Siham avait été forcée d’aller chercher le radeau qui se faisait la mal, alors il était hors de question qu’elle se le traine sur plusieurs mètres une fois qu’elle le tenait entre ses mains. Diego, lui aussi, allait se mouiller après être allé récupérer les rames. Contrairement à ce que Siham pensait, il n’avait même pas besoin de les fabriquer puisqu’il était revenu avec deux pagaie qui avaient l’air d’être toute neuves. C’est presque de la triche, mais comme ils en avaient bien bavé pour fabriquer leur navire de fortune, ils n’allaient pas crier que c’était trop facile. Oh non, le moindre petit coup de pouce était le bienvenu.
Le grincheux de retour, il donne son équipement à Siham. « Tu vois, c’est moins compliqué que prévu. » elle sourit, le taquine et le laisse grimper à bord après s’être installée également. Alors qu’ils font quelques mètres, la pagaie de Siham semble se bloquer dans quelques chose sous l’eau, elle est obligée de forcée et alors, la rame ressort d’un coup sec, la faisant presque perdre son équilibre. « Oh t’es sérieuse ? Tu l’as fait exprès j’en suis sûre ! » elle se rend compte alors qu’elle est cassée. C’est pas possible… Une vaste blague ! « Ca coinçait en dessous, fais gaffe où tu met ta pagaie. » parce que c’était la seule et unique qu’ils avaient à présent. « Je viens de réaliser un truc, qui va venir vérifier si on a fait le parcours ? Ils ont embauché Bear Grylls pour venir nous surveiller peut-être ? » elle se retourne vers lui, question pertinente. « Pour l’honneur ? » quel honneur ? elle s’en fichait pas mal de l’honneur. «de toutes façons, on a quoi à la fin ? Un diplôme ? » a encadrer et afficher fièrement dans son salon.
Et alors que Siham avait mis en garde son amis sur où mettre sa pagaie, le voilà également bloqué. « J’vais craquer. » Siham souffla et se sacrifia en plongeant dans l’eau pour aller tenter de retirer les algues prises dans la pagaie. « c’est impossible… » elle plonge à nouveau, se moquant d’être trempée, il était bien trop tard. « Le radeau est en train de se défaire… » les cordes qu’ils avaient assemblée n’étaient pas assez serrée. « Faut qu’on reparte et qu’on recommence… » mais elle n’en avait ni l’envie, ni la force.

WIN > une embarcation arrive vers eux, l’organisation les embarque sur une pagode en bois, ils doivent à présent faire le parcours sur leur nouveau navire deluxe.
SO CLOSE > un membre du staff les rejoint pour les aider à rafistoler le radeau avant qu’il ne soit trop tard, il s’occupe de serrer les cordes et leur redonne deux pagaies toutes neuves, c’est repartie.
FAIL > obligé de retourner sur le sable, un membre du staff vient les aider pour remonter le radeau et faire en sorte qu’il soit viable pour finir une bonne fois pour toute le parcours. Ils peuvent ensuite repartir.

Il ne s’attendait à rien d’autre qu’à un peu de temps passé avec sa famille en s’inscrivant mais le fait que Siham soit avec lui maintenant montrait qu’il était déjà sceptique. Qu’il aurait besoin d’un sas de décompression et d’un moment loin des Gutiérrez. Il adorait sa mère et sa soeur, même si la relation avec Sara n’était pas au beau fixe, mais ils avaient le don pour se mettre dans des situations difficiles lorsqu’ils étaient ensemble. Mieux valait mettre toutes les chances de son côté s’était-il dit, avant de réaliser que le résultat n’était pas beaucoup mieux avec la jeune femme. Et maintenant qu’il avait commencé, après toutes les épreuves et après avoir souillé sa tenue, il comptait bien repartir avec le précieux sésame. « Tu vois, c’est moins compliqué que prévu. » Il n’avait pas répondu, il avait grogné. « Ca coinçait en dessous, fais gaffe où tu met ta pagaie. » Et il y avait bien un endroit où il rêvait de la mettre, sa pagaie, mais décharger son énervement sur les organisateurs ne réglerait aucun problème. Ils n’étaient de toute façon pas prêts de les revoir. Diego s’était même demandé l’intérêt de réaliser le parcours en l’absence de personnes pouvant vérifier leur exploit. « Pour l’honneur ? » avait tenté Siham. Il n’était pas sûr que le jeu en valait la chandelle. «de toutes façons, on a quoi à la fin ? Un diplôme ? » Il avait acquiescé, un morceau de papier qui rendrait franchement bien à côté de ses diplômes de médecine, il en était convaincu. « J’vais craquer. » Mais au lieu de cela, Siham avait plongé une nouvelle fois pour libérer la pagaie de son ami - même s’il n’était pas sûr qu’il garderait cette étiquette jusqu’à la fin de ce fiasco. « c’est impossible… » La terre ferme était hostile et il semblait qu’une jungle soit également présente sous l’eau, impossible de pagayer sans cueillir une végétation dense qui ne permettait pas de relever la pagaie. Voyant Siham revenir sur l’embarcation, Diego pensait qu’ils n’avaient plus qu’à finir le parcours. « Le radeau est en train de se défaire… » Effectivement. Les cordes ne tenaient pas, les rondins de bois se dispersaient dans l’eau et le naufrage était inévitable. « Faut qu’on reparte et qu’on recommence… » Assis en tailleur sur un radeau à moitié submergé, le pantalon trempé, Diego avait arqué un sourcil. « La berge est super loin et on peut dire adieu au radeau, je sais pas si je peux nager jusque là-bas… » Et quelqu’un avait probablement entendu ses lamentations parce qu’au loin arrivait un bâteau qui, au fur et à mesure où il s’approchait, laissait apparaître l’équipe du stage. « Enlève-moi ma pagaie parce que je te jure que… Ah vous tombez bien ! » Il était passé d’un regard noir et à une pagaie brandie en l’air à un sourire extrêmement faux et une main levée. Et en un instant, Siham et Diego s’étaient retrouvés sur un bâteau digne de ce nom, prêts pour faire le parcours, et cette fois-ci, l’équipe était aux premières loges pour les regarder faire. Prenant les choses en mains parce qu’il se sentait observé et comprenait cette fois le besoin d’avancer pour l’honneur, Diego s’était installé à l’arrière. « C’est à l’arrière qu’il faut se mettre pour diriger le bâteau… » Il pouvait voir dans le regard de Siham comme elle appréciait peu de le voir insinuer qu’il était un professionnel. « Allez à 3, en même temps… 1, 2, 3… »

Spoiler:

  « La berge est super loin et on peut dire adieu au radeau, je sais pas si je peux nager jusque là-bas… » et Siham n’avait aucun cours de sauvetage en mer pour le ramener elle-même. Elle était un poil agacée par le manque de bonne foie de son ami. Elle le secouerait bien ou s’enerverait facilement contre lui, lui disant qu’il aurait mieux fait de rester chez lui si c’était pour si peu se prendre au jeu. Mais après tout, elle comprenait aussi qu’il devait être fatigué de tout ça et si elle avait bien suivi, contrairement à elle, il n’était venu ici que pour faire plaisir à sa mère. C’était elle qui était à l’origine de son inscription et s’il avait convié Siham à venir avec lui, c’était pour avoir un sas de décompression, à l’écart des autres Gutierrez.  
Siham tentait de trouver une solution, bien consciente qu’avec le radeau qui prenait de plus en plus l’eau, ils allaient finir par se tenir chacun à un tronc et se laisser flotter jusqu’à ce que les secouristes se décident à leur venir en aide et les ramener sur la berge. Dans ce cas, Diego n’aurait pas besoin de nager et il aurait peut être droit à une barre chocolatée en collation, comme ce qu’on voit dans les émissions de téléréalité en mode survie. Petit coup de mou, un mars, et ca repart, non ?
« Enlève-moi ma pagaie parce que je te jure que… Ah vous tombez bien ! » Siham se retourna, quand elle vit la pagode à quelques mètres d’eux, comme s’il s’agissait du messie. Diego s’était tout de suite adoucie, un ange était passé, un miracle venait de se produire.
La jeune femme grimpa dans l’embarcation et s’installa vers l’avant, alors que son ami pris place à l’arrière. « C’est à l’arrière qu’il faut se mettre pour diriger le bâteau… » le voilà qui étale sa science à présent. Elle se retourne et le fusil du regard. Depuis quand il se permettait de faire le malin alors qu’il était incapable de faire un nœud correctement pour qu’un radeau tienne sur l’eau ?  « Allez à 3, en même temps… 1, 2, 3… » elle leva les yeux au ciel, se mettant à pagayer, cette fois, pas d’inquiétude, ils devraient enfin arriver à bon port. « 1…2…tu peux suivre ? » Diego ne l’écoutait pas, il ne respectait pas le propre rythme qu’il avait imposer en démarrant la course. A force, ils s’épuisaient tous les deux, mais ils finirent tout de même pas trouver la même cadence. « Voilà… on est bon, maintenant. » elle était fatiguée Siham, sous le soleil tapant, elle commençait à avoir chaud, ses vêtements étaient presque totalement secs en si peu de temps. « La prochaine fois que tu me demandes de faire un stage de survie, promet moi de pas te suivre. » les vidéos qu’il lui avait montré étaient bien trop vendeuse et avaient bien fonctionnée, mais la réalité était bien plus douloureuse. « en plus, j'ai une faim de loup... » depuis combien de temps ils n'avaient rien mangé?

WIN > ils voient un bout de terre, une grande banderole sur la plage, c’est l’arrivée. Encore un effort et ils seront à nouveau sur la terre ferme.
SO CLOSE > Ils voient un bout de terre, rament encore mais Siham sent qu’elle n’en peut plus, elle ralentie le rythme, ralenti le bateau en même temps.
FAIL > Diego dirige mal le bateau, ils ont, sans s’en rendre compte, fait presque un demi tour et s’éloigne de plus en plus de la côte.

Point positif : la journée passait à une allure folle. Point négatif : la journée passait à une allure folle. Il avait hâte que cela se termine mais plus ces deux-là tentaient de mettre à profit ce qu’ils avaient appris durant la théorie, plus ils se rendaient compte qu’ils n’étaient peut-être pas faits pour ça. Et voir le soleil tourner montrait à Diego qu’il ne restait plus beaucoup de temps pour achever la mission, tout ça pour rien ? Il ne le supporterait pas. Et au moment où le désespoir se faisait sentir, un bâteau de l’équipe était arrivé au loin pour leur donner un bâteau de secours directement afin qu’ils puissent faire le parcours. La honte. « 1…2…tu peux suivre ? » Siham n’était pas connue pour être une femme de peu de caractère, il le savait, pourtant, il pouvait la voir associer un tantinet d’énervement à ce trait de sa personnalité. Le pire et ce qu’elle ne savait pas, c’est que le mexicain faisait réellement de son mieux mais il ne savait pas pourquoi tout continuait à ne pas fonctionner. « Voilà… on est bon, maintenant. » Et heureusement, parce que si lui avait eu envie de donner un bon gros coup de pagaie derrière le crâne de l’équipage, Siham n’hésiterait probablement pas en faire de même s’il ne mettait pas un peu plus de bonne volonté.« La prochaine fois que tu me demandes de faire un stage de survie, promet moi de pas te suivre. » Un léger ricanement s’était échappé de ses lèvres, sans qu’il ne puisse savoir s’il était narquois, moqueur ou simplement une réponse à la phrase de Siham qu’il avait vu comme de l’humour. Son visage fermé montrait que c’était loin d’être le cas. « T’en fais pas, y aura pas de prochaine fois, on m’y prendra plus. » A quel moment sa propre mère avait jugé que Diego était un élément indispensable à un stage de survie alors que toute sa famille connaissait son besoin irrépressible de toujours être tiré à quatre épingle ? « en plus, j'ai une faim de loup... » Et voilà que Siham aussi se mettait à se plaindre alors qu’elle était supposée être le maillon fort de ce binôme dont l’amitié s’effritait au fur et à mesure de la journée. « Moi aussi, allez, on y est presque. » Il mettait un peu de positif dans tout cela, sachant que ce serait le moteur de son amie. Et il avait pagayé un peu plus vite, un peu plus fort, tentant d’oublier la fatigue qui le tiraillait.

Spoiler:

Le staff avait fini par avoir pitié d’eux. Déclarer forfait n’était pas dans l’habitude de Siham mais elle avait l’impression d’avoir assez donné pour ce jour-là. Et puis, si les deux amis ne voulaient pas finir entretués dans l’eau, peut être que c’était mieux ainsi. Elle avait fait signe à l’équipe qui les suivait de prêt que cette fois, c’était la fin. Et puisque c’était eux qui décidaient s’ils voulaient aller oui ou non au bout de leurs épreuves, Elle avait réussi tous ses autres ateliers, n’en était pas peu fière et bon, elle n’allait pas s’en vouloir toute sa vie pour ne pas être parvenu à ramer avec un bateau – même si, le bateau en question était un royal deluxe, mais il manquait le moteur pour que tout se passe pour le mieux. Elle était à bout de force, elle était épuisée moralement également. Et l’espace d’un instant, pour la première fois, elle pensait à ce petit loup garou, arrivé dans sa vie comme un poil dans la soupe : Dali. Ah non, pas le moment d’avoir des pensées négatives en plus – elle le voyait comme tel, mais la réalité, c’était que c’était la première fois qu’elle se disait que peut être, son fils lui manquait. Mais, une fois à terre, elle n’y pensait déjà plus. Elle se sentait bien mieux, plus rassurée et soulagée d’en avoir vraiment fini.
Elle se tourna vers Diego, qui lui aussi avait l’air ravie de ne plus être dans cette pirogue. « Tu sais quoi, on va prendre la fuite. » elle sourit, mettant sa main sur l’épaule de son ami. « J’ai bien cru que j’allais finir par t’étriper. » oops. Elle était à peine désolée pour cette révélation, mais ne doutait pas qu’il n’en pensait pas moins. « Avant de ruiner toute amitié, on va aller se plaindre au staff, il parait que quand on pleure pas mal, ils nous donnent à manger et à boire. » c’était pas une technique de scoot ça, mais aucune pitié à partir de maintenant. « On a subit assez de préjudice, place à la réparation. » à la détente. « Là, j’rêverai d’un petit cocktail, transat, massage, la totale ! » ah et une piscine, une piscine bien chlorée, parce que le sel, ça va deux minutes !


WIN > le staffe leur donne deux barres chocolatée chacun et de l'eau énergisante, grosse ambiance
SO CLOSE > le staff n'a plus grand chose dans leurs stock pour aujourd'hui mais trouve une banane chacun
FAIL > y a plus rien, faut patienter au prochain ravitaillement, trois heures plus tard.

Il avait réussi la fac de médecine et échouait lamentablement à l’épreuve de construction de radeau. L’ironie du moment le rendait nerveux mais il se rassurait en se disant que des deux diplômes, le premier était de loin le plus important. Et au final, toutes ces péripéties l’avait fait oublier un temps le travail et tout ce qui en découlait : la façon dont ses relations avec ses patients s’étaient compliquées depuis que Maria n’était plus là, ses doutes et ses craintes… Il ne pensait plus à rien à part à réussir ce parcours à la force de ses bras - et ceux de Siham - grâce au rafiot qu’ils avaient construit. Au final, quand l’équipe était arrivée pour leur prêter leur propre bâteau, il savait qu’ils avaient déjà perdu. « Tu sais quoi, on va prendre la fuite. » Il avait acquiescé, parce que pour la première fois depuis le début de l’épreuve, ils étaient d’accord. Alors il n’allait pas prendre le risque de s’acharner, il n’y gagnerait rien si ce n’est une nouvelle mésentente avec Siham qu’il comptait garder comme amie. « J’ai bien cru que j’allais finir par t’étriper. » Il avait grimacé. « Honnêtement je comprends, c’est pas fait pour moi du tout ce genre d’épreuve. » Il avait failli y perdre sa chemise, ses mocassins et sa raison. « Avant de ruiner toute amitié, on va aller se plaindre au staff, il parait que quand on pleure pas mal, ils nous donnent à manger et à boire. » Et il n’en faudrait pas beaucoup plus à Diego pour se mettre à pleurer tant ses bras lui faisaient mal, ses mains également car elles étaient couvertes d’échardes. Seuls ses pieds s’en sortaient plutôt bien, les mocassins étant de qualité. « On a subit assez de préjudice, place à la réparation. » Il avait éclaté de rire - peut-être exagéraient-ils un peu, tous les deux ? « Là, j’rêverai d’un petit cocktail, transat, massage, la totale ! » Il avait arqué un sourcil. « Je te vois venir, me demande pas de te masser. » Parce que l’état de sa peau après cette aventure ne lui donnait aucune envie de venir la masser et parce qu’il n’en avait plus la force. « Allez viens, on va retrouver le point de départ. » Le stand où tout se passait, celui où tous recevaient une médaille pendant qu’eux avaient presque honte de quémander un peu d’eau et de nourriture. En attrapant sa barre de céréale et sa boisson, Diego avait retrouvé un peu de sa superbe, il avait tout avalé rapidement sans se soucier de passer pour un glouton et avait cherché du regard quelqu’un avec un dossard. Et en un instant, il avait retrouvé toutes ses qualités : l’assurance, l’éloquence et l’aplomb et c’était l’organisation qui en prenait pour son grade. Une fois son speech terminé, ils étaient allés se fondre dans la masse de gens qui paraissaient eux aussi exténués. « Ca tourne au fiasco leur truc… »

Spoiler:

Siham était plus que soulagée d’en avoir réellement fini. Elle se demandait depuis combien de temps l’épreuve avait été lancée … ça lui apprendra à pas écouter et à arriver en retard sur les ateliers. C’était pour elle, le plus éprouvant jusqu’à présent. Mais ça faisait partie de l’aventure et elle était sure que ça ferait de belles anecdotes à raconter plus tard, au coin d’un feu, juste après les histoires de loups garous qui font peur, pour détendre l’atmosphère et rire un peu.
« Je te vois venir, me demande pas de te masser. » ah, a vrai dire, elle n’aurait pas pensé à lui demander directement à lui, mais plutôt, à voir un mec plutôt bien batti, luisant sous le soleil et avec un sourire ravageur, des mains d’or, un professionnel. « Je doute pas de tes compétences, mais bon, tu risquerais d’me faire mal si tes mains sont aussi douces que les miennes à cette heure ci. » ses doigts étaient fripés, elle était écorchée de partout, des blessures par ci et par là et surtout, elle avait de la terre sous ses ongles, ça la dégoutait. La poussière était presque incrustée dans ses phalanges avant de passer plusieurs heures dans l’eau. « Allez viens, on va retrouver le point de départ. » les quelques mètres étaient éprouvant, elle n’avait pas beaucoup de force dans les jambes et se demandait si elle allait tenir encore longtemps comme ça. « Ca fait des moins que j’ai pas fais de sport… » et pourtant, avant la naissance de son fils, Siham faisait de la boxe, elle devrait retourner dans sa salle mais elle avait peu de temps pour elle à présent. La reprise était plus qu’éprouvante. Ca lui ferait surement le plus grand bien.
Arrivée au stand pour réclamer un peu de nourriture, la barre chocolatée, aussitôt dans le gosier de la demoiselle avait un effet immédiat sur elle. Comme si, elle était une bête affamée, dès lors qu’elle avait dévoré sa proie – du chocolat en l’occurrence – elle était revigorée et rassasiée, ayant repris du poil de la bête. « Ca tourne au fiasco leur truc… » elle hocha la tête, finalement pas honteuse de ne pas être la seule à ne pas y être arrivée. Elle traversait les différents groupes, cherchant quelqu’un qu’elle connaissait, un visage familier : celui d’Angus ou encore Dina avec qui elle avait partagé l’atelier chasse et pêche, mais personne n’était là. Par contre, un petit groupe de mecs se moquèrent d’eux quand ils passèrent par là. « Laisse tomber. » elle s’adressa à Diego, parce qu’elle sentait qu’il était à fleur de peau et qu’à tout moment, il pouvait craquer sa chemise. « Laisse le Jacob qui sommeille en toi finir sa sieste. » elle se moquait, se foutant bien des rires des autres. « Aller vient, on va s'poser un peu. » elle lui montra un banc, rien de confortable mais au moins, ils pourraient se reposer. « Comment se sont passés tes autres ateliers? »

WIN > le banc est plus confortable que prévu, le soleil ne tape pas trop fort, ils mangent et boivent, c'est presque le grand luxe.
SO CLOSE > Le banc est dur, inconfortable. La boisson énergisante est horrible. Un crabe s'approche dangereusement d'eux.
FAIL > on leur vole le banc sous leurs yeux.