Elle ne fulminait pas à l’idée d’avoir perdu Eddie quelque part en plein milieu de ce stage de survie, parce qu’elle se doute que tout est bien assez sécurisé pour qu’il ne lui soit pas arrivé malheur (et parce qu’elle parie surtout qu’il a filé en douce pour faire un FaceTime avec son fils), mais désormais elle fulmine au plus haut point à l’idée d’avoir été officiellement pairée avec une personne qu’elle connaît malheureusement. Et contrairement à Anwar, elle ne peut même pas le prendre de haut, Blake étant celui qui a quelques centimètres de plus que la blonde. Cela ne l’empêche pas de poser un regard noir sur sa personne tout en fronçant les sourcils, bras croisés. Ils n’ont pas leur mot à dire sur la nouvelle constitution des groupes, soit disant parce que personne ne peut anticiper avec qui il se retrouvera perdu en plein nature. Mais si Charlie était honnête, elle dirait qu’elle préférerait mourir directement plutôt que d’avoir à survivre auprès du Aldridge, solidarité féminine autant que familiale oblige: il a blessé Stella, elle le déteste donc. Aussi simplement que cela.

Les instructions données, le grand groupe se sépare déjà en petits binômes autonomes, les grandes tâches de la fin de journée leur ayant été données. Pour autant, la blonde ne décolère pas. “Je vais pas te mentir, Blake: tout ce que j’espère, c’est que tu te fasses piquer ou mordre par Dieu sait quel plante ou animal mortel et qu’on arrive pas à t’emmener à l’hôpital à temps.” Autant dire qu’elle trouve cela particulièrement paradoxal de se retrouver dans le stage de premier secours avec lui parce qu’elle est à peu près certaine qu’elle pourrait le regarder mourir sous ses yeux sans lever le petit doigt. “Mais je peux pas me charger de ta mort moi-même parce que je perdrais mon job, t’as au moins de la chance pour ça.” Et elle irait surtout en prison, mais seule la perte de son travail est une raison suffisante pour la dissuader d'accélérer de ses propres mains l’arrivée de la mort de l’homme sous ses yeux. Il peut dire et faire ce qu’il veut, elle l’a déjà jugé il y a bien longtemps et n’estime pas avoir besoin de la moindre preuve. Les faits lui suffisent et, en ce qui le concerne, ils sont accablants.

WIN – Charlie est désignée comme première fausse malade de l’exercice et ils doivent trouver avec quelle plante retarder le venin d’un serpent à la con.
SO CLOSE – c’est en voulant dramatiquement prendre la tête du tuo pour s’écarter du groupe qu’elle marche sur un tronc qui se casse sous son poids, sa cheville prenant temporairement un angle peu conventionnel.
FAIL – elle doit soigner Blake pour la fausse piqûre d’un serpent à la con et est forcée de se plier à l’exercice, ce qui ne l’empêche pas de continuer à l’insulter plus ou moins subtilement.

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Bien sûr qu'il avait repéré ses petits regards méprisants et la façon dont le poing de Charlie s'était crispé depuis qu'il avait fait irruption dans son champ de vision. Et bien sûr qu'il préférerait lui aussi se trouver n'importe où plutôt qu'ici, maintenant qu'il semblait presque certain que la blonde et lui formeraient un binôme, ne connaissant que trop bien le dédain qu'elle lui portait depuis sa rupture avec Stella – et la façon dont, c'est vrai, ses choix avaient blessé la jeune femme qui était bien l'unique personne pour qui il tâchait encore de rester un tant soit peu civilisé en présence de sa cousine. Non pas que ça puisse encore faire une grande différence, mais Blake tâchait au moins de ne pas empirer son cas. “Je vais pas te mentir, Blake: tout ce que j’espère, c’est que tu te fasses piquer ou mordre par Dieu sait quel plante ou animal mortel et qu’on arrive pas à t’emmener à l’hôpital à temps.” Un rictus railleur au coin des lèvres, il prit sur lui pour ne pas lui répondre avec son impulsivité habituelle, au cas où elle aurait gardé une paire de menottes sur elle. « Je sais que t'as du mal à cacher ton enthousiasme de te retrouver en binôme avec moi, mais contiens quand même un peu ta joie, Charlie, ou on va faire des jaloux. » Ça crevait les yeux, qu'elle était absolument ravie de se retrouver en équipe avec lui le temps de cet atelier. Qu'elle se rassure, il subirait la situation tout autant qu'elle. “Mais je peux pas me charger de ta mort moi-même parce que je perdrais mon job, t’as au moins de la chance pour ça.” L'énergie qu'elle était prête à dépenser pour lui rappeler tout le mal qu'elle pensait de lui était presque fascinante, maintenant qu'il y réfléchissait. « On sait tous les deux que tu serais assez maligne pour faire passer ma mort pour un accident. Mais aussi que ça risquerait de faire du mal à Stella, quoi que t'en dises. » Oh, la connaissant, elle lui interdirait sans doute de prononcer le nom de sa cousine, même alors que la brune et lui étaient restés ensemble pendant plus de trois ans et que ça continuait forcément de compter, au moins dans une certaine mesure, que ça lui plaise ou non.

Laissant finalement échapper un soupire, il tâcha de se re-concentrer sur l'atelier et sur leur mission du jour. « On tire à la courte paille pour savoir qui jouera les cobayes ? » Ce serait équitable, comme ça, même s'il la pensait sérieusement capable de discuter le résultat quel qu'il puisse être. Charlie l'avait dans son collimateur, il savait pertinemment qu'il allait passer un sale quart d'heure maintenant qu'ils étaient forcés de faire équipe. Arrachant deux brins d'herbe dans les fourrées, Blake tendit les deux tiges à Charlie qui se saisit de l'une d'elle. Et de la plus courte, semble-t-il. « Ah, on dirait que c'est à toi d'inaugurer. » Un éclair d'amusement passa dans son regard, tant il pouvait déjà imaginer que l'idée ne ravirait pas la jeune femme. Tout ce qui n'impliquait pas de l’empaler sur un pic et de faire disparaître son corps était sans doute synonyme de déception pour elle, de toute façon. « L'instructeur a parlé de feuilles de plantain pour soigner les morsures de serpent, alors... » Il l'observa un bref instant, puis déclara d'une voix neutre. « On va dire que tu t'es faite mordre à la jambe. » A hauteur d'un serpent qui passerait par là, en somme, puisqu'ils cherchaient à rendre ça un minimum crédible. Laissant Charlie s'installer comme elle le souhaitait le temps qu'il prétende lui venir en aide, Blake commença à repérer les plantes tout autour d'eux. Autant dire qu'il y en avait à la pelle et que n'importe quel novice pourrait facilement s'y perdre. L'instructeur leur avait bien donné une description précise, mais il n'avait jamais tellement eu la main verte et comptait décliner toute responsabilité si son instinct lui faisait défaut. « T'en dis quoi ? Ça ressemble à ce dont il a parlé. » Une plante avec de longues feuilles ovales, pointues aux extrémités et inodores.


WIN: La plante débusquée était bien du plantain et Blake en appliqua quelques feuilles sur la fausse blessure de la blonde, non sans qu'une grimace ne déforme son visage. « Grave bien cette image dans ton esprit parce que c'est pas près de se reproduire. » Aider Charlie, même pour de faux, lui donnerait presque des hauts-le-cœur tant ça lui semblait improbable. Il avait bon dos, ce stade de survie.

SO CLOSE: La plante débusquée était bien du plantain mais personne n'avait prévu qu'une araignée surgirait d'entre les feuilles pour élire domicile sur la jambe de Charlie. Si l'insecte était de taille raisonnable, il restait beaucoup moins attendrissant qu'une coccinelle. « Oups, j'espère qu'elle va pas pondre des œufs partout. » Il n'avait aucune idée de si Charlie avait peur de ces bêtes-là, ne sachant pas grand chose d'elle à part qu'elle se mêlait un peu trop de ce qui ne la regardait pas.

FAIL: La plante débusquée n'était pas du plantain mais une plante extrêmement irritante avec laquelle il se confondait facilement. Blake eut à peine le temps d'en attraper quelques feuilles que ses doigts se mirent à le démanger et à prendre une teinte rougeâtre. « Merde, c'est quoi ce truc ? Ça démange à mort. » C'était Charlie qui était censée jouer les cobayes, normalement, pas lui. Et tout était censé être pour de faux.

« Je sais que t'as du mal à cacher ton enthousiasme de te retrouver en binôme avec moi, mais contiens quand même un peu ta joie, Charlie, ou on va faire des jaloux. » Et comme pour prouver qu’elle sait prendre sur elle mais se contente de ne pas faire le moindre effort pour lui, elle lui adresse le sourire le plus doux et mielleux qui soit, balançant ses cheveux en arrière d’un revers de la main, comme si elle était sincèrement en train de flirter avec lui. S’il existe au moins une personne en ce monde avec qui elle ne s’y risquera jamais, il s’agit bien de Blake. “Ils ne savent pas ce qu’ils ratent.” L’un comme l’autre, personne n’envie leurs choix de coeur. « On sait tous les deux que tu serais assez maligne pour faire passer ma mort pour un accident. Mais aussi que ça risquerait de faire du mal à Stella, quoi que t'en dises. » Sa réponse cinglante était déjà préparée quant à la première partie de sa réponse, à savoir qu’elle a déjà un plan d’avenir pour effectivement faire passer sa mort pour un accident, mais elle se tait aussitôt à la mention du prénom de sa cousine. Elle les aimait sincèrement quand ils étaient ensemble, mais aujourd’hui elle supporte plus mal que jamais la simple idée qu’il puisse encore prononcer son prénom comme si de rien n’était. “Pour ta sécurité, ferme la.” Elle ne veut pas entendre le fait que sa mort puisse encore attrister Stella, justement parce qu’il a raison sur toute la ligne et que ça sous entend par la même occasion que sa cousine tient encore à un homme qui lui a fait bien trop de mal pour avoir encore le droit d’être pardonné.

« On tire à la courte paille pour savoir qui jouera les cobayes ? » Elle ouvre la bouche pour lui dire qu’ils ont effectivement tiré à courte paille (dans son esprit) et qu’il est le premier à commencer mais Blake est plus vif et plus juste qu’elle, lui qui s’occupe bel et bien de leur trouver deux tiges pour représenter le choix du hasard. « Ah, on dirait que c'est à toi d'inaugurer. » - “Étonnant.” Déjà, elle le soupçonne sans mal d’avoir triché, ce qui se lit au travers du manque d’amusement dans son regard, lequel ne fait pas un seul instant écho à celui de Blake, même si elle ne peut pas reprocher à ce dernier de ne pas jouer le jeu. Allongée sur le dos, les jambes repliées telle une victime de morsure, elle observe le brun s’agiter pour trouver la plante dont ils ont entendu parler lors de leurs premiers cours de survie. Sans doute que l’initiative la touche et lui fait remettre en question toute son agressivité à son égard, surtout qu’elle hoche la tête sans même reprendre la guerre lorsque Blake revient avec une plante qui a tout l’air d’être celle recherchée. Elle se redresse et son pantalon avec pour découvrir son mollet et se prêter à l’exercice, ses gestes étant rapidement arrêtés dans leur élan alors qu’elle observe une araignée se frayer son chemin sur son autre jambe, remontant à son rythme le long de sa jambe. « Oups, j'espère qu'elle va pas pondre des œufs partout. » Elle esquisse un souffle amusé, abandonnant son pantalon retroussé sur une seule jambe pour plutôt accueillir l’araignée entre ses mains brandies avec douceur. “Est-ce que t’es seulement un vrai australien si t’as peur de la moindre araignée ?” Elle commente et demande, rapprochant brièvement l’animal du visage de Blake avant de lui rendre sa liberté, ne voulant pas jouer avec plus longtemps. “Soigne ma terrible morsure plutôt que de dire des conneries.” Retour à la réalité, donc, alors qu’elle pointe sa blessure invisible contre son mollet.

WIN – L’instructeur leur rend visite pour vérifier que tout se passe bien, pile au moment où il peut observer Blake exceller et reproduire à la précision les gestes attendus, ce qui le fait crouler sous les compliments alors qu’on demande à Charlie de mettre la main à la pâte à son tour.
SO CLOSE – Une araignée en appelle une autre, voilà déjà la copine qui grimpe contre l’épaule de Blake, laissant Charlie observer le manège avec de gros yeux étonnés qu’elle ne prend pas le temps de cacher. “Je crois que celle là est pas aussi friendly.” Elle avoue en soufflant doucement, peu certaine qu’il ne risquerait pas de finir à l’hôpital si elle le piquait. Mais bien sûr, elle anticipe déjà qu’il ne la croira pas, quand bien même elle cherche déjà une branche du regard pour le débarrasser de l’araignée.
FAIL – Ce n’était finalement pas la bonne plante et celle que Blake a pris dans les mains est à haut potentiel urticaire, ce dont il ne tarde pas à se rendre compte.

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“Ils ne savent pas ce qu’ils ratent.” Il souhaiterait bien du courage à quiconque se retrouverait en binôme avec Charlie, Blake, même s'il n'était sûrement pas d'une objectivité à toute épreuve dès qu'il était question de la jeune femme. Si leurs rapports n'avaient rien de problématiques du temps où il était encore en couple avec la cousine de la blonde, sa rupture avec Stella – et les circonstances de cette dernière, la faute était à imputer au blond et à lui seul – était venue compliquer sensiblement les choses. Depuis, Charlie ne ratait jamais une occasion de lui rappeler tout le mépris qu'il lui inspirait, du moins quand ils ne pouvaient pas faire autrement que de se retrouver au même endroit et au même moment, comme ici. “Pour ta sécurité, ferme la.” Elle n'aimait pas l'entendre, mais ils savaient tous les deux qu'il y avait plus qu'une part de vérité derrière ses paroles. Si ses actions avaient blessé Stella, ce qu'ils avaient partagé n'avait pas pu être totalement effacé si facilement et ce n'était pas de la prétention que de penser qu'il avait sûrement toujours une place de choix dans son cœur, à défaut d'avoir su faire ce qu'il fallait pour la reconquérir. Peut être aussi que ça le rassurait de s'en convaincre. « J'ai rien contre le fait que tu veuilles protéger Stella. C'est ta cousine, et j'en ferais autant pour la mienne. » Il n'avait jamais été tendre avec ceux qui avaient brisé le cœur de Jenna et il en serait toujours ainsi : elle était ce qui se rapprochait le plus d'une grande sœur pour lui, alors oui, il comprenait les instincts protecteurs de Charlie. « Mais ça aide personne, ton attitude. A croire que ça t'amuse de rendre ça encore plus compliqué. » Peut être bien, ou au moins c'était sa manière de le garder le plus à distance possible de sa famille. Ça aussi, dans un sens, il pouvait le comprendre. Mais pas qu'elle se mêle uniquement de cette histoire pour mettre de l'huile sur le feu.

“Étonnant.” Il s'en était douté, que Charlie émettrait des doutes quant au résultat de leur tirage au sort et ça l'indifférait pas mal, à vrai dire, qu'elle puisse penser qu'il avait triché pour avoir l'avantage. Elle aurait de toute façon trouvé n'importe quelle excuse pour se plaindre. Au moins étaient-ils encore capables de mettre leurs différends de coté pour réaliser l'exercice demandé et appliquer ce qu'ils avaient appris. Ici, Charlie serait donc celle à soigner et c'est un Blake appliqué et consciencieux qui mit la main sur la plante normalement censée apaiser les morsures vénéneuses – celle de Charlie n'avait rien de réelle, hélas. L'araignée qui en profita pour se joindre à leur petit groupe, en revanche, l'était bel et bien. “Est-ce que t’es seulement un vrai australien si t’as peur de la moindre araignée ?” Il faudrait plus qu'un insecte – même passablement répugnant – pour l’effrayer, Blake avait toujours été un casse-cou qui n'avait peur de rien. Il n'avait toutefois pas la même patience et douceur avec ce genre de petites bêtes que Charlie, à qui il jeta un bref regard. « J'ai pas peur, j'ai pas envie de retrouver une colonie de ces bestioles dans mes affaires, c'est tout. » Pas le genre de souvenir qu'il tenait à ramener de ce stage de survie. « Mais ça m'étonne pas vraiment que tu sois du genre à faire amie-amie avec. » Elle était tellement contrariante et paradoxale qu'il l'imaginait parfaitement vivre recluse avec des bestioles, elle dont le caractère en avait peut être fait fuir plus d'un après tout. “Soigne ma terrible morsure plutôt que de dire des conneries.” - « Dommage que ce soit pour de faux, cette histoire de serpent. Le temps qu'on a perdu à bavarder, tu serais déjà tombée dans le coma et ça m'aurait évité tous ces efforts. » Et quelle grande perte ça aurait été, n'est-ce pas.

Alors qu'il s'apprêtait à appliquer la plante sur la fausse morsure de la jeune femme, c'est l'arrivée éclair d'une autre araignée – le modèle au-dessus, cette fois – qui le freina dans son élan. “Je crois que celle là est pas aussi friendly.” Et ça l'emmerdait un peu maintenant qu'elle avait carrément élue domicile sur son épaule, arrachant une légère grimace au blond qui n'était pas certain d'avoir envie de vérifier de quel genre de sous-espèce il s'agissait exactement. « On aura pas l'occasion de le vérifier si tu te dépêches de la faire descendre de là. » Autrement dit, ça l'arrangerait qu'elle y mette un peu du sien et attrape une foutue branche pour déloger la bête. Seulement chaque seconde passée était un peu plus inconfortable pour Blake, qui ne voyait pas d'issue favorable à la situation s'il se faisait mettre K.O. par une morsure d'araignée et devait dépendre de Charlie. Non, pas question d'en arriver là. « Oh, et puis merde. » Trop impatient et peut être un peu trop convaincu qu'elle faisait exprès de prendre son temps, Blake délogea violemment l'araignée d'un rapide geste de la main, envoyant valser l'insecte quelque part dans les branchages. « C'est bon, fais pas cette tête. Je l'ai épargnée, ta précieuse amie. » Parce qu'elle s'inquiétait sûrement bien plus pour l'insecte que pour lui, pas vrai ?


WIN: L'araignée avait débarrassé le plancher mais, sentant une légère brûlure sur l'intérieur de sa main, Blake constata qu'elle en avait profité pour le mordre. Rien d'alarmant ou qu'ils ne puissent pas arranger en appliquant les consignes de l'instructeur. « T'as vu quelle plante j'avais cueilli tout à l'heure ? Tu vas pouvoir la retrouver ? » La question n'était pas tellement de savoir si c'était le cas mais plutôt, si elle y mettrait assez de bonne volonté pour ça.

SO CLOSE: L'araignée avait débarrassé le prochain mais, déjà, ils avaient un problème plus sérieux auquel penser. Un autre binôme accourut en effet vers eux d'un air affolé avant de s'éloigner dans la direction opposée, comme s'ils fuyaient quelque chose. « C'est un prank, tu crois ? Parce que ça ressemble au début d'un mauvais film. » Un film avec un budget serré et une co-star enquiquinante en la personne de Charlie.

FAIL: L'araignée avait débarrassé le plancher mais, sentant une brûlure contre son cou, Blake constata qu'elle en avait profité pour le mordre. Et à voir l'étendue de la marque, elle n'avait pas fait semblant. « Merde. Dis-moi que tu sais quoi faire, j'ai aucune envie de rendre l'âme à coté de toi. » Ce serait quand même franchement ironique, quand on y réfléchissait.

Blake n’a pas peur mais il est tout de même incroyablement soulagé lorsque Charlie enlève l’araignée de son champ de vision, et ce même alors qu’elle ne le touchait pas du tout. L’idée lui tire un sourire, lequel est sans doute le premier véritable depuis qu’ils se lancent des piques et ont entamé leur discussion. « Mais ça m'étonne pas vraiment que tu sois du genre à faire amie-amie avec. » Et s’il essaie de faire d’elle le dessin stéréotypé de la gamine bizarre à qui personne ne parle à l’école et qui passe son temps à parler aux animaux, elle espère au moins qu’il vient de s’embarquer dans une idée bien difficile à tenir tant cela ne ressemble pas à Charlie. Même avec toute la mauvaise foi qu’il pourrait y insuffler, il le sait sûrement déjà. « Dommage que ce soit pour de faux, cette histoire de serpent. Le temps qu'on a perdu à bavarder, tu serais déjà tombée dans le coma et ça m'aurait évité tous ces efforts. » Dans un autre contexte, elle aurait adoré se battre avec un tel genre de caractère et des jolis yeux bleus allant avec, lesquels elle n’a jamais eu de mal à comprendre que sa cousine en soit tombée amoureuse. Dans un autre contexte seulement, puisque désormais sa loyauté envers sa famille lui interdit de ne serait-ce reconnaître Blake à sa juste valeur, celle qu’elle lui accordait avant le désastre. Fut un temps, elle était heureuse de le compter dans la famille. Aujourd’hui, elle souhaite à son tour qu’il soit piqué par un serpent et souffre au moins d’une paralysie générale pour enfin la laisser tranquille.

Son attention grimpe à nouveau en flèche lorsqu’elle repère l’arrivée d’une collègue de l’arachnide, celle ayant choisi d’élire domicile sur l’épaule de Blake étant cependant bien plus impressionnante que l’ancienne amie de Charlie. Et ils ont beau dire que plus elles sont grosses et moins elles sont dangereuses, la blonde suppose déjà que cette idée a ses limites. « On aura pas l'occasion de le vérifier si tu te dépêches de la faire descendre de là. » - “Me donne pas d’ordres.” Elle grommelle, toujours aussi peu à même de plier l’échine sous le poids de la hiérarchie, surtout alors qu’il n’en est même pas question entre eux en cet instant. Elle allait prendre une branche et la déloger de là et elle l’aurait fait avant même qu’il le lui ordonne, que ce soit clair. Finalement, et puisqu’elle semble être un peu trop lente selon les estimations du prince un peu trop habitué à obtenir tout ce qu’il désire, il la déloge d’un geste vif de la main - ce qui aurait véritablement pu lui coûter une morsure, cette fois. « C'est bon, fais pas cette tête. Je l'ai épargnée, ta précieuse amie. » Elle l’observe avec jugement et ne s’en cache pas, non par amitié pour les bêtes vellues mais bien parce qu’elle le trouve irresponsable. “Elle aurait pu te mordre.” Elle rabâche, les sourcils froncés. Il est naïf de croire qu’il peut gagner face à un animal ayant des réflexes infiniment plus poussés que les siens. Aujourd’hui, il a seulement eu de la chance. “Pousse-toi.” qu’elle ajoute d’ailleurs après quelques secondes, persuadée d’observer son cou prendre une allure teintée de rouge. Sans plus jouer à celui qui aura le dernier mot, elle se redresse sur ses genoux et inspecte par elle-même la trace contre le cou du jeune homme, la détourant de son index. « Merde. Dis-moi que tu sais quoi faire, j'ai aucune envie de rendre l'âme à coté de toi. » Charlie ouvre la bouche et la referme quasiment aussitôt, incapable de donner une réponse qui puisse lui convenir. “Ta peau est déjà brûlante.” Ce qui n’est sûrement pas une bonne chose. Elle prend aussi la température sur son front mais ne constate pas la même chose, sûrement parce que la piqûre vient à peine d’arriver. “Tu te sens bien ? Pas de tête qui tourne ? T’as chaud, ou froid ?” Elle l’interroge autant qu’elle le peut, prête à faire un compte rendu aux tuteurs autour d’eux, parfaitement incapable de jauger s’il s’agit d’une piqûre bénigne ou si cela pourrait nécessiter un passage à l’hôpital.

WIN – Blake récolte une magnifique bosse peu esthétique et une couleur rouge tout autour de cette dernière mais aucun autre symptôme: la piqûre est visible mais sans conséquences.
SO CLOSE – La piqûre le démange et Charlie est déjà prête à en venir aux mains pour qu’il ne se gratte pas mais, au-delà de ça, les symptômes ne vont pas plus loin et ils peuvent continuer leur stage. “Tu me le dis si tu te sens pas bien, ok ? Tu me claques pas entre les doigts.” Elle ajoute néanmoins, mi-accusatrice mais pleinement inquiète pour sa santé.
FAIL – C’est mauvais. Elle prend à nouveau sa température après quelques instants et se rend compte qu’il a déjà de la fièvre. “On va aller voir l’équipe médicale.” Elle annonce, se relevant la première pour lui donner sa main et qu’il en fasse de même à son tour, n’ayant aucune envie de le laisser seul et surtout sans surveillance. “Ils ont sans doute quelque chose pour toi.” Un anti poison, un remède miracle, un pansement de Batman. Peu importe. Ils ont sûrement plein de choses que Charlie n’a pas, à commencer par de véritables connaissances médicales.

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Les insectes ne l'avaient jamais effrayé au plus haut point, mais il mentirait s'il disait que les araignées avaient toujours eu une place particulière dans son cœur. Ce n'était pas le cas, et il tenait autant que possible à ce que ces bestioles restent loin de lui – surtout celles qui étaient plus grosses qu'une clémentine et qui n'étaient peut être pas inoffensives. “Me donne pas d’ordres.” Un rictus mauvais au coin des lèvres, Blake réalisait que c'était bien sa veine, tiens, de dépendre du bon vouloir et de la bonne volonté de Charlie maintenant que cette araignée lui avait grimpé dessus. « Quel délicieux caractère, décidément. » Une chose est sûre, il n'était pas disposé à patienter gentiment en attendant qu'elle daigne attraper une branche pour déloger l'insecte, ce qui lui valut de s'en occuper personnellement. “Elle aurait pu te mordre.” Oui, la déloger à l'aide de sa main n'était peut être pas l'idée la plus futée qu'il ait eu, mais il avait toujours eu son impulsivité pour lui et dans ces circonstances, il n'avait pas voulu perdre de temps.

C'était sans compter sur l'apparente inquiétude qu'il vit ensuite se refléter dans le regard de la blonde. “Pousse-toi.” Et très vite, il comprit que son éclair de génie lui avait probablement coûté de se faire mordre, ce qui expliquerait la sensation désagréable et douloureuse qu'il ressentit au niveau de son cou. « Tu vois quoi ? A quel point c'est moche ? » Il pouvait deviner rien qu'à voir l'expression de Charlie que ça ne sentait pas très bon et qu'il aurait mieux valu qu'il attende son aide pour déloger l'animal. “Ta peau est déjà brûlante.” Charlie était concentrée à inspecter sa blessure et ça étonnait forcément Blake, qui s'attendait légitimement à ce qu'elle lui fausse compagnie et l'abandonne à son sort. Non pas qu'il la pense insensible et cruelle à ce point, non, mais disons qu'il lui avait donné de bonnes raisons de vouloir lui donner une bonne leçon. « Il faut croire que t'avais raison et qu'elle était pas commode, celle-ci. » Tu avais raison n'étaient pas des mots qu'il s'imaginait prononcer si facilement en présence de Charlie, et il espérait franchement qu'elle ne relèverait pas. “Tu te sens bien ? Pas de tête qui tourne ? T’as chaud, ou froid ?” Il cligna des yeux, tentant de faire le point sur les sensations qu'il sentait s'intensifier de minute en minute. « Ça tangue un peu, j'ai l'impression de m'être cogné la tête ou... d'avoir bu un verre de trop. Et je commence à avoir un peu chaud. » C'était assez confus, mais il sentait que quelque chose ne tournait pas rond, à tel point que même ses membres répondaient avec plus de difficulté. « Je me sens pas mal engourdi... » Ça ne sentait pas très bon.

“On va aller voir l’équipe médicale.” Pour une fois, il devait reconnaître qu'il était plutôt d'accord avec elle. « Je sais pas si je vais réussir à marcher. » Sa tête tournait de plus en plus et il perdait quelques peu ses repères, ce qui ne l'empêcha toutefois pas d'attraper la main de Charlie pour se redresser. « Okay, c'est bon. Mais ça commence vraiment à tourner et... » Il passa une main contre son visage, s'appuyant sur la jeune femme tout en s'efforçant de ne pas transférer tout son poids sur elle. « Putain, j'ai la vue qui se trouble. » Il avait l'impression de ne plus vraiment savoir où il se trouvait. Une chance que Charlie, elle, soit en pleine possession de ses moyens. “Ils ont sans doute quelque chose pour toi.” - « Je crois que c'est... dans cette direction » Même confus, il lui semblait se rappeler de ce que leur avait dit l'instructeur, et ce alors même qu'il se pensait jusqu'ici protégé de ce type de mésaventure. A croire qu'il avait présumé de ses forces.


WIN: Arrivant au poste de secours, un membre de l'équipe médicale vint à leur rencontre et comprit rapidement le problème. « Il s'est fait mordre par une araignée ? Installez-le là. » Le faisant s'asseoir, le médecin sortit le nécessaire pour traiter la morsure. « Je vais nettoyer la plaie et lui injecter un sérum antivenimeux. Ça devrait aller pour lui. » Le médecin semblait optimiste.

SO CLOSE: Arrivant au poste de secours, un membre de l'équipe médicale vint à leur rencontre et comprit rapidement le problème. « Il s'est fait mordre par une araignée ? Installez-le là. » Le faisant s'asseoir, le médecin sortit le nécessaire pour traiter la morsure. « Je vais nettoyer la plaie et lui injecter un sérum antivenimeux. Mais j'ai d'abord besoin d'un maximum d'informations sur l'araignée qui lui a fait ça. Vous pourriez la décrire ? » Le médecin voulait s'assurer de l'identité de l'espèce concernée.

FAIL: Arrivant au poste de secours, un membre de l'équipe médicale vint à leur rencontre et comprit rapidement le problème. « Il s'est fait mordre par une araignée ? Installez-le là. » Le faisant s'asseoir, le médecin sortit le nécessaire pour traiter la morsure. « Je vais nettoyer la plaie et lui injecter... attention, il perd connaissance. Tenez-lui la tête pendant que je vais chercher mon collègue. » Pour sa défense, il avait toujours eu une sainte horreur des piqûres.

Elle ignore ses remarques annexes pour se concentrer sur celles ayant rapport à sa piqûre seulement: quelque chose lui dit qu’elle n’a rien d'anodin et qu’il ne s’en sortira pas simplement avec une sensation de brûlure. Même à Blake, elle ne peut pas sincèrement lui souhaiter de mourir dans d’horribles souffrances, quoiqu’elle en est sûrement venue à le dire une fois ou deux: elle ne le pensait pas. Et elle le pense d’autant moins en cet instant alors qu’elle sait par avance que jamais Stella ne lui pardonnerait d’avoir perdu Blake sous sa garde, volontairement ou non. « Ça tangue un peu, j'ai l'impression de m'être cogné la tête ou... d'avoir bu un verre de trop. Et je commence à avoir un peu chaud. » Autrement dit, il accumule petit à petit les symptômes faisant dire à la non-médecin qu’elle est que quelque chose ne va pas. « Je me sens pas mal engourdi... » Un seul d’entre eux n’aurait pas été une bonne chose, mais tous réunis deviennent même alarmants, raison pour laquelle elle prend les devants et ordonne une pause dans leur atelier pour qu’ils aillent voir l’équipe médicale.

« Je sais pas si je vais réussir à marcher. »
“Tiens toi à moi.”

Elle pestera plus tard de sentir son odeur contre elle, parce que pour le moment ce n’est plus sa priorité que de le détester. Ou du moins, elle peut le détester mais elle souhaite avant tout son bien, paradoxalement. D’une main tendue, elle l’aide déjà à se relever, ce qu’il fait non sans mal. « Okay, c'est bon. Mais ça commence vraiment à tourner et... Putain, j'ai la vue qui se trouble. » Ce n’est vraiment pas bon et elle passe son bras contre son dos pour le soutenir autant que possible. Elle ne tient pas à le laisser seul, même le temps d’aller chercher du secours, et elle préfère encore largement porter leurs deux poids plutôt que d’envisager cette idée. Cela a au moins pour mérite de les faire arriver jusqu’au centre médical, non sans mal. « Il s'est fait mordre par une araignée ? Installez-le là. » Elle hoche la tête, bien moins vindicative envers l’inconnu qu’elle l’avait été auprès de Blake jusque-là. L’instant d’après, elle s’applique à décrire l’araignée aussi précisément que possible, comme si elle était un suspect donc ils devaient travailler sur le portrait robot. Sa taille, sa couleur, sa pilosité. Tout y passe et le visage du médecin ne semble pas s’éclairer d’espoir. “Il a donc besoin du serum.” Ce qui signifie que les craintes étaient fondées. “Et je dois appeler le centre anti-poison pour connaître leur procédure.” - Quoi ?” Elle fronce les sourcils et s’insurge presque, incapable de comprendre comment il peut annoncer de tels mots mais pas leur expliquer la situation de façon plus précise. “Ca va faire effet de suite ? Il a besoin de se reposer ? Il avait l’air vraiment mal en point sur le chemin.” La salve de questions est envoyée à l’encontre du médecin mais elle finit tout de même par poser son regard sur Blake en dernier lieu, ne s’inquiétant pas moins pour lui, peu importe l’air qu’elle en donne parfois. Il n’a pas le droit de mourir sous sa garde, voilà tout.

WIN – Le médecin appelle le centre anti-poison qui répond que l’araignée a un venin puissant mais parfaitement inoffensif. Blake a besoin de quelques minutes et il sera rapidement d’appoint à nouveau. “Tu pouvais pas faire autre chose que ton intéressant toi.” Elle annonce dans un demi-sourire, encore quelque peu touchée par la situation. Ses bras sont croisés mais elle garde ses yeux posés sur lui, pour veiller à ce qu’il reprenne rapidement des forces.
SO CLOSE – Le médecin appelle le centre anti-poison qui répond que l’araignée a un venin puissant mais parfaitement inoffensif. Blake a besoin de deux à trois heures avant d’être à nouveau sur pied. “Tu pouvais pas faire autre chose que ton intéressant toi.” Elle annonce dans un demi-sourire, encore quelque peu touchée par la situation. Ses bras sont croisés mais elle garde ses yeux posés sur lui, pour veiller à ce qu’il reprenne rapidement des forces.
FAIL –Le médecin appelle le centre anti-poison qui répond ne pas avoir répertorié le venin d’araignées du genre. En somme, ils ne savent pas se prononcer sur l’avenir de Blake, ni la façon dont il pourra réagir au sérum. “Tu pouvais pas faire autre chose que ton intéressant toi.” Elle annonce dans un demi-sourire, encore quelque peu touchée par la situation mais tentant de le rassurer à son tour. Ses bras sont croisés mais elle garde ses yeux posés sur lui, pour veiller à ce qu’il reprenne rapidement des forces.

you're nothing but gasoline.

@CHARLIE FAWCETT & BLAKE

“Tiens toi à moi.” Il n'était plus vraiment en état de faire le malin, Blake, et sans doute que l'idée lui serait de toute façon passée à l'instant où sa tête avait commencé à tourner et lui à rechercher son équilibre avec un peu plus de mal. Il s'en remettait à Charlie parce qu'il n'avait pas d'autre choix, c'est vrai, mais il devait reconnaître que la présence de la jeune femme aidait aussi étonnamment à ce qu'il garde son sang-froid. Peut être parce qu'elle s'employait à l'aider alors que rien ne l'y obligeait, ou parce qu'elle semblait bien plus concernée par son sort qu'il ne l'aurait cru. C'était probablement son instinct de flic qui ressortait ici, mais il ne lui en était pas moins reconnaissant de faire ça pour lui. Car la jeune femme eut bientôt la lourde tâche de décrire l'araignée qui l'avait mordu au personnel médical, un défi qu'elle sembla relever haut la main à en juger par la précision de ses indications. “Il a donc besoin du serum. Et je dois appeler le centre anti-poison pour connaître leur procédure.” - Quoi ?” Lui non plus n'aimait pas franchement ce qu'il entendait, la seule différence c'est qu'il n'était pas tellement en état de réagir, passablement étourdi comme il l'était. “Ça va faire effet de suite ? Il a besoin de se reposer ? Il avait l’air vraiment mal en point sur le chemin.” Ça s'agitait autour de lui sans qu'il comprenne tout de ce qui se jouait, et c'était mieux comme ça. A l'autre bout du fil, les informations tombaient en même temps que le médecin les leur transmettait. “On le gardera en observation pendant deux ou trois heures, mais tout devrait aller rapidement mieux pour lui. Grâce à vous.” Finalement, une bonne nouvelle qui suffisait à alléger quelques peu l'atmosphère et à le soulager, lui. De toute cette histoire, c'était surtout l'idée d'y passer à cause de son foutu caractère borné qui l'aurait le plus ennuyé.

“Tu pouvais pas faire autre chose que ton intéressant toi.” Pour preuve que la situation était sous contrôle, Blake se sentait déjà moins nerveux et le fait de se reposer l'aidait déjà à retrouver des pensées un peu plus claires, dieu merci. « Je me devais d'être fidèle à ma réputation d'emmerdeur, que veux-tu. » Il affirma, un rictus joueur au coin des lèvres, désormais un peu plus capable d'ironiser sur la situation mais aussi, forcément, un peu plus conscient du rôle déterminant que Charlie jouait dans celle-ci. Ainsi lorsqu'il retrouva le regard de la blonde, c'est un air plus sérieux qui recouvrit son visage. « T'aurais pu me laisser me débrouiller tout seul, tout à l'heure, mais tu l'as pas fait. » Elle aurait pu pour un millier de raisons qu'ils n'avaient pas besoin de recenser une énième fois mais qui lui auraient sans doute donné le droit d'y réfléchir au moins à deux fois avant de lui venir en aide. Et le pire, c'est qu'il n'aurait même pas pu le lui reprocher. « Et je sais que t'aurais eu de bonnes raisons de pas te soucier de mon sort, alors... merci. » Il ne l'avait jamais pensé sans cœur ou cruelle, mais il devait reconnaître qu'il ne s'attendait pas à ce qu'elle réagisse aussi vite et se soucie autant de ce qui pouvait lui arriver. « Ça va me coûter combien d'acheter ton silence, après ça ? » Il s'amusa en songeant que pour une fois, c'était lui qui avait intérêt à ce que ce moment embarrassant ne sorte pas d'ici. Sans mentir, il ne pensait pas faire un détour par la tente médicale en débutant ce stage de survie. Et oui, forcément, c'était un peu la lose.

WIN: Blake avait reçu l'ordre de se reposer et même quelqu'un d'aussi contrariant et désobéissant que lui savait que c'était dans son intérêt d'écouter les médecins. L'un d'eux, justement, s'adressa bientôt à Charlie. « Votre instructeur a été prévenu de la situation. Vous aurez droit à plus de temps pour terminer votre atelier une fois que votre ami sera remis sur pied. » Un soulagement pour Blake, qui était bien décidé à valider cet atelier même malgré ce léger contre-temps, et même à faire davantage d'efforts avec Charlie, qui l'avait plus qu'agréablement surpris et il ne pouvait le nier.

SO CLOSE: Blake avait reçu l'ordre de se reposer et même quelqu'un d'aussi contrariant et désobéissant que lui savait que c'était dans son intérêt d'écouter les médecins. L'un d'eux, justement, s'adressa bientôt à Charlie. « Votre instructeur a été prévenu de la situation. Vous pouvez attendre ici que votre ami soit remis sur pied ou demander à changer de binôme pour continuer l'atelier pendant qu'il se remet. » C'était à elle de prendre la décision et il se promettait de ne pas lui en vouloir si elle préférait continuer avec quelqu'un d'autre.

FAIL: Blake avait reçu l'ordre de se reposer et même quelqu'un d'aussi contrariant et désobéissant que lui savait que c'était dans son intérêt d'écouter les médecins. L'un d'eux, justement, s'adressa bientôt à Charlie. « Votre instructeur a été prévenu de la situation. Il vous suggère de trouver un autre binôme pour continuer l'atelier pendant que votre ami se remet. Ou vous risqueriez de perdre du temps. » Génial. Dire qu'il se maudissait d'avoir pris des risques inconsidérés serait un euphémisme, à présent.