| (halstay #12) how this ends |
| ÂGE : trente-deux ans, jamais elle aurait cru qu'un jour on lui reprocherait d'être trop jeune pour quoique ce soit (01.03.1992) SURNOM : Auty, Octobre, Miss G par ses élèves. STATUT : elle s'en fout, de l'opinion des autres, elle prend sa chance avec Joaquin. MÉTIER : bonjour la permanence, elle s’est finalement fait une place dans une école secondaire de la ville. LOGEMENT : elle squatte chez Joaquin depuis plusieurs mois, en attendant de se trouver autre chose. POSTS : 3242 POINTS : 160 TW IN RP : automutilation, dépression, trouble de la personnalité limite, pensées suicidaires, abus physique et mental, age gap. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : borderline, elle ne connaît pas les zones grises. tout est toujours blanc ou noir, trop ou pas assez › sans identité fixe, elle se module au gré de ceux qui l'entoure › hypersensible et empathique, elle gère très mal ses émotions et encore moins bien celles des autres › elle a été hospitalisé en psychiatrie pendant six mois de septembre 2019 jusqu'à mars 2020 suite à une violente crise et de long mois de dépression profonde › croule sous les dettes, peine à se garder la tête hors de l'eau. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Autumn parle (trop) en orangered. RPs EN COURS : (six) ≡ atlas #4 › faith #3 › ginny › joaquin #7 › kieran #12 (fb janvier 2023) › kieran #13.
halstay ☽︎ i was the arsonist the one who burned us to the ground after the argument. set fire to the room with our hearts in it. and though i said that you're the one who started it. i started it. i was the arsonist but now i make it up to you for all the darkness. for everything i put you through. let me start with this i started it. now I build back that room with our hearts in it.
quity ☽︎ hello love, don't you fade away. just a little less "go," and a little more "stay". i could try to blame you, but my mind ain't safe. like two fireworks tied to a rollerblade. i'm still lost but i'm still holding on. won't you hold me while this storm is in my head? oh, i'm alone and i can barely catch my breath. don't you go away, don't let it die in vain. i'd give anything to feel it all again
faith ☽︎ waiting room, no place to stand. his greatest fears and wringing hands and the loudest silence. if you could see yourself like this, if you could see yourself like this, you'd have never tried it. stayed on the line with you the entire night 'til you told me that you had to go. don't let this darkness fool you. all lights turned off can be turned on. i'll drive, i'll drive all night, i'll call your mom. oh, dear, don't be discouraged. i've been exactly where you are. RPs EN ATTENTE :
RPs TERMINÉS : AVATAR : lucy boynton. CRÉDITS : (av. cristalline) › (sign. siren charms) › (gifs lucy. sophiexrph) › (userbars. loonywaltz) › (dessin. mapartche) DC : penny stringer (ft. elizabeth olsen) + samuel wellington (ft. charlie hunnam) + willow storm (ft. lili reinhart) PSEUDO : vlastuin › marie. INSCRIT LE : 27/04/2021 | (#)Ven 11 Aoû 2023 - 7:39 | |
| so, this is where we ended up all of those years that i wasted for love And here it is, forevermore the house is on fire and I can't find the door
Depuis votre journée à la fête foraine, tu essayes de te convaincre que tout va bien. Que rien n’a changé. Que les choses sont exactement comme elles étaient avant. Avant que tu ne te décides à faire une folle de toi en lui demandant ce que vous êtes simplement pour qu’il te réponde exactement ce que tu ne voulais pas entendre. Avant que Mason ne débarque au beau milieu du moment pour ajouter une bonne couche de malaise à un moment dont tu voulais déjà t’éclipser à la base. Tu te fais croire que tout va bien, mais franchement, tu n’arrives pas à penser à quoique ce soit d’autre que ça et plus tu obsèdes à ce sujet, moins tu arrives à te détendre et à être cette Autumn sans attente et sans attache que Kieran voudrait que tu sois. Voilà que tu t’es remise à appréhender le moindre de tes mouvements envers lui, le moindre de tes contacts, chaque message texte étant analysé à un point frôlant l’excessif avant d’être envoyé et des regrets plein le ventre à chaque fois que tu regardes le défilé de la conversation, dépitée par toutes tes tentatives si peu subtiles d’être et d’offrir ce que tu ne sais pas être. Tu devrais être occupée à te chercher un emploi. À remplir des formulaires pour des entretiens d’embauches. À finalement faire les prochains pas qui te guideront complètement dans cette vie d’adulte, celle que tu cherches autant que tu évites sans même trop savoir pourquoi. Mais tu ne fais rien de cela, bien trop occupée à obséder sur Kieran et tout ce que tu as dit, ce que tu n’as pas dit, ce qu’il a dit à son tour et ce qu’il garde encore bien caché, rien que pour lui. Dans ce qui te semble être une autre vie, c’est avec Kieran que tu voulais prendre le chemin de ta vie d’adulte. Peut-être qu’encore aujourd’hui, tu ne peux t’empêcher d’attendre après lui. D’espérer. Pour mieux, pour plus. Peut-être que l’historique entre vous est trop grand et trop important pour que tu puisses le défaire du reste de ta vie. Pour que tu sois en mesure de simplement profiter de sa compagnie sans toutes les attentes, les envies et les sentiments qui dictent absolument tout depuis trop longtemps. Votre conversation sms indique quelques messages sans réponse, et si tu avais été en mesure de te rassurer un peu plus que tu ne t’étais prise de panique devant le silence du Halstead, c’est finalement cette dernière qui l’emporte lorsque tu décides d’attraper tes clés et sort en trombe de ton appartement vide pour te rendre à celui de Kieran, sans même savoir s’il y sera. Tu as simplement besoin de le voir. De savoir qu’il va bien. Tu te fais déjà des dizaines de promesses de ne pas l’embêter plus longtemps que nécessaire, que tu voulais simplement savoir s’il avait besoin de quoique ce soit et qu’ensuite tu reprendrais ton rôle de fille cool et détachée et pas du tout surinvestie dans une relation qui a cessé de faire du sens il y a des années de cela. La distance entre vos appartements est minuscule, les simples minutes qui vous séparent passent trop vite et tu te retrouves devant la porte, hésitante et les mains moites, avant de finalement lever le poing et cogner à trois reprises. L’attente est éternelle, éreintante, tu ne saurais expliquer pourquoi tu as cette sensation que plus rien ne va et que le peu de contrôle que tu possèdes t’échappe. Si tu espérais que le visage de Kieran serait un réconfort, ce n’est pas vraiment le cas. Parce que tu ne sais plus ignorer la tristesse et l’inconfort qui s’y logent depuis la fin de l’année, depuis cet accident qui n’avait pas grand-chose d’accidentel. Tu secoues tes nerfs et places sans grande conviction un sourire sur tes lèvres lorsque vos regards se trouvent. « Hey, je suis désolée de passer comme ça à l’improviste. » que tu débutes, d’une voix dont ton courage et ta spontanéité naturelle semblent être absents. « J’avais pas de tes nouvelles, et je voulais m’assurer que t’avais besoin de rien. » Que j’avais pas besoin de défoncer la porte, juste au cas. Tu détestes à quel point les non-dits sont lourds entre vous, mais il sait Kieran, que tu t’inquiètes pour lui. Que tu t’inquièteras toujours pour lui. « Je peux repasser, si c’est pas un bon moment. » Mais dieu sait que tu n’as envie que d’une chose : de l’entendre te dire que tout va bien et de te blottir dans ses bras, prête à ne jamais plus le laisser filer. (c)harley & sacreddonkey |
| | | Kieran Halsteadles cicatrices de la mémoire ÂGE : trente-cinq (14.07). aïe. SURNOM : « kiki » (couché, grrrrhhhh). STATUT : c’est bien aussi la solitude, on s’y habitue (non, pas du tout #help). MÉTIER : illustrateur (fauché) en freelance et prof (dépité) d’arts visuels. LOGEMENT : #18 james street, fortitude valley, avec cesar (le coloc) et waterproof (le corgi). POSTS : 4054 POINTS : 200 TW IN RP : dépression, pensées suicidaires, tentative de suicide, relation toxique, maltraitance, abus physiques et psychologiques, harcèlement scolaire, dépréciation, troubles anxieux, distorsion corporelle, mention d'agression physique (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : placé en foyer, très proche de la dernière famille qui s’est occupée de lui ≈ souffre néanmoins de cette absence d’identité propre ≈ réservé, maladroit, optimiste, vit dans un monde imaginaire ≈ a quitté sa fiancée il y a deux ans, soulagé malgré sa phobie de la solitude ≈ essaie de reprendre confiance en lui, de renouer avec ses proches, de retrouver sa place ≈ préfère la compagnie des pop et des jeux vidéo aux humains ≈ du talent au bout des doigts, aucune motivation d’en faire quelque chose ≈ trop mou, trop paresseux, trop paumé ≈ a fait une tentative de suicide fin novembre 2022. CODE COULEUR : kieran bafouille en rosybrown. RPs EN COURS : halstay #12, #13 & ua #3 (parents) ⊹ i hope your ghost will haunt me, i hope i hear you calling my name at 3am. 'cause honey, i love you dearly and i cannot bear you leaving again, not again. oh, i hope your ghost will haunt me 'til the end.
spencer #5 ⊹ i've been begging, hope you're listening. i've done my wrongs but i'm someone different.
ally ⊹ oh, if i can take something to make me feel better than i'm feeling now and everything else will work itself out.
(13/06 - vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bon ou de mauvais compte. moi, si je devais résumer le rp aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres) › ginny (fb) › cecilia › shiloh › wild › alfly #17 (ua) › danaë › olive #2 › greta #2RPs EN ATTENTE : flora #3 RPs TERMINÉS :
kieyer ⊹ close your eyes and think of me and soon i will be there to brighten up even your darkest night. you just call out my name and you know wherever i am i'll come running, to see you again.
(2001) ichabod (2015) laila #1 › autumn #1 › raphael #2 › owen #2 (2016) archie #1 › autumn #4 (2017) › archie #2 (2019) reese #1 › archie #3 › hannah › keith (2020) sawyer #1 › andrew #1 › dylane #1 › eve #1 › raphael #1 › jessalyn (+ sawyer) › eve #3 › ivy #4 › ivy #5 › lucia #1 › birdie › projet x › elias #6 › eve #4 › ilaria › molly #1 › hannah #2 › anastasia › dylane #2 › ava #2 › halsey #2 › eve #5 › raphael #3 › raphael #4 › clyde #1 › lena › molly #2 › sawyer #2 (2021) ivy #6 › ivy #7 › peter › jordan › raphael #5 › anastasia #2 & raphael #6 › eve #6 › raphael #7 › sawyer #3 › ichabod #2 › ally #1 › eleonor › eliot › autumn #2 › may #1 › › lena #2 › louisa #1 › mickey #1 › ezra › caitriona › autumn #3 › raphael #8 › spencer #1 › otto › autumn #5 › eliot #2 › owen #1 › aleisha #1 (2022) raphael #9 › may #2 › primrose #1 › birdie #2 & jordan #2 › autumn #6 › ivy #8 › autumn #7 › spencer #2 › aleisha #2 › autumn #8 › penelopeia #1 › caitriona #2 › raphael #10 › raphael #11 › autumn #9 › flora #1 › albane #1 › spencer #3 › archie #4 › autumn #10 (2023) halstay #11 + mason › siham #1 › eliot #3 › albane #2 › greta #1 › archie #5 › zoya #1 › zoya #2 › siham #2 › dina › flora #2 › spencer #4 › birdie #3 › mickey #2 › mavis › olive #1 › albane #3 › adèle › birdie #4 › zoya #3 › pénélope
autumn ua #1 (slasher) › autumn ua #2 (married) › jina #1 (zombie) › jina #2 (zombie) › lena #2 (hunger games)
abandonnés
hannah (ua) › › laila #2 (2015) mira › mavi › halsey › lex › calista › sasha › elias #7 & ava #1 › fiona › rhea › reese › ava #3 › ellison › rhea 2.0 › ally #2 › avery › clyde #2 › oliver › michaela (fb) › noreen › murphy (ua) › carly › lena #2 (hunger games) › nina › jessalyn #2 › sawyer #4 › jude › yara › aliyah › ally › aliyah › ally #1 › siham #4 › meryl › anna › noor › ally #1 › laoise › siham #3 › anastasia › vittorio › august › raphael #12 › vivian #1 › alice (fb)
RACE OF AUSTRALIA
lancement › elias #1 › birdie & elias › jacob & elias › ivy #1 › grace, isaac & elias › sienna, gregory & elias › sujet commun › ivy #2 › eve #2 › élimination s1 › lancement s2 › elias #2 › ivy #3 › sienna #1 › elias #3 › suite s2 › elias #4 › elias #5 › team grisy
AVATAR : dan cutie pie smith. CRÉDITS : (ava) @harley ♡ (dessin) mapartche ♡ (sign) astra (gifs) @raquelsgifs, @harley, @hiddlestonss, @womenrph, @aboutstark, @marril96 (ub) @loonywaltz. DC : finnley coverdale (domhnall gleeson) & maisie moriarty (daisy edgar-jones). PSEUDO : leave. INSCRIT LE : 01/03/2020 | (#)Lun 14 Aoû 2023 - 21:23 | |
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@AUTUMN GALLOWAY & KIERAN HALSTEAD ⊹⊹⊹ so, this is where we ended up, all of those years that i wasted for love And here it is, forevermore, the house is on fire and I can't find the door. (c) harley & sacreddonkey. (FLASHBACK). Son portable oublié par terre près de son lit, Kieran s’était attelé à passer en revue ses nombreux projets en cours, pour tout autant d’œuvres inachevées. Dans quelques jours, il reprendrait le chemin du collège et il se devait de ne pas arriver les mains vides ; on lui reprocherait sans doute que la longueur de son absence soit proportionnelle au peu de travail préparé en amont de cette reprise. Mais Kieran n’avait pas eu la tête à ça, bien trop angoissé par la perspective de reprendre le travail et, plus concrètement, de voir les choses se remettre dans l’ordre où il les avait quittées quelques semaines plus tôt. Du moins, c’est ainsi qu’il voit les choses, feignant l’ignorance ; mais tu ne peux pas m’entourlouper, moi, Kieran. Pendant la durée de son séjour à l’hôpital, il n’avait espéré que ça : reprendre le cours de son existence sans un regard en arrière, mettant ainsi volontairement de côté les récents événements – bonne ou mauvaise idée, il connaît très bien mon avis sur la question. Aujourd’hui, un mois après son retour chez lui, Kieran est forcé de constater que le sentiment de familiarité qu’il espérait retrouver n’est toujours pas acquis. Non, même si tu n’as jamais été très doué pour poser des mots sur ton ressenti, Halstead, tu sais aussi bien que moi que ce n’est pas supposé ressembler à ça, n’est-ce pas ? S’alarmer à chaque fois que le téléphone vibre, avoir les mains constamment moites et le corps qui tremble dans son entièreté, pas plus que la gorge sèche à toute heure de la journée, sans parler d’une respiration saccadée impossible à calmer. Kieran s’était persuadé que son retour à la « normale » s’accompagnerait d’une sérénité retrouvée ; mais il en est encore très – trop – loin.
Et si tu veux mon avis, Kieran, ce n’est pas l’approche de la rentrée qui te met dans tous tes états, oh, non. Bien sûr, ce travail ne l’épanouit guère, et il redoute déjà les questions intrusives de bon nombre de ses collègues, encore plus celles des élèves. Non, le problème, tu le connais aussi bien que moi ; à la différence que j’accepte de le voir en face, moi, Kieran. Tu n’as peut-être pas su expliquer ton geste à tes proches, mais tu ne peux pas me mentir, à moi. Parce que j’étais là, parce que j’ai tenté de t’en dissuader jusqu’à ce que tu réduises ma voix au silence ; et je les connais, les raisons qui t’ont poussé à en arriver là. Tu ne peux pas me les cacher, pas à moi ; et si la liste semble longue, finalement la principale est celle que tu piétines volontairement depuis quelques semaines. T’avais touché le fond, tu te souviens ? De cette impression d’avoir tout essayé, mais de ne plus avoir de solutions. De vouloir faire les choses mieux, et de ne pas réussir pour autant. De vouloir repartir de rien, dans un sens, de la manière la plus extrême qui soit ; remettre le système à zéro, espérer de meilleurs résultats. Sauf que... comment tu peux espérer de nouveaux résultats si tu t’efforces de commettre les mêmes erreurs, Kieran ? Oh, vous voyez, je sais qu’il n’aime pas quand je le confronte à ses contradictions ; mais je ne suis pas là pour aller dans son sens. Et n’essaie même pas de prétendre que je suis dans le faux, quand ton téléphone vibre une fois encore et que je perçois les tensions dans tout ton corps. C’est pas la réaction de quelqu’un qui prend les bonnes décisions, ça.
S’il pouvait feindre l’ignorance quant à son portable, c’est plus difficile d’en faire de même quand un poing s’abat contre sa porte, et que Kieran met de longues minutes à se décider à ouvrir. Il a une idée de la silhouette qui se trouve sur son palier ; et ça aussi, ça t’angoisse, Kieran, pas vrai ? Lorsqu’il se décide enfin à se lever pour aller ouvrir, son visage n’est certainement pas aussi réjoui qu’il devrait l’être, même s’il essaie de s’en donner la peine. « Hey, je suis désolée de passer comme ça à l’improviste. » - « Hey. » Il rétorque avec un léger sourire, alors qu’elle poursuit : « J’avais pas de tes nouvelles, et je voulais m’assurer que t’avais besoin de rien. » - « Quoi ? Non, non, ça va. » Quelque peu surpris par cette réflexion, Kieran tente de se montrer rassurant. « Je peux repasser, si c’est pas un bon moment. » Sauf que Kieran n’oserait jamais la renvoyer d’où elle vient, aussi il décide de se décaler sans pour autant l’inviter à entrer. « Non, c’est juste que j’ai du boulot, et j’ai laissé traîner mon téléphone... quelque part. » Il dit en regardant un peu autour de lui, n’ayant pas tant besoin de feinter alors qu’un instant durant, il est effectivement à côté de ses pompes, sans doute plus déstabilisé qu’il ne le faudrait quant à cette visite. « On avait... rendez-vous ? Ou quelque chose comme ça ? » Kieran finit par interroger, s’inquiétant soudainement d’avoir manqué un épisode – ça ne l’étonnerait pas, il a l’impression que les choses avancent sans qu’il ne fasse grand-chose pour empêcher cela.
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| | | ÂGE : trente-deux ans, jamais elle aurait cru qu'un jour on lui reprocherait d'être trop jeune pour quoique ce soit (01.03.1992) SURNOM : Auty, Octobre, Miss G par ses élèves. STATUT : elle s'en fout, de l'opinion des autres, elle prend sa chance avec Joaquin. MÉTIER : bonjour la permanence, elle s’est finalement fait une place dans une école secondaire de la ville. LOGEMENT : elle squatte chez Joaquin depuis plusieurs mois, en attendant de se trouver autre chose. POSTS : 3242 POINTS : 160 TW IN RP : automutilation, dépression, trouble de la personnalité limite, pensées suicidaires, abus physique et mental, age gap. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : borderline, elle ne connaît pas les zones grises. tout est toujours blanc ou noir, trop ou pas assez › sans identité fixe, elle se module au gré de ceux qui l'entoure › hypersensible et empathique, elle gère très mal ses émotions et encore moins bien celles des autres › elle a été hospitalisé en psychiatrie pendant six mois de septembre 2019 jusqu'à mars 2020 suite à une violente crise et de long mois de dépression profonde › croule sous les dettes, peine à se garder la tête hors de l'eau. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Autumn parle (trop) en orangered. RPs EN COURS : (six) ≡ atlas #4 › faith #3 › ginny › joaquin #7 › kieran #12 (fb janvier 2023) › kieran #13.
halstay ☽︎ i was the arsonist the one who burned us to the ground after the argument. set fire to the room with our hearts in it. and though i said that you're the one who started it. i started it. i was the arsonist but now i make it up to you for all the darkness. for everything i put you through. let me start with this i started it. now I build back that room with our hearts in it.
quity ☽︎ hello love, don't you fade away. just a little less "go," and a little more "stay". i could try to blame you, but my mind ain't safe. like two fireworks tied to a rollerblade. i'm still lost but i'm still holding on. won't you hold me while this storm is in my head? oh, i'm alone and i can barely catch my breath. don't you go away, don't let it die in vain. i'd give anything to feel it all again
faith ☽︎ waiting room, no place to stand. his greatest fears and wringing hands and the loudest silence. if you could see yourself like this, if you could see yourself like this, you'd have never tried it. stayed on the line with you the entire night 'til you told me that you had to go. don't let this darkness fool you. all lights turned off can be turned on. i'll drive, i'll drive all night, i'll call your mom. oh, dear, don't be discouraged. i've been exactly where you are. RPs EN ATTENTE :
RPs TERMINÉS : AVATAR : lucy boynton. CRÉDITS : (av. cristalline) › (sign. siren charms) › (gifs lucy. sophiexrph) › (userbars. loonywaltz) › (dessin. mapartche) DC : penny stringer (ft. elizabeth olsen) + samuel wellington (ft. charlie hunnam) + willow storm (ft. lili reinhart) PSEUDO : vlastuin › marie. INSCRIT LE : 27/04/2021 | (#)Jeu 7 Sep 2023 - 6:52 | |
| Toute ta bonne volonté et tes promesses de ne pas le déranger plus longtemps que nécessaire s’envolent dès le moment où tu poses les yeux sur Kieran. Il a l’air fatigué, le Halstead, mais c’est quelque chose que tu ne sembles plus en mesure d’ignorer depuis son séjour à l’hôpital. Comme si tu tentais de remarquer tous les détails qui t’avaient échappé en novembre. Les cercles trop creux sous ses yeux, ses traits tirés, une joie que tu ne trouves plus dans son regard lorsque ses yeux se posent sur toi. Tu souris toi, mais il est inquiet, ton sourire parce que tu t’inquiètes pour lui, tout le temps. Et tu le maudis Kieran, de ne pas te donner des nouvelles aussi souvent que tu le voudrais, aussi souvent dont tu en aurais besoin pour ta paix d’esprit. Tu ne lui dis rien de tout ça toutefois, parce que la dernière chose que tu veux être c’est une obligation ou une responsabilité de plus sur sa liste, une raison de plus de l’angoisser. Mais au fond de toi, tu le sais déjà, que c’est ce que tu es pour Kieran, depuis bien longtemps. Une source d’angoisse, une source de stress, toi et ton imprévisibilité, toi et tes nombreux besoins, toi et tes émotions qui partent dans tous les sens, qui dictent le moindre de tes faits et gestes. « Quoi? Non, non, ça va. » Tu le déranges. Tu le sais, tu le sens. Il est distrait, et c’est à peine s’il te regarde alors que tu ne cesses de l’étudier comme si tu essayais d’éluder un mystère qui t’échappe complètement. C’est la vérité après tout : tu ne reconnais pas vraiment l’homme devant toi, et plus tu essayes de te faire une place à ses côtés, plus tu fais face à des murs que tu ne saurais détruire. « Non, c’est juste que j’ai du boulot, et j’ai laissé trainer mon téléphone… quelque part. » « Depuis trois jours? » Le ton se veut léger, tout comme le sourire trop prononcé sur ton visage, mais le reproche s’entend facilement parce que ça n’a jamais été ta spécialité, de camoufler ton agacement, surtout auprès de Kieran. « On avait… rendez-vous? Ou quelque chose comme ça? » Cette fois-ci, tu ne pourrais empêcher l’agacement d’apparaître sur ton visage même si tu l’avais voulu. « Je savais pas que j’avais besoin de prendre rendez-vous pour pouvoir te voir. » Plutôt que de t’énerver, tu devrais faire demi-tour. Tu es encore dans le cadre de la porte, ce serait facile de dire que tu vas l’appeler plus tard, que tu ne veux pas le déranger plus longtemps et que tu vas attendre qu’il te recontacte. Tu pourrais prétendre encore un peu que tout est normal, que tout va bien et que tu n’es pas en train de devenir complètement folle dans cette espèce de limbo dans lequel vous êtes coincés depuis quelques semaines. Tu pourrais oui, mais tu n’en as pas envie. Parce que c’est trop lourd et que ça te bouffe trop d’énergie, de te poser constamment des questions au sujet de Kieran, de ne pas savoir comment il va, ni savoir où vous en êtes réellement tous les deux. Un moment il te dit qu’il est content de passer du temps avec toi, le suivant tu as l’impression de ne plus avoir de place dans son agenda et oui, il a beaucoup à gérer avec son retour au travail, mais vous aviez toujours su faire de la place pour l’autre dans vos horaires, avant. Mais ce que vous êtes maintenant, ça n’a rien à voir avec avant, n’est-ce pas? « Est-ce que je peux t’aider avec quelque chose? » que tu proposes plutôt, parce que tu crains que si tu fais demi-tour, la porte ne s’ouvrira pas à nouveau. « Tu me manquais, j’avais envie de te voir. » C’est loin d’être un mensonge, mais est-ce vraiment suffisant désormais? @Kieran Halstead |
| | | Kieran Halsteadles cicatrices de la mémoire ÂGE : trente-cinq (14.07). aïe. SURNOM : « kiki » (couché, grrrrhhhh). STATUT : c’est bien aussi la solitude, on s’y habitue (non, pas du tout #help). MÉTIER : illustrateur (fauché) en freelance et prof (dépité) d’arts visuels. LOGEMENT : #18 james street, fortitude valley, avec cesar (le coloc) et waterproof (le corgi). POSTS : 4054 POINTS : 200 TW IN RP : dépression, pensées suicidaires, tentative de suicide, relation toxique, maltraitance, abus physiques et psychologiques, harcèlement scolaire, dépréciation, troubles anxieux, distorsion corporelle, mention d'agression physique (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : placé en foyer, très proche de la dernière famille qui s’est occupée de lui ≈ souffre néanmoins de cette absence d’identité propre ≈ réservé, maladroit, optimiste, vit dans un monde imaginaire ≈ a quitté sa fiancée il y a deux ans, soulagé malgré sa phobie de la solitude ≈ essaie de reprendre confiance en lui, de renouer avec ses proches, de retrouver sa place ≈ préfère la compagnie des pop et des jeux vidéo aux humains ≈ du talent au bout des doigts, aucune motivation d’en faire quelque chose ≈ trop mou, trop paresseux, trop paumé ≈ a fait une tentative de suicide fin novembre 2022. CODE COULEUR : kieran bafouille en rosybrown. RPs EN COURS : halstay #12, #13 & ua #3 (parents) ⊹ i hope your ghost will haunt me, i hope i hear you calling my name at 3am. 'cause honey, i love you dearly and i cannot bear you leaving again, not again. oh, i hope your ghost will haunt me 'til the end.
spencer #5 ⊹ i've been begging, hope you're listening. i've done my wrongs but i'm someone different.
ally ⊹ oh, if i can take something to make me feel better than i'm feeling now and everything else will work itself out.
(13/06 - vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bon ou de mauvais compte. moi, si je devais résumer le rp aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres) › ginny (fb) › cecilia › shiloh › wild › alfly #17 (ua) › danaë › olive #2 › greta #2RPs EN ATTENTE : flora #3 RPs TERMINÉS :
kieyer ⊹ close your eyes and think of me and soon i will be there to brighten up even your darkest night. you just call out my name and you know wherever i am i'll come running, to see you again.
(2001) ichabod (2015) laila #1 › autumn #1 › raphael #2 › owen #2 (2016) archie #1 › autumn #4 (2017) › archie #2 (2019) reese #1 › archie #3 › hannah › keith (2020) sawyer #1 › andrew #1 › dylane #1 › eve #1 › raphael #1 › jessalyn (+ sawyer) › eve #3 › ivy #4 › ivy #5 › lucia #1 › birdie › projet x › elias #6 › eve #4 › ilaria › molly #1 › hannah #2 › anastasia › dylane #2 › ava #2 › halsey #2 › eve #5 › raphael #3 › raphael #4 › clyde #1 › lena › molly #2 › sawyer #2 (2021) ivy #6 › ivy #7 › peter › jordan › raphael #5 › anastasia #2 & raphael #6 › eve #6 › raphael #7 › sawyer #3 › ichabod #2 › ally #1 › eleonor › eliot › autumn #2 › may #1 › › lena #2 › louisa #1 › mickey #1 › ezra › caitriona › autumn #3 › raphael #8 › spencer #1 › otto › autumn #5 › eliot #2 › owen #1 › aleisha #1 (2022) raphael #9 › may #2 › primrose #1 › birdie #2 & jordan #2 › autumn #6 › ivy #8 › autumn #7 › spencer #2 › aleisha #2 › autumn #8 › penelopeia #1 › caitriona #2 › raphael #10 › raphael #11 › autumn #9 › flora #1 › albane #1 › spencer #3 › archie #4 › autumn #10 (2023) halstay #11 + mason › siham #1 › eliot #3 › albane #2 › greta #1 › archie #5 › zoya #1 › zoya #2 › siham #2 › dina › flora #2 › spencer #4 › birdie #3 › mickey #2 › mavis › olive #1 › albane #3 › adèle › birdie #4 › zoya #3 › pénélope
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RACE OF AUSTRALIA
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AVATAR : dan cutie pie smith. CRÉDITS : (ava) @harley ♡ (dessin) mapartche ♡ (sign) astra (gifs) @raquelsgifs, @harley, @hiddlestonss, @womenrph, @aboutstark, @marril96 (ub) @loonywaltz. DC : finnley coverdale (domhnall gleeson) & maisie moriarty (daisy edgar-jones). PSEUDO : leave. INSCRIT LE : 01/03/2020 | (#)Lun 25 Sep 2023 - 22:01 | |
| Ouvrir une porte ; un geste anodin d’une facilité déconcertante qui est désormais très loin d’avoir cette valeur aux yeux de Kieran. Chaque fois qu’un poing s’abat contre le bois, il sent les battements de son cœur qui s’accélèrent jusqu’à lui faire mal à la poitrine, et c’est aussi hésitant que chancelant qu’il pose sa main sur la poignée, attendant le dernier moment pour prendre une décision qui ne devrait pas être aussi discutée en interne. Si l’homme qui l’a agressé un an auparavant n’a jamais été retrouvé, la crainte que la réciproque s’applique ne s’est jamais éteinte dans l’esprit de Kieran. Oh, mais tu sais aussi bien que moi que ce n’est pas l’unique raison, Halstead. Qu’il y a des visites qui se doivent d’être considérées, et dont la réjouissance qui y est liée ne dure jamais longtemps, entachée par des souvenirs de plus en plus présents. Autumn en fait partie ; Autumn est même à la tête de cette catégorie. Mon avis sur la jeune femme est peut-être moins ferme qu’à mon apparition, conscient qu’elle semble avoir travaillé sur elle-même, mais pas assez. Pas assez pour effacer les blessures causées et dont les conséquences sont encore nombreuses, et qui lui reviennent désormais en plein visage alors que Kieran se veut troublé par cette présence inattendue – ou indésirable – sur son pas de porte. Il n’a besoin de rien, Galloway, hormis la tranquillité d’esprit que tu n’es plus disposée à lui offrir. Je ne peux pas totalement blâmer la rouquine, car tu n’as pas été très clair dans tes intentions, Kieran, n’est-ce pas ? Oh, pas à moi, pas alors que l’incertitude est un défaut dont je m’agace d’aussi loin que je me souvienne. Tu veux tout, mais rien à la fois. Tu veux retrouver Autumn et l’amour qui vous unissait il y a quelques années, sans considérer le mal qui a été causé jusqu’à vos retrouvailles. Tu veux le bon qu’elle peut t’offrir, mais pas tout le mal que tu lui connais et qui fait partie intégrante de sa personne. Tu veux la retrouver, chaque jour, chaque instant, autant que tu veux définitivement t’en éloigner et l’oublier – si tant est que ce soit possible. Alors non, Halstead, on ne peut pas dire que tu sois particulièrement clair, pas alors que vos nuits ensemble se sont avérées suffisamment régulières pour ne plus être des erreurs, et que les rendez-vous ont été trop soutenus pour être innocents. Et les excuses de Kieran, elles, sont bancales, suffisamment pour souffler le froid après avoir entretenu le chaud. « Depuis trois jours? » Il passe sa main sur sa tempe, cherchant à gagner du temps à défaut de trouver une nouvelle excuse ; vaincu, il préfère finalement le silence quand il perçoit son agacement, qui s’accentue tandis qu’il enchaîne avec une nouvelle maladresse. « Je savais pas que j’avais besoin de prendre rendez-vous pour pouvoir te voir. » - « Non, non, désolé, c’est pas ce que je- ce que je voulais dire. » Bien sûr que c’est ce que tu voulais dire ; bien sûr que tu aurais voulu te préparer à cette visite, pour te convaincre qu’elle est raisonnable, qu’elle est voulue, qu’elle est agréable. Et elle l’est, oui, comme toujours. Mais ça ne dure jamais longtemps ; et ce n’est pas tant la faute de la jeune femme que le souvenir de tout ce qui a fini par se gâcher entre vous, et que Kieran anticipe de plus en plus. Parce que c’est trop beau, c’est trop doux ; et surtout, ça n’a jamais été totalement évoqué. « Est-ce que je peux t’aider avec quelque chose? » Kieran secoue vivement la tête, restant une fois encore silencieux tandis qu’il essaie de refaire de l’ordre dans ses pensées. Il ne saurait expliquer pourquoi les derniers jours se sont voulus riches en une introspection désirée. Moi, je le peux ; la reprise du travail se cumule avec trop d’autres choses, et l’explosion est à nouveau proche. Sauf que ce n’est pas ce que je désire, et que, pour une fois, il est d’accord avec moi. « Tu me manquais, j’avais envie de te voir. » - « Désolé, c’est juste que c’est pas… c’est pas vraiment le moment, j’ai la tête dans le boulot, là. » Il précise, ajoutant aussitôt, comme une énième tentative de se dédouaner derrière des excuses qui cachent toutes les opinions qu’il s’interdit constamment. « Avec la reprise, ça fait beaucoup, je suis un peu anxieux, c’est tout. » C’est tout. Bien sûr. À d’autres. « Promis, je t’envoie un message quand je m’en sors un peu mieux avec tout ça. » Il ajoute, tandis qu’il se corrige aussitôt : « Faudra juste me laisser le temps de… d’atterrir ? » Il essaie, avec un rire amer qui sonne tout aussi faux que ses justifications.
@Autumn Galloway
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| | | ÂGE : trente-deux ans, jamais elle aurait cru qu'un jour on lui reprocherait d'être trop jeune pour quoique ce soit (01.03.1992) SURNOM : Auty, Octobre, Miss G par ses élèves. STATUT : elle s'en fout, de l'opinion des autres, elle prend sa chance avec Joaquin. MÉTIER : bonjour la permanence, elle s’est finalement fait une place dans une école secondaire de la ville. LOGEMENT : elle squatte chez Joaquin depuis plusieurs mois, en attendant de se trouver autre chose. POSTS : 3242 POINTS : 160 TW IN RP : automutilation, dépression, trouble de la personnalité limite, pensées suicidaires, abus physique et mental, age gap. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : borderline, elle ne connaît pas les zones grises. tout est toujours blanc ou noir, trop ou pas assez › sans identité fixe, elle se module au gré de ceux qui l'entoure › hypersensible et empathique, elle gère très mal ses émotions et encore moins bien celles des autres › elle a été hospitalisé en psychiatrie pendant six mois de septembre 2019 jusqu'à mars 2020 suite à une violente crise et de long mois de dépression profonde › croule sous les dettes, peine à se garder la tête hors de l'eau. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Autumn parle (trop) en orangered. RPs EN COURS : (six) ≡ atlas #4 › faith #3 › ginny › joaquin #7 › kieran #12 (fb janvier 2023) › kieran #13.
halstay ☽︎ i was the arsonist the one who burned us to the ground after the argument. set fire to the room with our hearts in it. and though i said that you're the one who started it. i started it. i was the arsonist but now i make it up to you for all the darkness. for everything i put you through. let me start with this i started it. now I build back that room with our hearts in it.
quity ☽︎ hello love, don't you fade away. just a little less "go," and a little more "stay". i could try to blame you, but my mind ain't safe. like two fireworks tied to a rollerblade. i'm still lost but i'm still holding on. won't you hold me while this storm is in my head? oh, i'm alone and i can barely catch my breath. don't you go away, don't let it die in vain. i'd give anything to feel it all again
faith ☽︎ waiting room, no place to stand. his greatest fears and wringing hands and the loudest silence. if you could see yourself like this, if you could see yourself like this, you'd have never tried it. stayed on the line with you the entire night 'til you told me that you had to go. don't let this darkness fool you. all lights turned off can be turned on. i'll drive, i'll drive all night, i'll call your mom. oh, dear, don't be discouraged. i've been exactly where you are. RPs EN ATTENTE :
RPs TERMINÉS : AVATAR : lucy boynton. CRÉDITS : (av. cristalline) › (sign. siren charms) › (gifs lucy. sophiexrph) › (userbars. loonywaltz) › (dessin. mapartche) DC : penny stringer (ft. elizabeth olsen) + samuel wellington (ft. charlie hunnam) + willow storm (ft. lili reinhart) PSEUDO : vlastuin › marie. INSCRIT LE : 27/04/2021 | (#)Mer 1 Nov 2023 - 6:48 | |
| Un pas en avant. Trois pas vers l’arrière. C’est un schéma que vous connaissez bien pourtant, Kieran et toi. Tu ne sais pas pourquoi tu t’en étonnes encore, mais chaque fois ça fait mal exactement comme si c’était la première fois. Chaque silence est plus évocateur que les piètres mots qui remplissent la pièce entre le Halstead et toi. Les excuses enchaînent les reproches, ça aussi, c’est une danse avec laquelle vous êtes familiers. Tu t’étais promise pourtant, de ne pas reprendre les chemins toxiques, ceux qui vous ont fait du mal. Tu t’étais promise d’être une meilleure version de toi-même pour Kieran et de laisser la chance au coureur, de ne pas sauter à des conclusions trop hâtives quant au fait que ton monde ne semble plus se mélanger au sien avec l’aisance d’autrefois, qu’importe les quelques mois de douceur qui ont précédé de nouvelles horreurs. Désormais, la douceur n’est plus à l’ordre du jour, et tu ne sais pas ce que tu es pour le grand brun. Et si tu osais vraiment te poser la question, tu en viendrais presque à remettre en doute ce que tu veux être pour lui, sincèrement. Comme si tu commençais à comprendre peu à peu que tu ne peux pas être ce dont il a de besoin en ce moment, malgré toute ta bonne volonté. Que Kieran ne peut pas, ou plutôt ne peut plus, remplir le rôle que tu te forces à lui attribuer depuis de nombreuses années. Peut-être que si tu prenais le temps de réellement te pencher sur la question plutôt que de te réconforter dans un train de pensée aussi tordu que familier, tu réaliserais que ce que tu es en train de faire, ce n’est bon pour personne. L’introspection devra attendre toutefois, parce que Kieran est juste là, sous tes yeux, à porter de la main et tu n’as qu’une seule et unique envie, c’est de la prendre dans tes bras et lui rappeler comment ça peut être bon, quand il te laisse être là pour lui. C’est simpliste et réducteur à souhait, ça ne règle absolument rien, pire encore, ça vous enfonce dans un déni dans lequel vous ne pouvez pas vous permettre de vous perdre, mais tu l’espères quand même parce que c’est tellement plus doux que la cruelle réalité. Celle où Kieran reste sur ses gardes malgré chacune de tes tentatives de te faire une place à ses côtés. Celle où tu es forcée d’admettre que les choses ne sont plus ce qu’elles étaient, qu’elles sont loin d’être comme quand vous étiez fiancés, que vous n’êtes même plus proches du semblant de vous que vous étiez avant sa tentative de suicide. Il y a un mur, solide et béton, entre vous deux et aucune porte d’accès pour que vous ne puissiez vous rejoindre. « Non, non, désolé, c’est pas ce que je- ce que je voulais dire. » C’est pas ce qu’il voulait dire peut-être, mais c’est ce que tu entends, ce que tu comprends. Surtout qu’il ne se reprend pas Kieran, ne t’invite toujours pas à rentrer officiellement dans l’appartement où tu essayes malgré tout de te glisser. Tu échappes un long soupir malgré tout, incapable de te défaire de cette énergie nerveuse qui demande à être dépensée d’une manière ou d’une autre. Mais il refuse de coopérer Kieran, quand ton offre de lui venir en aide avec sa charge de travail est accueilli d’un secouement de la tête, quand il peine à te regarder dans les yeux et que tout son corps semble entêté à te crier Va-t’en Autumn!, un message que tu ne veux pas voir. « Désolé, c’est juste que c’est pas… c’est pas vraiment le moment, j’ai la tête dans le boulot, là. » « Pourquoi tu me laisses pas t’aider? » que tu plaides comme la fille désespérée que tu es. C’est inutile, tu le sais bien, mais tu t’entêtes parce que tu ne sais faire que ça. « Avec la reprise, ça fait beaucoup, je suis un peu anxieux, c’est tout. Promis je t’envoie un message quand je m’en sors un peu mieux avec tout ça. » Capitulant finalement, tu finis par hausser vaguement les épaules, hochant doucement de la tête. Tu n’as pas envie de te battre avec lui, ce n’est pas pour ça que tu es venue jusqu’ici. Mais tu n’es certainement pas venue ici pour te faire rejeter comme une vieille chaussette non plus… « Faudra juste me laisser le temps de… d’atterrir? » « J’ai l’impression que je fais que ça depuis des semaines Kieran, te donner du temps. » Et tu as bien l’impression que tu viens d’atteindre ta limite. « C’était pas comme ça, avant. Tu me laissais t’aider, tu me laissais être là pour toi, quand tu avais besoin de quelqu’un. » que tu ne peux t’empêcher de remarquer, éternellement coincée dans un passé que vous n’êtes pas voués à répéter. « Je sais que ce que tu viens de vivre, c’est difficile, et je sais que tu veux sûrement te prouver que tu peux t’en sortir tout seul, mais t’es pas tout seul, Kier. Tu le sais ça, hein? » Mais peut-être que là n’est pas le problème. Que non, il n’est pas seul, mais qu’il n’a simplement pas besoin de toi, et cette révélation-là est pire qu’un coup de poing dans le ventre. « Si tu veux plus qu’on se voit, je préfère encore que tu me le dises que de continuer de m’éviter comme ça. » Tu regrettes les mots aussitôt que tu les as dits, terrifiée qu’il te confirme ce que tu penses déjà savoir. Mais tu restes là, toujours coincée dans le cadre de la porte d’entrée, ton cœur entre les mains à attendre de savoir ce que Kieran va en faire. @Kieran Halstead |
| | | Kieran Halsteadles cicatrices de la mémoire ÂGE : trente-cinq (14.07). aïe. SURNOM : « kiki » (couché, grrrrhhhh). STATUT : c’est bien aussi la solitude, on s’y habitue (non, pas du tout #help). MÉTIER : illustrateur (fauché) en freelance et prof (dépité) d’arts visuels. LOGEMENT : #18 james street, fortitude valley, avec cesar (le coloc) et waterproof (le corgi). POSTS : 4054 POINTS : 200 TW IN RP : dépression, pensées suicidaires, tentative de suicide, relation toxique, maltraitance, abus physiques et psychologiques, harcèlement scolaire, dépréciation, troubles anxieux, distorsion corporelle, mention d'agression physique (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : placé en foyer, très proche de la dernière famille qui s’est occupée de lui ≈ souffre néanmoins de cette absence d’identité propre ≈ réservé, maladroit, optimiste, vit dans un monde imaginaire ≈ a quitté sa fiancée il y a deux ans, soulagé malgré sa phobie de la solitude ≈ essaie de reprendre confiance en lui, de renouer avec ses proches, de retrouver sa place ≈ préfère la compagnie des pop et des jeux vidéo aux humains ≈ du talent au bout des doigts, aucune motivation d’en faire quelque chose ≈ trop mou, trop paresseux, trop paumé ≈ a fait une tentative de suicide fin novembre 2022. CODE COULEUR : kieran bafouille en rosybrown. RPs EN COURS : halstay #12, #13 & ua #3 (parents) ⊹ i hope your ghost will haunt me, i hope i hear you calling my name at 3am. 'cause honey, i love you dearly and i cannot bear you leaving again, not again. oh, i hope your ghost will haunt me 'til the end.
spencer #5 ⊹ i've been begging, hope you're listening. i've done my wrongs but i'm someone different.
ally ⊹ oh, if i can take something to make me feel better than i'm feeling now and everything else will work itself out.
(13/06 - vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bon ou de mauvais compte. moi, si je devais résumer le rp aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres) › ginny (fb) › cecilia › shiloh › wild › alfly #17 (ua) › danaë › olive #2 › greta #2RPs EN ATTENTE : flora #3 RPs TERMINÉS :
kieyer ⊹ close your eyes and think of me and soon i will be there to brighten up even your darkest night. you just call out my name and you know wherever i am i'll come running, to see you again.
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| tw : pensées suicidaires et tentative de suicide.
Bien trop envahi par des pensées aussi déstructurées que destructrices, Kieran est incapable d’interpréter le langage qu’il maîtrise pourtant le mieux ; et son attitude parle pour lui à défaut de réussir à exprimer tout ce qu’il ressent à cet instant précis. Cette porte à peine ouverte contre laquelle sa silhouette met un point d’honneur à bloquer le moindre passage jusqu’à l’intérieur de cet appartement tend à illustrer le rôle qu’il souhaite désormais accorder à Autumn. Elle a retrouvé la place qui était la sienne, il n’y a pas si longtemps, dans son cœur comme dans son esprit ; elle s’est frayé un chemin, si discrètement, si insidieusement que je ne l’ai moi-même pas vu venir, que même en l’anticipant, je n’ai pas réussi à agir avant qu’il ne soit trop tard, avant que chaque pensée, chaque action, chaque geste composant le quotidien de Kieran ne soit, d’une manière ou d’une autre, lié à la jeune femme. Elle a repris sa place, celle-là même qu’il lui a retirée de mois plus tôt, sans que Kieran ne s’en offusque, sans même qu’il n’ait réellement conscience de l’ampleur du danger – ou sûrement qu’il ne voulait pas s’y confronter, surtout. Renoncer à Autumn équivaut à se séparer d’une partie de lui-même ; de la plus belle, de la plus heureuse, qui est paradoxalement la plus misérable, la plus blessée, la plus nécrosée – et c’est le seul type de mutilation pour lequel il n’est pas prêt. Longtemps, après leur rupture, Kieran s’était persuadé qu’il n’était pas en mesure d’agir sur leur passé ; et qu’il devait accepter les conséquences de celui-ci sur son présent. Et, contre ma volonté, il a réalisé qu’il pouvait encore bouleverser son futur, qu’ils pourraient être heureux à nouveau ; ils ont réussi à l’être par le passé. Et Kieran a perdu le contrôle. Le terrain était glissant, il a dérapé, il s’est repris, il a poursuivi son chemin, s’est promis d’être plus vigilant et est pourtant tombé dans le piège comme la première fois, seulement, cette fois-ci, il s’est convaincu qu’il était en mesure de changer les choses, de réellement les changer, de croire à cet happy end auquel il continue de s’accrocher, quand bien même ce n’est pas auprès de la bonne personne. Mais Autumn l’a aimé, elle est la seule qui s’y soit risquée, elle est la seule qui connait sa part d’ombre qui le terrifie encore, qui le comprend sans qu’il ait besoin de se tuer à la tâche quant à trouver des mots qui traduisent de ses combats et fracas personnels. Elle ne l’a peut-être jamais totalement accepté, mais elle est restée. Elle est restée, alors que jamais personne ne s’était donné cette peine avant elle.
Ou peut-être qu’il est celui qui est resté. Peut-être qu’il est celui qui s’est désespérément accroché à tout cela, à elle et son esprit fracassé, à eux et leur relation vouée à l’échec. Il prétendra que ce n’est pas le cas ; ou du moins ne pas savoir pourquoi. Au fond, tu sais très bien, Kieran. Laisse-moi t’aider ; à défaut de parvenir à soigner ta relation avec toi-même, tu t’es persuadé que tu pourrais réussir à sauver les autres, mieux encore, peut-être même qu’ensemble, vous auriez pu réussir à guérir vos plaies respectives. Et pourtant, le constat est là et contredit cette si belle idée, n’est-ce pas, Kieran ? Un constat que tu ne peux pas nier puisqu’il est inscrit dans ton dossier médical, puisqu’il a nécessité d’accentuer les séances avec ton psychiatre, qu’il a augmenté la dose des médicaments qui visent à forcer ton esprit à ne plus penser à rien et ton corps à ne plus rien ressentir. Si t’étais si heureux dans ta vie, Kieran, pourquoi t’as essayé de te foutre en l’air ?
« Pourquoi tu me laisses pas t’aider? » C’est une bonne question, ça, Halstead, pourquoi ? Pourquoi tu refuses l’aide d’Autumn, que tu résistes à celle de ton psy et que tu dénigres la mienne ? Pourquoi est-ce que tu essaies de croire que tu peux gérer la situation tout seul, alors que la dernière fois que tu t’es essayé, t’as essayé de résoudre celle-ci en t’envoyant un cocktail qui t’a mené jusqu’aux limites de ce que ton corps pouvait endurer ? Et, surtout, pourquoi tu peux pas lui répondre, avec cette réponse qui n’a pas besoin d’être réfléchie : parce que j’en ai pas envie, parce que je ne connais pas ça, parce que ça me fait peur quand ça va bien et qu’il faut que je détruise cette impression ; ça me rassure et c’est ça, qui me fait vraiment du bien. « J’ai l’impression que je fais que ça depuis des semaines Kieran, te donner du temps. » Et il le perçoit, l’agacement dans la voix d’Autumn. Il le perçoit et il s’en inquiète, c’est exactement ce que t’avais essayé de fuir, Kieran, n’est-ce pas ? Cette impression de toujours tout faire de travers, ce besoin maladif de tout gâcher, mais, surtout, surtout, cette peur quant à ce qu’elle pourrait faire, quant à comment elle pourrait réagir, quant à ce qu’elle pourrait croire, quant à elle toute entière. Il a peur de ce qu’elle pourrait lui faire, de ce qu’elle pourrait lui dire, mais, surtout, il a peur d’elle. « C’était pas comme ça, avant. Tu me laissais t’aider, tu me laissais être là pour toi, quand tu avais besoin de quelqu’un. » Son regard fuyant quitte le visage de la jeune femme pour s’abaisser jusqu’à s’ancrer dans le sol quelques instants ; au même titre que son pouls connaît une accélération insupportable, que ses jambes se mettent à trembler sous l’obligation d’être immobile, que sa respiration se fait plus bruyante alors même qu’elle lui paraît inaccessible. Ses poumons ne se remplissent pas d’air, non, ils lui donnent l’impression de se gorger d’eau, lui provoquant une nausée qui brûle sa gorge. « Je sais que ce que tu viens de vivre, c’est difficile, et je sais que tu veux sûrement te prouver que tu peux t’en sortir tout seul, mais t’es pas tout seul, Kier. Tu le sais ça, hein? » C’est là qu’elle se trompe, Autumn, Kieran n’est persuadé que d’une seule chose : il ne peut pas s’en tirer tout seul, parce qu’il est convaincu qu’il n’arrivera tout simplement pas à s’en sortir. « Si tu veux plus qu’on se voit, je préfère encore que tu me le dises que de continuer de m’éviter comme ça. » Et le silence qui est le sien parle pour lui. Il prétendra qu’il essaie de remettre de l’ordre dans son esprit, la vérité est qu’il a hésité, un instant durant, à se saisir de cette perche que la jeune femme vient de lui tendre bien malgré elle. « Arrête. » Il ordonne d’un ton froid, avant de regretter aussitôt la portée de ce simple mot, et d’en être encore plus perdu alors que je l’en flagelle. Ne t’excuse pas, Kieran. Est-ce qu’elle l’a fait, elle ? « S’il te plaît. » Il se corrige, d’une voix chancelante, alors qu’il ose péniblement relever les yeux vers elle. « Tu… tu veux bien entrer ? S’il te plaît. » Ce n’est pas une conversation qu’il veut avoir sur le pas de la porte, là où ses voisins, en se collant contre leur porte, pourront se délecter d’une situation qu’il n’était pas encore prêt à affronter.
Se décalant pour laisser entrer la jeune femme, résistant à l’envie de se précipiter pour refermer la porte de façon que sa silhouette ait une excuse pour effleurer la sienne, Kieran parvient à rester en retrait, adossé contre le cadran en bois, une main encore posée sur la poignée, dans un geste qui le sécurise plus qu’il ne l’assume. « Je… je suis désolé. De… de prendre autant de temps. » Pardon ? Tu t’excuses, Kieran ? Tu t’excuses d’avoir besoin d’un temps qu’elle ne t’a pas accordé, non, pire encore, que tu n’as pas eu le courage de lui demander ? C’est qui finalement, qui t’agace le plus ? Elle, moi, toi ? C’est toi. C’est toujours lui ; et c’est peut-être la raison pour laquelle son attitude contraste avec la froideur de ses prochains mots, quand c’est un rire nerveux, glaçant, sans saveur, qui s’échappe d’entre ses lèvres : « je suis désolé de pas avoir réussi à passer à autre chose en l’espace de deux mois, alors que, si tu veux tout savoir, la seule chose à laquelle je pense, constamment, c’est à quel point j’suis une merde de m’être raté, et à quel point j’ai envie de recommencer et de réussir, cette fois-ci. » Et son rire se poursuit, alors que, bientôt, c’est une main qu’il vient passer sur son visage fatigué, la glissant longuement sur ses traits dans l’espoir de calmer ce semblant d’hystérie qui prend possession de lui. Mais il n’y arrive pas ; la situation prête à rire après tout, même dans ses rêves de suicide, il échoue, Kieran. Quel loser, pas foutu de réussir quoi que ce soit, et encore moins sa mort. « Et si je t’évite, Autumn, c’est autant parce que tu me donnes des raisons de ne pas céder à cette impulsion alors que j’ai aucune envie de me trouver des arguments pour résister, que parce que tu me renvoies à pourquoi j’en suis là aujourd’hui. » Il achève, ne réalisant que trop tard la portée de ses mots, frappé violemment par l’ampleur de ceux-ci, alors que, par réflexe, sa main se resserre autour de la poignée, et que l’assurance dont il faisait preuve il y a encore quelques secondes se transforme en une supplication pathétique lorsqu’il demande, implore, à Autumn : « Ne t’énerve pas. S’il te plaît, ne t’énerve pas, Autumn. »
@Autumn Galloway
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| | | ÂGE : trente-deux ans, jamais elle aurait cru qu'un jour on lui reprocherait d'être trop jeune pour quoique ce soit (01.03.1992) SURNOM : Auty, Octobre, Miss G par ses élèves. STATUT : elle s'en fout, de l'opinion des autres, elle prend sa chance avec Joaquin. MÉTIER : bonjour la permanence, elle s’est finalement fait une place dans une école secondaire de la ville. LOGEMENT : elle squatte chez Joaquin depuis plusieurs mois, en attendant de se trouver autre chose. POSTS : 3242 POINTS : 160 TW IN RP : automutilation, dépression, trouble de la personnalité limite, pensées suicidaires, abus physique et mental, age gap. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : borderline, elle ne connaît pas les zones grises. tout est toujours blanc ou noir, trop ou pas assez › sans identité fixe, elle se module au gré de ceux qui l'entoure › hypersensible et empathique, elle gère très mal ses émotions et encore moins bien celles des autres › elle a été hospitalisé en psychiatrie pendant six mois de septembre 2019 jusqu'à mars 2020 suite à une violente crise et de long mois de dépression profonde › croule sous les dettes, peine à se garder la tête hors de l'eau. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Autumn parle (trop) en orangered. RPs EN COURS : (six) ≡ atlas #4 › faith #3 › ginny › joaquin #7 › kieran #12 (fb janvier 2023) › kieran #13.
halstay ☽︎ i was the arsonist the one who burned us to the ground after the argument. set fire to the room with our hearts in it. and though i said that you're the one who started it. i started it. i was the arsonist but now i make it up to you for all the darkness. for everything i put you through. let me start with this i started it. now I build back that room with our hearts in it.
quity ☽︎ hello love, don't you fade away. just a little less "go," and a little more "stay". i could try to blame you, but my mind ain't safe. like two fireworks tied to a rollerblade. i'm still lost but i'm still holding on. won't you hold me while this storm is in my head? oh, i'm alone and i can barely catch my breath. don't you go away, don't let it die in vain. i'd give anything to feel it all again
faith ☽︎ waiting room, no place to stand. his greatest fears and wringing hands and the loudest silence. if you could see yourself like this, if you could see yourself like this, you'd have never tried it. stayed on the line with you the entire night 'til you told me that you had to go. don't let this darkness fool you. all lights turned off can be turned on. i'll drive, i'll drive all night, i'll call your mom. oh, dear, don't be discouraged. i've been exactly where you are. RPs EN ATTENTE :
RPs TERMINÉS : AVATAR : lucy boynton. CRÉDITS : (av. cristalline) › (sign. siren charms) › (gifs lucy. sophiexrph) › (userbars. loonywaltz) › (dessin. mapartche) DC : penny stringer (ft. elizabeth olsen) + samuel wellington (ft. charlie hunnam) + willow storm (ft. lili reinhart) PSEUDO : vlastuin › marie. INSCRIT LE : 27/04/2021 | (#)Lun 25 Mar 2024 - 1:18 | |
| Tu argumentes toute seule. Tu ne le réalises pas sur le coup, mais il n’y a que ta voix qui s’emballe dans le corridor qui mène à l’appartement de Kieran. Que ta voix qui rebondit sur les murs de l’immeuble alors que tu n’as jamais été plus « un pied dedans, un pied dehors » que tu ne l’es présentement au sein de cette relation qui n’en est pas vraiment une, tout compte fait. Parce qu’il te demande du temps, Kieran, et tu n’es plus certaine de pouvoir lui en offrir. Est-ce que tu es trop impatiente? Est-ce que tu ne respectes pas ce qu’il vient de vivre? Est-ce que c’est malsain, pour toi d’avoir besoin d’être présente pour lui, comme plus qu’une fille qui attend dans un coin que son nom soit finalement appelé? Tu ne sais pas, tu ne sais plus comment différencier le bien du mal, il y a longtemps que les lignes se sont embrouillées lorsqu’il est question de vous deux et tu n’agis que sur le coup de l’émotion. Trop brusque, trop raide, trop demandante, trop trop trop, toujours trop. Tu cherches trop son regard et il est trop doué pour l’éviter. Tu cherches trop à t’imposer, et il est trop bon pour s’effacer. Trop blanc, trop noir, jamais dans le gris. C’est que ta psy serait presque fière de toutes les réalisations que tu fais, si seulement tu étais capable d’avoir le recul nécessaire pour prendre les bonnes décisions face à tout cela. Mais ça n’a jamais été ta force, de prendre les bonnes décisions, surtout pas quand tu as le cœur qui se débat contre ta poitrine, la peur qui se fige dans tes veines et la sensation que l’un de vous deux pourrait s’effondre à tout moment, sans être capable de pouvoir préciser lequel est le plus à risque de ne devenir que des morceaux sous les yeux de l’autre.
La question est posée sans la moindre hésitation dans ta voix, mais c’est tout autre chose dans ta tête, dans ton corps qui semble sur le point de s’écraser face à l’attente d’une quelconque réaction de la part de Kieran. « Arrête. » Ce n’est pas une réponse. Ce n’est pas une finalité, pas une continuité non plus. Il est froid, le regard que le Halstead t’attribue pendant quelques secondes, avant de se reprendre aussitôt, comme Kieran le fait toujours. « S’il te plaît. » Tu restes immobile, silencieuse, toujours coincée entre l’envie de rentrer et de partir, coincée entre le besoin d’avoir des réponses et le désir de rester dans le déni, la tête dans le sable. « Tu… Tu veux bien entrer? S’il te plaît. » Tu n’es plus certaine d’en avoir réellement envie, mais Kieran se déplace légèrement, t’offrant une ouverture que tu ne sais pas lui refuser, toi qui avais espéré cette invitation lorsque tu es arrivée. Maintenant toutefois, tu crains que ça ne soit pas pour ce que tu voulais à la base. Tu crains être en train de te jeter dans la gueule du loup, sans aucune chance de t’en sortir, de vous en sauver, de vous sauver de vous-mêmes. « Je… je suis désolé. De… de prendre autant de temps. » Un soupir t’échappe involontairement. Ce n’est pas pour ça que tu veux qu’il s’excuse. En vérité, tu n’attends pas des excuses de sa part. Tu veux simplement une place. Peut-être des explications sur le silence des derniers temps. Une chance d’être avec lui. C’est tout, mais c’est déjà trop. Le rire nerveux qui s’échappe de ses lèvres te donne un frisson dans le dos, son visage se contondant d’émotions que tu n’es pas certaine de vouloir affronter de plein front. « je suis désolé de pas avoir réussi à passer à autre chose en l’espace de deux mois, alors que, si tu veux tout savoir, la seule chose à laquelle je pense, constamment, c’est à quel point j’suis une merde de m’être raté, et à quel point j’ai envie de recommencer et de réussir, cette fois-ci. » « Dis pas ça… » que tu murmures sans force aucune, même pas certaine qu’il t’ait entendu sous son rire qui persiste, une hystérie si loin de l’homme que tu connais, de celui que tu as aimé. « Et si je t’évite, Autumn, c’est autant parce que tu me donnes des raisons de ne pas céder à cette impulsion alors que j’ai aucune envie de me trouver des arguments pour résister, que parce que tu me renvoies à pourquoi j’en suis là aujourd’hui. »
Parce que tu me renvoies à pourquoi j’en suis là aujourd’hui.
Les mots te frappent pire encore que son rire hystérique d’il y a quelques secondes. C’est pire encore que cette foutue lettre que tu avais trouvé dans ta chambre d’hôpital, lorsqu’il est parti la première fois, quand cette situation semblait être complètement inversée, toi avec les idées noires et lui avec le besoin de fuir. Mais tu es clouée au plancher, les mots se répétant inlassablement dans ta tête. C’est de ta faute Autumn, si Kieran a le mal de vivre. C’est de ta faute s’il en est là. C’est toi, la pomme pourrie, qui empoissonne tout ce qui t’entoure. T’es la grande coupable, Autumn. Toi et seulement toi. « Ne t’énerve pas. S’il te plaît, ne t’énerve pas, Autumn. » C’est à peine si tu entends ses supplications, mais tu ne peux ignorer la peur qui vient habiter le moindre de ses traits. Il a peur, Autumn. Il a peur de toi. T’es une menace. Rien de moins. Comment est-ce que t’as pu croire qu’il pourrait t’aimer encore, après tout le mal que tu lui as fait? Tout le mal que tu continues de lui faire? « M’énerver? Mais pourquoi est-ce que je m’énerverais Kieran? » Tes lèvres tremblent, ou peut-être que c’est tout ton être qui s’est soudainement mis à vibrer sous la violente douleur qui t’assaille de partout. « Tu penses quoi? Que je vais encore perdre la carte et te faire du mal? C’est tout ce que tu penses de moi désormais, c’est ça? » Si la partie moindrement loigique de ton esprit s’acharne à te rappeler le début de sa phrase, là où il t’a avoué t’ignorer parce que tu lui donnes des raisons de ne pas passer à l’acte, de ne pas se faire du mal, tes émotions elles, n’ont retenues que la partie où le blâme t’appartient totalement. « J’arrive pas à croire que j’ai pu penser que tu me pardonnerais un jour. Non mais, quelle conne. » Tu tournes en rond dans l’entrée de l’appartement, tel un lion en cage qui s’impatiente, qui cherche sa prochaine victime. Mais c’est exactement ce qu’il attend Kieran, pas vrai? Que tu perdes le contrôle, que tu lui fasses mal, encore, toujours, incapable de résister à tes pires instincts. Alors tu soupires. Tu t’arrêtes et ton regard se mouille, malgré toute ta volonté de ne pas te mettre à pleurer pour la millième fois en face du Halstead. « T’as besoin d’aide Kieran, et clairement, c’est pas moi qui peux te l’offrir. » Et c’est ce qu’il y a de plus déchirant dans tout cela, tu ne peux pas être là pour lui en ce moment, pas comme ça. De savoir qu’il va mal, que les idées noires plaguent toujours autant son esprit, ça te déchire d’une manière que tu ne saurais pouvoir décrire, mais tu n’as pas les outils pour l’aider, contrairement à ce que tu voulais croire. Tu fais partie des blessures. Tu es la plus grande de ses blessures, et toi qui voulais tant l’aider à guérir, tu ne fais que constamment rouvrir ses plaies. « J’aurais pas dû venir. » Oh, mais c’est qu’elle est longue, la liste de toutes les choses que tu n’aurais pas dû faire. @Kieran Halstead |
| | | Kieran Halsteadles cicatrices de la mémoire ÂGE : trente-cinq (14.07). aïe. SURNOM : « kiki » (couché, grrrrhhhh). STATUT : c’est bien aussi la solitude, on s’y habitue (non, pas du tout #help). MÉTIER : illustrateur (fauché) en freelance et prof (dépité) d’arts visuels. LOGEMENT : #18 james street, fortitude valley, avec cesar (le coloc) et waterproof (le corgi). POSTS : 4054 POINTS : 200 TW IN RP : dépression, pensées suicidaires, tentative de suicide, relation toxique, maltraitance, abus physiques et psychologiques, harcèlement scolaire, dépréciation, troubles anxieux, distorsion corporelle, mention d'agression physique (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : placé en foyer, très proche de la dernière famille qui s’est occupée de lui ≈ souffre néanmoins de cette absence d’identité propre ≈ réservé, maladroit, optimiste, vit dans un monde imaginaire ≈ a quitté sa fiancée il y a deux ans, soulagé malgré sa phobie de la solitude ≈ essaie de reprendre confiance en lui, de renouer avec ses proches, de retrouver sa place ≈ préfère la compagnie des pop et des jeux vidéo aux humains ≈ du talent au bout des doigts, aucune motivation d’en faire quelque chose ≈ trop mou, trop paresseux, trop paumé ≈ a fait une tentative de suicide fin novembre 2022. CODE COULEUR : kieran bafouille en rosybrown. RPs EN COURS : halstay #12, #13 & ua #3 (parents) ⊹ i hope your ghost will haunt me, i hope i hear you calling my name at 3am. 'cause honey, i love you dearly and i cannot bear you leaving again, not again. oh, i hope your ghost will haunt me 'til the end.
spencer #5 ⊹ i've been begging, hope you're listening. i've done my wrongs but i'm someone different.
ally ⊹ oh, if i can take something to make me feel better than i'm feeling now and everything else will work itself out.
(13/06 - vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bon ou de mauvais compte. moi, si je devais résumer le rp aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres) › ginny (fb) › cecilia › shiloh › wild › alfly #17 (ua) › danaë › olive #2 › greta #2RPs EN ATTENTE : flora #3 RPs TERMINÉS :
kieyer ⊹ close your eyes and think of me and soon i will be there to brighten up even your darkest night. you just call out my name and you know wherever i am i'll come running, to see you again.
(2001) ichabod (2015) laila #1 › autumn #1 › raphael #2 › owen #2 (2016) archie #1 › autumn #4 (2017) › archie #2 (2019) reese #1 › archie #3 › hannah › keith (2020) sawyer #1 › andrew #1 › dylane #1 › eve #1 › raphael #1 › jessalyn (+ sawyer) › eve #3 › ivy #4 › ivy #5 › lucia #1 › birdie › projet x › elias #6 › eve #4 › ilaria › molly #1 › hannah #2 › anastasia › dylane #2 › ava #2 › halsey #2 › eve #5 › raphael #3 › raphael #4 › clyde #1 › lena › molly #2 › sawyer #2 (2021) ivy #6 › ivy #7 › peter › jordan › raphael #5 › anastasia #2 & raphael #6 › eve #6 › raphael #7 › sawyer #3 › ichabod #2 › ally #1 › eleonor › eliot › autumn #2 › may #1 › › lena #2 › louisa #1 › mickey #1 › ezra › caitriona › autumn #3 › raphael #8 › spencer #1 › otto › autumn #5 › eliot #2 › owen #1 › aleisha #1 (2022) raphael #9 › may #2 › primrose #1 › birdie #2 & jordan #2 › autumn #6 › ivy #8 › autumn #7 › spencer #2 › aleisha #2 › autumn #8 › penelopeia #1 › caitriona #2 › raphael #10 › raphael #11 › autumn #9 › flora #1 › albane #1 › spencer #3 › archie #4 › autumn #10 (2023) halstay #11 + mason › siham #1 › eliot #3 › albane #2 › greta #1 › archie #5 › zoya #1 › zoya #2 › siham #2 › dina › flora #2 › spencer #4 › birdie #3 › mickey #2 › mavis › olive #1 › albane #3 › adèle › birdie #4 › zoya #3 › pénélope
autumn ua #1 (slasher) › autumn ua #2 (married) › jina #1 (zombie) › jina #2 (zombie) › lena #2 (hunger games)
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hannah (ua) › › laila #2 (2015) mira › mavi › halsey › lex › calista › sasha › elias #7 & ava #1 › fiona › rhea › reese › ava #3 › ellison › rhea 2.0 › ally #2 › avery › clyde #2 › oliver › michaela (fb) › noreen › murphy (ua) › carly › lena #2 (hunger games) › nina › jessalyn #2 › sawyer #4 › jude › yara › aliyah › ally › aliyah › ally #1 › siham #4 › meryl › anna › noor › ally #1 › laoise › siham #3 › anastasia › vittorio › august › raphael #12 › vivian #1 › alice (fb)
RACE OF AUSTRALIA
lancement › elias #1 › birdie & elias › jacob & elias › ivy #1 › grace, isaac & elias › sienna, gregory & elias › sujet commun › ivy #2 › eve #2 › élimination s1 › lancement s2 › elias #2 › ivy #3 › sienna #1 › elias #3 › suite s2 › elias #4 › elias #5 › team grisy
AVATAR : dan cutie pie smith. CRÉDITS : (ava) @harley ♡ (dessin) mapartche ♡ (sign) astra (gifs) @raquelsgifs, @harley, @hiddlestonss, @womenrph, @aboutstark, @marril96 (ub) @loonywaltz. DC : finnley coverdale (domhnall gleeson) & maisie moriarty (daisy edgar-jones). PSEUDO : leave. INSCRIT LE : 01/03/2020 | (#)Lun 6 Mai 2024 - 21:43 | |
| tw : pensées suicidaires, tentative de suicide et relation toxique Depuis des mois, sa vie ne se résume plus qu’à un seul mot, et pas celui auquel on pourrait penser. Oh, bien-sûr, survivre est devenu un concept qui n’est plus seulement vaguement imagé, mais mis en pratique encore et encore, se heurtant chaque jour un peu plus aux difficultés qui se cachent derrière ce simple mot. Mais Kieran n’est désormais dépendant plus que d’une chose : des plans. Son quotidien n’est plus qu’une série d’opérations ordonnée visant à se donner les moyens d’arriver à la réalisation d’un projet bien précis. Il ne sait seulement pas ce dont il s’agit concrètement, se contentant de suivre des indications que d’autres pensent pour lui. Sa vie n’est plus qu’une succession de mots composant une liste, qu’il coche au fur et à mesure de sa réalisation et ; avant qu’il ne s’en rende compte, une nouvelle journée s’est terminée sans qu’il ne cède à des pulsions déraisonnables susceptibles de le mettre, une fois encore, en danger. Le plan est si rigide qu’il ne laisse que peu de place à l’improviste ; même ses repas sont déterminés à l’avance, autant que le temps qu’il passera seul dans une cuisine, avec des couteaux à portée de main, ou la durée de la promenade matinale censée l’aider à mettre en ordre ses pensées. Sauf que ça ne fonctionne que sur le papier, n’est-ce pas ? Dans les faits, Kieran a bien conscience que cette rigidité est plus détestable que réparatrice, et à ses yeux il n’y a rien de plus paradoxal que d’être voué à une vie contrôlée à la seconde près alors que c’est très exactement en perdant celui-ci qu’il a attenté à son intégrité. N’allez pas croire que l’idée est mauvaise, non, je sais mieux que personne (mieux que lui-même) que Kieran a besoin d’une discipline aussi conséquente, mais de là à ce qu’il l’accepte, c’est sans doute le fond du problème, et son manque d’alliance thérapeutique, rejetant la faute sur chacun, sauf sur le véritable coupable. C’est toi qui en es arrivé là, Kieran, personne ne t’a poussé à cela ; les conséquences sont celles que tu as cherchées, et que tu devrais assumer. Mais il ne le fait pas, n’y arrive pas, parce qu’à ses yeux l’importance de son geste est relative, qu’il n’en mesure pas la gravité alors qu’il est obsédé par son échec.
Un quotidien à l’organisation militaire implique des réactions tout aussi maîtrisées ; c’est sans doute le souci, alors qu’il sait qu’il n’a plus le droit d’éclater, de se disperser, constamment sous surveillance ; son réseau médical, ses proches, la mienne. Oh, tu ne peux pas souffler, Kieran, jamais plus de quelques instants et c’est peut-être la raison pour laquelle la visite d’Autumn est aussi contraignante. Parce qu’elle ne te permet pas de le faire, parce qu’elle s’impose, encore et encore, parce qu’elle pose des mots et un statut sur une relation que, de ton côté, tu n’arrives pas à déterminer. Parce qu’au fond, c’est elle qui décide, encore et toujours, elle qui détermine ce que tu dois faire, ce que tu dois penser, comment tu dois agir et réagir. Et t’en a marre que tout le monde le fasse à ta place, n’est-ce pas ? Mais n’as-tu pas compris que s’ils en sont arrivés là, c’est parce que tu n’as jamais donné l’impression de déterminer par toi-même ce que tu voulais, et que tu as laissé une si grande marge de manœuvre aux gens qui gravitent autour de toi qu’ils se sont donné ce droit parce que tu n’as jamais marqué la moindre opposition à cela ? C’est parce qu’il a été trop docile, trop réservé, trop silencieux, que sa relation avec la jeune femme en est arrivée à se détériorer ainsi ; il n’a pas envie de revivre la même chose une seconde fois. Car cela va bien au-delà d’un simple malaise ; c’est une peur constante, c’est une honte généralisée, ce sont des pensées anxiogènes, c’est un état de vigilance extrême, ce sont toutes ces choses dans lesquelles il se plonge dès qu’il est à ses côtés, dans lesquels il se perd pour quelques secondes de bonheur ; mais tu ne trouves pas que c’est cher payé, Kieran ? Autumn le renvoie à tout ce qu’il a fait de faux ; et il ne parle pas uniquement de cette tentative. Il parle de tout le reste et je crois que, pour une fois, Kieran n’a pas l’impression d’être le seul fautif de leur dérive. Je crois que, cette fois, il ne se juge pas coupable de la fin turbulente de ce qui aurait pu être l’histoire de sa vie, mais aussi et surtout d’être resté aussi longtemps, d’avoir accepté ce qu’il n’aurait jamais dû tolérer, d’y avoir cru, encore et encore, et de l’avoir regardé le déposséder, peu à peu, de lui-même. Ce n’était pas grand-chose, au départ. Seulement quelques morceaux sous couvert de l’aider à passer outre certaines mauvaises habitudes dictées par des traumatismes qu’il n’a jamais pris soin de guérir, et puis, c’était toujours plus, toujours plus contraignant, toujours plus violent, toujours plus, plus, plus, jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien de lui-même.
« M’énerver? Mais pourquoi est-ce que je m’énerverais Kieran? » Parce que tu le fais toujours ? Parce que tu n’arrives jamais à te contenir autant que tu le voudrais ? Parce que je trouve toujours un moyen de te rendre folle, parce que j’ai déclenché tout ça, parce que je t’ai brisée à tel point que, toi-aussi, tu t’es perdue ? Il y a tant de choses que tu pourrais dire, Kieran, tant de choses que tu continues de conserver pour toi, tant de choses qui te rongent de l’intérieur, tant de choses qui t’ont fait exploser et qui te menacent encore, tant de choses que je te pousse à assumer, et que tu te forces à réprimer. « Tu penses quoi? Que je vais encore perdre la carte et te faire du mal? C’est tout ce que tu penses de moi désormais, c’est ça? » Tu ne m’as jamais prouvé le contraire ; tu n’as jamais donné l’impression d’aller mieux malgré tous les efforts que tu as pu faire, alors pourquoi est-ce que je devrais réussir là où tu as échoué ? Mais Kieran reste muet, garde ses réflexions pour lui, se contient. Ne pas exploser. C’est ça, l’objectif après lequel il court, celui dicté par d’autres et, docile, il aspire malgré lui. « J’arrive pas à croire que j’ai pu penser que tu me pardonnerais un jour. Non mais, quelle conne. » À distance de la jeune femme, il reste immobile, son regard sévère posé sur elle. « T’as besoin d’aide Kieran, et clairement, c’est pas moi qui peux te l’offrir. » - « Je n’ai pas besoin de ta putain d’aide, tu vas finir par le comprendre ?! » Il s’emporte, à bout de nerfs à l’idée que le monde puisse se mettre en tête de le sauver alors qu’il ne cherche que le contraire ; d’où se permettent-ils de prendre cette décision pour lui ? « J’aurais pas dû venir. » - « J’aurais pas dû te laisser le faire. » Venir ici, se refaire une place dans sa vie ; il aurait dû être plus ferme, il aurait dû le réaliser avant qu’il ne soit trop tard. Et la culpabilité s’empare de lui ; mais je la chasse. Tu n’as pas à l’être, Kieran, pas alors qu’elle n’a jamais été rongée par la manière dont elle a, elle-aussi, envoyé votre belle histoire dans un mur, tout ce qu’elle a pu dire ou faire qui t’amène à la craindre aujourd’hui ; tu as dû te justifier, encore et encore, mais est-ce qu’elle l’a fait, elle ? « À quoi tu t’attendais ? » Il l’interroge, relevant son regard froid sur elle. Non, Kieran, inutile de m’appeler à l’aide ; je ne te retiendrais pas. Pas alors que je sais à quel point tout ce que tu ressens à besoin de s’échapper, d’être verbalisé, pas alors que j’assiste quotidiennement à la souffrance que cela représente pour toi de tenter de tout ravaler, de tout oublier, de passer à autre chose alors que, manifestement, tu n’y arrives pas. « À des conneries du genre l’amour efface tout ? » Il poursuit, provocateur, tentant malgré tout de maîtriser la virulence de ses propos. « Que parce que t’étais là, non pardon, que tu t’es imposée, j’allais oublier tout ce que tu as pu dire ou faire ? Que j’allais oublier comment je me sens en ta présence ou tout ce que t’as détruit en moi ? » Il insiste, il n’en démord pas, il n’a plus de filtre, plus aucune barrière qui ne puisse le retenir alors qu’il s’est enfin décidé à les faire exploser ; et lui-aussi au passage. « Que j’allais oublier les cris, le chantage affectif, les humiliations, la violence ? C’était pas normal, Autumn, C’ÉTAIT PAS NORMAL ! » Sa voix s’élève à cette répétition, et il ne s’interrompt pas, sa fureur toujours plus hurlée, son visage teinté désormais de rouge, ses yeux mouillés et sa colère toujours plus grandissante. « J’ai dû me justifier, encore et encore, sur pourquoi j’étais comme j’étais, sur pourquoi j’agissais comme je le faisais, j’ai dû me moduler pour te plaire à toi et ton entourage, tu te rends même pas compte des efforts que j’ai dû faire pour paraître moins déglingué que je le suis réellement et t’as pas le droit, putain t’as pas le droit d’être impunie et de continuer à vivre ta vie sans avoir à t’expliquer alors que j’ai dû passer, que je passe, mon temps à le faire ! » À rendre des comptes à tout le monde et surtout à elle. Pourquoi il est parti, pourquoi il a ressenti le besoin de se protéger, pourquoi il a été aussi lâche que cela, pourquoi il s’est contenté d’une lettre, pourquoi il n’a pas pris le soin de terminer les choses correctement, pourquoi il a mis du temps à accepter de lui donner des explications, pourquoi il continue de lui en offrir à cet instant, alors que, de son côté, elle n’a jamais daigné le faire. « Je mérite sans doute pas grand-chose, mais je sais que je mérite mieux que ça. Mieux que d’être piétiné, encore et encore, et de l’accepter sans jamais que je comprenne pourquoi. » Il reprend, d’un ton plus calme, mais tout aussi dur, avant que sa voix ne se brise lorsqu’il ajoute : « Pourquoi, Autumn ? » Pendant des années, il s’est persuadé que l’attitude d’Autumn à son égard était proportionnelle au traitement qu’il méritait, à celui que la plupart de son entourage lui a offert tout au long de son existence. Et même si l’idée est encore difficilement acceptable, qu’elle ne le sera sans doute pas avant longtemps, Kieran songe à la possibilité que, peut-être, il a eu tort durant tout ce temps et que rien ne justifie tout ce qu’il a accepté au cours de décennies entières qui ont façonné l’homme qu’il est devenu et qu’il déteste au point de vouloir le réduire à néant.
@Autumn Galloway
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halstay ☽︎ i was the arsonist the one who burned us to the ground after the argument. set fire to the room with our hearts in it. and though i said that you're the one who started it. i started it. i was the arsonist but now i make it up to you for all the darkness. for everything i put you through. let me start with this i started it. now I build back that room with our hearts in it.
quity ☽︎ hello love, don't you fade away. just a little less "go," and a little more "stay". i could try to blame you, but my mind ain't safe. like two fireworks tied to a rollerblade. i'm still lost but i'm still holding on. won't you hold me while this storm is in my head? oh, i'm alone and i can barely catch my breath. don't you go away, don't let it die in vain. i'd give anything to feel it all again
faith ☽︎ waiting room, no place to stand. his greatest fears and wringing hands and the loudest silence. if you could see yourself like this, if you could see yourself like this, you'd have never tried it. stayed on the line with you the entire night 'til you told me that you had to go. don't let this darkness fool you. all lights turned off can be turned on. i'll drive, i'll drive all night, i'll call your mom. oh, dear, don't be discouraged. i've been exactly where you are. RPs EN ATTENTE :
RPs TERMINÉS : AVATAR : lucy boynton. CRÉDITS : (av. cristalline) › (sign. siren charms) › (gifs lucy. sophiexrph) › (userbars. loonywaltz) › (dessin. mapartche) DC : penny stringer (ft. elizabeth olsen) + samuel wellington (ft. charlie hunnam) + willow storm (ft. lili reinhart) PSEUDO : vlastuin › marie. INSCRIT LE : 27/04/2021 | (#)Sam 3 Aoû 2024 - 13:31 | |
| tw. relation toxique, pensées suicidaire.Tick tock. Tick tock. Tick tock… Boom.
Ce n’était qu’une question de temps avant que vous n’en arriviez là. Tu le savais. Peut-être même que tu le redoutais. Sans doute qu’une partie de toi, enfouie quelque part au creux de ton subconscient, avait déjà compris qu’avec la tournure que prenait les choses entre Kieran et toi, toutes les épreuves que Kieran vivait présentement, il n’y avait qu’une conclusion possible et c’était celle-là. Toi qui s’accroches à l’inaccrochable. Kieran qui se cache derrière sa porte, derrière des excuses, derrière des sentiments qu’il n’a jamais complètement osé mettre sur la table. Mais ce temps est révolu, n’est-ce pas? Les secondes se sont finalement écoulées et il n’y a plus de marche arrière possible, plus de prétextes derrière lesquels se cacher pour éviter de dire tout ce qui a trop longtemps été inavoué. Tu n’avais que des bonnes intentions en venant ici aujourd’hui. Oui. Tu persistes à le dire, tu as vraiment envie d’y croire, mais clairement, il y a quelque chose à quelque part qui ne s’est pas traduit comme tu le voulais parce que Kieran te regarde avec une peur si prenante dans le fond de son regard que ça suffit à te percer le cœur sur place. Il ne veut pas que tu t’énerves et toi tu ne veux pas qu’il te brise le cœur, mais de toute évidence, personne ne risque de sortir d’ici avec ce qu’il désire réellement. « Je n’ai pas besoin de ta putain d’aide, tu vas finir par le comprendre?! » Cette fois-ci, c’est toi qui as le mouvement de recul. Ils sont rares, les moments où Kieran haussent la voix. Où Kieran ose enfin dire à voix haute ce qu’il s’efforce normalement à garder pour lui. Mais tu n’as pas le cœur à le féliciter d’enfin avoir trouver sa voix, non. Pas quand la seule chose que cela lui apporte, c’est de s’enfoncer un peu plus dans une noirceur avec laquelle tu n’es que bien trop familière. « Le message est clair Kieran, mais si tu veux pas que ce soit moi, t’as besoin que quelqu’un d’autre insiste parce que ça va pas. Ça va pas du tout. » Son ton monte, le tien aussi. Normalement, c’est le moment où Kieran se rétracte, le moment où il se cache dans sa carapace alors que tu fesses dans le tas, parce que tu n’as jamais été douée pour t’arrêter une fois sur ta lancée, mais cette fois-ci n’a rien à voir avec les autres. Tu ne sais pas ce qui a changé, ou plutôt, tu n'as pas envie de le nommer. La seule chose que tu sais à cette seconde précise, c’est que ça va faire mal.
Très mal.
« J’aurais pas dû te laisser faire. » Alors pourquoi? Pourquoi tu l’as fait? Pourquoi tu m’as pas dit ce que je voulais pas entendre? Pourquoi tu m’as laissé m’accrocher, me faire des faux espoirs encore et encore pendant des mois? Ces questions-là, tu te les posais déjà bien avant de l’entendre te dire qu’il n’aurait jamais dû te laisser revenir. Parce que tu le savais, même sans qu’il le dise. Même avant la tentative. Même avant le silence. Tu le savais toi aussi, que ce n’était pas une bonne idée et pourtant, tu n’as jamais su te retenir lorsqu’il était question du Halstead, parce qu’une bribe de lui, c’était mieux que de ne pas l’avoir dans ta vie du tout. Tu penses toujours ça. Peut-être. Fuck, ça fait mal. Ça fait tellement mal. « À quoi tu t’attendais? » La question est rhétorique : il connaît la réponse. « À des conneries du genre l’amour efface tout? » « Fuck you. » Il a pas le droit de cracher sur ton espoir, de s’en moquer, comme s’il n’avait pas l’habitude lui aussi de s’accrocher à ce qui est familier, à ce qui peut encore faire du bien. « Que parce que t’étais là, non pardon, que tu t’es imposée, j’allais oublier tout ce que tu as pu dire ou faire? Que j’allais oublier comment je me sens en ta présence ou tout ce que t’as détruit en moi? » Pour toutes les fois où tu as voulu que Kieran te dise enfin le fond de sa pensée, là, tu veux que ça s’arrête. Tu veux mettre tes doigts dans tes oreilles, chanter à tue-tête pour faire taire le son de sa voix, tu veux qu’il arrête ou qu’il prenne un couteau et qu’il l’enfonce dans ta chaire parce que tu es persuadée que ça aurait le même effet, et putain, peut-être qu’après, vous pourriez finalement être sur un pied d’égalité. Tu disjonctes complètement, mais ça se passe dans ta tête alors que tout ce que Kieran dit lui, existe bel et bien entre vous deux. « Que j’allais oublier les cris, le chantage affectif, les humiliations, la violence? C’était pas normal, Autumn, C’ÉTAIT PAS NORMAL! » Les souvenirs te reviennent comme des flashs que tu as tenté d’effacer. Les moments pourris. Ceux qui ont été dicté par ton cerveau malade. Ceux qui ne s’excusent pas avec si peu, mais dont tu ne reconnais que trop peu les actions pleines de conséquences. Parce que d’admettre à tout ça, c’est d’admettre que tu es une personne horrible et ça, c’est pas toi, non? Pas complètement, pas volontairement du moins. Mais est-ce que ça fait vraiment une quelconque différence? Pas quand Kieran est essoufflé, effrayé, tétanisé et les yeux pleins d’eau à se souvenir de tous les pires aspects qui te composent.
« J’ai dû me justifier, encore et encore, sur pourquoi j’étais comme j’étais, sur pourquoi j’agissais comme je le faisais, j’ai dû me moduler pour te plaire à toi et ton entourage, tu te rends même pas compte des efforts que j’ai dû faire pour paraître moins déglingué que je le suis réellement et t’as pas le droit, putain t’as pas le droit d’être impunie et de continuer à vivre ta vie sans avoir à t’expliquer alors que j’ai dû passer, que je passe, mon temps à le faire! » « T’es sérieux là? » Tu n’entends que par morceaux. Une fois encore, tu n’entends que ce que tu veux entendre et surtout, surtout, tu ne réponds qu’à ce qui t’incrimine, ce que tu refuses de voir de son point de vue quand ton expérience a été tout autre. « Tu penses vraiment que je suis restée impunie? Que j’ai pas passé des mois, DES ANNÉES, à devoir justifier mes actions, mes comportements? Que six mois hospitalisée en psychiatrie, c’est pas une punition ça justement, pour ce que je t’ai fait subir? » C’est une bataille sans gagnant qui se joue dans son entrée, et tu t’en veux de t’emporter comme il t’a demandé de ne pas le faire, de ne pas l’écouter comme il en a tant besoin, de rester coincée sur la pire version de toi-même lorsqu’il s’agit de Kieran Halstead. Tu t’en veux, tu t’en veux tellement, alors pourquoi est-ce que t’arrives jamais à changer? « Je mérite sans doute pas grand-chose, mais je sais que je mérite mieux que ça. Mieux que d’être piétiné, encore et encore, et de l’accepter sans jamais que je comprenne pourquoi. » La tension tombe, et tu te sens lourde. Lourde de culpabilité, lourde de remords. Tu passes une main nerveuse sur ta bouche, tu réalises qu’elles sont moites et désagréables, tes putain mains, celles avec lesquelles tu ne sais pas quoi faire soudainement alors que tu veux simplement disparaître. « Pourquoi, Autumn? » Ton dos rencontre fermement la porte derrière toi, et tu te laisses descendre contre ce dernier, te retrouvant assise sur le tapis de son entrée comme si c’était normal. Comme s’il y avait quoique ce soit de normal sur ce que vous venez de vivre, sur tout ce que vous avez vécu ensemble. « C’est quoi que t’espères entendre, Kieran? Dis-moi ce qui te ferait du bien, donne-moi ce que tu considères être une raison valable, qui pourrait expliquer l’inexplicable et je vais te le dire, je vais tout te dire. » Mais ça ne peut pas être aussi simple que ça, pas vrai? « Je sais que ça excuse rien, mais j’ai jamais souhaité volontairement te faire du mal. J’voulais t’aider. J’voulais… j’voulais que tu réalises ton potentiel, plutôt que de continuer de te cacher. Et plus j’allais mal, plus je ressortais ça sur toi et je le sais que j’aurais pas dû, je le sais que j’aurais dû aller chercher de l’aide bien avant, mais j’assumais pas. Putain, Kier, ça fait plus de trois ans que j’ai mon diagnostic et la moitié du temps, je l’assume toujours pas. » Ce sont des choses que vous auriez dû vous dire il y a bien longtemps, des choses qui arrivent trop peu trop tard, mais qui se doivent d’être dites quand même. « Je la déteste, la Autumn qui t’a fait du mal. Tu le sais ça? » Tes bras s’enroulent autour de tes genoux, et tu relèves légèrement la tête vers lui. « Et tu le sais comment ça fait mal de s’haïr, hein Kieran? » Pour ça, malgré tout ce qui peut vous séparer, vous vous comprenez bien plus que beaucoup de gens. @Kieran Halstead |
| | | Kieran Halsteadles cicatrices de la mémoire ÂGE : trente-cinq (14.07). aïe. SURNOM : « kiki » (couché, grrrrhhhh). STATUT : c’est bien aussi la solitude, on s’y habitue (non, pas du tout #help). MÉTIER : illustrateur (fauché) en freelance et prof (dépité) d’arts visuels. LOGEMENT : #18 james street, fortitude valley, avec cesar (le coloc) et waterproof (le corgi). POSTS : 4054 POINTS : 200 TW IN RP : dépression, pensées suicidaires, tentative de suicide, relation toxique, maltraitance, abus physiques et psychologiques, harcèlement scolaire, dépréciation, troubles anxieux, distorsion corporelle, mention d'agression physique (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : placé en foyer, très proche de la dernière famille qui s’est occupée de lui ≈ souffre néanmoins de cette absence d’identité propre ≈ réservé, maladroit, optimiste, vit dans un monde imaginaire ≈ a quitté sa fiancée il y a deux ans, soulagé malgré sa phobie de la solitude ≈ essaie de reprendre confiance en lui, de renouer avec ses proches, de retrouver sa place ≈ préfère la compagnie des pop et des jeux vidéo aux humains ≈ du talent au bout des doigts, aucune motivation d’en faire quelque chose ≈ trop mou, trop paresseux, trop paumé ≈ a fait une tentative de suicide fin novembre 2022. CODE COULEUR : kieran bafouille en rosybrown. RPs EN COURS : halstay #12, #13 & ua #3 (parents) ⊹ i hope your ghost will haunt me, i hope i hear you calling my name at 3am. 'cause honey, i love you dearly and i cannot bear you leaving again, not again. oh, i hope your ghost will haunt me 'til the end.
spencer #5 ⊹ i've been begging, hope you're listening. i've done my wrongs but i'm someone different.
ally ⊹ oh, if i can take something to make me feel better than i'm feeling now and everything else will work itself out.
(13/06 - vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bon ou de mauvais compte. moi, si je devais résumer le rp aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres) › ginny (fb) › cecilia › shiloh › wild › alfly #17 (ua) › danaë › olive #2 › greta #2RPs EN ATTENTE : flora #3 RPs TERMINÉS :
kieyer ⊹ close your eyes and think of me and soon i will be there to brighten up even your darkest night. you just call out my name and you know wherever i am i'll come running, to see you again.
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| tw : pensées suicidaires et relation toxique Au moment d’ouvrir cette porte, Kieran était persuadé qu’il saurait échapper à cette confrontation tant redoutée. Ce n’est pas uniquement par crainte de la réaction d’Autumn – contrairement à ce qu’il laisse croire – mais c’est aussi et surtout par appréhension de la sienne ; alors qu’il s’est imaginé cette scène à de nombreuses reprises, la jouant dans son esprit, parvenant à poser les mots sur une situation qu’il a acceptée bien trop longtemps, afin de mieux confronter Autumn à des agissements qui, il l’a réalisé bien trop tard, il n’est pas en mesure de pardonner. Oh, si tu m’avais écouté, Kieran, tu l’aurais compris il y a déjà bien longtemps ; qu’au-delà des excuses, du déni, des espoirs et des rêves de fin heureuse, il y a surtout un ressentiment qui, bien que dissimulé, n’a jamais cessé d’être nourri et de prendre de plus en plus de place jusqu’à ne plus pouvoir être contenu. Il s’était imaginé exploser à de nombreuses reprises par le passé ; lors d’une réprimande de trop, lors d’un geste menaçant, lors d’un mensonge insupportable, il s’était persuadé qu’il y aurait une raison suffisante qui l’amènerait à ne plus pouvoir garder enfoui en lui toute la douleur et la détresse accumulées au contact d’Autumn, volontairement ou non, et qu’un jour, il saurait atteindre ce point de non-retour aussi craint que fantasmé. Jamais il n’aurait pu croire que celui-ci interviendrait au moment où il s’était persuadé qu’ils pouvaient réellement construire quelque chose, tous les deux, qu’ils étaient enfin en harmonie, que leurs difficultés respectives pouvaient devenir des forces au côté l’un de l’autre. Et pourtant, tu ne peux pas jouer l’ignorant, Kieran. Tu ne peux pas me faire avaler que tu y croyais réellement, à cette belle histoire acte II, que tu pourrais tout ignorer, tout oublier, sous prétexte de l’amour infini que tu portes à Autumn, et que tu lui porteras toujours. Je ne suis plus dupe ; je n’essaie même plus de le persuader de tirer un trait définitif sur la jeune femme parce que j’ai conscience qu’il ne pourra jamais y parvenir, que la meilleure volonté du monde à laquelle s’ajoutent toutes les thérapies les plus efficaces ne sauront effacer les sentiments qu’il ressent pour elle, si forts, si terribles, qu’ils en sont devenus l’essence même de sa personnalité, ceux-là mêmes sans lesquels il ne pourrait tout simplement plus respirer. Autumn est celle qui fait battre son cœur autant qu’elle est celle qui peut l’arrêter à tout moment ; elle est son tout alors qu’elle ne devrait être un rien, elle est son plus grand bonheur autant que son malheur le plus insoutenable. « Le message est clair Kieran, mais si tu veux pas que ce soit moi, t’as besoin que quelqu’un d’autre insiste parce que ça va pas. Ça va pas du tout. » Et tu te trompes, Autumn, tu te trompes alors que dans cette douleur, Kieran ne s’est jamais senti aussi libre ; qu’en creusant le fond il a trouvé un semblant d’équilibre. Mais il ne dira pas ça, se contentant de rire, de rire comme jamais auparavant, d’un rire presque hystérique et menaçant, d’un rire qui laisse enfin échapper tout le paradoxe, toute l’absurdité de leur relation, de son amour, de sa dépendance. « C’est vrai que tu m’as toujours écouté quand je te le demandais, moi, n’est-ce pas ? » Quand il la voyait se noyer, quand il n’arrivait plus à la ramener sur la terre ferme de leur bonheur, quand il assistait, impuissant, à sa déchéance causée par son propre esprit, sans se douter que, quelques années plus tard, il traverserait les mêmes épreuves, et agirait exactement de la même façon. Mais c’est pour cette raison qu’il ne peut pas lui accorder du crédit, pas alors qu’il l’a vue lui échapper, et qu’il n’était pas une raison suffisante pour elle de trouver l’aide dont elle avait besoin. Elle n’a aucune légitimité dans le domaine et c’en est presque un soulagement, alors qu’il a la certitude d’être le vainqueur tout désigné de ce round-là.
Mais t’es désormais insatiable, Halstead, n’est-ce pas ? Je devrais m’en féliciter, me réjouir qu’il ait enfin l’envie – et le besoin – de cracher sa hargne, tout ce qu’il garde sur le cœur depuis trop d’années, mais je sais, je sens, qu’il ne pourra pas s’arrêter avant de s’être assuré d’avoir remporté tous les rounds, la bataille tout entière, sous l’emprise d’une revanche tardive mais ô combien désirée. « Fuck you. » Le sourire qui s’affiche sur ses lèvres est cruel, et ne laisse que peu de place quant à ses intentions. Attaquer, frapper, blesser, gagner, s’en vanter. S’en féliciter ; comme jamais auparavant, comme jamais il ne s’en serait cru capable. Il ne se savait pas revanchard, moi non plus, et je lui découvre un visage que j’ignorais, qui me fait aussi peur qu’à lui. Il ne peut pas s’arrêter, il ne veut pas s’arrêter. Il ne peut pas envisager l’idée de passer à côté de cette chance de lui renvoyer un peu de ce qu’elle a pu lui faire vivre, un retour de bâton qu’il juge mérité, et surtout, de lui donner un avant-goût de tout ce dont il se sent désormais capable. Un instant, il pourrait presque l’excuser. Le sentiment de contrôle absolu est aussi terrifiant qu’apaisant ; si c’est ça qu’elle ressentait, il peut presque comprendre et, pire encore, l’envier. « T’es sérieux là? » Elle ose le contredire et le regard de Kieran, pourtant gorgé d’eau, se durcit toujours plus, le blanc de ses yeux désormais parsemé d’un rouge qui trace le contour de ses veines. « Tu penses vraiment que je suis restée impunie? Que j’ai pas passé des mois, DES ANNÉES, à devoir justifier mes actions, mes comportements? Que six mois hospitalisée en psychiatrie, c’est pas une punition ça justement, pour ce que je t’ai fait subir? » - « Et toi, t’es sérieuse, là, peut-être ? » Il rétorque, d’un ton aussi moqueur qu’affirmé, alors qu’il se permet un pas en sa direction comme pour s’amuser de la situation, comme pour en profiter en sachant qu’elle ne se reproduira jamais. Les victimes ne deviennent-elles pas elles-mêmes bourreaux, dans une grande majorité de cas ? « T’es sérieuse de croire que parce que t’as subi les conséquences de TES actes, c’est assez payé et qu’à aucun moment ceux qui ont subi ces actes-là n’ont leur mot à dire ? » Il l’interroge, parfaitement sérieux derrière son évident cynisme. « Eh, surprise Autumn, avant que toi tu paies, c’est moi qui trinquais. Et ça a duré bien plus de six mois. » Eh, surprise, on était deux dans cette histoire, Autumn, il n’y avait pas que toi, il n’y a jamais eu que toi.
Les mots frappent ; achèvent Autumn qui se laisse glisser contre la porte. Bravo, Kieran, dans d’autres circonstances tu te serais précipité pour t’asseoir à ses côtés, pour envelopper sa frêle silhouette de tes bras en espérant la protéger du monde entier, d’elle-même ; mais aujourd’hui tu n’en viens qu’à regretter qu’elle ne te permette pas de la virer plus facilement de cet appartement. Faut croire que t’écoutes, parfois, et que tu progresses, même. « C’est quoi que t’espères entendre, Kieran? Dis-moi ce qui te ferait du bien, donne-moi ce que tu considères être une raison valable, qui pourrait expliquer l’inexplicable et je vais te le dire, je vais tout te dire. » Elle craque, Autumn, et Kieran n’arrive même pas à la plaindre. Parce qu’au milieu de ses supplications, de son mal-être, il n’obtient pas ce qu’il veut : il aimerait que ce soit elle, toute seule, qui puisse formuler des excuses, et non pas lui qui saurait les lui induire. Il ne veut pas qu’elle lui dise ce qu’il veut entendre, il veut qu’elle le comprenne par elle-même. « Mais tu devrais savoir ! Tu devrais savoir quoi dire sans que ce soit à moi de le faire, tu devrais seulement être sincère, et même ça, t’es pas foutue de l’être. » Il ne demande même pas de beaux mots, Kieran, juste une vraie explication, quelque chose qui lui permettrait de mieux comprendre pourquoi il a laissé les choses s’envenimer à ce point par le passé et qui lui donnerait, surtout, l’occasion de se pardonner aujourd’hui. « Je sais que ça excuse rien, mais j’ai jamais souhaité volontairement te faire du mal. J’voulais t’aider. J’voulais… j’voulais que tu réalises ton potentiel, plutôt que de continuer de te cacher. Et plus j’allais mal, plus je ressortais ça sur toi et je le sais que j’aurais pas dû, je le sais que j’aurais dû aller chercher de l’aide bien avant, mais j’assumais pas. Putain, Kier, ça fait plus de trois ans que j’ai mon diagnostic et la moitié du temps, je l’assume toujours pas. » Elle sait qu’elle n’aurait pas dû. Elle le sait ; et pourtant les mots qu’il espère tant, qui n’ont pas besoin de s’accompagner d’un grand monologue, ne franchissent pas les lèvres d’Autumn. C’est ce qu’elle ne comprend pas ; il ne tient pas tant à avoir des réponses qu’à entendre ces trois mots, ceux-là mêmes qu’on n’a jamais su prononcer à son encontre et qui auraient pourtant réglé tellement de choses. Ces mots qui lui auraient fait croire que certains pouvaient le considérer, peut-être même l’estimer assez, pour qu’on regrette les attitudes qui pouvaient être dirigées à son encontre, qu’il a subi tout au long de sa vie en pensant qu’elles étaient normales parce que jamais personne ne lui a laissé croire le contraire ; parce que jamais personne ne lui a adressé ces trois mots qui auraient pu changer le cours de son existence : je suis désolé. « Je la déteste, la Autumn qui t’a fait du mal. Tu le sais ça? » - « Je la déteste aussi. » Si sa voix se veut plus posée, il n’est pas moins froid pour autant, la jaugeant de toute sa hauteur, son regard qui observe la jeune femme recroquevillée sur elle-même, dont la fragilité ne l’atteint pas, ne l’atteint même plus ; il s’y refuse. Il l’a dit, il n’a pas mérité tout ça et, plus que jamais, il prend enfin conscience de l’ampleur de tels mots, souhaitant en faire une vraie croyance, une évidence à laquelle il s’y tiendrait avec une rigueur exemplaire. « Et tu le sais comment ça fait mal de s’haïr, hein Kieran? » - « Et tu sais comment ça fait mal d’aimer quelqu’un qui t’apprend à te haïr toi-même ? » Il l’interroge, restant silencieux quelques instants, dans l’espoir d’une réponse. Dis-moi, Autumn, dis-moi que tu le sais, dis-moi que t’as conscience d’à quel point c’est insupportable. « Alors je t’interdis, Autumn. Je t’interdis de comparer nos deux situations, car contrairement à toi j’ai pas essayé d’échapper aux conséquences de mes actes, j’ai essayé de fuir les dégâts causés par les tiens. » Il est dur dans ses propos, mais il peut au moins se vanter d’une certaine sincérité – dont il regrette l’absence dans les paroles d’Autumn. « Sors d’ici. Sors de ma vie. » Elle ne s’excuse pas ; elle ose même jouer sur la carte sensible et commune d’une atteinte à sa propre vie, alors que leurs deux situations ne pourraient jamais être plus différentes. Non, ils ne se comprennent pas ; sans doute n’ont-ils jamais réussi contrairement à ce dont il était persuadé, sans quoi il ne serait pas là, à observer l’ombre d’Autumn et les vestiges d’une relation dont le deuil semble enfin enclenché. Trop tard, suffisamment tard pour que les dégâts soient devenus une manière de vivre. Elle se trompe, Autumn. Lui aussi il a subi les conséquences de tout ça, et lui-aussi, il le regrette tous les jours, alors qu’enfin, en posant les yeux sur elle, il ne se demande pas ce qu’ils auraient pu devenir, mais qui il aurait pu être, dans d’autres circonstances, dans des circonstances où son chemin n’aurait jamais croisé celui de la jeune femme. Et le plus douloureux, c’est qu’au fond de lui, il sait quelle est la réponse ; qu’il a conscience de tout ce qu’il a manqué, de tout ce qu’il ne retrouvera jamais, du bonheur perdu qui n’est finalement pas le leur, mais surtout le sien.
@Autumn Galloway
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