ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31461 POINTS : 400
TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris.AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014
Mon géniteur s'est acheté une conduite ou alors il n'en a vraiment plus rien à cirer de ma gueule parce que mes réflexions le laissent de marbre. Je penche pour la deuxième option, ça fait longtemps qu'il s'est défait de ses obligations. Il ne s'emporte plus comme il avait l'habitude de le faire dans le passé, c'est un autre homme, mais toujours pas celui que j'ai connu. Celui là est passé et ne reviendra jamais. “Arrête un peu s’il te plaît.” Je le compare une nouvelle fois au défaut de construction de l'outil que je tiens désormais entre mes mains. Un comble pour l'homme qui m'a transmis sa passion pour le bricolage. Je compte sur cet atelier pour lui montrer à quel point l'élève a pu dépasser le maitre. “C’était une pourriture. Il était violent, alcoolique et on n’avait rien en commun.” Je le dévisage un instant avant de baisser les yeux vers ce qu'il reste de l'épuisette. "Rien en commun, c'est sûr." Il est toujours dans le déni, le pauvre garçon. Voilà pourquoi je préfère rester loin de l'alcool, y'a clairement un terrain génétique et j'ai tout sauf envie de finir comme les hommes de la famille Sutton. J'ai déjà de grands de chances de voir mon cerveau partir en fumée grâce aux gènes des Dickson. Je peux pas empêcher mes neurones de se détériorer plus vite que la musique, mais je peux choisir de ne pas devenir un alcoolique. Quant à la violence, Russell a au moins le mérite de ne pas avoir reproduit ce qu'il a vécu sur sa propre famille. Il ne nous a pas épargné pour autant, c'est un fait, mais ça aurait pu être bien pire, c'en est un autre. “Il aimait la pêche plus que moi. Il est mieux là où il est maintenant.” Je devrais éprouver de la peine et peut-être que j'ai eu envie de refaire le portrait de son père pendant un bref instant, mais son passé n'excuse pas son manque d'intérêt pour la paternité. Bien au contraire, il aurait dû redoubler d'envie et d'efforts pour ne pas offrir un environnement aussi merdique à ses enfants ou alors faire comme moi et choisir de ne pas en faire du tout. "Et ta mère ?" Il semble ouvert à la discussion et j'ai envie d'en apprendre plus sur mes ancêtres. Je trouve une barre chocolatée dans mon sac et décide de la sacrifiée en m'en servant d'appât. “On peut toujours essayer au point où on en est. Tu m’en passes un morceau ?” Un appât que je partage avec mon géniteur; plus pour protéger les asticots et que par gaieté de cœur.
“ça mord!” Je grogne quand je vois sa canne trembler. Il ne peut pas attraper un poisson et encore moins avec de la bouffe qui est censée se désintégrer dans l'eau. Parce que c'était ça, le plan. Je voulais faire semblant d'y mettre un peu du mien, mais j'ai ni l'intention d'en tuer un, ni même d'en manger.“Ah non dommage ça y était presque!” Tout ce que je souhaite, c'est pouvoir prendre une photo pour prouver que je suis un survivaliste et puis faire preuve de maladresse pour le remettre à l'eau. "Ah merde, c'est con." Je réponds en grimaçant. Je sors ma ligne de l'eau pour jeter un rapide coup d'œil à l'hameçon avant de la relancer un peu plus loin. Sans appât, je suis sûr de ne rien pêcher du tout sauf si je tombe sur le poisson le plus con de la rivière, bien sûr. "T'as fait équipe avec qui jusqu'ici ?" Je demande pour faire passer le temps. J'ignore si nous avons tous le même ordre de passage pour les ateliers, peut-être même qu'il en est à son troisième jours alors que je viens tout juste d'entamer le deuxième.
Spoiler:
Win : Les poissons de la rivière semblent avoir un QI aussi élevé que celui de Samuel, aucun ne mord à l'hameçon pour mon plus grand bonheur, mais pas celui de mon géniteur. "On se console sur les plantes ?" Je dis d'un air faussement dépité. C'est plus une victoire qu'une défaite à mon sens. Je m'éloigne de l'eau et accroche ma canne à pêche sur le devant de mon sac. "T'as déjà entendu parler d'Alex Supertramp ?" Il ne m'a pas connu cinéphile, pourtant ça fait un moment que je ne jure plus que par ça.
So close : Je tire sur ma canne mais celle-ci résiste à mon coup de poignet. Je peux pas y croire, il existe vraiment un poisson assez con pour mordre dans de la ferraille ? Je force un peu plus sur la branche qui finit par se briser. "Ah ouais, peut-être qu'on aurait pas dû s'en prendre aux poissons bodybuildés." Je grommelle en regardant la petite baguette de bois qui m'est restée dans la main. J'aurais aimé la garder en souvenir pour la montrer à mon frangin. "Accio poisson." Je lance en la brandissant vers l'eau.
Fail :Ma canne se met à trembler. C'est que ça mord et pas qu'un peu. Va savoir comment, y'a bien un truc qui est en train de tirer sur le lacet. "Je t'avertis, si c'est un poisson, je le prends en photo et je le remets dans l'eau." Ma canne à pêche, ma décision. Je souffle puis tire un peu plus sur la canne : c'est bien un poisson, un myope, ça va sans dire et je suis pas content.
BY PHANTASMAGORIA
LE DESTIN
l'omniscient
ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31461 POINTS : 400
TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris.AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014
Le membre 'Angus Sutton' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'dé action' :
Russell Sutton
ÂGE : Quarante-neuf ans (12 juin 1975) SURNOM : Sutton pour ses collègues à la caserne, un surnom sûrement peu flatteur pour Angus. STATUT : Il sort avec Faith depuis un peu plus d'un mois, la culpabilité vis à vis de Beth, son ex-femme maintenant décédée est cependant toujours présente dans un coin de sa tête MÉTIER : Sapeur-pompier pour le service d'incendie et de sauvetage du Queensland. Depuis plusieurs années, il a délaissé les interventions de terrain et est désormais en poste en tant qu'operational capability officer : son rôle ? Appuyer la planification des opérations de secours de la caserne et former les sapeurs pompiers volontaires LOGEMENT : Redcliffe, 22, un petit appartement avec Tony son chat POSTS : 302 POINTS : 400
TW IN RP : Alcoolisme, deuil, abandon, ptsd (incendie) TW IRL : /GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Alcoolique abstinent depuis 2022, membre des AA > Roi de la débrouille : il a longtemps vécu dans la précarité > Bricoleur chevronné et altruiste, il est le voisin idéal > Utilise toujours de vieux appareils photos argentiques > Il se déplace le plus souvent en moto, une Harley qu'il bichonne au quotidien > Nerd, fan de comics et de fans de super héros, son chat s'appelle d'ailleurs Tony en référence à Tony StarkDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Russell fuit les discussions en (#ff6700) RPs EN COURS : (à venir <3) ☼ Famille en pièces détachées m'a rendu infirme. Qui pourra réparer mes blessures intimes ? ☼ Rps avec le précédent Angus
Quino #3 ☼ If I was dying on my knees.You would be the one to rescue me. And if you were drowned at sea. I'd give you my lungs so you could breathe. ☼ 1 > 2
Faith #4 ☼ No regrets, just love. We can dance until we die. You and I, we'll be young forever. You make me feel like I'm livin' a teenage dream ☼ 1 > 2 > 3 > #4
AVATAR : Milo Ventimiglia CRÉDITS : Harley pour l'avatar, glommyfilm (tumblr) pour le gif de profil, Harley (gif d'Angus dans le profil :sisi:) DC : Cesar Gutiérrez et Kendall Harding PSEUDO : Aligot INSCRIT LE : 28/05/2023
"Rien en commun, c'est sûr." Russell se mordait discrètement la joue pour se retenir de l’engueuler comme un gamin qui dépassait les bornes. Il avait perdu le droit de faire des remontrances à son fils depuis de nombreuses années. A la place il ajouta que son père avait une préférence très nette pour la pêche plutôt que pour lui, ce qui n’était pas exagéré. "Et ta mère ?" Le cœur de Russell se serra en repensant à sa mère dont les souvenirs devenaient de plus en plus flous. Le pompier avait perdu sa mère alors qu’il était adolescent, une mort soudaine, tragique et dont il ne s’était jamais vraiment remis. Si bien qu’il n’avait que très peu parlé d’elle à son fils. Quand Angus était enfant il avait posé des questions sur ses grands-parents, parce que tous les autres à l’école ils ont deux papis et mamies. A cette question il avait répondu qu’il avait déjà un super grand-père et une super grand-mère, -les parents de Beth-, et qu’il ne pourrait pas rencontrer ses grands-parents paternels. Il était resté flou sur les explications, résumant par le fait qu’ils étaient au ciel, que c’était triste mais que c’était la vie. Une explication partiellement vraie à l’époque puisque si sa mère était effectivement décédée, son père était encore vivant. Vivant mais mort aux yeux de Russell qui ne lui avait pas parlé de ses 18 ans à son décès en 2014. “C’était un ange. Tu l’aurais beaucoup aimée.” Russell était ému, c’était toujours difficile de parler de quelqu’un qu’on aimait parti trop tôt. “Elle est décédée quand j’avais 16 ans, accident de voiture.” Angus avait bien le droit à quelques explications sur ses ancêtres.
Sans trop y croire Russell installe le morceau de barre protéinée sur son hameçon. A sa grande surprise la canne se met à bouger au bout de quelques instants avant que le poisson ne se décroche. La déception est présente chez le quadragénaire, ce n’est pas le cas de son fils, visiblement soulagé par cet échec. "Ah merde, c'est con." Russell haussa les épaules avant de répondre. “Tant pis, j’aurais essayé, ça a au moins mordu.” C’était déjà mieux que rien après tout. "T'as fait équipe avec qui jusqu'ici ?" Le pompier força dans sa mémoire pour retrouver le prénom du type avec qui il avait fait équipe le premier jour mais il n’y avait rien à faire, ça ne lui revenait pas. Une chose était sûre, ce type était pénible, une vraie précieuse qui lui avait cassé les pieds toute la journée. Un constat qui expliquait pourquoi il n’avait pas retenu son nom. “Un type franchement pas débrouillard. Je suis là que depuis hier et toi ?” C’était l’occasion pour Russell d’aller à la pêche aux informations, son fils était peut-être venu avec un ami hier. Angus était devenu un inconnu, il ne connaissait plus les amis de son fils, son entourage alors Russell voulait en savoir plus. Après l’émotion de la touche avec la barre protéinée, la rivière resta calme. Trop calme. Le temps était long et c’est Angus qui mit fin à cette attente. "On se console sur les plantes ?" L’idée n’enchantait pas Russell qui ambitionnait de pêcher un poisson, mais la pêche ne mènerait à rien aujourd’hui. “On peut essayer” Le pompier imita son fils en rangeant sa canne à pêche. "T'as déjà entendu parler d'Alex Supertramp ?" Un petit sourire se forma sur les lèvres de Russell. “Bien sûr que je le connais. J’ai dû voir Into the wild au moins six fois, je m’en lasse pas.”
Spoiler:
Win : Marchant aux côtés de son fils, Russell vit au dernier moment un trou recouvert par des feuilles. “C’est pas passé loin, fais gaffe où tu marches.”
So close : Marchant aux côtés de son fils, Russell ne vit pas un trou devant lui recouvert par des feuilles. Son pied s’enfonça dans un trou rempli de boue, sa chaussure gauche était dans un sale état mais au moins pas de blessure à signaler. “Fais gaffe au sol, c’est piégeux, on ne voit rien.”
Fail : Marchant aux côtés de son fils, Russell ne vit pas un trou devant lui recouvert par des feuilles. Sa cheville fit un mouvement brusque qui lui arracha une vive douleur. “Putain je crois que je me suis foulé la cheville.” Décidément ce stage était plus dangereux que ce qu’il imaginait.
LE DESTIN
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TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris.AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014
“C’était un ange. Tu l’aurais beaucoup aimée.Elle est décédée quand j’avais 16 ans, accident de voiture.” Peut-être ou peut-être pas. C’est à peine s’il me connaît, pourtant il a tout le même le touper de se laisser aller à des suppositions. On ne se ressemble pas assez pour que le fait qu’il puisse l'avoir aimé suffise à laisser penser que ça aurait pu être mon cas. Je détourne le regard lorsqu'il est pris par les émotions. C'est injuste, il ne méritait pas de la perdre alors qu'il n'était encore qu'un adolescent, tout comme je ne méritais pas de perdre mon père à l’âge de dix-sept ans. “Tant pis, j’aurais essayé, ça a au moins mordu.” Étrangement, oui. “C’est bon, c’est décidé. En rentrant, je me lance dans le commerce d'appâts végan et hyperprotéinés.” Le végétarisme étant la mode, il y aurait peut-être moyen d’en tirer quelque chose. Non, parce que y’a quand même beaucoup de personnes qui se vantent de ne pas manger de viande, mais qui acceptent volontiers de manger du poisson. “Interdiction de me voler l’idée.” J’ajoute en le menaçant avec le bout de ma canne à pêche. Mon idée, mon business. “Un type franchement pas débrouillard. Je suis là que depuis hier et toi ?” Dit le mec qui n’a pas réussi à construire une épuisette de fortune. “T’es le deuxième aussi. Hier, j’étais avec mon pote.” Un pote qui me manque déjà beaucoup. Passer de la compagnie d’Asher à celle de Russell n’est pas facile, c’est même ce qui constitue l’aspect le plus pénible de ce nouvel atelier. “On peut essayer” Qu’il ne compte pas sur moi pour goûter les plantes en premier. Honneur aux vieux, c’est le plus ancien, celui qui a plus de chance de faire ses adieux. “Bien sûr que je le connais. J’ai dû voir Into the wild au moins six fois, je m’en lasse pas.” Je le dévisage un instant avant de fermer mon sac et de le mettre sur mon dos. “Depuis quand tu regardes autre chose que des Marvel ?” Parce que c’était ça son truc. L’univers des super-héros, je crois même avoir gardé quelques-uns de ses vieux comics dans une boîte en carton. J’accroche ma canne à pêche à l’avant de mon barda puis me remets à marcher en direction de la forêt. “Bref, j’ai pas envie de finir comme lui.” C’était un con. Le mec est mort parce qu’il en pouvait plus d’être plein aux as. “Fais gaffe au sol, c’est piégeux, on ne voit rien.” Je pince mes lèvres pour retenir un rire amer. “T’es pas obligé de jouer le paternel avec moi. Je suis pas Dante.” Je lance d’un air détaché alors que je peux sentir la bile me monter. Parce que je sais avec qui il était pendant toutes ces années. Qu’il assume, pour une fois, d’avoir délaissé sa famille pour prendre soin d’une autre. Qu’il assume aussi avoir baisé la meilleure amie de son ancienne femme pendant qu’elle était en train de sombrer sur le canapé. Et qu’il assume d’avoir participé à l'éducation de mon ami d’enfance pendant que je m'occupais de celle de Samuel. “Tout finit par se savoir, c’est pas ce que t’avais le don de me répéter ?” Rien n’échappe aux habitants de Logan City. Pas quand ça concerne le beau-fils d’un homme qui, à la différence de Russell, a toujours inspiré le respect. Je contourne le trou et continue d'avancer sans attendre une réponse de sa part. Je m'en branle en fait, ça ne m'atteint plus.
Spoiler:
Win : Par chance, on tombe sur une collection de baies. J’en attrape une que je fais rouler entre mes doigts avant de venir la sentir. “Tiens, c’est déjà un bon début.” C’est pas ce qui nous sauvera d’une famine, mais au moins, on aura pas l’estomac vide. “Dans le doute, je préfère quand même te laisser goûter en premier” Je suis pas hyper calé en botanique et bien que je possède un estomac solide, je suis pas fou au point d’ingurgiter un fruit qui pourrait me faire vomir, ou pire.
So close : Par chance, on tombe sur une collection de baies. J’en attrape une que je fais rouler entre mes doigts avant de venir la sentir. “Tiens, c’est déjà un bon début.” C’est pas ce qui nous sauvera d’une famine, mais au moins, on aura pas l’estomac vide. “Dans le doute, je préfère quand même te laisser goûter en premier” Je suis pas hyper calé en botanique et bien que je possède un estomac solide, je suis pas fou au point d’ingurgiter un fruit qui pourrait me faire vomir, ou pire.
Fail : Par chance, on tombe sur une collection de baies. J’en attrape une que je fais rouler entre mes doigts avant de venir la sentir. “Tiens, c’est déjà un bon début.” C’est pas ce qui nous sauvera d’une famine, mais au moins, on aura pas l’estomac vide. “Dans le doute, je préfère quand même te laisser goûter en premier” Je suis pas hyper calé en botanique et bien que je possède un estomac solide, je suis pas fou au point d’ingurgiter un fruit qui pourrait me faire vomir, ou pire. “Un dernier mot à dire avant de risquer ta vie pour un stage de survie ?” Je demande en me tournant vers lui.
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Russell Sutton
ÂGE : Quarante-neuf ans (12 juin 1975) SURNOM : Sutton pour ses collègues à la caserne, un surnom sûrement peu flatteur pour Angus. STATUT : Il sort avec Faith depuis un peu plus d'un mois, la culpabilité vis à vis de Beth, son ex-femme maintenant décédée est cependant toujours présente dans un coin de sa tête MÉTIER : Sapeur-pompier pour le service d'incendie et de sauvetage du Queensland. Depuis plusieurs années, il a délaissé les interventions de terrain et est désormais en poste en tant qu'operational capability officer : son rôle ? Appuyer la planification des opérations de secours de la caserne et former les sapeurs pompiers volontaires LOGEMENT : Redcliffe, 22, un petit appartement avec Tony son chat POSTS : 302 POINTS : 400
TW IN RP : Alcoolisme, deuil, abandon, ptsd (incendie) TW IRL : /GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Alcoolique abstinent depuis 2022, membre des AA > Roi de la débrouille : il a longtemps vécu dans la précarité > Bricoleur chevronné et altruiste, il est le voisin idéal > Utilise toujours de vieux appareils photos argentiques > Il se déplace le plus souvent en moto, une Harley qu'il bichonne au quotidien > Nerd, fan de comics et de fans de super héros, son chat s'appelle d'ailleurs Tony en référence à Tony StarkDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Russell fuit les discussions en (#ff6700) RPs EN COURS : (à venir <3) ☼ Famille en pièces détachées m'a rendu infirme. Qui pourra réparer mes blessures intimes ? ☼ Rps avec le précédent Angus
Quino #3 ☼ If I was dying on my knees.You would be the one to rescue me. And if you were drowned at sea. I'd give you my lungs so you could breathe. ☼ 1 > 2
Faith #4 ☼ No regrets, just love. We can dance until we die. You and I, we'll be young forever. You make me feel like I'm livin' a teenage dream ☼ 1 > 2 > 3 > #4
AVATAR : Milo Ventimiglia CRÉDITS : Harley pour l'avatar, glommyfilm (tumblr) pour le gif de profil, Harley (gif d'Angus dans le profil :sisi:) DC : Cesar Gutiérrez et Kendall Harding PSEUDO : Aligot INSCRIT LE : 28/05/2023
“C’est bon, c’est décidé. En rentrant, je me lance dans le commerce d'appâts végan et hyperprotéinés.” Un léger sourire se forma sur le visage de Russell. Il avait l'impression que l'atmosphère de la forêt était devenue plus légère. Les tensions qui existaient avec son fils n'avaient pas disparu, et ne disparaîtraient sûrement jamais mais son fils avait l'air un peu plus détendu. L'entendre plaisanter était un soulagement et peut-être aussi le signe d'une possible entente future. “Une vraie poule aux œufs d’or.” Répondit-il d'un air amusé, bien décidé à rentrer dans le jeu de son fils. “Interdiction de me voler l’idée.” Pendant un très court instant, le pompier eut l'impression de retrouver son fils et la relation qu'ils pouvaient avoir avant son départ, c'en était presque émouvant. “Je te laisse l’exclusivité t’en fais pas.” La discussion s'oriente par la suite sur Into the wild et le cinéma en général. Le quadragénaire était loin d'être un grand cinéphile bien qu'il était incollable sur les Marvel. Into the wild restait cependant un classique qui l'avait convaincu de participer à un stage encadré par des professionnels plutôt que de partir seul à l'aventure de manière inconsciente.“Depuis quand tu regardes autre chose que des Marvel ?” Angus n'avait donc pas oublié la passion de son père pour cet univers. Un détail qui le fit sourire. “Je regarde toujours que des Marvel, des fois ça m’arrive de zapper sur autre chose entre deux.” Au fil des années, ses goûts cinématographiques n'avaient pas changés contrairement à son style de vie. “Bref, j’ai pas envie de finir comme lui.” Russell ne pouvait pas être plus d'accord. Il avait toujours eu le goût de l'adrénaline et du risque mais jamais de manière inconsidérée.“Moi non plus.” Manquant de se blesser en se tordant la cheville dans un trou, Russell décida de prévenir son fils. “T’es pas obligé de jouer le paternel avec moi. Je suis pas Dante.” Leur complicitéretrouvée n'était donc qu'une illusion, les rancœurs étaient toujours profondément ancrées. “Tout finit par se savoir, c’est pas ce que t’avais le don de me répéter ?” Le visage du père était désormais fermé, désormais profondément agacé par cette situation. Son fils le provoquait délibérément et cela devenait insupportable. “Bon on arrête là c’est bon stop.” Russell souhaitait plus que tout apaiser les tensions, se faire pardonner et essayer d'avoir une place dans la vie de ses fils, mais pas dans ces conditions. Angus ne lui laissait aucune opportunité de lui montrer qu'il avait changé et appris de ses erreurs et il ne pouvait pas rester là à subir des attaques incessantes. “J’ai pas été le père de l’année ça j’en conviens mais ça te donne pas le droit de jouer au con avec moi comme ça.” Le ton montait progressivement, les émotions prenant le dessus sur la raison et le self control. “Si t’as envie de tout me mettre sur la gueule comme ça VAS Y. FAIS LE. Fais-moi passer pour le grand méchant, mais arrête de croire que ta mère était toute blanche dans l’histoire.” Il avait laissé échapper la fin de sa phrase sans réfléchir, sans penser aux conséquences et surtout sans imaginer qu'il était sur le point de révéler un secret de famille. Mais il était trop tard.
Je tourne la tête pour observer mon père. Les années sont passées, pourtant il a gardé le même visage familier. Je me souviens d'avoir attendu ce moment pendant une éternité. Je dois toujours avoir son carnet attitré dans l’une de mes boites à souvenirs. Celui dans lequel j’avais noté tous les scénarios de retrouvailles envisageables avant de les raturer un par un dès que la déception me gagnait et que le temps commençait dangereusement à nous éloigner. Parmi cette liste figuraient les scénarios suivants : Russell qui se pointe par surprise à l’un de mes matchs de rugby; Russell que je découvre assis à la table du salon en revenant du lycée; Russell qui réapparaît le jour de mon anniversaire et j’en passe. Aucune de ces scènes n’a eu lieu. Il n’a pas cherché à revenir. Il n’y a jamais eu la moindre carte postale cachée dans le grenier que ma mère aurait pu intercepter, pas même de message vocal sur le répondeur du téléphone familial qu’elle aurait pu supprimer en secret. Il n’a rien tenté et si je ne suis pas surpris de le voir devant moi, c’est parce qu’on a déjà eu le droit à nos retrouvailles et qu’elles ne ressemblaient en rien à tout ce que j’avais pu imaginer durant son absence. Je suis allé le trouver pour le confronter, sans quoi, il serait très certainement resté tapis dans sa caserne sans une pensée pour sa femme et ses deux fils. Parmi les dialogues que je m’étais inventé de toutes pièces, aucune excuse n’a été prononcée par mon géniteur. J’ai arrêté d’espérer son retour le jour où l’on m’a certifié que les belles choses arrivaient lorsqu’on s’y attendait le moins. Alors, c’est ce que j’ai fait. J’ai cessé d’attendre après lui, pourtant rien de joli n’est arrivé par la suite. Sûrement parce que tout le monde savait que son retour n’aurait rien eu de bénéfique. Tout le monde sauf ma mère et moi. Si elle a longtemps été dans le déni, je dois admettre que j’y suis resté un moment aussi. J’ai eu énormément de mal à me défaire de l’image que je me faisais de lui. Je comprends désormais pourquoi certains fans refusent de rencontrer leur idole par peur d’être déçu. Y’a des fois où il vaut mieux rester dans l’ignorance parce que la réalité est tellement différente de tout ce qu’on a pu imaginer qu’elle est difficile à avaler. Russell n’est pas mon père, les deux se ressemblent comme deux gouttes d’eau, mais l’une est potable tandis que l’autre est tellement usée qu’elle me donne la nausée. “Une vraie poule aux œufs d’or.” Je l’écoute à moitié. Je l’entends encore critiquer son alcoolique de père en prétextant n’avoir jamais rien eu en commun avec lui. Il est peut-être sobre aujourd’hui, mais il ne l’a pas été durant des années. S’il a oublié cette partie de sa vie, elle est encore bien présente dans mon esprit. Je ne vois pas comment il pourrait être guéri, s’il est toujours dans le déni. C’est à se demander s’il ne joue pas la comédie et s’il n’a pas apporté une petite fiole de whisky avec lui. Il ne sent pas l’alcool, mais on ne sent pas la rose et l’odeur de nos efforts pourrait tout à fait cacher celle du bourbon. “Je te laisse l’exclusivité t’en fais pas.” À nous regarder, on pourrait presque penser que nous nous sommes réconciliés. On plaisante vite fait sur une activité que je trouve inutile. Je vois la pêche comme de la cruauté récréative au même titre que la chasse. Je n’ai jamais saisi le concept, si le délire, c'est d’envoyer une ligne dans l’eau ou de tirer avec une carabine, y’a la pêche aux canards en plastique et les stands de tir qui existent. Quant aux hameçons vegan, c’était une blague. J’ai perdu trop de points dans le cœur de mon frangin pour prendre le risque d’en perdre davantage. Au contraire, si je suis ici, c’est parce que j’ai bien l’intention de les regagner un par un pour me faire pardonner de l’avoir emmené loin de Brisbane pendant un mois. Sam adore les animaux, il détesterait me voir faire de l’argent au détriment de ceux qu’il affectionne tout particulièrement. Je n’aimerais pas ça non plus. J’ai appris de mes erreurs et je ne compte plus troquer mes valeurs contre un salaire important. “Je regarde toujours que des Marvel, des fois ça m’arrive de zapper sur autre chose entre deux.” Mes yeux s’attardent sur mon bracelet brésilien et un sourire vient automatiquement border le coin de mes lèvres. Les Marvel me feront toujours penser à la colocation des 4 fantastiques comme le ciné, me ramènera inévitablement à Maisie. Je regrette d’avoir joué le mec distant, j’aurais dû lui proposer de faire équipe avec moi. Je sais à quel point elle tient à son indépendance, c’est pourquoi j’ai préféré la laisser respirer, mais disons que j’aurais préféré passer du temps avec elle plutôt qu’avec des inconnus. Je suis arrivé à un stade où elle finit toujours par me manquer, c’est dramatique. “Moi non plus.” C’est à Alex Supertramp que je pense quand il est question de survie. Into the wild est l’un des films qui m’a fait le plus réfléchir. Le voir dilapider son argent pour partir à l’aventure a été difficile à regarder. J’ai critiqué ses choix et mis le film sur pause à de nombreuses reprises. Qu’il tire un trait sur sa richesse m’a fait rager, mais pour partir seul ? Quel intérêt ? Je me serais peut-être montré plus indulgent envers lui s’il s’était tiré avec sa sœur ou tout autre être cher. Le film montre parfaitement le côté néfaste des personnes les plus fortunées. Je suis pas con, je sais que l’argent ne fait pas forcément le bonheur, mais il y contribue grandement. Il aurait pu faire des choix plus astucieux au lieu d’aller se perdre dans la forêt et d’y laisser sa vie, c’est tout ce que je dis. Je fais rouler les baies dans la paume de ma main et m’apprête à en cueillir d’autres lorsque Russell manque de se péter la cheville. Je retiens un sourire moqueur qui disparaît aussi tôt lorsqu’il me met en garde. C’est qu’il feint l’inquiétude à merveille, Russell. Aucun doute, c’est bien de lui que je tiens mes talents pour la comédie. Je le remets gentiment à sa place, histoire qu’il ne se fasse pas d'idée. Si je me montre courtois, c’est parce que je ne compte pas rentrer chez moi les mains vides. “Bon on arrête là c’est bon stop.” J’arque un sourcil tout en continuant d'avancer. Le problème, c’est que je ne peux pas arrêter ce que je n’ai même pas commencé. Je me suis contenté d'énoncer des faits. Une vérité qu’il ne semble pas apprécier et qu’il n’est certainement pas prêt à assumer. Pas étonnant qu’il soit parti, c’était plus simple de vivre caché en dehors de la ville plutôt que de passer pour le mari infidèle et alcoolique auprès des connaissances du quartier. Là encore, il ne tente pas de justifier ses actes ou de s’excuser. Il se met en colère, parce que c’est tout ce qu’il sait faire quand il est en tort et qu’il a trop de fierté pour l’avouer. “J’ai pas été le père de l’année ça j’en conviens mais ça te donne pas le droit de jouer au con avec moi comme ça.” C’est qu’il me ferait presque chialer. Il a dû prendre un sacré coup sur la tête durant les années qu’il a passé auprès de Dante et de sa mère, car il n’a pas l’air de comprendre que s’il y en a un d’entre nous qui a fauté, c’est lui, pas moi. “On est en 2023.” Sam fêtera ses onze ans à la fin de l’année. Il en avait trois quand il s’est barré. C’est pas l’histoire d’une année et le voir faire abstraction de toutes celles qu’il a manquées me donne envie de le baffer. "T’es peut-être devenu un père pour Dante, mais t’as perdu le droit de te considérer comme tel en ce qui nous concerne. " Au sens propre comme au sens figuré, il aura fallu du temps, mais j’ai finalement réussi à avoir gain de cause. “Si t’as envie de tout me mettre sur la gueule comme ça VAS Y. FAIS LE. Fais-moi passer pour le grand méchant, mais arrête de croire que ta mère était toute blanche dans l’histoire.” Je peux sentir le jus des baies couler entre mes doigts alors que je serre les poings pour m’empêcher d’avoir un geste déplacé. Voilà pourquoi on ne peut pas se retrouver au même endroit. Il finit toujours par prononcer la phrase de trop. Qu’il se fasse passer pour la victime, c’est une chose, mais il n'a pas le droit de cracher sur ma mère alors qu'elle n'est plus là pour se défendre. Je lâche les fruits et m’essuie les mains sur le tissu de mon pantalon avant de m’éloigner. Ce n’est qu’une fois que je suis certain de ne pas pouvoir lui sauter à la gorge que je me retourne pour lui faire face. “T’as raison, sa seule erreur aura été de t’aimer envers et contre tout.” Je rétorque entre mes dents serrées. Ce n'est ni plus, ni moins que la stricte vérité. Ma mère serait toujours en vie si elle l’avait aimé un peu moins. “Tu me fais pitié. T’es même pas capable d'admettre tes erreurs. Tu penses être la victime de l’histoire, mais c’est faux. Si elle est morte, c’est en grande partie parce que tu n’as pas su faire les choses correctement.” Et il devra vivre avec ce fardeau pendant le restant de ses jours, tout comme moi. Je n’ai pas réussi à lui donner des raisons de rester. La différence, c’est que j’en ai conscience et que je ne cherche pas à me défiler alors qu’il préfère modifier quelques chapitres de l’histoire pour supprimer sa part de responsabilité. Ma mère n’était pas parfaite, mais elle ne l’aurait jamais incité à prendre la porte. Pas quand elle a passé les dernières années à l’attendre sans relâche sur le canapé du salon. Je n’ai jamais vu quelqu’un d’aussi dévoué, pas même dans les films à l’eau de rose. L’amour qu’elle lui portait était démesuré et oui, peut-être qu’il lui est arrivé de trop tirer sur la corde en le suppliant d’aller se faire aider. Peut-être qu’il en a eu marre de trouver des prospectus de centre de désintox cachés un peu partout dans la maison. Pour autant, elle ne méritait pas d’être abandonnée. Il pourra me sortir toutes les excuses qu’il voudra, inventer des choses à son sujet. Russell oublie que j’étais là et que même si elle n’est plus de ce monde, je me souviens encore de la façon qu’elle avait de le regarder ; des mots doux qu’elle lui disait et de toutes les petites attentions qu’elle pouvait avoir à son égard. Il suffisait qu’il soit dans la même pièce qu’elle pour qu’on soit relégué au second plan, mon frère et moi. Je me penche pour récupérer quelques baies que je fourre dans mes poches. “On a trouvé de quoi manger, l’atelier est terminé.” Au même titre que la relation père fils qu'on a pu avoir dans le passé. Sans un regard de plus à l'homme que j'ai longtemps admiré, je tourne les talons pour rejoindre le point de rassemblement.