| (camil #4) i forgot how to be happy |
| ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640 TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocier DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
(feu charlie) › barbie&ken #6
(feu lily) › alfly #18
›› scenario petit-frère (t. chalamet)
›› scenario antagoniste
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens
AVATAR : Damiano David CRÉDITS : vesperart (avatar) › chelsearph (gif ruben) › summer (gif mavis) › harley (gif cassie) DC : Swann & AudenPSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 28/08/2022 | (#)Dim 16 Juil 2023 - 3:50 | |
| @Camil Smith
Lorsqu’il se retrouve convoqué dans le bureau de Camil, ce qu’on lui annonce à la seconde même où il pose un pied au bureau, Ambrose a l’étrange impression d’être convoqué dans celui du directeur de son école. Et pourtant cela ne lui est évidemment jamais arrivé, d’où l’aspect encore plus incongru de toute cette situation. Il se demande s’il va se faire taper sur les doigts à cause de l’article ou s'il va se faire féliciter au sujet de ses fiançailles, question à laquelle il a déjà très largement répondu par lui-même: on va le réprimander, c’est déjà incroyablement évident. Les premières retombées de l’article se font déjà connaître au travers de commentaires tous plus négatifs les uns que les autres à son sujet, pour ne pas dire insultants et féroces. Les noms d’oiseaux sont nombreux, il en a même découvert de nouveaux au travers de Twitter - il sait qu’y traîner n’est jamais une bonne idée et pourtant il ne sait pas faire autrement, éternellement trop impliqué dans l’image qu’il laisse de lui sur Internet. Ce n’est pas tant une question d’ego mais bien le besoin de ne pas avoir une image trop négative, de crainte d’un jour ne plus jamais pouvoir s’en défaire. Certaines erreurs ne peuvent être effacées et toute sa stratégie repose sur le fait qu’un mariage ne saurait l’être non plus, ce qui correspond à un événement ô combien positif dans la vie d’une personne.
Bien qu’il garde la tête haute, Ambrose le fait par habitude bien plus que par force de caractère. Il souffle une dernière fois avant de passer le pas de la porte du bureau de l’homme pour lequel il travaillé, ne se souvenant que trop bien de leur dernière longue discussion en tête en tête. Quelque chose lui dit déjà qu’ils ne s’apprêtent pas à parler des mêmes sujets, ni de la même façon. Il ne sera pas question de confessions personnelles et encore moins de conseils sur la façon dont l’un ou l’autre devrait gérer ses relations fraternelles. Au moins, tout s’arrange petit à petit du côté d’Ambrose, après qu’il ait pris le temps et la peine de tout détruire sans même le vouloir. Les dégâts à réparer sont nombreux et il sait qu’il aura besoin de plusieurs mois, pour ne pas dire plus, pour y parvenir. “Tu m’as demandé ?” Il demande donc, son regard posé sur la silhouette derrière le bureau. La porte est ouverte, il ne prend pas la peine d’y toquer faussement. Autant qu’ils viennent à bout de cette discussion aussi rapidement que possible: se perdre en fausses politesses n’y changerait rien et il déteste sûrement tout autant l’idée que Camil, avec qui il a de nombreux points communs.
Sans attendre une réponse de sa part, déjà bien au fait que oui, il est demandé et attendu, Ambrose fait un pas de plus dans la pièce pour mieux refermer la porte derrière lui. Camil a beau ne pas lui avoir demandé, il sait déjà qu’il n’a aucune envie que leur discussion soit partagée par des oreilles trop baladeuses. Peu importe ce dont ils s’apprêtent à parler, la confiance qu’il accorde à Camil est très loin d’être partagée avec le reste de l’équipe. C’est pour Camil qu’il a choisi de travailler, et non pour quiconque d’autre. |
| | | | (#)Ven 21 Juil 2023 - 8:00 | |
| Camil n’était pas habitué à ce que ses collaborateurs fassent publiquement parler d’eux. D’ordinaire, ils oeuvraient et évoluaient dans l’ombre, jusqu’à ce qu’éventuellement, une place au soleil ne leur soit faite. Si ce n’était pas un objectif pour tous, c’était en tout cas celui du principal concerné par cette affaire : Ambrose. Le jeune homme n’avait jamais caché ses ambitions futures, et c’était ce tempérament fougueux et intrépide qui avait convaincu Camil de lui donner sa chance. Une décision qu’il ne regrettait aucunement, même s’il distillait chacun de ses compliments — le chemin qui restait à parcourir à Constantine était encore long. Mais avec cette mise en lumière dans la presse, il allait passer un premier cap — pas des plus agréables, d’ailleurs. L’Américain soupira, et appela sa secrétaire pour qu’elle convoque son précieux collaborateur. Il devait impérativement le voir dans les deux prochaines heures, c’était là son seul impératif.
Le politicien se pencha à nouveau sur ses dossiers, et consulta le projet de loi que l’on de ses adversaires politiques avait rendu public lors de leur dernière session à la Chambre des Représentants. Comme d’habitude, il se mit en quête des failles — et commença par son terrain de jeu : la finance. Formé dans le but de devenir trader, Camil n’avait jamais eu l’occasion d’exercer ; pourtant, ça ne l’empêchait pas d’avoir gardé un esprit analytique à ce sujet. Compter, faire des calculs, repérer les bons investissements… Tout ça n’avait plus tellement de secret pour lui. Il surligna quelques lignes, ajouta quelques commentaires à la main dans les marges, et releva la tête quand il entendit des pas s’approcher. Ambrose était dans l’embrasure de la porte, et alla droit au but. « Absolument. » Confirma Camil après avoir croisé le regard de son collaborateur. Il lui fit signe d’entrer, et Ambrose s’exécuta. Sachant sans doute que cette conversation serait liée aux dernières informations ayant circulé sur lui pas plus tard que ce matin, il referma la porte derrière lui avant de s’avancer d’un pas solennel vers le bureau de l’Américain. Ce dernier croisa les mains et, sans préambule, abattit une première carte. « J’ai lu la presse ce matin. » Au moins, aucun doute ne subsistait, et Camil faisait le choix de la transparence. Il comptait bien évidemment interroger plus longuement son collaborateur, mais il devait au préalable éclaircir un point qui le chiffonnait : « Est-ce que tu vas bien ? » Il n’était jamais agréable de se trouver au beau milieu d’une tempête médiatique ; le politicien était bien placé pour le savoir. Les journalistes se montraient particulièrement intrusifs ; ils scrutaient chaque fait et geste, tant dans la vie privée que dans la vie publique. Ils enquêtaient, creusaient, importunaient vos proches en quête d’une information croustillante ; ils ne lâchaient rien, et chaque mot prononcé était sujet à interprétation. Il déposa finalement un doigt sur l’article, que sa secrétaire avait imprimé au préalable, et que le politicien avait gardé sur son bureau en attendant de rencontrer son collaborateur. « Je voudrais entendre ta version des faits, si tu consens à en parler. » Dit Camil. Il avait bien conscience qu’il s’agissait d’un ordre déguisé, mais il n’avait pas le temps de faire dans la dentelle ; s’il fallait agir, c’était vite. Avant qu’Ambrose n’ait le temps d'ouvrir la bouche, le blond précisa : « Je veux tout savoir. Ne m’épargne pas ce que tu penses être les détails. » N’avait-on pas l’habitude de dire que le diable s’y cachait, dans les détails ? Quoiqu’il en soit, il devait avoir une bonne connaissance des faits et de l’affaire pour qu’Ambrose et lui puissent en tirer le meilleur. Parce que c’était là tout le but de la manoeuvre : qu’ils puissent briller politiquement et, éventuellement, mettre définitivement un adversaire au tapis. @Ambrose Constantine |
| | | ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640 TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocier DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
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amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
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AVATAR : Damiano David CRÉDITS : vesperart (avatar) › chelsearph (gif ruben) › summer (gif mavis) › harley (gif cassie) DC : Swann & AudenPSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 28/08/2022 | (#)Dim 30 Juil 2023 - 13:45 | |
| Il est convoqué dans le bureau du directeur, évidemment. Ambrose n’est pas étonné, il ne pouvait que se douter que Camil voudrait le voir après la sortie de l’article. A vrai dire, il n’y a même rien de plus logique. A sa place, il en aurait fait de même. Ce n’est pas un tweet malhabile dont il est question mais bel et bien d’un problème de plus grande ampleur, le genre de problème que Camil ne peut pas laisser passer comme si de rien n’était, la réputation d’Ambrose entachant à son tour la sienne, qu’il le veuille ou non. « J’ai lu la presse ce matin. » Il lui annonce donc sans surprise alors qu’Ambrose prend soin de refermer la porte et ainsi garder secret leur échange. Il lit la presse tous les jours, ce n’est pas une nouveauté, et c’est encore moins une nouveauté qu’il n’ait pu passer à côté du prénom en première page d’Ambrose. Associé à des commentaires, des accusations, des menaces. Le parfait chaos, dans tous les sites en ligne du pays. « Est-ce que tu vas bien ? » Son frère lui a posé la même question et, comme il a répondu à James, il en fait de même avec Camil, n’ayant pas le cœur à aligner un mensonge supplémentaire. “Honnêtement, non.” Cela n’apparaît sûrement pas comme une surprise à en juger par la véhémence des différents articles à son sujet, en plus de la teneur du premier, qu’il a demandé à son frère d’écrire pour lui. Il ne peut pas réellement aller bien alors que le pays tout entier apprend qu’il s’est fait rouler dans la farine et qu’il s’est montré incroyablement naïf et stupide, le tout pour mieux en finir avec la main de l’italien enroulée autour de son cou, le sang et l’air peinant à se frayer un chemin jusqu’à sa tête.
L’article trône entre eux sur le bureau, la main de Camil posée dessus comme s’il s’agissait d’une bombe prête à exploser. Il y a un peu de ça, sans doute. “Tu peux le ranger. Je le connais.” Il peut le garder pour lui s’il le veut, mais Ambrose ne veut pas le voir. Il l’a relu, encore et encore. Il l’a corrigé, il a apporté des nuances, il a demandé à son frère de le réécrire. Encore et encore. Il ne connaît que trop bien les mots couchés sur cette feuille blanche. « Je voudrais entendre ta version des faits, si tu consens à en parler. » Le cadet, enfin assis face à Camil, ouvre la bouche pour répliquer. Mais il est trop lent, il prend trop de temps pour réfléchir face à une éventualité qu’il n’avait pas vue venir, une certaine détresse se lisant désormais dans le regard qu’il offre à son supérieur. « Je veux tout savoir. Ne m’épargne pas ce que tu penses être les détails. » - “Camil…” Il ajoute, d’un ton quasi suppliant. Il s’apprêtait à se faire disputer, mais pas à quoi que ce soit d’autre. Il s’était préparé à une dispute, mais il ne peut pas faire face à de la complaisance. “Tout est dans l’article. Tu ne veux pas entendre les détails et moi, je n’ai pas envie de m’y replonger.” Il ne veut pas décrire en détails comment se passaient les choses une fois la porte du bureau de l’italien fermée à double tour et sa ceinture retirée. Il ne veut pas expliquer qu’il connaît parfaitement le chemin entre ledit bureau et les toilettes, où l’eau coulait longuement dans sa bouche comme si cela allait lui permettre d’oublier la scène précédente. Il ne veut pas non plus revenir sur la soirée où tout a basculé, sur les marques contre son cou, sur la sensation de se sentir partir lorsque plus rien n’irrigue le cerveau après quelques stupides dizaines de secondes. “Je peux poser ma démission. Si c’est ce que tu veux, je comprendrais.” Il en a une ébauche sur les brouillons de son bureau, parce qu’il a longuement imaginé cette issue comme la seule possible. Il n’a aucun mal à comprendre que Camil ne veuille pas être éclaboussé par des erreurs qui ne sont pas les siennes et il refuse de faire payer un homme qui a toujours été bon envers lui. |
| | | | (#)Jeu 3 Aoû 2023 - 0:01 | |
| Il semblait loin, le soir où les deux hommes avaient partagé un verre avant le week-end. Désormais, ils se faisaient à nouveau face, mais le bureau du Smith les séparait. Et sur le sous-main en cuir, trônait l’article qui avait bousculé la sphère politique dès l’aube. S’agissait-il d’un fossé devenu gouffre, qui devenait infranchissable ? Camil n’avait pas encore eu le temps de s’entretenir avec son poulain pour le savoir. Mais il allait bientôt être fixé, maintenant qu’il était assis face à lui. Comprenant que cette remarque relevait davantage de l’ordre dissimulé qu’un simple conseil, les doigts du politicien se refermèrent sur le haut du journal, qu’il plia pour faire disparaître la une. Sa main fit ensuite lentement glisser le papier jusqu’à lui, et s’en empara pour finalement le lâcher au-dessus de la corbeille à papier. Inutile de le garder pour la postérité ; Camil l’avait lu et relu, et ses collaborateurs n’avaient pas manqué de lui faire une revue de presse spéciale dès l’aube. « Tes collègues sont au courant. » Dit-il, tout en ayant la désagréable impression d’enfoncer une porte ouverte. Ambrose devait déjà le savoir, ou à défaut, l’avoir deviné. Mais en tant que responsable de son équipe, l’Américain se devait de souligner ce fait à son fidèle collaborateur. Il ne s’attendait pas à un quelconque retour de la part d’Ambrose ; il le laisserait se débrouiller, et n’irait pas se mêler de ses affaires. À moins qu’il n’en fasse la demande, ou que le travail des uns et des autres en pâtisse, naturellement. « À ta guise. » Répondit-il à voix basse, en inclinant légèrement la tête. En sa compagnie, Ambrose restait maître de son libre-arbitre. Il espérait pour lui qu’il en irait de même avec autrui, mais il avait malgré tout quelques doutes qui subsistaient. Il soupira, et enchaîna : « As-tu prévu de réagir d’une quelconque façon à cet article ? » Depuis qu’il l’avait lu, Camil n’avait cessé de cogiter. Ses neurones s’étaient affolés, et de multiples connexions avaient été faites. Lentement mais surement, il avait échafaudé un plan pour tirer le meilleur profit de cette sordide histoire. Ou, plus exactement, il avait élaboré une tactique politique dont il pourrait presque immédiatement récolter les fruits ; mais encore fallait-il qu’Ambrose dévoile son jeu, ou à défaut, sa façon de penser. La question du politicien l’avait vraisemblablement dérouté, puisqu’il lui proposait désormais de lui remettre sa démission. Méprise : il n’en était pas question. Bien au contraire. « Ce n’est pas ce que je veux. » Déclara le politicien d’une voix ferme et affirmée. Il n’était pas surpris que la proposition du brun ; à vrai dire, il s’y était même attendu. Pour autant, il ne l’avait pas convoqué dans son bureau pour échanger de ce point avec lui — à moins que ce ne soit son souhait, évidemment. « J’ai d’autres projets. » Admit-il à voix basse, prêt à dévoiler son jeu à son collaborateur. Les scandales n’étaient jamais une bonne chose ; ça n’attirait que des ennuis, et des questions désagréables. La presse s’en donnait à coeur joie, et cherchait à découvrir tous les aspects sordides de l’affaire. « Pour toi, et pour moi. » Voilà qui devrait conforter Ambrose dans sa position. Mais cette bataille là, Camil ne pouvait pas la mener seul. Il avait impérativement besoin de la victime pour atteindre son objectif final, et c’était ce qu’il comptait exposer à ladite victime qui se trouvait assise en face de lui. « Mais uniquement si tu es prêt à accepter. Parce que ça va ne faire que remuer toute cette merde, et je ne veux pas te bousiller davantage. » La mise en garde était limpide ; Ambrose ne pourrait pas accuser Camil de l’avoir pris en traite. Et on ne pourrait pas dire qu’il ne se souciait pas du bien-être de ses collaborateurs. Si Ambrose acceptait, les prochaines semaines seraient compliquées et peu reposantes. Mais s’il acceptait, ça pourrait aussi être une revanche, doublé d’une victoire sans appel. Alors, dans un murmure, il confessa : « Je veux sa tête, Ambrose. » Voilà, c’était dit. La bombe était lâchée, et les desseins de Camil devenaient tout de suite plus clairs. La proie était blessée ; ne restait plus qu’à lui mettre le coup de grâce. « Et je veux que tu m’aides à la faire rouler. »
@Ambrose Constantine |
| | | ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640 TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocier DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
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| “Je me doute bien.” Evidemment que ses collègues sont eux aussi au courant de l’affaire: ils savent lire la presse, comme tout le monde, et ils la lisent d’autant plus rapidement dès qu’il est question de Camil de près ou de loin à l’intérieur de cette dernière. Quand bien même l’article n’est pas autour de sa personne, l’affaire l’éclabousse à son tour, sans que cela n’ait été le but recherché par Ambrose. Il voulait faire tomber le monstre, mais il se doutait que d’autres devraient être blessés pour y arriver. En ce qui concerne son supérieur, il est persuadé que ses entailles n’ont rien de graves. Elles sont surtout le fruit de sa surprise. En retour, les faits sont anciens dans le coeur d’Ambrose mais il est loin de les avoir digérés pour autant, raison pour laquelle il refuse d’expliquer à nouveau l’histoire à Camil: tout est encore trop difficile et trop douloureux, surtout face à une personne qu’il estime autant que le politicien. S’il en a fait un article et un seul, c’est justement pour avoir à prononcer les mêmes mots et y réfléchir, encore et encore. “Une radio m’a contacté. Je participerai.” Il sera interviewé, il répondra aux possibles zones d’ombres et, surtout, il n’en parlera plus jamais ensuite. Les gens ont besoin qu’on réponde à leurs interrogations, mais il refuse d’être un jouet de foire qu’on juge et observe tel un animal au zoo.
Renfrogné, il prononce enfin tout haut ce qu’il craignait tout bas et propose à Camil de lui donner sa démission si ce dernier estime qu’il en vaut mieux ainsi. Ambrose ne se battra pas contre, quoiqu’il en pense de son côté: Smith sera tôt ou tard son adversaire mais il n’en est non moins un mentor pour l’heure. Un mentor qu’il respecte et dont il veut le bien, si bien qu’il contrôle difficilement un soupir de soulagement lorsque ce dernier lui annonce qu’il ne saurait que faire de sa démission. Tant mieux, la lettre n’était pas rédigée et il n’avait pas à cœur de le faire. “Des projets de quelle sorte ?” S’il est soulagé de ne pas être évincé de l’équipe, Ambrose n’en reste pas moins curieux. Il ne se doutait pas que Camil pourrait lui évoquer de possibles plans, mais maintenant il l’observe de ses grands yeux brillants d’aventure. Il veut une vengeance, mais il veut surtout la justice après avoir gardé trop longtemps le silence et protégé bien malgré lui un homme qui ne le mérite pas le moins du monde.
Le politicien lui expose les risques de son plan. Il lui annonce que le chemin ne sera pas facile pour Ambrose et qu’il devra passer à travers des obstacles douloureux, entre les questions des journalistes et l’intrusion trop poussée dans sa vie personnelle. Entre autres. Beaucoup de sujets sur lesquels le jeune Constantine a tenté de se préparer pour pouvoir faire face au choc le moment venu, raison pour laquelle il reste silencieux un instant de plus lorsque Camil lui parle des dangers encourrus mais qu’il hoche la tête avec émotion lorsque vient l’annonce qu’il veut à son tour obtenir la tête de Saül Williams. Il la veut aussi à son tour, plus que tout en ce monde. “Je veux sa tête, peu importe ce qu’il en coûte.” Il serre ses lèvres l’une contre l’autre pour ne pas exposer de trop ses émotions. Peu importe ce qu’il devra payer pour arriver au bout de cette idée, ils feront rouler la tête de l’homme ensemble. “Ca fait un an qu’il règne en maître et est surtout impuni, j’arrive plus à le tolérer.” Cela lui est physiquement impossible, le seul prénom de l’homme lui donnant désormais envie de vomir. “Je… Je t’aurais jamais imposé de faire ça avec moi, Camil. Je suis conscient du pouvoir qu’il a et des conséquences qui vont avec.” Camil va perdre des soutiens et des contacts auprès des amis de Saül, mais là non plus, il ne lui apprend rien. “Mais si tu veux faire ça, je sais que je peux te faire confiance.” Et vice-versa. Il sait qu’à ses côtés ils pourront aller au bout des choses pour faire payer le Williams une bonne fois pour toutes. “J’hésite à porter plainte.” Il souffle enfin, attendant l’avis de Smith. |
| | | | (#)Jeu 10 Aoû 2023 - 11:15 | |
| Enfoncer des portes ouvertes n’était pas dans les habitudes de travail de Camil Smith. Ce dernier s’était toujours montré très pertinent, très organisé, très méthodique : c’était ainsi, il le savait, qu’on avançait et qu’on était le plus efficace. Mais aujourd’hui, et parce qu’il était dans une situation inédite, il prenait le temps nécessaire pour baliser le terrain. Il énonçait des faits à voix haute, même si ceux-ci paraissaient évident. Parfois, il nous semble que les choses vont de soi ; l’expérience avait prouvé à l’Américain qu’il valait mieux s’en assurer, plutôt que de rester sur une hypothèse hautement vraisemblable. Le politicien hocha lentement la tête, lorsqu’Ambrose lui fit savoir qu’il se doutait que tout le monde était désormais au courant de ses déboires. Mais il n’y avait pas que ses collègues, qui avaient eu vent de cette histoire : il y avait tous les lecteurs de ce journal. Et, par effet boule de neige, tous ceux qui avaient entendu parler de ce fameux article. Les charognards ne tarderaient pas à se manifester, Camil en était persuadé. Et ça avait peut-être déjà commencé, si Ambrose avait d’ores et déjà été contacté par une radio. « Tu as prévu de n’en faire qu’une seule ? » Demanda le blond, en croisant les mains sous son menton. Cette histoire sordide allait prendre de l’ampleur, il en était persuadé. Et si le public se désintéressait rapidement de ces faits, les individus qui dirigeaient le parti politique n’allaient pas en rester là. Il en allait de leur honneur, de leur sérieux. « As-tu été préparé ? » Demanda machinalement le politicien. La communication se divisait en plusieurs branches, et la communication de crise en était une à part entière. Elle n’était d’ailleurs pas la plus simple, selon Camil. Elle préparait aux questions vicieuses, pernicieuses, dérangeantes, humiliantes, honteuses. Elle veillait à ce que l’interrogé reste droit, confiant et précis malgré les assauts répétés de la partie adverse. Comme dans un procès, en quelque sorte.
« Parfois, la patience paye. » Commenta Camil, un brin énigmatique, alors qu’Ambrose lui faisait remarquer qu’il ne pouvait plus supporter de voir l’autre politicien se pavaner comme si de rien était et en toute impunité. Il ne pouvait que le comprendre et compatir ; il avait du ruminer pendant des journées entières. Quant à Camil, il y avait bien longtemps que, bien qu’appartenant au même parti politique, il avait classé Saül Williams comme étant un adversaire. Une personne à laquelle il devrait tôt ou tard se confronter et contre laquelle il devrait se battre dans une lutte fratricide, parce qu’ils ne pouvaient pas occuper à deux le devant de la scène. Seulement, jamais Camil n’avait osé espérer que le Williams lui offrirait une occasion en or de l’abattre. Les lippes du blond s’étirèrent en un sourire carnassier, alors que son collaborateur avouait ses craintes à voix haute. « Il ne me fait pas peur, tu sais. » Fit-il remarquer en haussant les épaules. « Je le pratique depuis de nombreuses années, le lascar. » Être proche de ses amis, encore plus de ses ennemis — une maxime qui avait un fond de vérité aussi glaçant que réel. « Tu l’as dit : il ne peut plus s’en tirer à si bon compte. » Alors, les conséquences seraient ce qu’elles seraient. À défaut de gagner, ils en sortiraient la tête haute, avec dignité, et avec le sentiment du devoir accompli. « Il va falloir qu’on joue cartes sur table. Pas de choses à moitié avouées, et aucun secret qui ne doit subsister. Sinon, on est foutu d’avance. » Les deux hommes devraient se faire une confiance aveugle, et agir de concert. « Tu dois le faire. » Répondit aussitôt Camil. « Je pensais d’ailleurs que c’était déjà fait. » Avoua-t-il, sur un ton qui pouvait être considéré comme abrupt. Il avait cru que son collaborateur aurait fait le nécessaire, avant même que l’article ne paraisse. Pour éviter d’être accusé de calomnier Saül Williams — ce serait, l’Américain en était convaincu, la première défense de son adversaire. « S’il n’y a pas de dépôt de plainte, il n’y a pas d’enquête. S’il n’y a pas d’enquête, il n’y a pas de fait. S’il n’y a pas de fait, il n’y a pas de culpabilité. S’il n’y a pas de culpabilité… » Camil soupira, comprenant qu’il ne s’agissait que de la première secousse de ce tremblement de terre. Les répliques seraient nombreuses, et le politicien souhaitait avant tout garder les pieds sur terre. Il poursuivit, sur un ton solennel : « … Il n’y a pas de justice, et il n’y a pas de réparation. » Ce qui serait dramatique pour Ambrose. À la fois pour lui en tant que personne, qui avait besoin de se reconstruire après avoir subi de pareilles horreurs, mais aussi professionnellement parlant. « Et crois-moi, Williams en profitera. Il n’aura aucune pitié pour toi, et fera tout pour te broyer. » Comme il en avait broyé d’autres avant Ambrose. Les méthodes de Saül n’étaient pas franchement claires. « Je te soutiendrai publiquement. » Déclara Camil en inclinant légèrement la tête. Ils étaient dans le même bateau ; tous deux n’avaient plus qu’à ramer, désormais. Contre vents et marées. « Et si tu as besoin de quelqu’un de confiance pour t’accompagner déposer plainte, je me tiens à ta disposition. » Quand il serait prêt. Ce n’était pas aujourd’hui qu’il allait lui forcer la main ; il devait déjà suffisamment avoir à faire, après la bombe lâchée dans ce journal. @Ambrose Constantine |
| | | ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640 TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocier DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
(feu charlie) › barbie&ken #6
(feu lily) › alfly #18
›› scenario petit-frère (t. chalamet)
›› scenario antagoniste
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens
AVATAR : Damiano David CRÉDITS : vesperart (avatar) › chelsearph (gif ruben) › summer (gif mavis) › harley (gif cassie) DC : Swann & AudenPSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 28/08/2022 | (#)Mar 15 Aoû 2023 - 18:25 | |
| « Tu as prévu de n’en faire qu’une seule ? » La moindre question de Camil a le don de le faire remettre en question beaucoup de choses, son avis ayant une importance capitale dans la vie de l’australien. Il est son supérieur et il est la personne pour qui il travaille, certes, mais cela va bien plus loin encore et, au-delà de l’aspect purement hiérarchique, il est surtout une personne qu’il respecte profondément. Jusqu’à maintenant, Ambrose n’avait même pas prévu de faire la moindre apparition à la radio, et le voilà qui envisage finalement d’en faire plusieurs. [slategray]« Je jaugerai au fur et à mesure. »[/color] Il veut attendre de voir comment se passe la première pour savoir s’il aura les épaules assez larges pour affronter d’autres interviews du genre ensuite. « As-tu été préparé ? » - « Je sais à peu près à quoi m’attendre. » Et il répondra sans doute ce que n’était pas sa question, tout comme il précisera que à peu près est loin d’être suffisant. Lui-même en a conscience, mais il se heurte aussi à une réalité d’une autre sorte: il n’a pas d’autres armes en main. Il ne peut pas faire avec ce qu’il n’a pas.
Le soutien de Camil est important pour Ambrose mais il l’est d’autant plus en cet instant où, pour la première fois, il accepte pleinement l’idée d’avoir besoin d’aide. Il ne pourra pas abattre Saül seul et il a grand besoin d’y arriver, non seulement pour lui-même mais aussi pour beaucoup d’autres personnes encore, ce qui va au-delà de ses propres convictions. « Il ne me fait pas peur, tu sais. » Lui-même tenait ce genre de discours, avant d’être aujourd’hui terrifié par l’homme d’affaires. « Je le pratique depuis de nombreuses années, le lascar. » Cette réponse tire au moins un rire au jeune australien, qui sait pertinemment que Camil ne porte pas Williams dans son cœur et qu’il avait toutes les raisons du monde de le faire à la base, avant qu’il ne vienne lui-même en rajouter une couche avec cette histoire. « Je sais, je dis juste que tu dois faire attention. » Non qu’ils se trouvent dans un film américain avec une bombe prête à exploser chez eux, mais si Camil souhaite prendre part à cette guerre alors il doit s’armer en conséquence et se préparer à ce que la moindre de ses frasques se retrouve publique du jour au lendemain. Que Saül ne lui fasse pas peur est un bon début, mais il doit aussi jongler avec tout le reste. « Il va falloir qu’on joue cartes sur table. Pas de choses à moitié avouées, et aucun secret qui ne doit subsister. Sinon, on est foutu d’avance. » Le regard naturellement sombre d’Ambrose étudie longuement celui de Camil. Il se sait en tort, parce que le secret de sa brève liaison avec Damon fait justement partie de la liste des choses qu’il aurait dû partager à Camil. Par respect pour le jeune italien autant que par envie de préserver sa propre vie privée, Ambrose ne le fait pas. Il se dit, et il espère, que personne n’en saura jamais rien. « Evidemment. » Il ment sans sourciller. Un seul secret ne devrait pas compter.
« Tu dois le faire. Je pensais d’ailleurs que c’était déjà fait. » L’ordre logique des choses aurait effectivement voulu qu’Ambrose porte plainte au moment de rendre l’histoire publique, ou même avant, mais la réalité l’a simplement mis face à une évidence: il était bien trop terrorisé pour ça. Aujourd’hui encore, il est loin d’en être sûr et l’idée continue de l’effrayer, même s’il sait que c’est la bonne chose à faire. Il a besoin de quelques jours pour y réfléchir mais il sait qu’il finira par sauter le pas, pour des raisons et des besoins évidents. « Je sais tout ça, et j’aurais tenu le même discours si j’avais été à ta place. Mais c’est plus facile à dire qu’à faire. » Il comprend le besoin de porter plainte mais, en retour, Camil ne semble pas se rendre compte de la hauteur de la paralysie qu’est la sienne dès qu’il est question de l’italien. Il le craint sincèrement, et il craint tout autant les possibles conséquences sur sa carrière. D’autres précisions donnent pourtant un peu de courage à Ambrose, au coeur des mises en garde à l’égard de Saül. « Je te soutiendrai publiquement. » Solennel, et sincèrement reconnaissant, Ambrose hoche la tête. Le soutien de Camil est de poids, même si ce dernier n’est sûrement pas désintéressé dans toute cette aventure: il s’assure de mettre hors-jeu un adversaire de taille tout en passant pour le sauveur de la situation - ce qu’il est, en réalité. « Et si tu as besoin de quelqu’un de confiance pour t’accompagner déposer plainte, je me tiens à ta disposition. » Du bout des lèvres, il murmure un « merci » lourd de sens et d’émotions. Il a encore besoin de réfléchir à la situation, même avec le précieux soutien de Camil, et une part de lui sait déjà qu’il fera appel à sa fratrie lorsqu’il aura rassemblé assez de courage pour porter plainte. Il le fera, oui, mais il aura besoin d’être accompagné lorsque ce jour viendra, parce que l’entreprise est terrifiante.
Même si son coeur se retrouve quelque peu apaisé après cette discussion, il a encore un long travail à faire avant de l’être totalement. Quand toute cette histoire sera derrière lui, cela commencera à peine à aller mieux ; et encore tout dépend de la finalité de cette dernière. « Je peux te poser une question ? » Il change de sujet sans vraiment le faire, sa question étant purement rhétorique. « Tu l’aurais fait, à ma place ? De lui rendre service contre… contre-partie ? » Il ne précise pas la nature du service et il ne précise pas non plus celles de contre-parties. Tout est public, désormais. « Tu peux être franc. » Ambrose sait qu’il n’a pas agi dans la légalité et qu’il a surtout mis à mal tous les principes moraux qui puissent exister, alors il n’aurait aucun mal à entendre en retour que non, jamais Camil n’aurait fait une telle chose. Il veut simplement le savoir. |
| | | | (#)Lun 28 Aoû 2023 - 21:57 | |
| « Je peux m’arranger pour que quelqu’un te mette en situation, si tu veux. » La communication de crise était compliquée à gérer, notamment émotionnellement. En prévision d’interviews particulièrement à risque, il n’était pas rare que Camil fasse appel à quelques amis et autres experts pour être préalablement testé — et déstabilisé par leurs questions brutales, incisives et outrageusement personnelles. L’exercice était éreintant, mais portait ses fruits. « Ta sollicitude est touchante. » Déclara Camil en souriant légèrement, alors qu’Ambrose le mettait en garde. S’il savait, le pauvre ! Ce n’était pas la première fois qu’il se frotterait à Saül Williams, que ce soit en public comme en privé. Ils ne s’étaient jamais entendus, et leurs mauvaises relations avaient atteint un point de non-retour quand Saül avait choisi de mettre son nez dans la vie privée de sa soeur Savannah — et de forcer, indirectement, cette dernière à cesser toute relation avec l’Américain. « Parfait. » Voilà qui mettait un point définitif à leur projet commun, et qui en dessinait les contours. Être transparents l’un envers l’autre, c’était là la clé de leur succès. Camil en était convaincu.
« C’est vrai que c’est plus facile à dire qu’à faire. » Admit le blond en faisant machinalement tapoter ses doigts sur le sous-main qui se trouvait face à lui. « Mais tu es dans la cours des grands maintenant, et tu ne pourras pas éternellement te cacher. » La mise en garde était claire, et il espérait que ses mots parviendraient à convaincre Ambrose de passer à l’étape suivante et d’aller porter plainte. « À partir de maintenant, des gens vont fouiller ta vie. Professionnelle, personnelle. Ils vont aller dénicher des éléments, et s’il y a du sordide, ils vont s’en nourrir. » Pour Camil, on avait souvent évoqué sa mauvaise relation avec son frère cadet, pourtant grand sportif de haut-niveau, adulé par toute une génération. Par chance, le lourd secret qu’il gardait concernant Sixtine n’avait jamais été dévoilé. Une chance ; il savait qu’une telle révélation provoquerait un séisme. « Alors protège-toi, avant que ces éléments-là ne soient utilisés contre toi. » Il était bien placé pour savoir qu’on faisait dire ce que l’on voulait à une photographie, à des statistiques, et autres. Conscient que la démarche était malgré tout complexe à gérer, l’Américain proposa à son collaborateur de l’accompagner en personne auprès des autorités compétentes, pour ne pas avoir à vivre ce moment seul. L’invitation était lancée ; il suffisait qu’Ambrose appelle, et Camil serait présent.
Alors que Camil s’apprêtait à congédier son collaborateur pour le restant de la journée, ce dernier choisit plutôt d’interroger le politicien. Surpris que son poulain se montre soudainement si peu sûr de lui, l’Américain hocha simplement la tête pour l’encourager à poser sa fameuse question. Il s’attendait à tout, et possiblement à quelque chose de très personnel ; il ne fut pas déçu. Il prit le temps de la réflexion, pendant quelques longues secondes, et soupira. « J’en sais rien, franchement. » Admit Camil en haussant les épaules. Il se laissa aller dans son siège et croisa les mains sur son buste, adoptant une posture négligée qui n’était pas celle à laquelle ses collaborateurs n’étaient pas habitués. Mais pouvait-il franchement mettre Ambrose dans le même panier que tous les autres ? Non, bien sûr que non : il exigeait plus de lui que des autres, attendait plus de lui que des autres, et se montrait plus intransigeant avec lui qu’avec les autres. La raison ? Ambrose Constantine avait affiché, dès leur premier entretien, une ambition dévorante et une volonté ferme de gravir les échelons. Son assurance avait presque été déroutante, pour son jeune âge. Et c’est parce qu’il lui avait rappelé qu’il était le même à son âge qu’il avait accepté de le prendre sous son aile, et de le former de la meilleure des façons possibles. « J’ai eu un bon mentor, quand j’ai fait mon stage dans la finance. » Ça le renvoyait des années en arrière, à New-York. Aurait-il connu une telle destinée politique, en Australie, si les tours jumelles ne s’étaient pas effondrées un sombre matin de septembre ? Bien sûr que non ; il aurait travaillé à Wall Street, sans le moindre doute. « Il était dur et intransigeant, mais il était juste. » Confessa le blond, avant d’enchaîner : « Et il plaçait la valeur travail au-dessus de tout. » Il ne lui serait donc jamais venu à l’esprit de demander quoique ce soit à Camil qui n’était pas d’ordre professionnel. « Il m’a beaucoup appris. » Et la rudesse du politicien était un pur héritage de ce qu’il avait lui-même expérimenté en compagnie de son mentor. Mais il divaguait, là ; ces confidences n’avaient rien à voir avec l’objet de la question d’Ambrose. « Mais pour répondre à ta question, je pense qu’étant jeune et naïf, j’aurais pu accepter certaines choses, oui. Dans l’espoir de grimper les échelons plus rapidement, et de me faire un nom en haut de l’affiche. » Ce n’était pas franchement glorieux, mais c’était la vérité : l’ambition pouvait mener aux dérives. Ambrose n’en avait-il pas lui-même été victime, bien malgré lui ? « Évite de trop ruminer, et de trop ressasser : la vérité, c’est que Saül Williams a probablement surfé sur ton manque d’expérience, ton ambition et ta détermination. C’est lui, qui n’a pas été honnête ; il est coupable, et tu n’es qu’une victime. » Etre prêt à l’entendre était une chose, à l’accepter en était une autre, et être prêt à se pardonner demanderait sans doute davantage de temps. « Rentre auprès des tiens aujourd’hui. » Déclara finalement le politicien, d’une voix plus basse que d’ordinaire. « Tu vas avoir besoin de soutien, et besoin d’être entouré de personnes qui te sont familières. » Ils avaient choisi de prendre un chemin long, sinueux et semé d’embûches ; ils devraient tenir sur la distance, et auraient besoin, pour cela, d’être reposés et d’avoir les idées claires. @Ambrose Constantine |
| | | ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640 TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocier DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
(feu charlie) › barbie&ken #6
(feu lily) › alfly #18
›› scenario petit-frère (t. chalamet)
›› scenario antagoniste
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
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AVATAR : Damiano David CRÉDITS : vesperart (avatar) › chelsearph (gif ruben) › summer (gif mavis) › harley (gif cassie) DC : Swann & AudenPSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 28/08/2022 | (#)Mar 5 Sep 2023 - 18:54 | |
| « Je peux m’arranger pour que quelqu’un te mette en situation, si tu veux. » Il n’est pas tellement étonné par la proposition de Camil, qui a dit vouloir être présent pour lui et n’est pas du genre à oser des paroles en l’air, mais Ambrose en reste tout de même interdit un instant. Cela pousse le tout à devenir incroyablement sérieux, tout comme cela pousse le tout à surtout devenir très challengeant pour lui et difficile à supporter. Personne n’a envie de se retrouver dans ce genre de situation, encore moins par deux fois, mais tous deux savent déjà qu’il serait plus sage de se plier à l’exercice sans faire de zèle. Rares sont les personnes pouvant avoir le droit à un entraînement, il doit en profiter autant que possible. « Je veux bien. Merci. » Ambrose hoche doucement la tête pour marquer un peu plus ses remerciements. A l’égard de Camil, ils sont nombreux, surtout ces temps-ci. « C’est vrai que c’est plus facile à dire qu’à faire. Mais tu es dans la cours des grands maintenant, et tu ne pourras pas éternellement te cacher. » - « Je sais, je sais. » Il ne veut pas se cacher. Il avait simplement espéré passer d’une cour à l’autre d’une façon plus simple et naturelle, comme une infinité d’autres politiciens avant lui.
Il se prépare depuis toujours à voir sa vie décortiquée et à défaut d’avoir un véritable gate lui pendant au bout du nez, il s’attend surtout à ce qu’on revienne sur la maladie de son père et la mort de sa mère, deux faits qu’il peine toujours à accepter lui-même. Pour autant, il anticipe aussi le fait qu’ils lui apporteront l’empathie générale, ce qu’il ne peut pas repousser, à défaut de l’avoir souhaité. Les mots de Camil sont gorgés de sa propre expérience et Ambrose n’est pas assez stupide pour les repousser. Au contraire. Il les écoute avec attention et il en tire des conseils, une sorte de guide de survie pour se sortir de n’importe quel marasme. Il en aura bien besoin, tout comme il sait qu’il aura besoin du soutien de sa famille dans un tel moment de vie, malgré les différends qui peuvent parfois être les leurs. Ils restent du même sang.
Sans doute dans l’objectif de se rassurer, Ambrose finit par oser demander à son supérieur s’il aurait lui aussi donné sa chance à cette affaire entendue s’il avait été à la place du Constantine. Leur relation est bien plus professionnelle qu’autre chose, mais il a à coeur de penser qu’ils peuvent être francs entre eux, maintenant, surtout alors qu’Ambrose est mis à nue depuis plusieurs semaines déjà. « J’ai eu un bon mentor, quand j’ai fait mon stage dans la finance. Il était dur et intransigeant, mais il était juste. Et il plaçait la valeur travail au-dessus de tout. » Rares sont les confessions de Camil au sujet de sa vie d’avant, alors Ambrose prend soin d’écouter chacun de ses mots. Il hoche la tête et ne cherche pas de conclusion avant qu’il ait terminé son argumentaire. A ses yeux, Camil est aujourd’hui devenu ce même genre de mentor, même s’il ne peut pas réellement le comparer à un autre homme dont il ne connaît rien si ce ne sont que quelques mots rapportés. « Mais pour répondre à ta question, je pense qu’étant jeune et naïf, j’aurais pu accepter certaines choses, oui. Dans l’espoir de grimper les échelons plus rapidement, et de me faire un nom en haut de l’affiche. » Il n’est pas heureux de l’apprendre, mais il est sans doute rassuré. Il se dit qu’ils restent finalement semblables, même si cela semble prendre la voie des mauvaises décisions. Avides d’ambitions, ils auraient été capables de beaucoup, tous les deux. Une fois de plus, dans le même silence, il hoche la tête. Il est égoïste de penser de cette manière, mais il est rassuré. Camil lui tient le même discours une ultime fois, le genre de discours faisant d’Ambrose la victime totale d’une situation pour laquelle il estime ne l’être qu’à moitié. Oui, il ne méritait pas de se retrouver blessé, ni lui ni personne mais en effet, il n’aurait pas dû mener un tel projet dès le départ. « Rentre auprès des tiens aujourd’hui. Tu vas avoir besoin de soutien, et besoin d’être entouré de personnes qui te sont familières. » Il en aura sûrement besoin, en effet, et c’est pour cette raison qu’il ne lutte pas un seul instant pour glaner quelques secondes supplémentaires auprès de Camil. Lui aussi a donné de sa personne en se livrant et il ne souhaite pas lui imposer davantage. « Je reviens travailler demain à la première heure. » Ce qui est une information et non une demande. Il prend du temps pour lui aujourd’hui mais il reprend le cours de sa vie dès demain, parce que l’idée de la mettre en parenthèse pour ce Williams a tout pour le débecter. |
| | | | | | | | (camil #4) i forgot how to be happy |
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