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 Calex #83 - I'm feeling better since you know me

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Message(#)Calex #83 - I'm feeling better since you know me EmptyVen 21 Juil 2023 - 11:37




I'm feeling better since you know me
I was a lonely soul but that's the old me
A little wiser now from what you've showed me
Yeah, I feel again
Assise devant mon bureau, les yeux rivés sur l'écran de mon ordinateur je travail sur la trame de mon premier podcast, un sujet qui reste dans mon domaine de prédilection et pour lequel j'ai déjà fais un article dans la presse écrite il y a quelques années. Mais aujourd'hui, avec ce nouveau format, j'ai une liberté que je n'avais pas à l'époque et je compte bien en profiter pour approfondir les sujets que je souhaite traiter. C'est l'objectif de ce nouveau format, rien de révolutionnaire, à l'heure des plateformes de streaming, des podcasts qui se développent, je n'ai pas la prétention de changer les choses, mais j'espère pouvoir permettre à différents acteurs du sport ou non, de pouvoir échanger sur leurs expériences, pouvoir parler de sujets de société, lancer quelques débats et ouvrir la discussion sur des sujets de sociétés qui divisent ou qui sont encore peu médiatisés. Et pour ce premier podcast c'est tout logiquement que Julian sera mon premier invité. C'est un ami et surtout mon nouveau collaborateur, celui qui m'a rejoins très récemment dans ce projet et qui pourra me partager son expérience de sportif de haut niveau, sa popularité, et son carnet d'adresse aussi. Et avec lui, c'est le sujet de l'après carrière qui va être abordé. Julian je le connais bien, il a fait une carrière de Basketteur jouant deux saisons en NBA dans ses plus jeunes années, international Australien, c'est un visage connu ici en Australie et un vrai plus pour faire connaître le podcast. Et c'est sur sa carrière que je travaille aujourd'hui. Ses anciennes interviews, des moments forts de sa carrière en vidéo sur l'écran de la télé dans mon bureau et les événements marquants de son après carrière. La vie professionnelle de Julian Huish ne devrait plus avoir de secret pour moi et ce dans le but d'être la plus juste possible et la plus intéressante et pertinente possible dans mes questions.

Je n'ai pas vu l'heure passée, et ce n'est que quand je vois Caleb arriver que je réalise qu'il est déjà plus de 14h. Le grand avantage d'être dans ces nouveaux locaux c'est la proximité avec l'Interlude et le plaisir de pouvoir voir débarquer mon mari après son service. Je le regarde, levant les yeux de mon écran à la seconde ou j'ai senti sa présence. « Hey chéri ça va ? » Je lui souris et attends qu'il s'approche pour l'embrasser. « Installes toi, j'ai pas vu l'heure, j'en ai pour deux minutes et je suis toute à toi. » Juste le temps de sauvegarder mon travail, d'éteindre les interviews que j'écoutais pour pouvoir me concentrer à 100% à mon mari. Et c'est ce que je fais en venant fermer mon ordinateur portable et en m'installant sur le divan de mon bureau contre Caleb pour l'embrasser à nouveau plus longuement qu'il y a quelques minutes. Je profite de cette proximité pour me blottir quelques secondes contre lui. J'ai besoin de ces contacts physiques, de ces moments de tendresses et de câlins avec lui et j'en profite grandement alors qu'il n'y a aucun risque qu'un de nos enfants viennent réclamer notre attention. « Ça me plaît vraiment de te voir débarquer comme ça sur mon lieu de travail. » C'était le but en choisissant ce lieu, l'intérêt même de ce local, mais le vivre vraiment ça me prouve qu'on a vraiment bien fait de faire ce choix et c'est un petit moment que l'on s'accorde tout les deux et qui est très important encore plus en ce moment ou tout notre quotidien est bouleversé par ma nouvelle activité et ce nouveau rythme. Après un petit moment contre lui, je finis par me lever et je prends sa main pour lui faire visiter les locaux. Mon bureau, mais surtout cette pièce ou se dérouleront les podcasts qui a été longue à aménager mais qui est enfin finie et dont le rendu me rends fière mais pourtant ce sera l'image du podcast alors j'ai quelques doutes encore. « Alors tu en penses quoi ? » Caleb a vu l'avancé des travaux, il m'a conseillé, il m'a aidé pour l'installation dans mon bureau mais il découvre aujourd'hui pour la première fois le rendu final. C'est avec une certaine appréhension que je demande son avis à Caleb. Je suis fière du local, il ressemble exactement à ce que je voulais, un espace de travail pour moi et ceux qui feront parti du projet. Des espaces de travail pour des intervenants ou associés temporaires. Un grand bureau dans lequel je me sens déjà à l'aise, mais l'avis de Caleb compte beaucoup. Sans lui, je sais que je n'aurais jamais pu réussir à atteindre cette étape sans paniquer, sans abandonner aussi. Désormais le projet n'est plus vraiment au stade de projet et la concrétisation est toute proche. Les locaux sont prêts et c'était la dernière étape nécessaire avant de se lancer pleinement dans l'aventure alors que le travail effectué en amont pour obtenir les soutiens nécessaires, les autorisations et trouver les premiers collaborateurs a usé mon énergie. Mais, tout est prêt désormais et je vais pouvoir me lancer réellement dans cette nouvelle aventure. Des responsabilités nouvelles pour moi, un nouveau défi face auquel je me sens autant excitée que paniquée. Je l'invite à s'asseoir dans ce canapé prévu pour recevoir les futurs invités, sportifs, spécialistes ou intervenants. Je prends place face à lui dans le fauteuil qui sera le mien pour les enregistrements et je prends conscience un peu plus de tout le chemin parcouru depuis plusieurs mois. « Je voulais te remercier de m'avoir soutenu ces derniers mois, c'est grâce à toi que tout ça a pu voir le jour. » Je lui en suis énormément reconnaissante parce qu'il a été plus qu'un soutien pour moi. Il m'a poussé à y croire, il m'a donné de la force, de la détermination et son expérience. Il a construit l'Interlude tout seul en partant de rien et si pour moi tout est plus facile financièrement, j'ai pas sa détermination ou son abnégation et je n'ai jamais travaillé aussi dur de ma vie alors l'avoir à mes côtés et une belle source de motivation et un modèle de réussite que j'espère pouvoir imiter. « Tu es un vrai modèle pour moi et ton parcours mériterait d'être partagé parce que tu es parti de rien et tu as tout construit, ça force le respect chéri. » Il est chef étoilé dans un restaurant gastronomique réputé qui fait le plein à chaque service et je sais d'ou il vient moi. Il a débarqué à Brisbane de Warwick fils de fermier, il s'est construit tout seul et c'est incroyable de voir tout le chemin qu'il a du parcourir pour en être là ou il est aujourd'hui. Je sais que c'était son rêve et aujourd'hui, sa réussite est entière et c'est un modèle pour moi. Le domaine est différent, les attentes le sont aussi, les risques que je prends sont bien moins grands que lui, mais c'est mon premier projet professionnel, et je veux me donner les moyens de réussir, pour ne pas regretter et surtout m'épanouir professionnellement. « A quelques jours d'ouvrir l'Interlude quels étaient tes ressentis ? Comment tu as géré les débuts ? » Je ne sais que très peu de choses de cette période de sa vie, je sais juste que je n'étais pas là pour l'aider à réaliser son rêve. Je croyais en lui, j'ai toujours cru en lui, mais je n'étais plus celle qui était à ses côtés pour le soutenir, le rassurer, ou l'épauler et je ne sais rien de ses débuts à l'Interlude ou de comment il a géré les choses.  

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Message(#)Calex #83 - I'm feeling better since you know me EmptySam 22 Juil 2023 - 15:33

Calex
I'M FEELING BETTER SINCE YOU KNOW ME, I WAS A LONELY SOUL BUT THAT'S THE OLD ME. A LITTLE WISER NOW FROM WHAT YOU'VE SHOWED ME. YEAH, I FEEL AGAIN
Des imprévus de dernière minute en cuisine, c’est malheureusement quelque chose qui arrive assez régulièrement et il faut généralement réussir à garder son calme pour pouvoir trouver une solution sans que la panique ne vienne s’incruster. Mais c’est aussi ça qui me plait dans la cuisine. L’adrénaline et la créativité que tout cela nous demande. C’est d’ailleurs quelque chose qui peut étonner quand on me connait et qu’on sait que je suis d’une nature plutôt anxieuse. Mais la cuisine je maitrise, et rare sont les fois où je me laisse gagner par le stress de tous ces imprévus qui viennent se mettre en chemin et aujourd’hui lors du service de midi c’est avec calme que je parviens à gérer tous les événements inattendus. Le fait de savoir qu’une fois le service terminé je vais rejoindre ma femme dans son nouveau local doit certainement jouer. Les travaux sont terminés, le local est prêt et je sais que le lancement officiel de son projet est imminent. Même si elle ne le dit pas je la connais assez pour savoir que le stress doit s’installer petit à petit et qu’elle doit sûrement appréhender la sortie de son premier podcast.

Le coup de feu est terminé, le service touche à sa fin et c’est donc après avoir nettoyé de fond en comble la cuisine que je quitte l’Interlude, une salade emballée dans un tote bag pour ma femme en mains. Le local n’est qu’à cinq petites minutes à pied du restaurant et c’est donc assez rapidement que j’arrive à destination. C’est avec un petit sourire sur les lèvres que je l’observe un petit instant sans un mot, son regard est complètement perdu dans l’écran de son ordinateur et ce n’est pas avant quelques secondes qu’elle ne remarque ma présence. « Hey chéri ça va ? Installes toi, j'ai pas vu l'heure, j'en ai pour deux minutes et je suis toute à toi. » Mon sourire s’agrandit un peu et toujours sans un mot je m’approche d’elle et me penche vers elle pour déposer un doux baiser sur ses lèvres. Je la laisse finir ce qu’elle était en train de faire, et après avoir posé la salade sur son bureau je pars m’installer sur le divan. En l’attendant, j’observe les lieux avec attention. Ce n’est pas la première fois que je découvre les locaux mais en revanche, je ne les avais jamais vu depuis la fin des travaux. Assez rapidement Alex me rejoint sur le canapé, ses lèvres se posent sur les miennes et je lui rends son baiser tout en laissant une de mes mains se poser sur sa joue pour la caresser avec tendresse. « Ça me plaît vraiment de te voir débarquer comme ça sur mon lieu de travail. »  Je ris doucement, mes doigts caressent toujours avec douceur et tendresse son visage alors que mes yeux se perdent complètement dans les siens quelques secondes. « J’avoue que c’est plutôt pas mal. Je pourrais venir te nourrir comme ça tous les midis, parce que je suis sûr que tu n’as pas encore mangé ? » que je lui demande en arquant un sourire. Ce n’est pas un reproche puisque c’est même d’un ton léger et avec toujours un léger sourire sur les lippes que je lui pose cette question. Je sais qu’Alex a tendance à ne pas être très sérieux quant à son alimentation -  c’est donc une bonne chose qu’elle soit mariée avec un chef qui accepte d’y faire attention pour elle. « Alors tu en penses quoi ? » Une nouvelle fois je scrute la pièce du regard tandis que ma main glisse le long de son bras pour venir prendre sa main dans la mienne. « C’est super ! Tu as fait un très bon travail, tu peux être fière de toi mon amour. Moi je le suis. » Cette dernière phrase ressemble presque à un murmure alors que j’approche une nouvelle fois mon visage du sien pour cette fois lui voler un baiser rapide. « Ça te ressemble. » Et c’est aussi ce qui est important, non ? Qu’elle ait réussi à créer un lieu qui lui ressemble et dans lequel elle se sente bien. Je m’installe sur le fauteuil qu’elle m’attribue et la regarde en faire de même en face de moi. « Je voulais te remercier de m'avoir soutenu ces derniers mois, c'est grâce à toi que tout ça a pu voir le jour. » D’un mouvement de main brouillon, je balaie ses remerciements. Elle n’a pas à me remercier de quoique ce soit. Alex est ma femme et mon soutien était plus que nécessaire et me semblait même plutôt naturel et extrêmement sincère. « Tu es un vrai modèle pour moi et ton parcours mériterait d'être partagé parce que tu es parti de rien et tu as tout construit, ça force le respect chéri. » Comme bien souvent elle en fait beaucoup trop. Oui, j’ai beaucoup travaillé pour ouvrir mon restaurant avant, pendant et même après. J’ai donné tout ce que j’avais à donner mais je ne suis pas sûr que l’on pourrait dire que mon histoire doit être partagée. « Premièrement tu n’as pas à me remercier, et on est là pour parler de toi et de ton projet. Pas de moi. » Réponse peu étonnante de ma part, moi qui n’a jamais aimé parler de ma propre personne. « A quelques jours d'ouvrir l'Interlude quels étaient tes ressentis ? Comment tu as géré les débuts ? »  C’est avec ce genre de question qu’elle me prouve sans réellement me le dire : elle est belle et bien stressée et c’est après avoir pris une longue inspiration que je lui réponds. « J’avais peur de mourir de stress. » je lui avoue en riant un peu. « C’était un gros mélange d’excitation, de stress et d’appréhension. Au début et ça pendant plusieurs mois j’étais tout seul en cuisine donc c’était très fatigant. Mais tout ça c’était tu bon stress, tu vois ? » Je bouge un peu sur mon siège pour m’asseoir au bord de celui-ci et venir reprendre sa main dans la mienne avec douceur. « Tu stresses ? Je ne me fais aucun suivi pour toi, ça va le faire. Tu as sûrement déjà des auditeurs qui te suivaient à la radio qui vont t’écouter. » Alex va gérer ça je n’en doute pas une seule seconde.

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Message(#)Calex #83 - I'm feeling better since you know me EmptyDim 23 Juil 2023 - 17:33




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Je passe de plus en plus de temps ici dans ce bureau. Mon bureau. Pour la première fois, j'ai un lieu à moi, un local professionnel pour lancer mon nouveau projet et pour la première fois c'est Caleb qui débarque sur mon lieu de travail. Je l'ai déjà fais à grand nombre de fois. Le retrouver à l'Interlude après le service du midi pour passer un peu de temps avec lui, partager un repas à deux et aujourd'hui c'est lui qui vient me retrouver dans mon bureau et c'est quelque chose qui me plaît et une routine que j'aimerais bien voir s'installer entre nous. « J’avoue que c’est plutôt pas mal. Je pourrais venir te nourrir comme ça tous les midis, parce que je suis sûr que tu n’as pas encore mangé ? » Je grimace légèrement, un léger sourire vient s'afficher sur mes lèvres en entendant ses mots parce qu'il a raison et ça prouve à quel point il me connaît bien et c'est aussi son petit côté protecteur et bienveillant qui s'exprime. « Oups, j'ai peut-être un peu oublié mais j'ai pas vu l'heure passer. » Et c'est vrai, si j'ai parfois un peu de mal à être sérieuse avec mon alimentation, ce n'est pas le cas aujourd'hui, enfin c'est juste un oubli non-volontaire. « Mais j'ai de la chance d'avoir un mari qui me connaît bien et qui est si attentionné. Tu sais que je pourrais te prendre aux mots et attendre mon plat tous les midis servis par le plus beau des livreurs ? » Le livreur c'est lui et j'espère qu'il comprends ma remarque et c'est avec un clin d’œil et un baiser que je dépose sur sa joue que je lui montre comme le livreur du jour me plaît. Il découvre le lieu, enfin il le découvre fini et j'attends son avis avec impatience et une pointe d'appréhension aussi. « C’est super ! Tu as fait un très bon travail, tu peux être fière de toi mon amour. Moi je le suis. » Je lui rends son baiser et je lui souris, un sourire sincère et ému, parce que même si ce n'est pas le but de ce projet, savoir que Caleb est fier de moi c'est important pour ma confiance, pour mon estime, pour moi tout simplement. Je cache derrière mon assurance physique, un gros manque de confiance en moi et en mes capacités. Je ne suis pas fière de moi, j'ai recherché pendant une grande partie de ma vie la fierté de mes parents sans réussite et aujourd'hui, savoir que je peux rendre fier la personne que j'aime et que je respecte le plus sur cette terre, ça compte beaucoup pour moi. « C'est surtout les ouvriers qui ont fait tout le travail ? Mais merci, tu sais comme ça compte pour moi. » Une première petite blague pour cacher l'importance que ses mots ont sur moi. Mais c'est pourtant important de partager ça avec lui. Je sais que j'ai son soutien, je sais qu'il me suit dans mon projet et savoir qu'il est fier c'est vraiment touchant pour moi. « Ça te ressemble. » Je ne suis pas aussi perfectionniste que lui, mais j'ai peaufiné les détails, j'ai testé beaucoup de choses, travaillé plusieurs design avec une décoratrice d'intérieur, et le résultat me plaît et Caleb a raison, il me ressemble et c'est finalement ce que je voulais. Enfin la ressemblance avec mon bon côté. Je veux quelque chose de sophistiqué et en même temps assez naturel. Des matières hautes gammes mais sobre et classe. Un endroit dans lequel je me sens bien et ou mes invités pour les podcasts pourront eux aussi se sentir bien. Caleb est dans le canapé des invités et assisse face à lui, je me mets en condition même si je ne vais pas interviewer mon mari mais je me sens bien. Sa présence y est pour beaucoup, mais je suis à l'aise ici, je me projette dans ce lieu et c'est le bon moment pour le remercier de son soutien parce que c'est dans cette pièce que mon projet va prendre vie et si la pièce est prête c'est grâce à lui et son soutien indéfectible. « Premièrement tu n’as pas à me remercier, et on est là pour parler de toi et de ton projet. Pas de moi. » Je reconnais bien mon mari dans ces propos. L'attention est sur lui et il n'est pas à l'aise avec ça. Pas à l'aise avec les compliments, pas à l'aise avec les félicitations et pourtant son parcours est impressionnant et ce quoiqu'il en dise. Il minimise les choses, n'acceptant pas d'être au centre de l'attention ou de voir son mérite être vantée. Pourtant je n'en démords pas, Caleb mérite tout ce qu'il a et surtout sa réussite n'a d'égal que son travail et pour ça il mérite qu'on parle de lui. De tout ce qu'il a du traverser pour en arriver là aujourd'hui. De tout ce qu'il a risqué sans soutien, sans être certain de réussir. « Sans toi, il n'y aurait pas de projet dont on pourrait parler aujourd'hui, tu sais que tu as été une vraie source d'inspiration pour moi ? » Je reste persuadée que sans lui je n'aurais jamais trouvé la force de me lancer. Ni même la détermination ou la confiance. Sans lui je n'aurais sans doute jamais pensé un jour être assez stable, assez forte, assez sereine pour lancer ce projet. « Et je sais que ce projet bouleverse notre vie de famille et notre vie de couple, tu aurais pu émettre des réserves mais tu m'as toujours soutenu, tu ne peux pas imaginer à quel point ton soutien a été déterminant, alors si je considère que je dois te remercier. » J'ai pensé abandonner, j'ai pensé laisser tomber quand les choses sont devenues plus concrètes, quand les choses sont devenues plus dures aussi, mais il a été là et il m'a soutenu et son soutien a été une vraie force pour moi. Une force et un modèle parce qu'il est déjà passé par là, et sa réussite est grande et je ne peux que m'appuyer sur son expérience. « J’avais peur de mourir de stress. » Ça je n'ai pas de mal à l'imaginer, c'est même très logique comme réaction non ? Surtout venant de Caleb. « C’était un gros mélange d’excitation, de stress et d’appréhension. Au début et ça pendant plusieurs mois j’étais tout seul en cuisine donc c’était très fatigant. Mais tout ça c’était tu bon stress, tu vois ? » Du bon stress sans doute encore faut-il que j'arrive à le gérer, et j'ai eu des périodes un peu compliquées. Mais Caleb a réussi lui. Et il est parti de rien, il était seul, il avait énormément en jeu, bien plus que moi et lui n'avait pas tout le soutien dont je bénéficie aujourd'hui. Enfin je crois, je ne sais pas je n'étais pas auprès de lui à cette période, mais il a tout compris en partant de rien et ses mots me font encore plus réaliser à quel point ça a du être difficile pour lui, et tout le mérité qui est le sien. « Je sais pas comment tu as fais vraiment, tu es parti de rien toi, tu étais tout seul, tu as du travailler tellement dur, tu peux être fier de toi. Moi je suis fière de toi chéri. » Je lui redis mais c'est sincère, parce qu'aujourd'hui, à quelques jours de lancer ce projet je réalise l'ampleur du stress, de la responsabilité aussi et lui n'avait aucune des ressources financières dont je dispose. C'était le projet d'une vie pour lui, un risque énorme qu'il a prit pour réaliser ce rêve et je sais que Caleb a du mal à être fier de lui, mais j'espère que pour ça, il est fier de lui. Il se penche vers moi et sa main prends la mienne, je relève les yeux vers lui, je lui souris jouant avec son alliance au moment ou sa main prends la mienne. « Tu stresses ? Je ne me fais aucun suivi pour toi, ça va le faire. Tu as sûrement déjà des auditeurs qui te suivaient à la radio qui vont t’écouter. » Je secoue la tête doucement, oui je stress, mais il s'en doute déjà mais je lui souris, parce que si le stress est présent, je suis aussi impatiente de commencer réellement. « Oui je crois que je commence à vraiment bien ressentir ce dont tu viens de parler. Je suis impatiente que ça commence, de le lancer, d'avoir les premiers retours, d’enchaîner et en même temps je suis paniquée à l'idée que le concept ne plaise à personne, que les retours soient négatifs, que je me plante dès le début. » J'ai l'habitude de parler, j'ai fais beaucoup de radio dans ma carrière de journaliste. Des chroniques, des interviews, des émissions de radios, et c'est une vraie expérience sur laquelle je peux m'appuyer, mais aujourd'hui c'est différent. Parce que c'est mon truc, mon projet et la réussite comme l'échec seront quelque chose que je devrais gérer. Alors oui je stress. « Mais il est temps, ça fait des mois que j'y pense, que j'en parle, que je prépare tout ça, alors c'est le moment mais oui je stress un peu. » Beaucoup serait plus juste, mais je gère et je ne veux pas laisser ce stress prendre le dessus, je veux rester positive et me focaliser sur les objectifs et sur ce que je peux contrôler pour le moment. Je quitte mon siège, celui sur lequel je vais prendre place pour les podcats, et je viens le rejoindre sur ce canapé, me posant même sur ses genoux quelques secondes pour profiter de sa présence. « Je sais que les premiers mois vont être importants, mais promets moi de me dire si tu te sens délaissé ou si les enfants en souffrent. Ce projet compte beaucoup, mais rien n'est plus important que vous, je compte sur toi chéri vraiment. » J'ai besoin qu'il me le promette, j'ai besoin de savoir qu'il saura me rappeler si je viens à me laisser emporter, si je délaisse inconsciemment notre famille. J'ai besoin de savoir qu'il pourra me rappeler à l'heure pour éviter que nos enfants ou notre couple viennent à souffrir de cette nouvelle étape.  

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Message(#)Calex #83 - I'm feeling better since you know me EmptyLun 24 Juil 2023 - 10:54

Calex
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Alex n’a jamais été la plus sérieuse quant à son alimentation et aujourd’hui encore une fois, elle me le prouve en sautant le repas de midi. « Oups, j'ai peut-être un peu oublié mais j'ai pas vu l'heure passer. » Je n’ai pas besoin d’ouvrir la bouche pour lui répondre, je pense que mon regard parle pour moi. « Mais j'ai de la chance d'avoir un mari qui me connaît bien et qui est si attentionné. Tu sais que je pourrais te prendre aux mots et attendre mon plat tous les midis servis par le plus beau des livreurs ? » Le plus beau des livreurs je sais qu’à ses yeux, c’est moi et ce compliment pourtant simple me fait tout de même sourire. « Tu as de la chance, je crois que le livreur a son petit faible pour toi. Donc t’apporter au bureau un repas tous les midis, ça ne le dérange pas. » Je rentre dans son jeu minimisant tout de même mes sentiments pour elle. Parce que non je n’ai pas simplement un petit faible pour elle je suis même fou amoureux d’elle, et ça elle le sait. « Je t’ai apporté une salade. » je précise, tout en désignant un signe de tête la salade posée sur son bureau qu’elle ne semble pas avoir remarqué. J’ai même pris en compte son désir de faire attention à sa ligne avec la salade végétarienne qui est proposée à la carte du restaurant en ce moment, et j’espère que cette petite attention en plus ne la laissera pas indifférente. « C'est surtout les ouvriers qui ont fait tout le travail ? Mais merci, tu sais comme ça compte pour moi. » Les ouvriers ont effectivement fait tout le travail manuel, mais en ce qui concerne la réflexion sur les lieux et imaginer l’agencement et la décoration, c’est bel et bien l’œuvre de ma femme et comme je l’ai tout justement souligné je suis extrêmement fier d’elle et de tout son travail accompli. Je sais qu’elle a hésité. Je sais que plus d’une fois l’envie et l’idée de tout abandonner lui a traversé l’esprit mais elle s’est accroché à son projet sans baisser les bras. Une nouvelle raison pour laquelle elle peut être fière d’elle et encore une fois, je le suis moi aussi.

Sauf qu’Alex semble avoir du mal à accepter les compliments aujourd’hui et ça, ce n’est clairement pas une chose habituelle pour elle et quand j’essaie de la féliciter pour tout le travail qu’elle a accompli pour arriver au bout de son projet et que celui-ci soit de qualité, tout ce qu’elle trouve à faire c’est centrer la conversation sur moi. « Sans toi, il n'y aurait pas de projet dont on pourrait parler aujourd'hui, tu sais que tu as été une vraie source d'inspiration pour moi ? » Mais ses mots me touchent malgré tout, parce que je sais qu’elle parle de tout le travail que j’ai fourni pour pouvoir réaliser mon rêve en ouvrant l’Interlude. Cette période de ma vie n’a pas été facile et a surtout été remplie de stress et d’une appréhension énorme. « Et je sais que ce projet bouleverse notre vie de famille et notre vie de couple, tu aurais pu émettre des réserves mais tu m'as toujours soutenu, tu ne peux pas imaginer à quel point ton soutien a été déterminant, alors si je considère que je dois te remercier. » Mes lèvres s’étirent doucement en un léger sourire sincèrement ému par les mots qu’elle emploi et par leur signification. « J’ai toujours cru en toi mon amour et regarde, on a trouvé la solution pour que ce projet n’ai pas trop d’impact sur notre vie de couple. » C’est avec légèreté et toujours le même sourire que je lui réponds accompagnant même ma réassurance par un clin d’œil. Si je lui apporte tous les jours – ou au moins très régulièrement – un repas après le service de midi, ce petit moment nous permettrait de nous voir et de passer un instant ensemble. Et même si celui-ci ne pourra pas toujours être très long, je sais qu’il suffira à me donner le sourire et la motivation de me lever tous les matins. « Je sais pas comment tu as fais vraiment, tu es parti de rien toi, tu étais tout seul, tu as du travailler tellement dur, tu peux être fier de toi. Moi je suis fière de toi chéri. » Elle a raison sur un point : je suis parti de rien, j’ai donné tout ce que je pouvais dans ce restaurant qui était clairement mon plus grand rêve. « Je n’étais pas vraiment tout seul. Victoria m’a beaucoup aidé. » J’ai beaucoup hésité à ajouter cette précision mais elle me semblait bien trop importante pour ne pas le souligner. « Mais oui, je suis vraiment fier de l’Interlude. C’est mon premier bébé après tout. » que j’ajoute avec un petit sourire qui vient s’étirer sur mes lèvres alors que ma main vient attraper la sienne tout en cherchant à comprendre son état d’esprit à quelques jours du lancement de son projet. Mon regard se plante dans celui de ma femme alors que mon pouce caresse avec douceur le dos de sa main. « Oui je crois que je commence à vraiment bien ressentir ce dont tu viens de parler. Je suis impatiente que ça commence, de le lancer, d'avoir les premiers retours, d’enchaîner et en même temps je suis paniquée à l'idée que le concept ne plaise à personne, que les retours soient négatifs, que je me plante dès le début. Mais il est temps, ça fait des mois que j'y pense, que j'en parle, que je prépare tout ça, alors c'est le moment mais oui je stress un peu. » Ressentir tout cela juste avant le lancement de son projet me semble totalement normal et justifié. Je pense même que si elle était au contraire calme et détendue, c’est là que je pourrais m’inquiéter. « Le concept est génial, je suis persuadé que ça va cartonner. Et puis sache que tu as déjà ton plus grand fan. » C’est d’un air totalement innocent que je lui réponds cela. Parce que son plus grand fan, c’est moi. Non je n’aime pas le sport. Je n’y connais absolument rien mais de la même façon que j’écoutais chacune de ses émissions quand elle passait à la radio, j’écouterai chacun de ses podcasts avec attention. Elle quitte son siège pour venir s’installer sur mes genoux. « Je sais que les premiers mois vont être importants, mais promets moi de me dire si tu te sens délaissé ou si les enfants en souffrent. Ce projet compte beaucoup, mais rien n'est plus important que vous, je compte sur toi chéri vraiment. » Elle ne peut pas le voir puisque son dos est collé à son torse mais j’acquiesce dans un premier temps d’un signe de tête. « Tu peux compter sur moi. » Je viens doucement déposer mes lèvres dans son cou pour y déposer un léger baiser alors que mes mains caressent ses cuisses. Je profite de cette proximité entre nous pour exploiter comme je le peux le corps de ma femme sans aucune pensée déplacée en tête – pour une fois. Ma main remonte par la suite sur ses bras sur lesquels mes doigts se baladent avec toute la douceur et tendresse possible. « Tu manges un peu et puis tu me fais visiter le reste ? Et après promis, je te laisse travailler tranquillement. » Car je sais qu’avec ma présence à ses côtés elle ne pourra pas réellement avancer dans ses dernières tâches.

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Calex #83 - I'm feeling better since you know me Empty
Message(#)Calex #83 - I'm feeling better since you know me EmptyMar 25 Juil 2023 - 1:22




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Mon premier podcast n'est pas encore sorti, même pas encore enregistré que déjà le travail a un effet sur mon alimentation et je sais que ce n'est pas quelque chose qui va plaire à Caleb. Et il a raison, mais le travail, plus le stress du projet, ont sans doute eu raison de ma faim et je n'ai tout simplement pas pensé à manger. Un simple oubli, mais mon mari est là pour me le rappeler et même pour me proposer de s'occuper de ma nourriture tous les jours, ce qui est trop mignon et attentionné de sa part.  « Tu as de la chance, je crois que le livreur a son petit faible pour toi. Donc t’apporter au bureau un repas tous les midis, ça ne le dérange pas. » La première chose que je remarque, c'est qu'il ne remet pas en question mon compliment et ça, croyez moi, c'est rare et c'est quelque chose qui me fait sourire. Ca et sa remarque aussi. « Oh je sais que j'en ai de la chance, c'est bien que tu le dises. » Je lui murmure ces mots, parce que je lui ai déjà répété pleins de fois et aujourd'hui c'est lui qui le dit. Même si je sais qu'il y a une forme de légèreté et peut-être d'humour dans ses mots, moi je le pense sincèrement. « Et ça tombe bien parce que moi je crois que j'ai un gros gros faible pour le livreur, mais chut c'est notre secret. » Ce n'est pourtant pas un secret que j'aime mon mari et je lui dis assez pour qu'il le sache, du moins j'espère vraiment. « Je t’ai apporté une salade. » Je regarde le plat posé sur mon bureau que je n'avais pas vu avant et je ris légèrement tout en lui souriant. « Tu es vraiment un mari parfait. » Je ne lui ai rien demandé mais il a pensé de lui même, il a prit soin de m'emballer une salade et de venir me l'apporter en se doutant que je n'aurais pas mangé et je trouve ça trop mignon de sa part. Et ça prouve qu'il a encore raison, j'en ai de la chance de l'avoir dans ma vie cet homme si attentionné, amoureux, prévenant et parfait. Il m'a déjà séduite, il m'a déjà marié et pourtant jour après jour il me montre à quel point il est cet homme si incroyable. Chaque jour par des petits gestes, il me prouve son amour, il me fait me sentir importante, il me fait me sentir aimée et sa présence à mes côtés est devenue primordiale à mon bonheur et à mon bien-être tout simplement.

Il est important et c'est grâce à lui si aujourd'hui je suis dans ces locaux, prête à me lancer. C'est grâce à lui si aujourd'hui je me sens capable de réussir, même si le stress et mes doutes ont parfois eu raison de ma confiance. Il est à mes côtés, il croit en moi, me soutiens, me conforte dans mes choix, dans ce projet et si c'est mon projet professionnel, c'est le projet d'une vie et il en fait partie. C'est grâce et avec lui, que je me suis lancée dans ce projet et c'est grâce à son exemple, à sa détermination et à son expérience et sa réussite que j'ai pu, moi aussi, me lancer avec un modèle de réussite sous les yeux. Il arrive à conjuguer vie professionnel et vie familiale, il m'a convaincue que nous pourrions réussir même si je venais à reprendre le travail et je lui en suis énormément reconnaissante. « J’ai toujours cru en toi mon amour et regarde, on a trouvé la solution pour que ce projet n’ai pas trop d’impact sur notre vie de couple. » Son sourire est réconfortant et surtout contagieux puisque je souris moi aussi en retour. Rassurée par sa réponse et amusée par ce clin d’œil qu'il me fait. Il a confiance, il sait qu'on va réussir et j'ai envie de lui faire confiance parce qu'il ne m'a jamais déçu. « J'aime beaucoup cette solution d'ailleurs, on va peut-être même réussir à avoir encore plus de temps rien qu'à nous et j'ai hâte de voir comment on va pouvoir profiter de tout ce temps à deux. » Je ne suis pas vraiment sérieuse dans ma façon de parler, il y a une légèreté dans ma voix alors que je parle de tout ce temps à deux comme si je parlais d'un temps immense. Ca ne restera qu'un temps après son service, sans doute entre deux rendez-vous pour moi, mais c'est des moments dont je compte bien profiter et ça en revanche je le pense vraiment. Et si pour nos temps à deux, on a trouvé une solution pour que nos carrières respectives n'aient pas raison de notre couple, j'espère vraiment que nos enfants ne souffriront pas de cette nouvelle direction que je prends. Mais, je ne veux pas vraiment évoquer ça, parce qu'il n'y a que le temps et les ajustements qui me donneront ces réponses. Je sais que je vais devoir bosser beaucoup, il le sait aussi, il est passé par là.  Je n'ai pas été là pour lui quand il a lancé son restaurant, c'était aussi le projet d'une vie pour lui, mais je n'en faisais pas partie. C'était encore plus dur pour lui puisqu'il était seul en cuisine, il a porté ce projet seul. Quoique. « Je n’étais pas vraiment tout seul. Victoria m’a beaucoup aidé. » C'est vrai que pour lui aussi ce projet était le projet d'une famille ou plutôt d'un couple et Victoria a été là pour le soutenir. Victoria son ancienne fiancée, celle qui avait son cœur et son amour avant moi. Celle qui par le passé m'a faite me sentir si mal, si nulle, qui m'a rendu atrocement jalouse. Et si aujourd'hui cette précision ne me donne pas le sourire, je comprends ses mots et je sais qu'ils sont importants pour lui. « Je sais oui, mais je parlais en cuisine pour assurer les services jour à jour et gérer la responsabilité et la gestion de l'Interlude, mais c'est bien de savoir que tu n'étais pas complètement seul. » Bien je sais pas vraiment, mais elle était là pour lui et elle a sans doute joué un grand rôle dans le fait qu'il tienne le coup au lancement et ce n'est pas pour rien qu'il y a un désert sur la carte de l'Interlude qui ne change jamais et qui est pour elle. Je le sais, j'ai accepté la présence dans sa vie d'une autre femme, dans sa vie et dans son cœur encore aujourd'hui même si parfois je voudrais qu'elle n'ait jamais existé, mais c'est son passé et je l'ai accepté.  « Mais oui, je suis vraiment fier de l’Interlude. C’est mon premier bébé après tout. » Je ris à cette remarque. « Un bébé qui rapporte de l'argent, c'est pas mal comme concept. Mais tu peux être fier, c'est un super restaurant que tu as crée. » Je ris mais je sais qu'il est sérieux et l'Interlude est important pour lui, très important, c'est le rêve de sa vie et je sais qu'il a une place primordiale dans sa vie et dans son bonheur. Je sais que je n'aurais jamais le même rapport avec mon projet que lui peut l'avoir avec l'Interlude, mais nous sommes différents Caleb et moi, lui il en rêvait même à l'époque ou je l'ai rencontré. Ca fait partie de lui, c'est son bébé, il l'a dit, moi c'est un projet professionnel et si ça ne comptera jamais autant que ne compte l'Interlude pour lui, ça ne m'empêche pas de stresser à quelques jours du lancement. « Le concept est génial, je suis persuadé que ça va cartonner. Et puis sache que tu as déjà ton plus grand fan. » Je relève les yeux vers lui, je le regarde et je lui souris, un sourire tendre et touché de ses mots. « Je l'aime beaucoup mon plus grand fan et je t'assure qu'il restera le numéro 1 dans mon cœur. » Il ne connaît pas mon domaine de compétence, les sportifs que je recevrai, sans doute qu'il n'aura même jamais entendu leur nom ou vu leur visage mais je sais qu'il prendra le temps de m'écouter et ça me touche vraiment parce qu'il n'en est vraiment pas obligé et au contraire même, je comprendrai qu'il ne le fasse pas mais pourtant il le fait et ça compte beaucoup. Il fait tellement de sacrifice pour moi, pour nous, pour notre famille aussi, la preuve encore aujourd'hui, il est là avec moi alors qu'il pourrait être chez nous au calme à se reposer après son service ou à jouer avec les enfants. Mais c'est avec moi qu'il est, et je profite de ce moment pour venir me blottir contre lui, profiter de sa présence pour mettre plus de proximité entre nous. Une proximité dont j'ai besoin et qui m’apaise. « Tu peux compter sur moi. » Je peux compter sur lui, voilà ces mots. Il va être mon garde-fou. Il va être ma boussole si je viens à m'égarer et ses mots me rassure. Et si ses mots sont rassurants pour moi, ses lèvres et ses mains qui se baladent sur mon corps font descendre mon stress grandement et je sens même mes muscles se détendre un peu alors que je ferme les yeux tout en venant poser l'arrière de ma tête contre son épaule. « Tu manges un peu et puis tu me fais visiter le reste ? Et après promis, je te laisse travailler tranquillement. » Les yeux toujours fermés, je ne bouge pas de sur lui et doucement, presque dans un murmure je lui réponds. « J'ai le droit à encore quelques minutes comme ça ? Promis je mange après, mais je me sens tellement bien dans tes bras, je veux juste profiter de toi encore un peu. » Je laisse mon corps se détendre encore un peu dans ses bras, dans le calme de cette pièce insonorisée pour l'enregistrement du podcast, dans les bras de Caleb, je me sens réellement dans une bulle et je me sens calme et détendue, grâce à lui et je voudrais que ce moment se prolonge encore un peu plus. « Alex ? » Je sursaute en entendant mon prénom et en entendant une porte s'ouvrir. « Ah désolé je voulais pas te déranger, je pensais que tu étais seule. » Je me redresse en découvrant Julian dans l'entrée qui nous regarde du haut de ses deux mètres zéro huit et je soupire comprenant que ce moment de détente vient de prendre fin à cause de Julian. « Tu voulais quelque chose ? » Je m'adresse à Julian, oubliant complètement les présentations, mais j'aimerais juste retrouver le calme que j'avais avec Caleb. « Des documents qui ont besoin de ta signature, mais j'attendrais que tu sois dispo. Je présume que tu dois être Caleb ? Enchanté, moi c'est Julian. » Il s'approche tendre la main vers Caleb. Julian, mon collègue, celui qui sera avec moi dans cette aventure, le premier ancien sportif qui va participer au podcast aussi, celui dont j'étais en train de regarder les exploits au moment ou Caleb est arrivé.

@Caleb Anderson :l: :l:
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Calex #83 - I'm feeling better since you know me Empty
Message(#)Calex #83 - I'm feeling better since you know me EmptyMer 26 Juil 2023 - 10:18

Calex
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« Oh je sais que j'en ai de la chance, c'est bien que tu le dises. Et ça tombe bien parce que moi je crois que j'ai un gros gros faible pour le livreur, mais chut c'est notre secret. » C’est avec un petit sourire qui s’étire doucement sur mes lèvres que je lui réponds d’un ton léger. « C’est vrai ? Donc tu crois que le livreur a ses chances avec toi ? » Et le livreur c’est moi. Je sais pertinemment que j’ai toutes mes chances avec elle parce qu’elle porte mon nom et que la bague qu’elle porte à l’annulaire gauche est signe de notre mariage et la plus belle preuve de notre amour. « Il a beaucoup de chance, je pense que je suis jaloux. » Sauf que je joue le jeu en la suivant dans tout ça. J’ai bien conscience avoir beaucoup de chance qu’une femme comme elle se soit intéressée à un homme comme moi, et je sais que beaucoup doivent m’envier – et quand on connait Alex, il n’est pas difficile de le comprendre. « Tu es vraiment un mari parfait. » Et je ne vois pourtant pas en quoi je suis un mari parfait. Apporter un plat à ma femme qui n’a pas pris le temps de manger ce midi me semble totalement normal et je pense que tout le monde ferait la même chose.

Alex peut être fière d’elle et de tout ce qu’elle a accompli ces dernières années. Que ce soit en lien avec ce nouveau projet finalisé qui devrait voir le jour dans peu de temps ou bien tout le reste. Moi en tout cas je le suis et je ne me cache pas de lui dire à plusieurs reprises. « J'aime beaucoup cette solution d'ailleurs, on va peut-être même réussir à avoir encore plus de temps rien qu'à nous et j'ai hâte de voir comment on va pouvoir profiter de tout ce temps à deux. » Et si j’entends bien au son de sa voix qu’elle n’est absolument pas sérieuse quand elle me dit tout cela, moi dans ce que je m’apprête à lui dire, malgré ce petit sourire et le ton léger que j’emploie je le suis totalement. « J’ai peut-être une petite idée. » que je lui réponds tout en approchant mon visage du sien pour venir poser mes lèvres sur les siennes. D’abord pour un baiser rempli de douceur et de tendresse mais très vite je donne un ton bien différent en laissant ma langue venir chercher la sienne. Ce baiser n’a aucune arrière-pensée, bien que l’on pourrait aisément croire l’inverse. Parce que oui, je compte bien profiter de ces moments tous les deux pour pouvoir embrasser ainsi ma femme encore et encore et j’espère qu’elle aussi. « Je sais oui, mais je parlais en cuisine pour assurer les services jour à jour et gérer la responsabilité et la gestion de l'Interlude, mais c'est bien de savoir que tu n'étais pas complètement seul. » Avoir été seul en cuisine les premiers mois n’a pas été chose facile. J’ai toujours eu l’ambition de vouloir faire de l’Interlude un restaurant gastronomique, alors j’ai dû me débrouiller pour être efficace tant que le goût tout en maintenant un certain standing visuel et dès que les profits et l’activité de l’Interlude me l’a permis j’ai engagé un premier cuisinier pour commencer une vraie brigade. « Un bébé qui rapporte de l'argent, c'est pas mal comme concept. Mais tu peux être fier, c'est un super restaurant que tu as crée. » Elle rit mais moi pourtant, je souris. Parce que s’il y a bien trois choses dont je suis réellement fier dans ma vie mon restaurant en fait partie. Mon mariage et nos enfants viennent ensuite compléter cette liste bien maigre. « Je l'aime beaucoup mon plus grand fan et je t'assure qu'il restera le numéro 1 dans mon cœur. » Cette fois il n’y a aucun doute sur l’identité de son premier fan ; c‘est bien moi et même si je ne doutais pas vraiment du fait d’avoir la première place dans son cœur l’entendre me le dire me rassure tout de même. Ce qui me fait le plus de bien reste tout de même cette proximité entre nous et quand elle vient s’asseoir sur mes genoux, collant son dos à mon torse j’en profite tout de même pour embrasser avec douceur sa joue et son cou, ainsi que caresser son bras. « J'ai le droit à encore quelques minutes comme ça ? Promis je mange après, mais je me sens tellement bien dans tes bras, je veux juste profiter de toi encore un peu. » Ses murmures me font sourire et me poussent à continuer les baisers et les caresses, c’est à mon tour de lui répondre tout aussi doucement qu’elle vient de le faire. « Tout ce que tu veux mon amour. » Le bout de mes doigts continue leur balade sur son avant-bras et mon souffle chaud vient caresser son cou, sauf que nous sommes malheureusement interrompus. « Alex ? » La voix de cet inconnu et le sursaut d’Alex me poussent à l’imiter. Doucement, je me redresse tout en relevant la tête vers cet homme. « Ah désolé je voulais pas te déranger, je pensais que tu étais seule. » À contre cœur je me détache de ma femme, quittant alors cette position dans laquelle je me sentais extrêmement bien et sans un mot j’observe cet homme qui vient de rentrer dans notre bulle en nous interrompant. Il est grand – très grand, ridiculement grand d’ailleurs, si vous voulez mon avis. Mais si j’en crois son physique et son corps musclé je suis prêt à parier que la plupart des femmes doivent beaucoup l’apprécier. Alex aussi, du coup, je suppose ? « Tu voulais quelque chose ? » « Des documents qui ont besoin de ta signature, mais j'attendrais que tu sois dispo. Je présume que tu dois être Caleb ? Enchanté, moi c'est Julian. » Julian comme son associé, Julian ? Comme l’homme avec lequel elle va travailler, Julian ? Sans aucun doute oui. Mais il s’est avancé vers moi la main tendue et la moindre des choses serait que j’en fasse de même. Alors c’est ce que je fais. Je me lève pour me retrouver face à lui – et oui, je suis donc encore plus ridicule que je ne le pensais ainsi – et ma main vient serrer la sienne. « Oui c’est bien ça. Caleb. Son mari. Enchanté, Julian. » Peut-être que j’insiste un peu trop sur mon statut d’époux d’Alex. Non, j’en suis même persuadé. Mais est-ce que j’essaie bêtement de marquer mon terrain et rappeler à cet homme bien trop attirant pour ma gente féminine qu’Alex est mariée ? Oui. « Vous…allez travailler ensemble, du coup ? C’est ça ? » Je connais déjà plus ou moins la réponse mais mon regard qui passe de ma femme à cet homme, j’attends tout de même une réponse.

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Message(#)Calex #83 - I'm feeling better since you know me EmptyVen 28 Juil 2023 - 20:38




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« C’est vrai ? Donc tu crois que le livreur a ses chances avec toi ? » Mes yeux s'agrandissent et ma tête bouge de haut en bas en le regardant alors que je me pince la lèvre en souriant et en guise de réponse, c'est sur ses lèvres que les miennes viennent se poser. Parce que dans ce scénario il est le livreur, un livreur sexy et canon que j'ai la chance d'avoir épousé. « Il a plus que ses chances avec moi, tu devrais voir comme il est séduisant, je peux pas résister à ses lèvres. » C'est de ses lèvres à lui dont je suis en train de parler, celles qui sont à quelques centimètres des miennes et dont je compte bien profiter encore un peu. « Il a beaucoup de chance, je pense que je suis jaloux. » Je ris doucement à la remarque de Caleb, parce que même si c'est un petit jeu, moi je sais que Caleb est jaloux. Bon ba d'un livreur qui s'avère être lui, mais je sais que sa jalousie est sans doute l'une des choses les plus difficiles à gérer pour lui. « Oh faut pas être jaloux, tu as toutes tes chances avec moi toi aussi. » Un petit clin d’œil accompagne mes mots.  « Il se pourrait bien que tu m’aies déjà rien que pour toi. » Je montre devant lui mon alliance, celle qu'il m'a passé au doigt sur cette plage, signe que même si je ne suis pas vraiment à lui à proprement parlé, je suis sa femme et il n'y a que lui qui compte. Lui et lui seul, et c'est le seul mari que je veux, le seul que je désire, le seul livreur qui pourrait avoir une chance avec moi, parce qu'il est le seul que je veux et aujourd'hui encore, il me montre tout ce pourquoi je l'aime et il se montre attentionné, drôle, prévenant et sexy. Que demander de plus ? J'ai déjà tout ce que je désire avec lui dans ma vie.


Mon projet prends forme, ce n'est même plus vraiment à l'état de projet aujourd'hui et c'est une nouvelle direction dans ma vie pro mais aussi dans notre vie de famille et de couple. Et si tout n'est pas encore totalement réglé en terme d'organisation, ces moments avec Caleb risquent de devenir vital pour notre équilibre. Pour le mien ça le sera en tout cas, parce que j'ai vraiment peur de ne pas pouvoir tout gérer. Mais pour notre couple, cette organisation nous permet de pouvoir avoir un moment à nous et c'est une chose dont je compte bien profiter même si parfois ce moment risque d'être trop court mais c'est déjà mieux que rien non ? Reste à savoir comment on va pouvoir occuper ce temps à deux.  « J’ai peut-être une petite idée. »  Son sourire me fais lever les yeux au ciel d'amusement mais quand il pose ses lèvres sur les miennes, ce n'est plus de l'amusement que je ressens. C'est un tout autre sentiment quand sa langue vient chercher la mienne pour donner à ce moment un aperçu de ce à quoi il pensait ? Du moins, moi ce à quoi je pense est assez clair et l'intensité que je mets dans ce baiser devrait le prouver. « Oh sache que j'aime beaucoup cette idée. Mes pauses repas vont prendre une toute autre tournure avec toi. » C'est en lui mordant la lèvre doucement que je lui dis ces mots, doucement, avec une voix plus légère et sensuelle. Mais l'envie de l'embrasser est toujours grande et je viens déposer plusieurs baisers courts sur ses lèvres et au coin de celles ci avant de reprendre ma place au fond de mon fauteuil et de le regarder en souriant. Ces moments seront les préférés de ma journée, je n'en doute pas et j'en suis encore plus certaine après cette légère discussion entrecoupée de plusieurs baisers. Et si la suite est un peu plus sérieuse, l'expérience qu'il a vécu avec l'Interlude reste une belle preuve que le travail paye et j'ai un modèle de travail, d'abnégation et de détermination face à moi. Un modèle tout court et un homme qui m'a aidé et qui continue de m'aider chaque jour pour que ce projet prenne forme et que je garde le cap sans faiblir ou sans abandonner malgré mon stress grandissant et mon appréhension de ne pas être à la hauteur. Ce sont des choses qu'il peut comprendre, vu ce par quoi il est passé, mais il est tellement plus appliqué, plus sérieux, plus dévoué à son métier que moi. C'est son premier bébé, sa première grande réussite, sans doute sa première fierté aussi et je sais que je n'aurais jamais autant à donner à mon travail qu'il a pu et du le faire pour réussir. Je sais qu'il croit en moi, qu'il me soutient, qu'il me supporte aussi et qu'il sera derrière moi à chaque moment et c'est sans doute pour ça que j'en suis là aujourd'hui. Installée dans ses bras, dans un local dont j'ai choisi le design de chaque pièce, que j'ai imaginé, réfléchi, pensé dans les moindres détails et aujourd'hui le résultat prouve que je peux réussir quelque chose. Et c'est dans cette pièce de tournage, sur ce canapé qui recevra bientôt les premiers invités, que je profite de ce moment de calme, de sérénité bien calée contre le torse de mon mari. Ses baisers amènent encore plus de douceur et de tendresse à ce moment et je me détends vraiment contre lui, si bien que je ne veux pas mettre fin à ce moment. « Tout ce que tu veux mon amour. » Je souris tendrement même s'il ne peut pas le voir puisqu'il est derrière moi mais mon corps se laisse aller contre lui, ma respiration est plus calme, je sens que ce moment m'apaise beaucoup et je réalise à ce moment comme j'en avais besoin. Peut-être que j'ai sous-estimé le stress que je ressentais mais sentir mes muscles se détendre, les tensions de mon corps se relâcher un peu juste grâce à ce moment de tendresse, ça montre à quel point il me fait du bien et à quel point je me sens en sécurité et rassurée dans ses bras et je voudrais que ce moment dure encore sauf que l'irruption dans la pièce de mon collègue sur ce projet vient me rappeler à la réalité et surtout mettre fin à ce moment de calme et de tendresse avec mon mari. Les bras de Caleb ont cessé de caresser mes bras et c'est désormais vers Julian que l'intention s'est posée. Je savais que ce moment allait arriver, la présentation, enfin la rencontre entre Caleb et Julian mais j'aurais préféré rester seule avec mon mari encore un peu. Il est désolé du dérangement et je sais qu'il l'est vraiment mais maintenant qu'il est là, autant savoir pourquoi il me cherchait. Visiblement pour pas grand chose et ça me fait un peu soupirer mais je ne lui en tiens pas rigueur et je regarde plutôt Caleb se lever pour serrer la main que Julian lui tends. « Oui c’est bien ça. Caleb. Son mari. Enchanté, Julian. » Je regarde Caleb, que lui, mais je n'ai pas besoin de croiser son regard pour sentir qu'il n'est pas à l'aise face à Julian et je l'entends dans ses mots ou plutôt dans le ton qu'il prends quand il se présente et je crains que Julian l'ait senti aussi. « Oh pas besoin de préciser, j'avais deviné en vous voyant tous les deux sur le canapé, Alex ne s’assied pas sur le genou des hommes. Mais ravi de te rencontrer alors Caleb mari d'Alex. » Il sourit, et si son air peut laisser penser qu'il se moque, je sais que ce n'est pas le cas mais j'aurais quand même préféré qu'il garde ces remarques pour lui, mais c'est Julian et finalement ça ne m’étonne pas mais je lui lance un regard qui montre que je n'apprécie pas trop ses remarques. « Il était temps que je puisse te rencontrer même si j'ai déjà l'impression de te connaître un peu, Alex parle beaucoup de toi, tout le temps. » Il me regarde en disant ces mots l'air un peu moqueur comme s'il essayait de se rattraper, et je sais qu'il essaye de me taquiner, lui qui n'est pas vraiment romantique et qui préfère nettement enchaîner les relations courtes sans engagement mais il a pas totalement tord je parle beaucoup de Caleb mais il est l'homme le plus important de ma vie et c'est normale que je parle de lui non ? « Oui je parle de mon mari tout le temps, mais tu ferais pareil si tu avais la chance de vivre avec quelqu'un comme Caleb. » Je le charrie un peu, mais c'est vrai, entre ses relations courtes, et la vie et l'amour que j'ai avec Caleb, il n'y a pas photo, pour avoir vécue une vie similaire, sans amour, jamais je n'échangerais ce que j'ai avec Caleb pour des coups d'un soir ou pour cette vie que vit Julian. « Vous…allez travailler ensemble, du coup ? C’est ça ? » Je me lève pour me tenir à côté de Caleb et si j'ai l'habitude de la grande différence de taille avec Julian, je sais que pour lui ça doit être un peu déstabilisant et ma main s'entremêle à la sienne discrètement dans un geste qui se veut rassurant. Il n'a rien à craindre de Julian, mais je sais que pour Caleb l'idée de me voir travailler avec des sportifs tous les jours n'a jamais été une pensée très simple, alors avoir comme associé un sportif comme Julian avec qui je vais collaborer quotidiennement je ne veux pas que ça devienne un sujet compliqué pour lui. « Oui, Julian va surtout se charger de la communication avec les sportifs et la publicité et apporter son expérience et son point de vue d'ancien sportif. » Je ne sais même pas pourquoi je développe mais je crois que si je donne le sens professionnel à sa présence ici, ça rassurera peut-être Caleb ? « C'est ce qu'elle dit, mais l'écoute pas, la seule raison de ma présence ici c'est parce que j'ai un grand carnet d'adresse, le reste elle va gérer c'est elle la professionnelle. Et j'ai déjà remarqué que quand elle a une idée en tête c'est impossible de la faire changer d'avis, alors je la laisse décider c'est mieux. » Je secoue la tête en regardant Julian se moquer de moi même s'il n'a pas totalement tord sur ce sujet, je peux être têtue et de mauvaise foi et ce projet me tient à cœur, alors l'implication que je mets me fait parfois un peu perdre l'objectivité et le recul nécessaire pour une discussion calme. « D'ailleurs toi qui vit avec elle, si tu as des conseils à me donner pour quand elle est énervée n'hésite pas, ça pourrait me sauver la vie. » Il plaisante Julian, et s'il savait que ce qu'il a vu de moi ce n'est rien à côté de ce que Caleb a déjà du voir ou gérer, mais je sais qu'il essaye juste d'être amical avec Caleb et je ne lui en tiens pas rigueur, se moquer de mon caractère reste mieux que faire des blagues qui pourraient être mal interprétées par Caleb ou le mettre mal à l'aise.

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Message(#)Calex #83 - I'm feeling better since you know me EmptySam 29 Juil 2023 - 22:06

Calex
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« Il a plus que ses chances avec moi, tu devrais voir comme il est séduisant, je peux pas résister à ses lèvres. » Son visage n’est plus qu’à quelques petits centimètres du mien et lorsqu’elle mentionne les lèvres de ce fameux livreur, – moi – mes yeux glissent sur les siennes pour les regarder avec envie durant quelques secondes. « Oh faut pas être jaloux, tu as toutes tes chances avec moi toi aussi. Il se pourrait bien que tu m’aies déjà rien que pour toi. » C’est maintenant sur son alliance que toute mon attention est posée et voir ce bijou entourer son annulaire me fait toujours autant sourire. Même après presque deux ans de mariage. « Cette bague te va vraiment à ravir. » et c’est toujours avec ce même sourire que je lui partage cette pensée. Son alliance lui va parfaitement bien, en même temps il faut dire que tout va à Alex. Elle a cette chance, cette faculté à pouvoir littéralement tout porter et tout sublimer, ce qui me rend encore plus chanceux de pouvoir l’appeler ma femme.

De la motivation, elle en a eu besoin pour ne pas abandonner ce projet en court de route. Plus d’une fois elle a eu envie de baisser les bras et je me suis toujours assuré d’être derrière elle dans ce genre de moment pour la pousser à continuer. Parce que j’ai toujours cru en elle. Je n’ai jamais douté une seule seconde de ses capacités à mener ce projet jusqu’au bout, et j’ai eu raison. La preuve aujourd’hui alors que nous nous tenons dans le local qu’elle a racheté pour en faire son bureau et studio pour l’enregistrement de son podcast. « Oh sache que j'aime beaucoup cette idée. Mes pauses repas vont prendre une toute autre tournure avec toi. » Ses dents viennent capturer les miennes pour rajouter encore un peu de sensualité à ce moment qui est déjà très sexy. Je la regarde, les yeux brillants d’amour et d’admiration pour ma femme et c’est avec un petit sourire en coin que je viens lui répondre. « Prévois une plage horaire assez longue pour tes pauses repas alors. » Si les baisers qu’elle vient déposer sur mes lèvres sont courts je profite de pouvoir le prolonger un peu plus longuement et lorsqu’elle vient s’installer sur mes genoux, la tendresse est toujours de vigueur entre nous. Cette fois mes lèvres ne se posent pas sur les siennes mais trouvent le chemin vers son cou alors que mes doigts caressent avec douceur et tendresse son avant-bras. C’est bien pour ce genre de moment que je pourrais venir tous les midis lui livrer un repas après mon service à l’Interlude. Bien plus pour ce genre d’instant que pour les moments plus sexy et intimistes auxquels je faisais référence un peu plus tôt. Mais contrairement à maintenant, je n’étais pas vraiment sérieux alors que l’idée de pouvoir embrasser et m’occuper ainsi de ma femme tous les jours dans son bureau semble bien plus réaliste et faisable. Sauf qu’à l’avenir j’espère sincèrement que nous ne serons plus interrompus comme nous venons de l’être par ce Julian. « Oh pas besoin de préciser, j'avais deviné en vous voyant tous les deux sur le canapé, Alex ne s’assied pas sur le genou des hommes. Mais ravi de te rencontrer alors Caleb mari d'Alex. » Je pourrais lui dire bien espérer que ma femme ne s’assoit pas sur les genoux d’autres hommes que moi mais je m’abstiens. Il me sourit, il a n’a pas l’air méchant ce Julian et pourtant je ne me sens clairement pas à l’aise face à cet homme. «  Il était temps que je puisse te rencontrer même si j'ai déjà l'impression de te connaître un peu, Alex parle beaucoup de toi, tout le temps. » Il semble se moquer légèrement alors que pour le coup c’est une information qui me fait sourire et avant de lui répondre je me retourner vers ma femme pour lui sourire. « J’espère qu’elle ne se plaint pas trop de moi, alors. » Parce qu’il y en a des choses négatives à dire à mon sujet. Elle pourrait se plaindre de ma jalousie, ma possessivité ou de mon travail qui me prend beaucoup de temps. Mais quoiqu’Alex ne lui ai dit à propos de moi je ne le saurais jamais. « Oui je parle de mon mari tout le temps, mais tu ferais pareil si tu avais la chance de vivre avec quelqu'un comme Caleb. » Ce qui laisse donc sous-entendre que Julian est célibataire. L’inverse m’aurait bien plus arrangé mais je préfère laisser mon attention se porter sur la main d’Alex qui se glisse dans la mienne et dans un geste extrêmement naturel mes doigts viennent s’entremêler aux siens. « Oui, Julian va surtout se charger de la communication avec les sportifs et la publicité et apporter son expérience et son point de vue d'ancien sportif. » Parce qu’Alex travaille avec des sportifs la plupart du temps. Des hommes avec qui elle aurait pu finir, dont elle aurait très bien pu tomber amoureuse si elle ne m’avait pas rencontré ou alors si nos chemins ne s’étaient pas croisés de nouveau. Sans un mot de plus, j’hoche doucement la tête. « C'est ce qu'elle dit, mais l'écoute pas, la seule raison de ma présence ici c'est parce que j'ai un grand carnet d'adresse, le reste elle va gérer c'est elle la professionnelle. Et j'ai déjà remarqué que quand elle a une idée en tête c'est impossible de la faire changer d'avis, alors je la laisse décider c'est mieux. » Alex est têtue c’est une certitude et le fait de ne pas l’entendre essayer de le contredire m’étonne presque. Je souris doucement tout en venant passer une main dans mes bouclettes. Toujours sans un mot. «  D'ailleurs toi qui vit avec elle, si tu as des conseils à me donner pour quand elle est énervée n'hésite pas, ça pourrait me sauver la vie. » Cette fois c’est avec bien plus qu’un petit sourire que je réponds, c’est un rire sincère qui ressort de la barrière de mes lèvres et avant de lui répondre je regarde un court instant ma femme d’un air amusé. « Oh, moi je te conseille de la laisser crier sans lui répondre. Elle finit toujours par se lasser. Ou par avoir une extinction de voix. » Rien de tout ça n’est vrai. Quoique. Il m’arrive vraiment de la laisser s’énerver toute seule parfois, et elle finit vraiment par s’apaiser toute seule. Ou bien quand elle est trop stressée ou énervée par quelque chose je peux aussi parfois l’embrasser pour l’aider à se détendre mais ça, Julian ne pourra pas le reproduire. Doucement, mon pouce caresse le dos de la main de ma femme. «  D’accord, merci du conseil. Mais en tout cas elle a un sacré caractère pour une petite anglaise, tu as beaucoup de courage pour la supporter au quotidien. » Il a raison, Alex a beaucoup de caractère et c’est après un petit rire et un regard lancé vers ma femme que je réponds. « Je ne te le fais pas dire. Mais c’est aussi pour son caractère que je l’aime. » J’aurais pu profiter de cette petite déclaration pour l’embrasser mais la présence de Julian m’en empêche.  «  En tout cas j’attends qu’elle m’emmène dans ton restaurant, elle m’en parle beaucoup aussi. » Encore une information qui me fait sourire, savoir que ma femme parle de l’Interlude autour d’elle me touche beaucoup.

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Message(#)Calex #83 - I'm feeling better since you know me EmptyDim 30 Juil 2023 - 16:20




I'm feeling better since you know me
I was a lonely soul but that's the old me
A little wiser now from what you've showed me
Yeah, I feel again
« Cette bague te va vraiment à ravir. » Cette bague, cette alliance, c'est le seul bijou que je ne quitte jamais et pourtant j'en ai un paquet de bagues, colliers, bracelets, montres en tout genre et certains qui ont une valeur sentimentale, mais rien ne vaut la valeur de cette alliance. C'est le signe de notre mariage, de notre amour, signe que je suis en couple, mariée et heureuse et je compte bien continuer à la porter pour le reste de ma vie. « Je suis fière de la porter et de ce qu'elle représente surtout. » Parce qu'il a raison cette alliance me va bien et elle est magnifique, mais ce qui la rends encore plus belle c'est ce qu'elle représente et ça aucun bijou ne pourra l'égaler.

Assisse avec lui dans cette pièce qui sera (ou non) le symbole de la réussite du podcast, c'est à ses côtés que je passe ce moment, une pause déjeuner en décalée, mais une pause déjeuner avec la meilleure compagnie qui soit puisque c'est avec mon mari que je la passe. Une nouvelle organisation pour nous deux, mais une organisation qui devrait nous permettre de trouver un équilibre malgré la reprise de mon activité professionnelle. Et ce sont des moments dont je compte bien profiter à l'avenir et dès maintenant alors que mes lèvres profitent des siennes et de son visage. Un petit rituel qui risque de s'installer entre nous et dont je compte bien tirer profil parce que le temps passé ensemble sera sans doute un peu moins conséquent que quand je ne travaillais pas et je veux que les moments que l'on a soit de qualité. Je ne veux penser qu'à lui et qu'à nous durant ces moments et c'est déjà ce que je fais à cet instant précis. Oubliant le stress avec lui, oubliant les obligations et les centaines de choses qu'il me reste à faire avant le lancement du premier podcast, je profite simplement de la présence de Caleb à mes côtés. « Prévois une plage horaire assez longue pour tes pauses repas alors. » Ses mots, son sourire, le baiser qu'il prolonge, tout me fait comprendre ce qu'il a en tête, ou du moins ce que je pense qu'il a en tête. « Chéri, pour ce que j'ai en tête, tu n'as pas besoin que ce soit long pour que ce soit bon. » Mon regard et mon sourire parlent pour moi, et si je sais qu'il n'a pas besoin d'un long moment pour que ça me plaise c'est parce que l'expérience que nous avons accumulé me donne raison. Mais ce n'est pas en projet pour aujourd'hui. Aujourd'hui c'est de la tendresse et uniquement ça alors que dans ses bras je trouve un refuge et un réconfort certain. Loin des tensions et du stress de la journée et des échéances à venir, je me réfugie dans cet endroit ou je me sens si bien, si en sécurité, si apaisée. Sa respiration qui me berce doucement, son souffle et ses baisers dans mon cou qui amènent beaucoup de douceur à ce moment, c'est aussi pour ça que je l'aime tellement. Parce qu'il m'apaise, parce qu'il me calme, parce que quoique je vive, je sais qu'il peut m'apporter un moment de réconfort et de calme juste avec sa présence et c'est bien le seul qui puisse ça. Enfin lui et nos enfants désormais, mais ce sont les seuls qui puissent m'apporter de la sérénité et j'en profite grandement de la présence de mon mari aujourd'hui à mes côtés. Ce moment prends fin prématurément avec l'arrivée de Julian dans la pièce, une première rencontre entre Caleb et Julian que j'aurais aimé pouvoir organisé un peu mieux, parce qu'une partie de moi redoute un peu la réaction de Caleb face à celui qui sera mon plus proche collègue de travail pour les années à venir. J'espère que Julian va bien se comporter et j'espère que la jalousie de Caleb ne va pas être trop forte aussi. J'observe l'échange en espérant que ça se passera bien, Caleb a déjà rencontré certains de mes anciens collègues et tout ne s'est pas toujours bien passé. Mais si Caleb semble sur la défensive et un peu mal à l'aise face aux 2 mètres de Julian, la remarque de Julian semble réussir à le faire sourire et en le voyant se tourner vers moi et me sourire, je lui souris en retour, presque soulagée réellement de le voir ainsi. « J’espère qu’elle ne se plaint pas trop de moi, alors. » C'est Julian le premier à répondre. « Oh non t'en fais pas, je commençais même à me demander si tu étais réel tant elle est élogieuse envers toi. » Julian continue sur le ton de la rigolade, mais c'est pourtant plutôt vrai ce qu'il dit, oui je suis élogieuse envers Caleb mais c'est parce que je suis amoureuse et mariée avec un homme parfait. « Je ne suis pas élogieuse, je suis juste réaliste, pas de ma faute si j'ai épousé l'homme parfait. » Caleb va encore dire que j'en fais trop, et cette fois c'est avec un petit sourire que je dis ces mots. Je les pense oui, mais je sais que Caleb n'aime pas vraiment que je dise de lui qu'il est parfait, mais force et de constater que dans la vie de tous les jours, je vis avec un homme qui s'approche de la perfection et je crois qu'il est le seul à ne pas s'en rendre compte. La rencontre ne se passe pas si mal finalement, et quand les doigts de Caleb s'entremêlent aux miens je ne sens pas une grande tension en lui, pas un besoin de soutien mais juste un contact naturel entre nous. Je présente Julian, son rôle ici à mes côtés et Caleb écoute jusqu'à ce que Julian réagisse et réussisse à faire sourire Caleb. Et même rire ensuite. Entendre Caleb rire face à Julian est assez inattendu mais très rassurant. Je craignais vraiment la première rencontre entre les deux, entre mon mari et mon collaborateur et ami, parce que je savais que ça pourrait être compliqué pour Caleb de savoir que je travaille avec un homme comme Julian. Mais, les entendre parler ensemble, voir Caleb sourit et même rire à la remarque de Julian, c'est vraiment positif pour cette rencontre mais aussi pour la suite parce que je ne veux pas que Caleb puisse voir Julian comme une menace, surtout pas, alors que je vais travailler quotidiennement avec l'ancien basketteur. Je lui souris quand il me regarde et son air amusé n'a plus rien à voir avec cette attitude qu'il a eu face à Julian lors des présentations quelques minutes plus tôt. « Oh, moi je te conseille de la laisser crier sans lui répondre. Elle finit toujours par se lasser. Ou par avoir une extinction de voix. » Je lève les yeux au ciel quelques secondes en entendant la réponse de Caleb mais je suis plutôt heureuse de les voir parler ensemble tout les deux. «  D’accord, merci du conseil. Mais en tout cas elle a un sacré caractère pour une petite anglaise, tu as beaucoup de courage pour la supporter au quotidien. » Oh que oui Caleb a beaucoup de courage de me supporter, je suis la première à le penser et à le dire et c'est une réalité. Oui j'ai un sacré caractère et encore Julian n'a finalement rien vu de l'étendu de mon caractère, Caleb lui si puisqu'il a été en première ligne et le premier à subir mes crises. Mais, dans le travail j'ai appris à vivre dans un univers masculin et mon caractère m'a parfois bien aidé à me faire ma place et à ne pas subir les remarques sexistes d'un univers dans lequel être une femme n'est pas toujours acceptée facilement. « Je ne te le fais pas dire. Mais c’est aussi pour son caractère que je l’aime. » Je souris en entendant la réponse de Caleb, un sourire tendre en l'entendant dire qu'il m'aime devant Julian. Mon pouce caresse le dos de sa main, et c'est après un petit regard en coin vers lui que je prends enfin la parole après les avoir laissé parler de moi et rire un peu tout les deux. « Ca va je vous dérange pas trop ? C'est bon vous avez fini de vous plaindre de mon caractère ? » C'est avec air faussement outrée que je les regarde et que je les écoute parler de moi et de mon caractère. Mais pour dire vrai, ça me rassure d'entendre Caleb rire à nouveau à la remarque de Julian et de les voir parler ensemble avec une certaine facilité et même si pour ça ils doivent évoquer mon sacré caractère (pour ne pas dire caractère de merde), je suis soulagée de voir que Caleb n'est pas trop sur la défensive avec Julian. Et que Julian se comporte bien face à mon mari. « Julian n'écoute pas les conseils de mon mari, parce que le jour ou j'ai une extinction de voix, je vais être insupportable, j'aime trop parler. Et désolée de te le dire, personne n'a jamais trouver de solution miracle pour me calmer et me faire taire, sauf Caleb mais il est le seul à pouvoir utiliser cette solution. » Un petit regard en coin vers mon mari et je lui souris parce que je sais qu'il aime cette technique et je l'aime encore plus. Me faire taire en m'embrassant il est bien le seul qui puisse utiliser cette méthode, approuvée et efficace. « Tu m'intrigues là Alex. » Il se tourne vers Caleb l'air à demi-sérieux et enthousiaste. « Mais tu connais une technique pour faire taire les femmes, va falloir qu'on discute sérieusement toi et moi, tu dois avoir pleins de trucs à m'apprendre sur les femmes et sur les relations avec elles, tu as réussi à épouser cette anglaise tu dois avoir pleins de secrets et par solidarité masculine tu dois me partager tes trucs. » Je secoue la tête avant même que Caleb ne réponde. « C'est sur qu'il doit avoir deux, trois ou plutôt une quinzaine de trucs à t'apprendre sur les relations hommes/femmes parce que tu es vraiment un cas désespéré Julian. » Il se moque de moi et de mon caractère, je peux bien en faire autant non ? Et je suis sérieuse en plus, Caleb aurait bien des choses à apprendre à bien des hommes sur la façon de gérer un couple, et sur bien d'autres domaines aussi plus intimes encore mais primordiaux dans un couple. Mais ça je doute que ce soit un sujet entre Julian et Caleb un jour.  Mais même si les deux hommes sont très différents, que ce soit dans la vie, dans le caractère, dans les centres d'intérêts et dans leurs manières de concevoir les relations hommes/femmes, il semble finalement s'entendre plutôt bien pour une première rencontre. «  En tout cas j’attends qu’elle m’emmène dans ton restaurant, elle m’en parle beaucoup aussi. »  Je lui parle beaucoup de Caleb, de notre famille, et de ses nombreux talents et forcément je lui parle de son restaurant. De son talent de cuisinier, mais aussi de son expérience, de ce restaurant qu'il a bâti tout seul parce que c'est une vraie source d'inspiration pour moi. « Si le premier podcast est une réussite je t'inviterai à l'Interlude et tu pourras juger par toi même du talent de mon mari. » C'est une promesse que je fais à Julian. « Et tu pourras même inviter ta conquête du moment si tu en as une. » Parce que je ne compte pas déjeuner en tête à tête avec un autre homme dans le restaurant de mon mari. « Le chef nous fera l'honneur de sa présence ? Pour le dessert au moins ? » C'est à Caleb que je m'adresse cette fois, je sais qu'il n'est pas très à l'aise avec les inconnus mais Julian est voué à ne pas rester un inconnu pour lui alors peut-être qu'un repas à l'Interlude, peut être un bon moyen de lui montrer que ce n'est vraiment qu'un collègue de travail et qu'il n'a définitivement rien à craindre de lui.

@Caleb Anderson :l: :l:
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Message(#)Calex #83 - I'm feeling better since you know me EmptyLun 31 Juil 2023 - 22:01

Calex
I'M FEELING BETTER SINCE YOU KNOW ME, I WAS A LONELY SOUL BUT THAT'S THE OLD ME. A LITTLE WISER NOW FROM WHAT YOU'VE SHOWED ME. YEAH, I FEEL AGAIN
« Je suis fière de la porter et de ce qu'elle représente surtout. » Cette bague est le signe de notre amour et la voir au doigt de ma femme tous les jours me rappelle ô combien je suis chanceux d’avoir eu une deuxième chance. Une deuxième chance qui m’a été offerte pour vivre la vie dont j’ai toujours rêvé et que je ne suis même pas sûr de mériter. Mais le fait est qu’aujourd’hui je suis un homme marié heureux et très amoureux de sa femme et j’espère que la vie continuera à me sourire ainsi encore longtemps. « Chéri, pour ce que j'ai en tête, tu n'as pas besoin que ce soit long pour que ce soit bon. » C’est aussi ça que j’aime tant dans notre relation : nous n’avons pas besoin de parler pour se comprendre. Peut-être que c’est aussi un peu ce qui nous prouve quand on a trouvé son âme sœur. Se comprendre en un regard, en un sourire ou même en un froncement de sourcil. Alex est pourtant une femme compliquée et dire que je la comprends toujours sans le moindre effort serait clairement un mensonge mais en tout cas sa réponse m’arrache un rire. « C’est vrai. Un coup vite fait de temps en temps je ne suis jamais contre, mais tu sais que je préfère prendre mon temps. » Le sourire qui s’est installé sur mes lippes ne me quitte pas et je viens même ponctuer la fin de ma phrase avec un clin d’œil. Elle est de toute façon bien placée pour savoir que je ne refuse jamais un moment intime même quand on sait qu’il devra être rapide : la naissance des filles en est encore la preuve aujourd’hui et elles le seront toute la vie. Bien qu’à l’annonce de la grossesse j’ai tout de suite été submergé de bonheur et de joie Lucy et Lena n’étaient pas prévues dans nos projets à ce moment-là et elles sont le fruit d’un moment rapide – mais terriblement bon – passé dans le placard à balais d’une visite en cure de désintoxication. Rien de romantique. Clairement pas. Rien de tendre non plus dans le souvenir de ce moment mais pourtant, c’est bien grâce à celui-ci que les jumelles sont avec nous aujourd’hui.

Si j’aurais aimé pouvoir profiter de ma femme et de cette période remplie de tendresse qui commençait à s’installer entre nous, la venue de Julian vient tout bouleverser. « Oh non t'en fais pas, je commençais même à me demander si tu étais réel tant elle est élogieuse envers toi. » Son collègue de travail commence par m’avouer qu’Alex parle apparemment beaucoup de moi et j’apprends maintenant qu’elle se montre un peu trop élogieuse à mon égard. Chose qui ne m’étonne pas vraiment de sa part je dois dire. Elle a toujours manqué cruellement de neutralité quand on parle de moi, mais malgré mes yeux qui se lèvent vers le ciel la réponse de Julian me touche beaucoup. « Alex a toujours manqué d’objectivité. » Et toi alors Caleb, on n’en parle ? Tu ne penses pas manquer d’objectivité dès que tu évoques ta femme ? Tu en manques affreusement, bien que t’entendre rabâcher à quel point ta femme est belle sexy et parfaite est adorable, ce n’est clairement pas objectif. Tu as toujours été incapable de voir ses défauts. « Je ne suis pas élogieuse, je suis juste réaliste, pas de ma faute si j'ai épousé l'homme parfait. » Encore une fois et cette fois sans que je ne le réalise je lève les yeux au ciel et si une de mes mains tient avec douceur et tendresse celle de ma femme, la deuxième vient frapper doucement son épaule. Si je dis souvent avoir épousé une femme parfaite, je sais que ce n’est pas le cas. Enfin pas vraiment. Parce que si Alex a quelques défauts, je ne peux pas m’empêcher de penser qu’ils font aussi partis des raisons pour lesquelles je suis tombé amoureux d’elle. Deux fois. Une fois alors que nous n’étions que deux jeunes adultes naïfs et innocents et la seconde fois alors que nous avions tous les deux des bagages et un passé pas forcément facile à porter. Ni même à assumer. « Ca va je vous dérange pas trop ? C'est bon vous avez fini de vous plaindre de mon caractère ? » Cet air outré me fait doucement rire et c’est vers ma femme que je me retourne. « Mais je viens de dire que je t’aimais aussi pour ça ? » j’essaie de me rattraper oui c’est vrai, mais en même temps je ne mens pas puisque ce sont des mots que j’ai vraiment prononcés. Malgré son fort caractère je suis toujours fou amoureux de ma femme. « Julian n'écoute pas les conseils de mon mari, parce que le jour ou j'ai une extinction de voix, je vais être insupportable, j'aime trop parler. Et désolée de te le dire, personne n'a jamais trouver de solution miracle pour me calmer et me faire taire, sauf Caleb mais il est le seul à pouvoir utiliser cette solution. » Si j’étais prêt à répliquer au début quand je l’entends évoquer une certaine méthode que j’ai vite trouvée pour la faire taire, mon envie de protester disparait rapidement et laisse place à un sourire rempli de tendresse à l’égard de ma femme. C’est simple, quand elle parle trop à mon goût je l’embrasse mais Julian devra dénicher une autre méthode. «  Tu m'intrigues là Alex. Mais tu connais une technique pour faire taire les femmes, va falloir qu'on discute sérieusement toi et moi, tu dois avoir pleins de trucs à m'apprendre sur les femmes et sur les relations avec elles, tu as réussi à épouser cette anglaise tu dois avoir pleins de secrets et par solidarité masculine tu dois me partager tes trucs.  » Je lâche un rire à peine audible et alors que je m’apprêtais à lui répondre Alex est plus rapide que moi. « C'est sur qu'il doit avoir deux, trois ou plutôt une quinzaine de trucs à t'apprendre sur les relations hommes/femmes parce que tu es vraiment un cas désespéré Julian. »  Je ne connais pas la situation amoureuse de Julian mais en tout cas je peux tout de suite lui assurer que je ne suis pas aussi doué qu’il ne le prétend. « Tu sais au final, j’adore l’écouter parler. Ça a un côté presque apaisant. » La plupart du temps en tout cas. Quand elle a un débit de parole accéléré à cause du stress, elle a surtout la capacité à me renvoyer toute la tension qu’elle ressent. «  En tout cas vous formez un très beau couple, je dois bien l’admettre.  » Julian sourit en nous regardant et je lui réponds avec un simple sourire sincèrement touché par ce compliment. «  Vous me donnerez presque envie de me caser sérieusement avec une fille.  » Cette fois c’est d’un ton léger qu’il s’adresse à Alex. « Si le premier podcast est une réussite je t'inviterai à l'Interlude et tu pourras juger par toi même du talent de mon mari. Et tu pourras même inviter ta conquête du moment si tu en as une. Le chef nous fera l'honneur de sa présence ? Pour le dessert au moins ? » Malgré le fait que je puisse constater que les intentions de Julian envers ma femme ne semblent pas négatives, je ne peux m’empêcher de ne pas apprécier l’idée de voir Alex partager un repas au restaurant en tête à tête avec un autre homme que moi. Alors quand elle s’adresse à moi je pose mon regard sur ma femme et je ne tarde pas à répondre. « Oui. Enfin je ne sais pas. Il faudrait que ce soit à la fin du service, et je ne voudrais pas m’imposer. » Mais au moins s’ils passent leurs pauses déjeuners à l’Interlude je pourrais toujours garder un œil sur Julian. Malgré le fait qu’il ne me laisse pas une mauvaise impression aujourd’hui, je ne lui fais pas encore assez confiance pour le laisser passer autant de temps avec ma femme tout en étant serein. Je suis jaloux. Beaucoup trop jaloux, je le sais, mais il suffit de regarder Alex pour me comprendre. Elle est magnifique et n’importe quel homme voudrait être à ma place.

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Message(#)Calex #83 - I'm feeling better since you know me EmptyJeu 3 Aoû 2023 - 1:13




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 « C’est vrai. Un coup vite fait de temps en temps je ne suis jamais contre, mais tu sais que je préfère prendre mon temps. » Ce genre de conversation a toujours fait parti de notre couple, le sexe ayant une importance au sein de notre couple. C'est avec lui que j'ai réellement découvert le plaisir du sexe, le désir, la jouissance, c'est avec lui aussi que j'ai découvert que j'aimais charmer, que j'aimais plaire, que j'aimais jouer avec mon partenaire. C'est avec lui que le sexe a prit une part importante dans ma vie et aujourd'hui encore, c'est le cas. « J'aime aussi beaucoup quand tu prends ton temps. » Des moments qui sont encore plus appréciables qu'ils sont devenus moins nombreux depuis l'arrivée des jumelles suivis de Nathan et de la naissance de Mael. Du temps pour nous, on en a forcément un peu moins mais j'aime toujours ces moments de tendresses et de plaisirs avec Caleb. « Mais te voir débarquer ici le midi juste pour un moment de plaisir  je trouve ça grave excitant. » C'est tout en lui souriant que je prononce ces mots. Les pensées qui dérivent sur les moments de plaisir auxquels je suis en train de faire référence, les moments que je suis en train de fantasmer mais on aura tout le temps pour ça. Pour créer des souvenirs ici ou ailleurs, tendres ou fougueux, rapides ou longs, je viens de m'installer ici et ce n'est que la première fois qu'il me rejoins le midi pour cette routine qui devrait s'installer et nous combler tous les deux. Aujourd'hui, c'est un moment tendre que nous passons, je profite de mon homme, de celui qui m'apporte le calme et la sérénité dont j'ai besoin pour ne pas paniquer, pour gérer mon stress quand je me sens un peu dépassée et aujourd'hui, sa présence est tout ce dont j'avais besoin. Sauf que Julian vient perturber ce moment et c'est une toute autre ambiance entre nous. Plus de tendresse ou de douceur à deux, mais une rencontre entre mon mari et mon associé et c'est là encore un sujet qui me stress un peu. Le premier contact est pas si mal, enfin je crois. « Alex a toujours manqué d’objectivité. » La réponse de Caleb n'a rien d'étonnante, il a peut-être raison, peut-être que l'amour que je ressens pour lui m'empêche d'être objective, mais je sais que je suis bien plus proche de la réalité à son sujet qu'il ne l'est lui même. Bien trop dur avec lui alors qu'il a tellement de qualités et de choses qui font de lui un homme si ce n'est parfait, au moins MON homme parfait. « Et Caleb a toujours eu du mal à se voir tel que je le vois. » Je le regarde avec des yeux de femme amoureuse que je suis, et même si je n'ai jamais cru aux contes de fées ou aux princes charmants, la réalité de ma vie fait que j'ai trouvé l'homme de ma vie, le seul et aujourd'hui si je suis si élogieuse à son sujet c'est uniquement parce que je vis avec lui chaque jour, et chaque jour je me dis que j'ai de la chance de partager la vie de cet homme.  Je suis réaliste tout simplement. Une chose sur laquelle visiblement il n'est pas convaincu parce qu'il vient frapper doucement mon épaule quand j'apporte cette précision. « Si tu veux que j'arrête de dire ça, soit moins parfait chéri. » Je ris doucement, mais j'espère sincèrement qu'il n'arrêtera jamais d'être celui qu'il est actuellement parce que j'aime cette version de lui et je pense de toute façon qu'il ne peut pas être différent, parce qu'il a ça en lui. Son caractère fait partie de lui et j'ai la chance de vivre et d'avoir épousé quelqu'un qui a un caractère que j'admire. Bien loin du mien qui est insupportable et fatiguant à vivre au quotidien. « Mais je viens de dire que je t’aimais aussi pour ça ? » Il a vraiment dit ça c'est vrai, et parfois je me demande comment il peut m'aimer, alors comment il peut aimer mon caractère c'est une énigme à laquelle je n'ai pas trouvé de réponses encore. « Tu m'aimes pour mon sale caractère et après c'est moi qui manque d'objectivité ? » C'est un riant légèrement que je dis ces mots comme pour lui montrer à quel point l'objectivité semble avoir quitter notre couple ou du moins à quel point l'amour entre nous a eu raison de toute notion d'objectivité. Mais c'est aussi ça être amoureux non ? J'en sais rien, puisqu'il est le seul dont je sois tombée amoureuse, alors je ne sais pas si les autres ressentent et pensent comme ça mais c'est pas vraiment important non ? Et ce n'est pas Julian qui va pouvoir me répondre parce qu'il est incroyablement nul dans la gestion de sa vie amoureuse et c'est sur que Caleb aurait énormément à lui apprendre à ce sujet, et il aurait beaucoup à apprendre de Caleb tout simplement. « Tu sais au final, j’adore l’écouter parler. Ça a un côté presque apaisant. » Et à ces mots je souris en le regardant parce que je sais qu'il le pense sincèrement, la preuve même quand je ne suis pas chez nous, il écoutait mes passages radios, si c'est pas une preuve qu'il aime m'écouter parler, c'est au moins une sacrée preuve d'amour. Je caresse sa main tendrement et c'est avec un sourire sur les lèvres et une légèreté que je lui réponds. « Et moi j'adore parler, on se complète si bien. » On se complète vraiment bien, sur pleins de domaines. On est si différents et pourtant si proches tout les deux, et ce couple au début un peu incroyable tant les différences semblaient nombreuses, et finalement devenu ce couple si fort que nous formons tous les deux aujourd'hui. Les opposés s'attirent, c'est ce que dis le proverbe, et encore aujourd'hui nous en sommes le parfait exemple. «  En tout cas vous formez un très beau couple, je dois bien l’admettre.  » Je reporte mon attention sur Julian à ce moment, j'avais presque oublié, le temps de quelques secondes sa présence, perdu dans les yeux de mon mari en pensant à notre couple, je souris à Julian. «  Vous me donnerez presque envie de me caser sérieusement avec une fille.  » Il a un ton léger, mais pourtant je sens à son regard et à son air qu'une part de lui le pense vraiment. « Je te le souhaite vraiment, j'ai trouvé l'homme de ma vie et je te souhaite vraiment de connaître ce sentiment. » Après avec Julian est-ce qu'il saura voir quand il aura trouvé la bonne ? Est-ce que même chacun de nous à une seule et unique âme sœur ? Est-ce que c'est réel ce sentiment ou est-ce que ce que l'on a est spécial ? J'en sais rien mais moi je sais que je suis la femme d'un seul homme et qu'importe ce que les gens pensent ou croient sur l'amour, j'en ai aimé qu'un au fil de ma vie et j'en aime qu'un encore aujourd'hui et je compte bien n'aimer que lui jusqu'à la fin de mes jours. C'est peut-être niais, mais c'est ce que je ressens et c'est bien pour ça que j'ai accepté de me marier avec lui. Julian ne connaît pas ça, pas encore et à défaut d'avoir une vraie femme à emmener à l'Interlude, et puisqu'il a envie de découvrir le travail de mon mari, je lui propose de l'inviter à condition que notre premier podcast soit une réussite et c'est à Caleb que je m'adresse quand je l'invite à se joindre à nous. Je sais qu'une part de lui pourrait ne pas apprécier que je mange avec quelqu'un d'autre que lui à l'Interlude, mais je sais aussi qu'une part de lui n'a pas forcément envie de passer tout un repas avec quelqu'un qu'il ne connaît pas encore. « Oui. Enfin je ne sais pas. Il faudrait que ce soit à la fin du service, et je ne voudrais pas m’imposer. »  Mes yeux posés sur Caleb, je lui réponds sans même laisser quelques secondes. « Tu ne t'imposes pas puisque je t'invites, et j'aime quand tu es avec moi. Mais on pourrait faire ça en fin de service et tu pourrais nous rejoindre en cour de repas quand en cuisine ce sera calme, enfin on a le temps d'en reparler. » C'est une discussion que l'on aura dans l'intimité Caleb et moi, pas devant Julian, je ne veux pas mettre Caleb mal à l'aise alors que la rencontre semble s'être bien passée. « Je vous dérange pas plus longtemps. Je serai dans mon bureau, tu passes me voir pour signer les documents dès que tu as du temps. J'ai été ravi de te rencontrer Caleb. » Il s'éclipse, me laissant de nouveau seul avec Caleb et je profite de cette intimité retrouvée pour venir lui voler un baiser. « Merci chéri. » Il va sans doute ne pas comprendre et avant même qu'il ne réagisse je m'explique levant le voile sur les raisons de ces remerciements. « Je sais que c'est pas facile pour toi de me voir reprendre le travail et de savoir que je vais côtoyer des sportifs mais merci de me faire confiance et merci d'avoir été aussi ouvert avec Julian. » C'est avec douceur que je lui dis tout ça, parce que je sais que c'est un sujet sensible, un sujet qui a été à l'origine de disputes et je ne veux pas raviver sa jalousie ou le faire se sentir mal à l'aise. Je veux juste lui montrer que j'ai conscience que c'est pas simple pour lui, que Julian a sans doute le physique typique des gars qu'il craint, et savoir que je vais travailler avec lui au quotidien doit être un peu difficile à gérer pour lui. Enfin je crois, mais il ne l'a pas montré à Julian, enfin pas au delà de sa présentation et pour ça je le remercie. « Tu en penses quoi ? » Pas de Julian mais plutôt de tout ça. Du fait que je travaille avec lui, du fait que je vais de nouveau côtoyer des sportifs mais pas que. Je veux savoir ce qu'il pense de tout ça, ce qu'il ressent aussi et s'il se sent mal, pour essayer de le rassurer, de l'apaiser, ou au moins pour le savoir parce que je ne veux pas que ma présence ici et surtout celle de Julian soit une source d'angoisse en plus pour Caleb.

@Caleb Anderson :l: :l:
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Calex #83 - I'm feeling better since you know me Empty
Message(#)Calex #83 - I'm feeling better since you know me EmptyJeu 3 Aoû 2023 - 21:21

Calex
I'M FEELING BETTER SINCE YOU KNOW ME, I WAS A LONELY SOUL BUT THAT'S THE OLD ME. A LITTLE WISER NOW FROM WHAT YOU'VE SHOWED ME. YEAH, I FEEL AGAIN
« J'aime aussi beaucoup quand tu prends ton temps. Mais te voir débarquer ici le midi juste pour un moment de plaisir je trouve ça grave excitant. » C’est tout naturellement qu’un sourire s’étire sur mes lèvres alors que je pense à min tour à tous ces futurs moments de plaisir et d’intimité que nous allons passer dans ce bureau. Bien que le mots intime ne soit peut-être pas le plus approprié, parce qu’elle sera sûrement rarement seule dans ces locaux. Malheureusement pour nous, ce qui nous poussera à être toujours plus inventifs – et discrets. Sans détacher mon regard du sien mes dents viennent capturer ma lèvre inférieure. « Très excitant. Je suis d’accord. » Les idées que j’ai actuellement en tête sont elles aussi plutôt excitantes et il n’y a qu’à voir le regard que je lui lance pour comprendre ce à quoi je suis en train de penser. J’aurais pu lui proposer d’essayer les possibilités que nous offrent son espace mais la venue de son collègue m’en empêche et surtout me fait comprendre que nous ne sommes pas seuls et que je vais devoir attendre jusqu’à ce coir pour ce que j’avais en tête pour nous. L’attente attise le désir et nous avons malheureusement pu confirmer ce dicton plus d’une fois. « Et Caleb a toujours eu du mal à se voir tel que je le vois. » Sauf qu’Alex a toujours eu tendance à me mettre sur un piédestal, alors oui elle a raison, je n’ai jamais réussi à me voir tel qu’elle me voit. Mais c’est une conversation que je ne veux pas avoir face à un inconnu qui s’avère être son collègue – sympathique mais qui me semble être un peu trop attirant à mon goût pour travailler au plus proche de ma femme tous les jours. « Si tu veux que j'arrête de dire ça, soit moins parfait chéri. » Si c’est un riant qu’elle me dit ça je lui réponds en levant les yeux au ciel, gardant tout de même un petit sourire sur les lèvres. Je sais qu’elle pense sincèrement tout ce qu’elle me dit et au fond même si je ne lui dis pas, ça me touche. Mais je sais aussi qu’elle ne me trouve pas parfait quand on se dispute à cause de ma jalousie. Je sais aussi qu’elle ne me trouve pas parfait quand je lève les yeux au ciel face à ses compliments. Ni même quand je me rase ou au contraire que je laisse ma barbe trop pousser – ou bien ces deux derniers points sont tout simplement issus de mon imagination et sont le résultat de mon manque cruel de confiance en moi. « Tu m'aimes pour mon sale caractère et après c'est moi qui manque d'objectivité ? » Elle rit encore une fois et ce son mélodieux qui ressort de sa bouche reste la plus belle mélodie que j’entends tous les jours. Je l’accompagne en lâchant un petit rire. « J’ai appris à aimer ton sale caractère. » Je corrige et souligne une nuance qui me semble tout de même importante. Je pourrais aussi ajouter qu’apprécier ou aimer son caractère s’avère être moins difficile depuis qu’elle parvient à gérer ses émotions avec bien plus de rationalité et de justesse qu’avant. Sauf quand elle est enceinte, mais elle peut toujours jouer la carte des hormones en vrac pour faire passer son caractère peu facile un peu mieux – oui, je me souviens encore aujourd’hui de ce fondant au chocolat qu’elle voulait. Croyez-le ou non mais depuis ce soir-là, ce n’est plus un dessert que j’apprécie. « Et moi j'adore parler, on se complète si bien. » Cette fois c’est un grand sourire qui se dessine sur mes lèvres et le regard rempli de tendresse avec lequel je la regarde doit sûrement parler pour moi : si nous avions été seuls je l’aurais embrassé. Mais encore une fois, la présence de Julian face à nous m’en empêche. « Je te le souhaite vraiment, j'ai trouvé l'homme de ma vie et je te souhaite vraiment de connaître ce sentiment. » L’homme de sa vie. C’est moi. Et sans même m’en rendre compte je resserre l’étreinte de nos mains quand je l’entends me qualifier ainsi. C’est pourtant quelque chose qu’elle fait régulièrement mais qui me touche toujours énormément. « Tu ne t'imposes pas puisque je t'invites, et j'aime quand tu es avec moi. Mais on pourrait faire ça en fin de service et tu pourrais nous rejoindre en cour de repas quand en cuisine ce sera calme, enfin on a le temps d'en reparler. » Je n’ai pas le temps de lui répondre que Julian me rappelle encore une fois qu’il est ici, mais c’est cette fois pour nous dire qu’il nous laisse tranquille. Je lui souris en guise de remerciements avant qu’il ne quitte enfin le bureau de ma femme. « Merci chéri. » Ses lèvres qui se posent rapidement sur les miennes pour un rapide baiser et avant même que je ne puisse lui demander pourquoi est-ce qu’elle me remercie, elle prend les devants. « Je sais que c'est pas facile pour toi de me voir reprendre le travail et de savoir que je vais côtoyer des sportifs mais merci de me faire confiance et merci d'avoir été aussi ouvert avec Julian. » Je laisse s’échapper un léger rire tandis que ma main libre trouve refuge dans mes boucles. « Tu es ma femme. Bien sûr que je te fais confiance. » Même si je pense que lors de nos disputes dues à ma jalousie parfois ridicule je peux parfois lui faire penser qu’elle n’a pas ma confiance totale, c’est entièrement faux. J’aime ma femme et ce n’est pas en elle que je manque de confiance. Pas du tout. C’est d’ailleurs en plongeant mon regard dans le sien que je lui dis ces mots lui montrant ainsi leur sincérité. « Tu en penses quoi ? » « Je pense que tu es la plus belle femme du monde, ce qui fait de moi l’homme le plus chanceux du monde. » je lui souris doucement. Bien sûr que je sais que ce n’est pas la réponse qu’elle attendait mais encore une fois, ce compliment est plus que sincère. Je lève les épaules tout en accompagnant ce mouvement d’une petite moue sur mon visage. « Je pense que tu aurais peut-être dû me dire que ton collègue avec qui tu vas passer toutes tes journées était aussi... beau. Et musclé. Et ridiculement grand. » Une nouvelle fois je passe une main dans mes cheveux, la laissant se poser sur ma nuque. « Mais il a l’air plutôt gentil. » Ce qui est presque un énorme compliment de ma part après ce que je viens de lui dire, et comme pour conclure cette conversation qui ne me met pas à l’aise ma main lâche la sienne pour venir frapper ses fesses et avant quoique ce soit de plus je viens lui voler un baiser. « Et maintenant va manger. » Parce qu’il y a toujours cette salade que je lui ai ramenée et qui l’attend sur le coin de son bureau.

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Message(#)Calex #83 - I'm feeling better since you know me EmptyVen 4 Aoû 2023 - 14:51




I'm feeling better since you know me
I was a lonely soul but that's the old me
A little wiser now from what you've showed me
Yeah, I feel again
 « Tu es ma femme. Bien sûr que je te fais confiance. » Je ne doute pas vraiment de tout ça. Je ne doute pas de sa confiance en moi. Enfin pas vraiment. Je sais qu’il a confiance en moi mais je sais aussi que son manque de confiance en lui et son sentiment d’infériorité peuvent être compliqué à gérer pour lui quand je suis au contact d’autres hommes tels que Julian. Mais s’il a confiance en moi alors j’espère qu’il réussira à accepter Julian et les autres hommes qui seront amenés à travailler avec moi. Parce que s’il a confiance en moi quelque soit les hommes qui gravitent autour de moi professionnellement parlant, il ne risque absolument rien parce qu’il est le seul qui m’intéresse. Mais ça je sais qu'il a encore du mal à vraiment l'intégrer et c'est quelque chose qui a pu engendrer des disputes entre nous et je ne veux pas que ça se reproduise. « C’est important que je sache que ça ne te mets pas dans une situation compliquée à gérer pour toi. » Il a déjà assez de choses à gérer en ce moment sans que je lui ajoute cette crainte de me savoir en train de travailler avec d'autres hommes. Enfin je vais travailler avec des hommes, mais je ne veux pas que ça devienne un sujet d'angoisse pour lui, pas alors que je le sais sujet à des angoisses ces dernières semaines/mois. Je n'arrive pas toujours à l'aider avec ça, mais je ne veux surtout pas lui en ajouter d'autres. « Je pense que tu es la plus belle femme du monde, ce qui fait de moi l’homme le plus chanceux du monde. » Je lâche un petit rire à sa réponse. Je sais qu’il le pense et si je sais que je suis une belle femme, je sais aussi que je ne suis pas là plus belle femme du monde. Mais son compliment me fait sourire et c’est surtout le fait qu’il se sente chanceux d’être avec moi qui me touche parce que croyez moi, je suis loin d’être un cadeau et il n’est pas chanceux tous les jours de m’avoir à ses côtés. « Tu es un sacré charmeur pour quelqu’un qui se dit nul en drague. » Je lui souris et je sais qu’il ne dit pas ça pour me charmer mais c’est avec légèreté que je lui réponds. « J’apprécie le compliment même si je doute que tu sois chanceux tous le temps. Mais c’était pas le sujet chéri. » Et il le sait, enfin je pense. Mais j'apprécie tout de même sa réponse. « Je pense qu'on peut en conclure qu'on est tous les deux les personnes les plus chanceuses du monde de s'être retrouvés. » Parce qu'il se dit chanceux, et je sais avec certitude que je le suis, sans doute bien plus que lui parce que notre passé aurait du m'éloigner de lui pour toujours et pourtant les circonstances ont fait que j'ai pu retrouvé sa confiance et son amour, et si moi j'ai eu beaucoup de chance, lui n'en a pas toujours eu pour arriver à ce moment ou nous sommes l'un avec l'autre. Mais ce n'est pas le sujet aujourd'hui, et je ne veux pas parler des circonstances ou du passé. Il finit par répondre à ma question, celle à savoir ce qu'il pense de tout ça. Et de Julian. « Je pense que tu aurais peut-être dû me dire que ton collègue avec qui tu vas passer toutes tes journées était aussi... beau. Et musclé. Et ridiculement grand. » Il semble un peu moins à l’aise, plus gêné quand il réponds finalement à ma question. Lorsqu’il me parle de Julian et du fait que j’aurais peut être du lui dire pour le physique de Julian et avec cette remarque et son attitude je réalise qu’il n’est pas encore rassuré et à l’aise avec cette idée. « Vu comme tu en parles, dois-je m’inquiéter que tu tombes amoureux de Julian ? » Je le taquine mais c’est lui qui dit que Julian est beau, musclé, grand, et ça me fait un peu rire. Enfin ça me ferait beaucoup rire si je ne savais pas qu’il y avait de vraies insécurités de Caleb en jeu. Je ne vais pas prétendre l'inverse, je sais que Julian a un tas de femmes qui voudraient être avec lui, son physique et sa célébrité faisant de lui quelqu'un de désirable, mais ce n'est pas ainsi que je le vois. « Je t'ai pas dis tout ça, parce que c’est pas mon type d’homme et c'est pas ça qui m'intéresse chez Julian. Et je préfère nettement les hommes que je peux embrasser quand je le désire sans avoir à monter sur une chaise. » Je joins les gestes à la parole en venant déposer un doux baiser sur le coin de ses lèvres. La dernière chose que je souhaite c'est que Caleb soit jaloux ou se rabaisse face à Julian. Je vois bien à sa gestuelle qu'il n'est pas à l'aise, il joue avec ses cheveux et je sais reconnaître les signes de stress chez mon mari. « C'est toi que j'aime n'oublies jamais ça. » Ma main se pose sur son visage pour le caresser doucement en espérant pouvoir le rassurer un peu. « Mais il a l’air plutôt gentil. » Je souris, je sais que c'est un sacré compliment qu'il vient de faire, et le premier signe que peut-être qu'il va pouvoir accepter et apprécier mon collègue. Le temps nous le dira. « Il l’est oui et je t’assure qu’il ne s’est jamais mal comporté avec moi et qu’il n’a jamais eu le moindre geste déplacé. Il sait que je suis amoureuse et heureuse et il a toujours respecter ça. » Et peut être que Caleb aurait dû mal à le croire mais je ne suis pas le type de tous les hommes et tous les hommes que je croise ne me draguent pas. Julian n'a jamais essayé de me draguer et c'est sans doute aussi pour ça que je peux travailler avec lui aujourd'hui et que j'ai confiance en lui pour me lancer avec lui dans ce projet. Et j'espère que Caleb pourra lui aussi faire confiance à Julian à l'avenir. Sa main lâche ma main et viens frapper doucement sur mes fesses me faisant rire avant qu'il m'embrasse et ne m'ordonne d'aller manger. « Oui chef. Je vais manger qu'est-ce que je deviendrai sans toi ? » Je tire sur le col de sa chemise et je l’attire vers moi pour l’embrasser. « Tu es l’homme de ma vie Caleb Anderson. » Je l’ai dis plus tôt mais je lui redis, à lui seul, dans l'intimité relatif de ce lieu, c'est à lui que ces mots sont destinés et à lui seul. Mes lèvres à quelques centimètres des siennes, je lui redis ces mots en plongeant mon regard dans le sien. C’est lui que j’aime. C’est lui l’homme de ma vie et qu’importe les autres hommes, il n’y a que lui dans mon esprit, dans mes pensées et dans mon cœur et j'espère qu'un jour cette pensée suffira à le rassurer et à l'apaiser.

@Caleb Anderson :l: :l:
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