcool, religion, viol conjugal, relation abusive. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : infj › cleo la timide à la ville, supernova l'extravagante sur scène › touche-à-tout et ultra créative, son univers artistique est poétique, décalé, absurde et sombre › people-pleaser, angoissée, généreuse › un peu trop fêtarde, elle affirme rattraper des années de conformisme › maquillage coloré, strass et paillettes à gogo › ses tenues extravageantes font se retourner les mamies dans la rue › collectionne les boîtes d'allumettes › passion fait-main, dyi, vintage, kitsch & maximalismeDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS : (08)Phenix 01 › Ciel 01 › Jo 02 › Ollie 02 › Primrose 01 › Shiloh 02 › Albane 01 › Eve 01
PRIMROSE › you were my partner in crime, it was a welcome waste of time, eating cherries on the bridge, feet dangling, throwing the pits and stems into the racing current below, i get vertigo looking down and looking in
OLLIE › out in the park, we watch the sunset, talking on a rusty swing set, after a while you went quiet and i got mean, i'm always pushing you away from me but you come back with gravity, and when i call, you come home, a bird in your teeth
SHILOH › is it cool that I said all that? is it chill that you're in my head? cause I know that it's delicate
ALBANE › but if you get married, i'd object, throw my shoe at the altar and lose your respect, i'd rather lose my dignity than lose you to somebody who won't make you happy
❀ and you'll poke that bear 'till her claws come out « what did you think i'd say to that? does a scorpion sting when fighting back? they strike to kill and you know i will, you know i will »
"Regarde-la bien parce que tu la reverras pas ce soir, connard." Madison serre les dents, sent son coeur fragile qui palpite dans ses poumons. Elle va payer cher le comportement de Jo, elle le sait, elle entend déjà la ton d’Oliver. Il pensera que Madison a mal parlé sur lui auprès de Jo, il va à nouveau l’accuser de ne pas vouloir la présenter à ses amis, de dire du mal de lui, et évidemment cela va s’emballer, il va l’accuser de ne pas l’aimer, pas vraiment. Une fois, lors d’une dispute, Oliver s’est penché par la fenêtre, regardant Madison dans les yeux en hurlant qu’elle s’en foutrait s’il sautait. C’était le soir où Madison avait osé suggérer que peut-être leur relation ne les rendait pas heureux tous les deux.
Jo verrouilla la porte de la salle de bain, enfermant Madison dans un nouveau piège, faisant monter d’un cran la colère qui boulonnait. Madison a envie de disparaître, de partir, Jo reprochait à Oliver de ne pas la lâcher mais elle se comporte pareil en fermant cette porte, en lui imposant une discussion que Madison veut fuir. "C’était pas qu’une dispute." Madison siffle entre ses dents, lève les yeux au ciel malgré elle, impatiente. Qu’est-ce que Jo en sait ? Elle est bien passée pour parler de dispute, elle et sa réputation qui la précède. Jo fait des histoires pour un rien, se dit Madison, et maintenant elle vient se mêler de sa dispute de couple à elle ? Oliver a peut-être perdu patience, certes, mais il a simplement son tempérament. Jo devrait comprendre, non ?
Et Madison ne peut pas déloger dans sa poitrine ce sentiment affreux de honte qui la brûle, parce qu’elle s’est fait prendre par Jo, parce qu’elle est à présent enfermée comme une enfant qu’on va gronder. Elle la connait la honte, elle la ressent tous les jours depuis son enfance, depuis que les filles provoquent des courants éléctriques dans ses veines, et depuis des années à chaque fois qu’elle se ressert un verre, qu’elle n’arrive pas à tenir ses promesses de boire moins. Jo pense l’aider, mais elle se met dans la position d’un miroir absolument insupportable. "Je suis intervenue parce que j’ai reconnu ta voix au travers de la porte, et je regrette pas. T’as vu comment il te tenait le bras ? Montre." Madison fit un geste pour s’écarter, refusant la main que Jo lui tendait - dans tous les sens du terme. « Je ne suis pas une enfant, ok ? » Lâche Madison, les dents serrées, la voix basse. « Je ne sais pas si tu as oublié, mais on a quasiment le même âge. Je n’ai pas de leçon à recevoir de toi sur mon couple. » Elle sent qu’elle glisse, qu’elle n’a plus de patience. Comme un animal blessé, elle se sent prête à mordre. « Tu ne connais pas Oliver, tu ne connais pas notre relation. Tu crois que ça m’aide que tu humilies mon copain ? »
won't make my mama proud, it's gonna cause a scene, she sees her baby girl, I know she's gonna scream, god, what have you done? you're a pink pony girl and you dance at the club, oh mama, I'm just having fun, on the stage in my heels, it's where I belong down at the, Pink Pony Club, Im gonna keep on dancing at the Pink Pony Club
:
Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10984 POINTS : 2510
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
and you'll poke that bear 'till her claws come out @Madison Kwanteen ☆ crédit/ssoveia
"J’ai jamais dit que t’étais une enfant." Elle avait sans doute tort de s’en mêler Jo, seulement la situation lui paraissait critique. Elle ne l’expliquait pas, elle le sentait au fin fond de son ventre, là où elle sentait pulser quelque chose de trop douloureux pour qu’elle n’ignore pas que c’était des souvenirs qu’elle avait enfoui par commodité, plus que par envie. Si elle n’avait pas poussé cette porte, que ce serait-il passé à la fin ? Elle n’infantilisait pas Madison pour le plaisir, elle ne l’infantilisait pas du tout au demeurant, elle tentait juste de lui apporter son aide à sa manière, et si elle paraissait un peu abrupte, elle était néanmoins teintée d’une inquiétude profonde qui marqua ses traits quand, après avoir soupiré fort, elle la regarda faire ce qu’elles faisaient toutes dans ces cas-là : se braquer, et pointer le curseur sur la tierce personne qui était intervenue pour ne pas se laisser l’occasion d’admettre qu’il y avait un problème, un vrai "Je te donne pas de leçon, c’est toi qui l’interprète de cette façon. J’essaye juste de t’aider." Madison repoussa la main qu’elle tendait dans sa direction, et Jo ne s’en étonna pas plus que ça, affrontant certes son regard avec détermination, sans agressivité pourtant.
"J’ai pas besoin de le connaître pour savoir qu’il aurait pas hésité une seule seconde à t’en coller une." La photographe pourrait lui répondre qu’elle en savait sûrement quelque chose, elle qui avait la main légère, premier réflexe qui lui permettait chaque fois de reprendre la main, et qu’elle n’était pas sans regretter la nanoseconde après. Jo ne se jugeait pas mieux que personne, c’était bien pour ça qu’elle s’excusait si vite après avoir eu des mauvais gestes ; elle savait d’où ça lui venait, ça lui faisait honte, et lui donnait assez envie de contrer ça pour changer au moins ça et ne pas souffrir des mauvaises habitudes qu’on lui avait mise entre les pattes à un trop jeune âge pour qu’elle s’en souvienne véritablement. Elle n’était pas une sauveuse non plus, mais elle tenait à des gens. Est-ce qu’elle tenait à Madison ? Elle s’était prise d’affection pour elle, c’était quelque chose dont peu de gens pouvaient se targuer.
Secouant la tête en entendant Madison défendre Oliver, Jo pointa la porte du doigt avec une rage contenue, restant à sa place, mais démontrant une détermination farouche à faire comprendre quelque chose à la jeune femme "Lui t’humilies pas peut-être ? Même en partant il t’a menacé, je suis pas assez conne pour pas m’en être rendu compte." On se voit tout à l’heure Madi, ne dis pas trop de mal de moi à mon amie, c’était à peine voilé, et ça fit dire à la jeune femme qui se redressa sur ses talons, sa silhouette vrillant sur elle-même pour se diriger vers la porte qu’elle déverrouilla en même temps, l’ouvrant à la volée la seconde d’après "Je vais demander à ce qu’on le foute dehors, il a pas sa place ici."
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
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Cleo Baker
la tête dans les étoiles
ÂGE : 27 ans (12 février 1997) SURNOM : On l'appelle souvent Leo. Sur scène, en drag, elle devient Supernova. STATUT : tout juste sortie d'une relation abusive avec son ex-copain, développe des crushs sur environ toutes les filles qui lui sourient. MÉTIER : Elle enchaîne les petits boulots qui lui permettent de continuer ses projets artistiques à côté : les performances drag, la couture, la musique, etc. Étonnamment, de formation, elle est infirmière - c'était pour faire plaisir à ses parents, ça. LOGEMENT : Une petite chambre ultra décorée de babioles et d'affiches, dans une colocation. POSTS : 1070 POINTS : 480
TW IN RP : homophobie internalisée et familiale, drogues, alcool, religion, viol conjugal, relation abusive. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : infj › cleo la timide à la ville, supernova l'extravagante sur scène › touche-à-tout et ultra créative, son univers artistique est poétique, décalé, absurde et sombre › people-pleaser, angoissée, généreuse › un peu trop fêtarde, elle affirme rattraper des années de conformisme › maquillage coloré, strass et paillettes à gogo › ses tenues extravageantes font se retourner les mamies dans la rue › collectionne les boîtes d'allumettes › passion fait-main, dyi, vintage, kitsch & maximalismeDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS : (08)Phenix 01 › Ciel 01 › Jo 02 › Ollie 02 › Primrose 01 › Shiloh 02 › Albane 01 › Eve 01
PRIMROSE › you were my partner in crime, it was a welcome waste of time, eating cherries on the bridge, feet dangling, throwing the pits and stems into the racing current below, i get vertigo looking down and looking in
OLLIE › out in the park, we watch the sunset, talking on a rusty swing set, after a while you went quiet and i got mean, i'm always pushing you away from me but you come back with gravity, and when i call, you come home, a bird in your teeth
SHILOH › is it cool that I said all that? is it chill that you're in my head? cause I know that it's delicate
ALBANE › but if you get married, i'd object, throw my shoe at the altar and lose your respect, i'd rather lose my dignity than lose you to somebody who won't make you happy
❀ and you'll poke that bear 'till her claws come out « what did you think i'd say to that? does a scorpion sting when fighting back? they strike to kill and you know i will, you know i will »
Quelque chose pulse, là, derrière les poumons, sous les organes, au fin fond du cœur. Animé par un courant éléctrique, une multitude de petites piques qui percent, qui rythment, qui canalisent les sentiments. La respiration de Madison a changé, elle est plus courte, elle essaie d’inspirer, de caller le souffle sur autre chose que la colère qui s’enfonce en elle, comme ses ongles dans sa propre paume. Le regard de Jo est une violence qui l’attaque, et le simple fait que la chanteuse ne s’en rende pas compte donne envie à Madison de la pousser pour lui faire quitter la pièce, d’hurler sur elle, assez fort pour qu’elle se décompose et disparaisse. Les joues de Madison sont rouges, la colère, mais surtout la gêne, cette fichue angoisse, cette horrible sensation d’être épiée, jugée. Elle n’en peut plus, le poids est trop lourd. Elle a besoin que Jo la laisse tranquille, alors qu’elle continue à lui dire qu’elle ne la traîte pas comme un enfant, qu’elle ne lui fait pas la leçon, des mots creux pour justifier qu’elle n’est pas en train de faire ce qu’elle est exactement en train de faire. Madison a besoin d’une bouteille - qui n’en aurait pas besoin dans cette situation ? Elle voudrait avaler tous ses sentiments dans de longues gorgées de vin blanc.
"J’ai pas besoin de le connaître pour savoir qu’il aurait pas hésité une seule seconde à t’en coller une." Madison souffla, exaspérée de voir Jo parler de quelque chose dont elle ignorait tout. « Oliver ne m’a jamais frappée », réplique Madison, et pour une fois, elle est heureuse de ne pas mentir. Oliver ne l’a jamais, non. Il l’a bousculé, poussé, a eu des gestes brusques. Une fois, il a envoyé une télécommande dans un mur. Mais il n’a jamais frappé Madison, et s’est toujours excusé de ses accès de colère. Madison sait qu’il ne pense jamais à mal, qu’il l’aime. Mais ça, Jo s’en fiche, elle se raconte l’histoire qu’elle veut, parce qu’elle a décidé d’être une sauveuse pour la soirée.
"Lui t’humilies pas peut-être ? Même en partant il t’a menacé, je suis pas assez conne pour pas m’en être rendu compte." Evidemment, les grands mots… Il faut que Jo souligne ce que Madison a déjà remarqué, qu’elle lui mette la merde sur un plateau, quoi, elle pense que cela l’aiderait peut-être ? Ah, merci Jo d’avoir compris que mon copain est caractériel, je me sens mieux, beaucoup moins humiliée ! "Je vais demander à ce qu’on le foute dehors, il a pas sa place ici." S’exclame Jo en ouvrant la porte, prête à redescendre, et la peur qui saisit Madison est tellement forte qu’elle se précipite sur Jo, crie « Hors de question ! » et lui attrape le bras pour la retenir, claquant la porte de l’autre, dans un mouvement si brusque qu’elle est elle-même surprise de son geste. Et c’est cette surprise, peut-être, qui sert de trigger, une détonation, et tout à coup quelque chose a switché en Madison, les vannes s’ouvrent, elle sent les mots qui éclatent sur sa langue : « Mais ça va pas putain ? Tu crois quoi, que ça va m’aider que tu fasses une scène devant tout le monde ? » La voix de Madison est brusque, colérique : « C’est quoi ton problème, tu peux pas supporter de ne pas faire un drame le temps d’une soirée ?! » S’impatiente Madison, qui ne retient plus ses mots, ne sait même pas pourquoi elle est méchante tout à coup. « Tu crois qu’il va se comporter comment avec moi si tu l’humilies devant tous ses amis, tous ses collègues ? Tu veux faire ton héroïne mais ce n’est pas toi qui rentre avec lui ce soir », Madison est trop en colère pour comprendre ce qu’elle est en train d’admettre à demi-mot, mais elle continue de s’emporter : « C’est quoi ton délire avec moi, tu veux être la grande soeur que tu n’as jamais été ? A regarder ce que bois, avec qui je sors ? » Madison se sent agressive, son énergie s’éparpille, elle a l’impression d’être plus grande qu’elle ne l’est vraiment, de tout à coup pouvoir être enfin celle qui crie, qui domine, son souffle est court, elle a aussi envie de pleurer, un flot d’émotions qui la dominera toujours, quoi qu’elle en dise. « Tu ne vas pas me faire croire que tu t’es jamais disputé avec aucun de tes mecs, je n’ai pas besoin de ton jugement. »
won't make my mama proud, it's gonna cause a scene, she sees her baby girl, I know she's gonna scream, god, what have you done? you're a pink pony girl and you dance at the club, oh mama, I'm just having fun, on the stage in my heels, it's where I belong down at the, Pink Pony Club, Im gonna keep on dancing at the Pink Pony Club
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Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10984 POINTS : 2510
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
and you'll poke that bear 'till her claws come out @Madison Kwanteen ☆ crédit/ssoveia
"Pas encore." cracha-t-elle sans ménagement, retenant le petit rire qu’elle aurait été capable de laisser filer d’ordinaire tant la situation lui paraissait assez limpide pour qu’elle hurle sur tous les toits qu’elle avait vu juste putain, qu’elle avait raison. Elle affronta le regard de Madison pour y dénicher un peu de son bon sens. Elle n’avait pas bu, ça se voyait dans sa façon de se tenir, de se comporter. Elles n’étaient pas amies, mais Jo avait pratiqué le malaise latent de la jeune femme à plusieurs reprises pour savoir que ce qui l’animait ici, ce n’était aucun poison autre que celui que son copain lui avait insufflé en la rendant prisonnière d’une emprise malsaine, évidente, celle que Jo connaissait mieux que personne. Ça la forçait à agir dans l’urgence, à prendre des décisions qu’elle savait radicales, mais efficaces. Elle ne voulait pas édulcorer la réalité pour que Madison vive mieux la situation, elle voulait provoquer un électrochoc en se montrant crue dans sa façon d’exposer la vérité qu’elle, elle connaissait par coeur : il ne l’avait pas encore frappé, mais ça ne tarderait pas à arriver, et quel genre d’excuses lui trouverait-elle cette fois ?
Dans le même temps, suivant la ligne qu’elle avait décidé de suivre en prenant les choses en mains, elle se dirigea vers la porte de la salle de bain pour la déverrouiller et faire ce qu’elle venait d’annoncer : faire quitter la fête à Oliver, ni plus ni moins. Il ne manquerait à personne, une certitude qui la poussa à ouvrir la porte quand les doigts de Madison se refermèrent sur son poignet, et qu’elle poussa la porte pour la laisser fermer, empêchant Jo d’agir comme elle le voulait. La réaction de cette dernière fût immédiate ; elle se dégagea comme si elle redevenait l’agressée, et son doigt se pointa dans sa direction dans une volonté claire de lui faire entendre que ça là, elle pouvait l’éviter "Me touche pas, c’est un conseil que je te donne." Pas parce qu’elle avait peur d’elle. Madison était plus grande, mais Jo était plus déterminée ; et c’était le souci, c’était d’elle-même qu’elle avait peur, et du genre de gestes qu’elle pourrait bien avoir à son encontre si elle osait ne serait-ce qu’une fois de plus poser ses mains sur elle.
Elle fit un pas un arrière pour qu’elles ne s’atteignent pas "Qu’est-ce qui te dit que j’allais faire un drame ? On est des putains d’adultes, on peut exiger sans que ça parte en vrille. Arrête de te comporter comme une ado merde, et vois la réalité en face." Et la réalité, Madison la lui donnait sans même s’en rendre compte, forçant Jo à emprunter un sourire on ne peut plus venimeux lorsqu’elle se prit ses mots de plein fouet — tu crois qu’il va se comporter comment avec moi, ce n’est pas toi qui rentre avec lui ce soir "Et tu crois que ce que t’es en train de me dire va me dissuader de vouloir te faire rentrer dans la tête que t’as rien à foutre avec lui ? Pourquoi tu dis ça, qu’est-ce qu’il t’a déjà fait pour que tu sois si sûre qu’il va t’arriver quelque chose parce que je suis intervenue, hm ?" La question était sincère, son tout s’était radoucit, ses yeux cherchant la réponse par anticipation sur les traits changés de la photographe.
A distance de Madi, Jo la dévisagea en train de continuer sa litanie agressive, seule défense qu’elle avait pour la convaincre de battre en retraite. Elle décida d’être insultante, Jo ne lui en tint pas rigueur, pas du genre à pleurnicher sur les affronts qu’on lui faisait, d’autant plus quand elle savait avoir mis le doigt sur un putain de nerf "Peut-être que si tu savais prendre soin de toi, je me sentirais pas obligée de le faire à ta place." Secouant la tête tout de suite à ce qu’elle ajouta, Jo haussa les sourcils pour marquer l’emphase des mots qu’elle lui renvoya sans aucune hésitation "Pas au point de les laisser lever la main sur moi." Elle aimait les gentils garçons Jo, pas les bad boys, et ce n’était pas bien difficile de comprendre pourquoi. Le contraire n’était pas vrai cependant, et c’était là qu’elle aurait mérité le sceau de l’hypocrisie qu’elle sentit faire sa marque sur sa peau, refoulant un frisson qu’elle ne voulait pas ressentir, trop au fait de ses propres démons pour accepter d’en faire un parallèle sur le moment "C’est pas toi que je juge, c’est lui. Madison, il allait te faire du mal." répéta-t-elle avec une volonté manifeste de se calmer d’abord, de lui faire pour de bon entendre que si elle était intervenue, ce n’était pas pour lui nuire, bien au contraire.
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
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Cleo Baker
la tête dans les étoiles
ÂGE : 27 ans (12 février 1997) SURNOM : On l'appelle souvent Leo. Sur scène, en drag, elle devient Supernova. STATUT : tout juste sortie d'une relation abusive avec son ex-copain, développe des crushs sur environ toutes les filles qui lui sourient. MÉTIER : Elle enchaîne les petits boulots qui lui permettent de continuer ses projets artistiques à côté : les performances drag, la couture, la musique, etc. Étonnamment, de formation, elle est infirmière - c'était pour faire plaisir à ses parents, ça. LOGEMENT : Une petite chambre ultra décorée de babioles et d'affiches, dans une colocation. POSTS : 1070 POINTS : 480
TW IN RP : homophobie internalisée et familiale, drogues, alcool, religion, viol conjugal, relation abusive. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : infj › cleo la timide à la ville, supernova l'extravagante sur scène › touche-à-tout et ultra créative, son univers artistique est poétique, décalé, absurde et sombre › people-pleaser, angoissée, généreuse › un peu trop fêtarde, elle affirme rattraper des années de conformisme › maquillage coloré, strass et paillettes à gogo › ses tenues extravageantes font se retourner les mamies dans la rue › collectionne les boîtes d'allumettes › passion fait-main, dyi, vintage, kitsch & maximalismeDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS : (08)Phenix 01 › Ciel 01 › Jo 02 › Ollie 02 › Primrose 01 › Shiloh 02 › Albane 01 › Eve 01
PRIMROSE › you were my partner in crime, it was a welcome waste of time, eating cherries on the bridge, feet dangling, throwing the pits and stems into the racing current below, i get vertigo looking down and looking in
OLLIE › out in the park, we watch the sunset, talking on a rusty swing set, after a while you went quiet and i got mean, i'm always pushing you away from me but you come back with gravity, and when i call, you come home, a bird in your teeth
SHILOH › is it cool that I said all that? is it chill that you're in my head? cause I know that it's delicate
ALBANE › but if you get married, i'd object, throw my shoe at the altar and lose your respect, i'd rather lose my dignity than lose you to somebody who won't make you happy
❀ and you'll poke that bear 'till her claws come out « what did you think i'd say to that? does a scorpion sting when fighting back? they strike to kill and you know i will, you know i will »
Ce que Madison n’admettra jamais, et que Jo, ni personne, ne pourrait comprendre non plus, c’est qu’elle accepte qu’elle est fautive, elle aussi. Qu’elle aussi, parfois, crie sur Oliver quand ils se disputent, et qu’elle aime ça, cette explosion, ce moment où elle peut enfin exprimer cette violence qu’elle sent tapie en elle. Ce n’est jamais elle qui hausse la voix la première, et elle est toujours la première à capituler, et oui, la plupart du temps, elle se sent victime des humeurs d’Oliver, dépassée par sa personnalité caractérielle, instable. Et parfois elle a la boule au ventre quand ils rentrent de soirées ensemble parce qu’elle sait qu’il va s’énerver, finir par lui hurler dessus, la faire pleurer. Parfois, Madison se demande si au fond d’elle, elle ne supporte pas tout ça parce qu’elle peut parfois répondre et crier aussi, qu’il y a quelque chose de brisé en Oliver qui lui rappelle sa propre nature.
Les gens comme Jo, qui n’ont pas peur de prendre de la place, d’exprimer leurs émotions, y compris négatives, ne comprendront jamais.
"Me touche pas, c’est un conseil que je te donne." Madison ote sa main, comme piquée par de l’acide, mais elle n’a pas honte de son gêne, l’hypocrisie qu’elle trouve à Jo suffit à maintenir son agressivité. "Qu’est-ce qui te dit que j’allais faire un drame ? On est des putains d’adultes, on peut exiger sans que ça parte en vrille. Arrête de te comporter comme une ado merde, et vois la réalité en face." Madison a un rire jaune et lève les yeux au ciel. Chaque mot de Jo l’enflamme un peu plus, elle a presque peur de combien elle se sent dépassée. Elle est rarement ainsi, sobre, se dit elle : c’est souvent l’alcool qui exacerbe ses émotions, pour le meilleur comme pour le pire. Mais ce soir, quelque chose rugit en elle, l’avale tout entière. « Ah, tu vois, tu me prends pour une gamine ! » Proteste Madison. « Et tu me demandes comment je sais que tu allais en faire un drame ? Tu es littéralement en train d’en faire un ! » S’énerve-t-elle. Les mots se déversent, et la moindre once d’agressivité en Jo nourrit la sienne, des vases communicants qui débordent. "Et tu crois que ce que t’es en train de me dire va me dissuader de vouloir te faire rentrer dans la tête que t’as rien à foutre avec lui ? Pourquoi tu dis ça, qu’est-ce qu’il t’a déjà fait pour que tu sois si sûre qu’il va t’arriver quelque chose parce que je suis intervenue, hm ?" Madison pousse un soupir et fait un geste pour repousser ce que venait de dire Jo. Son ton à moitié compatissant est encore pire que son jugement, sa colère. « Parce quand t’as un mec, il apprécie que des gens se mêlent de votre relation peut-être ? » Rétorque-t-elle. « Oliver va être soulé que tu te sois mêlée d’une dispute privée, oui », s’agace Madison.
Elle se garde bien de préciser à Jo que la dispute va déraper, comme toujours, qu’il va mentionner le fait que Madison ne l’invite jamais à ses soirées avec ses amis, et qu’il est persuadé qu’elle a honte de lui, qu’elle ne l’aime pas vraiment, que de toute façon elle ne fait aucun effort. La seule issue de secours de Madison, à laquelle elle se raccroche, est l’idée qu’il sera assez ivre et high pour oublier d’être énervé.
"Peut-être que si tu savais prendre soin de toi, je me sentirais pas obligée de le faire à ta place." Mais pourquoi est-ce que tout le monde a un avis sur comment Madison doit vivre sa vie ? « Tu ne prends pas soin de moi Jo, c’est l’inverse », réplique Madison, excédée. Jo la met en colère, lui donne la sensation d’être honteuse, coupable. Ce n’est rien qui l’aide. Et l’hypocrisie de Jo insupporte Madison : elle aussi, elle est a des disputes de couple, comme tout le monde… "Pas au point de les laisser lever la main sur moi. C’est pas toi que je juge, c’est lui. Madison, il allait te faire du mal." La voix de Jo se calme, et une nouvelle, cela ne fait que crisper Madison un peu plus. « Si c’est moi que tu juges, tu juges ma relation, alors que tu ne la connais pas, tu ne me connais pas ! » Elle s’emporte à nouveau : « Tu ne sais rien de moi Jo, tu tolères ma compagnie parce que tu sais que tu étais mon crus - » Madison ravale le mot juste à temps : « idôle d’adolescence, et que tu aimes être entourée de gens qui t’adulent. » Être la star, c’est ce que sait faire Jo Carter. Être la fangirl, c’est ce que sait faire Madison. C’est le parfait deal. « On sait que c’est le deal, pas la peine de faire semblant. » Elle voudrait dire qu’elle accepte d’être la groupie et la photographe, mais après ce soir, elle doute qu’elle sera rappelée pour un photoshoot. « J’en ai marre que les gens me disent comment vivre ma vie. Je suis avec Oliver depuis deux ans et oui, il est peut-être colérique, mais il ne m’a jamais frappé, quoi que tu crois, et oui parfois on s’engueule, mais, spoiler alert moi aussi je peux crier, ce n'est pas que lui le problème, alors oui on est peut-être pas les pros de la communication, mais on travaille dessus, et ça ne regarde que nous, et il m’aime. » Il m’aime, note une petite voix dans le cerveau de Madison. Pas je l’aime, ou on s’aime. Et étrangement, de tous les mensonges que Madison peut dire, elle sait qu’Oliver l’aime, oui, et elle sait que la réciproque n’est pas exactement vraie. Mais ça, Jo, ne le comprendra jamais non plus. Elle ne verra pas que c’est Madison, le véritable problème.
won't make my mama proud, it's gonna cause a scene, she sees her baby girl, I know she's gonna scream, god, what have you done? you're a pink pony girl and you dance at the club, oh mama, I'm just having fun, on the stage in my heels, it's where I belong down at the, Pink Pony Club, Im gonna keep on dancing at the Pink Pony Club
:
Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10984 POINTS : 2510
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
and you'll poke that bear 'till her claws come out @Madison Kwanteen ☆ crédit/ssoveia
"Parce que là, c’est comme ça que t’agis, putain." Elle serra les dents Jo, loin d’être assez patiente pour supporter que quelqu’un se montre aussi têtu avec elle. Mais elle ne tomberait pas dans l’excès de verbe ce soir, encore moins dans celui de geste, parce qu’elle n’entendait pas se voir reprocher son hypocrisie ou sa ressemblance avec Oliver si jamais elle venait à en coller une à Madison. Elle prit une inspiration profonde, sa gorge tremblotant comme elle la laissa filer par hachures, ses yeux posés droits sur la photographe qui l’accusait d’en faire tout un drame ; certainement, mais si elle ne le faisait pas, qui d’autres le ferait ?
Les gens se complaisaient dans leur fausse ignorance. Jo n’était pas faite de ce matériau-là : quand elle assistait à quelque chose, elle réagissait, positivement ou négativement, mais elle ne lésinait pas sur les réactions parce qu’elle avait trop souffert du silence des autres pour trouver ça judicieux de la boucler quand elle était témoin d’un truc qui lui déplaisait. Ce qu’elle avait eu devant les yeux tout à l’heure, ça faisait travailler tant de choses en elle, son estomac se contractant en revoyant les traits du visage de Madison, les doigts d’Oliver blanchis autour de son poignet, et il ne fallait pas espérer qu’elle passe outre sous le prétexte que ça ne la regardait pas. Elle s’inquiétait pour Madison, sincèrement "Quand j’ai un mec, il se sent pas obligé qu’on s’isole pour me passer un savon. Ça devrait même pas te sembler normal qu’il le fasse, dans quel monde tu vis." En l’occurence, tout le monde avait un avis sur sa relation avec Midas, et elle ne pouvait pas plus s’en foutre tant elle, elle savait ce qui se passait entre eux, et c’était bien ça l’essentiel — parce que c’était forcément à lui qu’elle pensait là, pas au premier pèquenaud qui l’avait sautée contre un mur et dont elle ne se rappelait même pas du nom ; les torchons avec les torchons, elle avait des standards qui l’empêchaient de considérer ses coups de dix minutes comme des histoires à part entière "Raconte-toi des histoires autant que tu veux. Si t’es pas foutue de reconnaître un red flag, c’est que t’es autant niquée que lui, ma pauvre." Et peut-être que là, il y avait un peu de jugement dans la manière qu’elle eut de la toiser avec un petit rictus au coin des lèvres.
Qu’elle perdit quand la discussion prit des allures de reproches qu’elle estimait ne pas mériter, pas quand en vérité, elle essayait de faire une putain de bonne action "Et tu veux que je te dise, tu me donnes de moins en moins envie de te connaître. Je m’entoure pas de victimes qui noient leur détresse dans de la picole, moi. Au moins ça m’aura permise de remettre les choses à leur place et de faire le ménage avant que tu deviennes un problème." Sale conne, qu’elle se retint de lui dire, reculant la tête quand elle continua de se déverser en méchanceté que Jo n’essaya pas de contrer au demeurant, fronçant juste les sourcils en croyant comprendre quelque chose avant que Madison ne s’arrête pour changer de ligne. Jo la fixa sans discontinuer "Ton crush." Ce n’était pas une question, c’était une réalisation qu’elle fit en finissant par éclater de rire, ses bras se croisant devant sa poitrine "Putain, quelle conne." Et cette insulte là, elle n’était pour nulle autre qu’elle-même.
Elle se tut juste après, continuant à l’écouter en ne baissant pas les yeux, se disant qu’effectivement, le schéma était toujours le même dans les rapports qu’elle entretenait avec autrui, et qu’à une nuance près, Madison avait raison : elle s’entourait de gens qui ne rêvaient que d’une chose en vérité, et c’était de la baiser, c’était comme ça qu’elle les tenait, en leur faisant croire que ça pouvait arriver quand en vérité, les chances étaient nulles parce que sa cause était acquise par quelqu’un d’autre, et qu’à jouer les putes pour se donner un genre, pour protéger la petite-fille blessée qu’elle resterait toute sa vie en donnant l’air de gérer, elle était loin d’en être une en vérité. Elle n’en avait pas assez honte pour en faire une raison de se vexer, d’aimer qu’on l’adule, qu’on l’admire, qu’on l’aime et qu’on la désire, elle l’était plus par l’idée qu’elle ne s’était pas imaginée un instant que la jeune femme puisse être dans cette case-là, convaincue par son talent autant que par l’idée qu’elle croyait ce qu’elle disait quand elle la complimentait sur sa photogenie. Elle rit une nouvelle fois. En fait, Madison était l’archétype même du photographe qu’elle l’avait accusée d’être à leur première rencontre : elle s’intéressait à elle que pour une seule chose, et bizarrement ça lui faisait un peu de mal à Jo de ne s’être aperçue de rien, tombant dans un autre de ses schémas ; s’entourer de putains de profiteurs en espérant que cette fois, elle réussirait à les débusquer.
Tu parles, elle se faisait toujours avoir, son besoin compulsif d’être traitée comme une déesse qu’on idolâtre la prenant à son propre jeu, et la rendant aveugle au point de lui faire faire l’impasse sur ce qui était pourtant d’une évidence limpide. Blessée plus qu’elle ne le voudrait, elle le fût au point que tout ce que lui dit Madison, elle passa au travers. Ses yeux plantés dans les siens, elle carra de nouveau les mâchoires et ravala sa salive qu’elle avait envie de lui cracher à la gueule. Elle ne le fit pas, préférant lui dire en la méprisant du plus profond d’elle-même, sa tête se secouant, ses bras se décroisant en ne voulant pas croire que si Madison s’emportait, c’était seulement pour se protéger. Elle était pourtant la plus à même de comprendre, elle faisait la même chose. Mais comme elle venait de la trahir, elle pouvait bien aller se faire foutre pour qu’elle continue à se montrer compatissante "Le jour où tu termineras à l’hosto parce qu’il t’aura un peu trop aimée, compte pas sur moi pour te dire que je te l’avais bien dit." lui fit-elle, ajoutant juste après, se redressant sur ses talons, son menton se relevant et ses yeux devenant plus noirs encore "Le jour où il se rendra compte que toi tu l’aimes pour les mauvaises raisons, compte pas sur moi pour te répéter que tu méritais mieux dans tous les cas." Compte pas sur moi tout court, c’était le message qu’elle lui fit passer en vrillant sur ses talons pour se tourner vers la porte de la salle de bain et la déverrouiller.
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
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Cleo Baker
la tête dans les étoiles
ÂGE : 27 ans (12 février 1997) SURNOM : On l'appelle souvent Leo. Sur scène, en drag, elle devient Supernova. STATUT : tout juste sortie d'une relation abusive avec son ex-copain, développe des crushs sur environ toutes les filles qui lui sourient. MÉTIER : Elle enchaîne les petits boulots qui lui permettent de continuer ses projets artistiques à côté : les performances drag, la couture, la musique, etc. Étonnamment, de formation, elle est infirmière - c'était pour faire plaisir à ses parents, ça. LOGEMENT : Une petite chambre ultra décorée de babioles et d'affiches, dans une colocation. POSTS : 1070 POINTS : 480
TW IN RP : homophobie internalisée et familiale, drogues, alcool, religion, viol conjugal, relation abusive. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : infj › cleo la timide à la ville, supernova l'extravagante sur scène › touche-à-tout et ultra créative, son univers artistique est poétique, décalé, absurde et sombre › people-pleaser, angoissée, généreuse › un peu trop fêtarde, elle affirme rattraper des années de conformisme › maquillage coloré, strass et paillettes à gogo › ses tenues extravageantes font se retourner les mamies dans la rue › collectionne les boîtes d'allumettes › passion fait-main, dyi, vintage, kitsch & maximalismeDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS : (08)Phenix 01 › Ciel 01 › Jo 02 › Ollie 02 › Primrose 01 › Shiloh 02 › Albane 01 › Eve 01
PRIMROSE › you were my partner in crime, it was a welcome waste of time, eating cherries on the bridge, feet dangling, throwing the pits and stems into the racing current below, i get vertigo looking down and looking in
OLLIE › out in the park, we watch the sunset, talking on a rusty swing set, after a while you went quiet and i got mean, i'm always pushing you away from me but you come back with gravity, and when i call, you come home, a bird in your teeth
SHILOH › is it cool that I said all that? is it chill that you're in my head? cause I know that it's delicate
ALBANE › but if you get married, i'd object, throw my shoe at the altar and lose your respect, i'd rather lose my dignity than lose you to somebody who won't make you happy
❀ and you'll poke that bear 'till her claws come out « what did you think i'd say to that? does a scorpion sting when fighting back? they strike to kill and you know i will, you know i will »
Madison ne supporte pas le regard de Jo sur elle, son jugement qui irradie dès qu’elle bat des cils. Jo réduit Madison à une enfant qui aurait fait une bêtise, une sensation trop familière, les souvenirs pèles-mêles de son enfance comme un kaléidoscope. La honte et la culpabilité sont des émotions jumelles inscrites dans son ADN. Et évidemment Jo ne vit pas sa vie ainsi, elle, elle pense sûrement que toutes ses relations amoureuses ont été différentes de celle de Madi, qu’elle a le droit de faire des commentaires parce qu’elle est parfaite, elle. Si Madison vivait comme Jo, peut-être qu’elle ne serait même pas gênée d’avoir été surprise au milieu d’une dispute. "Quand j’ai un mec, il se sent pas obligé qu’on s’isole pour me passer un savon. Ça devrait même pas te sembler normal qu’il le fasse, dans quel monde tu vis." Madison pousse un soupir, agacée par les raccourcis que fait Jo. A l’écouter, Oliver est un mec toxique qui calcule tout, isole Madison pour l’engueuler, la manipule émotionnellement, est violent. Jo ne veut pas comprendre qu’ils se sont simplement disputés, qu’Oliver est peut-être un peu caractériel mais qu’il s’est juste laissé dépasser par ses émotions. Ce n’est jamais arrivé à Jo, ça peut-être ? "Raconte-toi des histoires autant que tu veux. Si t’es pas foutue de reconnaître un red flag, c’est que t’es autant niquée que lui, ma pauvre." Madison lui adresse un sourire faux : « Eh bien parfait, je suis ravagée aussi, c’est bon tu me laisses tranquille maintenant ? »
N’importe quoi pour que Jo se taise, parte, y compris l’attaquer. Si Madison pouvait se calmer, s’arrêter ses sentiments, elle ne se reconnaîtrait même pas. Mais elle a glissé trop loin, emportée dans la tornade ses émotions. "Et tu veux que je te dise, tu me donnes de moins en moins envie de te connaître. Je m’entoure pas de victimes qui noient leur détresse dans de la picole, moi. Au moins ça m’aura permise de remettre les choses à leur place et de faire le ménage avant que tu deviennes un problème." Jo croit vraiment l’aider mais tout ce qu’elle veut, c’est avoir l’air parfaite aux yeux de tout ceux qu’elle fréquente. « Parfait Jo, entoure toi de gens qui sont parfaits, te font croire que tu es parfaite, vis ta fantaisie, et continue de juger les autres si c’est ça qui te fait te sentir bien avec toi-même », réplique froidement Madison.
Jo ne veut pas de Madison comme amie, de toute façon, elle veut d’une fangirl. Dans son emportement, Madison lâche le mot interdit, le crush, qu’elle essaie de noyer dans le reste de la conversation. "Ton crush. Putain, quelle conne." Madison n’a même pas envie de répondre, de réagir, ses joues sont cramoisies. Jo ne comprendrait rien de toute façon. Elle la voit comme une conne, oui, une fille stupide qui avait un crush d’ado.
"Le jour où tu termineras à l’hosto parce qu’il t’aura un peu trop aimée, compte pas sur moi pour te dire que je te l’avais bien dit." De retour dans les dramatiques. Madison évite le regard noir de Jo, sent que leurs fureurs irradient hors d’elles. "Le jour où il se rendra compte que toi tu l’aimes pour les mauvaises raisons, compte pas sur moi pour te répéter que tu méritais mieux dans tous les cas." Qu’est-ce qu’elle sous-entend, là ?! Madison pourrait s’offusquer à nouveau, mais Jo réagit la première, décidant d’enfin quitter la pièce. Dans un dernier élan pour sauver son honneur dont il ne reste plus rien, Madison crie à sa suite : « Parfait, je n’ai pas besoin de toi ! » Et elle claque la porte, la verrouille à nouveau, sent qu’elle pleure déjà comme une enfant, et ses mains tremblent, attrapent la petite d’alcool à désinfecter qu’elle a vue, plus tôt, avant que le drame ne la frappe, et elle dévisse le bouchon avec tant de nervosité et d’envie qu’elle doit s’y reprendre à deux fois pour qu’il ne lui échappe pas des mains, elle porte le liquide à sa bouche et avale une gorgée qui déclenche un feu le long de sa gorge, elle tousse, manque de vomir, mais sent que son coeur, déjà, se rassure. Elle n’a pas besoin de Jo, non. De personne, à vrai dire. Seulement d’une chose.
won't make my mama proud, it's gonna cause a scene, she sees her baby girl, I know she's gonna scream, god, what have you done? you're a pink pony girl and you dance at the club, oh mama, I'm just having fun, on the stage in my heels, it's where I belong down at the, Pink Pony Club, Im gonna keep on dancing at the Pink Pony Club