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 How am I gonna be an optimist about this? (Rose)

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Message(#)How am I gonna be an optimist about this? (Rose) EmptyMer 2 Aoû 2023 - 22:44

Elle était allée surfer aux aurores. Ca faisait un moment qu'elle ne s'était pas accordé ce plaisir. D'autant plus quand elle avait fait la fermeture du Paradise City. La nuit avait été courte pour elle quand le réveil s'était mis à sonner. Elle s'était levée tout de suite. Pour ne pas réveiller Rose qui elle, n'avait pas forcément prévu de se lever à l'aube. Elle avait attrapé une banane et une céréale en sortant de l'appartement puis avait filé vers la plage. Il faisait encore un peu frais de bon matin. Ça ne l'avait pas empêchée de profiter des vagues et du peu de monde présent à cette heure bien matinale. Elle avait surfé pendant presque deux heures avant de sortir de l'eau. Ça lui avait vidé la tête pendant ce laps de temps. Elle en avait oublié ses problèmes. Elle était concentrée sur ce qu'elle faisait. Sur les vagues qui arrivaient, sur le maintien de son équilibre sur la planche et à la manière dont elle devait faire basculer son poids pour pouvoir glisser. Il n'y avait pas la place pour des pensées annexes qui viendraient entacher sa concentration. Après ces deux heures, elle se sentait bien et avait repris le chemin de l'appartement sur son fidèle scooter. Le café en bas de chez elle était ouvert et elle en avait également profité pour s'acheter un cold brew. N'oubliant pas Rose, elle lui avait commandé sa boisson préférée avant de monter. Elle trouva la jeune femme dans le salon à son arrivée. “T'as bien dormi ?” Lui demande-t-elle en entrant dans la pièce. Lui tendant le contenant en plastique et déposant un baiser sur ses lèvres. “J'suis passée au café d'en bas.” Déclare-t-elle avant d'ajouter. “Je file me doucher parce que je colle.” Le sel dans ses cheveux se mélangeant au sable ainsi qu'à la crème solaire qu'elle avait étalée sur son visage. Une bonne douche était tout ce qui lui fallait pour boucler la boucle de ce début de journée. Enfin, c'était sans compter sur la sonnerie de son téléphone lui annonçant un nouveau message alors qu'elle s'apprêtait à entrer sous la douche. C'était son avocat. Il ne lui en fallait pas plus pour être ramenée à la réalité et la guerre presque silencieuse qui se déroulait avec Lara. Cependant, elle n'avait pas envie de gâcher sa matinée qui avait si bien commencé et décide donc que ce message est un problème pour plus tard. Au minimum pour après sa douche. En théorie et seulement, en théorie, puisqu'en pratique, elle ne peut s'empêcher de se questionner sur le contenu de celui-ci qui lui paraît bien matinal. Alors, aussitôt douchée, sa serviette autour du corps, elle ne peut s'empêcher d'attraper son téléphone. Laissant échapper un soupir à la lecture du message.

Ce n'est qu'une fois habillée qu'elle sort de la salle de bain, ayant enfilé un jogging et un débardeur, elle se changera ce soir quand il sera l'heure de retourner travailler. Pour le moment, elle se dirige vers le salon, à la recherche de Rose qu'elle trouve à la même place que toute à l'heure, assise sur le canapé. Elle s'approche de derrière, venant passer ses bras autour de son cou, posant son menton sur le haut de son crâne. “J'ai reçu un sms de l'avocat.” Déclare-t-elle. “J'ai l'impression de me battre pour rien. De dépenser de l'argent et de l'énergie pour finir par perdre le Club.” continue-t-elle. Elle n'était pas du genre à se plaindre. Pas du genre à s'inquiéter ou à partager ses craintes. Au contraire, elle voyait toujours le positif dans chaque situation, mais là, elle avait de plus en plus de mal à rester optimiste. “Qu'est-ce que je vais faire en fait ?” demande-t-elle. Comme si Rose avait la réponse à tout. Comme si elle pouvait apporter une solution à ce genre de problèmes. Le Club, sa relation avec Lara, sa source de revenus, le temps qu'elle avait passé dans ce projet. Les enjeux étaient tous plus grands les uns que les autres et elle avait l'impression de se tirer vers le bas chaque jour un peu plus.
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Message(#)How am I gonna be an optimist about this? (Rose) EmptyJeu 3 Aoû 2023 - 17:33


How am I gonna be an optimist about this?

D’ordinaire véritable marmotte au sommeil de plomb, tes dernières nuit sont agitées. Tu es préoccupée par les soucis d’Itziar concernant le club et Lara. Elle pourrait perdre son entreprise et sa meilleure amie dans l’opération. Un choc rude qui t’angoisse autant qu’elle. Si tu essayes de rester optimiste, tu ne peux nier avoir peur pour ta princesse. Là où tu ne sors d’habitude du lit que vers 10h, tu t’es levée depuis son départ de l’appartement. Après t’être douchée pour te réveiller - du moins pour essayer - tu retournes dans la chambre t’habiller de la première robe qui est passée sous tes doigts dans ta penderie. Revêtue d’une longue robe rose à pois blanc façon coccinelle féérique, tu files dans la cuisine pour satisfaire ton indéniable glouton d’un copieux petit déjeuner. Malgré son impatience, tu prends le temps de préparer de quoi ravir l’estomac de la barmaid à son retour. L’évier était vide vaisselle, elle est partie le ventre vide. Nul doute qu’elle aura faim une fois rentrée. Sous réserve que ses problèmes ne lui coupent pas l’appétit. Angoissée, tu n’avales que la moitié de ce que tu as prévu. En dépit des hurlements de ta gourmandise, ton cœur n’y est pas. Tu t’avances dans le salon. Tu prends place dans le canapé, les rayons du soleil tentant de brunir tes jambes de leurs rayons à travers la fenêtre. Tu allumes la télévision. Tu zappes de chaines en chaines en quête d’une émission amusante. Rien ne t’accroche, pas même un dessin animé, et tu éteins l’écran en soupirant. Tu décides d’aller chercher ton bloc-notes pour t’aérer l’esprit. Dans ta bulle artistique, en train de finaliser les détails d’un croquis, tu n’entends pas la porte se déverrouiller. Tu ne te rends compte de la présence d’Itziar à l’entente de ses notes latines. Dans la seconde, ta tête se lève de ton carnet, un large sourire solaire accroché à ses lèvres qu’elle capture avec tendresse d’un baiser au passage. « J’ai connu mieux. » Tu n’essayes pas de lui mentir. C’est inutile tant tu ne sais pas le faire. Puis même dans la difficulté, tu te refuses à rompre l’honnêteté - le pilier - qui berce votre couple. « Merci. T’as de quoi te restaurer sur le plan de travail si tu veux. » Chacune a eu une attention envers l’autre. C’est tout bête, mais ça démontre la force de votre amour à tes yeux. « T’as de la chance, je t’ai laissée de l’eau chaude. » Tu glousses. Cependant, avec ta capacité à t’endormir sous la douche, il n’est pas rare que tu y restes facilement trois quarts d’heure et met à mal le contenant du ballon. Tu espères que cette touche humoristique la fera sourire. Tu ne supportes plus de la voir si terne. S’avançant dans la salle de bain, tu envisages un instant de la suivre, de venir lui proposer tes services pour frotter son dos. Tu as conscience que ce n’est pas forcément le moment pour du ludisme. Pendant qu’elle se lave, tu poursuis les retouches sur ta feuille, imaginant que la pointe du crayon est ton index se promenant sur ses formes. Autant dire qu’à son retour dans le salon, tu n’as guère progressé. Son menton au-dessus de son crâne, son annonce te crispe. Il n’est jamais bon signe quand elle évoque son avocat. Tu débarrasses tes bras de tes affaires. Tu te dégages délicatement d’elle pour te lever, contourner le meuble qui vous sépare et venir attraper sa main. « Tu te bats pas pour rien, tu te bats pour tes valeurs. » Les enjeux dépassent le simple fait d’être propriétaire de Paradise City, de l’argent dépensé, du temps investi. Elle se bat pour être elle-même en toutes circonstances, sincère. Et ça n’a pas de prix. « Pars pas défaitiste avant la fin de la procédure. Laisse faire les gens fait pour ça et te torture pas. » C’est plus facile à dire qu’à faire, mais elle est limitée dans ses connaissances en droit. Ses craintes la rongent également. Il n’est clairement pas évident de se détacher de ce qui régit notre vie. Tu connais si bien ce sentiment, ayant abandonné le mannequinant pour te soigner puis choisir ta propre voix bien que le contexte soit différent. « Tu vas commencer par me donner ton portable. » Sinon, tu le récupères toi-même. Dans tous les cas, une fois son portable entre tes mains, tu l’éteins avant de le balancer sur le fauteuil. « Comme ça, plus de mauvaises nouvelles pour aujourd’hui. », que tu lui annonces toutes dents dehors. Une solution minimaliste et éphémère. Peut-être qu’elle recevra un torrent de messages lorsqu’elle le rallumera ce soir ? En attendant, elle a la paix. « Et tu pourrais m’aider à finaliser une robe. Une cliente a à peu près ta carrure en moins harmonieux. Que je vois si je peux faire de toi mon assistante personnelle. » Une idée que tu lui avais soumise lors de votre première rencontre. Si tu plaisantais, l’idée ne t'as jamais totalement abandonnée.

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Message(#)How am I gonna be an optimist about this? (Rose) EmptyDim 13 Aoû 2023 - 11:49

Itziar n'avait jamais été du genre à s'étaler sur ses problèmes. Elle était persuadée qu'elle pouvait tout régler toute seule et qu'il n'y avait donc pas lieu d'inquiéter son entourage. Preuve en était son arrivée en Australie après l'arrestation de son père. Elle n'était pas arrivée là pour se plaindre, ni même pour chercher à attirer la sympathie de quiconque. Lors de sa première année à Brisbane, elle avait pu compter sur les doigts d'une seule main les personnes au courant de son histoire. Des raisons de sa présence ici et des difficultés qu'elle pouvait rencontrer. Son ancien patron était d'ailleurs l'une des personnes ayant le plus de détails sur cette période de sa vie. Non pas parce qu'elle avait été particulièrement proche de lui, mais parce qu'elle avait dû le convaincre de l'embaucher alors qu'elle n'avait absolument aucune compétence et n'avait jamais travaillé dans sa vie, encore moins dans un bar. Elle avait donc utilisé toutes les cartes dans sa main pour obtenir son premier job et s'assurer de le conserver malgré des débuts difficiles. Pour le reste, elle n'avait raconté son histoire qu'aux personnes qui comptaient pour elle. Il en était donc de même pour ses soucis avec Lara et le Club. Elle ne voulait pas inquiéter qui que ce soit. Encore moins Rose qui était malgré tout parfaitement au courant de la situation et de fait, devait sûrement s'inquiéter bien qu'Itziar s'efforçait de lui dire que tout allait bien, que la situation était sous contrôle. Dans un sens, elle ne mentait pas, son avocat s'occupait de tout et rien n'avait été acté pour le moment, de l'autre, Itziar avait l'impression que la situation lui échappait totalement et que cette partie de sa vie était en train de s'effondrer. Elle voyait bien que cela tracassait Rose, bien qu'elle ne le lui dise pas et elle s'en veut même de perturber son sommeil d'habitude si réparateur. C'est pour ça aussi qu'elle se décide à partager ses craintes. Elle sent Rose se crisper, mais ça ne dure pas, non, elle s'empresse plutôt de mettre ses affaires de côté pour se lever et venir lui prendre la main. Un geste aussi simple que rassurant pour l'espagnole. “Je sais pourquoi je me bats dans le fond. Je sais aussi que rien n'est fait et que les dés sont pas jetés, mais quand même …” Quand même, il est cette fois-ci plus compliqué de voir une finalité positive que négative. “Elle est très déterminée, elle a un budget bien moins restreint que le mien, les probabilités ne sont pas en ma faveur.” L'argent ne faisait pas tout, mais elle savait que dans ce genre de situation, l'argent pouvait faire pencher la balance, aussi injuste que cela pouvait être. “Je la reconnais même plus.” Ajoute-t-elle et c'était peut-être ça qui la faisait le plus souffrir dans toute cette affaire.

Elle ne rechigne pas quand Rose lui demande de lui donner son téléphone. De toute façon, il n'y a rien qui ne puisse pas attendre quelques heures. Un sourire vient même se dessiner sur son visage quand Rose le balance sur le canapé après l'avoir éteint. C'est ça, la magie de Rose. Capable de la faire sourire dans n'importe quelle situation, de la plus simple des manières. “Si je les vois pas, elles n'existent pas c'est ça ?” Lui demande-t-elle en plaisantant légèrement. Elles existaient sans doute, ces mauvaises nouvelles, même si elle ne jetait pas un oeil à son téléphone de la journée. Elle savait d'avance qu'elle aurait tout une liste d'appels manqués et de messages à lire, mais elle ne comptait pas négocier avec Rose sur ce point. Sachant pertinemment que son téléphone ne faisait qu'ajouter à son stress. Rose, elle, semblait avoir une fois de plus le secret pour lui changer les idées. “Je ferai une excellente assistante personnelle, mais il me faut un câlin d'abord.” Répond-elle en souriant, attirant Rose vers elle pour pouvoir passer ses bras autour de son corps. Elle profite de cette étreinte rassurante. Déposant un baiser dans le cou de l'australienne avant de reprendre la parole. “Elle t'a commandé une robe pour quelle occasion ta cliente ? Elle vient la récupérer quand ?” demande-t-elle, se détachant d'elle avant de glisser une main dans la sienne et l'entraîner vers l'atelier. “Tu penses qu'on l'aura finie aujourd'hui ?” Car oui, maintenant c'était leur projet, même si elle n'allait probablement pas faire beaucoup plus que servir de mannequin.
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Message(#)How am I gonna be an optimist about this? (Rose) EmptyLun 21 Aoû 2023 - 13:58


How am I gonna be an optimist about this?

Un des avantages d’avoir une âme d’enfant est de toujours voir la vie du bon côté. Tu te raccroches toujours aux choses positives en dépit du négatif qui peut les entourer. D’autant plus quand elles concernent tes proches. D’autant plus encore quand elle concerne ta princesse. S’il y a bien une personne particulière que tu ne veux absolument pas voir triste, c’est elle. Tu ne peux supporter son visage sans son sourire, l’entendre parler sans rire. Ces derniers temps sont beaucoup trop ternes à cause de ses soucis. Et bien que tu ne possèdes pas de baguette magique, tu feras tout ton possible pour les relativiser à défaut de les chasser. La tâche est rude. Il est compliqué de relativiser une amitié aussi solide et sincère que l’est celle qu’elle entretient avec Lara. Enfin sincère est facilement relativisable à en voir l’attitude de la métisse. Aucune réelle amie ne ferait souffrir sa meilleure amie pour une histoire d’argent, ne la ferait souffrir tout court. « Moi non plus, je la reconnais plus. » Où est passée la femme complice avec qui tu faisais du shopping ? Avec qui vous taquiniez l’espagnole avec l’idée de mettre du rose partout ? Avec qui tu as partagé un instant culinaire pour préparer une surprise pour l’anniversaire d’Itziar avant qu’il ne dérape en bataille de farine à la fin ? Avec qui tu te sentais tout simplement amie ? Tu ne perds pas espoir qu’elle retrouve sa raison, qu’elle se rende compte de son comportement. Tu te refuses à la croire aussi vénale même si tu ignores ses véritables motivations dans toutes ses démarches judiciaires. Tu es sûrement naïve, mais tu as envie de croire qu’elle finira par ouvrir les yeux et renoncera à tout ce déchirement. En attendant, tu décides de couper la blonde de ses problèmes pour aujourd’hui en la débarrassant de son téléphone. Du répit ne peut que lui faire du bien. Tu as même une autre idée pour la détendre. Autant profiter de sa présence pour t’aider au lieu de la laisser dans sa solitude. Surtout quand tu penses aux éventualités se présentant à toi durant son assistance comme celle de promener tes doigts sur ses courbes. D’ailleurs tu lui en donnes en aperçu pendant son câlin. Tes mains caressent avec tendresse son dos, mais tu prends soin d’éviter ses hanches pour ne pas la chatouiller. « Elle m’a commandée une robe pour l’occasion des vingt ans de sa fille ainée. Elle a organisé une énorme fête et elle m’a demandée d’être la princesse de la soirée, le rôle de reine étant pour sa fille. » C’est tout à son honneur de ne pas vouloir lui voler la vedette. Maintenant, sans te vanter, avec ta création, elle va forcément attirer les regards et peut-être capter l’attention des convives plus que son enfant. « La semaine prochaine. S’il pleut les prochains jours, tu sauras pourquoi. » Tu glousses face à ta marge de manœuvre inhabituelle. Itziar connait ton amour de la procrastination, ta manie de t’y prendre à la dernière minute, à être dans le rush pour être dans les délais. C’est comme ça que tu es le plus efficace. Ça te force à te concentrer derrière ta machine à coudre. Et cela semble fonctionner à en voir tes créations et la satisfaction de ta clientèle. « Ça dépend. Si on reste focus oui, sinon non. » La malice étire tes lèvres. Ton dépendra si vous conservez votre professionnalisme jusqu’au bout. Tu ne peux rien promettre à l’avance. Si en temps normal le sérieux règne en maître dans ton atelier, avec la serveuse à tes côtés, il est possible que tu sois dissipée. Si elle n’est pas dissipée la première. Ayant tendance à ne pas tenir en place, jouer les mannequins risque de ne pas lui plaire longtemps. Arrivées devant la porte de ton univers artistique, tu attrapes la poignée et pousses le battant. Les rayons du soleil pénétrant à travers la fenêtre l’éclaire d’une radieuse luminosité. « C’est celle-là. » Tu pointes du doigt le mannequin habillé d’une longue robe émeraude sans manche en coton. Tu t’en approches avant de faire face à ton assistante du jour. « Il faut que je travaille la longueur du pan et le pan en lui-même. » La cliente souhaite qu’il effleure ses chevilles, mais tu tiens à le décorer en plus. Tu envisages une couronne blanche à son extrémité pour faire ressortir le noir de ses talons. Bien sûr, le but n’est pas que les invité.e.s aient les yeux rivés sur ses pieds. Tu as le décolleté de la tenue pour ça. A la fois timide et prononcé, il laisse deviner ce qu’il cache sans l’afficher outrageusement. « Tu la trouves comment ? » Son avis t’intéresse. Ça pourrait surtout te guider pour la future tenue que tu lui réserves.

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Message(#)How am I gonna be an optimist about this? (Rose) EmptyDim 27 Aoû 2023 - 16:09

La situation n’était pas simple. C’était une accumulation d’éléments qui rendaient les choses d’autant plus compliquées. Pourtant, Rose avait cette capacité à trouver des idées pour rendre la situation plus agréable. Pour que Itziar puisse presque l’oublier, l’espace de quelques instants. Elle était douée. Savait parfaitement que l’une des causes du stress que pouvait ressentir Itziar ces derniers temps résidait en son téléphone portable ainsi que les différents messages ou appels qu’elle était susceptible de recevoir. Que ce soit de Lara ou de toutes les autres personnes impliquées dans cette bataille juridique qui venait de débuter. Elle ne saurait dire si ceux qu’elle redoutait le plus venaient de son avocat ou de son amie. Ça dépendait des jours, ça dépendait du contenu aussi et ça dépendait bien évidemment de si oui ou non, elle avait son téléphone allumé, prête à regarder ce qu’il en était. La tactique de Rose avait tout du génie et même si elle savait que ne pas regarder son téléphone était compliqué, elle était assez mature pour comprendre que ça ne lui faisait pas de mal de déconnecter un peu. Après tout, le monde n’allait pas s’arrêter de tourner juste parce qu’elle avait éteint son portable. Elle était donc reconnaissante pour ça et pour toutes les autres choses d’ailleurs, que Rose pouvait faire pour elle, mais particulièrement pour le fait qu’elle semblait toujours savoir ce dont elle avait besoin sur le moment. En l'occurrence, un peu de déconnexion et une activité qui la sortait un peu de son quotidien. Elle allait jouer le jeu, Itziar. Sans même tenter de négocier. Sans même demander à regarder son téléphone une dernière fois. Elle se contente de poser des questions sur la robe en question. Droit au but. Il y a un projet en jeu. Un sourire s’étire sur ses lèvres quand Rose lui explique pourquoi sa cliente lui a commandé une robe. “Oh ! C’est une belle occasion. Faut mettre le paquet.” Répond-elle. Elle ne doute pas que la robe pensée par Rose ne sera pas à la hauteur. Bien au contraire, les robes de princesses, ça la connaît et Itziar, bien que peu objective, dirait qu’elle est la meilleure dans ce domaine. Il fallait aussi respecter les délais. En particulier pour une telle occasion qu’il n’était pas possible de repousser et connaissant Rose ainsi que son amour pour la procrastination, un amour que l’espagnole partageait tout autant, elle ne pouvait s'empêcher de demander pour quand cette commande était prévue. “T’as pris de l’avance ! Qu’est-ce qui se passe ? Tu prends des résolutions du nouvel an, avant le nouvel an ?” Plaisante-t-elle. Elle la taquine un peu. Ce n’était en réalité pas si étonnant que ça. Depuis le temps qu’elle côtoyait Rose, jamais la jeune femme n’avait eu du retard dans la livraison de ses créations. La procrastination, oui, mais le professionnalisme avant tout. C’est ce qui motive l’autre question d’Itziar concernant la robe et son avancée. Son sourire ne quittant pas ses lèvres à la réponse de Rose. “On restera focus ! On est des pros après tout, non ? Loin de nous l’idée de nous éparpiller, pas du tout notre style.” Plaisante-t-elle. D’un côté, elle ne mentait pas. Quand elle était seule, Itziar était capable de rester concentrée sur son travail pendant des heures. Si elle devait boucler quelque chose, elle prenait soin de le faire en temps et en heure, même si cela signifiait se couper un peu du monde l’espace de quelques heures. Mais en même temps, elle savait aussi que rester concentrée était toujours bien plus compliqué en la présence de Rose.

Une fois dans l’atelier, Rose lui montre la robe, déjà bien avancée. Une jolie robe faisant à s’y méprendre penser à une robe de princesse digne d’un conte de fées. “J’adore la couleur.” Déclare Itziar, s’approchant de la robe sur son mannequin, venant toucher le tissu du bout des doigts. “Elle est super agréable au toucher aussi.” La complimente-t-elle. “Elle est vraiment très belle, Rose. T’as fait du super travail, comme d’habitude.” Lui répond-elle honnêtement. Les détails étaient travaillés, et même si la styliste disait devoir travailler le pan et sa longueur, il s’agissait bien là de détails, car pour Itziar, elle avait l’air terminée. Prête à être portée pour une jolie occasion. “Faut que tu m'expliques le programme du coup. Pour commencer, tu veux que je fasse quoi ? Tu vas retoucher le pan en premier ? Tu vas faire quoi exactement avec ?” Demande-t-elle. Elle n’avait aucune compétence quand il s’agissait de coudre, mais elle était persuadée de pouvoir faire une super assistante si Rose lui donnait toutes les informations nécessaires pour endosser ce rôle.
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Message(#)How am I gonna be an optimist about this? (Rose) EmptyMar 29 Aoû 2023 - 14:26


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Itziar n’a pas besoin de te préciser de devoir mettre le paquet pour le faire. Peu importe l’occasion peu importe la commande, tu te donnes toujours à fond dans tes créations. Tu ne cacheras pas en mettre un poil plus lorsque tu travailles sur une tenue qui lui est destinée. Il n’y a que pour elle que tu ajoutes une pincée d’amour, privilège réservé à la seule capable de faire battre la mélodie du bonheur à ton cœur, privilège de celle que tu aimes. Même quand elle te taquine, la force de tes sentiments ne faiblit pas. Au contraire, tu apprécies qu’elle te titille. Surtout dans les circonstances du moment. C’est signe qu’elle se détache de ses soucis, qu’elle se laisser aller à se détendre. Son rôle d’assistante personnelle n’a pas encore été endossée qu’elle a déjà retrouvé des couleurs. Tel est le pouvoir d’une fée colorée. A moins que ce ne soit le pouvoir de l’amour ? Quoi qu’il en soit, tu es ravie de la voir lumineuse, éloignée de l'obscurité de ses problèmes. « Exactement ! Comme ça je me dis aussi que j’aurai peut-être mon cadeau de Noël avant Noël. » Un rire amusé s’échappé de tes lèvres. Tu ne lui envoies aucun message, aucune demande. Itziar n’a pas besoin de ça pour être généreuse avec toi. Ta princesse est la reine des petites attentions, des petits cadeaux du quotidien démontrant son attachement. Preuve en est de la boisson achetée ce matin en revenant de sa balade. Maintenant, si elle souhaite t’offrir un cadeau plus conséquent, tu ne diras pas non non plus. Déjà parce qu’un cadeau ne se refuse pas de un. Et parce que revoir un cadeau de sa provenance est toujours un immense plaisir de deux. Surtout quand elle t’offre des baisers ou des massages. D’ailleurs, sa remarque te remémore votre dernier massage et le dérapage lubrique qui en a découlé. « Tout à fait ! De vraies pros jusqu’au bout des ongles ! Le coup de l’élaboration du nouveau cocktail du club en est le parfait exemple en date. » La malice étire tes lèvres. Nul doute qu’elle se souvient de ce jour, du sérieux du départ qui a fini par dévier jusqu’à ce que vous fassiez l’amour dans votre chambre. Tu n’es pas prédisposée à une telle déviation aujourd’hui. Maintenant, tu ignores où les choses vous mèneront. Tu agiras comme d’habitude, en suivant ton instinct, en fonction de ce qu’il se passera dans ton atelier. Tu ne fermes aucune porte sans savoir laquelle sera ouverte. Bercées par la spontanéité, tout dépendra de vos états d’esprit et de l’instant présent. Pour le moment, vous êtes décidées à bosser. Dans ton monde artistique, la serveuse admire la robe présentée. Si elle peut sembler en faire beaucoup, tu la sais sincère pour ne pas douter de ses paroles. De toute façon, si elle te mentait, tu le liras sur son visage. Motivée comme jamais, elle t’interroge sur la suite. « Je vais le décorer et l’ajuster pour avoir la bonne longueur. Ma cliente portera de hauts talons avec cette robe, j’ai envie que le pan effleure ses chevilles sans la gêner pour marcher et lui faire risquer de tomber. » Se blesser le jour de l’anniversaire des vingt ans de sa fille serait un coup à gâcher la fête même si ça rendrait l’évènement mémorable à tout jamais. « Comme elle fait environ ta taille, le programme va consister à ce que tu la mettes pour que je me rende compte du rendu sur une personne afin de voir ce qu’il me reste à faire. » Ce que tu pourrais directement avec ta cliente en soi. Ce serait même le plus adéquat pour t’assurer de réellement peaufiner les détails à l’image de sa silhouette. Ses disponibilités sont trop limitées. Puis, le but est avant tout de changer les idées de l’espagnole. « Tu peux te déshabiller ici ou ailleurs, c’est comme tu préfères. » Tu préférerais qu’elle le fasse ici, devant toi, sous tes yeux adorant glisser sur ses courbes, mais tu ne lui imposes rien. La pièce est exiguë et pas très adaptée pour se dévêtir. « Il faut aussi que tu ailles enfiler tes escarpins noirs pour coller à la tenue de ma cliente. » Des chaussures qui lui octroient dix centimètres de plus. Si elle ne rattrape pas ton 1m78 avec, elle s’en rapproche. Et par extension, elle rapproche ses lèvres à hauteur des tiennes. Tu n’aimes pas particulièrement ses souliers par hasard. Quand elle les porte, il t'est plus facile de l’embrasser.

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Message(#)How am I gonna be an optimist about this? (Rose) EmptySam 2 Sep 2023 - 22:14

Elle la taquine. Elle la sait parfaitement professionnelle, malgré le fait qu’elle a tendance à ne pas prendre d’avance. Chacun sa manière de fonctionner. Elle serait bien la dernière à la juger pour cela. Elle ne peut s’empêcher de rire, cela dit, face à la répartie de la jeune femme. Elle pensait à tout. Faisant preuve d’une malice à toute épreuve. “Ah c’est sûr que si on avance le nouvel an, il faut avancer Noël … Malheureusement, j’ai cru entendre dire que le Père Noël était un procrastinateur.” Lui répond-elle en plaisantant. Le Père Noël, en l'occurrence, était la Mère Noël, dans sa jeunesse, avec sa chevelure blonde et ses grands yeux. Elle parlait d’elle bien évidemment, et même si elle était du genre à ne pas se laisser dépasser quand il était l’heure de préparer ses cadeaux de Noël, elle n’avait jamais autant d’avance. Elle avait bien quelques idées, mais rien de concret, rien de prêt alors que l’été n’était même pas encore arrivé en ville. Cependant, quand le moment serait venu, Rose pouvait être sûre que le cadeau qu’elle recevra aura été longuement réfléchi et aura réussi à surpasser toutes les autres idées que l’espagnole aura pu avoir. Elle aimait marquer le coup, d’autant plus qu’elle était du genre attentionné et il n’était pas rare qu’elle offre quelques petites choses à la styliste. Rien de forcément très cher ou précieux, mais plutôt des petites bricoles qui lui avaient fait penser à elle. Comme le café de ce matin. Comme le premier cocktail qu’elle avait créé pour Paradise City quand elles avaient ouvert le club. Certes, ce n’était pas un cadeau spécifiquement pour Rose, mais elle en avait été la principale inspiration. Raison pour laquelle elle s’était référée à elle pour élaborer sa dernière boisson en date. Un simple avis s’étant transformé en bien plus, à croire qu’elles ne savaient pas garder leurs mains pour elles-mêmes. “Quoi l’élaboration du dernier cocktail ? Tu m’as permis de me décider et de finaliser ma recette. C’était l’essentiel non ?” Demande-t-elle, un sourire malicieux sur les lèvres. “Le reste, c’était du bonus, ou une petite récompense pour avoir bien bossé. Au choix.” Après tout, tout était une question de point de vue.

Pour ce qui était d’aujourd’hui, Itziar était bien déterminée à aider Rose à terminer la robe pour sa cliente. Elle se doute bien qu’il ne sera pas question pour elle de coudre ni de couper quoi que ce soit puisqu’elle est bien loin d’avoir les capacités pour, mais elle comptait sur Rose pour lui trouver une utilité. Pour l’heure, elle hoche la tête de haut en bas aux explications de l’australienne concernant ce qu’elle comptait faire du pan de la robe. Cela paraissait beaucoup plus clair pour Itziar qui comprenait effectivement pourquoi la robe avait l’air d’être terminée. Elle l’était, en un sens, le travail restant s’apparentait plus à des finitions pour la parfaire. “Tu vas le décorer de quelle manière ?” Demande-t-elle, curieuse. Ça y est, elle était complètement investie dans le projet et ne demandait qu’à en entendre tous les détails pour visualiser le résultat dans sa tête. Pour l’exécution, elle peut ensuite compter sur Rose qui a déjà une idée de ce que l’espagnole pourrait faire. Ça la fait sourire, Itziar. Jouer les mannequins l’amuse, elle qui n’a jamais atteint la taille minimale pour faire du mannequinat. Ça n'avait jamais été envisageable, et même si ça ne lui aurait pas forcément plu de toute façon, elle prêtait volontiers son corps à Rose. Elle était attentive, elle prenait son rôle à cœur. Hochant la tête de haut en bas en écoutant les instructions de la styliste. Se déshabiller pour enfiler la robe, mettre ses escarpins noirs pour rapprocher des chaussures que la cliente portera, c’était dans ses cordes. “D’accord.” Répond-elle, commençant à se déshabiller, elle se sépare d’abord de son jogging qu’elle envoie valser sur l’une des chaises se trouvant dans la pièce. Son débardeur ne tardant pas à subir le même sort. “Je vais peut-être chercher un soutien-gorge aussi ?” Demande-t-elle à Rose en riant. Elle n’avait pas prévu de sortir avant ce soir, ni même de servir de mannequin en sortant de la douche, elle n’avait donc rien mis en dessous son débardeur, pour être plus à l’aise. Elle n’attend même pas la réponse, traverse la pièce rapidement, déposant un bref baiser sur la joue de l’australienne avant de filer récupérer les affaires dont elle avait besoin. Elle revient dans l’atelier aussi vite qu’elle en est partie. Les escarpins dans une main, le soutien-gorge dans l’autre. “C’est bon, j’ai tout !” Déclare-t-elle, commençant par enfiler le soutien-gorge, avant de s’approcher de la robe. “Tu m’aides ?” Demande-t-elle à Rose. “J’ai pas envie de l’abîmer ou de déchirer un truc en l’enfilant. A moins que je mette les chaussures d’abord ?” C’était Rose l’experte, elle qui savait comment il fallait manipuler sa création. Itziar, elle, ne voulait pas faire de bêtises.
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Message(#)How am I gonna be an optimist about this? (Rose) EmptySam 9 Sep 2023 - 13:53


How am I gonna be an optimist about this?

Itziar a raison de pointer la finalité et non le chemin parcouru pour y parvenir. Avec toi, la route la plus directe n’est jamais choisie. Si tu peux la suivre au début, ton esprit ludique fini toujours par t’en détourner. Parfois, tu t’égares tellement que tu en oublies l’objectif initial. L’amusement a vite fait de prendre le dessus sur le sérieux, de te distraire. Surtout quand l’activité est partagée entre vous. Tu aimes tellement la taquiner, l’embêter, la toucher, l’embrasser, qu’il est compliqué d’être concentrée. En ce sens, en faire ton assistante personnelle du jour n’est pas une si bonne idée. Les chances de terminer ta création sont minimes te/vous connaissant. L’important n’est pas là. La finalité de ta proposition n’est pas de terminer ton œuvre, mais de lui aérer l’esprit. Et à en voir ses expressions en entrant dans ton atelier et en découvrant la tenue, tu es sur la bonne voie. Évidemment, tu ne cacheras essayer de profiter un peu de la situation pour l’admirer. Tu es maligne, Rose. Tu es surtout amoureuse de cette princesse, et tout prétexte est bon pour lui montrer. « Je sais pas exactement encore. Pour sûr, je compte ajouter une couleur pour rompre l’unicité actuelle. » Le mélange des teintes est une de tes marques de fabrique. La présence de rose en est une autre. Pour le moment, sur cette pièce, tu n’as pas trouvé où en mettre sans rompre l’harmonie de l’ensemble. Tu espères avoir l’illumination en la voyant porter par Itziar. Guère pudique – et encore moins en ta compagnie – tu n’es pas étonnée de la voir se déshabiller sous tes yeux. Peut-être l’a-t-elle fait exprès pour tenter de te déstabiliser ? Elle en est tout à fait capable du haut de sa malice. Tu dois reconnaître que la voir torse nu devant toi fait son petit effet et éveille la flamme de ta lubricité. Préférant ne pas tenter le Diable, elle décide d’aller recouvrir ses seins dans une prison de tissu. Un poil déçue, tu reconnais que c’est une sage décision. Puis au pire, au besoin, tu es apte à dégrafer son soutien-gorge et libérer sa poitrine. Prête, c’est à toi d’entrer en piste. « Nope, les chaussures en dernier. » Ce serait bête d’accrocher un talon dans le tissu et de le déchirer. Si tu es en avance sur l’échéance, tu ne tiens pas à devoir tout refaire à cause d’une bêtise. Tu décroches délicatement la robe du mannequin. Vêtement en main, tu t’accroupis devant l’espagnole et la pose au sol. Tu saisis ses pieds un à un afin de les placer dans l’encolure. Lentement, très lentement, tu remontes l’habit le long de ses jambes, glissant des doigts baladeurs sur sa peau au passage. Arrivée au niveau de sa taille, tu te relèves. Tu poursuis la remontée de l’habit, effleurant timidement la surface d’un de ses dômes de chair en franchissant son buste. Tu positionnes les bretelles sur ses épaules pour clôturer l’essayage. Tu recules de trois pas afin de l’observer. Et de manière complétement subjective, un large sourire dessiné sur tes lèvres, ta conclusion est sans appel : tu la trouves magnifique. « A quelques détails, on dirait qu’elle a été faite pour toi. » Si tu ne regardes pas les légers flottements autour de ses hanches ou encore le cintrage laxiste sur ses globes dont le bonnet est inférieur à celui de ta cliente ou les bretelles de sa pièce de lingerie visible. Tu reviens vers elle et t’agenouilles devant elle. Tu attrapes ses escarpins et lui enfiles l’un après l’autre à ses pieds. Revenue debout, vos pupilles et vos lippes se font face. Tu ne résistes pas à l’envie de lui voler un baiser furtif. Ton méfait – bienfait – accompli, tu récupères un carnet et un crayon posés sur une table où s’entasse divers rouleaux de tissu. Tu feuillettes les pages jusqu’à tomber sur une page blanche. « Ta première mission d’assistante personnelle réussie, nous allons attaquer la seconde et je vais mettre à contribution ton cerveau cette fois-ci. Tu as des idées pour le pan ? » Son imagination est débordante. Nul doute qu’elle peut penser à des choses auxquelles tu n’as pas pensé. Telle est la force de la diversité, de la mixité, du partage. Tu es au taquet pour mettre sur feuille ses paroles voire de les visualiser en direct si cela est possible avec ce que tu possèdes dans ton atelier.

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Message(#)How am I gonna be an optimist about this? (Rose) EmptyLun 18 Sep 2023 - 22:03

Ça lui plaît d’aider Rose dans son projet. De lui servir d’assistante personnelle, l’espace de quelques heures. Elle prend son rôle très à cœur et s'investit sans perdre de temps.Elle pose des questions, elle veut obtenir le plus d'informations possibles pour pouvoir visualiser le résultat. Elle n’était pas dans la tête de Rose et elle n’avait pas non plus suivi le processus de création. Du coup, elle se retrouvait avec des trous à combler pour vraiment comprendre le rendu final. Ou tout du moins le rendu que Rose et sa cliente avaient imaginé ensemble. Grâce aux réponses de la styliste, elle a l’impression d’y voir un peu plus clair. De comprendre ce que la jeune femme a tenté de faire avec cette robe et déjà, elle essaye de penser à une couleur qui pourrait venir rompre le monochrome actuel tout en s’y mariant à la perfection. C’était un art compliqué. Autant sur le choix des matières que sur le choix des couleurs. Tous les mélanges n’étaient pas bons à faire et l’absence de rose dans cette tenue indiquait à Itziar que l’australienne n’avait pas trouvé de moyen d’associer cette couleur sans que ça ne paraisse contraster de trop. Dans le même temps, elle donne également de sa personne. N’hésitant pas à se déshabiller sous les ordres de la jeune femme qui dirigeait son atelier d’une main de maître. Elle est disciplinée, l’espagnole. Elle ne perd pas de temps avec quelques négociations pour cette fois. Elle se déshabille, va chercher sa paire de chaussures et de quoi couvrir sa poitrine avant de revenir dans l’atelier, prête à enfiler cette jolie robe qui ne lui est pas destinée, mais dont elle sera le mannequin pour cette fois. Elle évite le faux pas en demandant conseil à Rose concernant les escarpins. “Ça me semble plus judicieux en effet, surtout si je dois enfiler la robe par les pieds.” Répond-elle. Elle n’avait pas encore vu comment elle devait mettre la robe. D’où sa question d’avant. Si celle-ci se mettait par la tête, mettre les chaussures en premier pouvait être une facilité. Dans le cas contraire, c’était proscrit et visiblement, pour aujourd’hui, c’était celui qui primait.

Elle observe Rose. Elle la regarde décrocher délicatement du mannequin avant de s’approcher d’elle. C’est avec la même délicatesse que l’australienne s'accroupit devant elle pour l’aider à enfiler la robe. Elle fait attention, Itziar. Elle n’a pas envie de déchirer le tulle. Alors, elle se laisse faire. Elle laisse l’australienne guider ses pieds avant de la laisser remonter la robe le long de son corps. Faisant, pour cette fois, abstraction des doigts baladeurs venant caresser sa peau au passage. Elles avaient un travail à terminer. Elle ne pouvait pas se laisser déconcentrer tout de suite. Pas aussi rapidement, même si Rose avait clairement toutes les cartes en main pour faire basculer la situation. Elle aussi reste professionnelle. Se contentant de reculer de quelques pas avant de conclure. “C’est vrai ?” Demande Itziar à sa remarque. Se déplaçant légèrement dans la pièce pour aller se placer devant le miroir de plein pieds qui s’y trouvait. La robe était encore plus jolie portée que sur le mannequin, bien qu’un peu grande. Itziar flottait un peu dedans au niveau des hanches et de la poitrine. En revanche, la couleur semblait faire ressortir ses yeux. “A quelques retouches près, je pourrai la lui piquer. Ou alors il faudrait que je rembourre l’intérieur pour combler le vide.” Déclare-t-elle, ne pouvant s’empêcher de rire à la fin de sa phrase. Après tout, pourquoi altérer la robe plutôt qu’adapter son corps au vêtement ? On ne pensait pas assez souvent à ce genre de choses. Itziar se replace ensuite devant Rose, la laissant lui enfiler les escarpins, maintenant que la robe était sur elle, il fallait faire d’autant plus attention. Un sourire se dessine sur ses lèvres quand Rose lui vole un baiser avant de se reculer. “C’était simple comme mission. Si c’est juste ça, je signe tout de suite.” Plaisante-t-elle avant de commencer à faire marcher son imagination. Une idée pour le pan. Ça semblait beaucoup lui demander. Cependant, elle se prête au jeu. “Hm tu disais vouloir une couleur différente pour casser l’unicité. Est-ce que tu veux un truc vraiment très voyant ou est-ce que ça peut être subtile ?” Demande-t-elle avant de continuer. “Pourquoi tu ferais pas le pan de la même couleur que la robe, mais tu le décores avec d’autres couleurs ? Soit en faisant des broderies directement avec du fil. Soit en ajoutant des perles ou des sequins de plusieurs couleurs ? Pas le truc le plus rapide à faire, mais ça pourrait être joli.” Cela demandait un travail minutieux et chronophage que Rose n’avait peut-être pas le temps d’effectuer. “Sinon tu fais un pan un peu plus simple d’une couleur similaire, mais qui dénote quand même et pour la touche de couleur, il faudra qu’elle mise sur les accessoires.” Propose-t-elle en alternative avant de conclure. “Ça dépend de combien de temps t’as réellement et de combien de temps il te faut pour faire l’un ou l’autre.” Car ça, l’espagnole, elle n’en avait pas la moindre idée.
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Message(#)How am I gonna be an optimist about this? (Rose) EmptySam 7 Oct 2023 - 9:21


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Tu n’as jamais su mentir, Rose. Les rares fois où tu essayes, ton visage te trahit dans la seconde. Sauf quand le mensonge se veut ludique, par amusement. Quoique tu restes tout aussi expressive. Tu n’as jamais menti à Itziar. Et tu ne commenceras pas aujourd’hui. Si tu reconnais manquer d’objectivité à son égard, tu ne la complimentes pas par pu flatterie. Inconsciemment, depuis que tu es avec elle, tu penses toujours un peu à elle quand tu crées des tenues. Il a un petit morceau d’elle dans tes créations, un morceau de toi tant vous êtes liées. Il n’est guère étonnant que la robe lui aille bien. De toute façon, tout lui va tant elle est belle. « Si tu commences à voler les robes de mes clientes, je vais faire faillite. Après, ce serait moi qui serais obligée de devenir ton assistante personnelle. » Un gloussement ponctue ta remarque. Dans l’idée, tu l’es déjà un peu en participant à l’élaboration de ses nouveaux cocktails. Par contre, tu ne t’imagines pas le moins du moins derrière un comptoir ou encore avec un plateau dans les mains à naviguer entre les tables. Avec ta maladresse, tu renverserais tout par terre en une poignée de secondes. Il est préférable que vous restiez à vos places respectives, là où vos talents s’expriment. Cela ne t’empêche pas de l’impliquer un peu plus dans son rôle de styliste du jour. Ses conseils sont les bienvenus. Surtout que tu en as réellement besoin, séchant sur les finitions à donner à cette œuvre. « Les deux. Je veux que ça se voie sans que les gens passent leur temps à regarder vers ses pieds pour admirer le pan et en oublient ma cliente. » Surtout qu’elle a de très jolis yeux verts émeraude. Là est la subtilité : attirer l’attention sans se l’accaparer. Il serait frustrant qu’on vante la beauté du pan de sa tenue au détriment de l’ensemble. « Ah oui, je peux faire ça aussi. » Tu notes cette idée de broderie sur ton carnet. C’est si simple que tu n’y as pas pensé. Ton esprit s’est perdu dans la bulle de la complexité. Tu as bien fait de la solliciter. « Niveau accessoires, elle m’a dit ne pas en porter pour ne pas s’encombrer, alors on peut zapper. » Ce qui te laisse les options d’ajouter une couleur à définir ou de jouer sur les décorations voire les deux. Tu n’es pas forcée de choisir l’une ou l’autre alternative. Et si cela représente beaucoup de travail, tu n’en as pas peur. Plus que ta profession, styliste est ta passion. Tu ne comptes jamais tes heures passées pour tes créations. Tu factures à la pièce sans te préoccuper du temps requis pour la réaliser. « J’ai encore une semaine avant qu’elle ne vienne la récupérer. » Tu lui as déjà dit. Tu ne lui en veux de ne pas avoir retenue l’information tant être en avance relève du miracle. « Quant au temps pour faire les modifications, je t’avoue que j’en sais rien. » Entre les essais, les échecs, les modifications, ta motivation, ta proscratination, etc…, il existe de nombreux paramètres pouvant rendre l’exercice plus ou moins chronophage. « Mais on peut déjà voir pour l’ajout d’une couleur. » Ce ne sont pas les morceaux qui manquent dans ton atelier. Tu reposes ton bloc-notes avant de l’attraper par la main et de l’entrainer vers des étagères où se trouvent divers rouleaux de tissus de multiples coloris et textures. « Si c’était pour toi, tu choisirais quoi ? » Tu as bien une idée tellement tu la connais. Tu te tais pour ne pas l’influencer. Tu souhaites qu’elle se laisse porter par sa spontanéité. « Tu as le droit de toucher pour te décider. » Tu connais son côté tactile. Et même si le tissu sur lequel elle va se diriger n’effleurera ni sa peau ni celle de ta cliente, il est possible que ses doigts se baladant sur la surface guident son choix.

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Message(#)How am I gonna be an optimist about this? (Rose) EmptySam 14 Oct 2023 - 19:36

S’il fallait nommer la plus grande fan du travail de Rose, il n’y avait pas de doute quant au fait qu’Itziar apparaîtrait tout en haut de la liste des prétendantes au titre. Elle n’était pas la plus objective sur le sujet, mais ce n’était pas cela qui comptait. Elle appréciait chacune des créations de l'australienne. Prenait également plaisir à la regarder imaginer et créer de ses mains ce qu’elle avait en tête. Son imagination était sans pareil et son talent n’était plus à prouver. Cependant, elle n’était pas du genre à voler les créations qui ne lui étaient pas destinées. Bien que ce n’était pas forcément l’envie qui lui manquait. La robe qu’elle avait devant elle était fabuleuse. Peut-être qu’elle pourrait s’arranger avec la cliente pour la lui emprunter, à l’occasion d’une soirée. Ou peut-être qu’elle se contenterait de faire les yeux doux à Rose en battant des cils pour qu’elle lui confectionne un modèle similaire qui serait parfaitement à sa taille. De l’avantage de partager sa vie avec une styliste. “Tu ferais une excellente assistante personnelle, bien que je me sentirai mal de te dire quoi faire.” Répond-elle en souriant avant d’ajouter. “Donc t’en fais pas, je ne touche qu’avec les yeux. Occasionnellement avec les mains pour sentir les matières.” Pour le reste, elle laissait les créations bien à leur place à moins que Rose ne lui demande de les enfiler pour servir de modèle comme c’était le cas aujourd’hui. Elle se prête au jeu, sérieusement. Elle compte bien aider l’australienne à terminer ce projet, et même si elle n’est pas dotée du même talent pour ce qui est d’imaginer des tenues de A à Z, elle se donne la peine de réfléchir, d’imaginer ce que tel ou tel détail pourrait donner. Elle s’intéresse, pose les bonnes questions pour se permettre de visualiser un peu mieux. “Oui, ce serait un peu dommage que les gens ne remarque que le pan alors que c’est la création toute entière qui est importante. Pas seulement un détail sur celle-ci.” C’était donc une gymnastique qu’il fallait faire, en quelque sorte. Il fallait penser créativité, mais en même temps s’assurer que ça ne vienne pas changer totalement l’effet désiré. C’est pour cela qu’Itziar propose de la broderie, ou des sequins. Quelque chose d’assez subtile pour attirer l'œil, qui rajouterait un détail stylistique à la robe, sans pour autant attirer toute la lumière. Cependant, cela pouvait sans doute être un peu long à préparer. Pour les accessoires, l’avis de la cliente semblait tranché, donc ce n’était pas un sujet. “Exact, tu me l’as dit tout à l’heure.” Répond-elle, réalisant avec la réponse de Rose qu’elle avait déjà eue cette information concernant le délai avec lequel elles travaillaient aujourd’hui. Elle ne savait pas vraiment ce qu’il était possible de faire en une semaine. Elle imaginait cependant que c’était une durée assez conséquente pour faire de jolies choses et ne pas trop se presser. Sans pour autant prendre son temps, cela allait de soi. Rose aussi ne semblait pas pouvoir se prononcer entièrement quant au temps qu’il lui faudrait pour faire les modifications à la robe, mais ça, c’était plutôt un problème pour plus tard. Quand leur idée d’ajout serait complètement arrêtée.

Elle hoche la tête de haut en bas, Itziar, pour acquiescer. L’ajout d’une couleur semble être un bon début et permettra de visualiser un peu plus le rendu final. “Si c’était pour moi, j’irai sur quelque chose avec des paillettes. Ça ne brille jamais trop. Surtout quand c’est pour porter lors d’une soirée.” Répond-elle en souriant. Elle aimait les strass et les paillettes, l’espagnole. Ce n’était un secret pour personne. Elle en portait quasiment tous les jours, que ce soit sur ses tenues ou à défaut sur le maquillage qu’elle appliquait avec grand soin. Avec elle, il fallait que ça brille. Des bijoux au maquillage, en passant par les chaussures. Elle s’approche donc des rouleaux de tissus. Certains attirant déjà son attention de par leur couleur. D'autres, par leur matière qui semblait agréable au toucher. Elle gardait en tête que ce n’était pas pour elle et qu’elle devait donc penser à la robe en elle-même et pas seulement à ses goûts personnels. Quand Rose lui indique qu’elle peut toucher pour se décider, elle ne se fait pas prier et commence par toucher les tissus qu’elle a repérés. Elle en met tout de suite certains de côté, pas forcément fan du rendu au toucher contrairement à leur apparence. Pour les autres, elle hésite entre plusieurs, autant pour la couleur que l’effet qu’ils pourraient donner à la tenue. “Qu’est-ce que tu penses de celui-ci ?” demande-t-elle à Rose, sélectionnant un tissu en mousseline irisée un poil plus clair que la couleur émeraude de la robe. “Je crois que ça rendrait bien en pan et niveau couleur ça se démarque sans pour autant être trop éloigné de la couleur principale.” Déclare-t-elle avant d’ajouter “En plus vue que c’est irisé, t’as pas forcément besoin de rajouter de sequins ou autre.” Propose-t-elle avant de sortir un autre rouleau de tissu. “Ou alors, celui-ci, il est plus uni et du coup, il faudrait rajouter de la décoration dessus, car il fait un peu simple comme ça.” Cependant, la couleur était jolie elle aussi, un peu plus foncée pour le coup, mais le tissu était fluide et tomberait à merveille le long de la robe.
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Message(#)How am I gonna be an optimist about this? (Rose) EmptyDim 15 Oct 2023 - 17:24


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A voir Itziar porter la robe, tu envisages qu’aucun ajout n’est nécessaire au final. Elle est si belle dans cette tenue, elle est si belle tout court, qu’il n’y a besoin de rien de plus. Là où tes créations ont tendance à embellir tes clientes, l’espagnole embellit tes créations. Tu es certaine qu’elle ferait passer des guenilles pour un vêtement de luxe digne des plus célèbres maisons de haute couture. Ta cliente n’a malheureusement pour elle pas sa classe. Si tu ne classifieras pas de moche – tu la trouves même joli pour son âge – elle est loin de l’aura que dégage ta princesse. Son sourire est moins rayonnant, sa voix moins chantante, et surtout, elle ne fait pas vibrer ton cœur. Elle n’a pas non plus son âme d’enfant, votre âme d’enfant. Elle t’a défini des limites dans ton inventivité du haut de son autorité. L’extravagance est autorisée, mais ne doit pas trop ressortir non plus. C’est à se demander pourquoi elle a fait appel à tes services ? Et pourquoi tu as accepté de prendre sa commande ? Certainement par professionnalisme et par envie de l’entrainer un peu dans ton univers coloré, de redonner vie à son sourire que tu as trouvé terne. Tout l’inverse de celui de la blonde suite à sa remarque. Son sourire illumine mieux ton atelier qu’un soleil estival à son zénith. Tu savais à l’avance qu’elle évoquerait les paillettes tant elle aime ce qui brille. « Tu brilles suffisamment naturellement. » Tu lui souris chaleureusement. Si ton compliment est teinté de ton amour à son égard, il transpire la vérité. Avant d’être en couple avec elle, tu avais déjà repéré son scintillement au bar. Dès qu’elle rentre dans une pièce, elle l’irradie de son éclat, de son pétillement. Ok, peut-être pas en ce moment avec ses soucis au club, mais c’est le cas en général. Si la bonne humeur devait se renommer, elle pourrait s’appeler Itziar. Tu l’obverses glisser ses doigts sur les rouleaux, les jalousant devant leur chance de sentir ses pulpes délicates les effleurer. Rêveuse face cette vision, tu ne reviens sur terre que lorsqu’elle t’interpelle. Tu détailles ce qu’elle te montre en écoutant ses arguments. Tu n’es guère étonnée de son choix, la douceur de la mousseline lui plaisant particulièrement sur sa peau. Elle te propose aussi une alternative, élargissement ton champ des possibilités, démontrant de son ouverture d’esprit. « Les deux ont des avantages et des inconvénients. » Un constat peu utile pour avancer, Rose. A chaud, tu n’arrives pas à déterminer le plus adapté. De toute façon, il te faut essayer pour le déterminer. Si tu es une femme tactile, tu es aussi très visuelle. « On va tester pour voir. » Tu la débarrasses des deux rouleaux et te diriges vers la table proche de ta machine à coudre. Tu fouilles dans le bazar ambiant jusqu’à trouver une paire de ciseaux. Tu découpes une bande de chaque tissu avant de revenir auprès de la barmaid armée d’une boite d’aiguilles en plus. Agenouillée, tu saisis le pan de sa robe. Tu attaches minutieusement le morceau de couleur verte plus clair à l’aide de tes aiguilles. Le tour effectué, tu te redresses. Tu fais pivoter ta mannequin afin qu’elle fasse face au miroir sur pied. « T’en penses quoi ? » A tes yeux, c’est plutôt pas mal même si ça manque de vivacité de teinte. Son avis donné, tu retires l’ajout pour le remplacer par le second. « Et celui-ci ? Tu préfères lequel ? » Te concernant, tu préfères clairement le second. Il fait ressortir davantage l’émeraude de la robe. Cependant, tu n’en es pas ravie pour autant. Il manque toujours ce petit quelque chose qui te fait vibrer, ce petit grain de folie. Et alors que tu réfléchis à comment y remédier, ton artiste interne te souffle la solution. « Et si je mixais les deux tissus ? » Une question que tu te poses à toi-même. La réponse évidente est de tester. D’ailleurs, tu sautilles d’excitation à l’idée.

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Message(#)How am I gonna be an optimist about this? (Rose) EmptyDim 22 Oct 2023 - 16:03

Les paillettes, ce qui brille ou étincelle, une grande passion dans la vie d’Itziar. Elle ne saurait dire pourquoi elle aime tant cela. Pour elle, un maquillage n’est pas complet sans une touche de paillette ou de quelque chose qui brille. Que ce soit un fard à paupières pailleté dans le coin interne de l'œil ou un highlighter irisé au-dessus de ses pommettes. Certains ne peuvent pas sortir de chez eux sans un rouge à lèvres rouge, elle, elle ne peut pas sortir de chez elle sans un peu de paillettes. Elle ne peut s’empêcher de sourire à la remarque de Rose. “Mais je ne brille pas comme les vampires dans Twilight !” Rétorque-t-elle en riant. “D’ailleurs, tu me crois si je te dis que c’est un des rares trucs que j’ai aimé dans ce film ? Genre le fait qu’ils brillent tous en plein soleil, c’était LE truc que j’avais trouvé top, malgré le fait que c’était complètement en désaccord avec les mythes autour de ces créatures. Ça et la scène de baseball dans le premier film qui pour moi est une des plus badass. J’ai jamais aimé le baseball, mais là, j’ai trouvé que c’était stylé. Entre l’atmosphère, les couleurs sombres, la nature et la musique, ça faisait un mix ou je me disais que finalement, pourquoi je ne pourrai pas faire de baseball ? Pour le reste, bon, même si j’étais complètement fan des films quand j’étais ado, avec le recul, c’était quand même bien cucul et aux antipodes des autres films de vampires qui existaient déjà.” Finit-elle en haussant les épaules. Une digression qui n’avait finalement pas grand-chose à voir avec les paillettes dont elles étaient en train de parler. Encore moins avec la création qui ne demandait qu’à être terminée.

Rose lui propose de tester ses deux idées pour se rendre compte du rendu. C’est sans doute la meilleure chose à faire. Plutôt que des suppositions, cela rendra le visuel concret, leur permettant ainsi de décider. D’ailleurs, peut-être, vont-elles se rendre compte que ni l’une, ni l’autre des idées ne correspond. Elle laisse Rose prendre les deux rouleaux de tissu puis la suit jusqu’à son bureau à pas de loup, ayant bien trop peur de marcher sur la robe par inadvertance et de la déchirer. Elle s’arrête au niveau du miroir, distraite par l’apparence de la robe et qu’elle ne peut s’empêcher d’admirer, laissant le temps à la styliste de couper deux morceaux de tissus. Elle se retourne le dos au miroir et la laisse faire quand la jeune femme se met à genoux pour attacher un des morceaux au bas de la robe. Tâche de ne pas bouger pour ne pas la déranger dans cette étape qui semble tout de même minutieuse, même s’il n’est pas question de fixer quoi que ce soit définitivement pour le moment. Quand l’australienne l’invite à se retourner, elle ne perd pas un instant. Bien trop pressée de découvrir le résultat. Un sourire se dessine sur ses lèvres. “C’est joli. Assez discret. Un peu plus que ce que j’avais en tête.” Conclut-t-elle pour le premier morceau de tissu. Elle laisse ensuite la jeune femme procéder de la même manière pour le second morceau. Quand elle se retourne, elle remarque que cette couleur ressort un peu plus. “Ah là j’aime mieux. Ça se voit plus, ça se rapproche vraiment de ce que j’avais en tête. En plus, je trouve que le tissu tombe bien.” Déclare-t-elle d’abord avant d’ajouter. “Mais je trouve quand même qu’il manque quelque chose. Ça n'a pas l’effet ‘wow’ que j’imaginais. C’est super beau, mais on reste sur notre fin, je trouve.” Elle ne savait pas vraiment ce qu’il manquait. N’avait pas réellement l’idée pour venir compléter, mais elle pouvait compter sur Rose et son expertise. Mixer les deux pouvait être une excellente idée. “Oh !!! Oui, vas-y teste. Peut-être que les deux ensembles vont contrebalancer ce qu’il manque à chacun.” Répond-elle, enthousiaste face à cette idée. Elle se retourne une fois de plus, laissant à Rose le loisir de venir rattacher le premier tissu. Impatiente de voir le résultat. Elle se retourne vers le miroir à peine le deuxième morceau sécurisé sur le pan. Son sourire jusqu’aux oreilles en voyant le résultat. “T’es vraiment trop douée !” Déclare-t-elle. Admirant le pan maintenant décoré. “J’adore, vraiment. T’en penses quoi toi ? Tu penses qu’il manque quelque chose ou c’est bien comme ça ?” Parce qu’elle savait que parfois rajouter un petit truc pouvait être trop et venir gâcher le résultat final.
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Message(#)How am I gonna be an optimist about this? (Rose) EmptyLun 23 Oct 2023 - 17:22


How am I gonna be an optimist about this?

Évidemment qu’elle ne brille pas comme un vampire de Twilight, elle brille davantage. Il ne peut en être autrement en étant un soleil humain. Si tu manques clairement d’objectivité à son sujet, tu défies quiconque de contredire son côté solaire. L’espagnole est en permanence de bonne humeur, excepté en  ce moment avec les soucis qui la traversent. Bon, tu ignores le pourquoi du comment de sa tirade sur ce film. Ce n’est pas vraiment adapté à la situation. D’habitude, c’est toi qui pars dans des délires de la sorte. C’est à croire que tu déteins sur elle. Sans être certaine que ce soit une bonne chose, cela a le mérite de la faire sourire, de lui redonner des couleurs. Tu te contentes d’écarter tes lèvres face à son discours. Tu n’as rien à ajouter de toute façon. Tu n’aimes pas les vampires. Tu n’as jamais vu cette saga. En fait, tu ne regardes quasiment exclusivement que des dessins animés ou des séries romantiques ou encore les films de Noël. Tu fuis tout ce qui risque de te faire peur, mais tu reconnais avoir dérogé à ta règle depuis que tu es avec Itziar. Avoir un prétexte pour sauter à son cou ou se lover dans ses bras a eu raison de tes craintes au profit de ta malice. Les expériences terrifiantes restent limitées malgré tout afin de préserver ton cœur. Cependant, tu reconnais qu’elle est belle en sorcière, dans ce costume que tu lui as confectionnée l’an dernier pour Halloween. Une sorcière particulière et originale avec ses habits teintés de rose et son chapeau recouvert de paillettes. L’important résidait dans son rôle, dans sa manière de le jouer. Et elle s’est montrée très talentueuse pour faire rire les enfants croisés lors de votre escapade dans les rues de Brisbane. Quelque chose que vous ne referez pas cette année, une soirée spéciale étant organisée au club. Enfin, rien ne dit qu’elle ne portera pas ce déguisement. Commençant à t’égarer, ton assistante du jour te ramène à la réalité de l’instant. Avant de te projeter sur son cas, tu as celui de ta cliente à terminer. Visuelle, tu as besoin de voir pour juger du rendu. Des échantillons découpés, tu les places grossièrement en bas du pan, t’enquérant de l’avis de la blonde au passage. Sans grande surprise, elle préfère le second. Connectées, elle trouve également qu’il manque un truc. Si tu n’étais pas laissée emporter par ta spontanéité, certainement qu’elle aurait eu la même idée que toi pour y remédier. « Je vais essayer, attends. » Tu récupères le premier morceau de tissu avant de revenir t’agenouillée à ses pieds. Tu l’attaches en l’entremêlant à l’autre, concentrée comme jamais pour ne pas lui infliger une malheureuse piqûre d’aiguille dans tes manœuvres. Te relevant, tu ne peux que constater le résultat en observant le miroir : elle est sublime. Oh, ce n’est pas ce qu’il fallait regarder ? Rien ne passe avant ta princesse, ta priorité absolue. Si tu es souriante devant son compliment, tu l’es surtout pour sa beauté rayonnante. « J’aime bien, mais il manque un petit quelque chose… » Doucement, tu approches d’elle, jusqu’à venir te caler dans son dos, l’enlacer de tes bras et venir déposer un bisou sur sa joue. « Là c’est mieux. », affirmes-tu en remontant tes lippes jusqu’à tes oreilles. Un ajout qu’elle seule peut prétendre. Tu ne seras pas aussi proche et intime avec ta cliente. Tu poses ton menton sur son épaule. Tu admires le reflet de votre duo, votre luminosité. Un ultime baiser volé et tu desserres ton emprise. « On a terminé, je t’aide à retirer la robe. » Délicatement, tu la fais pivoter pour qu’elle te fasse face. Un rictus mutin accroché à tes commissures, tes doigts s’amusent avec les bretelles de la tenue avant de les faire glisser sur ses avant-bras. Tu accompagnes la chute du vêtement, tes empreintes se baladant plus que nécessaire sur ses courbes. Accroupie, tu ôtes ses chaussures puis tu la fais enjamber ta création gisant au sol. Tu la saisis par le haut et tu vas la rattacher sur son mannequin. La logique est désormais de quitter ton atelier pour retourner dans votre salon. Tu as une idée en tête au préalable. « Comme tout travail mérite salaire, il me faut te payer. Mais je connais pas tes tarifs, je te dois quoi ? » Nul besoin de préciser que tu n’évoques pas spécialement une rémunération monétaire. L’argent est même la dernière chose à laquelle tu penserais.

(c) DΛNDELION
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Message(#)How am I gonna be an optimist about this? (Rose) EmptySam 28 Oct 2023 - 22:30

Elle est rapide, Rose. Elle ne perd pas de temps pour essayer leur ultime idée. Ses mains sont habiles, elle maîtrise la couture comme personne et en un rien de temps, elle vient rajouter le deuxième morceau de tissu à côté du premier. Elle entremêle les deux couleurs ensemble permettant à Itziar de voir que le rendu est tout de suite plus intéressant. Il semblerait donc que ce soit ça, le petit quelque chose qui manquait à la tenue. Elle a hâte de pouvoir se retourner pour pouvoir voir le résultat dans le miroir. Pour avoir une vue d’ensemble. Elle non plus, elle ne perd pas de temps. Son impatience ne supportant plus de tourner le dos au miroir, seul capable de lui montrer son reflet. Quand elle se retourne, elle est bluffée. “Wow.” Ne peut-elle s'empêcher de lâcher. Elle se demande également si un jour elle cessera d’être impressionnée par le talent de Rose. Ou alors, si ça se trouve, c’est son manque d’objectivité qui parle et le citoyen lambda ne partagerait pas son avis quant à la splendeur de la création qu’elle observe dans le miroir. Elle s’en fiche. Elle garde volontiers sa place d’admiratrice numéro un. Elle arque un sourcil, cependant, quand Rose annonce qu’il manque quelque chose. Ah ? N’est-elle pas totalement satisfaite du résultat ? Elle s’apprête à prendre la parole, Itziar. À lui demander ce qu’il manque. Ce qu’elle peut bien avoir en tête pour pallier ce léger détail. Puis elle la voit s’approcher. L’enlacer avant de déposer un baiser sur sa joue. Il était donc là l’ajout. “Effectivement, ça fait toute la différence !” Déclare-t-elle en souriant, penchant légèrement la tête en arrière pour profiter de cette douce étreinte. “Par contre, ta cliente devra se contenter des pans en tissu, je lui prête pas la styliste pour embellir sa tenue le jour J.” Ajoute-t-elle, sourire malicieux sur les lèvres. “Je partage pas.” Elle n’était pas particulièrement jalouse, Itziar. Principalement, parce qu’elle avait une confiance aveugle en Rose et en ses sentiments. Elle savait qu’elle l’aimait plus que tout et qu’il n’y avait personne d’autre. La réciproque était vraie également et Itziar partageait totalement ses sentiments. Alors, même si elle n’était pas jalouse pour un sous, elle ne partageait pas.

L’étreinte se termine presque trop tôt au goût de l’espagnole, mais elle sait que ce n’est que partie remise. Qu’elle a le droit à ce genre d’attention à toute heure du jour ou de la nuit. Elles avaient un projet à finir après tout et maintenant que l’ajout venait d’être décidé, c’était une mission dûment accomplie. Elle laisse Rose lui enlever la robe délicatement. Il serait malvenu de déchirer quoi que ce soit à ce stade. Elle se mue en mannequin parfait. Une poupée qu’on habille et déshabille sans qu'elle ne bouge. Elle retrouve forme humaine, une fois que Rose lui a enlevée chaussures et robe. Cette dernière retrouvant rapidement sa place sur son mannequin original. “On fait une super équipe, je trouve. Niveau efficacité, on a rien à se reprocher.” Déclare-t-elle en souriant. Pour une fois qu’elles étaient restées concentrées, ça relevait presque de l’exploit et il fallait donc le souligner. Elles n’avaient pas dévié, ne s’étaient pas éloignées de leur but et elles avaient donc réussi à être productives, menant à bien leur mission en un temps record. Quand Rose la questionne concernant sa rémunération, son sourire ne la quitte pas. Elle s’approche de l’australienne, ses mains venant se poser sur les hanches de la jeune femme pour la rapprocher d’elle. Juste assez pour qu’elle puisse venir rompre la distance entre elles et capturer ses lèvres. “Merci.” Lui dit-elle simplement quand elle recule doucement. Merci, parce qu’elle a réussi à lui changer les idées. À lui faire oublier ses problèmes. Oublier Lara et les innombrables mails de son avocat. Ce requin qui était devenu en quelques mois son ennemi juré. Elle aimait le comparer à ces animaux, l’imaginait avec des dents pointues prêt à croquer quiconque se mettrait en travers de son chemin. Sans relâche, il tournait, rôdait, essayait de trouver la moindre faiblesse. La moindre petite goutte de sang qui lui donnerait l’envie d’attaquer et de taper là où ça fait mal. Avec son costume sur mesure, son sourire satisfait. Il lui donnait envie de sortir de ses gonds. Parce qu’elle ne savait pas comment traiter avec ce genre de types. Des requins, pourtant, elle n’en avait pas peur, pas du genre à s’empêcher de se baigner dans l’océan par crainte de croiser l’un d’entre eux. Finalement, le seul qui lui faisait bien plus peur qu’elle n’oserait l’avouer à voix haute, c’était lui, l’avocat de la partie adverse. “C’est moi qui devrai te payer, je crois. Pour avoir illuminé ma journée.” Ajoute-t-elle en souriant. “Mais si tu tiens vraiment à me rémunérer pour ma collaboration, je te propose qu’on aille faire un tour et qu’on aille prendre à boire avec quelque chose à manger au café à côté du parc … Pour commencer.” Car oui, finalement, si elle tenait vraiment à la payer, il n’allait pas falloir lui demander deux fois à Itziar avant qu’elle ne pense à mille et unes contreparties avant que Rose ne l’arrête. “Comme ça, ça me laissera le temps de réfléchir à la suite de ma récompense.” Le champ des possibles était infini, il fallait le dire.
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