Quand Siham entendait premiers secours, elle pensait à bouche a bouche, massage cardiaque ou encore prise de Heimlich, pas du tout à SOS, garrot ou venin. Quoi qu’elle se souvenait d’un vieux cours au lycée où sa prof de biologie leur avait appris à concocter une pommade à base de plantes pour apaiser les piqûres d’insectes ou démangeaisons urticantes. Personne n’avait jamais osé réaliser à nouveau la mixture et l’utiliser en cas de besoin, tant cette prof pouvait parfois avoir des discours pouvant remettre en cause ses compétences et sa fiabilité. Peu comprenaient comment elle passait à travers les contrôles des inspections. Dans ses vieux souvenirs , Siham se voyait broyer des grains de lavandes avec un mortier, alors voir le moniteur leur faire une démonstration assez similaire venait de lui faire sentir un fort méa-culpa. « Que Madame Garner me pardonne. »
Les notes étaient prises, les instructions bien données et maintenant, il était temps de s’y mettre. Oui, mais à quoi ? « Tu crois qu’il faut… » elle se retient de poursuivre en reconnaissant le père de Diego. Siham ravale la fin de sa phrase. [« Vous, Sergio… » merde c’est quoi ce stage repère des Gutiérrez ? « Vous etes venus faire du teambuilding, c’est ça ? » Si c’était le cas, force est de constatée qu’aucun autre de ses enfants ou ex-femme ne se trouvait dans le coin. Tous envolés ? « Y a plus que vous et moi la. Si vous voulez, j’peux jouer la victime, faite semblant de m’ecrouler et d’avoir tres mal a la chevilles pour plus pouvoir marcher et vous laisser faire le taf. » qu’elle ne parle pas trop fort, il suffit d’un rien pour que ses projections fictives puissent devenir réelles a tout moment. « ou l’inverse, hein. » Elle hausse les épaules, tout en regardant le père de son ami, en ayant l’impression qu’il ignorait qui s’adressait à lui. « j’suis une amie de Diego, pas une fan barge, vous inquiétez pas »

Win > personne ne va se blesser, ils commencent par faire un SOS, se faire voir depuis les airs et au plus loin possible, c'est les premières instructions à suivre.

So close > Siham se met en route pour trouver de quoi faire un feu à découvert pour se faire voir du ciel. Dans sa lancée, elle glisse et tombe. Plus de peur que de mal, elle se relève, pas de vraie blessure.

Fail > Siham se met en route pour trouver de quoi faire un feu à découvert pour se faire voir du ciel. Dans sa lancée, elle glisse et tombe, une entorse, une! Comme quoi... Karma!

@Sergio Gutiérrez

Bien qu’elle n’échangeait que très rarement avec Diego sur sa relation avec son père, elle avait bien compris que c’était pas la meilleure des complicités qui se jouait entre eux et que chez les Gugu, comme on dit dans le coin, c’est pas la grosse ambiance fête de famille, cotillon et jeux de mimes quand ils se réunissent. Plutôt drama, non-dit, cachoterie et coup d’poignard dans l’dos – rien que ça. Du coup, est-ce qu’elle était déjà entrain de trahir Diego, rien que d’avoir échanger un regard avec son partenaire ? Et maintenant qu’elle avait vendu la mèche, était-elle passée à ennemie d’état numéro un ? Après tout, c’est lui qui l’avait trainé ici, comme une sorte de roue de secours en cas de crise au plus haut sommet, qu’il assume. S’il se doutait pas forcément qu’elle ferait équipe avec le doyen, il se doutait un peu qu’à un moment donné, elle le croiserait, c’était suffisant pour se faire pardonner. Toutes façons, Siham et les états d’âme…
Ah, les femmes. Toujours présentes pour avoir de très bonnes idées pour consolider les relations. Siham détestait les généralités, détestait les clichés sexistes, mais pardon, la famille Gugu toute entière n’était que somme de clichés à ses yeux, ils remplissaient toutes les cases. Que Diego lui pardonne de tels propos. « J’ai pas encore eu le plaisir de la croiser, je pourrais lui dire à quel point ça semble être une idée réussie. » Avant d’en dire trop -peut être était-ce déjà trop tard ? - de faire un pas de travers, ou de se permettre une autre remarque déplacée – parce que papa Sergio ne l’intimidait pas tant que ça à vrai dire – elle se rappela la douleur qu’il avait sans doute traversé à la perte de sa petite fille. Se souvenant très bien de l’état de Diego, ces quelques mois auparavant. Etait-il un père en détresse ? Ce SOS symbolique qu’ils étaient en train de faire au sol n’était-il pas un réel cri de détresse ? Siham pouffa, espérant qu’il ne remarque rien, lorsqu’elle termina la dernière lettre, riant de ses pensées déplacées. Elle tentait de prendre du recul, trouvant que la question de Sergio était plutôt pertinente. « J’espère bien qu’un avion débarquera tôt ou tard, alarmé par notre détresse visible à des kilomètres. » elle leva les yeux au ciel, mettant sa main au dessus de ses sourcils pour être un peu moins éblouie, pas l’ombre d’un avion à l’horizon, pas le moindre bruit de moteur aérien. Sergio lui, semblait satisfait de leur chef d’œuvre. « La fumée, oui, j’me souviens pas bien de la démonstration. Mais, si vraiment on galère, j’me sépare jamais de mon briquet. » ça, c’est seulement si ça fonctionne pas, ce truc de la brindille. Faire chauffer du bois sur du bambou sec, dès que ça rougit, c’est direction la paille et hop, on fait la danse de la pluie.

WIN > Siham tombe finalement sur des silex, parfaitement posés l’un à côté de l’autre, à trois ou quatre mètres d’eux. Elle laisse l’honneur à Sergio de s’y mettre. En quelques frottement, ça fume. « Là, l’avion pourra nous voir à l’autre bout de l’île ! » elle avait un large sourire sur le visage, se voyant déjà raconter comment le père de Sergio les avait sauvé d’une vie à la Robinson Crusoé.

SO CLOSE > Siham tombe finalement sur des silex, parfaitement posés l’un à côté de l’autre, à trois ou quatre mètres d’eux. Elle laisse l’honneur à Sergio de s’y mettre mais rien n’y fait. « Vous êtes pas assez concentrés. » pas qu’elle voulait lui donner des conseils alors qu’elle avait bien précisé n’avoir rien suivi des explications. « je peux ? » elle s’y met, mais ca fonctionne pas non plus. « Briquet ? » après tout…

FAIL > Siham tombe finalement sur des silex, parfaitement posés l’un à côté de l’autre, à trois ou quatre mètres d’eux. Elle laisse l’honneur à Sergio de s’y mettre mais rien n’y fait. « Vous êtes pas assez concentrés. » pas qu’elle voulait lui donner des conseils alors qu’elle avait bien précisé n’avoir rien suivi des explications. « je peux ? » elle s’y met, mais ca fonctionne pas non plus. « Briquet ? » après tout…sortant son appareil moderne et magique digne d’un film Harry Potter, la jeune femme un peu honteuse, tente de faire une étincelle mais même celui là semble capricieux. « c’est le karma ça… » on dirait qu’il y a plus de gaz.

C’était pas évident, de se mettre dans la peau de Robinson quand on sait qu’à quelques dizaines de mètres, il y avait tout à porter de main pour être dans un confort absolu. Mais c’était l’idée de Diego, d’embarquer Siham la dedans et si elle avait accépter, c’était parce que son confort absolu à elle, il ne lui plaisait plus depuis quelques mois. Depuis l’arrivée de son fils dans sa vie, elle était sans cesse dans des postures qui lui faisait du mal, physiquement et psychiquement, alors étrangement, elle ne s’était jamais aussi bien sentie depuis le mois de mars, que depuis qu’elle était dans ce stage de survie. Quant au papa Gutierrez, il était plutôt du genre ronchon, il me faisait finalement penser à quelqu’un. Diego était peut être pas si éloigné de son père que ça. « Les chiens font pas des chats. » qu’elle lance, en étant persuadée que c’est pas audible de là où se trouve Sergio, puis elle fini par trouver deux silex pour tenter de faire du feu. En voyant la réaction de l’homme plus âgé, la demoiselle se mit à rire, il n’avait pas cru un seul instant qu’elle pourrait y arriver, et pourtant. SOS ok, feu ok, maintenant, les gestes de survie ? « Bon, les premiers secours. A moins que vous ayez des plaies à nettoyer, j’imagine qu’on peut commencer par l’écran solaire. » c’est vrai que ce serait une bonne idée de se protéger du soleil tout en restant visible de la plage, parce qu’aller se cacher à l’ombre ne leur permettrait pas de se faire remarquer si l’avion passait.
Sergio semblait sure de lui, revenant avec une plante entre les mains mais rapidement, quelque chose semblait clocher.  « Plante urticaire. » Siham grimaça, bien contente de ne pas l’avoir touché avant qu’il se mette à hurler dans sa langue natale. « Est-ce qu’il y a de l’aloe vera quelque part ? » pour en vendre dans son épicerie, elle savait à quoi ça ressemblait, Siham allait à la recherche de la plante aux allures de cactus.

WIN >  et n’avait pas eu besoin de s’éloigner trop longtemps avant de tomber sur l’une d’elle. Il y en avait d’ailleurs plusieurs à la ronde. « J’ai ! » qu’elle se mis à crier pour qu’il l’entende où il était et se rassure. Elle en arracha une feuille et retourna vers Sergio.
SO CLOSE > Siham avait l’impression d’avoir fait le tour de l’île avant de trouver sur la plante en question. Elle se mis à courir pour retourner vers Sergio, en espérant qu’il ne soit pas trop tard et qu’il ne souffre pas trop. « J’arrive ! » elle était épuisée, mais elle avait de quoi l’apaiser.
FAIL > impossible de mettre la main sur de l’aloé verra. Siham revient bredouille. « J’ai rien trouvé… » la blessure était bien rouge et commençait même à faire des cloques. « j’appelle les secours. » ils avaient des talkie walkie à disposition, ils devaient les utiliser en cas de besoin, et là, c’était visiblement le bon moment pour le faire. Siham appela les médecins de l’île pour qu’ils prennent en charge sa blessure.

Siham avait eu l’impression de parcourir l’ensemble de la forêt avant de trouver sa plante magique et d’être fière d’elle en revenant à la rencontre de Sergio. Se disant qu’elle allait être sa sauveuse. Alors qu’elle le retrouva, une rivière les séparaient et il avait trouvé un tronc sur lequel il pourrait prendre équilibre pour le traverser, mais il avait l’air, d’après son regard, de penser tout comme Siham que ça ne semblait pas être une bonne idée. Hors de question pour la jeune femme de traverser à la nage. En attendant, Siham s’approcha du bord de l’eau brandissant l’aloé verra,  restait à savoir comment elle allait lui passer à présent… « Ce n’est plus nécessaire. Mais merci. » elle fronça les sourcils, il avait été bien plus efficace qu’elle et se sentait particulièrement inutile et les efforts qu’elle avait fait en s’essoufflant et se fatiguant n’avaient servis à rien. « Il n’y a rien d’intéressant de ce côté-là. » La jeune femme regarda le tronc pourri, ca voulait donc dire que c’était lui qui devrait la retrouver et tant mieux. Elle ne prendrait aucun risque à traverser, d’autant plus qu’elle ne trouvait finalement aucune sympathie en ce partenaire de survie. Elle ne pouvait que constater que Diego ne tenait pas son sale caractère de n’importe qui.
Le père de famille se décida à poser un pied, puis un autre sur l’arbre alors qu’à tout moment, la jeune femme aurait parié qu’il aurait pu passer à travers ou encore perdre l’équilibre. Et au pire, tant mieux, ça lui aurait fait un peu d’animation. « Et maintenant ? » et maintenant, chacun dans son coin ? « Je peux vous poser une question ? » elle detestait les gens qui demandaient la permission de demander une question, elle trouvait ça bête, mais bon, face à lui, elle n’avait pas envie de faire d’effort. « Vous êtes toujours aigri, comme ça ? » qu’il ne lui dise pas qu’il venait d’avoir les mains irritée et qu’être obligé de faire le tour d’une île pour se soigner était suffisant pour être aigri. Elle le savait être comme ça même dans les situations les plus normales. « J’veux dire, si vous aviez pas envie de participer, fallait pas venir. Parce qu’avec des gens comme vous, les gens comme moi se voient leur expérience ruinée. Moi aussi, j'peux sortir les crocs...» elle rangea son aloe vera dans son sac, qui sait si elle en aurait besoin à nouveau.

WIN > Siham tourna les talons, fit quelques pas. « Vous êtes pas obligé de répondre, c’était rhétorique, de toutes façons. Vous êtes aigri, c’est comme ça. Maintenant, on va voir la bas, si on trouve pas quelques chose d’intéressant. » n’importe quoi, un vieux radeau abandonné, à manger, ou… Une cabane ! « J’y crois pas ! » il semblerait qu’un autre groupe ait quitté cette ile en laissant derrière eux un joli cadeau : un kit d’hygiène avec savon, brosse à dent et dentifrice…

SO CLOSE > Siham tourna les talons, fit quelques pas. « Vous êtes pas obligé de répondre, c’était rhétorique, de toutes façons. Vous êtes aigri, c’est comme ça. Maintenant, on va voir la bas, si on trouve pas quelques chose d’intéressant. » n’importe quoi, un vieux radeau abandonné, à manger, ou… Une cabane ! « J’y crois pas ! » il semblerait qu’un autre groupe ait quitté cette ile en laissant derrière eux un joli cadeau. En y regardant de plus prêt, au moindre coup de vent, tout s’effondrerait mais ils peuvent récupérer un ruban qui pourrait servir de bandage.
FAIL >  Siham tourna les talons, fit quelques pas. « Vous êtes pas obligé de répondre, c’était rhétorique, de toutes façons. Vous êtes aigri, c’est comme ça. Maintenant, on va voir la bas, si on trouve pas quelques chose d’intéressant. » n’importe quoi, un vieux radeau abandonné, à manger, ou… Une cabane ! « J’y crois pas ! » il semblerait qu’un autre groupe ait quitté cette ile en laissant derrière eux un joli cadeau. En y regardant de plus prêt, au moindre coup de vent, tout s’effondrerait et c’est rempli de fourmis…