“C’est pas grave. Je pense qu’on a juste dévié sans s’en rendre compte. Car on l’entendait bien au départ.” Ça c’est une bonne co-equipière. Elle ne t’accable pas et t’encourage pour la suite à demi mot. En tout cas c’est comme ça que tu l’entends et c’est bien plus agréable de faire cet initiation à la survi avec des personnes possédant ce mental. Tu fais des efforts aussi pour être aussi patient car de toute façon vous pouvez rien faire d’autre que de préserver et c’est plus simple de le faire quand la personne a nos côtés ne nous tape pas sur les nerfs. C’est tranquillement que vous reprenez la marche dans le sens inverse en espérant que cette fois ci vous allez la voir en plus de l’entendre même si ce serait déjà un bon début que le son de la cascade revienne à vos oreilles.

Et c’est le cas. Le sourire sur ton visage se fait si large. On pourrait presque croire qu’on vient de t’annoncer que ton album est numéro 1 des charts. “Je l’entends vachement bien même. Pas l’impression qu’on l’ait autant entendu tout à l’heure.” Tu hoches la tête en souriant tout autant toujours. “On a rectifié le tir. Je te suis.” Elle te fait encore confiance malgré tout et c’est vraiment très beau à voir autant que très apprécié par ton égo. Cette jeune femme est très agréable.

“Pourquoi t’as décidé de faire ce stage de survie ?” Elle lance la conversation alors que vous vous approchez incontestablement vers l’eau qui se fait entendre plus en plus clairement. « Envie de rencontrer des nouvelles personnes. De faire quelque chose de nouveau. Et puis… » Tu marques une brève pause avant de reprendre. « J’ai proposé à quelqu’un avec qui je m’entends bien mais que j’ai pas eu l’occasion de voir beaucoup encore… c’était une sorte d’excuse pour passer un peu plus de temps avec lui et je pensais pas qu’il dirait oui. Et voilà j’avais plus de possibilités de retourner en arrière. Mais ça va, j’avais vraiment envie de venir. » Tu expliques avec un sourire. « Et toi ? Pourquoi t’es venue? »

Citation :

WIN – En plus de la cascade et du courant d’eau vous tombez sur des planches qui sont parfaites pour faire des genre d’attelle. Ton sourire est si large. « Y’a tout ce qui faut pour faire un hôpital de survi ici. » Tu plaisantes dans ton euphorie.

SO CLOSE – Vous continuez de marcher et relance. « Ce qui m’a le plus éprouvé pour l’instant c’est le manque de bouffe. J’ai tout le temps faim c’est terrible. » Tu es un estomac sur pattes ouais.

FAIL – Tu trébuches dans un trou que tu n’avais pas vu. « Shit. Décidément. » Tu te relèves en perdant un petit peu plus de ta dignité à chacun de tes chutes. Tu vas avoir pas mal de bleu à la fin du séjour. Tu en as déjà pas mal.

Elle entend très clairement la cascade maintenant et elle est persuadée que dès que la vue sera un peu plus dégagée, elle pourra même la voir. Ils ne semblaient plus très loin. L’occasion parfaite pour relâcher un peu la concentration et discuter d’autre chose que de tout ce qui aurait pu leur coûter la vie ces derniers jours. Il y aurait de quoi dire, c’était certain, mais elle était plus intéressée par son binôme que par son expérience de ces derniers jours. En toute logique, elle l’interroge sur sa présence ici. Des différents partenaires qu’elle avait pu avoir pour les différents ateliers, tous lui avaient apporté une réponse différente. À sa plus grande surprise. Elle s’attendait à côtoyer des aventuriers en herbe qui étaient là pour parfaire leur connaissance ou parce qu’ils auraient voulu gagner en compétence avant de se lancer dans une quelconque aventure, mais finalement, cette réponse-là, elle ne l’avait entendue qu’une seule fois. Pour le reste, chacun avait ses propres raisons. AJ aussi avait ses propres raisons. Il voulait rencontrer de nouvelles personnes, ce qui était tout à son honneur et d’ailleurs, il avait dû être servi à ce sujet. Il voulait également passer du temps avec quelqu'un en particulier, ce qui n’a pas été le cas jusqu’à présent de ce qu’il lui dit. “Ah ? C’est quelqu’un de spécial ce gars ? Un crush ?” Demande-t-elle, sourire dessiné sur les lèvres. Elle était curieuse et n’était pas du genre à avoir de quelconques filtres. Elle n’avait aucune idée de si son partenaire du jour avait un penchant pour les hommes ou pas. Peut-être même qu’elle allait le vexer en demandant s’il y avait un quelconque lien romantique entre lui et son ami, mais ça, elle n’y pensait même pas. “Moi, j’suis venue pour me changer les idées et changer d’air. Quelques soucis en ce moment alors je me suis dit que fuir la ville pendant quatre jours ça ne ferait pas de mal.” Répond-elle en haussant les épaules. Ces quatre jours n’allaient pas arranger la situation. Quand elle reviendrait à Brisbane, elle devra recontacter son avocat, se mettre à jour sur les prochaines phases de sa bataille juridique avec Lara. Elle devra également retrouver cette dernière au club puisqu’il n’était pas question de lui donner gain de cause. Mais au moins, pendant quatre jours, elle respirait un peu et apprenait à développer quelques compétences utiles. “Puis j’aime bien tout ce qui touche aux activités dans la nature donc ça m’est apparu comme une évidence.” Ajoute-t-elle ensuite. Car oui, si elle n’était pas du genre à se balader en pleine nature, elle aurait sans doute choisi une autre activité. Pour le coup, elle ne regrettait pas. Même si elle avait joué de malchance, elle s’amusait bien. Surtout quand le hasard était de son côté et qu’en plus de la cascade, ils tombaient sur des morceaux de bois qu’ils pourraient utiliser comme attelles de fortunes. “Finalement on s’en sort pas si mal, je crois. Malgré le mauvais chemin qu’on a pris.” Répond-elle, récupérant quelques morceaux de bois pour en mettre dans son sac. “On peut peut-être faire un tour par ici et voir si on trouve pas d’autres trucs ?” Propose-t-elle ensuite. Avec un peu de chance, ils pouvaient peut-être trouver d’autres éléments utiles.

Lancer de dés:

“Ah ? C’est quelqu’un de spécial ce gars ? Un crush ?” Tu ouvres les yeux un peu grand à l’entente de ses mots. Qu’elle dise ça comme ça au calme ça te fait bizarre. Surtout qu’elle n’a pas tort du tout en fait. Ca fait des semaines que tu passes sur le terrain de rugby pour penser, méditer mais le tout en le matant lui qui est dans le coin. Tu ne réponds pas mais t’as les joues qui ont rosi et qui t’ont vendu ouais. Tu détestes toujours autant quand ton corps répond pour toi. C’est pas évident à contrôler ce genre d’émotion pris au dépourvu. Tu tentes de laisser glisser cette question sans réponse verbale et la conversation continue à ton grand plaisir. Elle aura bien deviné que oui, c’est bel et bien un crush.“Moi, j’suis venue pour me changer les idées et changer d’air. Quelques soucis en ce moment alors je me suis dit que fuir la ville pendant quatre jours ça ne ferait pas de mal.” Tu hoches la tête appréciant sa réponse honnête. « Ouais, on est bien dépayser ici c’est certain. » Tu ajoutes pour dire quelques chose même si tu n’avais rien de spécial à dire. Juste histoire de souligner que la conversation a avancé. “Puis j’aime bien tout ce qui touche aux activités dans la nature donc ça m’est apparu comme une évidence.” Tu hoches la tête en l’écoutant. « Je découvre un peu tout ça. Je suis plutôt quelqu’un de la ville. » Tu avoues sans mal.

“Finalement on s’en sort pas si mal, je crois. Malgré le mauvais chemin qu’on a pris.” Le sourire qui est sur ton visage montre combien tu es fier de vos trouvailles. « Ouais on est doué. » Vous vous jetez des fleurs c’est chou. Tu récupères aussi quelques vivres qui seront utiles pour cet atelier. “On peut peut-être faire un tour par ici et voir si on trouve pas d’autres trucs ?” Tu confirmes d’un hochement de tête. « Ouais on a pas été encore par là. » C’est donc une très bonne idée. Mais vous faites chou blanc, il y a rien de plus qui peut vous êtes utile. “Tu penses qu’on pourrait les trouver où ces baies super nutritives ?” « Hmmmm… » Tu fais une moue pensive. « On devrait continuer plus loin par là, on a pas encore été. » Même si tu y es allé les jours précédents, tu ne te souviens pas de ces baies là.

Citation :

WIN – Vous marchez 10 minutes et vous tombez sur les fameuses baies. « C’est ça non ? » Tu demandes en te rapprochant de la plante en question pour y voir de plus près. « Ouais c’est ça ! » Ton sourire se fait plus large. « On est les rois de la forêt. » Que tu dis tout fier de toi car vous avez presque remplis tous les objectifs de l’atelier.

SO CLOSE – Vous marchez 10 minutes mais toujours rien. Tu reprends la conversation toujours en marchant pour aller plus loin et espérer trouver les fameuses baies. « Tu fais quoi dans la vie ? » Tu veux en apprendre un peu plus sur elle. « T’habites à Brisbane, c’est ça ? »

FAIL – Vous marchez et non seulement vous trouvez rien. Tu reprends la conversation toujours en marchant pour aller plus loin et espérer trouver les fameuses baies. « Tu fais quoi dans la vie ? » Tu veux en apprendre un peu plus sur elle. « T’habites à Brisbane, c’est ça ? » Et puis vous arrivez dans un coin qui est infesté d’insectes volants. « On devrait faire demi tour. » Tu dis alors que tu te fais piquer, tu claques l’insecte sur ta peau et il meurt avec son dard en toi. Tu commences à avoir une belle plaque rouge qui se forme sur la peau.

 

Face à la réaction du jeune homme, elle se dit qu’elle a visé juste. Il ne lui donne même pas de réponse. Comme s’il ne s’attendait pas à ce qu’elle lui pose une telle question. C’était Itziar, cela dit. Itziar qui n’avait pas de filtre. Itziar qui parlait souvent bien plus vite qu’elle ne réfléchissait. Itziar qui cependant, avait la décence de ne pas insister. De se contenter des émotions qui étaient passées sur le visage du jeune homme et qui répondaient pour lui. Elle ne relance donc pas. Elle répond à la question qu’il lui pose. Elle est honnête, sans trop développer. Le sujet n’est pas un de ceux qu’elle souhaite aborder ici. Il la tracasse bien assez dans son quotidien pour venir ternir cette aventure censée lui changer les idées. Elle acquiesce donc d’un hochement de tête quand il confirme qu’ils sont bien dépaysés ici. Ils n’étaient pourtant pas partis bien loin de Brisbane, mais les organisateurs avaient su trouver un coin de nature leur donnant l’impression d’avoir complètement changé de milieu. “Ne te méprends pas, moi aussi, je suis quelqu’un de la ville, mais j’ai toujours trouvé que la nature permettait de respirer un peu quand l’agitation urbaine devient un peu trop pressante. La plage est mon choix par défaut, mais je ne me limite pas.” Lui répond-elle. Elle avait toujours vécu en ville. De Madrid à Brisbane. Elle n’était pas une fille de la campagne. Elle aimait cette agitation qu’on trouvait dans les villes. Les restaurants, les bars ouverts à pas d’heure. Du monde dehors, à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit. Mais elle aimait aussi se ressourcer dans des grands espaces. Fallait-il encore apprendre à les apprivoiser un minimum. Ce stage était l’idée pour cela.

Après quatre jours, elle commençait à se sentir l’âme d’une aventurière. Elle n’était pas certaine de pouvoir faire de la concurrence à Bear Grylls, mais elle pouvait au moins appliquer quelques-uns de ses conseils. Ayant l’impression que pour la première fois depuis des ateliers, elle et son partenaire du jour ne se débrouillaient pas trop mal. “J’ai bien envie de dire qu’on est très doués même, mais j’ai peur de crier victoire trop vite.” Déclare-t-elle en riant. Elle se souvenait de ses précédents ateliers où elle s’était surprise à penser qu’ils étaient sur la bonne voie avant de se rendre compte que ce n’était pas le cas. Trouver la cascade avait été relativement facile, malgré un démarrage un peu raté. Elle propose donc de faire un tour dans le coin, histoire de voir ce qu’ils pourraient trouver d'intéressant. Ou en l'occurrence, afin de se rendre compte qu’il n’y a rien de plus. “Ok, je te suis. De toute façon, si on bouge pas, on trouvera rien.” C’était d’une logique imparable. C’est plein d’entrain qu’ils reprennent donc leur chemin, s’enfonçant un peu plus dans cette nature un peu hostile. “Je suis copropriétaire d’un club de strip et je bosse derrière le bar. Tout ça à Brisbane oui. J’habite à Redcliffe. Et toi alors ?” Lui répond-elle en lui retournant la question. Elle reste attentive. Tente de repérer quelques baies ou plantes dont elle aurait entendu parler, mais rien. Telle une coïncidence, c’est à l’instant où le jeune homme propose de faire demi-tour qu’une nuée d'insectes vient leur tourner au tour, l’un d’entre eux piquant l’australien.

Lancer de dés:

Tu apprécies qu’elle ne cherche pas à savoir plus sur le crush en question. Tu serais resté silencieux dans tous les cas. Refusant de dire quoi que ce soit. Ca aurait été gênant, peut être, mais le moment l’était déjà pour toi, alors un peu plus un peu moins, tu ne vois pas de différence à ce niveau là. La conversation suit son cours, à ton plus grand bonheur. “Ne te méprends pas, moi aussi, je suis quelqu’un de la ville, mais j’ai toujours trouvé que la nature permettait de respirer un peu quand l’agitation urbaine devient un peu trop pressante. La plage est mon choix par défaut, mais je ne me limite pas.” Tu hoches la tête en l’écoutant. Tu ne vas quasiment jamais à la plage. Carmine aussi t’a fait cette remarque l’autre jour. Peut être que tu devrais commencer cette année, quand les beaux jours seront là, à fréquenter un peu plus cet endroit. A t’imprégner d’avantage de la nature qui t’entoure. Ca ne peut que te faire du bien.

“J’ai bien envie de dire qu’on est très doués même, mais j’ai peur de crier victoire trop vite.” Ton humeur, ton sourire, tout est au plus haut, appréciant une fois de plus - silencieusement - que le petit malaise d’il y a quelques minutes se soit déjà envolé, oublié. Vous parlez du bon dans cette aventure et votre collaboration, votre équipe pour ce dernier jour aura été vraiment très agréable. Surtout quand tu oublies consciemment qu’elle sait ton vrai visage maintenant la jolie blonde. Y’a pas tant de monde que ça qui savent. C’est pas le truc que tu dis en quelques minutes après avoir rencontré quelqu’un de nouveau. Mais elle a toujours ce regard doux et ses sourires. Et puis surtout, elle n’en a pas reparlé. Elle a compris. Elle a lu en toi alors que vous venez tout juste de faire connaissance. Tu aimes les gens perspicace comme elle. Il fait vraiment très bon d’être autour d’elle. « Tu as raison, on y est presque mais c’est pas encore gagné. » Tu le sais, elle aussi. Faut voir la réalité en face, c’est pas encore dans la poche. Les lasagnes ne sont pas encore à porter de main, oui tu ne penses qu’à la bouffe que tu vas manger dès que tu auras ton certificat d’initiation.

“Ok, je te suis. De toute façon, si on bouge pas, on trouvera rien.” Tu fais oui de la tête et vous reprenez chemin, vaillants, plein d’espoirs. “Je suis copropriétaire d’un club de strip et je bosse derrière le bar. Tout ça à Brisbane oui. J’habite à Redcliffe. Et toi alors ?” Tu trouves ça hors du commun mais depuis tout à l’heure, Itziar te prouve qu’elle est une femme remarquable, et elle continue. « Je suis dans un groupe de musique et je vais voir pour gérer un groupe le reste de mon temps. Je pense que c’est une voie qui va me plaire. » Première fois que tu le dis à quelqu’un.

Et puis vous arrivez sur une nuée d’insecte et vous vous faites piquer comme des bleus tous les deux. Tu la suis à courir en arrière et puis tu prends même sa main pour que vous filiez dans le même coin. Faudrait pas que vous vous perdiez par dessus le marché.

Citation :

WIN – Vous arrivez par hasard dans un coin avec une multitude de baies et celles que vous cherchiez un peu plus tôt en plus. « Hey on dirait pas…? » Tu demandes la confirmation car c’est trop beau pour être vrai. Vous étiez juste en train de fuir les bestioles et voilà que tout vous tombe tout cru. Et pour couronner le tout, vous avez échappé aux insectes. « On était pas venu là avant. » Dans votre précipitation vous avez trouvé un nouveau chemin on dirait.

SO CLOSE – Vous échappez aux insectes mais il n’y a pas spécialement de ressources qui vous intéressent ici. « Tu vas bien ? » Une petite pause s’impose, vous avez fait un joli petit sprint. « Tu préfères les insectes ou les serpents? » Tu demandes, curieux.

FAIL – Vous continuez de courir un bon moment car les insectes ont l’air de vous suivre. C’est à bout de souffle que vous vous retrouvez au bord de la plage, vous avez fait un sacré bout dans votre fuite. Vous êtes bien loin des ressources, il va falloir retourner dans la forêt, mais tu t’assois sur le sable en premier. Tu es fatigué. « J’ai besoin d’une pause là. » Tu dis en t’allongeant par terre sur le dos en essayant de reprendre ton souffle comme tu peux. « Je pourrais rester là comme ça. Je pourrais m’endormir même je pense. » Tu fermes les yeux.

 

Presque, mais pas encore gagné. Ce ne pouvait pas mieux représenter la situation actuelle. Ils avaient bien avancé, parvenaient à trouver certains des éléments que les organisateurs leur avaient demandé de trouver, mais ils n’avaient pas réussi à mettre la main sur tout pour le moment et leur chemin semblait tout de même parsemé de quelques embûches. Ils ne faisaient pas deux pas en avant pour un pas en arrière, mais presque. Cependant, ils étaient sur la même longueur d’onde. Ils semblaient bien fonctionner ensemble. Formant une équipe en parfaite cohésion. Chacun proposait des solutions et laissait libre court aux idées de l’autre. Ça passait ou ça cassait. Pour l’heure, ils avaient tout de même réussi à arriver jusque là. A rectifier le tir quand ils s’étaient trompés de chemin pour arriver jusqu’à la cascade, ils ne se débrouillaient donc pas trop mal. S’octroyant même quelques échanges personnels. “T’es dans quel groupe ? Genre je suis susceptible de connaître ?” demande-t-elle en souriant. Elle n’était pas forcément calée quand il s’agissait de musique australienne. Elle écoutait plus de la musique latino ou de l’afro, mais elle était toujours désireuse de découvrir des artistes qu’elle ne connaissait pas, alors, quel que soit le nom qu’il lui annoncera, elle prendra soin d’aller écouter au moins une ou deux chansons une fois rentrée. “C’est un super projet en tout cas !” Ajoute-t-elle.

Elle n’a pas le temps d’en dire plus. Interrompue par une nuée d’insectes. Un cauchemar pour elle qui abhorre tout ce qui vole, pique, grouille. Toutes ces petites bestioles en apparence inoffensives, mais qui peuvent s’avérer terribles. Elle s’agite, elle court un peu dans tous les sens, sans réelle destination. Tentant de chasser les insectes avec ses mains, se faisant piquer au passage. Non, vraiment, rien ne se passe comme prévu et elle se dit qu’une fois ce stage fini, elle mériterait de prendre un peu de vacances, loin de Brisbane, loin de l'Australie. Elle pourrait aller en Europe. En Allemagne par exemple. Ce serait dépaysant. Autant le climat, que la langue, la nourriture et les bestioles qu’elle serait susceptible de rencontrer là-bas. Elle pourrait faire un arrêt à Berlin, profiter de la vie nocturne sans pareil de cette ville. Après, elle pourrait faire un détour par la Bavière, profiter de la nature paisible. La montagne, les lacs, la verdure. Mais pour l’heure, elle court. Elle s'arrête quand elle semble débarrassée des insectes. “J’ai besoin d’une semaine de pause.” Déclare-t-elle, s’allongeant à côté de Asher. “Je sais pas si je pourrai m’endormir, là je me demande si on va pas se faire bouffer par des fourmis ou quoi, mais ça reste confortable.” Ajoute-t-elle. “Je me suis fait piquer les mains, ça fait un mal de chien. Il y avait pas une plante anti urticaire ou je ne sais quoi ?” Lui demande-t-elle.

Lancer de dés:

“T’es dans quel groupe ? Genre je suis susceptible de connaître ?” Tu souris qu’elle pose cette question, tu aimes les gens qui s’intéressent un peu plus que juste de manière global. « Un groupe de rock alternatif. Un peu métal parfois. Le nouvel album est plus calme que le premier. » Tu dis pour expliquer qu’il y a plus d’un seul genre au final. « Le nom du groupe c’est Hurtwave. Si tu veux écouter. » Et peut être que tu vas gagner un nouvel auditeur de plus sur tes compteurs Spotify. C’est comme ça que ça fonctionne. En parler petit à petit comme ça autour de soit l’air de rien, quand le sujet tombe dans la conversation de lui même. Tu n’es pas de ceux qui le mette en pleine face des gens sans logique. Rien de plus agaçant que ça. “C’est un super projet en tout cas !” « Merci. C’est vraiment au stade d’idée pour l’instant. » Tu veux pas parler trop vite, même si c’est trop tard. Tu lui as dit. Ca rend le tout bien plus réel. C’est comme si tu venais d’allumer une nouvelle lumière dans une des pièces que forme ton cerveau. Un endroit qui était dans le noir complet depuis bien trop longtemps. Tu crois en la palingénésie, le retour à la vie, un nouveau cycle qui commence. Ca réchauffe ton coeur.

Et puis vous tombez encore sur un obstacle, vous filez en courant pour vous retrouvez allonger sur le sable de la plage. Ca fait un bien fou. “J’ai besoin d’une semaine de pause.” Ca te fait rire un petit peu, vous êtes une fois de plus sur la même longueur d’ondes. “Je sais pas si je pourrai m’endormir, là je me demande si on va pas se faire bouffer par des fourmis ou quoi, mais ça reste confortable.” C’est vrai qu’elles ne sont peut être pas loin. “Je me suis fait piquer les mains, ça fait un mal de chien. Il y avait pas une plante anti urticaire ou je ne sais quoi ?” « Faudrait mettre de l’eau dessus. » Tu dis car c’est la seule chose qui te vient en tête. Tu te redresses pour voir un peu mieux ses piqûres. “tiens regarde, c’est celle-là. Ça dit que ça pousse près des cours d’eau. Doit y en avoir près de la cascade non ?” Tu regardes ce qu’elle indique et tu hoches la tête. « Ouais dois y en avoir dans le coin. » Et comme si c’était de la magie, quand tu te lèves, tu fais quelques pas et trouves la plante en question. Ton sourire est large sur ton visage. « Sauvé. » Tu annonces fièrement. Ceci sonne la fin de cet atelier, t’es fier de toi, t’es fier de vous.