| (Amelyn #89) seal our fate |
| ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mer 2 Aoû 2023 - 10:20 | |
| (sur la route) seal our fate Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
Reagan s’est entretenu avec Amos mais, pour l’instant, je n’ai pas eu accès au Brisbane correctional centre avant aujourd’hui. Amos, je ne l’ai pas vu depuis une semaine, le temps que les interrogatoires se tassent et que les visites lui soient autorisées. Une semaine que j’erre dans les couloirs de l’Octopus ou dans l’appartement trop impersonnel de Spring Hill. Une semaine que, pour Micah, je tente de rester forte et digne, de porter le masque de la normalité et de ne pas m’effondrer devant elle. Pour ça, j’ai ravivé de bons vieux mécanismes. Prétendre que rien ne m’atteint. Prendre des cachets pour m’endormir le soir. Fumer plus que de raison la journée parce que je suis nerveuse, et m’allumer un joint lorsque Micah dort pour tenter de détendre mes nerfs. Je ne tiens le coup que grâce à ça, au fait qu’au fond, le sentiment d’engourdissement des sentiments et états d’âmes m’est familier.
Il n’en reste pas moins vrai que, sans Micah, j’aurais détruit chaque objet potentiellement destructible de l’appartement qui me serrait tombé sous la main. J’aurais pulvérisé chaque verre, chaque pièce de vaisselle, chaque miroir de l’appartement. L’endroit me laissait autrement indifférente, puisque nous n’y étions généralement que de passage le temps d’une visite d’un proche d’Amos, mais maintenant que je m’y suis enfermée, je réalise à quel point ce n’est pas chez nous. Sauf que c’est l’adresse à laquelle les forces de l’ordre s’attendent officiellement à me trouver, où ils pensent qu’Amos vit depuis des mois et j’ai eu du flair : c’est lui qu’ils ont perquisitionné il y a deux jours. Moi, j’ai gardé mon bébé serré contre moi tout du long, la protégeant des regards des policiers, la protégeant d’eux, tout simplement. C’était la troisième fois que l’endroit où je vis est retourné par la flicaille. La première fois, mon ex a trouvé la mort, la seconde, Mitchell et une majeure partie des gros bonnets du Club venaient d’être arrêtés et cette fois, c’est un bout de mon âme qui m’a été arraché. J’ai eu un goût amer dans la gorge, ressenti le besoin de donner un bain à ma fille et de me laver moi de cette intrusion et quant à l’appartement, je l’ai fait nettoyer par une entreprise spécialisée pour faire disparaître toute trace de la perquisition.
Je refuse d’échanger avec les forces de l’ordre qui détiennent mon époux tant que je n’y suis pas contrainte. C’est Reagan, directeur juridique de l’Octopus et avocat d’Amos, qui m’a appelée pour me prévenir qu’il recevait des visites dès aujourd’hui. J’ai fait des pieds et des mains et fait jouer mes relations pour pouvoir obtenir un créneau le jour même et, lorsque Ruth est arrivée pour garder Micah, je suis montée dans un taxi en direction du pénitencier. Là-bas, j’ai laissé une somme faramineuse à l’homme pour qu’il m’attende jusqu’à mon retour. Et lorsqu’on possède des moyens illimités, on obtient généralement ce que l’on désire. Je n’ai pas besoin de Callum. Certains, la majorité écrasante des citoyens du monde entier à vrai dire – aurait adopté une tenue discrète et fait profil bas, mal à l’aise dans ce genre d’environnement. Si je ne suis pas provocatrice, je n’ai en revanche rien changé à mes habitudes : je suis difficile à impressionner, plus difficile encore à terroriser. La seule fois où je l’ai été, c’est lorsque j’ai cru perdre Micah ou Amos. Aujourd’hui, je suis en colère, mais déterminée à trouver une façon de sortir mon amant de là. La preuve en est : j’ai remué tout le pays à la recherche d’un contact me devant un service et ayant le bras assez long pour intervenir. J’ai même tenté d’appeler Olivia que je déteste pourtant de toute mon âme. Elle n’a pas décroché. Pas plus que mes autres tentatives ne ce sont révélées fructueuses.
A l’intérieur du pénitencier, on me fait patienter quelques minutes avant de me faire écarter les bras, et scanner pour être certain que je n’ai rien sur moi. J’abandonne mes effets personnels et, une fois les différents contrôles passés, je suis conduite jusqu’à une salle où des tables rondes sont disposées. Les individus emprisonnés ici ne sont pas considérés assez dangereux pour être placés derrière une vitre. L’un des gardiens m’informe que j’aurais le droit d’enlacer le prisonnier à son arrivée, et à la fin de la visite et que le reste du temps, les contacts physiques devront se limiter à mes mains dans les siennes. Je ne bronche pas. Je n’ai pas l’intention de faire des vagues aujourd’hui, puisque je n’ignore pas que nous serons surveillés et écouté.
Lorsqu’Amos est conduit jusqu’à moi, je n’arrive pas à me débarrasser de l’idée que c’est moi qui devrais porter le survêtement vert dont il est vêtu. Que c’est à moi qu’on devrait avoir passé les menottes, dont le garde débarrasse Amos lorsqu’il arrive au niveau de la table. J’observe ma moitié la gorge nouée, les yeux d’un vert délavés avec une peine qui m’étreint la poitrine. Dès lors qu’il est libéré de ses entraves, je me jette dans ses bras où mon visage disparaît alors qu’il m’étreint. En silence, je me repais de son odeur, de la chaleur de sa peau et je le serre de toutes mes forces contre moi aussi longtemps que ça nous est permis. Je ne me détache de lui que lorsqu’on nous demande de le faire, et je m’installe face à lui, mes mains trouvant les siennes avec fébrilité. « Je peux venir deux fois par semaine. » Ce sont les règles, même moi je ne peux pas briser ou arranger celles-là. « J’ai dit à Micah que tu étais parti en mission sur le bateau. Mais je dois le lui répéter souvent. » Tous les jours. « Généralement, elle te cherche le matin en se réveillant. » Et elle l’appelle. « Elle a dit ton prénom avant-hier. » Pour la première fois. Sans être capable d’en prononcer les consommes, mais après avoir réclamé papa, il y a deux jours elle a cherché a-os. Tenter de lui apprendre de nouveaux mots – comme nous le faisons Amos et moi depuis qu’elle a prononcé son premier – est généralement le seul moment de la journée qui me procure quelque chose qui ressemble à de la joie. « Elle n’a pas l’air triste. » Pas encore, pas pour l’instant. « Déroutée, surtout. »
- :
|
| | | | (#)Mer 2 Aoû 2023 - 14:38 | |
| SEAL OUR FATE Transfert. Prison. Établissement pénitentiaire. Dans l’adjectif, j’entends “pénitence, synonyme de punition, à raison, mais quel crime dois-je réparer ? De quelle erreur m’accuse-t-on exactement ? La disparition d’une forcenée qui a perdu le sens des réalités ? D’une engeance à éliminer d’urgence de la surface du globe pour la sécurité de mon enfant, mais pas seulement ? Le geste de Raelyn, selon mon sens de la justice, relevait du domaine public, du service rendu à la nation. Elle devrait être décorée d’avoir débarrassé Brisbane d’un nuisible. Je ne devrais pas croupir dans une cellule avec pour compagnon de galère un type soupçonné d’être un MAC. Comme tous, il clame son innocence. Moi, il ne m’inspire que haine et mépris. Je me fiche qu’une cour ne l’ait pas encore condamné. Je l’ai désigné coupable, seul, me substituant à ces juges désignés par le système judiciaire puisque j’ai cessé de croire il y a longtemps qu’il était impartial. Au contraire, d’aucuns, entre ma femme et moi, n’aurions été forcés d’nefiler le gant des vengeurs durant notre histoire personnelle. Nous n'aurions pas eu à porter haut le glaive d’une allégorie pour trancher la tête des serpents. Où est-elle, la justice, quand c’est moi qui suis écroué et que l’assassin de ma fille court toujours ? Engoncé dans le manteau de mes frustrations - elles débordent et font le lit du fleuve qu’est ma colère - je me mure dans le silence. Il m’accompagne du lever au coucher, de la promenade jusqu’au mes. Ma voix rouille de n’être utilisée qu’au téléphone ou lors des visites de Reagan. Elle est rocailleuse et, j’avoue, parfois, son timbre m’effraie autant que mes pulsions à la faveur de la violence. J’ai envie d’en découdre avec les matons, avec mes co-détenus, avec toute personne dont le regard croise le mien. Alors, la solitude me sied. Elle est de nouveau mon alliée tandis que la culpabilité, elle, redevient ma pire ennemie. Je regrette mon imprudence ce jour maudit où j’ai rôdé en voiture autour du bowling. Je déteste ma faiblesse suscitée par l’inaction, celle-là même qui a influencé ma bêtise quand je ne suis pourtant pas stupide. Je m’en veux et, garder mes mains rangées dans mon uniforme de taulard appartient à l’ordre du miracle. J’ignore à quel moment une durite sautera, mais ça me pend au nez. L’alcool frelaté, objet de contrebande, d’échange de misérables procédés, coulant à flots derrière les murs d’enceinte de cette forteresse, l’exercice du sang-froid n’en est que plus pénible. Peut-être qu’en possession d’un portable, je souffrirais moins le manque et l’absence d’elles. Jumelés à mes autres émotions, j’ai l’impression de marcher sur le fil de soie d’une canne à pêche. Mon équilibre mental est fragile désormais. Mon teint est blafard , mes yeux bleus, éteints. Je fais peine à voir et je ne m’inspire que pitié devant un miroir. Au vu de la normalité de mes choix, je ne parviens pas à puiser du réconfort dans une forme de courage. Je ne me suis pas sacrifié pour les miens. J’ai agi selon les impératifs de mes valeurs. Que me demeure-t-il donc, à présent, si ce n’est la perspective d’une visite impersonnelle de ma conjointe dans les jours à venir ?
L’utilité du rasoir m’a échappé depuis mon incarcération. L’heure avant une rencontre inespérée, je me suis enfin rappelé de son mode d’emploi pour les nerfs de ma complice. Nous nous épanouissons au travers de cette relation fusionnelle. Me pointer en arborant l’air défait et la barbe longue coutumière à nos plus terribles épreuves équivaudrait à l’inquiéter davantage. Alors, démenotté, je me suis efforcé de donner le change en lui adressant, au loin, un sourire nanti de faux-semblants. Je crois que ma fébrilité n’aura été perceptible qu’à la seconde où j’ai pu la serrer trop fort entre mes bras. J’ai soupiré mon dépit, ai respiré son parfum jusqu’à m’en gaver, quoique ça soit impossible. J’ai caressé ses cheveux et, plus tard, sa joue d’une main frémissante de mal-être. J’ai chuchoté, souffreteux, un «C’est bon de te voir.» C’est délicieux de te serrer dans mes bras, aurais-je ajouté si un agent n’avait pas ordonné que nous nous séparions. Je lui ai jeté une oeillade noire, remplie d’une défiance qui m’a valu un avertissement. Pourquoi donc a-t-il fallu que mon ire gronde plus bruyamment au fond de mes tripes ? Pourquoi ? Elle est ranimée et mon talon frappe le carrelage. Je suis agité et, bien sûr, m’asseyant autour de la table, si j’ai gardé la menotte de ma complice dans la mienne, j’ai été incapable de cacher ma maîtresse en pleine resurgence, celle dont Raelyn s’est méfiée parce qu’elle nous éloignait. «Comment tu te sens ?» me suis-je enquis en priorité.
L’intensité de nos émotions communes m’attrapent au collet. J’étouffe, mais que faire ? Que dire ? Comment réagir si ce n’est en feignant de me réjouir de la fréquence de nos retrouvailles, même si ce sera toujours trop peu pour mon bien-être. «Je n’aime pas lui mentir, mais qu’est-ce qu’on aurait pu faire d’autre ? » Micah, elle se construira surtout autour de la personnalité de sa mère. Raelyn tiendra lieu de modèle. Notre fillette aurait-elle assez grande pour intégrer la vérité, j’aurais préféré crever que de salir cette image. Evidemment, la question ne se pose pas réellement. La vie, la mort, ce sont des concepts obscurs pour une enfant d’un an et demi. Je ne me gorge pas de fierté pour cet élan de malhonnêteté puisqu’il contredit toutes nos promesses en tant que parents. «Plus tard, on lui expliquera.» Et ce, qu’elle se souvienne ou non de cette désertion involontaire. «Elle dit mon prénom.» Je répète plus que je n’interroge. Je constate surtout pour moi-même. Je lutte pour maintenir ma déception et mes peurs dans leur cage. Les verrous ne peuvent pas sortir de leurs gonds. Ainsi ai-je changé de sujet de crainte d’être trop bouleversé pour penser rationnellement et, par conséquent, gâché cette parenthèse annoncée “rare”. «Que te dit Reagan, à toi ? » Je le soupçonne de minimiser la gravité de ma situation pour m’éviter d’osciller vers le côté le plus sombre de ma personnalité. J’étais entièrement bon, d’antan. J’étais droit jusqu’à ce que le sort me transfigure. « Je présume que mon t-shirt ne sent plus rien.» Le sous-entendu est limpide : cette incarcération est déjà trop longue. « Et, Callum ? Tu m’expliques ?» J’ai ouï dire qu’elle avait manqué de le renverser en prenant le volant de notre véhicule. La somme de 1+1, c’est facile : elle l’a dégagé et ça contribue à mon affliction. «Il n’en peut rien, et ça ne me rend pas service de vous savoir toutes seules. Encore moins si je suis dans le collimateur.» Dans les radars de la police et, sur l’heure, je suis à des kilomètres d’imaginer que la flicaille à procéder à une perquisition dans l’appartement-témoin au vu et au su de mon innocente princesse. A l’inverse, j’aurais abordé la question “qui fâche” avec plus d’habileté et de délicatesse, si tant est qu’il m’en reste…
|
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Jeu 3 Aoû 2023 - 19:26 | |
| seal our fate Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
Serrer Amos dans mes bras musèle ma colère pour les prochaines minutes. Je sais que je ne devrais pas enfouir mon visage contre son torse, le serrer le plus fort possible, respirer son parfum à pleins poumons et me perdre dans cette étreinte : le laisser partir, quitter ses bras puis le pénitencier promets d’être le pire des déchirements. La douleur sera terrible, je le sais déjà, puisque cette fois je serai consciente de la séparation imminent, je suis consciente de la séparation imminente. « C’est bon de te voir. » En guise de réponse, je le serre un peu plus fort contre moi. Je nourris mon corps et mon cœur qui sont en manque, en manque de lui et de sa présence à mes côtés. C’est bon de le voir, mais c’est aussi une déchirure que ce soit dans ces circonstances. Dans mon esprit, je maudis mille fois l’agent qui nous enjoint de nous séparer. Je savais ce qui m’attendait, mais ne pas pouvoir le toucher autrement qu’en joignant mes mains aux siennes est presque aussi douloureux que de ne pas pouvoir le faire du tout. Je me sens comme une toxicomane à qui l’on aurait donné à peine quelques milligrammes de poudre, comme une alcoolique à qui l’ont aurait donné tout juste un fond de verre de scotch. Ses mains, je les serre un peu trop fort entre les miennes et il en fait de même.
« Comment tu te sens ? » J’ignore comment répondre à cette question. Pour l’instant, personne n’a osé me la poser, certainement conscient de la possibilité de s’attirer mes foudres et d’être le récipiendaire de toute la fureur que je contiens tant bien que mal lorsque je sors de chez moi, pour faire bonne figure auprès de mes équipes et de celles du casino et à l’intérieur des quatre murs de mon appartement pour le bien de ma poupée. Je me sens en colère. Je me sens dévastée. Je me sens comme dépouillée d’une part de moi-même, c’est ce que représente Amos pour moi. Je suis furieuse contre lui, comme Callum, contre les forces de l’ordre, contre Lou Aberline et contre moi-même, aussi et surtout contre moi-même. Mais je jette un coup d’œil à l’agent qui supervise notre échange et Amos le sait : je ne confierai pas mes sentiments, je ne serais pas vulnérable sous le regard d’une tierce personne. « Je suis forte. » Je ne vais pas m’effondrer, même si j’ai le sentiment d’être une épave. Du reste, son quotidien est certainement pire encore que le mien : moi, je suis au moins auprès de Micah. « Et toi ? Comment c’est ici ? » Amos n’est pas condamné et les prisons australiennes ne sont pas réellement comparables à Guantánamo. Toutefois, il est privé de sa liberté, accusé d’un crime que j’ai commis, loin de moi et de sa fille. Il doit se sentir comme un lion en cage, dans ce contexte. A-t-il peur ? De autres détenus ? Du jugement ? De la durée qu’il passera loin de nous ? Son t-shirt ne sent déjà plus rien d’autre que mon odeur à moi et ce constat m’a brisé le cœur. « Je n’aime pas lui mentir, mais qu’est-ce qu’on aurait pu faire d’autre ? » Je secoue doucement la tête. « Elle n’aurait pas compris. » Notre petite fille apprend à peine à prononcer ses premiers mots, elle découvre des concepts simples et celui d’emprisonnement et de justice n’est pas à sa portée. « C’est ce qu’il fallait faire. » Même si elle avait été plus vieille, je n’aurais pas voulu qu’elle juge son père et le voit autrement. « Plus tard, on lui expliquera. » Je hoche la tête doucement. Plus tard il doit y avoir, il est hors de question qu’Amos passe des années derrières les barreaux pour un crime qu’il n’a pas commis. « Elle dit mon prénom. » Un maigre sourire étire mes lèvres, et je confirme d’un hochement de tête. « Je t’aurais montré, mais ils ont pris mon téléphone à l’entrée. » Je savais de toute façon que je ne pourrais l’emmener avec moi jusqu’à lui.
« Que te dit Reagan, à toi ? » J’ai passé plus d’heures à m’entretenir avec l’avocat que je ne peux les compter. Ces derniers jours, il a certainement passé plus de temps dans mon bureau que dans le sien. « Il dit que les chances que tu puisses sortir sous caution dans l’attente du jugement sont bonnes. Qu’en tant qu’ancien militaire, que jeune père et compte tenu du manque de preuves, ta cause est facile à plaider. » Amos ne serait pas libre à proprement parler, mais il serait avec nous. « Et pour le reste… » J’ai demandé à l’homme de loi de ne pas me ménager, de ne pas me traiter comme une petite chose fragile parce que je suis une femme, ou parce que je suis celle d’Amos. J’ignore dans quel mesure notre employé m’obéit mais j’ai toujours eu foi en son jugement. « Ils n’ont retrouvé aucun corps. Pour ce qu’on en sait, Aberline pourrait avoir disparu pour refaire sa vie dans un pays qui n’extrade pas vers l’Australie, ou elle pourrait être tombée dans la Brisbane River parce qu’elle était trop défoncée. » Son corps, ils ne le retrouveront jamais. Arrêter Amos était un pari. Ils ont pensé qu’en faisant pression sur lui, ils pourraient peut-être obtenir des aveux. Reagan est confiant donc, bien plus que moi qui n’ai pas la moindre foi en le système.
« Je présume que mon t-shirt ne sent plus rien. » - « Non, il ne sent plus rien. » Je déglutis avec difficulté, et je ressers mes mains contre les siennes. « L’appartement me semble vide. » Sans lui, et parce que ce n’est pas chez nous. « Ils l’ont perquisitionné, ça a duré des heures. » Mais d’une part nous sommes trop malins pour garder des preuves incriminantes chez nous et d’autres, nous n’y vivons même pas. « Micah n’a pas compris ce qu’il se passait, je pense. » Moi oui. Pendant qu’ils fouillaient tous les tiroirs et placards, j’ai revécu mes anciennes et terribles expériences en la matière. Mais le plus dur dans tout ça, c’est la certitude que je devrais être à la place d’Amos et lui auprès de sa fille. « Et, Callum ? Tu m’expliques ? » Mon visage se referme imperceptiblement. « Il n’en peut rien, et ça ne me rend pas service de vous savoir toutes seules. Encore moins si je suis dans le collimateur. » - « Callum ne travaille plus pour moi. » Et ma décision est irrévocable. « Je m’en fous qu’il n’y soit pour rien. Il a fait un choix. » Lorsqu’il m’a gardée enfermée plus d’une heure parce que tu le lui as ordonné. « C’est à toi qu’il est loyal, pas à moi. Et je ne m’entourerai pas de personnes en qui je n’ai pas la moindre confiance. » Mon garde du corps ne peut pas travailler et référer de mes actes à mon époux. Je ne suis pas un oiseau qu’on met en cage, je ne suis pas plus une enfant qu’il faut surveiller parce qu’elle pourrait avoir l’idée de prendre ses propres décisions.
- :
|
| | | | (#)Jeu 10 Aoû 2023 - 9:49 | |
| SEAL OUR FATE J’ai éprouvé le vide lié à son absence après nos terribles disputes, celle qui supposait notre fin, l’idée d’une rupture nette entre nous, d’une séparation définitive. J’ai souffert de la vacuité de mon histoire à venir - si elle n’est pas l’héroïne du conte - après un délirium tremens qui m’a poussé à la fuite de mon foyer. j’ai ressenti à maintes reprises la douleur de ses petites morts, au deuil court, certes, mais dont je connais et supporte les mécanismes. Ils sont identiques. Ils sont des règles auxquelles nul ne peut déroger et tandis que je croupissais dans la salle d’interrogatoire, j’ai nié l’évidence que je ne rentrerais pas chez moi dans les trois jours. J’ai tenté de marchander, non pas avec des flics, mais avec une instance mystiques prétendument supérieur, non pour remontrer le temps, que l’assassinat commis par Raelyn n’ai jamais eu lieu, mais pour que disparaisse les preuves de mon inconséquence, celle qui tisse le dossier avec des fils peu épais, fragiles, masi qui semblent tenir assez longtemps pour me garder enfermé. J’aspire à ce que la justice se retrouve coincée et enfin être libre. J’aurais vendu mon âme au Diable volontiers si, et seulement si, aimer mes princesses m’étaient toujours autorisés. Rien n’a fonctionné. Mon transfert a eu lieu et je me suis calfeutré derrière des murs de silence. Je l’ai doublé d’une colère parfaitement tangible pour mon épouse. Elle me connait bien. Elle a intégré que si mon pied cogne le sol avec frénésie, c’est que ma soupape de sécurité est mal réglée, que les moteurs de mon sang-froid vont bientôt lâcher. Ce qui est malheureux, finalement, c’est que nous soyons tous deux conscient du caractère éphémère de notre étreinte et, plus largement, de cette rencontre. Elle est étiquetée d’une date de péremption. Alors, je m’efforce de me sustenter du contact de son corps vêtu contre le mien. Une main coincée dans le creux de ses reins, mon visage caché dans son cou, je jouis du plaisir d’être à nouveau entier alors que je ne me sociabilise pas, ici. J’ai laissé une partie de ce que je suis à mon épouse et à ma fille : elles détiennent plus du trois-quart de cœur. Nul doute qu’une fois cet entretien terminé, je subirai la désagréable impression d’être amputé. En attendant, maintenant aussi, je m’assure que mon monde ne s’écroule pas, je vérifie qu’il me reste une chance de le retrouver en l’état. “Comment tu te sens” est une question incluant toutes réponses polies et inutiles. Peut-être que l’interrogation elle-même l'est, dans un sens. Il est entendu que nous survivons par nécessité, que nous mangeons et dormons par besoin et que le plaisir d’être dépendant, affectivement, l’un de l’autre, nous est arraché. Personne ne va bien, dans cette pièce. Notre bonheur est troqué contre le chagrin courroucé et je me demande si Raelyn remet en question nos tendances malsaines. Est-ce pour cette raison qu’elle a dégagé Callum ? J'y reviendrai, plus tard. En attendant, je hausse les épaules. « Ce n’est pas un club de vacances, mais je ne suis pas au Mexique non plus”.» Nos repas sont servis à heure régulière. Les matons s'adressent à nous comme si nous étions de la caste indienne des intouchables, mais c’est de bonne guerre, non ? Dans le quartier des prévenus, chacun se tient à carreau. Personne n’a envie de finir au mitard, à part moi, de temps à autre, quand le manque est trop fort. «Je suis entier en tout cas» Ou presque. Des morceaux de moi se sont essaimé aux quatre vents dans les endroits stratégiques où j’ai renoué avec le bonheur, à deux ou à trois. «Mais, je ne m’y ferai pas d’amis. Mon co-détenu est un MAC.» La remarque clot le débat. Cette vie en communauté ne lie pas ses membres grâce à une noble cause. Nous ne nous tenons pas aux gardes à vous sous le drapeau du pays. Ici, c’est chacun pour soi et Dieu n’est pas à personne. Entre ces murs, celui qui parle trop suscite la méfiance au même titre que celui qui se tait, à la différence que, celui-là, il soulève un soupçon de mystère que les curieux souhaitent révéler. Je ne suis pas idiot. Je me doute qu’à inspirer l’antipathie - si je suis enfermé trop longtemps - je deviendrai la cible, si pas à abattre, celle dissimulée derrière les remparts à faire sauter pour accéder à ses secrets, non par intérêt, mais par curiosité. Je suis moins inquiet par cette déduction que par l’hypothèse où je crèverai ici (par exagération). Néanmoins, je mens : «C’est bientôt fini de toute façon.» Bientôt, j’entendrai Micah m’appeler par mon prénom et je ferai mine de rager en lui rappelant que l’apposition requise est : “papa”. «Mais, ce serait plus facile pour moi si j’en avais un, de téléphone.» Personne ne me le confisquerait à l’entrée. Et, par ailleurs, je l’ai réclamé, en vain. Il n’est toujours pas planqué dans une aspérité dérobée de ma bellule, dans un bible creusée ou autre “cliché” proposé par le cinéma. «Pourquoi ?»ai-je chuchoté, ma main accrochant désormais le poignet de ma dulcinée. «Taylor !» Je suis invectivé par l’agent que je toise avec mépris. Il est astreint à notre étroite surveillance, mais nous sommes prudents, Rae et moi. Nous parlons à voix basse pour être entendu. En outre, toutes mes phrases sont vouées à commencer par ce pronom interrogatif : Pourquoi. “Pourquoi est-ce que avait parlé d’honnêteté totale et entière vis-à-vis de Micah ?” vais-je vérifier d’abord pour ensuite m’enquérir d’un “Pourquoi êtes-vous seules à l’appart.” Évidemment, compte tenu du sort durable de mon ami, je tombe des nues. Mes pupilles s’écarquillent, deviennent cramoisis. «Il travaille pour moi. Il n’a jamais été question que tu aies confiance en lui si moi, je lui donne la mienne. C’est implicite. » Je crois avoir levé le ton et, peut-être, avoir frappé le plat de ma main sur la table ronde, attirant sur moi la vigilance du gardien. Nouvelle remise à l’ordre. Cette fois, je ne tourne pas les yeux en direction du porteur. «Tu as confiance en mon jugement, non ?» Je m’efforce de retrouver mon calme, mais ce n’est pas aisé. C’est demander à un malade de Parkinson de lacer ses baskets en pleine crise. «Je vais lui faire savoir par Reagan qu’il doit reprendre sa place. Tu vas le virer lui-aussi ? » Alors qu’il représente ma meilleure chance de retrouver mon foyer en des temps raisonnables. «Quand ? La sortie sous caution, il l’envisage pour quand ? » Et moi ? A quel moment retrouverais-je mes esprits ? Ne vais-je retrouver mon sang-froid qu’une fois dégagé de cette salle parce que je parle trop fort ? Parce que je ne respecte pas la consigne puisque, dans l’espoir de convaincre ma complice - le ton m’y aurait aidé, mais sur l’instant, il n’y a plus de place pour la douceur dans mon timbre -, j’ai de nouveau approché ma main trop près d’elle. J’ai souhaité les déposer sur son visage, plus précisément sur sa joue, rêvant qu’elle repose plus librement sur ma paume, que je la caresse de mon pouce. Rien de tout cela n’est survenu, mais sur l’heure, je suis à des kilomètres d’imaginer que je jette le bébé avec l’eau du bain…
|
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Jeu 10 Aoû 2023 - 22:46 | |
| seal our fate Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
« Je suis entier en tout cas. » Entier, pas dans une prison américaine illégale, mais pas non plus en liberté. Le pays dans lequel nous vivons a réputation d’offrir un confort supérieur à celui que l’on trouve ailleurs à ceux qu’il enferme entre quatre murs mais, à la place d’Amos, je deviendrais folle. A partir de là, loin de moi l’idée de l’accuser d’en rajouter : l’épreuve qu’il traverse est plus dure que tout ce que je peux certainement imaginer. Il est privé de moi, de nous, de son bébé et mon cœur saigne à cette idée. « Mais, je ne m’y ferai pas d’amis. Mon co-détenu est un MAC. » Les prisons ne sont pas connues pour détenir des enfants de chœur. Amos est certainement le seul individu qui n’y a pas sa place, pas une seule seconde. Moi, je devrais être enfermée, mais pas lui. « Tu n’as pas besoin de te faire des amis. Pas avec ceux qui sont ici, en tout cas. » Mais reste civilisé. Le sous-entendu est clair, nous n’avons pas besoin qu’il attire l’attention sur lui et qu’il s’attire des ennuis par la même occasion. « C’est bientôt fini de toute façon. Mais, ce serait plus facile pour moi si j’en avais un, de téléphone. » J’ai envie d’y croire, à ce bientôt. Mais je n’ai jamais été d’un naturel optimiste et je n’ai jamais cru non plus à la justice de notre pays. Lou Aberline représentait la lie de ce pays et un parangon de médiocrité. Sa disparition devrait être prise comme la bénédiction qu’elle est. « Pourquoi ? » Pourquoi quoi ? Le téléphone ? Je doute qu’il s’agisse de sa seule question, mais il est facile d’y répondre : je n’ai pas refusé de lui en faire passer un pour le punir de son affront. A mon tour, je chuchote. « Pour que ce soit bientôt fini justement. » Amos est rappelé à l’ordre par le garde qui lui rafraîchit la mémoire : il doit pouvoir entendre tout ce que nous nous disons. Moi, je ne suis pas une détenue et, par conséquent, je n’ai le droit qu’à un regard courroucé.
« Il travaille pour moi. Il n’a jamais été question que tu aies confiance en lui si moi, je lui donne la mienne. C’est implicite. » - « Il n’a jamais été question que j’ai confiance en lui ? » Soit Amos est de mauvaise foi, soit il n’a rien compris. J’avais confiance en lui à partir du moment où c’était le cas d’Amos. Sauf que puisqu’il a abusé de ma foi en son jugement en m’humiliant, c’est la dernière fois que je lui donnerai l’occasion de le faire. « Tu as confiance en mon jugement, non ? » - « Tu n’as pas envie que je réponde à cette question, là, maintenant. » Parce que dans l’immédiat, je suis toujours trop en colère pour que la réponse puisse lui plaire. « Et je n’ai pas envie de le faire non plus. » Parce que le voir enfermé et vêtu de frusques de prisonnier me brise le cœur. Parce que je ne veux pas profiter de la trop courte demi-heure qui nous est offerte pour régler nos comptes, mais que je ne suis pas non plus capable d’évoquer son geste sans entrer dans une colère folle. « Je vais lui faire savoir par Reagan qu’il doit reprendre sa place. Tu vas le virer lui-aussi ? » - « Callum ne reprendra pas sa place. Ni maintenant, ni jamais. » Je ne suis pas une marionnette dont mon âme sœur et son ancien frère d’arme peuvent disposer comme si j’étais trop idiote ou trop femme pour prendre des décisions de concert avec eux. « La discussion à son sujet est terminé. » Il pourra faire partie de la vie d’Amos et de celle de notre fille à titre d’ami proche de son père. Mais il n’en fera plus partie à titre de protecteur, chauffeur, ou quoi que ce soit d’autre. Je ne me suis jamais entourée de personnes desquelles je doute en permanence, et je ne commencerai pas alors qu’Amos se retrouve derrière les barreaux, et moi seule.
« Quand ? La sortie sous caution, il l’envisage pour quand ? » C’est là que le bât blesse. Notre avocat a dit que nos chances étaient bonnes, mais il n’a jamais laissé entendre que le processus serait rapide. Au contraire, il m’a fait comprendre que ce genre de chose prend du temps, que la justice se moque bien de laisser injustement quelqu’un derrière les barreaux et qu’au contraire, elle préfère s’assurer de ne pas remettre en liberté quelqu’un qui possède les moyens matériels de fuir le pays. « Il ne sait pas. » Je déglutis difficilement en tentant de dissimuler la tristesse au fond de mes yeux. Je me sens seule, il me manque et mon cœur souffre avec lui. Je suis dehors, en liberté et auprès de notre fille mais à chaque heure de chaque jour, j’ai moi aussi le sentiment que j’ai été enfermée et punie. « La justice n’a pas reputation d’être rapide. Le procureur va tenter de prouver au juge que tu as es moyens de quitter le pays pour le pousser à refuser la libération sous caution. Reagan pense que ça ne tiendra pas face au reste des arguments, mais il dit que ces choses-là prennent du temps. » A nouveau, j’avale ma salive avec difficulté, clignant des yeux avec lenteur, signe d’un abattement que je n’ai pas pour habitude de laisser paraître. « Il a parlé de semaine. Voire de mois. » Le couperet m’a coupé le souffle lorsqu’il est tombé. En le disant à Amos, j’ai l’impression de revivre la sentence une seconde fois.
- :
|
| | | | (#)Ven 11 Aoû 2023 - 19:49 | |
| SEAL OUR FATE Des amis.. J’en ai peu. Ils se comptent sur les doigts d’une main et tous sont bien meilleurs que je ne le serai jamais. Ont-ils fait de meilleurs choix pour leur avenir ? D’aucuns d’entre eux ne seraient enfermé dans une prison et, quoique je leur tairai cette expérience, je n’en ai pas honte. Je ne regrette ni mes acoquinements, ni ma proposition d’abriter le Club sous le casino et encore moins de m’être substitué à mon épouse quand les flics ont débarqué. Je me suis moqué, en avançant mes poignets, de qui avait pressé sur la détente pour abattre Lou. Je ne m’en inquiète pas davantage aujourd’hui. Je me suis livré en âme et conscience puisque ce meurtre, nous l’avons commis ensemble, Rae et moi. Ne sommes-nous pas une équipe ? Un binôme solide ? Je ne force pas cette conviction. A l’instar des grenouilles de bénitiers qui, recevant le corps du Christ de la main d’un prêtre, d’avoir creusé leur trou au paradis, je suis persuadé qu’à situation inverse, Raelyn se serait jeté au feu sans souffrir du concept de sacrifice. Pourtant, je n’aime pas l’éloignement. Qu’importe que je sois bien traité - ma fierté prétendrait toutefois le contraire - je déteste vivoter dans de ce si petit espace puisque, à l’aise dans les pièces étriquées, je ne les apprécie que mon regard a le droit de contempler l’horizon, là où le ciel et la mer se confident à merveilles. A défaut, je me gorge de bonheur à observer ma famille s’épanouir sous mes yeux. Ici, je suis dénanti de ces deux menus plaisirs et, le destin étant taquin, ces privations sont démultiplié par le crime dont est accusé mon co-détenu. Dès lors, c’est vrai, je ne suis pas homme à me lier d’amitié et j’acquiesce. Mais, dans ce cas, pourquoi ma complice prête-t-elle si peu de foi en Callum ? Pourquoi l’avoir viré ? Parce qu’il a obéi à mon impératif ? Celui de la protéger de ses sentiments ? J’adorerais expliquer à mon épouse quel a été mon moteur et ce qui a freiné son garde-du-corps à s’y opposer. Sauf que c’est impossible. J’ai chuchoté pour réclamer un téléphone et j’ai récolté un rappel à l’ordre qui m’a crispé. «Et si ça ne se finit pas assez vite, je vais devenir complètement fou, sans ça.» A m’entendre, on pourrait croire qu’il est question d’alcool, ce qui n’est pas tout à fait faux. La gnôle circule et si nul n’est susceptible d’intervenir lorsque je joue avec mon alliance, qu’adviendra-t-il de mon abstinence ? Comment suis-je supposé tenir alors que Rae n’est pas avec moi pour m’aider à compenser ? Pour me servir de garde-fou selon ce qui lui paraît raisonnable ? L’est-elle lorsqu’il s’agit de Callum ? J’en doute, mais dans quelle mesure mon schème de pensée est-il déréglé ? Cette colère qui allume mes pupilles du rouge cardinal, est-elle dirigée contre elle ? Est-ce le fruit gâté de ma peur qu’il arrive quelque chose à ma femme et à ma fille durant cette absence indéterminée ? «Jamais. On a essayé avec un autre.» Sous-entendu, un gars du Club dont tu méfiais le mien. «Ce que je pensais de lui, on s’en foutait à l’époque.» Par on, il faut entre “tu”, mais je m’efforce de ne pas être accusateur. «C’était de bonne guerre cette fois, non ?» Je n’attends pas de réponse et, pour être honnête, il aurait mieux valu que ma conjointe retienne son propos. Depuis quand décide-t-elle qu’un débat est clos ? Est-ce mon tribut parce que je suis cloîtré derrière des barreaux ? Pas assez mesquin pour lui jeter au visage que je mérite mieux qu’une brimade - je l’ai remplacée - je ferme plutôt toutes les écoutilles dans l’espoir d’oublier qu’elle vient de me blesser. L’avis de notre conseil, celui-là même que j’ai réclamé, il ne m’atteint plus. Il ne percute pas dans mon cerveau qui beugle que Rae est en danger, que ma fille est de nouveau la cible d’une menace. La justice est une vieille institution qui écarte les cuisses aux plus offrants. Cette perquisition, dont ma compagne m’a touché mot récemment - je n’ai par ailleurs pas eu le temps de commenter - justifie à elle-seule la présence de mon frère d’armes. «Qu’est-ce que tu dirais ?» Au Diable la date présumée d’une sortie sous caution : j’ai compris, elle tardera. Ce qui m’importe, c’est l’état de notre relation. «Je m’en fous de ce que cet enfoiré raconte. Tu répondrais quoi si je considérais que cette discussion était terminée ? » Si je me levais de cette chaise pour m’en retourner dans mon neuf mètres carrés. «Vas-y, je t’écoute.» ai-je craché, fielleux, m’avançant un rien trop pour la patience de l’agent nous surveillant. Une fois de plus, il m’interpelle par mon patronyme : je ne l’ai pas regardé. « Et si je décidais que si je n’avais pas ce que je voulais, je resterai là où on m’a mis ?» Tout, dans mon discours, ressemble à des menaces. C’est, en tout cas, ce que perçoit le maton qui dégaine les menottes, ajoutant ce “je ne le redirai pas” réveillant mon agacement. «Callum ne retrouvera jamais sa place ? Je ne m’assoierai pas sur cette chaise puisque tout est question de la confiance en mon jugement.» ai-je clamé, me levant pour dérober un baiser interdit à ma dulcinée. Il me déchire le cœur parce qu’il a le goût d’un adieu et, au fond, je n’ai jamais aspiré à ce que nous nous accrochions aujourd’hui. J’avais trop besoin d’elle. J’AI trop besoin de son soutien et d’avoir le loisir, durant une demi-heure, de me perdre dans ses grands yeux verts. Ce n’est pas contre elle que je suis en colère. Elle en est le récipiendaire parce que je garde l’émotion sous cloche depuis un moment. Pour peu, j’applaudirais ma dignité puisque je ne provoque pas d'échauffourée lorsque je suis immobilisé d’une clé de bras. Je ne bronche pas. Je me laisse faire. «A dans des mois, alors ? » Je surenchéris, preuve que j’ai entendu, que peut-être la mauvaise nouvelle a contribué à ma bêtise, que je sous-entends qu'elle est bornée et responsable de mon odieux chantage. Et, tandis que l’agent ne m’emboîte le pas - je pars, je ne suis pas jeté - je ne me suis retourné qu’au moment où j’ai réalisé que j’avais déconné, que j’aurais dû profiter jusqu’à la dernière seconde de cette chance qu’était de me réchauffer en gardant ses mains dans les miennes. Je me suis retourné, mais frappé par ma connerie, je n'ai rien trouvé d'intelligent à dire. Alors, je me suis tu.
|
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Sam 12 Aoû 2023 - 22:29 | |
| seal our fate Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
« Et si ça ne se finit pas assez vite, je vais devenir complètement fou, sans ça. » Et moi, je deviendrai folle s’il était surpris à posséder du matériel interdit et que, par conséquent, il écopait d’un alourdissement de sa peine. Dans ce cas de figure, ne vaut-il pas mieux qu’il tempère sa frustration plutôt que de prendre le risque d’en créer une autre plus importante et définitive ? Malgré ce que j’avance, j’ai confiance en le jugement d’Amos. En revanche, je le sais de mauvaise foi, têtu et de vindicatif : autant de traits de caractères que je ne considère – pas tous – comme des défauts, mais qui en devienne assurément une fois derrière les barreaux. Et des défauts dangereux : mon calme et mes nerfs d’acier sont plus adaptés à l’univers carcéral que le tempérament impulsif d’Amos et son excessivité. Je prie pour que l’envie de sortir au plus vite pour nous rejoindre prenne le dessus sur sa colère, mais il a l’air proche de l’implosion. « Le risque est trop grand par rapport à ce que ça pourrait nous apporter. » Ce nous, il n’est pas innocent. Il a vocation à rappeler à Amos que nous pâtirons tous les deux d’un éloignement prolongé, et que ne pas pouvoir se parler est autant un sacrifice pour lui que pour moi. Il est celui derrière les barreaux, mais je suis autant privé de lui qu’il l’est de moi. Il me détestera peut-être. Il me jugera dure et froide. Mais je suis trop rationnelle pour ne pas savoir que ce genre de décision ne doit pas être prise avec les tripes ou le cœur. Peut-être que je le suis, froide, mais je suis convaincue qu’il s’agit de l’attitude qui nous profitera le plus sur le long terme.
« Jamais. On a essayé avec un autre. Ce que je pensais de lui, on s’en foutait à l’époque. C’était de bonne guerre cette fois, non ? » L’entendre confirmer qu’il se moque bien que je puisse me fier à l’homme qui me suit comme mon ombre me fait tiquer. Je cligne des yeux, incrédule, en me redressant sur mon siège. Mes doigts glissent hors des siens, mais je ne les sépare pas totalement : ils sont encore reliés par la pulpe qui les termine. « Ce sera de bonne guerre le jour où toi aussi tu auras quelqu’un qui te suit comme ton ombre où que tu ailles. » En attendant, la confiance que je place en cette personne prévaut sur le reste, qu’il le veuille ou non. « C’est moi qu’il colle au train nuit et jour. Je ne tolèrerai pas une nouvelle humiliation. » Et au-delà de ça, ce que je n’ajoute pas par fierté et parce que la blessure est encore fraîche, c’est que je suis bien plus meurtrie d’avoir été une spectatrice impuissante de cette scène horrible que ce que ma fierté ne souffre d’avoir été humilité par un subalterne. Ma cheville enflée me sert de rappel à l’horreur que j’ai vécu ce soir-là. Bien sûr, je porte des talons hauts la douleur. Je serre les dents, je relève le menton et je ne laisse personne voir que je suis blessée, bien plus que physiquement.
« Qu’est-ce que tu dirais ? » Amos se braque, je peux le sentir et pourtant, je ne cille pas. Je ne me laisse pas impressionner par mon ours d’époux qui, parfois, cherche à prendre le dessus sur moi autant qu’il m’arrive parfois de chercher à faire l’inverse. « Je m’en fous de ce que cet enfoiré raconte. Tu répondrais quoi si je considérais que cette discussion était terminée ? Vas-y, je t’écoute. » Ma mâchoire saillante se contracte. Je sens venir le coup de grâce, et je regrette qu’Amos ne soit pas plus à même de contrôler son impulsivité aujourd’hui, alors qu’un temps bien trop court nous est déjà alloué et qu’il me manque à en crever depuis une semaine. « Ne fais pas ça. » Ne pars pas. Ne me laisse pas seule, plus seule que je ne suis déjà puisqu’il ne s’endort plus en me tenant dans ses bras.. « Et si je décidais que si je n’avais pas ce que je voulais, je resterai là où on m’a mis ? » - « Ne me fais pas de chantage. » C’est indigne de lui et de nous, c’est tout ce que nous ne sommes pas. Je ne prétendrai pas être capable de prétendre que je suis capable de comprendre exactement ce qu’il se passe dans l’esprit d’un homme privé de liberté, mais je sais ce que cela fait que d’avoir le sentiment qu’une moitié de vous-même vous est arrachée. C’est plus douloureux que l’a été le manque lors de mon sevrage, plus encore que ce que j’ai ressenti quand j’ai cru que mon univers s’écroulait et pour cause : c’est lui mon univers aujourd’hui. « Callum ne retrouvera jamais sa place ? Je ne m’assoierai pas sur cette chaise puisque tout est question de la confiance en mon jugement. » - « N’essaie pas de m’écraser. » Qu’étais-je supposée faire ? Accepter la façon dont les choses se sont déroulées sans broncher sous le seul prétexte qu’il a agi pour me protéger ? Et mon avis à moi dans tout ça ? Ce que j’aurais préféré moi, à savoir ne pas le priver de sa fille et pouvoir assumer mes actes plutôt que ce soit lui qui se sacrifie pour moi ? Le savoir ici me rend malade. Ce serait le cas même s’il n’avait pas pris un blâme à ma place, mais c’est le cas, et dans ce contexte, que devrai-je dire à ma fille si d’aventure Amos ne sortait pas de prison ? Comment pourrais-je me remettre de la culpabilité de le savoir ici entre quatre murs, à nouveau privé de son enfant tandis que la vraie coupable de promène dans ses vêtements griffés.
Sauf qu’Amos ne laisse plus de place à la discussion. Rappelé à l’ordre à plusieurs reprises par l’agent qui surveille la salle, il se lève brusquement et m’embrasse avant de me fuir. Ce faisant, il signe la fin de notre parloir puisqu’il a dépassé les bornes : le surveillant pénitencier lui coince un bras dans le dos pour le menotter et, à terme, l’emmener loin de moi. « A dans des mois, alors ? » Je suis partagée entre l’envie de fondre en larme, d’hurler, de l’embrasser à pleine bouche ou de le frapper pour pouvoir à mon tour trouver un récipiendaire à ma colère. Je me redresse à mon tour, mon regard braqué sur sa silhouette qui ne me fait déjà plus face et qui s’éloigne. Mes mains tremblent d’une façon incontrôlable. Ma respiration est plus rapide que c’est humainement imaginable et mon cœur qui bat à tout rompre dans ma poitrine me donne l’impression qu’il va exploser. La silhouette d’Amos se floute, et il me faut quelques secondes pour comprendre que c’est à cause de mes yeux noyés de larmes qui menacent de rouler sur mes joues. Lorsqu’elles le font, j’y vois de nouveau plus clair, et Amos s’est retourné pour me regarder une dernières fois. De rage et de détresse, j’essuie les tranchés de sel sur mes joues. Sans un mot, il se retourne et disparaît au détour d’un couloir. Moi, je reste idiote, droite comme un i au milieu de ces couples et familles qui profitent encore du temps qui leur est alloué, jusqu’à ce qu’il officier pénitencier ne m’approche pour me conduire à la sortie.
sujet terminé
- :
|
| | | | | | | | (Amelyn #89) seal our fate |
|
| |