ÂGE : 32 ans, née le 2 avril. Une fille l'a plantée en date quand elle a appris que Marceline était bélier, ascendant lion et lunaire scorpion. SURNOM : Les gens dans la rue l'appellent souvent Lizzie, à cause du personnage qu'elle a joué dans la série Netflix "Together". Les gens qui l'aiment, ou qui veulent l'embêter, l'appellent Marcel. STATUT : En roue libre* (*flirte avec son ex-situation ship mariée, couche avec sa co-star, pleure dans les bars en pensant à sa dernière rupture) MÉTIER : Actrice contrariée par la célébrité soudaine. Elle a commencé à se faire un nom dans le milieu du théâtre, et elle a percé à l'écran en étant la vedette de la mini-série Netflix "Together" pour laquelle elle a gagné un golden globe. Actuellement en tournage pour l'adaptation du livre de l'ex de son ex (cherchez pas). Prof de théâtre bénévole à Manzili. LOGEMENT : Elle s'enterre les dimanches dans une maison colorée au 12 Hardgrave Road, à West End. POSTS : 889 POINTS : 330
TW IN RP : problèmes familiaux, dépendance affective, alcool, homophobie, surexposition médiatique, cœur d'artichaut GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : esfp | vétérante tumblr & avide lectrice de fanfiction | charmante, drôle, piquante, caractérielle | theater kid at heart & fan invétérée de Glee | toujours partante pour un gin tonic, une soirée, un karaoké | chanceuse en carrière, malheureuse en amour | ses amis sont sa chosen family | très (trop) intense | adore la couleur, pour ses habits ou sa déco | a peur de l'abandon | habituée à la compétition familiale nocive | "i'm a mirrorball, i'll show you every version of yourself tonight"DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : écume les karaokés de Brisbane en #ff6699 RPs EN COURS : (07)Mac 05 | Dina 02 | Jesse 02 | Lena 01 | Nina 01 | Mabel 13 | Movie Drama Club
MABEL "Do you ever stop and think about me? When it was calmer, skipping the prom just to piss off your mom and her pageant schemes, and damn, Dorothea, they all wanna be ya, but are you still the same soul I met under the bleachers?"
MAC "Didn't they tell us don't rush into things? Didn't you flash your green eyes at me? Haven't you heard what becomes of curious minds? Ooh, didn't it all seem new and exciting? I felt your arms twisting around me, I should've slept with one eye open at night."
LENA "We ditch the whole scene and end up dreaming, instead of sleeping, we're happy, free, confused, and lonely in the best way, it's miserable and magical, tonight's the night when we forget about the heartbreaks"
C’était Marisa, l’assistante de production, qui m’en avait parlé, et j’avais immédiatement pensé à Carl. Je me rappelais qu’il avait mentionné le jeu quand on avait pris un café ensemble il y a quelques mois de cela, un bout de souvenir flou qui s’était réactivé dès que j’avais entendu Marisa mentionner Tomb Raider. Je m’étais dit, tout simplement, pourquoi pas ? Et j’avais envoyé un message à Carl, restant vaguement flou, lui mentionnant une surprise et lui donnant rendez-vous un soir de semaine devant les studios. Après tout, être connue avait bien des avantages.
Les jours se rafraîchissaient, les couleurs du ciel toujours plus pâles au fur à mesure des journées, des dégradés de bleu de juillet qui tirait vers le gris. Je ressortais mes vestes en jean, enfilait par dessus mon costume d’époque mes sweat-shirts colorés. Ils avaient au moins l’avantage d’apporter un peu de légèreté et de couleurs au set dont l’ambiance était résolument éléctrique, surtout depuis ma dispute avec Mabel. Heureusement, nous ne tournions pas de scènes ensemble en ce moment, ce qui nous permettait un peu de respirer. On s’était reprise devant les équipes, surtout les exécutifs, pour sauver les apparences - hors de question de passer pour les actrices caractérielles qui mettaient le bordel sur les tournage. Quelques magazines people et sites de blind-items avaient sous-entendus des discordes entre les Griffiths, mais nos trois agents semblaient bosser dur pour sauver les apparences. Il était déjà question qu’on fasse des interviews à trois pour promouvoir la série à sa sortie - dans de long mois, on avait le temps - et je ne pouvais pas dire que j’étais impatiente pour cette partie là.
Vers 18h, installée dans ma loge, scrollant sur les instagrams de plusieurs de mes exs - par pure curiosité ! - je me décidai à quitter la robe épaisse d’un vieux rouge délavé, et la troquai pour une combinaison en jean framboise, assortie au reste de maquillage qui s’effaçait petit à petit sur mon visage fatigué, un vieux blush et quelques pailettes roses au coin des yeux. Mes cheveux étaient encore bouclés en des anglaises parfaites venues d’une autre époque, et je les attachais en une queue de cheval, essayant de les rendre moins guindés. Je partis en direction de l’accueil du studio, où je reconnus bien vite la silhouette de Carl qui attendait bien sagement sur le trottoir, n’osant probablement pas s’approcher du poste de garde.
« Carl ! » J’arrivai à sa hauteur, agitant ma main avant de la poser brièvement sur son avant-bras. « Tu vas bien ? » Dis-je avec un grand sourire. « Prêt pour l’aventure du jour ? » Mes yeux brillaient, malicieux, et je lui fis signe de me suivre. On passa devant le poste de sécurité, où se tenait Walter, un homme aussi grand que large d’épaule, avec un sourire qui dévolait des dents du bonheur. Je le voyais presque plus que mes propres amis, ces derniers temps : « Il est avec moi, tu peux lui prêter un badge visiteur s’il-te-plaît ? », indiquai-je en faisant un signe vers Carl. « Pour mon actrice préférée, bien sûr. » « Je parie que tu dis ça à toutes les actrices ! » Protestai-je avec un rire. Walter fouilla ses tiroirs et sortait le graal, un petit badge blanc qu’il tendit à Carl. « Merci Walter, on se voit tout à l’heure ? Ou tu rentres plus tôt pour dîner avec tes filles ? » « Non, elles sont chez leur mère cette semaine, du coup j’ai pris un extra shift. Je termine à 22h. » « Dans ce cas-là, on se recroise quand je pars ! Je te ramènerais le badge. » J’étais consciente du fait que je renvoyais un message, en cet instant, celui de la star polie avec les équipes, que Walter, Carl, et tous les autres, le relevaient, que ça s’ajoutait à comment on me percevait. Je ne forçais pas le trait, bien sûr, mais j’étais aussi contente de me dire que je restais normale, gentille avec les autres, et que ces autres pouvaient le voir. Comme toujours, je voulais plaire à la planète entière, la malédiction de beaucoup d’actrices.
Les studios se composaient d’énormes hangars, de trailers, et on remonta les allées, jusqu’à un hangar en particulier. Je sortis un badge spécial pour l’ouvrir : « C’est une assistante de production qui m’a donné le badge d’accès », expliquai-je à Carl, swipant le badge, provoquant un petit clic mécanique. J’ouvris la porte, allumai la lumière d’un geste théâtre qui dévoila une première partie du set de l’adaption de Tomb Raider en un film Netflix. « Taaaadaaaa ! », m’exclamai-je d’un ton cérémonieux. « Tomb Raider va être adapté en série, c’est le set. »
hand on the throttle, thought i caught lightning in a bottle
but it's gone again and it was written, i got cursed like Eve got bitten, oh, was it punishment? pad around when i get home, i guess a lesser woman would've lost hope, a greater woman wouldn't beg, but i looked to the sky and said, please, i've been on my knees, change the prophecy, don't want money, just someone who wants my company
A dream is a wish your heart makes when you're fast asleep, in dreams you will lose your heartaches whatever you wish for, you keep. Have faith in your dreams and someday your rainbow will come smiling through, no matter how your heart is grieving. If you keep on believing the dream that you wish will come true.
Une surprise, pour lui ? Elles ne sont en temps normal pas nombreuses mais ce mois-ci, Carl en vient à se demander si les étoiles et les planètes ne seraient pas toutes alignées. Comment expliquer sinon que son jeune frère l'ait rejoint à Brisbane pour la toute première fois depuis son arrivée dans ce pays et qu'à présent, Marceline lui donne rendez-vous sous un motif bien mystérieux sans trahir la moindre information sur ce qui peut l'attendre aujourd'hui. Carl s'inquiète généralement quand un trop grand flou subsiste mais c'est différent avec son amie l'actrice, qu'il ne parvient à associer qu'à de bonnes choses dans son esprit et donc, bonne sa surprise ne peut logiquement que l'être elle aussi. « Carl ! » Voilà quelques minutes qu'il patiente sur ce trottoir sans rien connaître du lieu qui lui fait face, rassuré de voir enfin Marceline se diriger vers lui car la revoir lui donnait tout aussi hâte que de découvrir ce qu'elle peut lui réserver. « Tu vas bien ? Prêt pour l’aventure du jour ? » Une aventure, c'est ainsi qu'elle lui présente la chose et c'est assez pour que le garçon manifeste une enthousiasme à toute épreuve. Il faut dire que Carl n'a pas souvent l'occasion de casser la routine de son quotidien et qu'une petite dose de suspense ne peut pas lui faire de mal, pour une fois que la plus grande attraction de sa semaine ne se résume pas à compter les voitures vertes sur son trajet vers l'hôtel. « Toujours prêt ! » Alors certes, ce n'est pas tout à fait vrai pour quelqu'un qui préfère le plus souvent s'enfermer chez lui et auquel le mot aventure n'inspire pas grand-chose, mais Marceline lui donne une bonne raison de mettre le nez dehors, loin du refuge trouvé dans sa chambre. Cette journée a bien commencé et se poursuivra tout aussi bien, Carl veut y croire. « Il est avec moi, tu peux lui prêter un badge visiteur s’il-te-plaît ? » Il adresse un sourire à l'homme se tenant devant eux, chargé d'assurer la sécurité des lieux s'il présume bien. « Pour mon actrice préférée, bien sûr. » De qui Marceline n’est-elle pas l’actrice préférée dans ce pays, au juste ? Ce type, Carl ne peut que le comprendre car lui non plus ne saurait rien refuser à la plus célèbre des Griffiths. « Je parie que tu dis ça à toutes les actrices ! » Beau parleur peut-être, Walter ne rechigne en tout cas pas à lui fournir un badge que Carl récupère en soufflant un timide « Merci. », presque en chœur avec Marceline. « Merci Walter, on se voit tout à l’heure ? Ou tu rentres plus tôt pour dîner avec tes filles ? » Ses yeux n'en finissent plus de détailler l'actrice, sincèrement admiratif de la voir toujours aussi accessible et tournée vers les autres malgré sa notoriété grandissante, au point qu’il oublierait lui-même parfois que son amie est une star que le monde s’arrache car à ses côtés, Marceline n'en a pas l'attitude. « Non, elles sont chez leur mère cette semaine, du coup j’ai pris un extra shift. Je termine à 22h. »« Dans ce cas-là, on se recroise quand je pars ! Je te ramènerais le badge. » Et personne ici ne peut douter du fait qu'elle le fera, pas alors qu'elle n'a toujours qu'une parole comme la suite le prouve bien avec cette surprise qui lui a été promise et que Marceline ne manque pas d'honorer.
Si son badge à lui semble plutôt commun, celui de l'actrice n'a rien à lui envier et démontre bien qu'elle n'est pas n'importe qui par ici. « C’est une assistante de production qui m’a donné le badge d’accès. » Il hoche doucement la tête, presque intimité par ce lieu dans lequel il vient de pénétrer alors même qu'il n'en voit pas grand-chose – ou du moins, pas avant que Marceline ne fasse la lumière dessus. « Taaaadaaaa ! » Carl écarquille les yeux tout en tournant sur lui-même, avant même qu'elle n'en dise plus il croit déjà reconnaître ce qui l'entoure et a la sensation de rêver en redécouvrant ces décors qui ont bercé son enfance comme son adolescence. Ce n'est pas possible et pourtant, tout semble bien réel. « Tomb Raider va être adapté en série, c’est le set. » Il ne rêve donc pas, ces immenses plateaux sont bien à l'image de son jeu favori et c'est avec stupéfaction que Carl s’empare de la nouvelle, ignorant tout de ce projet de série malgré sa présence sur bon nombre de pages de fans et de forums de discussion. « Attends, pour de vrai ? Mais c’est.. c’est génial ! Et ça va être la meilleure série de tous les temps ça c’est sûr ! » Il est évidemment très objectif en le disant et oublie surtout un peu vite qu'un autre série sera difficile à détrôner dans son cœur en raison de son héroïne. « Enfin après Lizzie, évidemment. » il reprend dans un grand sourire tandis que ses yeux pétillent comme ceux d'un enfant dans un magasin de jouets. Sa curiosité le rattrape elle aussi, sous la forme de questions que Carl est bien incapable de garder pour lui. « Est-ce qu’on connaît déjà l’actrice qui incarnera Lara ? Et hum.. est ce qu’on sait pour quelle année c’est prévu aussi ? » Oh, le projet n'en est peut-être qu'à ses débuts mais il voudrait déjà tout savoir, craignant que l'attente jusqu'à la diffusion de la série soit bien trop longue mais tout de même très flatté d'en obtenir un aperçu exclusif. « Le set est magnifique, c’est vraiment comme dans le jeu. » Et ce n'est pas rien venant du connaisseur qu'il est car ces décors, Carl les connait par cœur et peut donc affirmer qu’ils sont fidèlement reproduits. Ainsi il retrouve l'esprit de ce jeu qu'il aime tant, sans parvenir encore à se dire qu'une nouvelle adaptation rejoindra un jour sa précieuse collection. « J’arrive pas à croire que je vois tout ça en vrai ! T’es vraiment trop gentille d’avoir pensé à moi, c’était juste mon rêve. » Marceline lui fait un bien beau cadeau et Carl ne trouve même pas les mots pour l'en remercier. Il a l'impression d'avoir dix ans à nouveau et même si cet âge n’est pas associé qu’à de bons souvenirs, le garçon est incroyablement reconnaissant de toucher du doigt un rêve enfoui en lui depuis si longtemps. Un jour, peut-être trouvera-t-il aussi sa Lara dans la vraie vie. « On peut visiter du coup ? » demande-t-il, sans vouloir abuser des accès privilégiés de Marceline même s'il doit bien admettre que tout ceci est bien pratique. S'il s'écoutait, Carl s'empresserait d'approcher pour voir tout ça de plus près mais une pensée lui vient, dans la continuité de cette journée. « Oh d’ailleurs, moi aussi j’aurai une surprise pour toi. » Son sourire en dit long sur son envie de la surprendre à son tour, espérant que Marceline appréciera son implication dans les récentes enchères organisées en ville et dans la sienne, en particulier. « Et je pense que tu t’y attends pas du tout. » À moins bien sûr qu'elle n'ait été informée du nouveau détenteur de sa bague, mais Carl suppose qu'elle le lui aurait dans ce cas déjà dit.
Dernière édition par Carl Flanagan le Dim 3 Sep - 19:36, édité 1 fois
Marceline Griffiths
la furie de vivre
ÂGE : 32 ans, née le 2 avril. Une fille l'a plantée en date quand elle a appris que Marceline était bélier, ascendant lion et lunaire scorpion. SURNOM : Les gens dans la rue l'appellent souvent Lizzie, à cause du personnage qu'elle a joué dans la série Netflix "Together". Les gens qui l'aiment, ou qui veulent l'embêter, l'appellent Marcel. STATUT : En roue libre* (*flirte avec son ex-situation ship mariée, couche avec sa co-star, pleure dans les bars en pensant à sa dernière rupture) MÉTIER : Actrice contrariée par la célébrité soudaine. Elle a commencé à se faire un nom dans le milieu du théâtre, et elle a percé à l'écran en étant la vedette de la mini-série Netflix "Together" pour laquelle elle a gagné un golden globe. Actuellement en tournage pour l'adaptation du livre de l'ex de son ex (cherchez pas). Prof de théâtre bénévole à Manzili. LOGEMENT : Elle s'enterre les dimanches dans une maison colorée au 12 Hardgrave Road, à West End. POSTS : 889 POINTS : 330
TW IN RP : problèmes familiaux, dépendance affective, alcool, homophobie, surexposition médiatique, cœur d'artichaut GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : esfp | vétérante tumblr & avide lectrice de fanfiction | charmante, drôle, piquante, caractérielle | theater kid at heart & fan invétérée de Glee | toujours partante pour un gin tonic, une soirée, un karaoké | chanceuse en carrière, malheureuse en amour | ses amis sont sa chosen family | très (trop) intense | adore la couleur, pour ses habits ou sa déco | a peur de l'abandon | habituée à la compétition familiale nocive | "i'm a mirrorball, i'll show you every version of yourself tonight"DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : écume les karaokés de Brisbane en #ff6699 RPs EN COURS : (07)Mac 05 | Dina 02 | Jesse 02 | Lena 01 | Nina 01 | Mabel 13 | Movie Drama Club
MABEL "Do you ever stop and think about me? When it was calmer, skipping the prom just to piss off your mom and her pageant schemes, and damn, Dorothea, they all wanna be ya, but are you still the same soul I met under the bleachers?"
MAC "Didn't they tell us don't rush into things? Didn't you flash your green eyes at me? Haven't you heard what becomes of curious minds? Ooh, didn't it all seem new and exciting? I felt your arms twisting around me, I should've slept with one eye open at night."
LENA "We ditch the whole scene and end up dreaming, instead of sleeping, we're happy, free, confused, and lonely in the best way, it's miserable and magical, tonight's the night when we forget about the heartbreaks"
J’avais beau être amère du revère de la médaille de la célébrité, je devais bien admettre que les expériences que je vivais, et surtout ma capacité à pouvoir les partager avec d’autres personnes, était plutôt plaisante. Si j’avais été capable de m’asseoir sur le canapé d’un psychologue, peut-être que j’aurais pu avouer que ce besoin maladif d’impressionner les gens autour de moi, décuplé par la générosité que la richesse me permettait, n’était qu’une façon élaborée de plaire aux autres, qu’ils me gardent dans leurs orbites. Mais j’étais trop lâche pour lancer une vraie thérapie, me contentant de plaisanter avec mes amis sur le sujet, et d’y penser un peu trop fort le soir dans le noir. Qu’est-ce qu’il y avait de mal à vouloir faire plaisir aux autres, même si c’était un peu intéressé comme démarché ? Je me tenais prête à observer le visage de Carl, le voir s’illuminer devant ma surprise, et savoir que j’avais permis cette émotion me mettait plutôt de bonne humeur. Et évidemment, ça ne rate pas : le froncement des sourcils qui creusent les ridules avant que les yeux ne s’écarquillent une fois que le cerveau comprend ce qu’il perçoit, les couleurs qui montent aux joues, le corps qui se redresse, excité. Voilà, elle a réussi. « Attends, pour de vrai ? Mais c’est.. c’est génial ! Et ça va être la meilleure série de tous les temps ça c’est sûr ! » Je comprenais évidemment son excitation, je n’étais pas devenue actrice pour rien, le cinéma, les séries, le théâtre, c’était incroyable de voir des histoires prendre forme à l’écran, encore plus lorsqu’il s’agissait d’une adaptation d’une histoire qui nous tenait à coeur. J’adorais les biopics qui racontaient la vie d’héros que j’admirais, j’étais toujours euphorique quand un de mes livres favoris était adapté, même lorsque le résultat était parfois raté. J’adorais l’idée de redire des histoires, de voir les nouveaux points de vue, et encore aujourd’hui, j’allais au théâtre voir toutes les pièces de Shakespare être rejouée et réadaptée sans fin. « Enfin après Lizzie, évidemment. » J’agitai la main, chassant la remarque de Carl avec fausse modestie. Evidemment que j’étais plutôt contente qu’il aime autant Together, la série qui m’avait fait connaître, et le personnage de Lizzie, à laquelle on m’associait encore énormément. Parfois, dans la rue, les gens m’abordaient en m’appelant Lizzie. « Attends que Roaring sorte, et tu pourras faire un classement final », plaisantai-je. Le spin off de Game of Thrones ne sortirait pas avant au moins une année, mais la nouvelle et le casting étaient déjà partout sur internet. « Tu es fan de Game of Thrones aussi ? » Demandai-je à l’intention de Carl. Je ne voulais pas le catégoriser comme un nerf - ce qui était un terme affectueux que j’utilisais notamment pour décrire Andy à tout bout de champ - mais il me donnait bien l’image de quelqu’un qui aime ce genre de séries médivale et fantasy.
Mais évidemment, pour l’instant, toute son attention était sur le set de Tomb Raider. Il ressemblait à un enfant le jour de Noël, c’était assez attachant à voir. « Est-ce qu’on connaît déjà l’actrice qui incarnera Lara ? Et hum.. est ce qu’on sait pour quelle année c’est prévu aussi ? » Evidemment, il était curieux. Je ne m’étais pas attendue à moins. « Ce n’est pas une actrice connue, ils ont fait passé un tas d’audition pour la bonne. Je l’ai rencontrée, elle est super, tu verras. Elle a joué aux jeux vidéos toute son enfance, elle adore le personnage, pour le coup c’est une vraie fan qui veut vraiment rendre justice au projet », expliquai-je, parce que je savais que c’était important. « Mais il y aura d’autres acteurs et actrices plus connus. Naomi Watts va être une guest star dans un épisode », confiai-je. L’actrice avait grandi en Australie et revenait parfois pour des projets, et avait visiblement accepté un assez gros chèque pour apparaître dans l’adaptation de Tomb Raider. « Le tournage vient de commencer, donc ça ne va pas sortir avant au moins un an, il va falloir être patient. Mais ils vont sûrement annoncer le projet dans quelques mois, il y aura des photos du set, des interviews… Bref, de quoi se mettre quelque chose sous la dent avant la série. » Sans parler de la tournée de presse qui aura lieu juste avant le lancement. Les fans allaient être ravis. « Evidemment, tout ce que je te dis là est absolument top secret. Si ça fuite sur un forum obscur du fin fond d’internet… » Je regardai Carl avec un faux regard menaçant. J’avais étrangement confiance en lui sans trop de difficulté.
Il continuait d’observer le set, émerveillé. « Le set est magnifique, c’est vraiment comme dans le jeu. » J’approuvai d’un signe de tête. « J’arrive pas à croire que je vois tout ça en vrai ! T’es vraiment trop gentille d’avoir pensé à moi, c’était juste mon rêve. » Une nouvelle fois, j’agitai ma main, l’air de dire ‘t’inquiète, ce n’est rien”, mais avec le coeur flatté de voir que j’avais visé juste. « J’ai direct pensé à toi ! Mes amis ne sont pas trop jeux vidéos, je savais que c’était à toi que ça ferait plaisir. » Pour ma bande d’amis, c’était d’autres sets, ou d’autres gossips de l’industrie, qui les amusait. « On peut visiter du coup ? » Je sourai et lui fis signe de s’approcher pour qu’on voit de plus près les décors, les objets, les couleurs. Les équipes avaient super bien bossé, c’était clair. Le set s’étendait sur plusieurs décors qui s’enchaînaient dans le hangar, le premier était le camp de base de Lara dans la jungle. « Il ne faut juste rien toucher évidemment, mais on peut s’approcher. » Je montrai à Carl les petits objets qui jonchaient le décor, lui faisant signe de les contourner. Tous les matins, les décors étaient réajustés mais je voulais tout de même évité les dégâtes.
« Oh d’ailleurs, moi aussi j’aurai une surprise pour toi. » Je me tournai vers Carl, levant un sourcil interrogatif. « Et je pense que tu t’y attends pas du tout. » Je fis mine de réfléchir, me grattant la tête. « Hmmm… Tu as été casté pour un rôle dans Roaring ? Tu ne bosses plus à l’hôtel, tu es devenu pilote de ligne ? Tu es marié, tu as trois enfants ? » Proposai-je en riant.
hand on the throttle, thought i caught lightning in a bottle
but it's gone again and it was written, i got cursed like Eve got bitten, oh, was it punishment? pad around when i get home, i guess a lesser woman would've lost hope, a greater woman wouldn't beg, but i looked to the sky and said, please, i've been on my knees, change the prophecy, don't want money, just someone who wants my company
A dream is a wish your heart makes when you're fast asleep, in dreams you will lose your heartaches whatever you wish for, you keep. Have faith in your dreams and someday your rainbow will come smiling through, no matter how your heart is grieving. If you keep on believing the dream that you wish will come true.
Tomb Raider, adapté sous forme de série ? Carl croit bien rêver lorsque la grande nouvelle lui parvient, exauçant l’un de ses plus grands rêves et rendant la chose d’autant plus symbolique qu’il semble bénéficier ici d’une avant-première. C’est pour de vrai, il n’a qu’à observer autour de lui ces décors pour le moins familiers pour s’en convaincre et pourtant, il peine toujours à croire ce qu’il entend comme si la surprise de Marceline contenait encore une part d’irréel. Il faut dire qu’il était à des années lumière de s’y attendre Carl, lui à qui aucune information concernant son jeu préféré ne peut habituellement échapper n’a cette fois rien vu venir, et il ne lui en faut pas plus pour déjà décréter que cette série a tout pour devenir iconique. C’est évidemment son coeur de fan qui parle et s’émerveille d’une telle nouvelle, mais il doit aussi reconnaître que la concurrence sera grande en ce qui le concerne car il n’oublie pas son autre héroïne, se tenant tout près de lui. Lara et Lizzie, si chères à ses yeux l’une et l’autre. « Attends que Roaring sorte, et tu pourras faire un classement final. » Une autre série qui promet elle aussi d’être fabuleuse, si on demande son avis au garçon. Le prochain grand projet de Marceline fait déjà beaucoup parler et il serait naïf de penser que Carl a pu passer à côté. « Tu es fan de Game of Thrones aussi ? » – « Oh, bien sûr ! J'ai même l'intégrale en dvd, alors tu peux être sûre que je l'attends avec impatience ta série. » Son sourire confirme tout l’enthousiasme que ce spin-off sur les Lannisters lui inspire, et sa joie de voir Marceline multiplier les rôles d’autant plus lorsqu’ils peuvent aussi bien lui parler. Entre ces différentes séries d’envergure qui se préparent, Carl ne saura bientôt plus où donner de la tête mais sa hâte n’en sera chaque jour que plus grande, susceptible comme toujours de trouver refuge dans le virtuel infiniment plus palpitant que sa triste vie.
Mais pour le projet dont il est question aujourd’hui, il faut évidemment un casting et la curiosité du garçon est totale quant à celle qui incarnera la célèbre aventurière. Il attend beaucoup de cette Lara, Carl ne va pas mentir. « Ce n’est pas une actrice connue, ils ont fait passé un tas d’audition pour la bonne. » Et c’est secrètement ce qu’il espérait, une actrice dont la célébrité ne pourrait pas écraser la série. « Je l’ai rencontrée, elle est super, tu verras. Elle a joué aux jeux vidéos toute son enfance, elle adore le personnage, pour le coup c’est une vraie fan qui veut vraiment rendre justice au projet. » Et ça le rassure Carl, de savoir qu’ils n’ont pas pris n’importe qui et que la candidate choisie éprouve un attachement réel et sincère pour l’œuvre originale. Elle ne se contentera pas d’incarner Lara, non, elle saura aussi s’imprégner de son univers tout en replongeant dans ses souvenirs et sans doute en sera-t-elle la première comblée, si Tomb Raider a autant d’importance pour elle qu’il peut l’imaginer. « Han, elle aussi a grandi avec les jeux alors. J'aimerais tellement la rencontrer pour en parler avec elle ! » Oh, Carl se doute bien que ce ne sera pas possible mais il se prend malgré tout à en rêver, ne sachant jamais vers qui se tourner pour discuter de cette passion l’animant depuis tout petit. Les fans avec lesquels il échange ne dépassent jamais le cadre d’un écran, et c’est parfois terriblement frustrant. « Mais il y aura d’autres acteurs et actrices plus connus. Naomi Watts va être une guest star dans un épisode. » – « Mais non, Naomi Watts ?! » Son cœur fait un bond en intégrant ce nom car c’est de la folie, une information supplémentaire face à laquelle Carl n’était pas prêt. « Ne me dis pas dans quel rôle surtout, j'ai envie d'avoir la surprise ! » Et tout l’enjeu reviendra à éviter les spoilers par la suite, en espérant qu’il le puisse. « Le tournage vient de commencer, donc ça ne va pas sortir avant au moins un an, il va falloir être patient. » Ce n’est pas vraiment la plus grande qualité du garçon mais il n’aura pas le choix, aussi longue risque d’être l’année à venir. « Mais ils vont sûrement annoncer le projet dans quelques mois, il y aura des photos du set, des interviews… Bref, de quoi se mettre quelque chose sous la dent avant la série. » Autant dire que Carl sera au rendez-vous car bien sûr, un fan comme lui ne pourra pas rater ça même en ayant été informé parmi les premiers. « J'ai tellement hâte que les infos sortent et que les autres fans sautent au plafond comme moi, ça va être incroyable ! Et tu sais quoi, je prédis déjà que la série sera en top tendances sur Twitter ce jour-là. » X, Carl, c'est X que se nomme l'ancienne application à l'oiseau bleu à présent. « Evidemment, tout ce que je te dis là est absolument top secret. Si ça fuite sur un forum obscur du fin fond d’internet… » Il s’empresse de hocher la tête, confirmant à Marceline que son secret sera soigneusement préservé car il n’est pas question de gâcher la surprise, aussi impatient soit-il. « Bien sûr, oui, je garderai tout ça pour moi c'est promis. Je le dirai même pas à mon frère et pourtant à lui, je raconte vraiment tout. » Bien sûr que Keefe fera son curieux, il ne rate jamais une occasion pour l’être mais il aura cette fois-ci droit à une véritable tombe en la personne de son ainé. Carl n'en croit en tout cas pas ses yeux et trouve difficilement ses mots pour la remercier, réalisant à peine l’ampleur de ce qui se trouve devant lui alors même que ces décors réveillent déjà un paquet de souvenirs. « J’ai direct pensé à toi ! Mes amis ne sont pas trop jeux vidéos, je savais que c’était à toi que ça ferait plaisir. » Le voilà grandement honoré d’être celui à qui Marceline a pensé, comme s’il n’était pas déjà incroyablement gratifiant de recevoir de sa part une telle exclusivité. « C'est juste la meilleure nouvelle de ma semaine, non.. en fait je crois que t'as même refait mon mois tout entier là. » Un sacré privilégié, voilà comment Carl se sent et ses envies d’exploration sont immenses, à présent. « Il ne faut juste rien toucher évidemment, mais on peut s’approcher. » Ses mains, il les gardera donc dans ses poches et se limitera à toucher avec les yeux, bien assez gâtés pour que Carl ne décide pas en plus de prendre quelques libertés. Il sera sage comme une image, Marceline n’a rien à craindre venant de lui.
Et dans la catégorie des surprises, il se trouve que le bonhomme n’est pas non plus en reste comme il le laisse finalement entendre face à l’actrice. Elle ne se doute probablement de rien, tout comme lui n’aurait pas pu deviner ce qui l’attendait aujourd’hui. « Hmmm… Tu as été casté pour un rôle dans Roaring ? Tu ne bosses plus à l’hôtel, tu es devenu pilote de ligne ? Tu es marié, tu as trois enfants ? » Les propositions le font franchement sourire car on peut dire que Marceline ne manque pas d’imagination. Hélas non, pas de petit rôle prévu pour Carl et pas l’ombre d’une reconversion non plus, même s’il choisit de s’en amuser ici. « T’es vraiment trop forte pour avoir deviné que je pilotais des avions maintenant. » plaisante-t-il à son tour, tout sauf prêt à quitter la terre ferme pour aller gagner sa vie dans les airs. « Pour les enfants, euh.. ça compte si c'est ceux que j'ai eu dans les Sims ? » Un autre jeu auquel Carl aime parfois d’abandonner, même s’il ne comble pas toujours ses envies d’aventure. Là-dedans, au moins, il n’a aucun mal à trouver quelqu’un pour l’aimer car les sims sont bien moins regardants que les gens de la vraie vie. « Bon allez, je peux pas garder le secret plus longtemps de toute façon. » Et après une grande inspiration censée lui donner du courage, Carl vient piocher dans le fond de sa poche pour en sortir l’objet du mystère. « La voilà ma surprise ! » Il brandit devant elle une bague lavande que Marceline ne pourra que reconnaître puisqu’elle l’avait mise elle-même aux enchères, le mythique bijou porté par son personnage Lizzie. « Tu la reconnais ? » ose-t-il questionner, le cœur palpitant face à la crainte soudaine qu'elle ne perçoive pas d'un très bon œil son initiative. Cette bague, Carl s’était fait une mission de l’acquérir aussi bien en tant que fan qu’en tant qu’ami, mais seule Marceline peut décréter s’il a bien fait ou non.
Marceline Griffiths
la furie de vivre
ÂGE : 32 ans, née le 2 avril. Une fille l'a plantée en date quand elle a appris que Marceline était bélier, ascendant lion et lunaire scorpion. SURNOM : Les gens dans la rue l'appellent souvent Lizzie, à cause du personnage qu'elle a joué dans la série Netflix "Together". Les gens qui l'aiment, ou qui veulent l'embêter, l'appellent Marcel. STATUT : En roue libre* (*flirte avec son ex-situation ship mariée, couche avec sa co-star, pleure dans les bars en pensant à sa dernière rupture) MÉTIER : Actrice contrariée par la célébrité soudaine. Elle a commencé à se faire un nom dans le milieu du théâtre, et elle a percé à l'écran en étant la vedette de la mini-série Netflix "Together" pour laquelle elle a gagné un golden globe. Actuellement en tournage pour l'adaptation du livre de l'ex de son ex (cherchez pas). Prof de théâtre bénévole à Manzili. LOGEMENT : Elle s'enterre les dimanches dans une maison colorée au 12 Hardgrave Road, à West End. POSTS : 889 POINTS : 330
TW IN RP : problèmes familiaux, dépendance affective, alcool, homophobie, surexposition médiatique, cœur d'artichaut GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : esfp | vétérante tumblr & avide lectrice de fanfiction | charmante, drôle, piquante, caractérielle | theater kid at heart & fan invétérée de Glee | toujours partante pour un gin tonic, une soirée, un karaoké | chanceuse en carrière, malheureuse en amour | ses amis sont sa chosen family | très (trop) intense | adore la couleur, pour ses habits ou sa déco | a peur de l'abandon | habituée à la compétition familiale nocive | "i'm a mirrorball, i'll show you every version of yourself tonight"DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : écume les karaokés de Brisbane en #ff6699 RPs EN COURS : (07)Mac 05 | Dina 02 | Jesse 02 | Lena 01 | Nina 01 | Mabel 13 | Movie Drama Club
MABEL "Do you ever stop and think about me? When it was calmer, skipping the prom just to piss off your mom and her pageant schemes, and damn, Dorothea, they all wanna be ya, but are you still the same soul I met under the bleachers?"
MAC "Didn't they tell us don't rush into things? Didn't you flash your green eyes at me? Haven't you heard what becomes of curious minds? Ooh, didn't it all seem new and exciting? I felt your arms twisting around me, I should've slept with one eye open at night."
LENA "We ditch the whole scene and end up dreaming, instead of sleeping, we're happy, free, confused, and lonely in the best way, it's miserable and magical, tonight's the night when we forget about the heartbreaks"
Je m’étais toujours intéressée à la pop culture, j’avais grandi sur twitter et tumblr - mon compte de fan de Glee y traînait toujours, inactif depuis des années, mais je n’avais jamais eu le coeur de le supprimer, et j’étais à la fois inquiète et amusée à l’idée que mes fans tombent un jour dessus. Mes amis et moi parlions souvent en référence à des tiktoks qu’on s’était envoyé, on avait le petit langage de la culture queer internet qu’on les gens qui se réfugient dans le virtuel pour explorer leurs identités. Mais tout ce qui était culture “nerd”, star wars, le seigneur des anneaux, etc etc, ça, c’était quelque chose que j’observais de loin. A vrai dire, c’était à force d’être au contact Andy que je commençais à vraiment m’y accoutumer, et puis évidemment j’avais fait des recherches pour Roaring. Je crois que je comprenais mieux le langage et les références de Carl, maintenant. Et surtout, j’avais assez grandi en ligne pour comprendre l’intérêt que ça représentait de se trouver une safe place virtuelle, et ne jamais juger les gens qui ressentaient ce besoin. Quand je traitais Andy et se samis de nerd, c’était affectueux. Souvent, ils me traitaient de “gleek” en retour et on riait tous ensemble de nos passions un peu stupides qui nous allégeaient le quotidien.
« Han, elle aussi a grandi avec les jeux alors. J'aimerais tellement la rencontrer pour en parler avec elle ! » Je comprenais cet enthousiasme, n’avais-je pas grandi moi aussi en rêvant de rencontrer mes stars préférées pour parler de leurs rôles, des personnages qu’ils avaient joué et créé ? C’était toujours fou, d’ailleurs, maintenant que j’avais cette possibilité, que j’étais de leur côté de l’écran, presque l’égale de mes idôles. J’avais eu des conversations passionnantes avec des gens que j’admirais, j’avais aussi été déçue de réaliser que certains n’étaient pas ce que leurs images médiatiques renvoyaient. Le monde du showbusiness était définitivement particulier, j’étais plutôt contente d’avoir un caractère assez trempé pour y survivre. « Je pense qu’il y aura sûrement des conventions avec des panels, ce genre de choses. Je verrais, peut-être que je pourrais t’avoir des places VIP, ce genre de choses ? » Proposai-je, portée par l’enthousiasme de Carl. Je ne pouvais pas lui promettre un dîner avec l’actrice, évidemment, ce n’était pas des choses qui se faisaient dans ce milieu. Mais je pouvais peut-être faciliter un contact de fan.
Je continuais à partager quelques détails à Carl, dont les yeux brillaient, immenses comme des soucoupes. « Mais non, Naomi Watts ?! Ne me dis pas dans quel rôle surtout, j'ai envie d'avoir la surprise ! » J’éclatai de rire, levai les mains en l’air comme pour dire que j’étais innocente. « J'ai tellement hâte que les infos sortent et que les autres fans sautent au plafond comme moi, ça va être incroyable ! Et tu sais quoi, je prédis déjà que la série sera en top tendances sur Twitter ce jour-là. » « C’est le rêve des producteurs, évidemment… C’est pour ça aussi que rien ne fuite, ils attendent de vraiment maîtriser la comm pour pouvoir lâcher le truc comme une bombe », expliquai-je à Carl. Les rouages du marketing d’une série, c’était toujours quelque chose. « Bien sûr, oui, je garderai tout ça pour moi c'est promis. Je le dirai même pas à mon frère et pourtant à lui, je raconte vraiment tout. » Un pincement prit mes poumons. Tiens, ça devait être cool d’avoir cette relation avec un membre de sa famille. Je retins une grimace. Les tabloids se régalaient des rumeurs de tensions sur le plateau entre moi et mes cousines, surtout après ma dispute avec Mabel. Evidemment, on avait nié publiquement. « Je ne voudrais pas créer de tensions familiales dans une autre famille, mais j’ai bien peur qu’il faille en effet garder le secret », dis-je avec un petit sourire. J’ajoutai, essayant de ne pas avoir l’air amère : « Mais c’est cool que tu t’entendes bien avec ton frère. J’ai toujours détesté être fille unique. » Même si pendant une période, j’avais considéré avoir deux soeurs, mais ça, c’était un autre sujet. En tout cas, Carl m’avait déjà sous-entendu des choses sur sa famille, notamment son père, et je savais que ce n’était pas facile ; c’était bien qu’il ait un allié dans cette situation.
« C'est juste la meilleure nouvelle de ma semaine, non.. en fait je crois que t'as même refait mon mois tout entier là. » Tous les deux enthousiasmés, on commença notre exploration du set, pendant que Carl me raconte qu’il a aussi quelque chose à me dire. « T’es vraiment trop forte pour avoir deviné que je pilotais des avions maintenant. » On se mit à rire ensemble, les éclats rebondissant dans les plantes accrochées partout dans le décor. « Pour les enfants, euh.. ça compte si c'est ceux que j'ai eu dans les Sims ? » Je secouai la tête et ajoutai : « C’est franchement assez impressionnant pour être souligné. Quand je jouais ado, je préférais décorer les maisons… M’occuper des sims, c’était une autre pair de manche. » Disons que la faucheuse était passée plus d’une fois pour s’occuper de mes petits personnages.
« Bon allez, je peux pas garder le secret plus longtemps de toute façon. » Il fouilla sa poche avant de me montrer un petit objet argenté qui attrapait les rayons de la lumière artifficielle. « La voilà ma surprise ! Tu la reconnais ? » Je poussai une exclamation : « Mais bien sûr, comment je pourrais l’oublier ! » Je souriais de toutes mes dents, et pressai l’avant-bras de Carl d’un petit geste affectueux. « Oh, Carl, je suis touchée que ça soit toi qui l’ai eue. Je n’avais pas envie que ça aille dans les poches d’un vieux collectionneur qui ne la voulait que pour sa valeur financière. » Au moins, j’étais certaine que Carl y associait une valeur sentimentale qui me touchait. Et puis l’argent récolté allait à une association pour les personnes lgbtq+, ce qui permettait de joliement bouclé tous ce malentendu avec Carl sur mon orientation sexuelle. J’étais ravie. « Ou j’avais peur aussi que ça aille chez un fan fou qui essayerait de faire du vaudou avec, ou la mettre sur un petit autel à ma gloire… » Je jetai un petit regard vers Carl. Il m’avait confié ses problèmes d’intensité, voire même de stalkage avec les filles. « Tu ne fais plus ça, pas vrai ? Tu la vois toujours, la fille qui… T’aidait de ce côté-là ? » Demandai-je, curieuse, parce qu’il n’était pas trop rentré sur les détails de côté-là. « Ou est-ce que tu en as parlé à d’autres gens, comme ton frère ? »
hand on the throttle, thought i caught lightning in a bottle
but it's gone again and it was written, i got cursed like Eve got bitten, oh, was it punishment? pad around when i get home, i guess a lesser woman would've lost hope, a greater woman wouldn't beg, but i looked to the sky and said, please, i've been on my knees, change the prophecy, don't want money, just someone who wants my company
A dream is a wish your heart makes when you're fast asleep, in dreams you will lose your heartaches whatever you wish for, you keep. Have faith in your dreams and someday your rainbow will come smiling through, no matter how your heart is grieving. If you keep on believing the dream that you wish will come true.
Que peut-il y avoir de plus rassurant pour un si grand fan que d'apprendre que l'adaptation de son jeu favori comprendra une autre passionnée dans son rôle titre ? De quoi garantir à ses yeux que sa chère Lara sera dignement représentée et de quoi le rendre, aussi, terriblement désireux de rencontrer un jour celle-ci. « Je pense qu’il y aura sûrement des conventions avec des panels, ce genre de choses. Je verrais, peut-être que je pourrais t’avoir des places VIP, ce genre de choses ? » Les yeux du garçon se mettent certainement à briller un peu plus encore face aux mots de Marceline, comme si elle ne l'avait pas suffisamment fait rêver pour aujourd'hui. Carl s'y voit déjà, bien sûr, mais il tâche tout de même de ne pas être trop gourmand, sachant l'exclusivité que son amitié avec l'actrice peut déjà lui garantir. « Ce serait évidemment génial mais je veux pas abuser, je veux dire.. tu fais déjà tellement de choses pour moi ! Je suis même pas sûr que je les mérite. » Alors il comprendrait, vraiment, qu'une telle chose ne soit pas possible à côté du reste car Marceline ne peut pas non plus lui décrocher la lune, aussi généreuse soit-elle depuis qu'il la connait. C'est à lui de se montrer raisonnable sans doute, et ce pour ne pas risquer de devenir l'un de ces profiteurs que Carl ne désire pas être. Il n'a pas ça en lui mais l'habituer à trop de privilèges pourrait à force lui faire tourner un peu la tête, lui qui se trouve déjà mieux informé que quiconque au sujet de la fameuse série. Carl prédit d'ailleurs un véritable phénomène et ce n'est pas Marceline qui risque ici de le contredire. « C’est le rêve des producteurs, évidemment… C’est pour ça aussi que rien ne fuite, ils attendent de vraiment maîtriser la comm pour pouvoir lâcher le truc comme une bombe » Et son rôle stipule de ne rien ébruiter de son côté, une promesse que Carl s'engage à respecter quitte à ce qu'il doive pour ça faire quelques cachotteries à son frère. Ce sera pour la bonne cause, voilà ce qu'il se répète, et Keefe n'est de toute façon pas aussi fan que lui de la célèbre aventurière alors pourquoi lui en voudrait-il ? « Je ne voudrais pas créer de tensions familiales dans une autre famille, mais j’ai bien peur qu’il faille en effet garder le secret » Tout l'enjeu consistera pour lui à ne pas se trahir, ce qui a toujours été sa grande spécialité, mais il croit en ses capacités de préserver la nouvelle que Marceline lui a confié. Il n'est au courant de rien et n'a même jamais mis les pieds sur le moindre plateau de tournage si on l’écoute, impossible donc de lui faire avouer ce qu'il n'a pas pu voir. « Mais c’est cool que tu t’entendes bien avec ton frère. J’ai toujours détesté être fille unique. » La remarque de l'actrice lui arrache un faible sourire, quelque peu compatissant aussi. Carl a souvent entendu dire que les enfants uniques se sentaient seuls et cette idée l'attriste rien qu'en imaginant une jeune Marceline manquant de compagnie pour jouer. Il ne sait pas si elle en a souffert mais il comprend qu'elle n'aurait pas été contre avoir un frère, plus beau cadeau que les parents de Carl aient pu lui faire. « Je sais pas ce que je serais devenu sans lui. » il remarque d'une voix lointaine, aussi certain soit-il de ne pas avoir toujours assuré dans son rôle d'ainé. Keefe est son pilier et aussi la seule véritable famille sur qui il peut compter dans ce pays, son père ne remplissant plus ce rôle depuis longtemps. « Il est en ville d'ailleurs en ce moment, ça fait quelques semaines qu'il a quitté l'Irlande pour me rejoindre ici. » Et il ignore combien de temps Keefe a prévu de rester, ni même pour quelle raison son séjour a récemment été prolongé. Une part de lui ne peut s'empêcher de trouver ça étrange mais l'autre est comblée de pouvoir le garder à ses côtés, comme on l'imagine.
Après s'être amusé des suppositions de Marceline à son sujet et égaré quelques instants sur un autre jeu vidéo de son adolescence, Carl décide de lever le voile sur sa surprise. Il n'allait bien évidemment pas acquérir la fameuse bague de l'actrice sans l'en informer ensuite, et la première réaction de celle-ci tend à le rassurer sur le fait d'avoir pris part à ces enchères. « Mais bien sûr, comment je pourrais l’oublier ! » Cette bague évoque sans doute un paquet de souvenirs à son ancienne propriétaire et Carl se met à sourire grandement lui aussi, appréciant ce moment partagé avec elle autour d'un bijou si symbolique. Ainsi, un petit bout de Marceline sera toujours près de lui. « Oh, Carl, je suis touchée que ça soit toi qui l’ai eue. Je n’avais pas envie que ça aille dans les poches d’un vieux collectionneur qui ne la voulait que pour sa valeur financière. » Des collectionneurs que le garçon a pu compter parmi ses principaux concurrents aux enchères, et il s'étonne encore d'avoir su s'imposer face à eux avec les maigres ressources qui étaient les siennes. Cette bague était très importante pour lui, aussi bien par rapport à celle à qui elle a appartenu que pour la cause que Carl a pu aider ce jour-là, lui qui cherchait justement une façon de se rendre utile. Si son porte-monnaie le lui avait permis, il aurait même tenté sa chance dans d'autres enchères avec l'espoir de contribuer toujours plus à sa petite échelle. « Ou j’avais peur aussi que ça aille chez un fan fou qui essayerait de faire du vaudou avec, ou la mettre sur un petit autel à ma gloire… » Un frisson le parcourt à cet instant, comme s'il craignait déjà le parallèle entre un fan fou et ce qu'il a autrefois pu montrer de lui. Son regard remonte alors vers Marceline avec appréhension, devinant déjà au court silence qui s'installe qu'il n'échappera pas à une remarque et effectivement, celle-ci ne manque pas. « Tu ne fais plus ça, pas vrai ? Tu la vois toujours, la fille qui… T’aidait de ce côté-là ? » Il n'en veut pas à l'actrice de venir aux nouvelles car sa curiosité n'est pas malsaine, et Carl n'a aussi rien à lui cacher compte tenu de tout ce qu'elle peut déjà savoir. Est-ce qu'il s'adonne encore aux tendances l'ayant fait tristement connaître ? « Oh, non non.. j'ai arrêté c'est promis. » souffle-t-il tandis qu'il remue doucement la tête, pas mécontent de pouvoir clarifier ce point avec elle car si quelqu'un mérite de savoir où tout cela en est, c'est assurément Marceline. « De faire ce genre de choses, pas de voir la fille dont je t'avais parlé. Elle m'aide toujours même si je suis pas près de devenir un grand séducteur, tu t'en doutes. » Disons qu'il n'en a pas franchement l'étoffe et que Naomi aurait aussi du boulot pour toute une vie si sa mission devait être celle-ci. En attendant Carl avance à son rythme et apprend à s'affirmer un peu plus à chaque rendez-vous, ce qui constitue déjà un exploit en soi. « Ou est-ce que tu en as parlé à d’autres gens, comme ton frère ? » Sans le savoir, c'est une perche que lui tend l'actrice car il y a une chose dont Carl désirait précisément lui parler, une autre surprise si l'on peut dire. « Mon frère sait, il a toujours su. Et le fait de l'avoir auprès de moi aujourd'hui m'aide aussi, mais tu m'avais conseillé une fois de voir un spécialiste et.. ça y est, je consulte quelqu'un pour de vrai. » Enfin pourrait-il ajouter, et c'est un regard plein d'espoir qu'il dirige dès lors vers Marceline. « J'ai des séances depuis plusieurs mois et c'est surtout grâce à ça que mon problème est derrière moi, j'ai plus besoin de faire ce que je faisais et vraiment, ça me manque pas. » Oh ça non, pas alors que ces tendances lui pourrissaient l'esprit. Des fixettes, Carl n'en fait plus non plus et il doit avouer avoir l'impression de revivre, tant il a pu se faire du mal avec ces épisodes qui s'enchainaient à n'en plus finir. Consulter un psychologue était la grande résolution de son année et l'une des premières que le garçon s'est finalement efforcé de tenir, plus courageux qu'il ne pensait l'être après avoir repoussé l'évidence pendant des années. « T'avais raison, c'était nécessaire et je regrette rien. J'aurais même dû t'écouter plus tôt je crois, je sais bien que ça règlera pas tous mes problèmes mais au moins maintenant, je peux dire que c'est fini tout ça. » Et c'est une sacrée victoire pour celui qui doutait sérieusement d'en voir le bout un jour, comme quoi Carl n'est peut-être pas le monstre que l'on s'était plu à voir en lui. Le fait est qu'il avait surtout besoin d'aide, et ça Marceline l'avait bien compris. « T'es pas déçue alors pour la bague ? Je te promets d'en prendre hyper soin et puis, j'avoue espérer aussi qu'elle me porte bonheur comme j'ai jamais vraiment de chance. » C'est en tout cas le pouvoir que l'on prête à ladite bague, le simple fait d'avoir été portée par son actrice préférée la rendant déjà très spéciale alors pourquoi ne serait-elle pas aussi magique ? Carl veut y croire lui, car il faut dire que de belles choses ont pointé le bout de son nez depuis qu'il l'a acquise – le signe, peut-être, que la chance finira elle aussi enfin par lui sourire. « Elle te manquera pas au moins, t'es sûre ? » il questionne à nouveau d'une voix presque inquiète alors que Marceline a elle-même pris l'initiative de la mettre aux enchères, sans compter que cette bague ne sera jamais bien loin à présent que le garçon la possède, mais tout de même.
Marceline Griffiths
la furie de vivre
ÂGE : 32 ans, née le 2 avril. Une fille l'a plantée en date quand elle a appris que Marceline était bélier, ascendant lion et lunaire scorpion. SURNOM : Les gens dans la rue l'appellent souvent Lizzie, à cause du personnage qu'elle a joué dans la série Netflix "Together". Les gens qui l'aiment, ou qui veulent l'embêter, l'appellent Marcel. STATUT : En roue libre* (*flirte avec son ex-situation ship mariée, couche avec sa co-star, pleure dans les bars en pensant à sa dernière rupture) MÉTIER : Actrice contrariée par la célébrité soudaine. Elle a commencé à se faire un nom dans le milieu du théâtre, et elle a percé à l'écran en étant la vedette de la mini-série Netflix "Together" pour laquelle elle a gagné un golden globe. Actuellement en tournage pour l'adaptation du livre de l'ex de son ex (cherchez pas). Prof de théâtre bénévole à Manzili. LOGEMENT : Elle s'enterre les dimanches dans une maison colorée au 12 Hardgrave Road, à West End. POSTS : 889 POINTS : 330
TW IN RP : problèmes familiaux, dépendance affective, alcool, homophobie, surexposition médiatique, cœur d'artichaut GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : esfp | vétérante tumblr & avide lectrice de fanfiction | charmante, drôle, piquante, caractérielle | theater kid at heart & fan invétérée de Glee | toujours partante pour un gin tonic, une soirée, un karaoké | chanceuse en carrière, malheureuse en amour | ses amis sont sa chosen family | très (trop) intense | adore la couleur, pour ses habits ou sa déco | a peur de l'abandon | habituée à la compétition familiale nocive | "i'm a mirrorball, i'll show you every version of yourself tonight"DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : écume les karaokés de Brisbane en #ff6699 RPs EN COURS : (07)Mac 05 | Dina 02 | Jesse 02 | Lena 01 | Nina 01 | Mabel 13 | Movie Drama Club
MABEL "Do you ever stop and think about me? When it was calmer, skipping the prom just to piss off your mom and her pageant schemes, and damn, Dorothea, they all wanna be ya, but are you still the same soul I met under the bleachers?"
MAC "Didn't they tell us don't rush into things? Didn't you flash your green eyes at me? Haven't you heard what becomes of curious minds? Ooh, didn't it all seem new and exciting? I felt your arms twisting around me, I should've slept with one eye open at night."
LENA "We ditch the whole scene and end up dreaming, instead of sleeping, we're happy, free, confused, and lonely in the best way, it's miserable and magical, tonight's the night when we forget about the heartbreaks"
« Ce serait évidemment génial mais je veux pas abuser, je veux dire.. tu fais déjà tellement de choses pour moi ! Je suis même pas sûr que je les mérite. » Même si j’adorais raconter que j’étais devenue actrice par passion, parce que j’avais baignée dedans petite, avec une famille qui bossait dans le milieu, je savais très bien que c’était l’attention qui m’avait toujours fait envie. Être sur scène, avoir les regards sur soi. Et maintenant, je découvrais un autre avantage, celui d’utiliser ma notorité et mon argent pour acheter l’affection des autres - ce n’était pas aussi tranché, bien sûr, mais je n’étais pas stupide, je me voyais bien, mes petits sourires, mes gestes de la main qui disaient “oh non, t’inquiète” alors que je servais sur un plateau d’argent ce qui faisait rêver les gens autour de moi. « Je sais que notre relation n’est pas forcément partie sur un pied… parfait… Mais tu es venu me voir jouer alors que je n’étais qu’une comédienne dans des petits théâtres, et ça, je ne l’oublie pas ! » Décrétai-je avec un sourire. Oui, certes, Carl l’avait peut-être un peu fait par obsession, mais ses compliments avaient été sincères, et il continuait de suivre ce que je faisais même après que cette fameuse obsession se soit calmée. « Et puis tu sais, c’est l’avantage de la notoriété. C’est fou les avantages qu’on a, alors qu’on peut déjà techniquement tout se payer. C’est vraiment injuste. Alors autant redistribuer quand on peut ! » J’eus un petit rire. « Peut-être que pour mon prochain rôle, je devrais jouer une communiste »
On ne pouvait pas dire que le rôle actuel dans Roaring soit d’une personne très généreuse et dans le partage, oh non, c’était la haute société Lannister, avide de pouvoir et d’argent. Et évidemment, les magouilles familiales. On dériva d’ailleurs sur le sujet de la famille, Carl me parla de son frère, et je devinais dans l’éclat de ses yeux qu’ils étaient proches. L’une de mes ex m’avait un jour dit qu’elle savait que j’étais brouillée avec ma cousine parce que mes yeux devenaient noir d’encre dès que je la mentionnais, même sans rentrer dans les détails de notre relation. Je me demandais à quoi ressemblait mes yeux, maintenant que notre relation était si étrange, l’abcès crevé, mais l’acide toujours totu autour de nous. Je me fis la note de regarder mes iris dans un miroir et de prononcer le prénom Mabel trois fois en rentrant chez moi ce soir, pour voir. « Je sais pas ce que je serais devenu sans lui. Il est en ville d'ailleurs en ce moment, ça fait quelques semaines qu'il a quitté l'Irlande pour me rejoindre ici. » Le visage de Mabel s’imprima à nouveau dans mon cerveau, je pensais à son départ à Londres, au fait qu’elle n’était pas revenue pendant des années, n’était pas venue me voir à New-York, ni mes parents d’ailleurs, et… Je secouai la tête discrètement. Je n’étais pas là pour plaquer ma vie sur celle de Carl. « Oh, c’est trop bien, tu dois te sentir un peu moins isolé… Tu as déjà pensé à retourner en Irlande ? En vacances, ou y revivre ? » J’avais eu du mal à vivre si loin de tous mes amis, quand j’étais aux Etat-Unis, et l’Australie était définitivement un pays à l’autre bout du monde.
Carl me montra la bague, et je compris mieux pourquoi je ne l’avais pas vu circuler sur Twitter - je m’étais imaginée qu’un fan l’acheterait et s’en vanterait immédiatement, ou alors peut-être un collectionneur. Mais finalement, c’était plus touchant de savoir que c’était Carl qui avait fait ce geste. Surtout qu’il n’y avait plus de malentendu derrière, pas vrai ? « Oh, non non.. j'ai arrêté c'est promis. De faire ce genre de choses, pas de voir la fille dont je t'avais parlé. Elle m'aide toujours même si je suis pas près de devenir un grand séducteur, tu t'en doutes. » On se lança un regard entendu, mais j’eus un sourire mi-amusé mi-attendri. « Je pense que les filles préfèrent un mec sincère qu’un séducteur parfait », offrai-je, même si c’était un peu une banalité à dire. Mais je le pensais vraiment, même si j’étais du genre de m’enticher de séductrice comme Jiyeon et de m’en mordre les doigts.
« Mon frère sait, il a toujours su. Et le fait de l'avoir auprès de moi aujourd'hui m'aide aussi, mais tu m'avais conseillé une fois de voir un spécialiste et.. ça y est, je consulte quelqu'un pour de vrai. » Je fus tellement surprise que je lâchai un petit “oh”, la bouche entrouverte. « J'ai des séances depuis plusieurs mois et c'est surtout grâce à ça que mon problème est derrière moi, j'ai plus besoin de faire ce que je faisais et vraiment, ça me manque pas. » « Carl, c’est super ! » M’exclamai-je. Je ne m’y étais pas attendue, parce que je savais que les hommes avaient du mal à aller chez des psy - et finalement qui étais-je pour les juger, vu que je n’y avais jamais mis les pieds. « T'avais raison, c'était nécessaire et je regrette rien. J'aurais même dû t'écouter plus tôt je crois, je sais bien que ça règlera pas tous mes problèmes mais au moins maintenant, je peux dire que c'est fini tout ça. » Je posai une main sur son épaule et la pressai légèrement, avec un sourire sincère. « Punaise, c’est hyper courageux, j’imagine que ça n’a pas dû être facile de faire la démarche, de se lancer… Je… J’ai jamais réussi, moi. Assez ironique alors que j’étais la première à te le conseiller, je sais », confiai-je avec une grimace. J’otai ma main de son épaule et fis quelques pas pour continuer à explorer le set. « Franchement, je trouve ça inspirant, t’aurais pu te laisser abattre après l’émission, te renfermer sur toi et tes obsessions… Comme quoi, on peut toujours évoluer, je suppose. Tu l’as trouvée comment, cette spécialiste ? Je me suis toujours demandée comment on choississait une personne pour être aidée. » J’avais déjà regardé des sites de psy parfois, composé des numéro, mais j’avais raccroché à chaque fois, jamais tout à fait prête.
« T'es pas déçue alors pour la bague ? Je te promets d'en prendre hyper soin et puis, j'avoue espérer aussi qu'elle me porte bonheur comme j'ai jamais vraiment de chance. » « Cette série m’a porté bonheur et m’a donné la carrière que j’ai aujourd’hui, alors oui je suis sûre qu’elle porte bonheur », dis-je avec un grand sourire. J’adorais le symbolisme, mettre un peu de magie dans le quotidien, et j’étais heureuse que Carl voit les choses de la même façon. « Elle te manquera pas au moins, t'es sûre ? » Je secouai la tête. « Mais non, j’étais contente de la mettre aux enchères pour une cause qui me tenait à cœur. Et puis je pique toujours des choses des sets où je bosse. J’ai le vieux téléphone filaire en forme d’hamburger du set de Together », admis-je. « Dommage que je ne puisse pas récupérer un dragon du set de Roaring ! »
hand on the throttle, thought i caught lightning in a bottle
but it's gone again and it was written, i got cursed like Eve got bitten, oh, was it punishment? pad around when i get home, i guess a lesser woman would've lost hope, a greater woman wouldn't beg, but i looked to the sky and said, please, i've been on my knees, change the prophecy, don't want money, just someone who wants my company
A dream is a wish your heart makes when you're fast asleep, in dreams you will lose your heartaches whatever you wish for, you keep. Have faith in your dreams and someday your rainbow will come smiling through, no matter how your heart is grieving. If you keep on believing the dream that you wish will come true.
La vérité, c’est qu’il aurait bien du mal à trouver les mots pour remercier Marceline de tout ce qu’elle a fait pour lui. Car bien avant de lui offrir la chance de mettre les pieds sur les plateaux de tournage d’une série qui a déjà tout pour lui plaire en tenant compte de son amour pour la célèbre aventurière, Marceline s’était aussi proposée de l’aider à trouver du travail quand il se trouvait encore en pleine recherche. Et lui, qu’a-t-il bien pu faire pour elle en retour, depuis qu’ils se connaissent ? Le garçon aurait tendance à douter de lui-même sur ce coup comme quelqu’un qui ne serait pas à la hauteur de la bonté de l’actrice, mais celle-ci s’apprête à lui rappeler que s’il a brillé par quelque chose de son côté, c’est assurément par sa fidélité. « Je sais que notre relation n’est pas forcément partie sur un pied… parfait… Mais tu es venu me voir jouer alors que je n’étais qu’une comédienne dans des petits théâtres, et ça, je ne l’oublie pas ! » Carl se trouvait même au tout premier rang pour la soutenir et l’applaudir, en tant que fan un peu trop dévoué. Il ne jurait que par elle à l’époque et aurait été jusqu’à décrocher la lune pour la femme de ses rêves, mais son admiration pour Marceline a toujours existé en dehors de son obsession, il serait prêt à le jurer. Elle reste une actrice que Carl respecte et apprécie par-dessus tout, véritablement heureux de pouvoir à présent la considérer comme une amie. « Et puis tu sais, c’est l’avantage de la notoriété. C’est fou les avantages qu’on a, alors qu’on peut déjà techniquement tout se payer. C’est vraiment injuste. Alors autant redistribuer quand on peut ! » Il n’est pas tout à fait d’accord avec ce qu’il entend Carl, et c’est avec le sourire qu’il remue doucement la tête. La célébrité s’accompagne d’à-côtés pour le moins nombreux il s’en doute, mais Marceline ne lui donne pas l’impression d’en abuser comme tant d’autres. « C’est pas totalement injuste quand c'est mérité. Je veux dire, t'es pas arrivée là par hasard et tu t'es donné du mal, même si je saurais pas quoi faire d’autant d’argent je crois. » Il laisse échapper un léger rire, lui dont la notoriété soudaine après une certaine émission s’était soldée par bien peu d’avantages, en réalité. L’argent qu’il avait empoché ne doit représenter qu’un pourcentage minime de ce que Marceline doit toucher de son côté, et Carl n’est pas forcément fier non plus de la façon dont il l’a dépensé. « Je suis content de voir que mon actrice préférée est restée aussi simple et généreuse, en tout cas. » Il souligne avec son cœur, quand bien même il n’en aurait jamais douté. Marceline ne cessera jamais d’être tournée vers les autres comme de garder la tête sur les épaules, et il retrouve finalement l’actrice qu’il a toujours connue et appréciée. Elle n’est pas sa favorite pour rien, après tout. « Peut-être que pour mon prochain rôle, je devrais jouer une communiste. » Pour ce rôle-là ou bien un autre, nul doute que Carl la soutiendra une fois de plus mais le prochain en date promet déjà de lui demander beaucoup d’énergie, comme tout fan qui ne ferait bien évidemment pas les choses à moitié.
Et celui qui n’a pas compté la distance parcourue pour se retrouver il y a peu dans la même ville que lui, c’est son jeune frère que Carl est aujourd’hui ravi d’avoir à ses cotés. Ils n’avaient pas été réunis au même endroit depuis plusieurs années, dans un contexte familial qui n’en finit quant à lui pas d’être compliqué. Un père présent lui aussi à Brisbane mais niant ouvertement leur existence quand ça l’arrange, et une mère restée en Irlande sous la coupe d’un homme violent. C’est chaotique, oui, mais Carl n’a jamais connu autre chose, lui. « Oh, c’est trop bien, tu dois te sentir un peu moins isolé… Tu as déjà pensé à retourner en Irlande ? En vacances, ou y revivre ? » Ce dernier mot prononcé par l’actrice lui donne des sueurs froides, à tel point que Carl manque de confirmer se sentir effectivement bien moins seul depuis que son frère est venu lui tenir compagnie. Il s’agite alors, comme pris d’une nervosité soudaine sur le sujet de sa terre d’origine. « Oh, non non. Pas retourner y vivre en tout cas, mais hum.. c'est vrai que je pense parfois à y aller quelques jours. Ma mère me manque, surtout. » C’est dans un petit soupir que le bonhomme le déplore, incapable de dater la dernière fois qu’il a pu parler à sa mère de vive voix. Patsy demande souvent après lui mais il n’a toujours pas trouvé le courage d’y retourner, conscient que cela signifierait aussi affronter ses plus profonds traumatismes. « Enfin les vingt-deux heures d'avion, ça me refroidit quand même pas mal. » il glisse cette fois dans un sourire amusé, alors qu’il s’agit bien sûr d’une excuse que Carl se trouve pour ne pas avouer ce qui l’empêche réellement d’y remettre les pieds. L’Australie est loin de tout et le voyage serait à lui seul épuisant, voilà ses principaux arguments. Et des excuses, Carl n’en avait besoin d’aucune au moment d’enchérir pour la célèbre bague de Marceline, qu’il peut enfin dévoiler à celle-ci. Il est bien l’acquéreur du fameux bijou dont l’importance ne fait aucun doute à ses yeux, et cette annonce lui permet au moins de rassurer l’actrice sur des tendances qu’il n’a désormais plus. Ses obsessions peuvent enfin être conjuguées au passé et Carl continue son petit bout de chemin avec l’experte chargée de lui faire prendre confiance en lui, même s’il part de très loin et ne croit pas beaucoup en ses capacités de séduction, abonné quoi qu’il fasse à sa maladresse et ses désillusions. « Je pense que les filles préfèrent un mec sincère qu’un séducteur parfait. » Et ces mots le touchent, comme en témoigne son petit sourire et son regard rencontrant timidement celui de Marceline. Il y a peut-être bien de l’espoir pour lui dans ce cas, en espérant que son côté authentique pourra un jour plaire à quelqu’un car il a toujours autant d’amour à donner, c’est bien l’autre chose qui n’a pas changé.
Mais ce que l'actrice mérite de savoir, aussi, c'est la résolution que Carl s'est enfin engagé à tenir pour prendre enfin son problème à bras-le-corps. Il consulte en effet un autre genre d'experte et cela depuis quelques mois déjà, des séances dont le garçon entreprend aujourd'hui de parler librement car il n'y a après tout aucune honte à aller chez une psy, contrairement à ce qu'il a longtemps pu penser. Cela ne fait pas pour autant de lui quelqu'un de fou, juste quelqu'un désirant se faire aider pour enfin parvenir à avancer. « Carl, c’est super ! » Il trouve aussi, même si le fait de s'y rendre s'avère bien plus compliqué certains jours que d'autres en raison des sujets abordés. Parfois il en ressort plus léger, d'autres fois il ne compte pas les larmes versées, mais il a au moins le sentiment de ne pas s'infliger ça pour rien puisque cela fonctionne, la dissolution de ses tendances le démontre. « Punaise, c’est hyper courageux, j’imagine que ça n’a pas dû être facile de faire la démarche, de se lancer… Je… J’ai jamais réussi, moi. Assez ironique alors que j’étais la première à te le conseiller, je sais. » Ses conseils ont en réalité longuement campé dans ses pensées, à défaut que Carl ait réussi à franchir le pas tout de suite. Il savait au fond de lui qu'il lui fallait se tourner vers une spécialiste mais Marceline ne se trompe pas en présumant que prendre cette décision n'a pas été facile, tout comme il devine que l'actrice aurait elle aussi à trouver en elle ce courage si elle se fixait le même objectif. Prendre rendez-vous peut faire peur, aussi bien de l'inconnu que de l'idée d'affronter tout ce qui ne va pas chez soi, incluant également la nécessité de mettre des mots sur des blessures ou des fantômes du passé et Carl est bien sûr passé par là, lui qui amenait chez le Dr Kippel une valise remplie de troubles et de traumatismes. « J’ai longtemps hésité je t'avoue, je voulais attendre de me sentir vraiment prêt. Et là, je crois bien que c'était le moment. » Il en avait fait la grande résolution de son année et ne se voyait pas encore la remettre à celle d'après, pas alors qu'il désirait plus que tout en finir avec ces vilains penchants qui figuraient en tête de liste des problèmes à régler chez lui. « Franchement, je trouve ça inspirant, t’aurais pu te laisser abattre après l’émission, te renfermer sur toi et tes obsessions… Comme quoi, on peut toujours évoluer, je suppose. » Inspirant, lui ? Il n'aurait honnêtement pas cru l'entendre un jour Carl, mais les mots de l'actrice le touchent et représentent même une sacrée récompense, quand il y pense. Pour une fois qu'il se montre courageux et va au bout de ses idées sans se défiler, il a l'honneur d'entendre qu'il peut inspirer celles et ceux qui continuent d'hésiter. « Tu l’as trouvée comment, cette spécialiste ? Je me suis toujours demandée comment on choisissait une personne pour être aidée. » Dès lors que sa décision était prise et que Carl était certain de ne plus faire demi-tour, c'est bien évidemment sur internet que le bonhomme est allé chercher les réponses aux nombreuses questions qui étaient les siennes. Par où commencer, à qui s'adresser... pas vraiment évident quand autour de lui, personne n’était connu pour consulter. « Oh, je me souviens avoir regardé pas mal d'avis sur internet avant de faire mon choix. Les patients du Dr Kipper en disaient beaucoup de bien, ça m'a vraiment rassuré. » Il se revoit pourtant trembler de la tête aux pieds le premier jour de sa venue au cabinet, et se demande d'ailleurs ce qu'a bien pu devenir le garçon rencontré dans la salle d'attente avec lequel il avait sympathisé. Une chose est sûre, Carl ne l'a ensuite plus jamais revu. Relevant le regard vers Marceline tout en souriant à celle-ci, c'est avec prudence que le garçon tente de formuler ses prochains mots. « Et tu sais, je suis pas du tout en train de dire que t’en as autant besoin que moi mais tu parlais de te lancer toi aussi, et je suis sûr que t'en es capable. » S'il a pu trouver cette force insoupçonnée en lui, il veut sincèrement croire que Marceline le peut aussi. Personne ne pourra prendre cette décision pour elle mais peut-être qu'à son tour, Carl peut être celui prodiguant quelques conseils. « La psy que je consulte est vraiment chouette, je peux même te donner son numéro si t'as envie de tenter le coup avec elle. Depuis que je vais la voir je fais un peu moins de cauchemars aussi, et j'aurais jamais cru ça possible. » Parce que ces fichus cauchemars hantaient la plupart de ses nuits, alors constater leur diminution est une autre petite victoire sur laquelle Carl n'avait pas osé parier. Ce n'est pas demain la veille qu'il fera la paix avec son passé mais il y a du mieux, assez pour qu'il craigne un peu moins de fermer les yeux.
Pour en revenir à la bague désormais en sa possession, Carl nourrit l'espoir que celle-ci ne vienne pas trop à manquer à son ancienne propriétaire car il en mesure bien l'importance, à défaut de savoir s'il peut s'en remettre à celle-ci pour obtenir un peu de chance. « Cette série m’a porté bonheur et m’a donné la carrière que j’ai aujourd’hui, alors oui je suis sûre qu’elle porte bonheur. » C'est avec le personnage de Lizzie que Marceline s'est véritablement fait un nom dans le milieu et en regardant la chose sous cet angle, il est effectivement tentant de croire que la bague a pu jouer. Si Carl a pris le risque de s'endetter pour l'obtenir, c'est autant pour son lien direct avec l'actrice que pour son présumé pouvoir, de toute façon. « Mais non, j’étais contente de la mettre aux enchères pour une cause qui me tenait à cœur. Et puis je pique toujours des choses des sets où je bosse. J’ai le vieux téléphone filaire en forme d’hamburger du set de Together. » Il n'en faut pas plus pour le faire très largement sourire, certainement pris ici d'un élan de nostalgie en repensant à la fameuse série. « C’est beaucoup trop stylé ça, garde-le bien surtout ! » Car s'il devait y avoir d'autres enchères à l'avenir, il ne pourrait pas promettre de se démarquer une fois de plus. Son cœur de fan en fera éternellement un garçon dévoué à tout ce qui concerne l'actrice mais son porte-monnaie, lui, est en revanche loin d'être extensible. « Dommage que je ne puisse pas récupérer un dragon du set de Roaring ! » – « Tu trouveras bien autre chose, oh.. si ça se trouve ils te laisseront garder l'un de tes costumes ? J’ai beaucoup trop hâte que la série sorte, je te jure. » Le tournage est encore en cours mais les choses en deviennent doucement concrètes, alors Carl rêve déjà du moment où il pourra dévorer les premiers épisodes de Roaring à la seconde même où ces derniers seront sortis. « Et forcément celle sur Lara aussi, mais promis je serai patient pour celle-ci. En attendant, je compte bien me refaire tous les jeux ! » Comme s'il avait vraiment besoin d'une excuse pour ça, allons. Autant avouer que Carl est toujours plus ou moins dans l'ambiance puisqu'il n'a jamais cessé d'y jouer, mais son plaisir en sera à coup sûr décuplé lorsque Tomb Raider sera plus que jamais d'actualité. Tournant sur lui-même, le garçon peine alors à croire ce que la suite de son exploration lui réserve. « Le prochain set a l'air dingue ! On se croirait dans le vrai manoir des Croft, je suis en train de rêver là c'est pas possible. » Son enthousiasme est tel que Carl doit se répéter la règle d'or du jour : ne rien toucher et se contenter d'en profiter avec les yeux, même s'il doit pour ça considérablement réfréner sa curiosité.
Marceline Griffiths
la furie de vivre
ÂGE : 32 ans, née le 2 avril. Une fille l'a plantée en date quand elle a appris que Marceline était bélier, ascendant lion et lunaire scorpion. SURNOM : Les gens dans la rue l'appellent souvent Lizzie, à cause du personnage qu'elle a joué dans la série Netflix "Together". Les gens qui l'aiment, ou qui veulent l'embêter, l'appellent Marcel. STATUT : En roue libre* (*flirte avec son ex-situation ship mariée, couche avec sa co-star, pleure dans les bars en pensant à sa dernière rupture) MÉTIER : Actrice contrariée par la célébrité soudaine. Elle a commencé à se faire un nom dans le milieu du théâtre, et elle a percé à l'écran en étant la vedette de la mini-série Netflix "Together" pour laquelle elle a gagné un golden globe. Actuellement en tournage pour l'adaptation du livre de l'ex de son ex (cherchez pas). Prof de théâtre bénévole à Manzili. LOGEMENT : Elle s'enterre les dimanches dans une maison colorée au 12 Hardgrave Road, à West End. POSTS : 889 POINTS : 330
TW IN RP : problèmes familiaux, dépendance affective, alcool, homophobie, surexposition médiatique, cœur d'artichaut GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : esfp | vétérante tumblr & avide lectrice de fanfiction | charmante, drôle, piquante, caractérielle | theater kid at heart & fan invétérée de Glee | toujours partante pour un gin tonic, une soirée, un karaoké | chanceuse en carrière, malheureuse en amour | ses amis sont sa chosen family | très (trop) intense | adore la couleur, pour ses habits ou sa déco | a peur de l'abandon | habituée à la compétition familiale nocive | "i'm a mirrorball, i'll show you every version of yourself tonight"DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : écume les karaokés de Brisbane en #ff6699 RPs EN COURS : (07)Mac 05 | Dina 02 | Jesse 02 | Lena 01 | Nina 01 | Mabel 13 | Movie Drama Club
MABEL "Do you ever stop and think about me? When it was calmer, skipping the prom just to piss off your mom and her pageant schemes, and damn, Dorothea, they all wanna be ya, but are you still the same soul I met under the bleachers?"
MAC "Didn't they tell us don't rush into things? Didn't you flash your green eyes at me? Haven't you heard what becomes of curious minds? Ooh, didn't it all seem new and exciting? I felt your arms twisting around me, I should've slept with one eye open at night."
LENA "We ditch the whole scene and end up dreaming, instead of sleeping, we're happy, free, confused, and lonely in the best way, it's miserable and magical, tonight's the night when we forget about the heartbreaks"
Je laissais à Mabel l'envie de partir à l'opposé de son pays pendant des années, j'avais tenté New-York, et si j'avais un tas de beaux souvenirs de cette vie, j'avais toujours su qu'elle serait temporaire. J'étais trop attachée à l'Australie, à mes proches, mes habitudes. J'étais d'ailleurs chanceuse d'avoir à présent un métier qui me permettait de voyager facilement, d'aller parfois de longues semaines pour un tournage, et d'ensuite pouvoir revenir dans ma maison - la mienne, ma propriété. J'accordais une attention particulière à ma décor et mon intérieur parce que c'était enfin un chez moi que je pouvais remplir de ma vie et mes proches, ce n'était pas ma maison d'enfance avec mes parents émotionnellement absents, ou la maison de mon oncle et ma tante où j'avais vécu plusieurs années, à moitié chez moi, à moitié une invitée.
« Oh, non non. Pas retourner y vivre en tout cas, mais hum.. c'est vrai que je pense parfois à y aller quelques jours. Ma mère me manque, surtout. » Je me retins de répliquer que ma mère me manquait aussi, même si elle vivait dans la même ville que moi - bien qu'aux dernières nouvelles, mes parents étaient en voyage en Indonésie pour une durée indéterminée. Ils avaient oublié de me prévenir, et j'avais envoyé un sms à ma mère un jour, espérant organiser un repas, et elle m'avait répondu une photo d'une plage et d'un cocktail. « Enfin les vingt-deux heures d'avion, ça me refroidit quand même pas mal. » J'eus un petit sourire. « Ça et le décalage horaire... Quand je fais des allers-retours dans une semaine pour aller à des évènements ou des cérémonies, c'est infernal. Je prends des comprimés de melatonine comme les rock stars prennent de l'excasy à ce stade. » Tenir mon rythme de vie demandait beaucoup plus de retenue que je ne l'avais imaginé avant. Au milieu des paillettes et des excès, il fallait une bonne hygiène de vie pour tenir les journées de tournage sans fin, les cérémonies, événements, le décalage horaire, le stress, la pression, la perte d'anonymat. Bref, l'envers du décor n'était pas aussi brillant que je le pensais.
J'aurais pu clairement aller chez un thérapeute pour en parler, j’étais à la fois surprise et émerveillée que Carl ai fait le pas. Autour de moi, de plus en plus de personnes le faisaient, et je commençais à me sentir bien mal à l’aise de continuer à me chercher des excuses. « J’ai longtemps hésité je t'avoue, je voulais attendre de me sentir vraiment prêt. Et là, je crois bien que c'était le moment. » Se sentir prêt… J’avais l’impression que je ne le saurais jamais. Si j’étais parfaitement honnête, j’avais un peu trop peur de ce qui m’attendait le jour où je m’assierais pour parler de mes émotions à quelqu’un. « Oh, je me souviens avoir regardé pas mal d'avis sur internet avant de faire mon choix. Les patients du Dr Kipper en disaient beaucoup de bien, ça m'a vraiment rassuré. » Oui, il faudrait chercher un thérapeuthe qui me conviendrait. Mais qu’est-ce qui me fallait ? Quelqu’un qui m’écoutait parler et validait mes sentiments ? Quelqu’un qui me challengeait ? Un thérapeuthe spécialisé dans les relations amoureuses ratées ? Les parents absents ? La célébrité dévorante ? « Et tu sais, je suis pas du tout en train de dire que t’en as autant besoin que moi mais tu parlais de te lancer toi aussi, et je suis sûr que t'en es capable. » J’agitais ma main. C’étaint sincèrement mignon qu’il s’inquiète que je le prenne mal, quand la plupart de mes amis proches m’engueulaient toujours de n’avoir toujours pas consulté et ne prenait pas de pincette pour me rappeler quand j’en aurais eu bien besoin. « Oh, je sais que j’en ai besoin. Être capable… C’est une autre histoire. Enfin, être prête, plutôt… Je n’ai pas encore eu le déclic. Sauf que j’ai l’impression qu’il y en aura jamais et qu’il va juste falloir que j’affronte ma peur », avouai-je, honnête. C’était étrange d’être si directe sur un tel sujet devant Carl, que je ne connaissais finalement pas tant que ça, mais c’était rafraîchissant d’avoir son point de vue, différent de ceux de mes proches qui me connaissaient peut-être un peu trop bien. « La psy que je consulte est vraiment chouette, je peux même te donner son numéro si t'as envie de tenter le coup avec elle. Depuis que je vais la voir je fais un peu moins de cauchemars aussi, et j'aurais jamais cru ça possible. » « C’est génial, ça doit être fou de voir des résultats si concrets, c’est vraiment encourageant, j’imagine… Oui, tu pourras me donner son numéro. Qui sait, ça sera peut-être une de mes résolutions pour la nouvelle année ? » Plaisantai-je avec un petit sourire. Comme toujours, je m’achetais du temps, je retardais.
On changea petit à petit de sujet, pour discuter de quelque chose plus léger. C’était agréable de voir l’enthousiasme de Carl à l’idée de suivre mes projets, d’avoir pu acquérir cette bague qui venait tout droit d’un tournage si important pour moi. C’était celui qui avait tout changé, à la fois pour ma carrière mais aussi ma vie. J’étais revenue vivre à Brisbane, j’avais pu acheter une maison, renoué avec Mabel avec plus ou moins de difficultés, et ma vie avait changé du tout au tout. « Tu trouveras bien autre chose, oh.. si ça se trouve ils te laisseront garder l'un de tes costumes ? J’ai beaucoup trop hâte que la série sorte, je te jure. » Je souris. Carl ne le savait pas encore, mais je comptais bien l’inviter à l’avant première de Roaring qui serait probablement projetée à Brisbane là où le tournage avait lieu et où le cast principal vivait. C’était dans des mois, mais j’étais sûre qu’il serait ravi. « Peut-être garder une épée, ça serait clairement badass », commentai-je. Mon personnage était censée en utiliser une dans l’un des épisodes et j’avais déjà hâte du tournage. J’étais impatiente - mais pas autant que Carl dès qu’il pensait à la sortie de la série sur Tomb Raider. « Et forcément celle sur Lara aussi, mais promis je serai patient pour celle-ci. En attendant, je compte bien me refaire tous les jeux ! » J’éclatai de rire devant son euphorie de nerd touchante, qui me rappelait un peu celle d’Andy. « Tu vas prêt pour briller en société et sur internet quand la série va sortir. » Je l’imaginais bien sur reddit en train de relever tous les petits détails de la série et les easter eggs cachés en lien avec les jeux qu’il va réexplorer avant la sortie. « Le prochain set a l'air dingue ! On se croirait dans le vrai manoir des Croft, je suis en train de rêver là c'est pas possible. » C’était clairement beaucoup plus immersif que de regarder la série derrière son écran d’ordinateur, et j’étais contente que les studios aient décidé d’utiliser des décors réels en partie, pas 100% de la CGI. C’était plus intéressant, en tant qu’acteur, mais aussi pour tous les gens qui travaillaient ou visitaient les sets. C’était plus vivant, ça parlait à nos coeurs d’enfants. « Attends de voir le set du prochain temple, ils ont fait un boulot incroyable ! » M’exclamai-je joyeusement, le menant vers la suite, l’excitation de Carl se propageant à moi, des petites bulles qui éclataient à la surface de ma peau.
hand on the throttle, thought i caught lightning in a bottle
but it's gone again and it was written, i got cursed like Eve got bitten, oh, was it punishment? pad around when i get home, i guess a lesser woman would've lost hope, a greater woman wouldn't beg, but i looked to the sky and said, please, i've been on my knees, change the prophecy, don't want money, just someone who wants my company