Fortitude Valley, Logement, Avril 2023 Ca fait deux petites semaines que vous êtes installés dans l’appart’ de Asher avec Birdie. Cet appart’ est considérablement plus petit que ta maison. Vous n’avez pas pu apporter toutes vos affaires et de ce que vous avez là, c’est carrément le bordel. Y’en a partout. Y’a même pas de meubles, y’a des trucs ici et là qui font office de meuble. Y’a pas encore de canapé, vous avez des pouffes par terre, des gros coussins que vous avez acheté à des marchés. Ca fait le job. Tu n’aimes pas être constamment dans le bordel comme ça comme il n’y a rien pour ranger, s’organiser, mais vous êtes ici temporairement et ça ne vaut pas du tout la peine d’acheter des meubles pour ici. Vous prenez peut être quelques trucs que vous avez mis dans une unité de stockage en attendant, mais en attendant, vous êtes en style camping.
Aujourd’hui y’a Maritza qui va venir car même si c’est plus petit et que tu n’es pas chez toi, tu as pris l’habitude d’avoir quelqu’un qui lave ta salle de bain, les sols et la cuisine. Tu aimes ranger, tu n’aimes pas nettoyer et tu as les moyens de le faire alors tu as depuis quelques années une personne oui. Maria t’a parlé de Maritza y’a quelques jours, tu vois très bien qui c’est puisqu’il s’agit d’une amie à elle. La conversation à son propos et ses recherches de clients pour faire des ménages n’entra pas dans l’oreille d’un sourd. Ton employé habituel a arrêté ses fonctions quasi en même temps que les dégâts dans ta maison. Ce qui est un sacré timing synchronisé et comme à chaque fois que ça arrive, tu es plutôt flippé autant qu’impressionné. Quoi qu’il en soit, Maritza t’a été recommandé chaudement et c’est comme ça que tu l’as embauché.
Tu es vêtu d’un short avec un hoodie sur le dos et quand elle arrive, tu lui fais un petit sourire. « Salut, entre. C’est carrément le bordel mais Maria t’as expliqué peut être ? On est ici temporairement, on a déménagé en speed à cause de… » Tu n’aimes pas mentionner ça car c’est encore trop frais et ta maison te manque tellement… « Enfin bref, on est là maintenant et on est en entre deux du coup c’est clairement… Le bordel. » Tu te mords la lèvre alors que tu as fermé la porte derrière elle en vous avançant vers le salon pour lui montrer ce dont tu parles. « Est-ce que tu veux boire quelque chose ? » Tu proposes parce que tu es très poli comme ça.
Dernière édition par Jordan Fisher le Jeu 17 Aoû - 13:19, édité 1 fois
Maritza Gutiérrez
la cheffe de tribu
ÂGE : 51 ans SURNOM : Mari, Za' STATUT : Divorcée. Elle a été mariée pendant 10 ans avec Sergio. En 2002 ils signent les papiers du divorce mais depuis la mère de famille n'a jamais refait sa vie. MÉTIER : Femme de ménage, nourrice, cuisinière, en gros, elle est bonne à tout faire. LOGEMENT : #32 Parkland Boulevard (Spring Hill) POSTS : 682 POINTS : 0
Maritza arriva à destination à l'heure convenue. Quelques jours plus tôt, son amie Maria l'avait contactée pour lui dire que Jordan cherchait une femme de ménage. La mexicaine n'avait pas hésité une seule seconde avant d'accepter. Elle avait besoin de travailler, besoin d'argent, elle connaissait Jordan – et elle l'appréciait – les astres semblaient donc s'être alignés dans le bon ordre pour une fois. Ce fut donc détendue qu'elle se présenta devant l'appartement du jeune homme. Iel lui ouvrit avec un sourire qu'elle lui rendit avec gentillesse. A peine avait-elle eu le temps d'entrer qu'iel commençait déjà à se justifier : « Salut, entre. C’est carrément le bordel mais Maria t’as expliqué peut être ? On est ici temporairement, on a déménagé en speed à cause de… » Elle le vit s'arrêter et se pinça légèrement les lèvres. Elle savait ce qui était arrivé à la maison du garçon et à quel point cela l'avait touché et impacté. Inutile donc qu'iel lui donne davantage d'explications ou qu'elle ne lui pose d'autres questions. « Enfin bref, on est là maintenant et on est en entre deux du coup c’est clairement… Le bordel. » Un petit rire échappa à la cinquantenaire tandis qu'elle levait les yeux au ciel. « A mon avis j'ai vu bien pire ! » assura-t-elle. Elle ne prenait aucun risque en avançant cela. Depuis le temps qu'elle était femme de ménage Maritza avait eu droit à toutes sortes de surprises – et elles n'étaient clairement pas toujours bonnes – peu de chance donc que l'appartement de Jordan ne la choque. Elle le suivit et avança jusqu'au salon. Devant le spectacle qui s'offrait à elle, elle se stoppa. Son regard parcourut la pièce et elle comprit ce qu'iel entendait par « entre deux ». Elle retint un petit sourire en coin et taquine se permit de lui dire : « Jordan... Il manque plus que la toile de tente et c'est du camping ! ». Elle exagérait clairement la situation et lui fit un petit clin d'oeil pour lui faire comprendre qu'elle plaisantait.
« Est-ce que tu veux boire quelque chose ? » Son regard se posa une nouvelle fois sur le producteur qui semblait quelque peu gêné par l'état de son salon. Elle secoua brièvement la tête et répondit : « Je te remercie mais ça ira. » Elle tourna sur elle-même, observa plus en détails les lieux et finit par lui dire : « Maria m'a dit que tu avais besoin de quelqu'un pour laver mais... » Mais elle ne pouvait clairement pas passer l'aspirateur ou laver le sol avec tout ce qui traînait dans les parages. Avec gentillesse elle poursuivit : « Tu veux pas que je range un peu avant ? Ca va aller vite ne t'en fais pas ! » Elle avait bien noté qu'il n'y avait aucun rangement de disponible mais elle restait persuadée que l'espace pouvait être un peu mieux organisé. Cela lui faciliterait considérablement la tache à elle et rendrait sans doute l'appartement plus confortable pour Jordan. Elle ajouta néanmoins : « Enfin, c'est toi le patron, c'est toi qui commande hijo. »
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« A mon avis j'ai vu bien pire ! » Ca te détend de l’entendre dire ça avec son sourire. Ca se répercute sur ton visage. Tu aimes l’aura qui émane de Maritza. Y’a ce côté maternel qui t’a tant manqué dans ta jeune vie et que tu as depuis trouvé en pas mal de personnes de ton entourage comme Maria pour ne citer qu’elle. Tu vois bien la façon dont elle se stop dans son élan alors qu’elle voit enfin le salon, la pièce principal de ce petit appartement. Tu fermes la porte derrière elle une fois qu’elle est entrée. « Jordan... Il manque plus que la toile de tente et c'est du camping ! » Tu fronces le nez alors que y’a quand même un sourire sur tes lèvres car tu sais rire de ton malheur. Surtout quand il n’est pas si malheureux que ça. Tu as un toit sur la tête, c’est plus que tu as pu avoir à une époque. « Ouais… » Tu confirmes sans bien mal car c’est exactement ça.
« Je te remercie mais ça ira. » Elle est là pour travailler, elle doit être sur un timing pour sa journée. En tout cas, c’est ce que tu te dis. « Si jamais, tu peux juste te servir. » Tu ajoutes car peut être qu’elle aura soif plus tard. « Maria m'a dit que tu avais besoin de quelqu'un pour laver mais... » Tu la regardes, attendant la suite, que tu devines un petit peu. Ca doit être insupportable pour elle de voir le bordel. « Tu veux pas que je range un peu avant ? Ca va aller vite ne t'en fais pas ! » Tu regardes ce qui se trouve devant tes yeux. Tu t’es vraiment laissé aller ces derniers jours Jordan. C’est pas toi de laisser le bordel de cette façon là.
« Enfin, c'est toi le patron, c'est toi qui commande hijo. » Tu ne t’imagines pas être patron mais tu comprends autant que tu apprécies qu’elle te laisse le dernier mot. « Je vais ranger là pendant que tu commences par la cuisine ou la salle de bain. Comme ça tu pourras passer un coup par terre et les poussières si t’as le temps. » Tu dis en examinant l’endroit. Ca ne devrait pas te prendre trop de temps. « C’est surtout qu’on manque de meuble pour ranger en fait. » Tu fronces le nez alors que tu te rends compte que tu ne sais pas où tu vas caser la plupart des trucs. Tu te débrouilleras. Tu le sais. Ce sera mieux mis que là. Dans des cartons s’il le faut. « Je vais mettre un peu de musique. » Tu n’as pas ta platine mais tu as une très bonne enceinte Bluetooth qui est lié à ton téléphone.
Maritza Gutiérrez
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ÂGE : 51 ans SURNOM : Mari, Za' STATUT : Divorcée. Elle a été mariée pendant 10 ans avec Sergio. En 2002 ils signent les papiers du divorce mais depuis la mère de famille n'a jamais refait sa vie. MÉTIER : Femme de ménage, nourrice, cuisinière, en gros, elle est bonne à tout faire. LOGEMENT : #32 Parkland Boulevard (Spring Hill) POSTS : 682 POINTS : 0
Maritza acquiesça en silence lorsqu'iel lui dit qu'elle pouvait se servir si elle avait soif. Elle n'hésiterait pas si cela venait à arriver. La mexicaine finit par lui proposer de l'aide pour ranger mais comme elle s'en était doutée Jordan préféra une autre solution : « Je vais ranger là pendant que tu commences par la cuisine ou la salle de bain. Comme ça tu pourras passer un coup par terre et les poussières si t’as le temps. » Un sourire glissa sur le visage de la brune alors qu'elle répondait : « Parfait... » Elle marqua une légère pause. « Mais si tu as besoin d'aide pour ranger, n'hésite pas à m'appeler... On se croirait presque dans une métairie... » souffla-t-elle amusée tout en lui tirant la langue. Elle n'avait pas l'intention de blesser Jordan ou de se montrer offensante bien au contraire. Elle aurait voulu lui montrer des photos de sa maison et des pièces traversées par ses différents enfants, c'était souvent un champ de bataille et la matriarche passait son temps à ranger derrière sa progéniture. La brune observa autour d'elle et constata qu'iel avait raison : il n'y avait clairement pas assez de meubles pour tout ranger. Lorsqu'il proposa de mettre de la musique, elle lui offrit un large sourire. « Très bonne idée ! » Maritza travaillait toujours en musique, même si elle était une piètre chanteuse, il lui arrivait souvent de fredonner. Elle papillonna des cils pour l'amadouer et demanda : « Une de tes créations peut-être ? » elle connaissait le talent du garçon et serait ravie d'entendre l'un de ses morceaux ou au moins une de ses productions.
Constatant que le temps défilait et qu'elle n'avait toujours rien fait, Maritza se dirigea vers la salle de bain. Une fois dans la pièce, elle fit un rapide état des lieux : comme pour le salon, il manquait des rangements mais l'endroit ne semblait pas si sale que cela. Elle attrapa son matériel, commença à frotter la douche et le lavabo. Lorsque ce fut fait, elle passa un coup de balai sur le sol, essuya le miroir afin qu'aucune tache d'eau ne vienne abîmer le reflet de Jordan et de sa compagne. Dans un coin de la pièce se trouvait un carton avec des affaires entreposées dedans. Elle jeta un coup d'oeil et décida de ranger le tout. Elle sortit les serviettes de bain qu'elle plia et plaça dans le placard sous le lavabo, découvrit un autre carton plus petit contenant des produits de beauté. Lorsqu'elle le prit elle constata qu'il était plutôt résistant. Elle le vida, colla le fond contre le mur et se dit qu'il serait parfait pour faire une petite étagère pour leurs produits. « Jordan ! Est-ce que tu aurais un clou ? » cria-t-elle à travers l'appartement. Après quelques secondes elle l'entendit arriver. La mexicaine maintenait toujours le carton contre le mur et demanda : « T'en penses quoi ? C'est pas une véritable étagère mais ça vous libérera de la place au sol. » Elle haussa les épaules lui montrant que ce n'était pas la solution idéale mais que c'était déjà un début. Maritza avait tellement lutté financièrement qu'elle avait toujours trouvé des petites astuces pour simplifier son quotidien. Jordan n'avait pas de problèmes financiers – du moins à ce qu'elle savait – mais un problème de manque de meubles, cette petite boîte l'encouragerait peut-être à trouver ou créer d'autres rangements.
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« Parfait... » Tu apprécies que ta solution fonctionne pour elle. Tu la connais clairement pas aussi bien que Maria mais tu l’imagines bien être de la même trempe qu’elle. C’est à dire qu’elle n’a pas peur de dire le fond de sa pensée, de ses préférences. « Mais si tu as besoin d'aide pour ranger, n'hésite pas à m'appeler... On se croirait presque dans une métairie... » T’es même pas sûr de ce que ce mot veut dire mais de manière global tu comprends le sens et ça te fait sourire de la voir si taquine. « Promis. » Tu lui réponds comme le bon enfant de choeur que tu peux être quand tu veux. Un vrai petit ange blond.
« Très bonne idée ! » Tu sais qu’elle apprécie la musique et pour dire la vérité, tu te méfies de quiconque n’aime pas en écouter. Tu es certain que ça n’existe pas les gens qui n’ont aucun soucis dans leur tête au point d’être en paix avec son esprit, même dans le plus grand des silences. « Une de tes créations peut-être ? » Tes sourcils se haussent haut sur la surprise de la proposition. « Oh. Ouais. Je peux. » Tu es fan de bien de tes chansons. Tu vas fans Spotify pour artistes car il y a un album en particulier dont tu es très fier mais il n’est pas encore sorti. Tu ne fais pas le speech sur le background de l’album et des chansons car tu te connais, tu n’arriverais pas à t’arrêter de parler. Tu es passionné par ton métier, ça se sent. Un sourire se forme bien large sur ton visage alors que l'album commence. C’est toi qui chante avec Jessalyn. Tu lèves le son plutôt considérablement car tu veux entendre comme il se doit.
Tu te mets à ranger le bordel comme tu peux avec les moyens du bord et tu chantonnes les paroles en même temps. Tu bouges la tête en rythme également. « Jordan ! Est-ce que tu aurais un clou ? » Tu l’entends et puis tu te diriges vers la salle de bain pour voir de quoi il s’agit. « T'en penses quoi ? C'est pas une véritable étagère mais ça vous libérera de la place au sol. » Tu fais non de la tête sans même réfléchir. « Nan je préfère pas faire de trous au mur, le proprio est un ami et on devrait pas rester ici longtemps. » Vous êtes au mois d’avril là. Tu ne sais pas encore que tu vas être en mode camping jusqu’à septembre. Il vaut mieux que tu l’ignores car ça t’en filerait le vertige c’est certain. « On va chercher une nouvelle maison. On achètera des meubles pour là bas directement, ce sera bien plus grand c’est certain. » Tu le dis même si t’as aucune idée, tu le manifestes peut être en l’affirmant de la sorte. Tu n’achèteras jamais un appartement aussi petit de toute façon. Tu en es certain de ça. « Ca va clairement être le bordel tant qu’on est ici. On a déjà commencé à appeler la deuxième chambre, la chambre bordel. » Tu mens même pas et ça te fait marrer vos conneries, faut bien rire de la situation sinon tu serais déjà mort depuis longtemps si tu t’accablé des problèmes qui te tombent dessus. « On va continuer à mettre le plus de truc là bas pour avoir un tant soit peu de place ailleurs. » Tu ajoutes. « Et je t’épargnerai cette pièce là. » Que tu es gracieux Jordan. Cette précision te fait sourire quand même. « T’as vu quoi comme truc pire chez d’autres clients ? Tu peux raconter ? » Tu es tout curieux de savoir là, ça se voit sur ton visage, t’amuses autant que ça t’intéresse.
Maritza Gutiérrez
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ÂGE : 51 ans SURNOM : Mari, Za' STATUT : Divorcée. Elle a été mariée pendant 10 ans avec Sergio. En 2002 ils signent les papiers du divorce mais depuis la mère de famille n'a jamais refait sa vie. MÉTIER : Femme de ménage, nourrice, cuisinière, en gros, elle est bonne à tout faire. LOGEMENT : #32 Parkland Boulevard (Spring Hill) POSTS : 682 POINTS : 0
La musique mise par Jordan obligeait Maritza à fredonner ou à bouger la tête en rythme. Ce n'était pas forcément le style de musique qu'elle écoutait tous les jours mais cela ne l'empêchait pas d'apprécier les morceaux qui passaient dans l'appartement. Lorsque Jordan entra dans la salle de bain, elle lui expliqua son plan mais ce dernier ne sembla pas lui plaire. La mexicaine ne fut pas vexée pour deux sous et abaissa donc son bras. Alors qu'iel lui expliquait pourquoi iel ne voulait pas faire de trous dans les murs, la matriarche remettait les produits dans la petite boite qu'elle avait trouvée. Elle la posa sur un coin du lavabo et offrit un sourire au garçon lorsqu'iel lui dit qu'ils allaient acheter une maison plus grande dans laquelle se trouveraient des meubles. « Vous avez déjà une idée du quartier ? ». Le couple allait-il rester dans les environs ou voguerait-il vers une nouvelle destination ? Lorsque Jordan continua sur sa lancée et parla de la fameuse chambre bordel, Maritza écarquilla les yeux et ne put s'empêcher de lâcher un « Dios mío. » de circonstances. A quoi ressemblait cette fameuse pièce ? Sa curiosité était titillée mais elle n'était pas certaine d'avoir envie de mettre les pieds dans un tel lieu. Sa réaction eut pour effet d'encourager le jeune homme à lui affirmer qu'elle n'aurait pas à y faire du ménage. Maritza s'inclina devant lui, les deux mains tendues comme si elle le bénissait pour sa bonté d'âme. Un petit rire lui échappa une nouvelle fois. Alors qu'elle s'assurait que tout était en ordre dans la salle de bain – un dernier coup d'éponge sur la poubelle pour enlever la poussière – Jordan lui demanda ce qu'elle avait pu voir de pire en faisant le ménage. Elle plaqua une main horrifiée sur sa poitrine en prenant un air dramatique : « Mon pauvre... Si tu savais ! » Elle le contourna afin de se diriger jusque dans la cuisine et alors qu'elle commençait à laver la gazinière elle soupira et lui dit : « J'espère que tu es prêt... » La mexicaine avait tellement de choses à dire qu'elle ne savait pas par où commencer. Elle récura à fond la gazinière et lorsqu'elle ouvrit le four afin de passer un coup dedans elle pointa du nez l'électroménager et lui dit : « Une fois, je n'arrivais pas à ouvrir la porte, j'ai tiré de toutes mes forces et... » Rien que d'en parler, des frissons parcoururent son échine, elle faillit même avoir un haut-le-coeur. « A l'intérieur, il y avait un plat... Je pense qu'à l'origine c'était un gratin. Mais il devait être là depuis des semaines. Il y avait des champignons et de la moisissure partout. On aurait dit un être vivant. » L'odeur avait été épouvantable. « Il y avait même des petits asticots. » Une grimace de dégoût déforma son visage alors qu'elle refermait le four de Jordan qui – heureusement pour elle – était bien plus propre. Se souvenant de sa proposition de boire quelque chose, Maritza se permit de prendre un verre. Elle fit couler l'eau du robinet dedans et but une longue gorgée. Elle fit un signe de tête en direction de l'évier et lui dit : « Tu vois le siphon... Ca permet de garder les déchets pour ne pas boucher les canalisations... » Elle marqua une courte pause, but une nouvelle gorgée puis confessa : « Chez un client, l'évier était bouché. J'ai enlevé la bonde... J'ai trouvé une dizaine de préservatifs usagés. » Ses joues s'empourprèrent légèrement lorsqu'elle évoqua cette anecdote. Elle murmura : « Le problème c'est que le couple n'utilisait plus de préservatifs depuis des années... » Elle se signa pour se préserver des représailles de dieu face à ces confessions indiscrètes. Elle jeta un coup d'oeil à Jordan et lui demanda avec amusement : « Promets-moi que je ne trouverai pas ce genre de choses sous le siphon... ». Par pitié ! Elle n'était pas prête à revivre la même expérience.
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« Vous avez déjà une idée du quartier ? ». Tu dodelines de la tête. Tu sais pas vraiment. « On a commencé à regarder Toowong. » Car c’est un quartier où y’a beaucoup de maison et qui est abordable. Et par dessus tout tu te rapprocherais de chez Maria. Ca peut être pas mal ça. Mais l’avenir vous dira que le quartier n’importera peu. L’important c’est de trouver la maison qui colle avec vous. Vous avez trop de critères pour être regardant la dessus, mais ça, tu n’y es pas encore. « Dios mío. » Mais bizarrement ça ne t’atteint pas tant que ça. Tu sais que c’est le bordel et… c’est juste la situation global, pas juste de l’appartement. Ca reflette bien ce qu’il y a dans ta tête. Ca prouve bien que ça va pas des masses… Et y’a de quoi faut dire. Ca te fait du bien de ranger malgré tout, ça fait longtemps que tu n’avais pas fait ça. Mettre les choses à leur places, même si tu décides de leur place sur le moment car tout est nouveau ici.
Changement de sujet de conversation qui te plait bien. Les histoires cauchemardesques qu’elle a eu au fil de son boulot. « Mon pauvre... Si tu savais ! » Y’a un sourire amusé sur tes lèvres. « Tu veux me raconter ? » Car tu ne sais pas, peut être que tu viens de lui déclencher un traumatisme et qu’elle n’aime pas en parler. « J'espère que tu es prêt... » Mais si elle a l’air encline et tu la regardes, avide d’entendre la suite. Tu hoches la tête, toute ton attention portée sur elle. Tu l’as suivi de la salle de bain à la cuisine. Tu te demandes si tu n’es pas en train de l’emmerder à être au milieu de ses pattes alors qu’elle fait son boulot, mais ça n’a pas l’air d’être le cas, elle commence à raconter. « Une fois, je n'arrivais pas à ouvrir la porte, j'ai tiré de toutes mes forces et... »Et ?« A l'intérieur, il y avait un plat... Je pense qu'à l'origine c'était un gratin. Mais il devait être là depuis des semaines. Il y avait des champignons et de la moisissure partout. On aurait dit un être vivant. » Tu grimaces fortement à ses mots. « Il y avait même des petits asticots. » « Damn. » C’est vraiment dégueulasse. La personne qui avait laissé ça devait être comme toi, allergique à faire à manger. Tu n’utilises jamais ton four non plus. Il était là pour Maria plus que pour toi. Et puis il est devenu à Birdie. Maintenant c’est facile parce que tu n’en as plus.
Elle se serre un verre d’eau et tu fais de même. L’eau c’est bon pour le corps. Tu en bois sûrement pas assez. « Tu vois le siphon... Ca permet de garder les déchets pour ne pas boucher les canalisations... » Tu hoches la tête alors que tu bois une gorgée de ton verre. « Chez un client, l'évier était bouché. J'ai enlevé la bonde... J'ai trouvé une dizaine de préservatifs usagés. » « Oh fuck. » C’est le cas de le dire oui. Ca te fait sourire très largement, même rire un peu. Tu remarques la légère gêne de Maritza. « Le problème c'est que le couple n'utilisait plus de préservatifs depuis des années... » Tu hausses les sourcils bien haut, amusé par la chute de l’histoire autant que de la voir faire un signe de croix comme pour se protéger du mal. « Damn. Tu découvres des secrets en faisant le ménage en fait. » Tu n’avais pas pensé à ça et tu te demandes ce que ton ancien employé a pu deviner à ton propos. Tu n’as pas spécialement de secret, il n’a sûrement rien découvert de spécial.
« Promets-moi que je ne trouverai pas ce genre de choses sous le siphon... ». Tu fais non de la tête. « Je dis non mais si tu trouves de quoi c’est les préservatifs du propriétaire parce que nous on est là que depuis quelques jours et on en utilise pas. » Tu dis ça si aisément que vous n’en mettez pas. Vraiment une conversation comme une autre pour toi là. Et puis tu ne penses pas une seule seconde que Birdie puisse te tromper, ça ne t’effleure pas l’esprit ni de près, ni de loin. « Les seuls trucs que tu pourras trouver de ce genre là pour dans nos affaires c’est des sex toys. » Tu lâches ça comme ça, dans le plus grand des calmes. Tu n’es pas du tout gêné par cette information et tu te dis que c’est une bonne chose de le lui dire en amont, pour ne pas qu’elle soit surprise car vous en avez vraiment beaucoup. Vous aimez tester des choses différentes et c’est pas rare que tu fasses un tour au sexshop et que tu te fasses avoir à acheter la dernière nouveauté. « Et promis on les nettoie toujours. Enfin. Je les nettoie. » Car tu sais que toi tu le fais systématiquement, tu ne sais pas si Birdie le fait également et tu te doutes que parfois elle doit s’en servir toute seule, car toi c’est ton cas, quand elle n’est pas là pendant plusieurs jours. Tu n’aurais pas cru que la conversation aille par là avec Maritza mais tu es sincèrement content que ça ait été le cas lors de cette toute première fois. Tu réalises que c’était un point important maintenant que tu viens d’en parler.
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ÂGE : 51 ans SURNOM : Mari, Za' STATUT : Divorcée. Elle a été mariée pendant 10 ans avec Sergio. En 2002 ils signent les papiers du divorce mais depuis la mère de famille n'a jamais refait sa vie. MÉTIER : Femme de ménage, nourrice, cuisinière, en gros, elle est bonne à tout faire. LOGEMENT : #32 Parkland Boulevard (Spring Hill) POSTS : 682 POINTS : 0
Maritza était amusée de voir que Jordan écoutait ses anecdotes avec attention. Faire le ménage était loin d'être un métier passionnant. Ce n'était clairement pas ce dont rêvait la mexicaine lorsqu'elle était arrivée en Australie. La barrière de la langue et son absence de diplôme l'avaient néanmoins contrainte à accepter ce genre de travail. Avec le temps, elle s'y était fait. Elle avait besoin d'un revenu, de pouvoir s'occuper de sa famille dignement, alors si elle devait mettre les mains dans la merde elle le ferait. Et elle l'avait déjà fait un nombre incalculable de fois... Un sourire amusé glissa sur son visage lorsqu'elle vit l'air dégoûté de Jordan. Iel avait voulu en savoir plus, iel en avait pour son argent. Ce n'était pas un hasard si elle avait parlé de l'épisode du four et des asticots en premier, elle savait que cette histoire faisait toujours son petit effet. Ce jour-là lorsqu'elle était rentrée du travail, elle était dans un état de nerfs pas possible. Elle avait alors vidé son sac auprès d'Alma et Diego. Si la première avait été choquée et passablement énervée, le deuxième n'avait pas supporté l'image qui lui était venu en tête et s'était précipité pour vomir dans les toilettes. La réaction de ses enfants avaient eu l'avantage de la détendre et de la faire rire. Depuis, un pacte avait été passé : plus question de raconter de choses aussi dégoûtantes.
Après avoir bu un peu d'eau, et laissé Jordan en faire de même, la mexicaine avait enchaîné avec l'histoire des préservatifs. « Oh fuck. » Elle hocha affirmativement la tête. Après sa découverte, le couple s'était séparé. Il s'était avéré que les préservatifs avaient bien été utilisé par le mari mais... Avec la nourrice. Quelle honte ! Si elle était scandalisée par toute cette histoire, cela amusait beaucoup Jordan qui ne put s'empêcher de rire. « Damn. Tu découvres des secrets en faisant le ménage en fait. » Elle haussa machinalement les épaules et puis finit par avouer : « Au bout d'un certain temps, on n'y fait plus attention. Et puis comme tu le dis, ce sont des secrets. Je n'ai qu'une infime partie de leur histoire. » sous-entendu : elle ne pouvait pas juger et ce n'était d'ailleurs pas son rôle. Mari avait de nombreuses qualités mais l'une des plus importantes sans doute était sa capacité à garder les choses pour elle. Elle détestait les commérages et ne supportait pas de critiquer les autres. Bien sûr aujourd'hui elle s'amusait de la situation et n'hésitait pas à raconter ce genre de détails à Jordan mais elle garderait pour elle l'identité de ses anciens patrons.
Voyant l'air amusé du garçon, elle eut besoin d'être rassurée quant à ce qui pouvait se trouver dans le fameux siphon. « Je dis non mais si tu trouves de quoi c’est les préservatifs du propriétaire parce que nous on est là que depuis quelques jours et on en utilise pas. » Elle fronça les sourcils, perplexe l'espace de quelques secondes et soudain ses neurones semblèrent se mettre en marche. Elle s'exclama alors : « Oh vous essayez d'avoir un enfant ? Félicitations ! » et offrit un large sourire sincère à Jordan. Son sourire se fana néanmoins rapidement lorsqu'iel enchaîna : « Les seuls trucs que tu pourras trouver de ce genre là pour dans nos affaires c’est des sex toys. » Elle fit un pas en arrière, sous le choc de sa révélation. Les lèvres entrouvertes elle attendait qu'iel lui dise qu'iel plaisantait mais le moment n'arriva jamais. Bien au contraire, iel poursuivit sur sa lancée : « Et promis on les nettoie toujours. Enfin. Je les nettoie. » Maritza sentit le feu lui monter aux joues et détourna rapidement le regard. Si elle savait que les jeunes avaient une sexualité plus débridée que la sienne, elle n'était pas prête à apprendre tant de choses. C'était de l'ordre du privé et elle ne savait absolument pas comment réagir. Elle finit son verre d'une seule traite et mal à l'aise marmonna : « Je suis sans doute vieux jeu mais... Si vous pouviez les mettre à un endroit où je ne pourrais pas tomber dessus... » Elle se sentait parfaitement ridicule d'agir ainsi et de lui demander une telle chose. Bien vite elle se rendit compte que ce n'était pas à elle d'exiger une telle chose alors elle s'empressa d'ajouter : « Enfin bon, vous êtes chez vous ! Oublie je m'en accommoderais... » Ses joues n'avaient de cesse de rougir si bien qu'elle tourna le dos à Jordan et qu'elle commença à faire la poussière sur le plan de travail et sur les portes des placards. Il fallait qu'elle s'occupe les mains et l'esprit pour s'enlever cette image de la tête. Cette technique ne fonctionna malheureusement pas, et Mari consciente qu'elle avait peut-être blessé Jordan ou qu'iel allait peut-être prendre sa réaction pour du jugement murmura : « Je ne vous juge pas hein, c'est juste que... Y avait pas tout ça à mon époque. » et ses épaules s’affaissèrent tandis qu'elle lui tournait le dos. Elle avait l'impression que plus elle parlait, plus elle s'enfonçait. Elle choisit donc de se taire pour éviter de dire une autre bêtise.
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« Au bout d'un certain temps, on n'y fait plus attention. Et puis comme tu le dis, ce sont des secrets. Je n'ai qu'une infime partie de leur histoire. » Tu hoches la tête, appréciant la façon dont elle a tourné sa réponse. On sait jamais tout sur la vie des gens. On sait que ce qu’ils laissent comme indices, ce qu’ils sont d’accord de partager. Ca te fascine toujours de savoir la vie des gens. Les biographies et les livres non frictionnel sont tes genres favoris. Tu pourrais écouter n’importe qui pendant des heures s’il te raconte l’histoire de sa vie. Tout ce qui s’est acheminé pour que vous soyez à ce moment là ensemble à discuter. C’est fascinant de voir où cette accumulations de situations, de choix a mené.
« Oh vous essayez d'avoir un enfant ? Félicitations ! » Tu fais non de la tête. « Non on veut pas d’enfants, j’ai fait une vasectomie pour que ce soit plus simple. » Tu réponds naturellement. Le sujet n’est pas un problème pour toi. Tu as bien vu son enthousiasme mais ça ne t’étonne pas non plus, elle a une grande famille et elle est d’une autre génération que la tienne. Maria aussi voit ses enfants comme sa plus grande réussite, c’est important pour elle. Pas pour toi, mais tu comprends. Puis le sujet des sex toys vient sur le tapis et tu n’aurais pas cru qu’elle réagirait spécifiquement à cette annonce. « Je suis sans doute vieux jeu mais... Si vous pouviez les mettre à un endroit où je ne pourrais pas tomber dessus... » Tu n’as tellement aucune honte pour tous ces sujets. Tu oublies que ça peut être différent pour d’autres. « Enfin bon, vous êtes chez vous ! Oublie je m'en accommoderais... » Tu vois qu’elle refait passer le côté professionnel en avant. « Je ne vous juge pas hein, c'est juste que... Y avait pas tout ça à mon époque. » Tu fais non de la tête. « Non t’en fais pas, je ferai en sorte qu’ils soient rangés. » Ca ne te coûte rien de faire ça et ça la mettra plus à l’aise. « Ils sont toujours rangé en réalité, c’est sûr que le bordel d’aujourd’hui donne pas une très bonne impression sur mes capacités à garder une maison en ordre, mais ça n’a pas été très évident ces derniers temps. » Tu avoues sans peine. Au fond elle a vraiment pas de soucis à se faire car même avec l’appart en vrac là, les sex toys sont bien rangés dans leurs boîtes. Maritza n’a pas de soucis à se faire. Encore moins maintenant que tu sais ce détail. « T’habites dans quel quartier ? » Tu demandes car tu veux bien avoir quelques informations sur des coins où tu ne vas peut être pas si souvent qui peuvent être bien. « Si c’est pas un discret. » Tu ajoutes rapidement. « J’essaie juste de voir un peu plus pour des options d’endroit où chercher. »
Maritza Gutiérrez
la cheffe de tribu
ÂGE : 51 ans SURNOM : Mari, Za' STATUT : Divorcée. Elle a été mariée pendant 10 ans avec Sergio. En 2002 ils signent les papiers du divorce mais depuis la mère de famille n'a jamais refait sa vie. MÉTIER : Femme de ménage, nourrice, cuisinière, en gros, elle est bonne à tout faire. LOGEMENT : #32 Parkland Boulevard (Spring Hill) POSTS : 682 POINTS : 0
Elle s'était légèrement figée lorsqu'iel lui avait répondu avec un naturel déconcertant : « Non on veut pas d’enfants, j’ai fait une vasectomie pour que ce soit plus simple. » Troublée par cette révélation, la matriarche n'avait pas su quoi répondre. Elle avait esquissé un léger sourire mais pensive se demandait comment deux jeunes en étaient arrivés à une telle décision. Cela lui semblait inconcevable de ne pas vouloir donner la vie, elle qui l'avait fait tant de fois. Elle se demandait si Maria était au courant pour l'opération de Jordan et si c'était le cas, comment avait-elle réagi ? Elle essaya de se mettre à sa place et se dit que si l'un de ses enfants lui annonçait une telle chose, elle aurait sans doute du mal à l'accepter. Croyante comme elle l'était – bien qu'elle avait pris ses distances avec Dieu depuis la mort de sa fille – Maritza avait du mal à comprendre que l'on veuille contrecarrer les plans du tout puissant. N'étaient-ils pas tous faits pour se reproduire et pour perpétuer leur lignée ? Elle garda pour elle le flot de pensées qui la gagnait, cela ne la regardait pas, et Jordan et sa compagne pouvaient bien faire ce qu'ils voulaient. Même si elle était surprise, et qu'elle avait du mal à comprendre le choix du jeune homme, elle ne lui en tenait pas rigueur. Cela ne changeait rien. Iel restait cette personne aimable avec qui discuter était simple. Du peu qu'elle le connaissait, elle l'avait toujours apprécié et cela ne changerait pas pour cela.
Pour les sextoys par contre... Non plus même si cette annonce la bouleversa encore plus que la vasectomie. Affairée à frotter le plan de travail, les portes de placard, à rincer l'évier, à s'assurer que le robinet brillait si fort que Jordan pourrait s'observer dedans, Maritza refusait de se retourner. Mal à l'aise à cause de cette conversation mais surtout à cause du manque de professionnalisme dont elle avait fait preuve avec sa requête, la mexicaine ne savait plus où se mettre. « Non t’en fais pas, je ferai en sorte qu’ils soient rangés. » Elle se pinça les lèvres, suspendant son geste. Le chiffon dans une main, l'autre posée sur le rebord de l'évier, la matriarche n'osait plus parler de peur de dire une autre ânerie. « Ils sont toujours rangés en réalité, c’est sûr que le bordel d’aujourd’hui donne pas une très bonne impression sur mes capacités à garder une maison en ordre, mais ça n’a pas été très évident ces derniers temps. » Ce furent ces mots qui firent sursauter Mari, vivement elle se retourna. Elle laissa son chiffon sur un meuble et s'approcha à pas vifs de Jordan. Elle posa d'un air maternel sa main sur son avant-bras, et rassurante lui dit : « Jordan, ne t'en fais pas. Cet appartement ne reflète pas qui tu es. Et puis même si tu étais le pire bordélique qui puisse exister, est-ce que cela changerait la bonne personne que tu es ? Je peux t'assurer que non. » Elle lui offrit un doux sourire, puis finit par laisser tomber sa main le long de son corps. Il n'avait pas à se sentir honteux parce que les cartons s'entassaient un peu partout. Ce n'était rien. Elle se décala et alla chercher un balai. Le sol n'était pas si poussiéreux que ça, cela ne nécessitait pas qu'elle sorte l'aspirateur. « T’habites dans quel quartier ? » Elle commença à passer le balai mais ne répondit sans doute pas assez vite puisqu'iel s'empressa d'ajouter : « Si c’est pas un discret. » Un rire franc échappa alors à la Gutiérrez qui roula des yeux et se permit une touche d'humour : « On vient de parler de tes sex-toys et je t'ai demandé de les ranger... Je pense que tu peux me demander où j'habite. » Un clin d'oeil vint ponctuer sa phrase tandis qu'elle continuait à balayer. « J’essaie juste de voir un peu plus pour des options d’endroit où chercher. » Ainsi ils resteraient à Brisbane. Elle fit un petit tas de poussière qu'elle mit dans un coin de la cuisine et commença à aller dans le salon pour faire de même. Elle lui répondit alors : « Spring Hill. » Alors qu'elle s'assurait de n'oublier aucun recoin elle expliqua : « C'est assez bruyant la journée, il y a toujours du monde en mouvement, mais la nuit tombée le calme revient rapidement. » Elle ne précisa pas qu'elle n'avait pas choisi ce quartier elle-même, que les bruits la rendaient parfois dingues. Si elle vivait là-bas c'était parce que Sergio leur avait acheté une maison à elle et aux enfants, sans doute pour se faire pardonner de les avoir abandonnés. Comme ils parlaient de leur vie personnelle, elle osa demander : « Et ta petite amie ? Elle fait quoi dans la vie ? » Elle ignorait tout de la jeune femme, ne savait même pas à quoi elle ressemblait. Elle espérait un jour avoir la chance de la rencontrer. Maritza ne doutait pas qu'elle devait être quelqu'un de bien, sinon que ferait Jordan avec elle ?
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Maria était bien au courant de ta vasectomie et à la différence de Maritza, elle connait également ton passé. Ton enfance, ton adolescence et tous les traumatismes qui vont avec. Ce n’est pas le genre de chose que tu racontes à tout le monde. Ton enfance surtout est une partie que tu mentionnes jamais. Même Birdie ne sait pas encore toute l’étendue de ce qui t’es arrivé, mais ça arrivera. Quand vous serez sur le point d’acheter une maison, tu lui dévoileras tout, car tu veux qu’elle sache combien tu es brisé de l’intérieur avant de se lancer dans une aventure si grande que d’acheter un bien immobilier avec quelqu’un. Tu ne remarques cependant pas le malaise de Maritza vis à vis de la vasectomie, mais pour ce qui est des sex toys, c’était pas possible de ne pas t’en rendre compte et tu la rassures de ce côté là. Tu mentionnes que ça n’a pas été fort ces derniers temps et elle est aussitôt face à toi, cherchant à te rassurer. Elle a une main posée sur ton avant bras, tu le remarques très bien. « Jordan, ne t'en fais pas. Cet appartement ne reflète pas qui tu es. Et puis même si tu étais le pire bordélique qui puisse exister, est-ce que cela changerait la bonne personne que tu es ? Je peux t'assurer que non. »Oh. Tu es surpris par ces mots car tu pensais pas que c’était ceux là qui l’avaient fait réagir. Tu ne sais pas quoi répondre à ces mots là car tu n’avais pas pensé à ce qu’elle vient de dire. Tu sais bien que cet appartement reflette pas qui tu es, car ce n’est même pas le tien en premier lieu. Tu vois combien Maritza a un grand coeur et ça tu n’en doutais pas. Tu lui fais un sourire car c’est tout ce qui te vient là.
Elle se met à passer le balai et tu la questionnes sur son quartier. « On vient de parler de tes sex-toys et je t'ai demandé de les ranger... Je pense que tu peux me demander où j'habite. » Tu sais pas trop, tu trouves que c’est différent, mais tu es amusé de l’entendre dire ça comme ça. « Spring Hill. » Et ça, tu ne t’y attendais pas. En plein centre de la ville. « C'est assez bruyant la journée, il y a toujours du monde en mouvement, mais la nuit tombée le calme revient rapidement. » Tu vois bien le genre oui. « Ca doit être sympa de vivre en plein centre. » Toi qui ne conduis pas surtout. Tu pourrais marcher partout encore plus aisément même si tu le fais déjà quotidiennement à Fortitude. Tu l’aimes ce quartier.
« Et ta petite amie ? Elle fait quoi dans la vie ? » Tu souris à ses mots, tu aimes qu’elle demande à propos de Birdie. « Elle est en train de bosser sur l’ouverture d’une boutique Harry Potter dans le quartier du West End. » Tu dis avec un petit sourire au visage. « Je suis très fier d’elle de s’être lancé là dedans. C’est très ambitieux et je sais qu’elle peut le faire. » Elle peut le faire, ouvrir la boutique, mais est-ce qu’elle pourra aimer ce poste en tant que gérante sur le long terme ? Tu ne sais pas, mais ton intuition en doute. Tu la soutiens quoi qu’il en soit, car elle mérite toute l’aide du monde dans cette montagne à gravir. Un sacré chapitre de sa vie qu’elle est en train d’écrire là. « Elle fait beaucoup de couture aussi. Tout ses habits c’est elle qui les a fait quasiment. » Tu souris doucement à ces mots. « Je pense qu’elle pourrait faire ça professionnellement mais elle a pas l’air tenté. Je pense qu’elle a peur que sa passion devienne un fardeau et qu’elle ne prenne plus de plaisir si c’est son métier. » Ce que tu peux comprendre mais tu es la preuve vivante qu’il est possible de garder sa passion et son enthousiasme intact même si ton métier est ta passion. « Tu fais de la couture ? » Tu demandes car pour toi, toutes les mères savent tout faire, mais ça c’est parce que tu les idéalises autant que tu sais leur capacités à se débrouiller pour joindre tous les bouts. « Tu sais dans quelle maison de Poudlard tu es? » Une information importante pour certains (Birdie).
Maritza Gutiérrez
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ÂGE : 51 ans SURNOM : Mari, Za' STATUT : Divorcée. Elle a été mariée pendant 10 ans avec Sergio. En 2002 ils signent les papiers du divorce mais depuis la mère de famille n'a jamais refait sa vie. MÉTIER : Femme de ménage, nourrice, cuisinière, en gros, elle est bonne à tout faire. LOGEMENT : #32 Parkland Boulevard (Spring Hill) POSTS : 682 POINTS : 0
Alors qu'elle passait tranquillement le balai, Jordan venait de l'interroger quant au quartier dans lequel elle vivait. Elle avait naturellement répondu, expliquant les avantages et les inconvénients d'un tel lieu. La réalité était que la mexicaine n'aimait pas vraiment ce quartier mais qu'elle n'avait pas eu son mot à dire. Lorsque Sergio lui avait offert la maison pour qu'elle puisse y vivre avec ses enfants, elle avait d'abord voulu refuser, sa fierté la poussait à lui jeter ses clés au visage mais elle s'était ravisée. Pour le bien-être de ses enfants, pour leur confort, leur épanouissement, elle n'avait eu d'autre choix que de dire oui. Si par moments elle était reconnaissante envers son ancien mari, à d'autres elle avait juste envie de faire ses valises et de foutre le camp. Elle avait la désagréable impression qu'il avait un moyen de pression sur elle, qu'elle lui était redevable et qu'un jour il viendrait chercher compensation. C'était si simple pour lui. Il les avait quittés alors qu'ils ne roulaient pas sur l'or et puis il avait fait carrière en tant qu'agent de star. Sa fortune n'avait eu de cesse de s'accroître tandis que celle de la brune avait peiné à rester stable et au-dessus du découvert. Alors lorsque Jordan lui dit : « Ca doit être sympa de vivre en plein centre. » Elle haussa les épaules et admit : « Pour un jeune oui. Je t'avoue que parfois je suis un peu fatiguée par toute cette agitation. » et le mot était faible. Elle mettait parfois de longues minutes pour faire un trajet qui n'en nécessitait pas tant. Lorsqu'elle avait l'occasion de faire des grasses matinées – cela se comptait sur les doigts d'une seule main – elle était toujours réveillée par le bruit des moteurs, par les gens qui passaient non loin dans la rue ou encore par des manifestations en tout genre. Elle qui aspirait à plus de sérénité n'était pas gâtée sur ce point.
La conversation bifurqua sur Birdie. Maritza n'avait pas encore eu l'occasion de la rencontrer mais elle avait hâte d'en apprendre plus sur celle qui partageait la vie de Jordan. Iel était quelqu'un de bien, elle ne doutait donc pas que sa compagne le soit tout autant. « Elle est en train de bosser sur l’ouverture d’une boutique Harry Potter dans le quartier du West End. » La mexicaine cessa de passer le balai et releva la tête en direction du jeune homme. Elle haussa un sourcil et demanda : « C'est le sorcier ? » Elle n'était plus vraiment sûre. Elle avait bien vu les films avec ses enfants mais la pop culture ou tout ce qui était trop actuel lui passait parfois au-dessus de la tête. Elle se demandait si elle ne faisait pas erreur mais finalement ça lui revint : « Ah oui, c'est le film avec Hermeline et Run. ». Elle fit un sourire fière d'elle, pensant naïvement qu'elle avait trouvé les bons prénoms. Si ses enfants avaient été là, ils auraient ri à gorge déployée à n'en pas douter. « Je suis très fier d’elle de s’être lancé là dedans. C’est très ambitieux et je sais qu’elle peut le faire. » Un sourire attendri recouvrit le visage de Maritza qui approuva : « Tu as raison d'être fier, et elle peut l'être elle aussi. » La mexicaine était toujours surprise et admirative de voir à quel point les jeunes n'avaient plus peur de prendre des risques. A leur âge, se lancer dans de tels projets était tout bonnement incroyable. Elle reprit son balai, continua à faire le tour du salon tout en écoutant attentivement ce qu'iel lui expliquait. La jeune femme qui partageait sa vie était pleine de surprise. La matriarche venait en effet d'apprendre qu'elle faisait de la couture et qu'elle créait ses propres vêtements. Elle était grandement impressionnée. Ce qui la faisait sourire aussi, c'était d'entendre Jordan parler d'elle. Iel respirait l'amour et la dévotion. C'était touchant. Cela la ramenait bien des années en arrière lorsque c'était Sergio qui parlait ainsi d'elle. Que le temps avait vite changé et tourné. Elle se pinça les lèvres mais sortit de ses pensées dès qu'iel lui demanda : « Tu fais de la couture ? » Une petite grimace marqua son visage alors qu'elle marmonnait : « Oui. Je sais recoudre un bouton, rapiécer un jean ou encore remettre une fermeture éclair mais ça s'arrête là. » un rire amusé glissa hors de ses lèvres alors qu'elle écarquillait les yeux pour préciser : « Mais je sais bien cuisiner ! Ca compense ! » Le petit clin d'oeil qu'elle lui décocha montrait qu'elle plaisantait, même s'il était indéniable qu'elle cuisinait particulièrement bien. « Tu sais dans quelle maison de Poudlard tu es? » Elle sursauta et le fixa sans rien dire. Les secondes s'écoulèrent tandis qu'elle cherchait à connecter ses neurones. Rien, le néant. De quoi lui parlait-il ? « Heu... » murmura-t-elle alors qu'elle allait chercher une pelle et une balayette pour ramasser tous les petits tas de poussière qu'elle avait laissés dans le salon et la cuisine. Soudain elle eut un flash et s'exclama : « Oh ! C'est les trucs dans Harry Potter ? » Sa réponse se suffisait à elle-même, elle n'avait pas la moindre idée de la maison à laquelle elle pourrait appartenir. Elle ramassa les saletés qu'elle alla vider dans la poubelle puis se tourna vers Jordan. « A toi de me dire. Selon mes enfants je suis : têtue, aimante, trop protectrice, impulsive, déterminée, avec un sale caractère mais je suis digne de confiance. Alors ? » Elle lui fit un large sourire, découvrant ainsi toutes ses dents. Jordan risquait de lui donner une maison, dès qu'elle rentrerait chez elle, elle se renseignerait auprès d'Alejandro ou sur internet pour savoir de quoi il en retournait. « Et vous ? Vous êtes dans laquelle ? ». Autant avoir en sa possession toutes les informations nécessaires.
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Tu te mets carrément dans la catégorie de jeune dont elle fait mention. Ca te fait pas mal rêver toi d’être en centre ville, mais tu sais aussi que c’est déjà plus compliqué d’avoir une maison tranquille là bas. Faut voir ce qu’on préfère, pouvoir marcher partout ou avoir la tranquillité ? Tu sais très bien qu’avec Birdie vous iriez vers la tranquillité en priorité.
« C'est le sorcier ? » Tu confirmes d’un hochement de tête quand elle questionne à propos de Harry Potter. « Ah oui, c'est le film avec Hermeline et Run. » Un sourire doux autant qu’amusé se forme sur tes lèvres à l’entente de ces prénoms approximatifs. Elle te fait penser à Maria là. Tu te demandes si ta mère aussi se mélangerait dans les prénoms des personnages de la saga Harry Potter. Elle est si douce à dire plein de jolis mots à propos de Birdie et toi, ça te fait vraiment du bien cette aura maternel. Ca te donne d’aller voir Maria un peu plus tard. D’aller te blottir dans ses bras. Et puis d’aller chez Maggie ensuite pour faire la même chose.
« Mais je sais bien cuisiner ! Ca compense ! » Ca te fait sourire que ça compense pour elle. Pas vraiment pour toi parce que manger ce n’est pas ton point fort. Tu préfères les fringues et tous ceux que Birdie t’a cousu sont tes favoris, évidemment.
Tu remets Harry Potter sur le tapis parce que tu as bien envie de dire à Birdie la maison dans laquelle Maritza votre nouvelle femme de ménage se trouve. Ca lui ferait plaisir d’avoir cette information mais vu son hésitation tu comprends qu’elle ne sait pas. Elle continue de travailler en même temps que vous discutez et tu espères que tu ne la déranges pas malgré tout. Elle a l’air à l’aise pour faire les deux à la fois. « A toi de me dire. Selon mes enfants je suis : têtue, aimante, trop protectrice, impulsive, déterminée, avec un sale caractère mais je suis digne de confiance. Alors ? » Un sourire très large se forme sur ton visage alors qu’elle te laisse le sort de cette réponse entre tes mains. « Je pense que tu dois être chez les Gryffondor. » Toutes les mères de familles doivent l’être en réalité. Parce qu’elles sont des lionnes prêtent à tout pour sauver leurs enfants.
« Et vous ? Vous êtes dans laquelle ? » « Moi je suis Serdaigle et Birdie elle est Gryffondor. » Tu aimes cette conversation que vous avez là. T’as l’impression d’être un enfant et d’être sous la protection de Maritza la personne la plus bienveillante à tes côtés dans cet appartement là. « Birdie m’a fait repasser le test y’a pas longtemps parce qu’un de ses amis a changé de maison apparemment. Mais tout va bien je suis toujours Serdaigle et j’ai pas basculé du côté obscure des Serpentards. » Tu ajoutes, amusé, même si t’es pas sûr que Maritza va comprendre pourquoi tu dis ça. Il est évident que y’a une connotation moins agréable avec ce côté obscure. « Serdaigle c’est les intello et control freak. Les gens bien organisé. Ca se voit pas toujours pas là mais tu verras quand on aura notre maison, tout sera nickel parce que je passe toujours derrière Birdie. On est vraiment les opposés en ce qui concerne le rangement. » Encore une fois, ça ne se voit pas là, mais la dépression aide en rien là. Vivement que vous trouviez une maison, rien que cette pensée du futur te fait du bien alors que c’est à cent pour cent du fantasme. Ca te motive pour commencer les recherches plus sérieusement en réalité. Vous n’avez pas encore l’argent de l’assurance et tout ça mais tu t’en moques. Ca te fera du bien. « J’aime bien ça ranger. » D’habitude. « Ca me donne l’impression de mettre de l’ordre dans ma tête aussi. » Mais tu n’aimes pas nettoyer par contre.
Maritza Gutiérrez
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L'après-midi était si plaisant que Maritza ne voyait pas le temps passer. Elle était certes en train de travailler mais ne s'en rendait pas compte tellement être avec Jordan lui semblait naturel. La conversation était légère et aisée. Iel souriait énormément, donnant à la mexicaine envie de faire de même. Alors elle continua son ménage, passant le balai, ramassant les petits tas de poussière à l'aide d'une pelle et d'une balayette et elle riait, discutait, questionnait et répondait. C'était comme si elle était avec l'un de ses enfants. Cette constatation lui tira un sourire même si cela la surprit quelque peu. Si elle était tout à fait honnête, elle passait peu de moments comme ceux-ci avec sa progéniture. Elle voyait peu Alma qui était débordée par le travail, Diego passait plus son temps à vouloir prendre soin d'elle et vouloir la protéger qu'à discuter de tout et de rien. Avec Sara et Cesar, c'était même pire. Il y avait une chance sur deux pour qu'elle se dispute avec sa fille et son fils tentait au maximum de la fuir. Elle fut tirée de ses pensées lorsque Jordan lui annonça dans quelle maison iel la voyait : « Je pense que tu dois être chez les Gryffondor. » Elle acquiesça d'un signe de tête alors qu'en réalité elle ne comprenait absolument pas à quoi il faisait allusion. Elle n'avait aucune idée de ce que cela signifiait mais comme iel n'avait ni l'air effrayé, ni l'air dégoûté c'était sans doute que la maison était convenable. Elle lui avait demandé dans quelle maison iel se trouvait et en avait fait de même pour Birdie. Cela la fit sourire de constater que la petite amie de Jordan était logée à la même enseigne qu'elle. Cela signifiait donc qu'elles risquaient de s'entendre non ? Du moins elle l'espérait sincèrement. Iel continua à lui expliquer qu'iel avait eu peur de changer de maison – c'était tellement abstrait qu'elle trouvait cela particulièrement étrange – mais qu'iel était ravi de ne pas être chez les serpentards. Maritza n'y comprenait rien mais feintait de saisir les subtilités de cette conversation qui lui échappaient indéniablement. Cela l'amusa d'entendre la description qu'iel faisait de sa maison et la remarque concernant son côté maniaque qui n'était clairement pas visible ici. Lorsqu'iel lui laissa entendre qu'iel était obligé de repasser derrière Birdie, la matriarche haussa un sourcil et lui dit : « Elle est bordélique ? » Ca lui paraissait étrange puisqu'elles étaient toutes les deux des gryffondors et que de son côté la mexicaine était plus qu'ordonnée.
Maritza venait de terminer de nettoyer le salon lorsque Jordan lui confia qu'iel aimait ranger. « Ca me donne l’impression de mettre de l’ordre dans ma tête aussi. » Elle ne put s'empêcher d'opiner du chef. Elle prit l'initiative de s'asseoir sur une chaise pour reposer quelques secondes les muscles de son dos et tout en se massant l'épaule lui dit : « Ca permet aussi de se vider la tête justement. » Elle comprenait parfaitement la satisfaction que trouvait Jordan à ranger. Elle aussi se réfugiait là-dedans lorsqu'elle sentait qu'elle allait exploser. Combien de fois avait-elle réorganisé sa penderie parce que Sergio la rendait dingue ? Combien de fois avait-elle récurer sa salle de bain à la mort de Maria ? Bien trop souvent pour qu'elle ne puisse les compter. Elle prit son verre d'eau qu'elle porta à ses lèvres. « Je peux te poser une question ? » En voyant qu'iel était ouvert à la discussion et qu'iel attendait elle poursuivit : « C'est bien d'être chez les gryffondors ? » Elle fit une petite moue gênée. Elle s'était dit qu'elle ferait des recherches en rentrant chez elle mais cette histoire lui occupait trop l'esprit pour qu'elle ne puisse passer à autre chose.
Elle se releva et commença à ranger tout son matériel, les sols étaient propres ainsi que la salle de bain, la cuisine et le salon. Maritza avait presque terminé, un petit coup sur les vitres et ce serait bon. Souhaitant poursuivre ce moment qui lui changeait indéniablement les pensées elle demanda à Jordan : « Qui va s'occuper de la décoration dans votre nouvelle maison ? » Jordan et Birdie semblaient tous les deux très créatifs mais l'un était ordonné tandis que l'autre semblait plus fougueux et désorganisé. Elle prit un chiffon et commença à passer un coup de chiffon sur l'une des vitres. « Si vous avez besoin d'aide pour le déménagement ou autre, il ne faudra pas hésiter à m'appeler. » Elle n'était certes pas très musclée mais elle s'avérait redoutable lorsqu'il s'agissait d'organiser un déménagement. Chacun avait ses talents. Ceux de Mari étaient loin d'être incroyables mais ils avaient le mérite d'être utiles.
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« Elle est bordélique ? » Tu confirmes d’un hochement de tête. « Très. » Tu as aussi un joli sourire amusé sur le visage car c’est un aspect de sa personne qui t’attendrit mais ça, c’est l’amour qui rend aveugle. Tu aimes tout d’elle et tu en oublies même des fois les moments où elle est particulièrement mauvaise sous le coup de la colère. C’est bien ça le détail, c’est sous le coup de la colère, ça ne compte pas.
Maritza s’assoie et tu vas vous remplir vos verres d’eau à tous les deux. « Ca permet aussi de se vider la tête justement. » Vous êtes bien d’accord là dessus. Tu lui donnes un verre d’eau alors que tu t’installes sur un des gros coussins qui sont par terre. « Je peux te poser une question ? » Tu hoches la tête, intrigué de ce qu’elle va te poser comme question. Ca sonne sérieux. « C'est bien d'être chez les gryffondors ? » Sa question te fait sourire. « C’est la maison la plus prisée oui. C’est celle de Harry Potter. La maison des courageux. »
Tu te mets debout en même temps qu’elle. « Qui va s'occuper de la décoration dans votre nouvelle maison ? » Un large sourire se trouve sur ton visage comme à chaque fois que tu penses à ta future maison que tu n’as pas encore trouver, mais que tu auras, c’est certain. « Birdie est très douée en décoration. Moi j’ai juste besoin de ce qui est… » Tu cherches le mot. « … pratique. » Tu ne fais pas dans les fioritures, tu la laisseras s’occuper de ce qu’elle désire. Si elle aime, tu aimes. « Si vous avez besoin d'aide pour le déménagement ou autre, il ne faudra pas hésiter à m'appeler. » Tu apprécies cette proposition. « Merci. C’est vraiment très gentil; » Parce que tu te doutes qu’elle doit avoir une vie assez remplie comme ça. Tu sais que tu continueras à travailler avec elle même dans la prochaine maison. Elle est quelqu’un de bien qui travaille dure et tu apprécies sa compagnie. Tu sais aussi que Birdie va certainement bien s’entendre avec elle.
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