ÂGE : 27 ans (12 février 1997) SURNOM : On l'appelle souvent Leo. Sur scène, en drag, elle devient Supernova. STATUT : tout juste sortie d'une relation abusive avec son ex-copain, développe des crushs sur environ toutes les filles qui lui sourient. MÉTIER : Elle enchaîne les petits boulots qui lui permettent de continuer ses projets artistiques à côté : les performances drag, la couture, la musique, etc. Étonnamment, de formation, elle est infirmière - c'était pour faire plaisir à ses parents, ça. LOGEMENT : Une petite chambre ultra décorée de babioles et d'affiches, dans une colocation. POSTS : 1071 POINTS : 520
TW IN RP : homophobie internalisée et familiale, drogues, alcool, religion, viol conjugal, relation abusive. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : infj › cleo la timide à la ville, supernova l'extravagante sur scène › touche-à-tout et ultra créative, son univers artistique est poétique, décalé, absurde et sombre › people-pleaser, angoissée, généreuse › un peu trop fêtarde, elle affirme rattraper des années de conformisme › maquillage coloré, strass et paillettes à gogo › ses tenues extravageantes font se retourner les mamies dans la rue › collectionne les boîtes d'allumettes › passion fait-main, dyi, vintage, kitsch & maximalismeDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS : (08)Phenix 01 › Ciel 01 › Jo 02 › Ollie 02 › Primrose 01 › Shiloh 02 › Albane 01 › Eve 01
PRIMROSE › you were my partner in crime, it was a welcome waste of time, eating cherries on the bridge, feet dangling, throwing the pits and stems into the racing current below, i get vertigo looking down and looking in
OLLIE › out in the park, we watch the sunset, talking on a rusty swing set, after a while you went quiet and i got mean, i'm always pushing you away from me but you come back with gravity, and when i call, you come home, a bird in your teeth
SHILOH › is it cool that I said all that? is it chill that you're in my head? cause I know that it's delicate
ALBANE › but if you get married, i'd object, throw my shoe at the altar and lose your respect, i'd rather lose my dignity than lose you to somebody who won't make you happy
❀ either i'm careless or i wanna get caught « i can't open my mouth and forget how to talk, 'cause even if i could, wouldn't know where to start, wouldn't know when to stop »
Il est plutôt simple de déstabiliser Madison. Un regard de travers, un changement de plan, une remarque de ses parents, une question trop intime, une bouteille de vin vide. Son angoisse est un bruit de fond quotidien depuis aussi longtemps qu’elle se souvienne, la mélodie montant crescendo à chaque détail qui la brusque. Elle n’entend plus le silence depuis longtemps.
Mais en cet instant, elle se dit que la cacophonie en elle est particulièrement brutale, et pour cause : un changement de plan de dernière minute, un challenge professionnel, une gueule de bois qui martèle ses tempes, le regard de Jo Carter qui la juge froidement et celui de Marina, la directrice artistique du shoot, qui colle de désir et retourne l’estomac de Madison.
Comment en est-elle arrivée là ?
La journée a mal commencé. Trop d’alcool la veille, le nez qui saigne et picote des quelques rails de cocaïne qu’elle a pris avec Oliver. Vers 13h, son téléphone a bipé plusieurs fois, et finit par sonner, annonçant la voix paniquée d’Ella, une amie d’université également photographe, qui a supplié Madison de lui rendre service et de la couvrir pour un photoshoot auquel elle ne peut pas se rendre parce que sa mère vient d’avoir un accident de vélo. Madison a accepté sans pouvoir trop réfléchir, abandonné son verre de vin sur sa table basse et enfourché son vélo avec son appareil photo et son matériel dans son sac à dos. Elle a eassayé de ne pas trop penser à la nausée dans son estomac, ou au deux verres de vin qu’elle a bu alors qu’elle ne boit jamais avant de travailler, et encore moins au fait qu’elle est à vélo et qu’elle pourrait apparemment se faire renverser par une voiture à tout instant, comme la mère de Stella. Pour rester concentrée, elle a passé sa langue le long de ses dents pour sentir le frais de la menthe du dentifrice qu’elle a utilisé pour neutraliser l’odeur du vin blanc. Mais arrivé sur place, ses dents mordent sa langue : parmi les modèles du jour se trouve Jo à qui elle n’a pas adressé la parole depuis cette fameuse soirée.
Le malaise lui a retourné l’estomac, mais elle s’est tout de même approché de la grande blonde qui est en charge du photoshoot, la directrice artistique. Elle a les cheveux court et décoloré, des tatouages colorés sur les bras, et semble porter un binder, un look androgyne et très queer qui provoque de l’éléctricité dans le bas ventre de Madison. « Bonjour, excuse-moi, je suis Madison Kwanteen, je remplace Ella, elle a dû te prevenir… » Une expression de surprise est passée sur le visage de la blonde, si bien que Madison a cru une demi-seconde que non, elle n’était pas attendue sur ce shoot, mais la suite l’a surpris encore plus : « Madison Kwanteen ? Mais je te connais ! » Madison est devenue blême, se demandant si elle a rencontré cette fille quand elle était ivre et ne se rappelle pas d’elle. « J’ai vu tes photos dans la galerie de Jenna, à Toowong. J’adore ton travail, je le suis de près, j’ai adoré ton dernier shoot dans Dazed Magazine ! » Et ça, c’est encore pire pour Madison. Elle aurait encore préféré se ridiculiser. Elle n’a jamais bien supporter d’être remarquée. « Oh, ah, merci beaucoup », bredouille-t-elle. « Vraiment, je suis ravie de travailler avec toi aujourd’hui. Je suis Marina, la directrice artistique du shoot. Viens, je vais te briefer vite fait. »
Elles ont discuté, ri ensemble, Madison a essayé de calmer sa nervosité. Mais c’est sans compter le fait que Marina s’est mise à flirter avec Madison. Au début, Madison a simplement cru qu’elle était gentille, démonstrative. Mais même quelqu’un d’aussi pudique et coincée et dans le placard de Madison peut comprendre les signes, quand une fille lui touche le bras, rit à ses blagues, et la regarde avec des yeux qui brillent.
Madison a shooté une première modèle sur un fond coloré, réglé la lumière, débattu avec Marina de la teinte d’highligher qui rendrait bien en photo. Elles sont en train de discuter d’un restaurant de Brisbane quand Marina l’amène vers Jo, qui a été installée dans un décor rempli de fleurs, dans une ambiance éthérale et très conceptuelle : « Quoi, tu n’as jamais mangé là-bas alors que tu es née ici ? Madi, il faut que je t’y amène, un point c’est tout ! » Lui dit Marina en lui faisant un grand sourire. Madison est douloureusement consciente qu’elle rougit. Du flirt ET de la gêne de Jo qui les observe. « Jo, je te présente Madison, la photographe. Madison, je pense que tu connais Jo, notre célébrité nationale ? » La honte bouillonne à la surface, suinte hors de Madison. « Hm, oui, euh, j’ai déjà travaillé avec elle, à vrai dire », articule-t-elle. « Salut… » Dit-elle à l’attention de Jo sans même la regarder. Marina elle, tourne autour de Jo, réarrange le décor, lui donne quelques consignes pour le shoot. « J’imagine vraiment ton visage fermé, comparé au décor luxuriant, pour créer un contraste… Bonne chance pour rester de marbre face à la photographe, cela dit », ajoute Marina en adressant un clin d’oeil à Madison.
won't make my mama proud, it's gonna cause a scene, she sees her baby girl, I know she's gonna scream, god, what have you done? you're a pink pony girl and you dance at the club, oh mama, I'm just having fun, on the stage in my heels, it's where I belong down at the, Pink Pony Club, Im gonna keep on dancing at the Pink Pony Club
:
Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 11002 POINTS : 2570
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
either i'm careless or i wanna get caught @Madison Kwanteen ☆ crédit/harley
"Hors de question. Je ferai pas ça." Il n’y eut pas de questions à ce sujet, pas même de discussion autour de Jo qui avait le regard assez sombre pour que quiconque avec un peu de bon sens sache que ce n’était pas un débat, que sa décision était prise : elle ne poserait certainement pas à poil au milieu des fleurs pour les beaux yeux d’une publication artsy qui vendrait son profil comme l’un des plus photogéniques de la décennie, et elle s’en cognait royal de récolter l’assentiment des bobos de la communauté artistique d’Instagram qui sirotaient du matcha en se touchant la nouille comme s’ils étaient les premiers à savoir régler convenablement un appareil photo. Si elle avait voulu vendre son cul, elle l’aurait fait bien avait d’avoir un album en préparation, et une réputation en plein essor. Le sourcil arqué, déjà redessiné puisqu’elle était arrivée depuis bien une heure maintenant, elle détourna le regard vers son reflet dans le miroir de la coiffeuse éclairée, la glam team du shooting continuant leur affaire sans qu’elle ne se sente en rien dérangée par l’idée d’être tripotée de partout, de la racine de ses longs cils à celle de ses cheveux allongés par plusieurs rangées d’extension pour l’occasion.
L’avantage d’avoir son caractère, c’était que ça lui évitait ce genre de traquenard à la con. Elle n’était franchement pas farouche, mais elle avait une dignité tout de même, et les expériences de certaines de ses copines lui remontant en mémoire, elle n’avait pas envie que des clichés d’elle finisse par enterrer sa crédibilité sous le prétexte que le sexe, ça faisait vendre ; elle le savait, elle en jouait certainement plus que la moyenne d’ailleurs, pas au point de finir dans son plus simple appareil non plus, chose que son label n’estimait pas nécessaire pour faire germer l’intérêt autour du personnage qu’elle était, alors ils étaient raccords, et c’était tant mieux pour l’heure. Se faisant apporter un thé froid au gingembre qu’on lui fit siroter par une paille le temps que sa préparation soit terminée, elle demanda quel était le plan B niveau tenue puisqu’elle refusait de poser nue. On bredouilla quelque chose qui lui fit rouler des yeux, et perdre patience sans qu’elle ne juge utile de s’énerver sur l’instant, acceptant d’aller vérifier par elle-même l’ampleur des dégâts du trousseau qu’on lui foutrait sur le dos pour cette séance-photo, quand elle fût alpaguée par la directrice artistique du shoot accompagnée d’une Madison sur laquelle elle posa à peine son regard.
Elle avait la rancune tenace, elle avait aussi la carapace solide ; mieux encore, et contrairement à ce que pensait Madison, elle n’avait pas besoin qu’on la trouve parfaite pour savoir qu’elle valait mieux que les reproches de quelqu’un qui était paumé au point d’accepter de se faire maltraiter. Si ça l’étonna qu’elle soit là, sûre que la photographe dont lui avait parlé n’était pas Madison Kwanteen, elle ne le montra pas, et décida de rester professionnelle. Dégageant son visage sublimé par le maquillage de la longueur de mèche presque noire qu’elle repoussa entre ses omoplates, elle leur donna comme entame à la discussion que Marina avait initié "Je comprends mieux le projet de shooter à poil maintenant." Sous-entendu que si c’était Madison la photographe, tout s’éclairait soudainement puisque visiblement, comme pour une majorité de ses connaissances, elle était dans son sillage simplement par appât de quelque chose qu’elle ne lui donnerait jamais. Resserrant le devant de son peignoir sur sa poitrine, elle coupa Marina sans plus de cérémonie "J’ai refusé. On m’a apportée des tenues que j’ai encore ni vues ni validées, donc ça va retarder un peu ton programme." précisa-t-elle à Marina dont l’intérêt pour elle semblait moindre comparé à celui qu’elle attribuait à Madison sur qui Jo daigna enfin poser son regard pour la toiser sans vraiment la regarder au demeurant, ses longs cils battant se faisant. Elle trouva ça plus judicieux de laisser un très léger rire lui échapper lorsqu’elle rebondit sur les dires de la directrice artistique "Ouais, c’est plus de mon âge de cumuler les crushs à tous les coins de rue tu sais." Il fallait s’en douter qu’elle s’en servirait comme d’un putain de fleuret, pas la peine de faire les effarouchés "Je te la laisse volontiers." crut-elle bon d’ajouter, tournant la tête vers la source de l’appel de son nom, ses cheveux lisses et allongés jusqu’aux creux de ses reins virevoltant sous son geste qu’elle accompagna de quelques mots et d’une pression sur le bras de Marina qu’elle contourna en même temps "On se dépêche de régler ça."
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
:
Cleo Baker
la tête dans les étoiles
ÂGE : 27 ans (12 février 1997) SURNOM : On l'appelle souvent Leo. Sur scène, en drag, elle devient Supernova. STATUT : tout juste sortie d'une relation abusive avec son ex-copain, développe des crushs sur environ toutes les filles qui lui sourient. MÉTIER : Elle enchaîne les petits boulots qui lui permettent de continuer ses projets artistiques à côté : les performances drag, la couture, la musique, etc. Étonnamment, de formation, elle est infirmière - c'était pour faire plaisir à ses parents, ça. LOGEMENT : Une petite chambre ultra décorée de babioles et d'affiches, dans une colocation. POSTS : 1071 POINTS : 520
TW IN RP : homophobie internalisée et familiale, drogues, alcool, religion, viol conjugal, relation abusive. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : infj › cleo la timide à la ville, supernova l'extravagante sur scène › touche-à-tout et ultra créative, son univers artistique est poétique, décalé, absurde et sombre › people-pleaser, angoissée, généreuse › un peu trop fêtarde, elle affirme rattraper des années de conformisme › maquillage coloré, strass et paillettes à gogo › ses tenues extravageantes font se retourner les mamies dans la rue › collectionne les boîtes d'allumettes › passion fait-main, dyi, vintage, kitsch & maximalismeDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS : (08)Phenix 01 › Ciel 01 › Jo 02 › Ollie 02 › Primrose 01 › Shiloh 02 › Albane 01 › Eve 01
PRIMROSE › you were my partner in crime, it was a welcome waste of time, eating cherries on the bridge, feet dangling, throwing the pits and stems into the racing current below, i get vertigo looking down and looking in
OLLIE › out in the park, we watch the sunset, talking on a rusty swing set, after a while you went quiet and i got mean, i'm always pushing you away from me but you come back with gravity, and when i call, you come home, a bird in your teeth
SHILOH › is it cool that I said all that? is it chill that you're in my head? cause I know that it's delicate
ALBANE › but if you get married, i'd object, throw my shoe at the altar and lose your respect, i'd rather lose my dignity than lose you to somebody who won't make you happy
❀ either i'm careless or i wanna get caught « i can't open my mouth and forget how to talk, 'cause even if i could, wouldn't know where to start, wouldn't know when to stop »
Ce n’est pas compliqué de comprendre que Jo est encore en colère. Ses yeux sombres lancent des éclairs, elle regarde à peine Madison, ses gestes sont secs, dénués de cette douceur passagère dont elle avait fait preuve quand elle avait touché le bras de Madison dans cette salle de bain, lors de cette fameuse soirée. Madison n’est pas surprise, elle sait qu’elle a été odieuse avec la chanteuse, et elle se sent mortifiée de ce qu’elle a pu dire. Mais tout au fond, un reste de colère traine là et palpite, elle se demande si Jo réalise que c’est bien Madison qui a été humiliée. Et évidemment, au milieu de tout ça, Marina est là, complètement aveugle à la tension qui traîne, trop occupée à sourire à Madison qui a envie d’hurler. Marina présente Madison à Jo, qui répond d’un ton caustique, "Je comprends mieux le projet de shooter à poil maintenant.", laissant Madison perplexe. Elle n’a jamais fait de photoshoots avec des gens complètement nus, et surtout pas des femmes. Elle a des bons réfléxes d’auto-préservation malgré toutes ses maladresses. "J’ai refusé. On m’a apportée des tenues que j’ai encore ni vues ni validées, donc ça va retarder un peu ton programme." Il est donc question que Jo soit nue sur ce shoot ? Madison sent un élan de gratitude pour la chanteuse qui a visiblement refusé cette direction artistique, le soulagement flotte dans ses veines. Photographier Jo nue est, littéralement, au-dessus de ses forces. Elle sent qu’elle aurait pu tourner de l’oeil, vomir le vin qu’elle a bu. Le flirt de Marina la rend déjà assez mal à l’aise comme ça. "Ouais, c’est plus de mon âge de cumuler les crushs à tous les coins de rue tu sais. Je te la laisse volontiers." Madison sent qu’elle se désintègre sur place à chaque minute qui passe. Jo se lève de sa chaise, s’adresse à Marina : "On se dépêche de régler ça." et part récupérer les fameuses tenues. La minute où elle s’écarte permet à Jo de respirer à nouveau, avant que Marina ne se retourne vers elle, ses yeux brillants qui l’observe avec trop d’attention. « Ah, les aléas du direct, comme on dit. Il faut que je règle ça. Tu veux vérifier le set et la lumière en attendant ? » Demande-t-elle avec un sourire.
Madison hoche la tête, la regarde partir et inspire une grande bouffée. Aujourd’hui va être un challenge. Elle commence à régler les projecteurs, à faire des tests avec son appareil, mais le répit est de courte durée. Déjà, Marina appelle son prénom. « Madi, tu peux venir voir ? » Marina est avec Jo, elles ont plusieurs tenues sur des cintres. « Est-ce que tu as une préférence ? Je fais confiance à ton oeil de photographe talentueuse », dit-elle avec un clin d'œil. Madison commence à bredouiller, mais déjà Marina est attirée ailleurs, par l’une des assistantes maquilleuse qui a visiblement un souci avec l’un des autres mannequins. « Le devoir m’appelle. Je vous laisse décider ça, je reviens ! »
Et voilà Madison seule face à Jo. Le portant d’habits est la chose la plus intéressante qu’elle n’ai jamais vu, et elle le fixe, ses joues toujours brûlantes. « Je ne savais pas que tu serais sur le shoot aujourd’hui », murmure-t-elle, gênée. Elle a du mal à articuler. « Je dépanne une amie photographe qui n’a pas pu venir. Je… » Je ne serais jamais venue si j’avais su, voudrait-elle dire, mais cela lui parait évident. Elle se racle la gorge. « Je n’étais pas courant non plus pour le thème, la… la nudité… Ce n’est pas vraiment mon genre de photographie, en plus », elle bafouille. Elle regarde les tenues. « Choisis ce que tu veux, je dirais à Marina que j’approuve. »
won't make my mama proud, it's gonna cause a scene, she sees her baby girl, I know she's gonna scream, god, what have you done? you're a pink pony girl and you dance at the club, oh mama, I'm just having fun, on the stage in my heels, it's where I belong down at the, Pink Pony Club, Im gonna keep on dancing at the Pink Pony Club
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Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 11002 POINTS : 2570
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
either i'm careless or i wanna get caught @Madison Kwanteen ☆ crédit/harley
Reste professionnelle, Jo, c’était une putain de ritournelle qu’elle avait entendu suffisamment de fois pour que ça lui vienne naturellement maintenant. Elle était agacée pourtant, ne tenant pas à se retrouver dans le même périmètre que Madison pour des raisons aussi puériles qu’elles étaient plus que justifiées dans le fond, se souvenant trop bien des propos de la jeune femme lorsqu’elle était venue à son secours. On l’accusait souvent d’être une connasse, la chanteuse, mais personne ne s’imaginait à quel point elle pouvait l’être quand elle était blessée. Ou peut-être que si. Charlie en avait fait les frais. Elles avaient passé des mois à ne plus se parler, elles avaient été plus ennemies qu’amies pour le redevenir récemment, et tout se passait plutôt bien maintenant — disons que la fierté de Jo était un frein aux réconciliations rapides, c’était une façon de dire qu’elle avait besoin de beaucoup, beaucoup de temps pour redescendre et tourner la page pour en écrire une nouvelle. Ça avait pris du temps, oui. Jo n’avait aucune vraie qualité, c’était bien la veine de son entourage. En plus d’être agressive, elle était rancunière, parfois revancharde, et c’était typiquement le genre de choses qui lui faisait dire sans honte qu’elle n’était pas quelqu’un de bien. Madison l’ignorait sans doute, elle l’apprendrait tôt ou tard.
Et plus tôt que tard d’ailleurs, mise sur son chemin alors qu’elle était venue pour shooter pour une publication dont elle n’avait pas retenu le nom, mais qui lui demandait une faveur qu’elle refusa tout net, ne tenant pas à poser nue. Elle quitta Madison avec Marina sur ses talons. Ta tenue devra rester neutre, le fond sera bien chargé. "Personne a trouvé ça judicieux de faire intervenir une styliste ? Vous shootez tout vos modèles nus, ou je fais partie des privilégiés ?" Irritée, Jo lança un regard à Marina lorsqu’elles se rendirent dans le vestiaire où trois pauvres tenues se battaient en duel sur un portant de fortune. C’était le genre de choses qui lui donnaient envie de sacrifier des chatons, de tomber sur des incompétents qui se disaient pourtant professionnels. En attendant, ils ne savaient même pas palier au refus d’un modèle, peut-être parce qu’ils partaient du principe qu’ils devaient se taire ? Même pas en rêve, Jo n’avait pas la patience pour se taire, et parce qu’elle était révulsée par les tenues qu’elle voyait étalées devant elle, elle fit à Marina "Je veux qu’on fasse venir mon assistante. Elle doit être dans la loge maquillage — non, j’ai pas besoin de…" Putain de connasse, voilà ce qu’elle pensa en attendant Marina appeler Madison qui se pointa sans délai.
Jo n’attendit pas un seul instant pour détourner le regard d’elle, replaçant de nouveau ses longs cheveux entre ses omoplates en tachant de garder le contrôle de ce qui se jouait dans sa poitrine. Sous son peignoir, c’était son coeur en l’occurence, il cognait parce qu’elle essayait de prendre sur elle, de ne pas sortir de ses gonds pour de bon en plaquant tout pour aller trouver un autre plateau où on la traiterait à sa juste valeur. Respire Jo "Ça va, on va pas en faire toute une histoire." qu’elle répondit à la photographe qui se répandait déjà en pseudo-excuses. Elle jouait bien les saintes-nitouches mine de rien, à se cacher derrière de la douceur pour qu’elle se change en venin acide quand elle avait décidé de jouer à la grande personne. Jo au moins, elle restait relativement stable dans sa façon d’agir "Je m’en fous, Madison. Je suis pas là pour que tu me racontes ta vie, ou pour que t’essayes de m’attendrir avec tes grands yeux brillants de larmes." Sa tête se tournant vers elle, elle se désigna d’une main, puis elle la désigna d’une main, dans une danse rapide qui servait juste à illustrer son discours "Je travaille, tu travailles. T’es pas mon amie, je suis pas la tienne. Point final." Ça pour être final, il l’était, son point "Jo, c’est quoi le problème ?" "Fais venir Stephanie, y aucune tenue pour moi ici. On en a sélectionné plusieurs il y a un mois dans son workshop juste au cas-où, c’est le moment de les sortir. Merci." Cathy, qui ne la quittait pas depuis la fin de The X Factor passa le nez dans le vestiaire, et se mit rapidement à pianoter sur l'écran de son téléphone portable pour faire ce que Jo lui demandait. Cette dernière, les sourcils froncés, fit à Madison qu’elle consentit enfin à regarder, n’ayant pas le choix de toute façon, et en ayant assez conscience pour agir en conséquence "Marina m’a dit qu'il fallait que ça reste neutre, tu confirmes ? Je pourrais avoir une idée plus concrète de ce qui m’attend, ou t’es trop occupée à flirter pour au moins faire ça pour moi ?" Le visage fermé, elle lui posait la question sérieusement.
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
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Cleo Baker
la tête dans les étoiles
ÂGE : 27 ans (12 février 1997) SURNOM : On l'appelle souvent Leo. Sur scène, en drag, elle devient Supernova. STATUT : tout juste sortie d'une relation abusive avec son ex-copain, développe des crushs sur environ toutes les filles qui lui sourient. MÉTIER : Elle enchaîne les petits boulots qui lui permettent de continuer ses projets artistiques à côté : les performances drag, la couture, la musique, etc. Étonnamment, de formation, elle est infirmière - c'était pour faire plaisir à ses parents, ça. LOGEMENT : Une petite chambre ultra décorée de babioles et d'affiches, dans une colocation. POSTS : 1071 POINTS : 520
TW IN RP : homophobie internalisée et familiale, drogues, alcool, religion, viol conjugal, relation abusive. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : infj › cleo la timide à la ville, supernova l'extravagante sur scène › touche-à-tout et ultra créative, son univers artistique est poétique, décalé, absurde et sombre › people-pleaser, angoissée, généreuse › un peu trop fêtarde, elle affirme rattraper des années de conformisme › maquillage coloré, strass et paillettes à gogo › ses tenues extravageantes font se retourner les mamies dans la rue › collectionne les boîtes d'allumettes › passion fait-main, dyi, vintage, kitsch & maximalismeDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS : (08)Phenix 01 › Ciel 01 › Jo 02 › Ollie 02 › Primrose 01 › Shiloh 02 › Albane 01 › Eve 01
PRIMROSE › you were my partner in crime, it was a welcome waste of time, eating cherries on the bridge, feet dangling, throwing the pits and stems into the racing current below, i get vertigo looking down and looking in
OLLIE › out in the park, we watch the sunset, talking on a rusty swing set, after a while you went quiet and i got mean, i'm always pushing you away from me but you come back with gravity, and when i call, you come home, a bird in your teeth
SHILOH › is it cool that I said all that? is it chill that you're in my head? cause I know that it's delicate
ALBANE › but if you get married, i'd object, throw my shoe at the altar and lose your respect, i'd rather lose my dignity than lose you to somebody who won't make you happy
❀ either i'm careless or i wanna get caught « i can't open my mouth and forget how to talk, 'cause even if i could, wouldn't know where to start, wouldn't know when to stop »
C’est bien la dernière fois que Madison accepte un shoot à la dernière minute sans savoir le sujet des photos, les mannequins présents. Qu’est-ce qu’elle a cru, qu’elle est le genre de fille qui peut simplement changer se fondre dans n’importe quelle masse, s’adapter à toute situation ? Son angoisse bat dans ses tempes, elle déteste avoir bu avant de venir et déteste aussi ne pas avoir bu assez, elle est affreusement sobre, les quelques verres au comptoir débloquent à peine sa langue. Ses muscles sont résolument tendus. Jo est d’une humeur massacrante, parce que Madison est là, parce que le sujet du shoot n’a pas l’air de lui plaire, et que même si Marina a l’air très sympathique, il y a clairement quelques soucis d’organisation. Madison ne sait pas où se mettre, entre ça, Marina qui flirte ouvertement avec elle, les regards noirs de Jo en prime… C’est plus que son anxiété sociale ne peut supporter. Et comme à chaque fois qu’elle est gênée, Madison se met à bredouiller, à chercher des excuses. Elle sait pourtant que Jo n’est pas le genre réceptive à ces maladresses que d’autres pourraient trouver touchantes. "Ça va, on va pas en faire toute une histoire." Madison déglutit, elle enfonce l’ongle de son index dans son pouce, elle continue malgré elle, mais Jo la coupe presque : "Je m’en fous, Madison. Je suis pas là pour que tu me racontes ta vie, ou pour que t’essayes de m’attendrir avec tes grands yeux brillants de larmes." Madison mord l’intérieur de sa joue. "Je travaille, tu travailles. T’es pas mon amie, je suis pas la tienne. Point final." Bon, le message est clair. Elle préfère à la limite cette froideur professionnelle plutôt qu’elles se crient à nouveau dessus. Madison arrive tout juste à bafouiller un « D’accord, pas de soucis » à moitié étranglé La Madison qui crie dans la salle de bain est bien loin.
"Jo, c’est quoi le problème ?" L’assistante de Jo est dans le coin, prête à se plier à tous ses besoins. "Fais venir Stephanie, y aucune tenue pour moi ici. On en a sélectionné plusieurs il y a un mois dans son workshop juste au cas-où, c’est le moment de les sortir. Merci." Bon, ça risque peut-être de prendre un moment, mais Madison ne sait pas si elle est censée partir, rester. Elle pourrait retourner régler les lumières du set, mais elle se sent stupide, maladroite, et l’instant où elle songe enfin à bouger, Jo lui adresse à nouveau la parole : "Marina m’a dit qu'il fallait que ça reste neutre, tu confirmes ? Je pourrais avoir une idée plus concrète de ce qui m’attend, ou t’es trop occupée à flirter pour au moins faire ça pour moi ?"
De toutes les choses que Madison s’est imaginée sortir de la bouche de Jo, aucune n’était la phrase suivante. Elle fixe la chanteuse, partagée entre être horrifiée et complètement surprise, elle ouvre la bouche, la referme, ne sait même pas quoi répondre. Elle peut presque voir la patiente quitter le visage de Jo, pourtant elle n’arrive qu’à répondre un « Hein ??? » avant de se ressaisir et de continuer : « Je… Quand est-ce que… Quoi ? Quand est-ce que… Tu parles de quand je me suis renversée un verre sur la robe et me suis humiliée publiquement, ou quand je t’ai crié dans une salle de bain ? A quel moment est-ce que… » Madison balbutie, nerveuse comme elle l’est à chaque fois que ces sujets viennent sur la table, avant de comprendre tout à coup de quoi Jo parle (peut-être ??) « Ah, oh, tu dis ça parce… Parce que Marina ? » Elle fait un geste nerveux vers Marina qui est loin, puis vers elle, elle ne sait pas quoi faire de ses mains. « Parce que c’est elle qui… Moi je n’ai pas flirté, enfin, je ne crois pas, j’ai flirté avec elle ??? » Demande-t-elle bêtement à Jo, trop paniquée pour se souvenir que la chanteuse a probablement envie de lui arracher la tête depuis leur dispute.
won't make my mama proud, it's gonna cause a scene, she sees her baby girl, I know she's gonna scream, god, what have you done? you're a pink pony girl and you dance at the club, oh mama, I'm just having fun, on the stage in my heels, it's where I belong down at the, Pink Pony Club, Im gonna keep on dancing at the Pink Pony Club
:
Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 11002 POINTS : 2570
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
either i'm careless or i wanna get caught @Madison Kwanteen ☆ crédit/harley
La situation était gênante, mais pas insupportable. C’était en tout ce que croyait Jo en choisissant de mettre son mauvais caractère au service de ce qui se passait maintenant. Elle n’avait pas envie d’être obligée de se coltiner la maladresse de Madison qui, disons-le franchement, avait moins fière allure quand elle n’avait pas la colère chevillée au corps. Elle aurait pu n’en faire qu’une bouchée Jo, la renvoyer plus agressivement qu’elle ne venait de le faire en l’humiliant en prime, mais à quoi bon ? Sa réputation était déjà sulfureuse, elle n’avait pas en plus besoin qu’on raconte à qui voulait bien l’entendre qu’elle traitait mal le petit personnel ; quand il n’y avait pas de raison, elle s’en abstenait sans avoir à se forcer, merci de ne pas lui incomber plus de tares, elle en a déjà bien assez.
Il y en aurait eu une de raison à ce moment précis à dire vrai, mais encore une fois, un reste professionnelle Jo murmuré au fin fond de ses pensées l’astreignit à la tempérance le temps de remette de l’ordre dans le déroulé des évènements. Cathy apparut, puis disparut aussi vite. Jo devrait attendre que sa styliste arrive avec les tenues qu’elles avaient sélectionnées quelques semaines plus tôt au cas-où, et le temps serait long. Elle souffla fort, ne supportant pas de recevoir de plein fouet la tension qui émanait du corps de Madison à qui elle s’adressa frontalement cette fois pour la voir se décomposer devant ses yeux soulignés d’un trait d’eye-liner. Dans un papillonnement de paupières presque comique, ses yeux se fermèrent et elle pinça l’espace entre ses deux yeux pour appeler à l’aide tout son bon sens, le côté le moins reluisant de sa personnalité lui soufflant de l’envoyer balader bien comme il fallait "Putain, qu’est-ce que j’ai fait pour tomber sur des boulets pareils." Madison l’entendrait ou non, à dire vrai, elle semblait s’en cogner pas mal, déjà en train de se faire tout un monde des propos que Jo venait de lui lancer comme une question qui ne servait qu’à le mettre au jus de ce qui l’attendait vraiment — après avoir flairé l’entourloupe, elle avait bien le droit de vouloir connaître les détails d’une séance-photos qu’elle finirait par abandonner pour sûr. Elle prit une très profonde inspiration, ses doigts quittant son visage, ses mains se tendant devant elle dans une position de yogi mal entraîné quand elle se somma de respirer doucement par le nez, d’expirer par où elle pouvait, parce que bordel de merde, elle n’était pas là pour ça.
Pendant une, deux, trois secondes, elle se retint de dire quoi que ce soit, ses grands yeux bruns se rouvrant pour se poser fixement sur le visage d’une Madison confuse "Je vais pas m’énerver." Il ne valait mieux pas parier sur ça non plus. L’auto-persuasion, c’était encore tout ce qu’elle avait pour ne pas choper Madison par les cheveux et lui faire sortir de force les doigts de là où les avait profondément enfoncés histoire d’arrêter de se comporter comme si elle avait atterri sur la planète terre par le plus grand des hasards. Ses mains se baissèrent, son souffle quitta ses lèvres entrouvertes dans une colonne d’air tiède qui fit vibrer sa poitrine légèrement découverte, l’ouverture de son peignoir faisant plonger son décolleté "C’est quoi votre putain de problème à vous, les Kwanteen ?" On repassera sur l’action de ne pas s’énerver puisque son joli petit minois se froisse soudainement quand elle se mit à s’agiter devant la déconfiture de Madison à qui elle demanda finalement, laissant Archie à ses billets, se concentrant davantage sur elle pour un la toiser, deux la fixer droit dans les yeux "C’est quoi ton putain de problème, Madison ?" A part l’alcoolisme, le copain violent, s’entend. Elle eut un rire mécanique, expulsé de sa poitrine qu’elle dissimula sous la bordure de son peignoir qu’elle referma brusquement en l’étirant avant de croiser rageusement les bras dessus "Je comprends même pas comment j’ai pas pu m’en rendre compte plus tôt." Inutile de préciser de quoi elle parlait, Madison n’était pas idiote malgré tout "Chaque fois que t’es entourée de meufs, tu perds tes moyens. T’es même pas capable t’interagir normalement avec elles, la preuve." La preuve, elle venait de monter un scénario toute seule sans que Jo ne fasse rien d’autre que lui poser une putain de question "Respire, bordel. Tout le monde flirte avec tout le monde dans ce milieu. T’es pas la première qu’elle a complimenté aujourd’hui, et t’es pas la seule à vouloir me baiser non plus pour ce que ça vaut." Autant joindre l’utile à l’agréable et soulever deux points à la fois pour maximiser son temps et son énergie. Si elle avait été profondément méchante, elle aurait ajouté qu’elle n’avait rien de spéciale, mais elle s’en garda Josephine, réfutant par la même, et ce dans l’intimité de ses pensées, qu’en ce qui la concernait, ça devenait de plus en plus récurrent de la part de son entourage de dissimuler des intentions à son égard, et que ça commençait à lui déplaire — quand c’était en partie sa faute, d’accord. On avait pas idée de naître magnétique et charismatique, franchement.
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
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Cleo Baker
la tête dans les étoiles
ÂGE : 27 ans (12 février 1997) SURNOM : On l'appelle souvent Leo. Sur scène, en drag, elle devient Supernova. STATUT : tout juste sortie d'une relation abusive avec son ex-copain, développe des crushs sur environ toutes les filles qui lui sourient. MÉTIER : Elle enchaîne les petits boulots qui lui permettent de continuer ses projets artistiques à côté : les performances drag, la couture, la musique, etc. Étonnamment, de formation, elle est infirmière - c'était pour faire plaisir à ses parents, ça. LOGEMENT : Une petite chambre ultra décorée de babioles et d'affiches, dans une colocation. POSTS : 1071 POINTS : 520
TW IN RP : homophobie internalisée et familiale, drogues, alcool, religion, viol conjugal, relation abusive. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : infj › cleo la timide à la ville, supernova l'extravagante sur scène › touche-à-tout et ultra créative, son univers artistique est poétique, décalé, absurde et sombre › people-pleaser, angoissée, généreuse › un peu trop fêtarde, elle affirme rattraper des années de conformisme › maquillage coloré, strass et paillettes à gogo › ses tenues extravageantes font se retourner les mamies dans la rue › collectionne les boîtes d'allumettes › passion fait-main, dyi, vintage, kitsch & maximalismeDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS : (08)Phenix 01 › Ciel 01 › Jo 02 › Ollie 02 › Primrose 01 › Shiloh 02 › Albane 01 › Eve 01
PRIMROSE › you were my partner in crime, it was a welcome waste of time, eating cherries on the bridge, feet dangling, throwing the pits and stems into the racing current below, i get vertigo looking down and looking in
OLLIE › out in the park, we watch the sunset, talking on a rusty swing set, after a while you went quiet and i got mean, i'm always pushing you away from me but you come back with gravity, and when i call, you come home, a bird in your teeth
SHILOH › is it cool that I said all that? is it chill that you're in my head? cause I know that it's delicate
ALBANE › but if you get married, i'd object, throw my shoe at the altar and lose your respect, i'd rather lose my dignity than lose you to somebody who won't make you happy
❀ either i'm careless or i wanna get caught « i can't open my mouth and forget how to talk, 'cause even if i could, wouldn't know where to start, wouldn't know when to stop »
Madison ne sait pas ce qui l’inquiète le plus : que Marina flirte avec elle, que l’on pense que Madison flirte en retour, ou que Madison flirte réellement en retour accidentellement ? Elle passe tellement de temps à réfléchir à comment elle est perçue, à éviter que l’on remarque que ses yeux se posent trop fréquemment sur les autres filles… Elle sait qu’en retour, elle a l’air nerveuse, et que cela met peut-être parfois la puce à l’oreille des autres. Mais elle ne sait de toute façon pas comment faire autrement : toute sa vie, elle a été entraînée à paraître. Être la petite fille parfaite des Kwanteen est littéralement dans son ADN. Elle sait que certaines personnes se rebellent contre leurs parents, mais elle s’en sent bien incapable ; qui serait-elle, si elle n’était plus cette enfant modèle ?
"Je vais pas m’énerver." Commence Jo, qui essaie clairement de s’auto-persuader. Madison sent à nouveau qu’elle fond sur place de malaise. Elle n’a qu’à annuler le photoshoot, planter Marina, disparaître - tant pis pour sa réputation professionnelle habituellement irréprochable. "C’est quoi votre putain de problème à vous, les Kwanteen ?" Madison lève un sourcil, curieuse de voir Archie mentionné ainsi de façon détourner. Elle n’a jamais su ce qui avait causé la brouille entre lui et Jo, et elle ne tient pas à savoir - elle a une façon bien à elle de compartimenter quand ça l’arrange et de ne surtout pas penser au fait que son frère peut être un absolu idiot, pour être polie, quand il le veut. Entre ça et le caractère explosif de Jo… "C’est quoi ton putain de problème, Madison ?" La liste est honnêtement un peu longue, mais Madison comprend bien que c’est une question rhétorique. Elle reste donc muette, bêtement là, sa bouche entrouverte comme un poisson qui agonise. «Euh, je… » Mais Jo est déjà lancée : "Je comprends même pas comment j’ai pas pu m’en rendre compte plus tôt." Madison s’apprête à demander à Jo de quoi elle parle, mais la phrase suivante la réduite à nouveau au silence. "Chaque fois que t’es entourée de meufs, tu perds tes moyens. T’es même pas capable t’interagir normalement avec elles, la preuve." Ses joues se mettent à la brûler instantanément. Le regard de Jo est tellement inquisiteur que Madison ne sait même pas par où commencer pour mentir. Mais par dessus tout, Madison a du mal à comprendre ce que son attirance pour les filles vient faire là, pourquoi cela semble autant énerver Jo, n’est-elle pas elle-même du genre à embrasser Charlie ? Sur ça, au moins, elles auraient pu s’entendre - non pas que Madison ait un jour embrassé Charlie, évidemment. Mais l’adolescente qu’elle a été en avait évidemment rêvé. "Respire, bordel. Tout le monde flirte avec tout le monde dans ce milieu. T’es pas la première qu’elle a complimenté aujourd’hui, et t’es pas la seule à vouloir me baiser non plus pour ce que ça vaut." Cette fois-ci, Madison est certaine que de la fumée sort de ses oreilles, qu’elle combustionne sur place. Elle regarde Jo avec des grands yeux ronds, incapable de faire sens de ses pensées spiralles. Elle n’est même pas sûre de comprendre de quoi Jo veut parler. Des bribes de leur dispute dans la salle de bain revient, elle sait qu’elle a manqué de mentionner que Jo était son crush d’adolescence, mais une nouvelle fois, elle ne comprend même pas les conclusions que Jo semble en avoir tirées. « Mais… Mais à quel moment est-ce que tu t’es dit que… Mais quoi… » Elle bredouille, pas parce qu’elle est honteuse, comme d’habitude, mais parce qu’elle ne comprend même pas de quoi il est question. « Je sais que je t’ai souvent complimentée, mais c’est parce que je t’admire, pas parce que… Je… à quel moment est-ce que je t’ai donné l’impression de vouloir ça de toi ? » Demande-t-elle, trop surprise pour ne pas être frontale. « J’ai l’air de vouloir me faire une réputation de photographe qui couche avec les gens avec qui elle travaille ? » Elle grimace, ne veut même pas y penser. « Tu es magnifique, Jo, mais ça ne veut pas dire que tout le monde te veut dans son lit... » Elle aurait pu être sèche, mais en réalité, elle est toujours trop déroutée par la situation pour savoir exactement ce que Jo insinue, ce qui se joue. Madison rajoute tout de même : « J’ai un petit-copain. Et puisque tu sembles si observatrice, tu as bien dû voir que je ne suis pas spécialement à l’aise d’imaginer autre chose. » Elle grince entre ses dents, le coeur qui bat à la chamade dans sa poitrine. Est-ce que Jo se rend seulement compte qu’elle est la deuxième personne sur terre à qui Madison sous-entend quoi que ce soit sur son orientation sexuelle ?
won't make my mama proud, it's gonna cause a scene, she sees her baby girl, I know she's gonna scream, god, what have you done? you're a pink pony girl and you dance at the club, oh mama, I'm just having fun, on the stage in my heels, it's where I belong down at the, Pink Pony Club, Im gonna keep on dancing at the Pink Pony Club
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Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 11002 POINTS : 2570
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
either i'm careless or i wanna get caught @Madison Kwanteen ☆ crédit/harley
"Arrête." Le ton était sans équivoque, le regard de Jo se plantant dans celui de Madison qui pouvait bien jouer les innocentes si ça lui chantait, Jo avait été confrontée à une version moins édulcorée de la personne qu’elle était vraiment. C’était le problème des apparences. A des moments donnés, quand les conditions étaient réunies pour que le masque se soulève rien qu’un peu, on finissait par voir le vrai visage de ceux qui s’obstinaient à faire semblant. Madison, elle ne faisait que ça, c’était plutôt clair maintenant. Ça se ressentait plus que jamais, et ça dérangeait Jo d’avoir été assez naïve pour ne pas s’en rendre compte, croyant en la pureté d’une bonne âme qui cachait ses travers sous de la fausse timidité. Elle n’était pas assistante sociale, et les choses étaient claires désormais, elles n’étaient pas vouées à devenir autre chose que des connaissances, alors ses problèmes, elle pouvait bien se les carrer là où elle voulait, Jo n’en ferait pas une affaire personnelle.
En revanche, elle faisait déjà une affaire personnelle de la manière dont elle avait bafoué la confiance qu’elle avait en elle pour cacher des velléités bien moins sages la concernant. Un crush, ce n’était rien d’autre qu’un coup de coeur. Jo était consciente de ce qu’elle provoquait pour s’en offusquer, bien contente de susciter ce genre de pensées pour mieux se donner l’impression d’être le centre du monde, quand elle ne voulait être le centre du monde que d’une seule personne. Compartimenter l’intérêt des autres à son égard, c’était une chose qu’elle faisait sans y penser, naturellement séductrice et malicieuse, et se croyant assez aguerrie pour ne pas se laisser abuser par son charisme qui pourtant lui jouait de plus en plus de tour au point de flouter la ligne des amitiés qu’elle cultivait avec parcimonie. Être désirée d’accord, mais selon ses propres termes, et là elle n’avait pas choisi d’être la source d’un elle ne savait quoi auprès de Madison.
Et elle détestait ça. Quand sa langue avait fourché la dernière fois, elle s’était senti mal à l’aise, c’était aussi simple que ça. C’était récurrent pour elle d’être entourée de gens qui la désiraient autant qu’ils l’admiraient, et c’était sa faute, elle ne reviendrait pas dessus ni ne le nierait, mais il y avait des fois où elle ne faisait rien pour qu’on la regarde avec des coeurs dans les yeux et ça avait été le cas avec Madison qu’elle respectait peut-être un peu trop pour vouloir qu’elle voit en elle autre chose qu'une opportunité professionnelle. Elle croyait en son talent, elle avait eu envie de l’aider à gagner un ou deux points de compétence, et voilà que ça lui revenait à la gueule. Elle la fixa "J’en sais rien de ce que tu veux, Madison. La plupart du temps, t’as juste l’air de te demander ce que tu fous là." Elle le lui dit avec neutralité, son ton restant sans nuances, loin des gammes qu’elle était capable d’atteindre quand elle chantait "Y a que quand t’es sobre que tu montres qui t’es et ce que tu penses vraiment. T’étais sobre la dernière fois dans la salle de bain, non ?" Quand elle avait eu la langue bien pendue, à lui reprocher des choses tout en lui donnant des infos qu’elle n’avait pas demandé. Elle pinça les lèvres, haussa de nouveau les épaules pour continuer sur sa lancée "J’ai compris que t’as accepté de me shooter parce que t’as le béguin pour moi. À partir de là, y a pas beaucoup d’options pour imaginer quel genre de regard tu poses sur moi." Elle la complimenta. Immédiatement, Jo l’arrêta d’une main dressée dans l’espace qui les séparait "Je sais que je suis magnifique." Ce n’était pas un manque de modestie, malgré les apparences. Les faits étaient là, et les femmes devaient arrêter de vouloir rester humbles pour ne mettre personne mal à l’aise quand il était évident qu’elles avaient été gâtées par la nature. C’était son cas, tout le monde était d’accord sur ça. Comme pour sa voix, son physique restait quelque chose qui rassemblait les bonnes critiques au contraire de son caractère. Elle eut un léger ricanement, ne lui proposant pas de lui fournir des contre-exemples de ce qu’elle avançait là à propos de ceux qui voulaient la mettre dans leur lit ou pas, et se mordit la langue pour mieux se taire. Elle s’en foutait cela dit, de qui voulez la mettre dans son lit. Le plus important c’était qui elle, elle voulait mettre dans le sien, et ce n’était personne de la liste de ceux qui espéraient qu’elle perdrait son amour-propre pour répondre à la facilité. De nouveau, elle eut un rire "J’ai un petit-copain. Comme si c’était la garantie de quelque chose. Je suis désolée pour toi, mais ça prouve rien, juste que t’as des goûts de merde en matière de mecs — de meufs pas contre, c’est 10/10." Et elle se détourna d’elle, ne supportant pas le petit jeu qu’elle jouait, à se faire passer pour plus pure qu’elle ne l’était, à exagérer l’incompréhension quand elle n’avait pas bégayé ne serait-ce une seule fois pour lui reprocher sa personnalité, l’autre fois. Finalement, elle se laissa asseoir sur le petit canapé installée dans le vestiaire et croisa les jambes en plissant les yeux pour faire la focale sur la silhouette de la jeune femme. C’était ironique dans le fond, que deux membres de la même fratrie se battent avec leur eux profond, mais elle ne le soulèverait pas Jo, suffisamment perspicace pour ne pas vouloir ramener Archie de nouveau dans la conversation. Elle se contenta donc d’ajouter après une seconde, ses yeux scannant la silhouette de Madison de loin "Je comprends mieux pourquoi tu t’accroches à Oliver maintenant." C’était son alibi, voilà ce qu'il était.
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
:
Cleo Baker
la tête dans les étoiles
ÂGE : 27 ans (12 février 1997) SURNOM : On l'appelle souvent Leo. Sur scène, en drag, elle devient Supernova. STATUT : tout juste sortie d'une relation abusive avec son ex-copain, développe des crushs sur environ toutes les filles qui lui sourient. MÉTIER : Elle enchaîne les petits boulots qui lui permettent de continuer ses projets artistiques à côté : les performances drag, la couture, la musique, etc. Étonnamment, de formation, elle est infirmière - c'était pour faire plaisir à ses parents, ça. LOGEMENT : Une petite chambre ultra décorée de babioles et d'affiches, dans une colocation. POSTS : 1071 POINTS : 520
TW IN RP : homophobie internalisée et familiale, drogues, alcool, religion, viol conjugal, relation abusive. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : infj › cleo la timide à la ville, supernova l'extravagante sur scène › touche-à-tout et ultra créative, son univers artistique est poétique, décalé, absurde et sombre › people-pleaser, angoissée, généreuse › un peu trop fêtarde, elle affirme rattraper des années de conformisme › maquillage coloré, strass et paillettes à gogo › ses tenues extravageantes font se retourner les mamies dans la rue › collectionne les boîtes d'allumettes › passion fait-main, dyi, vintage, kitsch & maximalismeDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS : (08)Phenix 01 › Ciel 01 › Jo 02 › Ollie 02 › Primrose 01 › Shiloh 02 › Albane 01 › Eve 01
PRIMROSE › you were my partner in crime, it was a welcome waste of time, eating cherries on the bridge, feet dangling, throwing the pits and stems into the racing current below, i get vertigo looking down and looking in
OLLIE › out in the park, we watch the sunset, talking on a rusty swing set, after a while you went quiet and i got mean, i'm always pushing you away from me but you come back with gravity, and when i call, you come home, a bird in your teeth
SHILOH › is it cool that I said all that? is it chill that you're in my head? cause I know that it's delicate
ALBANE › but if you get married, i'd object, throw my shoe at the altar and lose your respect, i'd rather lose my dignity than lose you to somebody who won't make you happy
❀ oh how fast the evening passes cleaning up the champagne glasses « and the terror and the horror, god, I wonder why we bother | all the glamour and the trauma and the fuckin' melodrama | all the gun fights and the lime light and the holy sick divine nights »
Les justifications de Madison sont incertaines, bancales, les mots coincés sous sa langue. Elle n’a pas assez bu de vin pour qu’ils coulent hors d’elle, mais juste assez pour qu’ils escaladent sa gorge et se déversent au compte-goutte. Jo n’a en totu cas pas l’air convaincue. "J’en sais rien de ce que tu veux, Madison. La plupart du temps, t’as juste l’air de te demander ce que tu fous là." Ouch. Madison sent le poids qui dégringole dans son estomac. La remarque acide la pique parce qu’elle sait qu’elle est véridique. Si Jo se trompe sur cette histoire de désir, elle a vu juste sur ce point-là. Madison sent déjà ses joues rougir, elle déteste l'incandescence qui la prend si facilement. Jo a raison, Madison ne sait pas ce qu’elle fait là parce qu’elle a envie de disparaître, comme la plupart du temps. Parfois, Madison se demande si ce n’est pas pour ça qu’elle aime autant boire : c’est la meilleure façon de s’effacer sans que personne ne le remarque. "Y a que quand t’es sobre que tu montres qui t’es et ce que tu penses vraiment. T’étais sobre la dernière fois dans la salle de bain, non ?" Une nouvelle fois, Jo se trompe sur Madison, qui cache un rire jaune. Madison n’est ni elle-même sobre, ni ivre, elle n’est simplement pas puisqu’elle ne sait pas qui elle est. Quand elle boit, elle est une meilleure version d’elle-même, plus drôle, plus confiante, mais ce n’est pas tout à fait elle, elle le sait. Mais quand elle est sobre, elle est trop anxieuse pour réfléchir correctement et pour laisser libre court à ses pensées. Aucune version n’est la bonne. « Je suis sobre », se défend Madison. « Je… Arrête d’insinuer que je suis ivre tout le temps juste parce que je t’ai confiée que boire en soirée m’aidait à être moins timide. » Elle essaie d’avoir l’air sèche, mais elle a perdu du panache qui l’animait dans cette fameuse celle de bain. Elle n’est pas comme Jo et sa superbe, Archie et sa confiance, Oliver et son tempérament. Elle ne sait pas se défendre, sauf lorsqu’elle se sent réellement acculée.
"J’ai compris que t’as accepté de me shooter parce que t’as le béguin pour moi. À partir de là, y a pas beaucoup d’options pour imaginer quel genre de regard tu poses sur moi." Mais comment est-ce que Jo a pu tirer une telle conclusion ?! Madison essaie de s’expliquer, mais Jo reste butée sur ses positions, désintéressée par le reste. "Je sais que je suis magnifique." La confiance en soi de Jo impressionne habituellement Madison, mais cette fois-ci, elle sent qu’elle perd patience. Elle a l’impression de parler dans le vide, sa voix un echo sans fin. Plus que tout, c’est l’incompréhension qui l’excède : comment Jo peut-elle avoir compris que Madison essayait de coucher avec elle ? On ne pouvait pas être plus loin de la vérité. "J’ai un petit-copain. Comme si c’était la garantie de quelque chose. Je suis désolée pour toi, mais ça prouve rien, juste que t’as des goûts de merde en matière de mecs — de meufs pas contre, c’est 10/10." Une nouvelle pique. Madison se souvient de toutes celles qu’elle a envoyé à Jo dans cette petite salle de bain, se dit qu’elle en mérite quelques unes en retour. Mais Jo n’a pas été tendre cette soirée-là aussi, et elle ne l’es toujours pas. Madison sent le rouge qui lui monte à nouveau aux joues. C’est la première fois que son “goût” pour les filles est évoqué si franchement, si ouvertement, et Jo l’utilise comme une pique, ou une petite blague, sans même comprendre tout ce qui est en train de se jouer en Madison, la panique en elle, l’envie d’imploser, la respiration qu’elle tente de maîtriser. "Je comprends mieux pourquoi tu t’accroches à Oliver maintenant." Cette fois-ci, c’est trop : le flegme de Jo, l’énième remarque un peu trop vraie pour ne pas couper la peau, l’atmosphère tendue, les émotions en boule dans les poumons de Madison. Elle inspire, sent qu’elle a le bout des doigts qui piquent comme lorsqu’elle s’apprête à faire une crise d’angoisse. « Tu sais quoi Jo, je suis contente pour toi si toutes tes relations amoureuses sont parfaites et saines et claires et faciles. Ce n’est mon cas. Mais crois ce que tu veux, mais j’aime Oliver. Même si c’est compliqué. » Et c’est affreux parce que c’est vrai tout en étant faux, même si ce n’est pas un amour parfait, même s’il n’est peut-être pas aussi un amour aussi romantique qu’elle voudrait. Mais il y a une forme d’affection, de lien, de loyauté. « Et crois ce que tu veux aussi, mais je n’ai pas accepté de te photographier par béguin, ou parce que je voulais te choper, je l’ai fait parce que j’admire ton travail et que tu y es », c’est difficile de l’avouer à voix haute quand Jo la malmène autant, mais Madison continue, « et oui, j’ai eu un crush d’ado sur toi y a quasiment dix ans, je suis assez mature pour être passée à être chose, je ne suis pas.. je… » elle sent sa respiration qui s’emballe, l’angoisse, la vérité au bord des lèvres, la fatigue, « Je ne suis pas out, Jo. Tu es littéralement la deuxième personne sur terre à qui je… Je… Devant qui je ne démens pas. Je ne sais même pas ce que je suis, je… C’est compliqué. Alors crois moi que j’ai d’autres problèmes en tête que de m’imaginer séduire LA Jo Carter au détour d’un photoshoot. »
won't make my mama proud, it's gonna cause a scene, she sees her baby girl, I know she's gonna scream, god, what have you done? you're a pink pony girl and you dance at the club, oh mama, I'm just having fun, on the stage in my heels, it's where I belong down at the, Pink Pony Club, Im gonna keep on dancing at the Pink Pony Club
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Dernière édition par Madison Kwanteen le Mar 19 Sep 2023 - 11:38, édité 1 fois
Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 11002 POINTS : 2570
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
either i'm careless or i wanna get caught @Madison Kwanteen ☆ crédit/harley
Elle se retenait de rouler des yeux Jo. Elle y parvint pendant quelques minutes seulement, juste le temps qu’elle laissa à Madison pour mettre en place son petit laïus, celui qu’elle lui déclama sans qu’elle ne daigne baisser les yeux pour lui laisser l’opportunité d’arriver jusqu’au bout sans bégayer. Ses yeux pouvaient être perçants, et elle le savait, ça ne l’incita pas le moins du monde à battre en retraite au contraire. Elle la regarda presque sans ciller, la tête inclinée sur le côté "Tu sens la vinasse à deux kilomètres, Madison." lui balança-t-elle finalement et ce sans faire dans la dentelle. Les alcooliques, ils étaient comme les fumeurs : naïfs. Ils pensaient que leurs vices ne sentaient pas, mais l’odeur restait ancrée là, quelque part entre le déni et le mensonge, et ça ne sentait pas la rose. Elle leva un sourcil en accent circonflexe, continuant à la regarder se débattre avec ses paroles sans rétorquer quoi que ce soit d’autres parce qu’au fond, Jo avait l’impression d’avoir la même conversation qu’elle avait eue avec Archie il y avait des mois de ça. Ça l’avait déjà suffisamment gonflée à cette époque-là pour qu’elle trouve comme par magie la patience de mieux supporter ce qui se passait en cet instant. Elle n’était la garante des secrets de personne, elle en avait sa claque d’être perçue comme une malle aux trésors dans laquelle on pouvait tout fourrer sous le prétexte qu’elle était loyale.
Elle s’en cognait de qui Madison voulait baiser ou pas, ce qu’elle ne voulait pas, c’était qu’elle la regarde comme elle le faisait depuis qu’elles s’étaient rencontrées, c’était aussi simple que ça. Dans son canapé, les genoux joints et les doigts entrelacés, Jo fixa Madison avec la volonté de rien d’autre que de l’écouter s’empêtrer dans ses contradictions. Ses paupières battirent enfin, donnant l’impression que son système venait de se remettre en route et avec lui, la manière qu’elle avait de se blinder quand elle comprenait qu’elle ne ferait rien d’autre que pisser dans un violon. Froide, elle se redressa graduellement, ses os craquant au niveau de sa nuque comme elle levait le menton "Tant mieux." Voilà ce qu’elle lui répondit simplement lorsqu’elle se défendit d’aimer Oliver. Elle éclata de rire en se levant enfin de son canapé, la grâce de son geste la rendant plus élégante qu’elle ne l’était d’ordinaire. Cette situation était ridicule, elle ne comprenait pas pourquoi elle s’obstinait à vouloir remettre l’église au milieu du village quand de toute façon, cette discussion tournait — et tournerait — en rond. Ça ne l’émouvait pas de savoir que Madison n’était pas out, ça l’émouvait encore moins de l’entendre prétendre avoir autre chose en tête que de vouloir la sauter : elle voulait l’aider à y voir clair, elle avait voulu lui tendre la main et la protéger, elle l’avait repoussée en lui faisant réaliser qu’elle l’avait prise pour une imbécile qui plus est — ça devait s’arrêter là, et elle ne lui laissait pas le choix. Elle s'approcha d’elle, mais resta à bonne distance pour lui dire "Tu veux que je te donne un conseil, Madison ?" C’était rhétorique. La sentence tomba juste après "Entoure-toi de gens qui t’aimes, arrête de te mentir à toi-même et surtout, fais-toi soigner, ça t’aidera sans doute à savoir qui tu es."
rp terminé.
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.