ÂGE : trente-sept ans, outch (huit août). SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas. STATUT : marié depuis deux ans à leslie, suite à une soirée trop alcoolisée. pas pressé de divorcer pour autant. MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié. LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire. POSTS : 10142 POINTS : 180
TW IN RP : alcoolisme, parent toxique, parentification adolescente, emprisonnement, deuil (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres.CODE COULEUR : finnley économise ses mots en darkmagenta. RPs EN COURS : coverdales ⊹ hey brother, there's an endless road to rediscover. hey sister, know the water's sweet but blood is thicker.
sinn #1 ⊹ and there's no remedy for memory, your face is like a melody, it won't leave my head, your soul is haunting me and telling me that everything is fine.
@ZOYA LEWIS & FINNLEY COVERDALED ⊹⊹⊹ oh I could love you better, Better than you once knew And if you're cheating, cheat on, yeah 'Cause cheating's just a thing you do. It's just a thing you do.
(c) domhnall-tonal & hvkate.
(FLASHBACK). Si les débuts ont été idylliques, Finnley doit bien admettre qu’après un peu plus d’un an de relation, son couple avec Zoya connaît ses premières turbulences. Il n’est pas de ceux qui sont incapables de voir la vérité en face ; c’est un fait. Elle est plus distante, lui aussi, leurs échanges sont moins spontanés et plaisants qu’au début, le temps leur manque pour se retrouver et leurs cinq ans d’écart commencent à se faire ressentir. Ce n’est pas pour autant qu’il prend sa part de responsabilités, se cachant derrière la possibilité que les choses évoluent ; sans pour autant mettre quoi que ce soit en place pour que ce soit le cas. La vérité, c’est que Finnley est accaparé par d’autres problèmes et Zoya en fait les frais, descendant de la liste des priorités jusqu’à une place où prendre soin de leur couple paraît négligeable. Son esprit vague ailleurs, sur ses difficultés financières qui s’accumulent, sur son boulot où les choses ne se passent plus aussi bien qu’avant, sur ses relations tendues avec sa sœur jumelle et sur le déménagement de sa cadette. Il était temps que Bryn vole de ses propres ailes, elle n’allait pas rester avec lui éternellement et désormais les deux adultes, il est sans doute temps qu’il prenne chacun leur indépendance – ça vaut aussi pour Finnley qui s’est occupé de l’élever depuis ses seize ans. Un nouveau départ s’offre à lui, où il peut pleinement vivre sa vie d’adulte, même avec quelques années de retard, sans se préoccuper des responsabilités qu’il a vis-à-vis d’elle. Bien sûr, il sera toujours là pour elle, se comportera probablement toujours plus comme un père que comme un frère, mais il doit surtout y voir l’opportunité de se sentir plus léger. Pourtant, ce n’est pas le cas, pas alors que son départ le confronte à une question à laquelle il a toujours soigneusement évité de répondre : qui est-il, exactement ? Finnley a été un fils mis de côté, puis un adolescent orphelin de père, puis un père de substitution pour sa jeune sœur. Jamais il n’a pris le temps de penser ce qu’il était réellement au milieu des statuts que les uns et les autres lui conféreraient sans réellement lui demander son avis. Il s’est contenté de faire ce qu’on attendait de lui, s’oubliant dans le processus, au point où aujourd’hui, alors que l’opportunité lui est donnée d’enfin vivre sa vie pour lui-même, le constat est terrifiant : il ne sait pas comment s’y prendre.
Zoya a bien été une première étape dans cette procédure, alors qu’il ne s’était pas autorisé la vie de couple depuis des années. Il ne pensait pas aller sur ce terrain-là avec elle pour être sincère, prenant les choses comme elles venaient. Mais les semaines se sont transformées en mois, jusqu’à ce que les mois deviennent une année entière et qu’ils soient toujours ensemble. La perspective d’un autre cap paraît de plus en plus compromise, alors qu’il sait bien qu’il ne s’investit plus comme autrefois ; alors qu’il est sans doute plus fermé, plus distant et que cela finira bien par lui porter préjudice à un moment ou à un autre. Pourtant, Finnley reste passif – c’est sans doute ce qu’on peut lui reprocher le plus, alors qu’il n’est de loin pas le plus créatif, charismatique ou drôle (et tant d’autres choses) des petits amis et qu’il ne fait rien pour changer cela. Atteint d’une certaine fatalité quand on fait que sa vie finit toujours par dérailler à un moment ou à un autre, il a l’impression que se battre pour Zoya ne servira sans doute pas à grand-chose, car la finalité est écrite.
Pourtant, lorsqu’en scrutant les réseaux sociaux, le rouquin tombe sur l’emplacement du bar où la jeune femme annonce passer la soirée, il est pris d’une hésitation. Il n’a aucune envie de donner l’impression de la fliquer, et il espère qu’elle le sait bien puisque ce n’est pas dans ses habitudes d’être jaloux – au contraire, quelque chose qu’on pourrait là-aussi lui reprocher, car il tend à prendre la jeune femme pour acquise. Il ne veut pas plus s’imposer car si elle voulait passer du temps avec lui, sans doute qu’elle se serait annoncée. Mais Finnley est poussé par un élan de spontanéité et décide de se préparer rapidement avant de se rendre sur les lieux, sa façon à lui de lui faire une surprise qui, cette fois-ci, ne devrait pas connaître les mêmes péripéties que celles à laquelle il l’a habituée malgré lui. Et il ne croyait pas si bien dire, en réalité, alors qu’une fois dans le bar, il peine à trouver la silhouette de la jeune femme. Quand il l’identifie finalement, il comprend sa méprise ; il ne peut déceler que sa chevelure alors que son visage lui est caché, plaqué contre celui d’un homme qui n’est de toute évidence par lui. Il reste en retrait un instant, observant la scène, autant pour être sûr qu’il s’agisse d’elle que parce que ce qui se joue devant lui le surprend et le laisse pantois et lorsqu’il se décide à réagir, c’est pour avancer d’un pas décidé jusqu’à eux. « Excuse-moi ? » Il interroge en tapotant sur l’épaule de l’homme, enchaînant aussitôt : « Tu pourrais sortir ta langue de la bouche de ma petite amie ? » Il ajoute, d’un ton froid tandis que son visage reste imperméable.
Septembre 2015. Dire que cela fait un an qu’ils se sont rencontrés. Dire que cela fait un an et pourtant, ce n’est pas avec Finnley que Zoya passe sa soirée. Elle la passe tout autrement, dans un bar, comme de nombreuses autres soirées avant celle-ci, accompagnée d’ami.e.s et d’inconnu.e.s. Il faut dire qu’être en couple, c’est un concept et il semblerait qu’autant l’un que l’autre ne le maitrise pas vraiment. Lui, est aux abonnés absents et accorde peu de temps à une Zoya qui a toujours cruellement besoin d’être au centre de toute l’attention. Elle, vagabonde beaucoup à droite à gauche, enchaînant les déplacements dans le cadre de son métier de photographe. Et il faut dire qu’elle se complait dans cette vie de nomade, qu’elle aime cette liberté et peut-être qu’une part d’elle l’apprécie tout particulièrement parce que cela lui permet de fuir une attache qui l’effraie. Un an, c’est long, douze mois, c’est beaucoup, 365 jours, c’est l’angoisse. Elle ne veut pas d’attaches, Zoya. Elle craint qu’un jour ou l’autre, surtout avec leur différence d’âge, Finnley lui demande que les choses deviennent plus officielles entre eux, qu’ils se marient et qu’ils aient une ribambelle de gamins. Ce n’est pas ce qu’elle veut, elle. Non, elle est beaucoup trop jeune pour ces conneries et même, elle n’a pas envie de devenir dépendante de quelqu’un. Son indépendance, elle l’aime par-dessus tout et bien qu’elle aime aussi le Coverdale, elle ne serait pas capable de telles sacrifices pour lui.
Alors entre ce mélange de frustration d’avoir un petit ami fantôme, cette peur de l’engagement et ce besoin perpétuel de liberté, Zoya finit par se perdre. Elle se perd à un point où son cerveau semble incapable de réfléchir convenablement et donc ne lui permet pas de prendre des décisions éclairées. La logique voudrait qu’elle appelle son petit-ami – parce qu’aux dernières nouvelles, il l’est toujours – et qu’elle ait une conversation avec lui. Peut-être que, de la sorte, il parviendrait à trouver un accord ou à se rassurer mutuellement. Mais non, c’est au-delà des capacités de la Lewis d’agir avec maturité, et c’est une tout autre alternative qu’elle choisit pour contrer tout ça. L’alcool sûrement y contribue, mais ce type avec qui elle n’a fait qu’avoir des échanges de regard depuis son arrivée a fini par l’aborder et elle s’est laissée aller à une danse avec lui. Une danse, elle ne fait rien de mal après tout – et puis tous ses amis l’encouragent à accepter alors, elle y va. Sauf que la danse aurait dû s’arrêter à sa définition première et pas se transformer à une danse entre leurs langues qui semblent comme aimantées entre elle, les deux inconnus – enfin, est-ce qu’on peut les considérer comme tel maintenant qu’ils sont si intimes ? – s’embrassant à répétition. « Excuse-moi ? » Zoya ignore cette voix qui lui parait bien lointaine, bien trop focalisée à autre chose « Tu pourrais sortir ta langue de la bouche de ma petite amie ? » Qu’est-ce qu’il fait là lui au juste « Finnley, tu vois pas qu’on est occup… » Merde. Elle a reconnu la voix de son petit-ami, bien sûr, elle la reconnaitrait même parmi mille. Zoya, prenant conscience de la situation, se détache de l’inconnu dont la carrure est à l’opposé de celle du rouquin « Ta petite amie ? Elle, c’est ta meuf ? Dans tes rêves, mate » qu’il provoque, lui riant au nez. « Finn’, qu’est-ce que tu fous ici ? » Premier réflexe de Zoya, savoir ce qu’il fiche ici, lui qui n’est pas du genre à fréquenter ce genre d’endroits. C’est sûr que c’est la question à poser alors qu’elle vient d’être pris en flagrant délit de tromperie. « Dégage de là, tu vois bien qu’elle veut pas te voir » que fait le mastodonte qui fait un pas vers Finn.
(c) ANAPHORE
Spoiler:
les cinq minutes sont passées, wesh
Finnley Coverdale
le roux de secours
ÂGE : trente-sept ans, outch (huit août). SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas. STATUT : marié depuis deux ans à leslie, suite à une soirée trop alcoolisée. pas pressé de divorcer pour autant. MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié. LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire. POSTS : 10142 POINTS : 180
TW IN RP : alcoolisme, parent toxique, parentification adolescente, emprisonnement, deuil (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres.CODE COULEUR : finnley économise ses mots en darkmagenta. RPs EN COURS : coverdales ⊹ hey brother, there's an endless road to rediscover. hey sister, know the water's sweet but blood is thicker.
sinn #1 ⊹ and there's no remedy for memory, your face is like a melody, it won't leave my head, your soul is haunting me and telling me that everything is fine.
Finnley n’a jamais été réputé pour ses excès de colère, ni même pour ses démonstrations d’émotion ; raison pour laquelle l’on pourrait croire que la scène qui s’offre à lui n’est rien de plus qu’une simple déconvenue. Son visage est fermé et son ton froid, mais il n’y a pas une once de surprise qui se lit sur ses traits, pas plus que ses poings se serrent sous l’effet de la colère. Non, s’il ne semble pas particulièrement hors de lui, c’est sans doute parce qu’il ne l’est pas. Bien sûr, ce dont il est témoin lui déplaît ; mais il n’est pas particulièrement étonné. Ce serait mentir que de s’offusquer que Zoya ait été voir ailleurs alors qu’il n’a pas vraiment mis du sien pour tenter de réparer la fissure qui a commencé à ébranler leur relation voilà déjà quelques semaines. Pour autant, il était probablement trop naïf ; pensant que ce n’était qu’un mauvais moment à passer, rien d’insurmontable entre eux – alors que, dans le fond, il sait que leur relation a une date de péremption liée à leurs différences qui deviennent bien trop importantes. Ce n’est pas tant qu’il se retrouve cocu et qu’il en soit le témoin privilégié qui le dérange, c’est surtout le manque d’honnêteté d’une Zoya qui a toujours été réputée pour ne pas avoir sa langue dans sa poche, n’hésitant jamais à appuyer là où ça fait mal, s’en fichant bien du malaise des autres à cette idée. Alors oui, il aurait préféré qu’elle soit parfaitement transparente quant à ses attentes qui, visiblement, ne l’impliquent pas puisque c’est bien d’autres lèvres que les siennes qui sont posées sur celles de la jeune femme. « Finnley, tu vois pas qu’on est occup… » - « Occupés ? Oui, je le vois bien. » Il ne se démonte pas, le rouquin, s’en fichant bien que l’endroit ne soit pas propice aux explications. Mais, contrairement à elle, il ne compte pas jouer de la situation. Cela ne lui est pas venu à l’esprit de faire demi-tour pour mieux confronter la jeune femme à un moment plus opportun ; parce que Finnley ne juge pas qu’il y en ait un. Non, de cette façon il lui évite aussi de se creuser la tête à la recherche d’excuses qu’il ne croirait pas le moins du monde, puisqu’elle est désormais tout aussi témoin que lui de ce moment ô combien gênant pour toutes les personnes concernées. « Ta petite amie ? Elle, c’est ta meuf ? Dans tes rêves, mate » À commencer par l’abruti que Finnley détaille d’un regard agacé, peu impressionné par ses grands airs sous prétexte que son adrénaline a été boostée par quelques bières et qu’il est parvenu à se faire pousser une paire de couilles qu’il n’utilisera pas dans un autre contexte. En guise de réponse, Finnley détourne la tête pour reporter son attention sur Zoya, s’en fichant bien de l’homme à sa gauche. « Finn’, qu’est-ce que tu fous ici ? » - « Tu te crois légitime à poser les questions ? Sérieusement ? » Il l’interroge, avec un rire amer. Elle est prise sur le fait ; et la voilà qui essaie de s’interroger quant à sa venue pour ne pas avoir à répondre de ses actes. À d’autres. « Dégage de là, tu vois bien qu’elle veut pas te voir » Finn se montre peu impressionné par la menace autant que par le pas que l’homme effectue en sa direction. « Si tu veux tant que ça jouer aux héros, vise un peu plus haut qu’une meuf bourrée dans un bar miteux. » Finnley tranche, avant de se retourner vers Zoya. « Je crois qu’on a des choses à se dire. » Un instant, il lui aurait demandé si elle accepte d’en parler ailleurs ; avant de se permettre de considérer qu’elle n’a pas vraiment son mot à dire quant aux explications qu’elle doit lui fournir. À défaut de s’emparer de son bras pour la forcer à le suivre, parce que Finnley n’ira pas jusque-là, il désigne d’un signe de la tête l’entrée du bar, qu’il espère franchir le plus vite possible, Zoya à sa suite, et l’abruti restant sagement à sa place.
Septembre 2015. Elle ne réalise pas tout de suite, Zoya, que c’est SON Finnley qui les dérange, elle et son amant d’un soir. Il faut dire que son attention est ailleurs, à des années-lumière de se douter que son petit ami débarquerait en ces lieux, lui qui n’est pas du tout branché bar et boite de nuit. C’est surement pour cette raison aussi qu’elle se laisse porter par ses envies soudaines et qu’elle agit sans réfléchir, prête à oublier dès le lendemain ce qu’il s’est passé avec ce type et faire comme si de rien n’était une fois qu’elle retrouverait Finn. « Occupés ? Oui, je le vois bien. » Mais cela ne lui sera pas possible puisque Finnley est bel et bien présent et lorsqu’elle le réalise, il est bien trop tard pour faire machine arrière et encore plus pour prétendre que ce n’est pas ce qu’il croit. Elle est dans la merde, elle le sait, va devoir répondre de ses actes, elle le sait aussi… enfin ça c’est ce que la logique voudrait si Zoya ne restait pas fidèle à elle-même, cherchant par tous les prétextes à retourner la situation à son avantage. Parce que c’est à son petit-ami qu’elle ose demander ce qu’il fiche ici, d’un air qui lui montre qu’elle n’est clairement pas ravie de le voir – on se demande pourquoi « Tu te crois légitime à poser les questions ? Sérieusement ? » Non, elle ne l’est pas, mais l’alcool l’empêche sûrement de s’en rendre compte, ses sourcils se fronçant alors qu’il ose lui parler de la sorte, sur un ton qu’elle n’apprécie pas. Il a bien changé Finn soudainement, bien plus froid que jamais – quoi que ces derniers temps, vu qu’il était aux abonnés absents à ses côtés, ses draps paraissaient bien froids aussi, ça aurait dû lui mettre la puce à l’oreille. Zoya ne réagit pas mais voit rouge, laissant le mastodonte qu’elle emballait il y a encore quelques minutes avant intervenir. Non pas qu’elle se repose sur lui mais là, elle est en train de digérer le fait que le Coverdale soit ici, voyez-vous. « Si tu veux tant que ça jouer aux héros, vise un peu plus haut qu’une meuf bourrée dans un bar miteux. » « Meuf bourrée ? Va te faire foutre, Finnley, tu te prends pour qui pour parler de moi comme ça ?! ». Et c’est elle cette fois qui vient se poster entre la grande bouche et le rouquin, défiant son petit-ami – s’il en a encore le titre à cette heure – du regard « Tu veux que je lui casse la gueule ? » « Va voir ailleurs si j’y suis toi ! » qu’elle fait en repoussant le lourdingue – la blague – de sa main le regardant s’éloigner. « Je crois qu’on a des choses à se dire. » Elle sait ce que cela signifie, Zoya. Elle va devoir lui rendre surtout des comptes et lui expliquer pourquoi elle a agi de la sorte. Elle soupire fortement, et voyant l’entrée du bar que Finnley désigne d’un signe de tête, elle accepte de s’y diriger, passant avant lui pour rejoindre l’extérieur.
L’air frais vient s’abattre sur son visage alors qu’elle passe l’entrée du bar dans l’autre sens. Zoya prend la direction d’une petite ruelle attenante au bar, se tournant bras croisés pour faire face ensuite à Finnley qui la suit de près « Très bien, tu veux quoi ? » C’est qu’elle ne semble pas voir où est le problème « Tu es venue pour me fliquer ? Ou pour me dire que tu ne voulais plus être avec moi ? Si c’est ça, t’inquiètes, le message est bien passé depuis longtemps, vu que tu n’as plus de temps à m’accorder. Tu n’avais pas à faire le déplacement jusque-là pour ça ». Voilà comment subtilement elle se dédouane et justifie le réconfort qu’elle a trouvé dans les bras d’un autre, ce soir. Clever.
(c) ANAPHORE
Finnley Coverdale
le roux de secours
ÂGE : trente-sept ans, outch (huit août). SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas. STATUT : marié depuis deux ans à leslie, suite à une soirée trop alcoolisée. pas pressé de divorcer pour autant. MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié. LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire. POSTS : 10142 POINTS : 180
TW IN RP : alcoolisme, parent toxique, parentification adolescente, emprisonnement, deuil (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres.CODE COULEUR : finnley économise ses mots en darkmagenta. RPs EN COURS : coverdales ⊹ hey brother, there's an endless road to rediscover. hey sister, know the water's sweet but blood is thicker.
sinn #1 ⊹ and there's no remedy for memory, your face is like a melody, it won't leave my head, your soul is haunting me and telling me that everything is fine.
Finnley s’est toujours douté que sa relation avec Zoya connaîtrait une fin abrupte. Compatible sur le court terme, mais certainement pas sur le long terme, il n’imaginait pas une fin en douceur connaissant le caractère explosif et les envies de liberté de Zoya. Toutefois, il pensait qu’après un an de relation, elle aurait un peu plus d’estime pour lui pour que les choses se terminent différemment. Bien sûr, il n’ira pas jusqu’à prétendre qu’il est innocent dans tout ça, mais la manière dont Zoya réagit après qu’il l’ait pris sur le fait lui permet de croire qu’elle n’aurait pas fait beaucoup plus d’efforts que lui pour mettre un terme à tout ça, et qu’elle aurait simplement attendu que leurs chemins s’éloignent. Quoi que, la situation telle qu’elle se présente ne laisse place à aucun doute quant au fait que Zoya a précipité cette fin ; et loin d’accueillir la désagréable nouvelle avec un excès de rage, il mériterait d’autant plus quelques explications quant à la scène dont il est témoin. Ce n’est pas tant le fait qu’il se sente humilié, car l’infidélité est vieille comme le monde, mais la prise de conscience que Zoya n’a pas seulement perdu l’affection qu’elle pouvait lui porter, mais également le respect qu’elle pouvait avoir pour lui. Et alors que Zoya se permet d’être accusatrice alors qu’elle n’est pas en position de l’être, Finnley ne se gêne pas pour lui rappeler la posture dans laquelle elle se trouve. Ses nerfs pourraient en rester là si l’homme dans la bouche duquel elle a fourré sa langue ne se sentait pas pousser des ailes en souhaitant protéger une fille dont il a certainement déjà oublié le prénom, trop occupé à lui caresser la glotte. « Meuf bourrée ? Va te faire foutre, Finnley, tu te prends pour qui pour parler de moi comme ça ?! » - « Tu vas vraiment me faire la leçon sur comment se comporter par rapport à ton partenaire ? » Il demande, d’une voix calme, mais froide, un sourcil haussé de façon autoritaire, pour remettre les choses à leur place. « Tu veux que je lui casse la gueule ? » Il roule des yeux, ajoutant : « Excuse-moi, c’est vrai que t’as l’air parfaitement sobre. » Il grince des dents alors que cet endroit empeste l’alcool ; il ne sait pas si c’est à cause des autres clients, de Zoya ou du bar de manière générale, mais toujours est-il qu’il ne croit pas une seconde à la possibilité qu’elle n’ait rien bu. « Va voir ailleurs si j’y suis toi ! » - « On est au moins d’accord sur un point. » Il commente, son sourire de petit con satisfait sur les lèvres, avant de reporter son attention sur Zoya, ses lèvres redevenues une moue sévère. Désignant l’entrée du bar d’un signe de la tête, il l’invite à la suivre – même s’il ne la traîne pas de force, son regard laisse toutefois peu de place à la négociation.
À l’extérieur, Finnley n’a pas envie d’être celui qui pose les questions et tente d’obtenir des réponses, alors qu’il souhaiterait qu’elle prenne ses responsabilités. « Très bien, tu veux quoi ? » C’est mal connaître Zoya que de croire qu’elle pourrait, pour une fois dans sa vie, se comporter comme une adulte. « Tu es venue pour me fliquer ? Ou pour me dire que tu ne voulais plus être avec moi ? Si c’est ça, t’inquiètes, le message est bien passé depuis longtemps, vu que tu n’as plus de temps à m’accorder. Tu n’avais pas à faire le déplacement jusque-là pour ça » Un rire sinistre s’échappe d’entre les lèvres de Finn alors que Zoya se lance dans un plaidoyer visant à l’accusé de cette rupture, mais il ne se laisse pas démonter. « Ta langue dans la bouche d’un autre, ça te semble pas plus clair comme message pour me dire que tu veux plus de tout ça ? » Il questionne d’un ton moqueur, croisant ses bras sur son torse, jaugeant sa petite amie. Ex, puisque sans être officialisée, la chose lui paraît indiscutable. « C’est le principe des relations, Zoya, des fois ça va bien, d’autres c’est plus compliqué, mais on court pas dans un bar sauter le premier venu. » En colère ? Légèrement. « Si tu me connaissais un tant soit peu, tu saurais que je suis pas du genre à fliquer, mais merci pour ton indulgence. » Il rétorque avec agacement, avant de reprendre : « t’as mis un story ici, j’ai voulu te faire la surprise pour qu’on passe la soirée ensemble et qu’on oublie les tensions. » Il se justifie, plus calme en moment d’offrir cette précision, alors que son cynisme regagne rapidement du terrain : « je vois que t’as bien su évacuer les tiennes, en tout cas. » Il conclut, lui riant froidement au nez.
Septembre 2015. Zoya aurait pu croire en leur histoire. Lorsqu’elle est entichée de quelqu’un, elle n’aime pas qu’à moitié, sa passion pouvant parfois tourner à l’obsession, incapable de se défaire de la personne aimée et de la laisser être approcher par quiconque. La personne qu’elle aime lui appartient, est uniquement sienne et cette passion débordante peut avoir ses limites. Avec Finnley, cette passion, elle l’a connu, au point qu’à ces moments-là, elle aurait été capable de dire que le Coverdale et elle, c’est pour la vie. Sauf que de nouveaux horizons et de nouvelles perspectives se sont présentés, entraînant un éloignement voire peut-être même une lassitude mêlée à une peur certaine de l’attachement et d’être prisonnière d’une relation qui commençait à s’étendre dans le temps. C’est tout ce qui caractérise Zoya, qui souffle autant le chaud que le froid, qui aime autant qu’elle déteste et ça, changeant en une fraction de secondes. Perdue, dans cette relation, elle l’est, perdant pied alors qu’elle passe la soirée loin de l’être pourtant aimé, et laisse toute sa bêtise reprendre le dessus. Et pas des moindres quand elle se frotte à l’infidélité, prise en flagrant délit par celui qu’elle peut sûrement encore qualifier de petit-ami pour quelques secondes encore, bien que ce couple ait été brisé, dès l’instant où elle s’est laissé emporter par la passion du moment. « Tu vas vraiment me faire la leçon sur comment se comporter par rapport à ton partenaire ? » C’est le respect qu’elle lui demande parce qu’il l’a qualifié de meuf bourré alors qu’elle est bien mal placé quand elle n’a aucun scrupule à le tromper sous ses yeux – ce n’était évidemment pas prévu à la base. Elle ferme son clapet donc, ravalant sa salive sûrement parce qu’un éclair de génie vient à la traverser à ce moment-même, qui lui murmure de juste se taire. « Excuse-moi, c’est vrai que t’as l’air parfaitement sobre. » Il revient à la charge avec cette accusation et Zoya, dans sa mauvaise foi légendaire, s’avance vers lui et lui rétorque un « Je le suis », peu convaincant alors que son regard est vitreux et qu’elle s’est légèrement emmêlée les pieds – elle dira que c’est sous le coup de la colère. « On est au moins d’accord sur un point. » Elle envoie pêtre celui qui tente de jouer les chevaliers servants pour elle – celui dans la bouche de qui sa langue se trouvait il y a de ça quelques secondes encore, préférant affronter Finnley seule. Parce qu’elle n’a plus d’autres choix qu’avoir cette conversation avec lui, celle qui aurait pu être pas nécessairement plus plaisante mais moins virulente, s’ils avaient l’effort de l’avoir avant qu’elle ne faute.
Une fois à l’extérieur, Zoya pourrait s’écraser, honteuse d’avoir pu agir comme elle l’a fait. Mais c’est mal la connaitre que de croire qu’elle serait capable d’avoir une attitude un tantinet responsable car, à la place, elle attaque, demandant à Finnley de justifier sa présence. Il ne devrait pas être là, c’est certain, quel que soit son but en faisant le déplacement jusqu’ici car, à ses yeux, cette relation est terminée depuis longtemps, vu qu’il ne prend pas la peine de lui accorder un peu de son temps « Ta langue dans la bouche d’un autre, ça te semble pas plus clair comme message pour me dire que tu veux plus de tout ça ? » « J’ai rien fait de mal ». Elle ose. Elle ose dire qu’embrasser ce mec ce soir n’est pas fauter à ses yeux. « Désolé d’avoir été plus rapide à tourner la page ». Elle ne l’est même pas, son ton se voulant cynique. Leur relation ne va plus et ne mène nulle part – et ça, finalement, ça l’arrange bien - en plus du fait que Zoya n'a plus envie de fournir un quelconque effort, quand elle estime qu’avoir un petit ami est un frein à sa liberté « C’est le principe des relations, Zoya, des fois ça va bien, d’autres c’est plus compliqué, mais on court pas dans un bar sauter le premier venu. » Son indifférence est visible alors que ses bras sont croisés sur sa poitrine et qu’elle prend à peine le temps de croiser son regard « Si tu me connaissais un tant soit peu, tu saurais que je suis pas du genre à fliquer, mais merci pour ton indulgence. » « Uhm… » qu’elle lance alors qu’elle en est que peu convaincu. La preuve, il se trouve devant elle ce soir « t’as mis un story ici, j’ai voulu te faire la surprise pour qu’on passe la soirée ensemble et qu’on oublie les tensions. » Cette fois, son regard trouve le sien et peut-être qu’une certaine culpabilité commence à naitre en elle. Minime, ne nous emballons pas, car elle n’est pas assez sobre – et mature, d’accord – pour réagir de la meilleure des manières pour autant « je vois que t’as bien su évacuer les tiennes, en tout cas. » « Oh, voilà que tu veux t’attribuer le bon rôle ! » qu’elle s’emporte, ce qui était prévisible au vu du calme dans lequel elle est parvenue à rester pendant que Finnley faisait sa plaidoirie, calme qui n’est pas dans ses habitudes. « Soi-disant tu es venu pour arranger les choses ? Et moi je suis la connasse qui a tout gâchée parce que je suis allée voir ailleurs c’est ça ?! » C’est finalement ce qu’elle disait, elle ne faisait que reprendre ses mots « T’étais passé où ces derniers temps, Finn, hein ? Tu m’expliques ? Qui me dit que tu n’étais pas avec une autre pendant ce temps ? ». Elle s’approche de lui, son index qui le pointe avec férocité « J’ai pas de temps à perdre et encore moins envie de me battre pour… ça » Ca étant lui et surtout leur relation, voilà ce qu’elle dit « Puis arrête de faire ton quinteux, ça arrange pas ton cas ».
(c) ANAPHORE
Finnley Coverdale
le roux de secours
ÂGE : trente-sept ans, outch (huit août). SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas. STATUT : marié depuis deux ans à leslie, suite à une soirée trop alcoolisée. pas pressé de divorcer pour autant. MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié. LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire. POSTS : 10142 POINTS : 180
TW IN RP : alcoolisme, parent toxique, parentification adolescente, emprisonnement, deuil (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres.CODE COULEUR : finnley économise ses mots en darkmagenta. RPs EN COURS : coverdales ⊹ hey brother, there's an endless road to rediscover. hey sister, know the water's sweet but blood is thicker.
sinn #1 ⊹ and there's no remedy for memory, your face is like a melody, it won't leave my head, your soul is haunting me and telling me that everything is fine.
Si le caractère effrontée de la jeune femme fait partie des éléments qui ont su le séduire, aujourd’hui il s’agit bien d’un défaut qu’il exècre au plus haut point tandis qu’elle lui tient tête. Ce n’est pas tant qu’il n’aime pas la confrontation, Finnley, au contraire. Il apprécie que les choses soient dites pour repartir sur de meilleures bases, mais face à Zoya, il semble difficile de converser entre adultes tant son comportement l’insupporte. Certes, Finnley possède une fierté mal placée qui l’empêche de s’excuser ou de reconnaître ses méprises, mais à cet instant précis, l’origine de la méprise semble toute identifiée et ce n’est certainement pas lui. Pour preuve, il n’a même pas tenté de séparer les deux amants d’un soir par le biais d’un geste ferme et décidé ; putain, il a même eu un mot de politesse, quel abruti fait ça quand il surprend sa copine en train de le tromper ? Alors non, malgré les remontrances de Zoya, il ne compte pas se laisser faire ni abdiquer alors qu’il ne se considère en rien comme étant coupable de l’avoir surprise, ni de souligner son niveau d’alcoolémie : ce sont des faits, et certainement pas des hypothèses. Au fond, Zoya doit probablement s’n douter puisqu’elle évite de rétorquer quand il pointe du doigt la manière de traiter son partenaire – parce qu’il serait rudement culotté de considérer être dans son bon droit compte tenu de ce dont elle vient de se rendre coupable. « Je le suis » Sobre ? Mais bien sûr, c’est évident. Le sourcil de Finnley se hausse, ses yeux roulent au ciel, dans un moyen de souligner qu’il n’entrera pas dans ce débat-là avec elle, car il sait pertinemment qu’il a raison. Il aime avoir le dernier mot, c’est certain, mais il apprécie encore plus que les discussions ne soient pas sens unique, ce qui semble être le cas ce soir. Pour autant, ça ne concerne qu’elle et lui, et l’homme qui lui a permis d’atteindre le statut de cocufié est prié d’aller voir ailleurs s’il y est.
Rendus à l’extérieur, Finnely et Zoya s’éloignent un peu de l’effervescence qui règne ce soir, s’écartant du groupe de fêtards qui profite d’une pause cigarette. S’il espère que cette manière de faire – c’est-à-dire, l’inviter à discuter à l’écart, signe qu’il veut bien lui accorder le bénéfice du doute – saura calmer la jeune femme, il constate très vite qu’il se trompe. « J’ai rien fait de mal » Il écarquille les yeux un instant, surpris par un tel culot, avant d’éclater de rire, se moquant ouvertement d’un argument qui n’en est pas un, en réalité. « Mais oui, bien sûr. » Ses bras croisés sur sa poitrine se détendent uniquement pour lever sa main de manière agacée, faisant tourner celle-ci un bref instant avant qu’il ne reprenne sa posture initiale. Quelle excellente plaisanterie, Zoya, tu as peut-être perdu ton honneur, mais ton sens de l’humour est intact. « Désolé d’avoir été plus rapide à tourner la page » - « Ça aurait eu du sens si j’étais au courant de la rupture, tiens. » Celle-ci semble évidente désormais, et Finnley s’interroge quant à savoir ce qu’il a manqué pour ne pas avoir eu cet élément en main. Il peut concevoir qu’il a été plus distant dernièrement, mais pas au point de rompre ; il voyait les choses sous un autre angle, en considérant les tensions comme un mauvais moment à passer. « Uhm… » - « Mais encore ? » Il demande, l’air presque condescendant, avant de justifier sa présence, et un instant, il croit voir une gêne dans le regard de Zoya, vite gâchée quand il ironise sur la situation. « Oh, voilà que tu veux t’attribuer le bon rôle ! » Il lève les yeux au ciel quand il réalise que cette conversation ne sert à rien. « Soi-disant tu es venu pour arranger les choses ? Et moi je suis la connasse qui a tout gâchée parce que je suis allée voir ailleurs c’est ça ?! » - « Putain, mais tu t’attends à quoi ? Que je te félicite, peut-être ? » Il interroge, perdant patience. « Bravo Zoya, tu l’as mise au fond de la glotte de ce mec du premier coup ! » Il tape même dans ses mains pour accentuer ses félicitations. « T’étais passé où ces derniers temps, Finn, hein ? Tu m’expliques ? Qui me dit que tu n’étais pas avec une autre pendant ce temps ? » - « Je vois, maintenant tu vas la jouer ‘’j’ai anticipé ce que tu n’as pas fait’’ ? » Bravo, il pourrait presque réitérer ses félicitations. « J’ai pas de temps à perdre et encore moins envie de me battre pour… ça » - « Ça ?! » Il s’exaspère, se désignant du doigt à son tour. « Je suis que ça pour toi ? Et t’oses me reprocher quoi que ce soit alors que t’as aussi peu de considération ?! » Il lui crache son venin à la figure, tandis qu’elle ajoute : « Puis arrête de faire ton quinteux, ça arrange pas ton cas » qui l’empêche de se calmer. « Mais pour qui te prends, Zoya, en fait ? Tu me trompes, tu oses encore me reprocher de t’avoir dérangé et de mal réagir ? C’est quel genre de gamineries, ça ?! » Un niveau auquel il n’est pas habitué. « J’ai pas fauté Zoya, si ce qui t’intéresse, je suis pas très doué pour gérer les problèmes, mais j’évite de m’en amener d’autres, au moins. » Il explique, reprenant rapidement : « Si tu veux jouer à ça, pourquoi t’as pas réagi avant ? On doit être deux pour merder autant que pour sauver une relation, et t’as pas fait beaucoup d’efforts, de ce que je vois. » Il rit un instant de sa bêtise quand il corrige. « Pour la sauver, j’entends. Pour la précipiter dans le mur, là, il y a du monde. »
Septembre 2015.En embrassant ce type ce soir, Zoya estime qu’elle n’a rien fait de mal, ce qu’elle ne manque pas de clamer sans vergogne aucune à son petit-ami « Mais oui, bien sûr. » . Il faut dire qu’à ses yeux, ce couple qu’elle forme avec Finnley n’est que de la poudre aux yeux puisque cela fait des semaines que plus rien ne va entre eux. Pas de disputes ou de mésententes en particulier, mais un silence radio pesant qui a fait estimer à la Lewis que cette relation n’irait pas plus loin – et au fond, il faut le dire, cela l’arrange bien. Alors, oui elle est sûrement celle qui a tourné la page un peu trop rapidement et elle s’en excuse – ironiquement certes, mais elle le fait « Ça aurait eu du sens si j’étais au courant de la rupture, tiens. » mais rien n’a jamais été acté entre les deux non plus quant au statut de leur relation. Celle qui dure depuis un an et qui aurait eu au moins le mérite d’être un peu plus considéré de sa part pour pouvoir justifier le fait que Finn n’avait nullement le droit de lui reprocher son comportement. Mais là encore, ce n’est sans compter sur la mauvaise foi légendaire de la Lewis « Fallait appeler ! ». Bah voyons et le pire dans tout ça c’est qu’elle ne flanche pas, croisant ses bras sur sa poitrine, en adoptant un air hautain et toisant du regard son ex – parce que c’est le cas non ? « Mais encore ? » Il veut s’attribuer le bon rôle, prétend ne pas la fliquer quand le est convaincue du contraire voilà ce que signifier cette interjection qu’elle se doit donc de justifier sur un ton qui se veut étonnamment calme « Je ne te crois pas » ce qui amène Finnley à se justifier en disant qu’il a vu sa story sur les réseaux et que cela explique pourquoi il a rappliqué ici, dans une bonté et bienveillance incroyable en voulant recoller les morceaux entre eux. Et c’est là où elle explose parce qu’elle ne supporte pas ce bon rôle qu’il cherche à s’attribuer, la faisant passer pour la pire des connasses – elle l’est, on est d’accord – aux yeux de tous – bon là aux yeux de personne, ils sont seuls dans leur coin « Putain, mais tu t’attends à quoi ? Que je te félicite, peut-être ? (…) Bravo Zoya, tu l’as mise au fond de la glotte de ce mec du premier coup ! » « T’es un abruti, Coverdale ! » il l’applaudit en prime, cela l’agace davantage encore alors que ce n’est pas ce qu’elle lui demande – elle n’est pas stupide à ce point. « Je vois, maintenant tu vas la jouer ‘’j’ai anticipé ce que tu n’as pas fait’’ ? » « Ce que tu n’as pas fait ? C’est toi qui le dis. Ça me garantit pas pour autant que tu n'allais pas voir ailleurs. J’aurai peut-être dû te fliquer toi aussi, tiens » voilà qu’elle tente de se justifier en retournant la situation à son avantage, essayant là de trouver une faille chez Finnley pour lui renvoyer la faute sur lui et donc ne pas porter l’entière responsabilité de la fin de leur relation ou de ça comme elle le dit si bien « Ça ?! (…) Je suis que ça pour toi ? Et t’oses me reprocher quoi que ce soit alors que t’as aussi peu de considération ?! » « Je parlais de notre relation surtout, suis un peu ! » il a un peu de mal décidément et il ne cesse de le prouver au fur et à mesure de leur conversation. « Mais pour qui te prends, Zoya, en fait ? Tu me trompes, tu oses encore me reprocher de t’avoir dérangé et de mal réagir ? C’est quel genre de gamineries, ça ?! » « Je me range à ton niveau, Finnley ! ». Elle n’arrange rien en disant ça, continuant dans ce qu’il qualifie de gamineries leurs échanges – et on ne peut lui reprocher car il a malheureusement raison, Zoya n’étant pas apte pour l’heure à avoir une vraie conversation au sujet de leur couple, celui qui est désormais mis à mal et sur la sellette. « J’ai pas fauté Zoya, si ce qui t’intéresse, je suis pas très doué pour gérer les problèmes, mais j’évite de m’en amener d’autres, au moins. » Ses mains sur ses hanches, elle l’écoute tout en soupirant « Si tu veux jouer à ça, pourquoi t’as pas réagi avant ? On doit être deux pour merder autant que pour sauver une relation, et t’as pas fait beaucoup d’efforts, de ce que je vois. (…) Pour la sauver, j’entends. Pour la précipiter dans le mur, là, il y a du monde. » « Oh fermes-la à la fin, Finnley ! » qu’elle fait plus agacée que jamais, attirant sûrement l’attention du groupe de fumeurs un peu plus loin « Tu veux que je te dises ? Je ne t’aime plus, Finnley. J’ai plus envie de ç…cette relation avec toi et j’ai pas envie de m’enfermer dans une relation où EN PLUS je passe en second ! » La messe est dite « J’ai besoin de ma liberté, de faire ce qu’il me chante sans me sentir… enfermée dans une relation. Et non je ne suis pas venue te voir, oui j’aurai peut-être pu en discuter avec toi mais je n’en avais pas l’envie ! Parce que je ne voulais pas recoller les morceaux et que je ne voulais pas que tu commences à m’emprisonner encore plus en me parlant de mariage ou de bébés ou que sais-je ! ». Son index est revenu à la charge, le pointant lors de certains mots prononcés « Puis toi et moi, on est pas compatibles ». C’est sûr qu’on ne peut pas faire plus opposer mais elle est définitivement bien trop cruelle. Le pire dans tout ça ? C’est qu’elle n’en a pas du tout conscience. « Ca te va comme ça ? C’est un peu plus clair pour toi pour comprendre que toi et moi c’est terminé ? .
(c) ANAPHORE
Finnley Coverdale
le roux de secours
ÂGE : trente-sept ans, outch (huit août). SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas. STATUT : marié depuis deux ans à leslie, suite à une soirée trop alcoolisée. pas pressé de divorcer pour autant. MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié. LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire. POSTS : 10142 POINTS : 180
TW IN RP : alcoolisme, parent toxique, parentification adolescente, emprisonnement, deuil (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres.CODE COULEUR : finnley économise ses mots en darkmagenta. RPs EN COURS : coverdales ⊹ hey brother, there's an endless road to rediscover. hey sister, know the water's sweet but blood is thicker.
sinn #1 ⊹ and there's no remedy for memory, your face is like a melody, it won't leave my head, your soul is haunting me and telling me that everything is fine.
La seule chose qu’elle peut légitimement lui reprocher, c’est peut-être sa vision trop traditionaliste du couple ; Finnley fait partie de ces gens qui considèrent qu’un baiser, ou même un flirt sans intimité initiée relèvent déjà de la tromperie. Autant dire que Zoya n’arrange pas son cas, à ses yeux, en prétextant n’avoir rien fait de mal. Dans d’autres circonstances, il aurait pu considérer que ce soit le cas, s’il avait statué sur la nature « ouverte » de leur relation. Or, ce n’est pas un sujet qui a été abordé – Finnley s’en souviendrait. Traditionaliste, on a dit, et nul doute qu’il ne serait pas resté dans une relation du genre avec sa vision des choses. Alors, il a beau y réfléchir, Finn, il ne voit pas dans quel monde elle peut sincèrement penser que son geste est sans conséquences. Il n’est pas au courant de nouveaux arrangements de leur couple, et pas plus s’ils n’en sont plus un, ce qu’il ne manque pas de pointer du doigt. « Fallait appeler ! » - « Tu peux être sûre que c’est la dernière surprise que je fais à quelqu’un. » Il souligne, ironique, ne renchérissant pas une énième fois sur ce débat qui ne mène à rien quant à son idée de merde – disons-le clairement, compte tenu du résultat. Il pensait lui faire une surprise ; on ne l’y reprendra plus. Ni avec elle, ni avec quiconque, c’est une certitude. Il n’en était déjà pas client, il le sera encore moins après cette soirée, merci Zoya. « Je ne te crois pas » - « Je suis ravi de voir qu’une heure prend le pas sur une année de relation. » Il rétorque, cynique, tandis qu’il n’essayera pas de poursuivre sa défense, bien conscient que là-aussi, ça ne mène à rien. Si elle veut croire qu’il s’est amusé à la surveiller pour mieux lui tendre un piège, grand bien lui fasse. De son côté, il est droit dans ses bottes et il est au clair avec ses intentions. Pour autant, il est quelque peu vexé que cette erreur de jugement de sa part prenne le dessus sur un an de relation où il ne s’est pas particulièrement montré jaloux, contrôlant ni même oppressant, car ce sont autant de choses qu’il n’apprécierait pas à son égard.
Et s’il avait espéré qu’ils seraient en mesure de tenir une conversation entre adultes – elle n’est pas bourrée, après tout – Finnley constate très vite que la tâche est perdue d’avance, mais cela ne l’empêche pas de pointer du doigt les torts qu’il attribue à la jeune femme et qui lui paraissent particulièrement justes. « T’es un abruti, Coverdale ! » Oh, il aurait un mot tout aussi sympathique – beaucoup moins, en réalité – à lui adresser, mais malgré sa colère Finn tend à être suffisamment con pour rester un minimum respectueux. « Ce que tu n’as pas fait ? C’est toi qui le dis. Ça me garantit pas pour autant que tu n'allais pas voir ailleurs. J’aurai peut-être dû te fliquer toi aussi, tiens » - « Je regrette de pas l’avoir fait, maintenant. » Il rétorque sous la colère et bien que les occasions ne se soient pas vraiment présentées – parce qu’il n’a pas cherché à ce que ce soit le cas, contrairement à Zoya – à présent il regrette presque de ne pas avoir pu anticiper la trahison dont elle vient de se rendre coupable. L’argument ne vaut rien, digne des cours d’école à base de « t’as fait pareil », sauf que lorsqu’ils sont gamins, ils peuvent se cacher derrière le fait d’être aveuglés par la frustration. Aujourd’hui, Zoya est censée être une adulte même si elle n’en donne pas l’air. Et lorsqu’elle prétexte qu’elle n’a pas envie de se battre pour « ça », Finn ne manque pas de perdre patience. « Je parlais de notre relation surtout, suis un peu ! » - « C’est exactement la même chose. » Parce qu’il est partie intégrante de cette relation. Il était, du moins, et l’irrespect dont elle fait preuve vise autant leur couple que lui-même. « Je me range à ton niveau, Finnley ! » - « C’est moi le gamin ? Vraiment ? » Le rire qui s’échappe d’entre ses lèvres, froid et agacé, traduit du mépris qu’il lui accorde désormais. Bien sûr, c’est lui qui vient gâcher la fête et qui a, en plus de tout ça, le culot de demander des comptes. Quel enfant. Et quand il finit par dire le fond de sa pensée parce qu’il sait pertinemment que rien ne sauvera leur couple désormais, il s’attendait à ce que Zoya poursuive sur la même ligne de conduite. « Oh fermes-la à la fin, Finnley ! » Il hausse un sourcil, conscient qu’elle n’en a sans doute pas fini. « Tu veux que je te dises ? Je ne t’aime plus, Finnley. J’ai plus envie de ç…cette relation avec toi et j’ai pas envie de m’enfermer dans une relation où EN PLUS je passe en second ! » Il ne s’excusera pas. Il ne s’excusera pas de ne pas avoir fait de la jeune femme une priorité, car aussi importante qu’elle puisse être, elle n’est pas la seule composante de son univers. « J’ai besoin de ma liberté, de faire ce qu’il me chante sans me sentir… enfermée dans une relation. (…) Puis toi et moi, on est pas compatibles (…) Ca te va comme ça ? C’est un peu plus clair pour toi pour comprendre que toi et moi c’est terminé ? » Il s’attendait à ce qu’elle continue sur le même chemin, oui. Mais il ne s’attendait certainement pas à la cruauté de ses propos. Il aurait pu lui prouver, par A + B, à quel point l’ensemble de son discours est en réalité bien éloigné de la vérité, et que si elle prenait le temps de réfléchir à tout cela, elle en arriverait à la même conclusion par elle-même. Il aurait pu pointer du doigt à quel point il l’a toujours laissée vivre sa vie comme elle l’entendait, car lui-aussi exerçait des responsabilités qui l’amenait à se satisfaire de cette indépendance préservée pour l’un et l’autre. Il aurait pu lui dire que malgré ses désirs de famille, il n’était pas assez stupide pour croire qu’elle les partageait, et encore moins à son jeune âge, et que de toute évidence ce n’était pas une priorité pour lui en l’état actuel des choses. Il aurait pu lui dire tout ça, prendre le temps de poser les choses dans le calme pour lui expliquer le fond de son ressenti qui va bien au-delà de la colère, alors qu’il est sincèrement blessé par le geste qu’elle a eu dans ce bar. Il aurait pu lui parler de ses craintes les plus profondes, et du fait qu’il gâche inévitablement chacune de ses relations, et qu’il en est désolé d’en être arrivé-là avec elle-aussi. Il aurait pu tenter de se justifier en invoquant une habitude de l’abandon qui est devenu une prophétie autoréalisatrice tant il met de l’énergie à tenir les gens éloignés ; mais pas elle, surtout pas elle. Il aurait pu dire tout ça, mais conscient qu’elle aurait utilisé son ressenti pour en faire une arme contre lui, Finnley se contente de lever les yeux au ciel durant un instant, avant de les reposer sur Zoya. Il n’est même plus en colère, pas plus qu’il n’est triste. Il est juste déçu. Et venant d’un homme dont le rôle semble consister à provoquer ce sentiment chez les autres, le fait qu’il le ressente lui-même n’est pas de bon augure. « Va te faire foutre, Zoya » sont alors ses mots de rupture ; et : « ça tombe bien, t’as que dix mètres à faire pour ça » ses souhaits de bonne continuation avant de la planter devant ce bar.