ÂGE : 27 ans (12 février 1997) SURNOM : On l'appelle souvent Leo. Sur scène, en drag, elle devient Supernova. STATUT : tout juste sortie d'une relation abusive avec son ex-copain, développe des crushs sur environ toutes les filles qui lui sourient. MÉTIER : Elle enchaîne les petits boulots qui lui permettent de continuer ses projets artistiques à côté : les performances drag, la couture, la musique, etc. Étonnamment, de formation, elle est infirmière - c'était pour faire plaisir à ses parents, ça. LOGEMENT : Une petite chambre ultra décorée de babioles et d'affiches, dans une colocation. POSTS : 1070 POINTS : 480
TW IN RP : homophobie internalisée et familiale, drogues, alcool, religion, viol conjugal, relation abusive. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : infj › cleo la timide à la ville, supernova l'extravagante sur scène › touche-à-tout et ultra créative, son univers artistique est poétique, décalé, absurde et sombre › people-pleaser, angoissée, généreuse › un peu trop fêtarde, elle affirme rattraper des années de conformisme › maquillage coloré, strass et paillettes à gogo › ses tenues extravageantes font se retourner les mamies dans la rue › collectionne les boîtes d'allumettes › passion fait-main, dyi, vintage, kitsch & maximalismeDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS : (08)Phenix 01 › Ciel 01 › Jo 02 › Ollie 02 › Primrose 01 › Shiloh 02 › Albane 01 › Eve 01
PRIMROSE › you were my partner in crime, it was a welcome waste of time, eating cherries on the bridge, feet dangling, throwing the pits and stems into the racing current below, i get vertigo looking down and looking in
OLLIE › out in the park, we watch the sunset, talking on a rusty swing set, after a while you went quiet and i got mean, i'm always pushing you away from me but you come back with gravity, and when i call, you come home, a bird in your teeth
SHILOH › is it cool that I said all that? is it chill that you're in my head? cause I know that it's delicate
ALBANE › but if you get married, i'd object, throw my shoe at the altar and lose your respect, i'd rather lose my dignity than lose you to somebody who won't make you happy
❀ a worst case kid in a plague pit town « I've been staring down the barrel of another life, said I could've been a lawyer, we would've been fine then | walking around with my head down I'm a worst case kid in a plague pit town, standing at the stake | Say I'm cool by myself but I'm a liar in the end, I'm gonna need your help »
Le plan est parfait, se dit Madison. Le texto, envoyé à la dernière minute, avec le faux prétexte de passer dans le quartier cet après-midi et qui sert d’excuse parfaite pour ne pas rester trop longtemps chez Charlie. Elle passera chez son amie, lui rendra le vidéo projecteur qu’elle lui a prêté, et repartirai comme si de rien était. En réalité, ça fait des jours que Madison retourne le problème dans sa tête, se demande comment voir Charlie sans la voir, et si elle veut la voir, d’ailleurs, ou ne plus la voir, quoi faire, quoi dire.
Comme toujours lorsqu’elle effleure quoi que ce soit lié à son orientation sexuelle, Madison sent des forces contradictoires qui la tirent dans des directions complètement opposées. Une part d’elle a envie d’être plus proche de Charlie, de l’entendre parler de ses crushs féminins, de sentir du bout des doigts ce que ça pourrait être de vivre une autre vie où elle est une différente Madison. L’autre part d’elle, à l’inverse, la pousse à fuir, à disparaître, à se protéger en s’ordonnant de ne pas emprunter cette pente beaucoup trop glissante. C’est exactement ce qu’elle avait fait quand elles étaient adolescentes, meilleures amies, à se tenir la main et à s’observer du coin de l’oeil alors qu’elles prétendaient regarder la télévision. Madison n’a pas oublié ces moments. Ce sont eux qui la pousse à fuir à nouveau aujourd’hui. Alors elle souffle le chaud et le froid avec Charlie depuis qu’elles sont redevenues amies, et ces dernières semaines, c’est à nouveau la fuite qu’elle choisit comme mécanisme de protection. Mais pour une fois, Charlie semble être occupée aussi, et ne relance pas Madison comme elle a pu le faire auparavant. C’est parfait, se dit Madison. C’est plus simple ainsi.
Plus simple, oui, si elle ne pense pas l’acidité dans ses poumons, au sentiment affreux de solitude, cette déception qui brûle la gorge. Elle est triste, en réalité, réalise-t-elle en se regardant dans la vitrine du magasin contre laquelle elle accroche son vélo, près de chez Charlie.
Elle sonne à l’interphone de l’immeuble, prend l’ascenseur jusqu’au dernier étage, au loft de Charlie où elle toque à la porte, le souffle court. « Hey », elle agite sa main libre, l’autre porte le vidéoprojecteur. « Et voilà, désolée de passer en coup de vent, je ne peux pas rester, j’ai un rendez-vous pro dans le quartier, mais je me suis dit que ça serait l’occasion de - », elle a préparé son speech, le révise depuis des heures, mais quelque chose l’arrête, elle se tait tout à coup, regarde Charlie, la regarde vraiment. « Euh, ça… Tu.. Quelque chose ne va pas ? » Elle demande bêtement, frontalement, parce que la surprise l’empêche de se retenir.
won't make my mama proud, it's gonna cause a scene, she sees her baby girl, I know she's gonna scream, god, what have you done? you're a pink pony girl and you dance at the club, oh mama, I'm just having fun, on the stage in my heels, it's where I belong down at the, Pink Pony Club, Im gonna keep on dancing at the Pink Pony Club
Ok. Réponse simple à un message simple, et à une proposition qui l’était tout autant. Si Madison veut passer en coup de vent, elle sera toujours la bienvenue. En réalité, Charlie n’a aucune raison de refuser, surtout alors qu’elle connaît le caractère de son amie et sait qu’elle ne sera pas du genre à creuser de trop ou à causer des problèmes. Si elle dit qu’elle se contente de passer en coup de vent alors c’est sûrement la vérité: Madison ne ment jamais. « Hey. » Déjà, Madison semble pressée. Son regard est partout et nulle part à la fois, son souffle est court comme si elle devait se préparer à bander les muscles pour aussitôt repartir dans le sens inverse avec une poussée pour l’aider à entamer la course. Et comme à son habitude, elle déballe tous les mots d’une seule traite ou presque, empêchant à Charlie d’avoir à lui poser des questions puisqu’elle répond déjà à toutes. « Et voilà, désolée de passer en coup de vent, je ne peux pas rester, j’ai un rendez-vous pro dans le quartier, mais je me suis dit que ça serait l’occasion de - Euh, ça… Tu.. Quelque chose ne va pas ? » Le regard jusque là perdu dans le vide, Charlie en reprend le contrôle lorsque Madison lui pose une question. Elle n’était pas supposée poser de questions. Elle devait faire une Madison: dire bonjour, au revoir, ajouter beaucoup de mots au milieu et surtout ne pas faire de zèle. Poser une question creuse un sujet ; et là, juste là, elle fait donc du zèle.
Charlie secoue la tête, elle renifle par automatisme et, à son tour, elle se met à enfin réellement poser son regard sur la brune face à elle. « Hey, je… Oui. Perdue dans mes pensées, c’est tout. » Il y a un peu de ça, c’est vrai, mais elles savent toutes les deux que cette explication ne suffit pas. Pour se convaincre, elle appuie un peu plus son sourire. Il sonne d’autant plus faux, mais il est présent. Et c’est déjà ça, non ? « T’avais l’air pressée, je vais pas t’embêter plus longtemps. » La main qui tenait jusque là la porte s’en dérobe pour plutôt attraper le vidéoprojecteur et ainsi libérer les mains de la jeune femme. Elle se demande comment elle pouvait passer dans le coin tout en ayant l’encombrant objet avec elle, mais peu importe. Si elle voulait lui servir un mensonge de circonstance, Charlie n’a plus le cœur de s’en offusquer. « Bonne chance, je crois ? C’est pour un job ? Ton rendez vous. » Et déjà, sans même s’en rendre compte, elle a reposé sa main contre la porte de son loft et commencé à la fermer imperceptiblement, prête à mettre fin à cet échange avant même qu’il ne puisse dignement être qualifié comme tel. Cela vaut mieux ainsi, de toute façon. Il n’y aurait rien à en tirer. Et Madison est pressée, rappelons le.
Cleo Baker
la tête dans les étoiles
ÂGE : 27 ans (12 février 1997) SURNOM : On l'appelle souvent Leo. Sur scène, en drag, elle devient Supernova. STATUT : tout juste sortie d'une relation abusive avec son ex-copain, développe des crushs sur environ toutes les filles qui lui sourient. MÉTIER : Elle enchaîne les petits boulots qui lui permettent de continuer ses projets artistiques à côté : les performances drag, la couture, la musique, etc. Étonnamment, de formation, elle est infirmière - c'était pour faire plaisir à ses parents, ça. LOGEMENT : Une petite chambre ultra décorée de babioles et d'affiches, dans une colocation. POSTS : 1070 POINTS : 480
TW IN RP : homophobie internalisée et familiale, drogues, alcool, religion, viol conjugal, relation abusive. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : infj › cleo la timide à la ville, supernova l'extravagante sur scène › touche-à-tout et ultra créative, son univers artistique est poétique, décalé, absurde et sombre › people-pleaser, angoissée, généreuse › un peu trop fêtarde, elle affirme rattraper des années de conformisme › maquillage coloré, strass et paillettes à gogo › ses tenues extravageantes font se retourner les mamies dans la rue › collectionne les boîtes d'allumettes › passion fait-main, dyi, vintage, kitsch & maximalismeDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS : (08)Phenix 01 › Ciel 01 › Jo 02 › Ollie 02 › Primrose 01 › Shiloh 02 › Albane 01 › Eve 01
PRIMROSE › you were my partner in crime, it was a welcome waste of time, eating cherries on the bridge, feet dangling, throwing the pits and stems into the racing current below, i get vertigo looking down and looking in
OLLIE › out in the park, we watch the sunset, talking on a rusty swing set, after a while you went quiet and i got mean, i'm always pushing you away from me but you come back with gravity, and when i call, you come home, a bird in your teeth
SHILOH › is it cool that I said all that? is it chill that you're in my head? cause I know that it's delicate
ALBANE › but if you get married, i'd object, throw my shoe at the altar and lose your respect, i'd rather lose my dignity than lose you to somebody who won't make you happy
❀ a worst case kid in a plague pit town « I've been staring down the barrel of another life, said I could've been a lawyer, we would've been fine then | walking around with my head down I'm a worst case kid in a plague pit town, standing at the stake | Say I'm cool by myself but I'm a liar in the end, I'm gonna need your help »
Elle s’est préparée pour la fuite, elle a révisé ses excuses et ses arguments. Mais tous les scénarios de fumées qu’elle s’est créés reposent sur la même chose : le sourire de Charlie, sa chaleur qui invite à prendre un verre et propose à Madison de rester un peu plus longtemps. Madi ne s’est tout simplement pas imaginé autre chose. A vrai dire, elle n’a jamais vraiment vu Charlie dans cet état, ces yeux un peu agars, les traits fatigués, toute son énergie solaire éteinte par des nuages insaisissables. Tout à coup, Madison repense à ces dernières semaines où elle évite Charlie, et pense réussir sans difficulté, et elle réalise que ce n’est pas elle qui évite Charlie, c’est Charlie qui l’évite. Elle pourrait presque croire qu’elle se monte la tête, mais lorsque que Charlie lui sert une petite excuse « Hey, je… Oui. Perdue dans mes pensées, c’est tout. » qu’elle cache derrière un sourire qui ne lui ressemble pas, un sourire fatigué et faux, Madison se sent prise de court. Elle voit derrière le masque, parce qu’elle connaît bien Charlie, plus qu’elle ne voudrait l’admettre – si elle avait les bons mots et le courage, elle pourrait presque admettre qu’elle a été amoureuse de Charlie pendant des mois quand elle était jeune et qu’elle a appris à déchiffrer ses gestes qui parlent, ses regards sous les cils. « T’avais l’air pressée, je vais pas t’embêter plus longtemps. » Depuis quand est-ce que Charlie est inquiète de déranger Madison ? Elle qui est toujours si joyeuse, pleine d’entrain, contente de voir les autres. Ce n’est pas Charlie qui dérange Madison, c’est l’inverse, Madison comprend qu’elle est venue percer l’armure de Charlie en allant chez elle à un moment où elle n’a pas eu le temps de se recomposer. Est-ce que c’est les après-coups de sa rupture qui la rattrape ? La dernière fois, Charlie n’a pas semblé triste, mais elle était surtout complètement ivre. Et Madison est bien placée pour savoir que cela peut aussi être une cachette. « Euh, non, je, c’est moi qui te dérange je crois, désolée », bredouille-t-elle, gênée, parce qu’elle ne sait pas exactement comme réagir. « Bonne chance, je crois ? C’est pour un job ? Ton rendez vous. » Les joues de Madison brûlent. Elle a honte de son propre mensonge, honte d’être plus occupée à être une anguille qui se faufile hors de la prise de Charlie que d’être en retour une bonne amie. La sortie est prête, toute trouvée, Madison n’a qu’à prendre la perche et disparaître. N’est-ce pas ça qu’elle avait prévu ?
Mais bizarrement, c’était plus facile d’imaginer disparaître en laissant Charlie à sa vie heureuse et remplie. Quelque chose retient désormais Madison, malgré son angoisse qui lui répète que Charlie est trop près d’elle, trop suspicieux de ce qu’elle boit et de qui elle aime. Si elle reste proche d’elle, elle a peur de glisser trop loin, de lever un voile dans lequel elle s’entoure depuis toujours. Mais les yeux vides de Charlie interpellent Madison qui n’arrive plus à faire demi-tour. « Ah, oui, enfin, non, c’est… Je dois juste régler un truc, oui. Mais… Je peux rester le temps d’un café, si tu veux ? » Elle ne sait pas comment tendre sa main vers son amie sans avoir l’air trop directe. « Ça fait longtemps », argumente-elle pour jouer sur la loyauté de Charlie qu’elle sait sans faille. « On a même pas pu parler de… De ta rupture, tout ça. Enfin tu ne veux peut-être pas en parler. Mais… » Elle laisse sa voix en suspens, anxieuse de remuer ce que Charlie préférerait peut-être garder enterré.
won't make my mama proud, it's gonna cause a scene, she sees her baby girl, I know she's gonna scream, god, what have you done? you're a pink pony girl and you dance at the club, oh mama, I'm just having fun, on the stage in my heels, it's where I belong down at the, Pink Pony Club, Im gonna keep on dancing at the Pink Pony Club
Madison se décompose sur place et hésite, comme si son rendez-vous n’était finalement plus aussi important ou imminent que ça. Charlie est trop fatiguée pour en tenir l’analyse, elle n’a pas le cœur à se demander si son amie lui a menti en la regardant les yeux dans les yeux. Elle ne veut pas que cela soit ses affaires, parce que dans quelques secondes à peine la porte sera refermée et elle sera à nouveau face au silence soudainement plaisant de son appartement. Il n’est plus étouffant, maintenant. Il n’est plus la raison de quelconque crise de panique. Il est doux, accommodant. « Ah, oui, enfin, non, c’est… Je dois juste régler un truc, oui. Mais… Je peux rester le temps d’un café, si tu veux ? » Ses lèvres ne s’étirent pas, mais dans son cœur Charlie est parfaitement ravie de cette proposition. La présence de Madison à ses côtés est toute particulière. Elle est une amie, certes, mais pas une amie comme toutes les autres. « Un café c’est parfait. » Et déjà, la porte s’ouvre un peu plus pour la laisser passer à l’intérieur, ou le chien l’accueille avec joie, plus aussi habitué qu’avant de voir de nouvelles têtes.
« Ça fait longtemps. On a même pas pu parler de… De ta rupture, tout ça. Enfin tu ne veux peut-être pas en parler. Mais… » Doucement, et sans doute avec encore une pointe d’amertume, le rire de la blonde s’élève dans l’appartement. Après avoir longuement parlé de la relation de son amie, il est sans doute normal que la balle revienne désormais dans son camp avec la question de sa rupture. C’est un juste retour de situation. « Non, on peut en parler. Y’a pas grand chose à dire, de toute façon. Ça commence à faire un moment, maintenant. » Et puis si elle est honnête avec elle-même, elle dirait ne jamais avoir réellement aimé Cameron - pas comme elle a aimé Kendall. Elle l’appréciait énormément, elle appréciait sa compagnie, mais elle aimait surtout l’idée d’être une adulte posée dans un couple sain. Il n’y avait rien de plus faux, de toute évidence. « Il a mis du temps à en parler à sa fille, je suis allée à son anniversaire parce qu’elle m’a demandé. On a discuté un peu, c’était pas si terrible. » Et elle a offert à Hannah un immense jeu de perles pour que son père passe les dix prochaines années à en retrouver partout dans son appartement, en même temps que cela fera de la petite l’enfant la plus heureuse du monde. « J’ai plus grand chose à lui dire maintenant. Il était amoureux d’une autre. » Et l’explication se suffit à elle-même pour que Charlie estime ne plus rien avoir à faire avec lui, et avoir tout aussi peu envie de faire des efforts pour qu’ils deviennent des amis.
« Noir ? » Sa voix cachée sous le bruit de la machine, elle demande à son amie comment elle désire son café. Déjà, les bras de la blonde ont pour réflexe de se refermer sous sa poitrine alors qu’elle devra attraper la tasse d’ici quelques secondes à peine. « Oliver a bien aimé le vidéoprojecteur ? » Elle demande à son tour pour prendre des nouvelles de son amie autant que de son couple, puisqu’elle imagine sans mal que les séances de cinéma n’ont pas profité seulement à elle mais aussi au jeune garçon. Encore une fois, elle échouerait lamentablement au test de Bechdel et elle est la première à détester l’idée, mais ses idées de conversation ne vont pas plus loin. « Tu as bonne mine aujourd’hui. » Sans doute parce qu’elle n’a pas bu il y a moins de cinq minutes, pour une fois, mais ce n’est même pas ce à quoi Charlie pense. Elle se contente d’acter ses pensées et d’ajouter un sourire au moment de lui tendre son café et de s’en faire couler un autre.
Cleo Baker
la tête dans les étoiles
ÂGE : 27 ans (12 février 1997) SURNOM : On l'appelle souvent Leo. Sur scène, en drag, elle devient Supernova. STATUT : tout juste sortie d'une relation abusive avec son ex-copain, développe des crushs sur environ toutes les filles qui lui sourient. MÉTIER : Elle enchaîne les petits boulots qui lui permettent de continuer ses projets artistiques à côté : les performances drag, la couture, la musique, etc. Étonnamment, de formation, elle est infirmière - c'était pour faire plaisir à ses parents, ça. LOGEMENT : Une petite chambre ultra décorée de babioles et d'affiches, dans une colocation. POSTS : 1070 POINTS : 480
TW IN RP : homophobie internalisée et familiale, drogues, alcool, religion, viol conjugal, relation abusive. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : infj › cleo la timide à la ville, supernova l'extravagante sur scène › touche-à-tout et ultra créative, son univers artistique est poétique, décalé, absurde et sombre › people-pleaser, angoissée, généreuse › un peu trop fêtarde, elle affirme rattraper des années de conformisme › maquillage coloré, strass et paillettes à gogo › ses tenues extravageantes font se retourner les mamies dans la rue › collectionne les boîtes d'allumettes › passion fait-main, dyi, vintage, kitsch & maximalismeDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS : (08)Phenix 01 › Ciel 01 › Jo 02 › Ollie 02 › Primrose 01 › Shiloh 02 › Albane 01 › Eve 01
PRIMROSE › you were my partner in crime, it was a welcome waste of time, eating cherries on the bridge, feet dangling, throwing the pits and stems into the racing current below, i get vertigo looking down and looking in
OLLIE › out in the park, we watch the sunset, talking on a rusty swing set, after a while you went quiet and i got mean, i'm always pushing you away from me but you come back with gravity, and when i call, you come home, a bird in your teeth
SHILOH › is it cool that I said all that? is it chill that you're in my head? cause I know that it's delicate
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❀ a worst case kid in a plague pit town « I've been staring down the barrel of another life, said I could've been a lawyer, we would've been fine then | walking around with my head down I'm a worst case kid in a plague pit town, standing at the stake | Say I'm cool by myself but I'm a liar in the end, I'm gonna need your help »
Charlie ne sourit pas, mais un petit éclat s’illumine dans son regard dans le vague, et le cœur de Madison tombe dans ses talons, parce que son amie prend la main qu’elle lui tend. Il y a quelque chose en Charlie qui est difficile de laisser de côté. Madison n’a pas oublié le vide que son absence a provoqué pendant des années. Elles n’en ont jamais reparlé, Madison évite le sujet comme la peste pour ne pas s’incriminer et révéler qu’elle a délibérément coupé le contact ou combien Charlie a hanté ses pensées pendant des années malgré ce choix. « Un café c’est parfait. » Madison rentre dans la maison, et frotte la tête du petit chien qui l’accueille. L’appartement de Charlie lui ressemble : lumineux, plein de fenêtres et d’air qui passe par les pièces. Elle a toujours eu une nature de courant d’air.
Madison évoque la rupture, un peu maladroite, ne sachant pas si le sujet était tabou. La dernière fois qu’elles se sont croisées en soirée, Charlie a eu l’air d’être passée à autre chose rapidement, et Madison s’est racontée que son amie allait bien, parce que c’était plus simple comme ça. « Non, on peut en parler. Y’a pas grand chose à dire, de toute façon. Ça commence à faire un moment, maintenant. » Madison hoche la tête, écoute silencieusement. Charlie a l’air bien sombre, et sa façon d’éviter le sujet ne lui ressemble pas trop. Habituellement, elle est plutôt bavarde, ce qui a toujours facilité leur amitié et permet de composer avec la timidité de Madison. « Il a mis du temps à en parler à sa fille, je suis allée à son anniversaire parce qu’elle m’a demandé. On a discuté un peu, c’était pas si terrible. » Sous ses airs d’éternel optimiste, Charlie a toujours été mature. Madison ne s’y connaît pas trop en rupture, parce qu’aucune de ses relations amoureuses passées n’a jamais été assez importante émotionnellement pour que la séparation la terrasse. C’est en réalité plutôt la panique qui la prend, quand elle n’arrive pas à faire fonctionner un couple avec un garçon. « C’est mature de ta part, d’avoir fait ça pour lui et sa fille. T’es une bonne personne… Et une bonne ex », dit Madison avec un petit sourire. Elle se garda bien de préciser qu’au moment de leur rupture amicale, Madison avait eu l’impression de vivre une sorte de rupture amoureuse, c’était étrange, et ça l’avait d’ailleurs mis plus mal que… que ses vraies ruptures amoureuses, maintenant qu’elle y pensait. « J’ai plus grand chose à lui dire maintenant. Il était amoureux d’une autre. » Ouch. Madison grimace. « Aïe. On ne peut pas faire grand chose dans ces cas-là, oui, mais ça pique quand même… Je suis désolée, Charlie. Il est bien bête de ne pas avoir réalisé la chance qu’il avait de t’avoir. »
La machine à café vombrit. « Noir ? » « Avec un sucre, s’il-te-plaît », demande Madison d’une petite voix. Le langage corporel de Charlie est particulier, un peu renfermé. « Oliver a bien aimé le vidéoprojecteur ? » C’est bien la première fois que Charlie mentionne le petit-ami de Madison. Habituellement, elle en oublie presque l’existence, et Madison ne tient jamais spécialement à la rappeler. Elle n’aime pas trop parler d’Oliver - elle a peur que l’on remarque qu’il manque la bonne infléxion dans sa voix. « Euh, oui. Pour être honnête, je l’ai surtout utilisé pour mes soirées pyjamas avec Albane », répond Madison. Elle passe plus de temps avec celle qui est devenue rapidement l’une de ses meilleures amies, et elle l’a assez souvent mentionnée à Charlie pour que celle-ci la connaisse. Plus qu’Oliver, en tout cas.
« Tu as bonne mine aujourd’hui. » Madison rougit, comme à chaque fois qu’on lui adresse un compliment, et elle se met à bégayer, parce qu’elle ne sait pas prendre simplement cette petite phrase et dire merci avec un grand sourire : « Oh, euh, eh, merci » Elle attrape le café et manque de renverser la tasse comme une idiote. Elle a les oreilles qui picotent. « Toi aussi », répond-t-elle pour occuper l’espace, avant de réaliser que ce n’est pas tout à fait vrai. Elle se reprend. « Enfin, euh. Tu as l’air… Un peu songeuse, quand même », elle hésite, ne sait pas dans quoi elle s’embarque. « Ou un peu fatiguée. T’as beaucoup de boulot, en ce moment ? » Elle s’installe sur l’une des chaises de la cuisine, essayant de ne pas trop s’imposer dans l’espace de son amie.
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« C’est mature de ta part, d’avoir fait ça pour lui et sa fille. T’es une bonne personne… Et une bonne ex » C’est étrange d’entendre une amie lui dire qu’elle est une bonne ex, comme si un tel terme pouvait réellement exister. Charlie prend néanmoins le compliment (?) comme il vient et elle l’accepte dans un sourire qu’elle ne force pas autant que les autres. Si cela ne tenait qu’à elle, elle réduirait Cameron en miettes et les donnerait à manger aux cochons: si elle a fait des efforts, c’était uniquement pour sa fille, laquelle n’a pas à être une victime collatérale de toute cette histoire. « Je le mettrai sur mon profil Tinder. » Elle a le même sourire depuis que Madison a parlé: le faire perpétuer lui coûte moins que de reprendre du début et devoir activer tous ses muscles un à un. « Aïe. On ne peut pas faire grand chose dans ces cas-là, oui, mais ça pique quand même… Je suis désolée, Charlie. Il est bien bête de ne pas avoir réalisé la chance qu’il avait de t’avoir. » Sa grimace est véritable et la blonde ne le remet pas en question: n’importe qui aurait sans doute eu la même réaction, justement parce que n’importe qui peut comprendre à quel point ne pas être aimé en retour est terriblement blessant. « Arrête, c’est un peu une phrase toute faite. » Et par ‘un peu’, elle veut dire ‘beaucoup’, même si ses mots n’ont pas vocation à reprendre Madison avec véhémence. Elle lui conseille simplement avec une tendresse sincère de garder son empathie pour elle ; elles peuvent se contenter d’insulter son ex et cela fera parfaitement l’affaire.
Le café passe du comptoir aux mains de Madison, la discussion dérive d’Oliver vers Albane, et Charlie hoche la tête. Elle ne cherche pas à connaître les détails de ses soirées pyjamas avec son amie, mais elles doivent sans doute bien s’amuser, à en juger par la fréquence à laquelle son prénom semble revenir. Charlie n’en tire aucune jalousie, elle est au contraire heureuse d’entendre Madison dire qu’elle s’amuse autrement que dans des soirées où elle reste éternellement trop près du bar. « Toi aussi. Enfin, euh. Tu as l’air… Un peu songeuse, quand même » Elle entend Madison creuser sa propre tombe et cette idée la fait rire, parce qu’elle est la première à accepter l’idée qu’elle n’a pas réellement bonne mine. Ou tout du moins, à défaut de l’accepter, elle le sait. « Ou un peu fatiguée. T’as beaucoup de boulot, en ce moment ? » Oui et non. Elle hausse les épaules. La charge de travail n’est pas différente de d’habitude mais son travail est bel et bien la source du problème, parce que problème il y a. « J’ai travaillé sur une grosse enquête cet hiver. Du genre qu’on a essayé de pas trop ébruiter parce que ça aurait fait paniquer les gens. » Gros à ce point là, gros au point qu’il soit question d’utiliser le terme “tueur en série”, le tout pour parler du père d’un ami qui était très proche de Charlie il y a peu encore. Elle passe les détails à Madison, certaine qu’elle serait du genre à se faire du souci à son tour alors qu’elle ne mérite pas de vivre avec des angoisses.
Charlie souffle et, de ses coudes posés sur le comptoir, elle appuie un instant sur ses paupières fermées pour se reposer les yeux. « Et ça a rapport avec un ami dont j’étais vraiment très proche et j’ai appris qu’il m’avait menti sur toute sa vie. Alors je sais pas, je crois que j’en ai un peu marre de passer pour une conne, et de pas pouvoir aider davantage le reste du temps. » Elle en a marre, est sur les nerfs et au bout du rouleau en même temps. Beaucoup d’expressions peuvent s’appliquer à son cas, et elle n’en est pas bien fière parce qu’il n’y a justement rien de quoi se vanter dans une telle configuration des choses. « C’est rien c’est juste… beaucoup de choses pas très importantes. » Plus ou moins importantes, disons, mais rien qui ne soit la faute de Madison, et sans doute rien qu’elle puisse arriver à arranger non plus. Pour ça, il n’y a que Charlie qui pourrait agir, et elle peine à comprendre où commencer. « On pourra faire des soirées pyjama avec le projecteur chez moi, un de ces quatre. Plutôt que de se retrouver dans des bars, ça changerait. » Elle a parlé un peu d’elle et juge ses confessions bien assez suffisantes pour changer de sujet et déjà tourner la page. Elle aimerait retrouver la Madison de son enfance, boire des chocolats chauds à ses côtés et y ajouter des guimauves
Cleo Baker
la tête dans les étoiles
ÂGE : 27 ans (12 février 1997) SURNOM : On l'appelle souvent Leo. Sur scène, en drag, elle devient Supernova. STATUT : tout juste sortie d'une relation abusive avec son ex-copain, développe des crushs sur environ toutes les filles qui lui sourient. MÉTIER : Elle enchaîne les petits boulots qui lui permettent de continuer ses projets artistiques à côté : les performances drag, la couture, la musique, etc. Étonnamment, de formation, elle est infirmière - c'était pour faire plaisir à ses parents, ça. LOGEMENT : Une petite chambre ultra décorée de babioles et d'affiches, dans une colocation. POSTS : 1070 POINTS : 480
TW IN RP : homophobie internalisée et familiale, drogues, alcool, religion, viol conjugal, relation abusive. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : infj › cleo la timide à la ville, supernova l'extravagante sur scène › touche-à-tout et ultra créative, son univers artistique est poétique, décalé, absurde et sombre › people-pleaser, angoissée, généreuse › un peu trop fêtarde, elle affirme rattraper des années de conformisme › maquillage coloré, strass et paillettes à gogo › ses tenues extravageantes font se retourner les mamies dans la rue › collectionne les boîtes d'allumettes › passion fait-main, dyi, vintage, kitsch & maximalismeDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS : (08)Phenix 01 › Ciel 01 › Jo 02 › Ollie 02 › Primrose 01 › Shiloh 02 › Albane 01 › Eve 01
PRIMROSE › you were my partner in crime, it was a welcome waste of time, eating cherries on the bridge, feet dangling, throwing the pits and stems into the racing current below, i get vertigo looking down and looking in
OLLIE › out in the park, we watch the sunset, talking on a rusty swing set, after a while you went quiet and i got mean, i'm always pushing you away from me but you come back with gravity, and when i call, you come home, a bird in your teeth
SHILOH › is it cool that I said all that? is it chill that you're in my head? cause I know that it's delicate
ALBANE › but if you get married, i'd object, throw my shoe at the altar and lose your respect, i'd rather lose my dignity than lose you to somebody who won't make you happy
❀ a worst case kid in a plague pit town « I've been staring down the barrel of another life, said I could've been a lawyer, we would've been fine then | walking around with my head down I'm a worst case kid in a plague pit town, standing at the stake | Say I'm cool by myself but I'm a liar in the end, I'm gonna need your help »
Le visage de Charlie n’aime pas l’obscurité, il n’est pas fait pour les ombres, les ridules au bord de ses yeux sont des sillons pour les rayons de soleil. Bien sûr que Charlie n’est pas toujours heureuse, Madison le sait, mais son amie a toujours vacillé sur le fil, entre le sérieux et la légèreté, son âme a quelque chose d’un courant d’air, frais, libre. Madison perçoit dès qu’elle rentre dans l’appartement le poids sur les épaules de Charlie, parce qu’il n’est pas là habituellement, elle qui est optimiste et voit le meilleur dans toutes les situations et chaque personne - surtout en Madison. « Je le mettrai sur mon profil Tinder. » Madison sent un crépitement sous sa peau, parce que Charlie lui adresse un petit sourire, vrai et sincère. Malheureusement, il ne dure pas, parce que Madison ne dit pas la phrase, comme toujours. Un poids tombe dans son estomac. « Arrête, c’est un peu une phrase toute faite. » Elle baisse les yeux, gênée, parce qu’elle voudrait pouvoir dire la bonne chose, qu’elle n’a pas les mots parfaits. Madison ne s’y connaît pas vraiment en rupture, elle en a déjà eues, mais elle n’en a jamais vraiment souffert. Elle s’inquiète, souvent, de cette capacité qu’elle a de couper le lien avec le garçon avec qui elle sort, s’en veut de penser en premier à ce que vont en penser les autres, ou ses parents, au lieu de ressentir un deuil, une perte. En réalité, elle a l’impression d’avoir plus souffert de “rupture” amicale - comme celle qu’elle s’est imposée avec Charlie quand elles étaient ados. Là, l’absence était palpable, un couteau sous la peau. Mais Madison n’a pas les mots pour se l’expliquer.
La discussion dévie sur le boulot de Charlie, Madison cherche une porte d’entrée au malaise de son amie. « J’ai travaillé sur une grosse enquête cet hiver. Du genre qu’on a essayé de pas trop ébruiter parce que ça aurait fait paniquer les gens. » Madison a grandi avec des parents inquiets du monde extérieur, elle a l’habitude de ressentir cette montée d’anxiété quand on évoque ces choses-là. Elle se dit parfois que c’est aussi pour ça que les photos qu’elle prend sont toujours si sombres, un peu dérangeantes, parce qu’elle a peur du monde - et d’elle-même, aussi. « Oh, ça devait être lourd de gérer ça et d’en plus ne pas pouvoir en parler autour de toi », murmure Madison. Elle ne sait pas trop comment répondre, elle ne veut pas avoir l’air trop curieuse. Heureusement, Charlie se livre d’elle-même. « Et ça a rapport avec un ami dont j’étais vraiment très proche et j’ai appris qu’il m’avait menti sur toute sa vie. Alors je sais pas, je crois que j’en ai un peu marre de passer pour une conne, et de pas pouvoir aider davantage le reste du temps. » Ce genre de sujets - le mensonge, aider les autres - font toujours frémir Madison, mais elle enfonce les sentiments en elle avant que quelqu’un puisse les remarquer. « C’est rien c’est juste… beaucoup de choses pas très importantes. » Madison secoue la tête. « Bien sûr que si c’est important. Si c’est important pour toi, c’est important. » Elle rougit. « Désolée, c’est encore une phrase bateau. » Elle brûle sa langue dans son café pour essayer de trouver la bonne tournure de phrase. « Entre ça et ta rupture, ça fait beaucoup de changement sur des gens sur qui tu comptais… Mais vraiment, Charlie, tu es tout sauf conne et inutile, vraiment. Je suis désolée que ces situations-là t’aient fait te sentir comme ça, parce que c’est l’opposé de qui tu es. »
Tu es tellement intelligente que je t’évite depuis des semaines parce que j’ai peur que tu perces trop à jour en moi, que tu veuilles m’aider, voilà même ce que Madison aurait pu répondre à son amie. Mais elle n’est pas honnête, elle.
« On pourra faire des soirées pyjama avec le projecteur chez moi, un de ces quatre. Plutôt que de se retrouver dans des bars, ça changerait. » Et voilà, l’intelligence de Charlie, elle est là. Mais cette fois-ci, Madison ne fuit pas, parce qu’elle a saisi la fatigue de son amie, la tristesse, et qu’elle ne peut plus l’abandonner. Pas dans ces conditions. « Oh mais oui, ça serait super. Je suis trop sortie ces derniers temps, j’ai besoin de lever le pied », dit Madison d’une voix douce, posée, parce qu’elle a répété cette phrase mille fois dans sa vie et qu’elle sait mentir et s’acheter du temps, assez pour que Charlie pense que ces derniers mois où elle a vu Madison si fêtarde n’était peut-être qu’une phase. Madison n’a aucun plan pour lever le pied, bien sûr. Mais elle le garde bien pour elle. « Je ne sais pas si je suis très douée pour remonter le moral, mais j'essaierais, promis. Tu pourras bitcher sur ton ex ou ton boulot autant que tu veux. » Elle tente un petit sourire complice. « Et puis, ça nous rappellera des bons souvenirs. J’ai jamais fait des pyjama party aussi bien qu’avec toi », elle rougit dans les voluptes de fumée de son café, « ça m’a toujours manqué, depuis », ajoute-elle en bredouillant un peu, parce que le terrain est glissant et qu’elle ne sait pas trop comment se débattre avec leur fameux passé.
won't make my mama proud, it's gonna cause a scene, she sees her baby girl, I know she's gonna scream, god, what have you done? you're a pink pony girl and you dance at the club, oh mama, I'm just having fun, on the stage in my heels, it's where I belong down at the, Pink Pony Club, Im gonna keep on dancing at the Pink Pony Club
« Bien sûr que si c’est important. Si c’est important pour toi, c’est important. » Elle l’aime, Madison - comme elle aime ses autres amis, il ne faut pas s’y méprendre. Elle l’aime pour toute l’énergie qu’elle utilise pour aider Charlie et pour être une bonne amie alors que la blonde elle-même ne saurait pas dire de quoi elle a besoin pour se sentir mieux. Elle a l’impression que rien ne cloche, et elle a l’impression que tout va de travers en même temps. « Désolée, c’est encore une phrase bateau. » Charlie rigole doucement, sincère. « C’est rien. C’est joliment dit. » Elle n’en croit pas un mot pour autant, mais elle est heureuse de pouvoir compter Madison parmi ses amies les plus proches. Elle est surtout heureuse de ce fait parce qu’elle sait à quoi a longtemps ressembler la vie en son absence, et il faut bien avouer qu’il y avait un petit manque, justement. « Entre ça et ta rupture, ça fait beaucoup de changement sur des gens sur qui tu comptais… » Et elle continue, Madi. Elle explique, elle argumente. Elle est pleine d’espoir et de positivité et c’est plutôt ce sur quoi se raccroche Charlie plutôt que le fond de ses mots: elle n’a pas souvent l’occasion de la voir dans un tel rôle, et ça lui fait plaisir de voir à quoi ressemble Madi quand elle a l’impression d’aider quelqu’un. Et elle aide, vraiment ; ce n’est pas qu’une impression. « Je m’attache trop aux gens, je sais. C’est pas nouveau, au moins. » Madison vise juste et elle tient à le lui dire sur un ton égal, parce que personne avant elle n’avait osé poser un diagnostic aussi simple et pourtant précis: il y a eu trop de changement au sujet des personnes sur qui elle compte, et si elle a appris à se blinder dans le cadre de son travail, elle ne sait tout simplement pas le faire lorsqu’il est question de sa vie privée. C’est un niveau de difficulté bien différent. « Heureusement que tu es là, maintenant. » Elle sourit à nouveau. Madi est là, maintenant, et elle ne risque pas de s’en aller. Elle est une présence à laquelle Charlie s’est habituée avec plaisir.
« Je suis trop sortie ces derniers temps, j’ai besoin de lever le pied. » Jamais elle n’aurait cru entendre Madison s’extasier à l’idée d’une soirée film et ajouter par la même occasion avoir besoin de moins sortir, et Charlie ne prend même pas la peine de cacher un brin de sa surprise. « Qui êtes-vous et qu’avez vous fait de Madi ? » Elle demande en rigolant, quoique la question reste sérieuse. A son tour, elle veut comprendre pourquoi elle semble opter pour un changement aussi radical, sans doute parce qu’elle ne voudrait pas en être la seule cause, et encore moins qu’elle agisse par pitié à son égard. La promesse de pouvoir bitcher à volonté la fait sourire, que ce soit sur Cameron ou son boulot ou même sur le reste de la Terre, au rythme où elles vont. « Et puis, ça nous rappellera des bons souvenirs. J’ai jamais fait des pyjama party aussi bien qu’avec toi » - « Faut dire que ma mère n’y allait pas avec le dos de la cuillère. » Elle préparait des cadeaux à ses amies, choisissait les films avec soin, préparait le vidéoprojecteur sur le mur blanc du salon. Elle leur préparait des repas parfaits, des desserts incroyables, et décorait la maison aux goûts de la Charlie du moment. Les princesses y sont toutes passées, l’era Jonas Brothers tout autant. Bien sûr qu’elle organisait les meilleures pyjama party. « ça m’a toujours manqué, depuis. » Elle a toujours ce quelque chose de touchant, Madi. Peu importe le sujet abordé, elle est toujours égale à elle-même. « C’est de toi dont j’aurais dû tomber amoureuse, en fait, pas tous ces cons. » Elle le dit en le pensant qu’à moitié, ou du moins en le pensant sans vouloir s’y attarder, comme le prouve le rire qu’elle ajoute. Si elle pouvait remonter le temps, il y a bien des choses qu’elle prendrait le temps de changer et corriger. « Compte sur moi pour pas oublier cette pyjama party. Et je demanderai la recette du cocktail secret marshmallow. » Qui était un incontournable quand elle avait huit ans, mais qu'elle refuse d'oublier à l'aube de ses trente ans. En attendant, elle veut rendre sa liberté à Madi: promis juré, elle est capable de se débrouiller seule et elle ne veut pas la garder pour elle toute seule.
Cleo Baker
la tête dans les étoiles
ÂGE : 27 ans (12 février 1997) SURNOM : On l'appelle souvent Leo. Sur scène, en drag, elle devient Supernova. STATUT : tout juste sortie d'une relation abusive avec son ex-copain, développe des crushs sur environ toutes les filles qui lui sourient. MÉTIER : Elle enchaîne les petits boulots qui lui permettent de continuer ses projets artistiques à côté : les performances drag, la couture, la musique, etc. Étonnamment, de formation, elle est infirmière - c'était pour faire plaisir à ses parents, ça. LOGEMENT : Une petite chambre ultra décorée de babioles et d'affiches, dans une colocation. POSTS : 1070 POINTS : 480
TW IN RP : homophobie internalisée et familiale, drogues, alcool, religion, viol conjugal, relation abusive. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : infj › cleo la timide à la ville, supernova l'extravagante sur scène › touche-à-tout et ultra créative, son univers artistique est poétique, décalé, absurde et sombre › people-pleaser, angoissée, généreuse › un peu trop fêtarde, elle affirme rattraper des années de conformisme › maquillage coloré, strass et paillettes à gogo › ses tenues extravageantes font se retourner les mamies dans la rue › collectionne les boîtes d'allumettes › passion fait-main, dyi, vintage, kitsch & maximalismeDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS : (08)Phenix 01 › Ciel 01 › Jo 02 › Ollie 02 › Primrose 01 › Shiloh 02 › Albane 01 › Eve 01
PRIMROSE › you were my partner in crime, it was a welcome waste of time, eating cherries on the bridge, feet dangling, throwing the pits and stems into the racing current below, i get vertigo looking down and looking in
OLLIE › out in the park, we watch the sunset, talking on a rusty swing set, after a while you went quiet and i got mean, i'm always pushing you away from me but you come back with gravity, and when i call, you come home, a bird in your teeth
SHILOH › is it cool that I said all that? is it chill that you're in my head? cause I know that it's delicate
ALBANE › but if you get married, i'd object, throw my shoe at the altar and lose your respect, i'd rather lose my dignity than lose you to somebody who won't make you happy
❀ a worst case kid in a plague pit town « I've been staring down the barrel of another life, said I could've been a lawyer, we would've been fine then | walking around with my head down I'm a worst case kid in a plague pit town, standing at the stake | Say I'm cool by myself but I'm a liar in the end, I'm gonna need your help »
« Je m’attache trop aux gens, je sais. C’est pas nouveau, au moins. » Charlie le dit d’un ton défaitiste de celle que ça a trop blessé, et Madison sent ses poumons qui se contractent. Elle voudrait être courageuse, dire à Charlie que c’est ce qu’elle préfère chez elle, cette façon qu’elle a d’aimer si simplement, une qualité qui est si difficile pour Madison et son anxiété sociale. Elle préfère tout analyser et rationaliser, trouver des excuses pour ne pas s’engager, se protéger, elle a toujours peur qu’on ne l’aime pas, qu’elle aime trop, que quelque chose se passe mal. Charlie, elle, aime simplement. Et c’est touchant, courageux. Mais Madison ne sait pas comment lui dire, parce qu’elle est trop timide pour oser une telle déclaration amicale. « Heureusement que tu es là, maintenant. » Voilà à nouveau que Charlie dit si facilement ces choses-là, touchante, et Madison rougit. Sa langue est épaisse dans sa bouche, l’empêche de parler, parce qu’elle sait, elle, la vérité, elle sait que c’est elle qui a disparu volontairement quand elles étaient adolescentes, elle qui essayait encore, il n’y pas une heure, de ghoster Charlie doucement. Et Charlie est là, avec son sourire et ses mots touchants, et Madison est une fraude, une impostrice. Mais elle sourit quand même.
Alors si elle reste aux côtés de Charlie, il faudra de nouvelles stratégies pour se protéger. Pour ne pas boire, du moins pas devant elle, pour détourner son attention. Pour ne pas mentionner leur passé, et encore moins le couple de Madison, son orientation sexuelle. Tout cela sera une petite gymnastique, mais Madison est habituée. Elle a été élevée pour tenir les apparences. C’est son meilleur rôle, depuis toujours. « Qui êtes-vous et qu’avez vous fait de Madi ? » Madison hausse les épaules et fait une petite grimace. « Je suis sa jumelle maléfique, Badison », plaisante-elle, pour détourner un peu l’attention de Charlie en ne répondant pas sincèrement. Oh, s’il le fallait, elle pourrait inventer une excuse simple, facile : une gueule de bois de trop qui donne envie de ne plus trop peur, trop de dépenses ces derniers temps, bref. Madison peut mentir facilement si elle le veut. Mais elle préfère le mensonge par omission, parce qu’il est plus facile à justifier. Cela lui donne moi l’impression de mentir complètement. Parce qu’au fond, elle déteste mentir à Charlie.
A la place, elle relance la discussion sur leur pyjama party d’ado. « Faut dire que ma mère n’y allait pas avec le dos de la cuillère. » Elles eurent un petit rire entendu toutes les deux. Et, alors que Madison avait toujours un petit rire, Charlie prononça la phrase suivante : « C’est de toi dont j’aurais dû tomber amoureuse, en fait, pas tous ces cons. »
Et Madison a cette pensée étrange, alors qu’elle flotte un peu au-dessus d’elle, que toute sa vie à jouer un rôle l’a préparé pour cet exact moment, où elle regarde Charlie, a un petit rire, réplique « Oh tu sais, je suis loin d’être la copine idéale, demande à Oliver » et sourit, sourit encore, boit son café, et garde un air si normal qu’elle peut se convaincre elle-même qu’elle n’entend pas son coeur qui déborde entre ses côtes et tombe dans ses chaussures et brûle dans ses veines, ou qu’elle a envie de crier et de pleurer en même temps parce que cette petite phrase de Charlie lui donne envie d’avaler tout le contenu de son placard où elle cache ses bouteilles de vin.
« Compte sur moi pour pas oublier cette pyjama party. Et je demanderai la recette du cocktail secret marshmallow. » Madison tape dans ses mains, elle joue l’excitation parfaitement, même si elle sait qu’elle dissocie, qu’elle voit ses mains tenir la tasse de café et que ce ne sont pas ses mains, mais son visage reste impassible - est-ce seulement son visage ? « Argh, mille fois mieux que n’importe quel cocktail de bar, c’est certain ! » Elle s’exclame. « Deal pour la pyjama party », conclue-t-elle comme si de rien était, qu’elle n’avait pas l’impression de se jeter tout entière dans la gueule du loup.
won't make my mama proud, it's gonna cause a scene, she sees her baby girl, I know she's gonna scream, god, what have you done? you're a pink pony girl and you dance at the club, oh mama, I'm just having fun, on the stage in my heels, it's where I belong down at the, Pink Pony Club, Im gonna keep on dancing at the Pink Pony Club