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 (maxie #3) entrevoir la lumière derrière les barreaux.

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Message(#)(maxie #3) entrevoir la lumière derrière les barreaux. EmptyDim 23 Juil 2023 - 9:31

(maxie #3) entrevoir la lumière derrière les barreaux. Blta
 « entrevoir la lumière derrière les barreaux. »  (maxie #3) entrevoir la lumière derrière les barreaux. 873483867  lexie walker & mason bradford.


L’idée du coach pour souder l’équipe avait été d’emmener le bus des basketteurs à l’academy pour qu’ils retrouvent leurs motivations d’antan. Mason, assis sur un des nombreux bancs du vestiaire avait soupiré face à l’idée qui ne lui plaisait évidemment pas – mais dont il n’est pas le seul. Ils avaient même entreprit d’obéir avec lenteur, alors que leur coach avait accepté de leur laissé une vingtaine de minutes pour se préparer – et pas une de plus. Les entraînements n’ont jamais fait l’unanimité, mais c’est surtout parce  qu’il les connaissait suffisamment pour savoir qu’il suffisait parfois de pas grand-chose pour que l’équipe reste dissipé, et le coach voulait tout sauf ça. Mason était avec le reste de l’équipe, toujours dans les vestiaires, tentant une énième parade pour s’entraîner sur le terrain plutôt qu’en extérieur, d’autant plus que le tournoi de basket reposait sur le sport, et non la fabrication d’une cabane ou la chasse ou encore retrouver son propre chemin en pleine forêt. Cette idée était grotesque et peu, ne comprenait réellement l’attache pour ce genre d’extra jugé inutile. Mais énervé, le coach finit par revenir dans le couloir menant aux vestiaires avant d’ouvrir la porte sans ménagement, tapant dans ses mains. Et si il fallait mettre un coup de pied aux fesses à tous ses joueurs les uns après les autres, il n’en raterait pas un seul. Finalement après de longues minutes, chacun est déjà assis dans le cas qui les mène jusqu’à la destination désirée par le coach – et celui qui le fera changer d’avis, n’est pas encore nait. Mason est sur son téléphone, avachi sur le fauteuil, une bouille fermée peut se lire sur son visage alors que d’autres, se permettent quelques pas de danse sous les applaudissements de certaines, et les chansons des autres. Plus d’une heure de voyage, le car s’arrête après s’être garé, et Mason relève son regard pour tomber en plein cœur de forêt, d’arbre. Un vrai labyrinthe, lui qui aime son luxe, sa villa de rêve et son propre jacuzzi quand il n’est pas dérangé par les cochons d’inde d’Emery ou le mioche de Siham. Il finit par prendre son sac à dos en descendant du car et les portes de ce dernier se referment à la seconde même que le dernier basketteur descend les dernières marches. Il avance d’un pas peu décidé vers son groupe, un homme se tient devant eux, et d’autres personnes qui sont présentent, mais Mason ne fait guère attention aux silhouettes, préférant alors « Premier groupe, la construction d’un abris, toi, avec toi. » Il nomme du doigt deux personnes prit au hasard et Mason tente de se fondre dans la masse – espérant n’être choisi qu’en dernier avec un peu de chance ils sont un nombre impairs et n’aura donc aucun binôme attitré, avant de reprendre. « Toi avec toi. » Mason recule d’un pas, discute avec un de ses gars avant qu’il se fasse un peu trop remarqué, « tiens, toi, puisque ça te fait rire. » Il désigne Mason de son doigt, ce dernier perd son sourire. Et il pose son regard autour de lui, avant de trouver une âme presque charitable, « avec toi ! » Mason relève la tête instantanément vers la dîtes personne avant de soupirer fortement. Lexie Walker. Le destin lui en veut ou quoi. « Le sort s’acharne sur moi ! » Qu’il ne peut s’empêcher de rajouter en faisant face à la Walker, avant de poursuivre vers elle, « j’espère que t’as pas l’intention de vendre une quelconque info sur moi à tes confrères… » Il lève les yeux au ciel, rigole de sa vanne qui ne la fait pas rire, avant de récupérer le matos ainsi qu’un bouquin. « T’es doué dans les meubles ikéa ? » Parce que lui, c’était franchement pas sa tasse de thé, la patience. Il est le genre à se faire servir, pas à servir les autres.


@lexie walker  :drama:
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Message(#)(maxie #3) entrevoir la lumière derrière les barreaux. EmptyLun 14 Aoû 2023 - 12:43

@Mason Bradford - Lexie Walker


TW : addiction à la drogue, décès du père, maladie


Cinq mois. Cela faisait cinq mois que Lexie se battait contre ses addictions, avec des hauts et bas, des chutes et des rechutes. Même si elle n’était pas une très grande fan des réunions des alcooliques et narcotiques anonymes, la brunette y était trainée par Alexandra, sa nouvelle coach en sobriété. Elle finissait par se plier à ses sollicitations, se rendant compte de l’intérêt de telles rencontres collectives. En plus de ces entrevues, Lexie consultait, une fois tous les quinze jours, un médecin du centre qui organisait des réunions, afin de trouver le meilleur traitement de substitution et de discuter. Ils évoquaient l’avenir, à l’occasion, mais surtout le passé. La jeune femme n’avait pas encore sauté le pas, elle n’avait pas encore accepté d’aller voir un psychologue pour discuter des raisons qui avaient mené à son tout premier rail de cocaïne, puis au deuxième, au troisième, ou encore au centième. Elle devrait, pourtant. Elle ne s’était pas simplement allée à consommer de la drogue en soirée, pour s’amuser ou pour imiter des amis. Elle s’était mise à sniffer de la cocaïne pour oublier, le temps de quelques instants, les épreuves qui jalonnaient son existence. Pendant une trentaine de minutes, elle ne se souvenait plus. Pendant une trentaine de minutes, elle avait oublié que sa mère ne l’avait jamais aimé, que son frère était parti sur un autre continent et avait cessé de donner des nouvelles, et que son père était décédé d’un cancer foudroyant. Pendant une trentaine de minutes, elle avait l’impression de pouvoir respirer à nouveau. Elle en avait tant eu besoin. Et dorénavant, elle luttait quotidiennement pour ne pas se noyer, après avoir abandonné ce qui lui avait servi de bouée de sauvetage depuis ses seize ans.
A défaut d’accepter de rencontrer un psychologue, le médecin du centre avait passé un marché avec Lexie. La brunette devait accepter de multiplier les activités pour se changer les idées et occuper son esprit, principalement les activités en plein air. Pour ne plus penser à la cocaïne, elle devait penser à autre chose et, pour le médecin, cela voulait dire s’ouvrir à de nouveaux horizons. Ses interventions ponctuelles au sein du Walker Group semblaient insuffisantes. Ainsi, depuis quelques semaines, Lexie allait courir, et crachait ses poumons au bout de vingt minutes, maudissant les milliers de cigarettes qu’elle avait fumé au cours de sa vie. Et aujourd’hui, elle était là, à ce stage de survie, après avoir été inscrite par le médecin. Elle avait pesté, elle avait râlé, elle avait tenté de marchander, en vain.

Debout au milieu d’autres participants, affublée d’un legging noir et d’un T-shirt à manches longues assorti, Lexie resserre contre elle son imperméable. Elle jette un coup d’œil au ciel menaçant, redoute la pluie autant que le vent qui s’est déjà levé, et espère que sa veste la protégera des intempéries. Le coach de cet atelier de survie se tient devant eux. Pour la jeune femme, il a tout d’un homme des bois, est l’archétype de l’homme des cavernes. Il est grand, large d’épaules, porte des grosses bottes, un pantalon kaki et une chemise de bûcherons à carreaux. Sa mâchoire épaisse est entourée d’une barbe bien fournie, et sa tête surmontée d’un chapeau. Quand il prend la parole, sans prendre la peine de saluer le groupe, la plupart des chuchotements s’évanouissent : c’est qu’il en impose, avec sa carrure et sa grosse voix. Lexie, elle, tente de se faire discrète dans un coin, croisant les bras sur sa poitrine. Les premiers groupes sont formés, au hasard, et à première vue, cela importe peu pour la brunette : de toute façon, elle est venue seule et ne connait sans doute personne ici. Du moins, c’est ce qu’elle croit, jusqu’à ce que le coach lui fasse faire équipe avec Mason Bradford, ce basketteur qu’elle avait interviewé il y a sept ou huit mois, quand elle bossait encore pour ABC. Alors que la jeune Walker lève les yeux au ciel, elle entend le sportif clamer.

« Le sort s’acharne sur moi ! »

La brunette secoue la tête et laisse échapper d’une voix froide.

« Te plains pas, c’est moi qui suis la plus mal tombée dans cette paire … »

Elle était convaincue que c’était pire pour elle d’avoir été liée à Mason, dont elle supportait difficilement la présence. Et le fait qu’il ne fasse même pas semblant d’être ravi de la revoir l’agaçait au plus haut point. Elle avait davantage l’habitude de fréquenter des gens de la haute, qui savaient tenir leur langue et modérer leurs propos.

« J’espère que t’as pas l’intention de vendre une quelconque info sur moi à tes confrères … »

Lexie le fusilla du regard : il savait pourtant qu’elle avait été renvoyée, elle le lui avait dit leur de leur dernière entrevue, lors d’un gala de charité. Et il avait dû comprendre que c’était un sujet sensible pour la jeune femme. Avait-il prononcé ces quelques mots exprès pour la blesser ?
Elle se saisit d’une branche et en examina le bout pointu, avant de se tourner vers le coach des cavernes.

« Est-ce qu’on peut tuer son partenaire avec ça ? »

Mason, lui, rigolait toujours à sa remarque débile et s’empara du matériel.

« T’es douée dans les meubles Ikea ? »

Lexie haussa un sourcil en le dévisageant : elle n’achetait pas son mobilier dans des boutiques bas de gamme, et les meubles qui étaient livrés chez elle étaient également montés. Elle n’avait jamais touché un marteau ou un clou de sa vie, et était perplexe devant l’objectif du jour.

« Du tout, mais je vois que tu peux au moins servir à porter le matériel ! Allez, viens par-là, on va utiliser un arbre pour y accoler notre abri. »

Habituée à faire son shopping avec un porteur de sac, elle vit en Mason l’homme de la situation pour s’occuper du matériel. Quant à elle, elle lui arracha le livre des mains. En réalité, elle avait déjà un peu potassé le sujet, pas très fan des nouvelles expériences. Elle avait voulu acquérir des connaissances sur la nature avant de venir ici, mais ce serait sans doute loin d’être suffisant pour réussir l’atelier du jour. Alors qu’elle marchait vers un arbre à l’écart, la voix du coach résonna.

« Et vous avez intérêt à vous appliquer si vous ne voulez pas mourir de froid, parce que vous dormirez dans votre cabane cette nuit ! »

Un concert de protestations s’éleva immédiatement, Lexie n’étant pas en reste.

« C’est une blague ?! »

Une nouvelle fois, elle fusilla Mason du regard, comme s’il y était pour quelque chose.

« J’espère que tes deux neurones de sportif savent faire autre chose que dribbler avec un ballon … »

Ouvrant le livre, elle commença à le feuilleter en examinant le matériel à disposition et les alentours. Nul doute qu’il faudrait certainement trouver des choses en forêt pour réussir.



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Message(#)(maxie #3) entrevoir la lumière derrière les barreaux. EmptyDim 27 Aoû 2023 - 4:27

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 « entrevoir la lumière derrière les barreaux. »  (maxie #3) entrevoir la lumière derrière les barreaux. 873483867  lexie walker & mason bradford.


Il ne connaissait pas exactement les raisons pour lesquelles, on leur a demandé de venir ici, certes il faut ressouder l'équipe et sera le premier à endosser son ancien rôle de capitaine pour mener à bien cette mission, mais n'est pas persuadé que la seule motivation de son coach en soit pour cette ultime raison. Il n'a pas perdu de sa motivation ni de son envie de briller dans le regard de ses supporters et c'est sans aucun doute, ce qui le permet d'être encore en haut de l'affiche malgré tous les bas qu'il subit depuis plusieurs mois aujourd'hui. Cet atelier ne l'attire pas vraiment, les jeux de construction n'ont jamais été un plaisir, il aurait été largement plus épanouie dans les premiers secours - et ça aurait été beaucoup trop simple pour lui, lui qui aime la simplicité et ne pas trop se fouler au passage, le coach l'a deviné de loin. Grâce à son boulot volontaire de pompier il commence à bien maîtriser les premiers soins et surtout, ça lui a permis de réaliser qu'il est fait pour le basket et que désormais, qu'il ne peut plus marcher dans les empreintes de son père, il peut désormais déployer ses ailes et redorer son blason, comme autrefois. Mais en revenant devant cette réalité, il réalise qu'il fait face à un femme qu'il a autant détesté contredire, que jouer avec elle quand bien même leur première rencontre ne fut pas de tout repos. Chacun voulant avoir le dernier mot sur l'autre, et tant pis si les mots dépassaient largement leur pensée - et certainement que aujourd'hui les choses seront ainsi : chacun voulant retourner la situation en sa faveur. « Te plains pas, c’est moi qui suis la plus mal tombée dans cette paire … » Il lève les yeux au ciel, avant de rétorquer, « ce que je sais, c'est qu'on aurait donné cher pour respirer le même air que le miens... » Mason n'a jamais été le genre à prendre des pincettes quand il s'agit de se décrire et il a cette manie de se croire au-dessus des autres, mais Lexie semble quelque peu avoir cette même passion n'est-ce pas ? Mason récupère les outils et pouffe quand il entend la remarque et question de sa nouvelle partenaire de jeu. « Est-ce qu’on peut tuer son partenaire avec ça ? » Alors que l'instructeur ne relève même pas la pique de Lexie, Mason lève les yeux au ciel en la voyant lui pointer son bout de branche pointue vers lui. « Que t'es drôle, je me marre d'avance... » Qu'il rétorque de façon ironique tout en lui ajoutant une grimace en se tournant entièrement vers elle. « Tout ce que tu risques, c'est te blesser et je viendrai pas à ta rescousse. » Est-ce que Russell serait d'accord d'entendre ça de la part du Bradford devant une possible blessé ? Non évidemment que non, un pompier doit rester humble en toute circonstance, mais la Walker parvient avec aisance à le déstabiliser et le rendre moins prévisible avec cette mission qu'on lui a confiée : celle de se donner corps et âme pour sauver les autres. « Du tout, mais je vois que tu peux au moins servir à porter le matériel ! Allez, viens par-là, on va utiliser un arbre pour y accoler notre abri. » Il a ce sourire idiot au coin des lèvres. « Notre abri ? Fallait me le dire si tu voulais te retrouver dans mon lit... » Qu'il ajoute sans aucun ménagement, taquin et sans aucun doute qu'il avait envie de voir sa réaction. « Tu vas me servir à rien alors... » Qu'il conclut haussant les épaules. Après tout son seul espoir dans l'histoire, c'est que Lexie soit quelqu'un qui parvient  à tout faire seule comme une grande. Lexie part d'un côté, Mason de l'autre. Et la voix du coach qui retentit leur indiquant que cette nuit, ils seront confrontés à la dure vie d'aventurier. « C’est une blague ?!  » Alors que Lexie cherche le regard du basketteur, ce dernier soupire passant sa main dans les cheveux, il a bien compris que ça ne servait à rien de protester, il espère juste ne pas avoir d'autres surprises jusqu'à demain matin. « J'espère que tes deux neurones de sportif savent faire autre chose que dribbler avec un ballon … » Si elle savait... « Tu veux que te les énumère ? » Qu'il demande, provoquant avant de revenir vers elle, en s'avançant légèrement. Pas sûr qu'elle soit en position d'entendre ce qu'il a à lui dire.


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Dernière édition par Mason Bradford le Dim 27 Aoû 2023 - 4:34, édité 2 fois
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Message(#)(maxie #3) entrevoir la lumière derrière les barreaux. EmptyJeu 31 Aoû 2023 - 16:12

@Mason Bradford - Lexie Walker


TW : addiction à la drogue


Lexie n’a aucune envie d’être là, mais elle a promis au médecin du centre organisant les réunions des alcooliques et narcotiques anonymes. Si elle s’en va maintenant, il va sans doute la forcer à aller voir un psychologue, et elle n’est pas prête pour cela. Elle sait qu’elle devra s’y résoudre un jour. Elle sait qu’elle devra finir par évoquer le passés et les raisons qui ont mené à sa consommation de cocaïne. Elle le sait, mais elle tente pourtant de repousser ce moment. Elle lutte déjà contre son addiction au quotidien, et ce depuis trop récemment. Elle n’est pas certaine de pouvoir en plus lutter contre les démons du passé. Alors elle fait un effort, malgré les activités manuelles en plein air, et malgré la présence de Mason Bradford.

« Ce que je sais, c’est qu’on aurait donné cher pour respirer le même air que le mien … »

Elle laisse échapper un soupire en levant les yeux au ciel : le basketteur avait le don de l’agacer, avec son égo surdimensionné.

« Dans tes rêves, Bradford … Personnellement, je donnerais cher pour que tu arrêtes de respirer le même air que moi, ou simplement pour que tu arrêtes de respirer. »

Elle lui lance un regard noir alors que son visage s’orne d’un sourire suffisant : Mason avait le don de la mettre hors d’elle. Elle se saisit d’ailleurs d’une branche, bien pointue au bout, et demande à voix haute si on peut tuer son partenaire.

« Que t’es drôle, je me marre d’avance … Tout ce que tu risques, c’est te blesser et je viendrai pas à ta rescousse. »

Elle secoue la tête en soupirant une nouvelle fois.

« Je ne m’attendais pas à mieux de ta part … Toujours aussi bon prince. »

Il ne la surprenait pas : c’était ainsi qu’elle l’imaginait. Pour elle, c’était un goujat sans cervelle, un homme à l’égo démesuré qui ne pensait qu’à briller. Et elle était persuadée qu’il écraserait tous ceux qui se trouveraient en travers de sa route pour y arriver. Alors non, elle ne l’avait jamais imaginé en prince charmant, qui la sauverait si elle devait avoir un accident.
Il est temps qu’ils se mettent à la construction de leur abri : Lexie n’a pas envie de rester ici des heures. Alors, pendant que Mason porte le matériel, elle attrape un livre et commence à le feuilleter.

« Notre abri ? Fallait me le dire si tu voulais te retrouver dans mon lit … »

Nouveau soupire d’agacement : décidément, il n’en loupe pas une.

« Le coach nous a placé en binôme, donc nous allons construire ensemble un abri, qui sera notre abri, c’est tout ! Jamais, je dis bien jamais je ne partagerai ton lit ! »

Mais c’est sans compter sur leur coach en survie et son timing parfait, qui annonce qu’ils feraient mieux de s’appliquer : ils passeront la nuit dans la cabane branlante qu’ils auront réussi à ériger. Lexie s’offusque, protester avec d’autres participants, en vain.

« Si on ne veut pas mourir de froid, on a intérêt à bien se débrouiller … »

Elle s’en prend à Mason, crie après lui, parce qu’elle ne peut visiblement pas s’énerver contre le coach, imperméable aux requêtes. Mais le sportif a visiblement de la répartie.

« Tu veux que je te les énumère ? »

La brunette n’est cependant pas en reste, et elle répond immédiatement, d’un air las.

« Non merci. Même si je sais que ta liste ne prendra pas plus de cinq secondes, on n’a pas de temps à perdre si on veut être prêts avant le coucher du soleil … »

Elle déchante cependant quand Mason pointe deux arbres et suggère qu’ils construisent un abri en hauteur. La brunette le regarde d’un air ahuri. Elle cligne des yeux plusieurs fois, attendant de voir sur le visage du basketteur l’étincelle qui s’y trouve quand il la taquine. En vain. Elle ne voit rien, et comprend qu’il est sérieux. Alors elle s’énerve.

« T’es complètement malade ?! T’as jamais construit d’abri de ta vie, et tu veux qu’on dorme dedans, en hauteur ?! Je suis déjà pas rassurée à l’idée que la cabane pourra s’effondrer sur nous en pleine nuit, je vais pas en plus risquer de faire une chute de deux ou trois mètres ! »

Elle est catégorique : elle ne montera pas dans un arbre. Si elle veut bien, à contre-cœur, participer à cette activité, elle ne souhaite pas pour autant risquer sa vie. Alors elle reprend avec rage le livre de survie qu’on leur a donné et commence à le feuilleter. Au bout de quelques instants, elle montre des photographies à Mason : il ne sait peut-être pas lire, mais il peut au moins comprendre les images, non ? Sa voix est plus douce quand elle reprend la parole : elle a besoin qu’il adhère à ses demandes et laisse tomber ses idées folles d’abri en hauteur.

« Regarde, c’est ça qu’il faut faire, a priori. On pourrait peut-être commencer la structure avec les plus petites branches, pour la pointe, puis progresser. Ok ? »

Elle lui sourit, pleine d’espoir, priant pour qu’il se range de son côté et veuille bien écouter.

« Tu tries le bois pendant que j’essaie de trouver des branches pleines de feuilles pour recouvrir l’abri ? »

Il faudra bien, une fois que la structure sera construite, habiller leur cabane de feuillage. Avec ça, elle espère qu’ils pourront lutter un minimum contre le froid, même si elle sait déjà que la nuit sera longue.



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Message(#)(maxie #3) entrevoir la lumière derrière les barreaux. EmptyDim 3 Sep 2023 - 17:36

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 « entrevoir la lumière derrière les barreaux. »  (maxie #3) entrevoir la lumière derrière les barreaux. 873483867  lexie walker & mason bradford.


Mason prend assez rarement ses missions à coeur hors-mi quand ça concerne son basket et son rôle de pompier. Autant qu'emmerder les autres qui reste son passe-temps favori et Lexie n'a pas besoin de le connaître beaucoup pour s'en rendre compte. Mais elle doit être de ce genre là quand il se souvient de leur première rencontre, où madame n'a pas supporté qu'il se désintéresse d'elle. Alors qu'elle était arrivée au pire moment, et celui-ci n'est certainement pas le meilleur non plus. Du moins, elle ne l'accueille pas avec sourire mais plutôt avec des soupirs et des yeux qui se lèvent jusqu'au ciel comme si il était exaspérant. « Dans tes rêves, Bradford … Personnellement, je donnerais cher pour que tu arrêtes de respirer le même air que moi, ou simplement pour que tu arrêtes de respirer. » Elle est blasée quand bien même elle lui fait un sourire suffisant et ça le fait rire, « tu donnerais combien ? » Qu'il surenchérit en relevant son visage vers elle, provoquant. Combien serait-elle prête à donner ? « Je ne m’attendais pas à mieux de ta part … Toujours aussi bon prince. » Fit-elle remarqué. Qu'attendait-elle de lui sincèrement ? N'avait-elle pas lu quelques brouillons de torchons pour savoir à quel genre de type elle avait à faire ? Il ne trompait personne : ça ne l'intéressait plus tout ça. « Le coach nous a placé en binôme, donc nous allons construire ensemble un abri, qui sera notre abri, c’est tout ! Jamais, je dis bien jamais je ne partagerai ton lit ! » Il lève les yeux à son tour au ciel, c'était pas comme si c'est ce qu'il recherchait. « Si on ne veut pas mourir de froid, on a intérêt à bien se débrouiller ... » Elle semble avoir du punch, suffisamment pour se mettre à crier et vouloir jouer les chefs avec lui. « Si toi tu veux pas mourir de froid oui, moi personnellement je crains pas. » Qu'il se marre. C'est elle qui doit faire des efforts surhumains, lui n'avait pas l'impression de risquer quoi que ce soit. « Non merci. Même si je sais que ta liste ne prendra pas plus de cinq secondes, on n’a pas de temps à perdre si on veut être prêts avant le coucher du soleil …  » Une rabat joie c'est évident.  « Je sais certainement descendre plus vite que toi, plusieurs verres d'une traite. » Qu'il souligne, se souvenant alors de ses instants passé avec elle au bar du gala, où Lexie devait boire de l'eau à la place de la vodka et tout autre boisson. « Mais on peut faire l'essai... » Le moment est mal choisi et le lieu aussi mais ce n'est que partie remise selon lui. Surtout que le basketteur n'a pas pour habitude de ne pas respecter ce qu'il dit. « T’es complètement malade ?! T’as jamais construit d’abri de ta vie, et tu veux qu’on dorme dedans, en hauteur ?! Je suis déjà pas rassurée à l’idée que la cabane pourra s’effondrer sur nous en pleine nuit, je vais pas en plus risquer de faire une chute de deux ou trois mètres ! » Elle semble ne pas approuver l'idée de Mason, qui lui semblait pourtant approprié. Mais elle a visiblement peur de tomber. « Tu veux que les bestioles te grimpent dessus ? C'est toi qui vois... » Il hausse les épaules en observant discrètement sa réaction. « Regarde, c’est ça qu’il faut faire, a priori. On pourrait peut-être commencer la structure avec les plus petites branches, pour la pointe, puis progresser. » Il regarde le plan qu'elle lui montre, visiblement intéressé par faire du bon boulot. « Tu tries le bois pendant que j’essaie de trouver des branches pleines de feuilles pour recouvrir l’abri ? » Mason tourne sa tête vers le tas de bois en soupirant, commençant alors par faire plusieurs tas, de différentes longueurs. « Alors ça a donné quoi ? » Qu'il demande en voyant la jeune femme qui arrive vers lui visiblement pas les mains vides.


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Dernière édition par Mason Bradford le Dim 3 Sep 2023 - 17:37, édité 1 fois
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Message(#)(maxie #3) entrevoir la lumière derrière les barreaux. EmptySam 9 Sep 2023 - 16:13

@Mason Bradford - Lexie Walker


TW : addiction à la drogue


Mason a le don de l’agacer. Il semble savoir taper où ça fait mal, et ne se prive pas pour insister, encore et encore. Son égo surdimensionné énerve presque autant la brunette que l’égoïsme qui semble le caractériser, et qu’il démontre une nouvelle fois avec cette réflexion.

« Si toi tu veux pas mourir de froid oui, moi personnellement je crains pas. »

Une nouvelle fois, il ne pense évidemment qu’à lui. Lexie n’est pas étonnée : même si elle ne l’a croisé qu’à deux reprises, elle estime avoir déjà plutôt bien cerné le sportif, et l’altruisme ne semble pas faire partie de ses qualités. La brunette ne cache pas son agacement en levant à nouveau les yeux au ciel.

« Ha oui ? Tu as un pouvoir surhumain qui t’empêche de ressentir le froid ? Une sorte de radiateur intégré à ton corps ? »

Et pitié, qu’il ne lui réponde pas qu’il était toujours chaud comme la braise, car elle pourrait vomir immédiatement sur ses chaussures son déjeuner ! Et alors qu’elle décline sa proposition d’énumérer toutes les choses qu’il sait faire, il ne semble pas écouter, car il se lance et démarre sa liste.

« Je sais certainement descendre plus vite que toi, plusieurs verres d’une traite. Mais on peut faire l’essai … »

A ces mots, Lexie voit rouge. Elle se rapproche de Mason d’un pas vif alors que son regard lance des éclairs. Elle s’arrête face au basketteur, à quelques centimètres de lui, la mâchoire serrée. Elle doit lever les yeux pour pouvoir les plonger dans ceux du Bradford, mais ne se laisse pas impressionner par sa taille. Son ton est froid quand elle reprend la parole, à voix basse, déployant tous les efforts du monde pour ne pas hausser le ton.

« Ca t’amuse, c’est ça ? T’es débile ou tu le fais exprès ? Tu crois que j’ai évité l’alcool toute la soirée pour le plaisir ? Que j’ai soudoyé le barman pour qu’il ne me serve pas d’alcool juste pour m’amuser ? »

Elle secoue la tête, dégoûtée et particulièrement en colère. Son addiction est un sujet sensible, et la manière dont Mason semble le prendre à la légère la met hors d’elle. Soudain, une pensée traverse Lexie : il est dangereux. Il pourrait être ce petit démon sur son épaule, celui qui lui dirait qu’un verre, ce n’était pas grave. Celui qui prétendrait qu’ils n’iraient boire qu’un seul petit verre. Celui qui la traiterait de rabat-joie si elle refusait un deuxième verre, l’incitant à consommer encore. Il était le diable, et elle devait se méfier de lui. Alors elle recule de quelques pas et reprend, d’une voix plus posée.

« Ferme la, et commence à construire l’abri ! »

Qu’il se rende utile, à défaut d’être agréable. Mais voilà qu’il propose de construire une cabane dans les arbres, ce que Lexie refuse catégoriquement : si tout doit s’effondrer pendant la nuit, elle ne souhaite pas en plus faire une chute de plusieurs mètres ! C’est bien trop dangereux pour qu’elle puisse ne serait-ce qu’envisager l’idée.

« Tu veux que les bestioles te grimpent dessus ? C’est toi qui vois … »

Une nouvelle fois, elle lui adresse un regard noir, non sans avoir d’abord frissonné : Lexie déteste la nature, et bien évidemment les bêtes de toutes sortes. Alors elle redoute ce moment, certes. Mais à choisir, elle préfère avoir une araignée dans son sac de couchage que se casser une jambe après avoir fait une chute de trois mètres …

« Je croiserais simplement les doigts pour que ce soit toi qu’elles bouffent. »

Elle tente de ne pas perdre la face et répond avec sarcasme au Bradford, avant de se radoucir pour tenter de le convaincre de suivre ses idées. Contre toute attente, il semble se prêter au jeu. Lexie s’éloigne pour chercher des branches feuillues, afin de les protéger du froid une fois que la structure aura été réalisée.

« Alors ça a donné quoi ? »

Mason l’interroge quand elle revient, les bras chargés de branches touffues. Lui aussi semble avoir bien avancé, mais on dirait qu’ils n’auront pas assez de petit bois. Mason se propose d’aller en chercher dans la forêt, pendant que Lexie démarre la construction avec ce qu’ils ont à portée.

Tout le monde a réussi à construire un abri, plus ou moins réussi, plus ou moins solide, et la nuit sera certainement déterminante. Après un dîner autour d’un feu de camp, il est l’heure d’aller se coucher. Lexie entre doucement dans leur petite cabane, la tête vers le bout le plus étroit, les pieds vers l’extérieur : hors de question que son visage se retrouve proche des bêtes que Mason a eu la délicatesse de mentionner un peu plus tôt. La brunette se glisse dans le sac de couchage qu’on lui a fourni et s’allonge, peinant à fermer les yeux.

« Bonne nuit. »

Les heures passent, le feu de camp est bien loin d’eux et, de toute façon, il est éteint depuis bien longtemps. Depuis que Lexie ne sent plus la chaleur du feu contre sa peau, elle frissonne. La nuit est particulièrement fraîche, et la brunette ne cesse de trembler. Ses dents s’entrechoquent quand elle chuchote doucement.

« Mason ? »

Sa fierté a disparu face au froid qui semble avoir glacé son corps tout entier.

« J’ai très froid. »

Son ton est presque suppliant, loin de l’animosité qu’elle a pu lui témoigner tout au long de la journée. Elle espère qu’il ne sera pas suffisamment cruel pour lui proposer une solution.



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Message(#)(maxie #3) entrevoir la lumière derrière les barreaux. EmptyLun 18 Sep 2023 - 10:02

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 « entrevoir la lumière derrière les barreaux. »  (maxie #3) entrevoir la lumière derrière les barreaux. 873483867  lexie walker & mason bradford.


Rien ne pouvait être plus pire que se retrouver face à l’ancienne journaliste. Il l’avait détesté dès les premières secondes sans même savoir pourquoi. Elle n’était certes pas arrivée au meilleur moment quand il l’a vu débarquer avec son micro et sa caméra pour lui rappeler sa défaite. Il l’avait détesté à la seconde même où ses yeux se sont croisés, parce qu’il n’a jamais été le genre à aimer perdre, bien au contraire même. Mais le hasard ou la chance a décidé de veiller à ce que les prochaines rencontres de ses deux-là s’avèrent moins compliqués que prévu. Du moins, pour le Basketteur, parce que du point de vue de Lexie, il y avait encore un drôle de chemin à parcourir. Et il ne comptait pas arranger les choses, parce qu’il aimait ruiner toute ses chances, le basketteur. Il aimait narguer, titiller. C’était bien plus fort que lui. « Ha oui ? Tu as un pouvoir surhumain qui t’empêche de ressentir le froid ? Une sorte de radiateur intégré à ton corps ? » Il lève les yeux au ciel, on verra qui rira le dernier… « C’est toi qui voit, moi je disais ça pour toi… » Qu’il lâche, haussant les épaules. Il est certain d’une chose : entre eux, se sera elle qui aura froid avant lui, c’était même une chose certaine. Pour autant, la plaisanterie qui suit semble touchée davantage l’ancienne journaliste qui le regarde sévèrement, Mason à cet instant fronce les sourcils et si il ne saisit pas tout de suite le mal, il le réalise trop tardivement, « ça t’amuse, c’est ça ? T’es débile ou tu le fais exprès ? Tu crois que j’ai évité l’alcool toute la soirée pour le plaisir ? Que j’ai soudoyé le barman pour qu’il ne me serve pas d’alcool juste pour m’amuser ? » Alors c’est donc ça le problème de Lexie Walker : l’alcool ? Il la fixe un instant, sans rien dire. Pour une fois, il ne trouvera aucune force pour sur enchérir, parce que lui aussi, sait ce que c’est. De foncer tête baissée dans les emmerdes, et de n’être qu’imparfait avec toutes les addictions. Mais Lexie recule d’un pas puis d’un autre avant de lâcher amère, avant de poursuivre son abri. « Ferme la, et commence à construire l’abri ! » Il baisse les yeux sur ses rondelles et ses bouts de bois, avant de finalement faire son job, de son côté. Pendant plusieurs minutes, il a le temps de se confronter avec sa propre opinion, et ses principes. Et peut-être qu’il a poussé les choses un peu trop loin, comme toujours, le Bradford ne connait pas ses propres limites et surtout celles des autres. Il n’apprend jamais de ses erreurs. Encore une énième discorde entre la hauteur de l’abri. « Je croiserais simplement les doigts pour que ce soit toi qu’elles bouffent. » Pas certain que cela soit aussi facile de comprendre l’attrait de ses bestioles mais faut croire que quand elle a une idée en tête, elle est autant chiante que lui pour l’obtenir. « Pas d’inquiétude, ça s’attaque pas aux mauvaises graines… » Qu’il sur enchérit avant de contempler leur abri. Ca en jette suffisamment pour qu’il accepte de vouloir rentrer sous l’abri, est-ce qu’il avait le choix ? Il ne comptait certainement pas abandonner aussi facilement, pas avant elle du moins. Question de principe et d’honneur, et tant pis si il se fait bouffer par les moustiques ou par d’autres animaux bien plus volumineux. « Après toi… » Qu’il ajoute en direction de Lexie. Il la connaissait suffisamment pour savoir qu’elle n’avait pas fait tout ça pour rien, et qu’elle n’abandonnerait pas, elle aussi. Pas comme ça du moins. « Bonne nuit, » et finalement ils se couchent l’un à côté de l’autre dans leur sac de couchage alors que le feu commence à s’éteindre doucement avec la nuit déjà bien avancée. (…) Mason ne trouve pas le sommeil, sa respiration se fît peut-être trop entendre, il n’en sait rien, parce que dans la nuit obscure, et le silence parfait, il entend des chuchotements provenant de la personne juste à côté de lui, « Mason ? J’ai très froid. » Le Basketteur vient à soupirer avant de tourner son visage vers Lexie. « Tu as froid ? » Suspicieux, il demande alors qu’il sent la tête de Lexie qui bouge positivement devant sa question. « Tu veux te rapprocher de mon sac de couchage ? » Et peut-être qu’elle a hésité quelques secondes, peut-être qu’elle ne voulait pas vraiment lui faire avoir raison, il ne parvient pas à déterminer réellement les signaux d’alerte de son visage vu la noirceur de l’environnement, mais il sent le corps de la brune qui vient se coller au sien. « Tu pourras ainsi évaluer une note sur dix concernant le radiateur intégré. » Il n’a pas pu tourner sept fois sa langue dans sa bouche ou simplement se mordre la lèvre de ne pas le dire à voix haute ses propres pensées. Pour autant, il l’entendait un peu moins grelotté et c’était peut-être une toute petite victoire, aussi sans se rendre compte combien ce geste pouvait lui manquer, il passa son bras autour de Lexie pour l’aider à se réchauffer davantage. « Lexie ? » A son tour, il chuchotait son prénom avant de poursuivre, « je suis désolé pour tout à l’heure, je voulais pas te blesser… » Et c’était bien vrai, même si elle aurait peut-être un peu de mal à le croire. « Je suis pas aussi irréprochable que mon métier me l’ordonne de l’être… » Sentir son souffle et son odeur était assez étrange mais pas une sensation qui le dérangeait, assez étrangement.
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Message(#)(maxie #3) entrevoir la lumière derrière les barreaux. EmptyVen 29 Sep 2023 - 16:08

@Mason Bradford - Lexie Walker


TW : addiction à la drogue


Leurs échanges sont houleux, comme lors de leurs deux premières rencontres. Malheureusement, Lexie ne peut pas dire qu’elle soit surprise. Elle semble avoir réussi à cerner assez rapidement Mason, et à repérer facilement ses défauts : en premier lieu, le basketteur est égocentré, tourné uniquement sur lui-même, son intérêt, et est incapable de faire attention à l’autre. Il le prouve lorsqu’il n’a pas compris pourquoi Lexie avait dû soudoyer le barman pour qu’il ne lui serve que des softs au dernier gala, ce qui était pourtant évident. Il aurait suffi qu’il réfléchisse à la situation une demi-seconde pour comprendre que Lexie devait se battre contre les addictions. Mais Mason n’en avait eu que faire, et quelques semaines plus tard, la voilà en train de hurler sur le sportif en pleine forêt, dans le cadre d’un exercice de survie stupide qui l’agaçait au plus haut point. Pour autant, pour une fois, Mason se tait et commence à construire l’abri. Pour une fois, il semble ne pas avoir de réponse toute faite ou de piques à lui lancer, et elle lui en est reconnaissante. S’il avait continué à la taquiner après les révélations qu’elle venait de faire, elle l’aurait peut-être tout simplement embroché sur un des bâtons qui devaient leur servir à bâtir une cabane sommaire.
La suite de la construction se fait heureusement en silence. La brunette souhaiterait que l’exercice s’arrête là, et qu’ils puissent rentrer chez eux. Elle avait besoin d’une bonne douche, de sentir l’eau bien chaud dégouliner sur sa peau, après le froid et l’humidité ambiante. Le vent n’avait cessé de souffler toute la journée, heureusement pas assez fort pour faire s’effondrer les abris de fortune qui avaient été édifiés par les participants. Pourtant, Lexie a déjà froid. Dès le soir tombé, elle a froid, et le feu ne réussit qu’à atténuer ce sentiment un temps. Bien trop vite, il est l’heure d’aller se coucher et de tester l’abri. Lexie ne détalera pas en pleine nuit, certainement pas. Elle est bien trop fière pour cela, et elle aurait trop à perdre. Si elle s’en va, le médecin l’inscrira à des séances chez un psy, sans aucun doute, et elle n’est pas prête à faire face à ses plus grandes craintes. Alors elle prend place dans la minuscule cabane que Mason et elle ont édifié et se glisse dans son sac de couchage.
Mais rapidement, elle n’a plus simplement un peu froid : elle est gelée, glacée, et elle ravale sa fierté pour demander de l’aide au Bradford. Elle sent qu’il se tourne vers elle, et elle tente d’habituer ses yeux à l’obscurité pour décerner ses traits, mais elle n’y voit pas suffisamment clair.

« Tu as froid ? »

Elle hoche la tête pour acquiescer.

« Tu veux te rapprocher de mon sac de couchage ? »

Oui, c’est ce qu’elle veut. Ou du moins, elle ne veut plus avoir froid, et elle est prête à beaucoup pour cela. Doucement, elle se rapproche et se colle contre Mason.

« Tu pourras ainsi évaluer une note sur dix concernant le radiateur intégré. »

Et malgré la situation, il réussit à faire une remarque, et la voilà qui soupire.

« Très drôle … »

Si elle a un peu moins froid, on ne peut pas dire que la situation soit optimale. Elle réfléchit un instant, laisse échapper un nouveau soupire, contre elle-même et ses idées, cette fois-ci, et se lance.

« Un sur dix … Décevant. Avec le sac de couchage, ça ne marche pas … »

Elle hésite toujours, se mordille la lèvre inférieure, incertaine, mais la volonté de survivre l’emporte sur l’agacement qu’elle ressent envers le basketteur.

« Ouvre ton sac. Allez ! »

Elle-même ouvre la tirette du sien et, dès que Mason l’a imité, elle se blottit contre lui. La chaleur humaine est le meilleur moyen de se réchauffer, alors Lexie n’hésite plus. Elle pose sa tête sur le torse du Bradford, son bras gauche sur son buste et, alors que sa jambe droite se colle à la gauche de Mason, elle met son autre jambe sur lui. Elle ne lui a pas laissé le temps de réagir, ni l’opportunité de refuser. Elle a juste besoin de sa chaleur corporelle et, déjà, elle sent que ça marche. Doucement, ses muscles se relâchent, et elle murmure un « merci » à l’attention du radiateur.

« Lexie ? Je suis désolé pour tout à l’heure, je voulais pas te blesser. »

Elle se contente de hausser les épaules : elle accepte ses excuses, mais n’a jamais été très douée pour ce genre d’échanges. La jeune femme était loin d’être une experte en relations sociales. C’était d’ailleurs rarement le cas quand on refusait que les gens entrent dans nos vies pour éviter de souffrir s’ils venaient à nous abandonner.

« Je suis pas aussi irréprochable que mon métier me l’ordonne de l’être … »

Nouveau haussement d’épaules : Lexie ne voit pas trop ce que son job vient faire dans l’affaire, mais elle répond.

« Irréprochable, c’est chiant. Juste un peu moins con, ça me semble déjà pas mal. »



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Message(#)(maxie #3) entrevoir la lumière derrière les barreaux. EmptyDim 15 Oct 2023 - 13:10

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 « entrevoir la lumière derrière les barreaux. »  (maxie #3) entrevoir la lumière derrière les barreaux. 873483867  lexie walker & mason bradford.


Il avait soupiré. Il avait soupiré si fortement en voyant avec qui il devait faire des efforts. Parce qu’il n’a jamais appris à ce qu’on l’oblige de quoi que ce soit, malgré son statut de capitaine dans son équipe, il a souvent pris ses propres initiatives – qui n’ont pas toujours plu, voilà sans doute la raison pour laquelle on l’a mis plus d’une fois sur le côté ; parce que le Bradford se considère comme l’un des meilleurs, et peut donc prendre les choses à son aise. Il se croit au-dessus des autres joueurs, et si avec l’âge il s’est certainement assagi, il ne reste pour l’heure pas celui qui s’adapte le mieux aux changements. Il aime en faire qu’à sa tête et quand bien même ça n’arrange personne, tant pis pour eux. Il ne fait pas vraiment dans la dentelle, pas toujours du moins. Et cette fois ne loupe pas ses habitudes, évidemment. Mais ils parviennent à trouver un terrain d’entente avec la Walker – qui possède d’ailleurs un fort caractère : quand elle veut quelque chose, elle semble faire tout ce qu’elle pour l’obtenir, et ne manque visiblement pas de manière pour y parvenir. Ca le gonfle suffisamment d’être ici pour qu’il veuille jouer son chieur et ainsi prolonger leur duo : il sera content quand chacun reprendra sa vie là où ils l’ont laissés avant de venir ici, c’est du moins ce qu’il se dit à présent qu’elle prend les choses en main. Elle manque de tact, mais a-t-il mieux à proposer ? C’est pas un créatif Mason, lui il est bon que dans le sport. C’est le sportif de l’équipe, celui qui parvient à ne pas s’essouffler. Et après plus d’une heure ou deux de construction, de prise de tête, de soupire, il parvient avec facilité à entrevoir le bout du tunnel : même l’instructeur n’avait probablement pas parié sur ses deux têtes de mules ! Et il vient les féliciter, certes, Mason allait devoir rentrer à quatre pattes, et surtout ne pas se lever à l’intérieur, mais il allait devoir se coller à Lexie – et c’était pas lui qui s’en plaindrait le dernier, évidemment. Désormais couchés l'un à côté de l'autre dans cette tente, il avait bien mangé et profité de cette soirée avant de rejoindre la jeune femme dans la tente. Il l'avait laissé s'installer dans sa couette, et Mason ne parvenait pas vraiment à dormir quand celle d'à côté ne cessait de tourner d'un côté puis d'un autre, ne trouvant pas sa place. Il l’entendait soupirer, puis grelottait finalement. Finalement, elle finit par mettre un terme à ce silence, en l’appelant pour savoir si lui avait trouvé le sommeil. Elle lui tendait une main en voulant qu’ils se rapprochent. Mason arque un sourcil, tournant son visage vers elle, se demandant probablement ce qu’elle venait de fumer pour être désormais toute penaude. « Très drôle …» La blague du radiateur a fait son effet, évidemment qu’il n’a pas pu se taire. Evidemment qu’il n’a pas réussi à se taire. Elle lui a donné le bâton pour se faire battre de toute évidence. Mais ça le faisait sourire. Elle se rapproche de lui, se collant à son sac de couchage. « Un sur dix … Décevant. Avec le sac de couchage, ça ne marche pas … » « T’as qu’à t’avancer encore plus alors… » Il propose avec une innocence qu’on lui connaît évidemment pas. « Ouvre ton sac. Allez ! » Et il entend la zipette du sac de Lexie qui s’ouvre, il en fait de même, alors que lui, clairement avait bien chaud dans son sac. « Tu poses pas tes mains froides sur mon corps hein ?! » Qu’il précise, il la voit arriver de loin, même que pour l’emmerder, alors qu’il replace les sacs de couchage à leur place, de manière à ce que ça prenne bien tout leurs dos, et leurs jambes. Elle cale sa jambe sur la sienne, son visage contre son torse, une de ses mains qui suit le même trajet et il la sent à présent se décontracter. « Irréprochable, c’est chiant. Juste un peu moins con, ça me semble déjà pas mal. » Il ne se plaint pas de cette proximité soudaine, alors que jamais il n’avait pu parié de quoi que ce soit entre eux en arrivant ici. Certes, les quelques rencontres qu’il a pu observer ne l’ont peut-être pas laissé aussi indifférent mais de là, à s’imaginer que pour avoir chaud elle est prête à beaucoup de chose, ça semble le dépasser. Silencieux depuis quelques instants, il entend son souffle dans la pénombre, respire son odeur, alors que machinalement son bras l’entoure, sans même savoir pourquoi il a accepté ; il n’a eu guère le temps de riposter qu’elle avait déjà pris ses aises. Il fronce les sourcils en bougeant légèrement son visage, cherchant peut-être à la regarder quelques instants avant de sa main opposée attirer son visage en le redressant vers lui pour venir déposer un baiser sur ses lèvres.
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