Mount Coo-tha, Toowong. Leur dernière rencontre s’est passée de la meilleure des façons, les éclats de voix inexistants entre eux. Ambrose et Zoya sont parvenus à discuter calmement et, de la sorte, à s’ouvrir un peu plus l’un à l’autre en parlant notamment de leurs expériences passées, celles concernant leurs histoires de cœur respectives. Des histoires de cœur qui ont laissé des traces indélébiles, autant chez l’un que chez l’autre, et qui leur ont permis de se comprendre davantage, quand ils ne sont jamais parvenus à construire une quelconque relation entre eux, bien que cette volonté fût existante. Cette amertume de l’échec liée à cette incapacité à construire quelque chose à deux s’est finalement amoindrie, au point qu’ils aient décidé, d’un commun accord, de devenir amis. Une étiquette qu’ils s’attribuent désormais, une de celle qui leur permettra sûrement d’avoir une relation bien plus apaisée, bien que rien ne garantisse qu’il n’y ait pas à nouveau des désaccords entre eux. Parce que, malgré cette nouvelle définition, Rose et Zoya restent diamétralement opposés sur plusieurs points et rien ne pourra empêcher d’autres prises de bec.
Et peut-être que l’un des sujets qui pourrait ébranler cette nouvelle amitié naissante est cette nouvelle apprise quelques semaines auparavant par Zoya, concernant les fiançailles du Constantine. Il lui a annoncé de lui-même mais n’a pas tenu à s’épancher davantage sur le sujet, laissant la jeune femme avec des interrogations qui n’ont, pour le moment, trouvé réponses. Bien sûr qu’elle aimerait savoir qui est cette personne qu’il compte épouser, bien sûr qu’elle aimerait savoir comment ils se sont rencontrés et pourquoi il a décidé de lui passer la bague au doigt mais, pour le moment, elle n’a osé les lui poser. Peut-être que l’occasion se présentera aujourd’hui alors qu’ils ont décidé de se revoir, Zoya proposant même une petite randonnée à Rose pour rejoindre le Mount Coo-tha et pouvoir profiter de la vue que celui-ci offre sur toute la ville. La récompense qui les attend une fois le sommet atteint va peut-être permettre une discussion, notamment quand en plus de ses fiançailles, Zoya s’interroge beaucoup sur cet article écrit par le frère d’Ambrose, dénonçant des pratiques plus que douteuses d’un homme d’affaire. Zoya, inquiète, a déjà essayé d’aborder le sujet à la sortie de l’article avec le jeune homme, mais là aussi, sans réel succès.
Leurs pas les mènent à la partie la plus dure de l’ascension, une pente bien pentue se présentant sous leurs yeux « Rappelle-moi qui a eu cette idée déjà ? » qu’elle lui demande alors qu’elle a ses mains posées sur ses hanches, tentant de reprendre sa respiration. « J’imagine que je peux toujours rêver pour que tu me portes sur ton dos jusqu’à là-haut, n’est-ce pas ? » qu’elle fait pour le taquiner alors que l’instant d’après, elle le bouscule et part en courant « Le dernier arrivé paye une glace à l’autre ». L’éternelle grand enfant qu’elle est ne peut pas s’empêcher de transformer ça en compétition stupide. Et bien sûr, Zoya prend trop ses rêves pour une réalité et à peine a-t-elle couru cent mètres, qu’elle s’arrête « Ok, temps mort. J’en peux plus ». Elle se tient à un arbre pour reprendre sa respiration, guettant Rose du coin de l’œil « Te moque pas » qu’elle fait, non sans un sourire sur les lèvres. « On va se contenter de marcher ». C’est plus raisonnable, en effet.
(c) ANAPHORE
Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
Ambrose n’était peut-être pas le plus motivé qui soit à répondre par la positive à une invitation de la sorte de la part de Zoya mais il doit bien avouer que cela lui fait du bien que de retrouver des baskets et se défouler un peu. La vie dans les bureaux ne lui convient qu’à moitié et il ressent souvent le besoin d’exorciser ses émotions au travers du sport, ce qui est pourtant assez rare puisqu’il manque cruellement de temps. Alors, il a décidé de saisir l’offre de la brune et de se joindre à elle pour un jogging aux allures de randonnée jusqu’au sommet du mont Coo-Tha. Il prend les choses au sérieux, avec ses habits de sports qui ne sont généralement pas associés à sa personne mais au moins le souffle court qu’il accuse suite à l’effort physique lui impose de ne pas dire de conneries. Et ça aussi, c’est une bonne chose. « Rappelle-moi qui a eu cette idée déjà ? » Zoya accuse le coup de son côté aussi et il s’en amuse un instant. Son pas ralentit et il pose son regard sur la jeune femme, ayant apparemment décidé du temps d’une pause. « Oh vraiment, je sais pas. » Il joue et s’en amuse, bien assez conscient qu’elle le regrette assez elle-même pour ne pas avoir à en rajouter.
« J’imagine que je peux toujours rêver pour que tu me portes sur ton dos jusqu’à là-haut, n’est-ce pas ? » « Effectivement, tu peux rêver. »
Il répond dans un sourire joueur. Elle peut rêver, sans doute parce que s’il essayait de la prendre sur son dos, ce serait l’assurance de ne jamais arriver au sommet. De toute évidence, son corps lui crie qu’il n’a pas fait le moindre effort pour l’entretenir dernièrement et, surtout, il le lui fait bien payer. « Le dernier arrivé paye une glace à l’autre » Il mime une expression outrée un instant avant de reprendre le cours de sa course la plus vite possible, n’hésitant pas au passage à pousser le bras de la jeune femme pour la déstabiliser avec un rire tendant bien à prouver qu’il ne prend pas réellement cette course à coeur. Après quelques mètres à peine, le plan tombe déjà à l’eau et Zoya ralentit au point de signer l’arrêt sans doute définitif de cette course. « Ok, temps mort. J’en peux plus. Te moque pas. On va se contenter de marcher » Il ne se moque pas, non, mais il rigole tout de même à gorge déployée. « C’est donc ça de vieillir ? » Il titille, il s’amuse, il joue avec les limites dans un sourire enfantin. « Tu me dois une glace. » Parce qu’il est évident qu’il a gagné, n’est-ce pas ? Son coeur bat la chamade, mais il a au moins le mérite de ne pas avoir abandonné, alors l’effort devrait lui faire mériter une petite récompense. « Pourquoi est-ce que tu t’es soudainement mise en tête de faire du sport ? Non que ça me dérange, mais j’ai l’impression que ton corps est pas tout aussi ravi. » Et c’est sans doute peut-être là la raison même de son envie de se remettre en forme, mais il préfère tout de même poser la question. Cela permet de combler les silences, aussi.
Mount Coo-tha, Toowong. « Oh vraiment, je sais pas. » Elle ne sait pas ce qu’il lui a pris de vouloir se lancer dans une randonnée alors qu’elle n’a rien d’une sportive. Elle ne l’a jamais été, ne le sera jamais et se déteste donc pour avoir pris l’initiative de cette sortie. Pourtant, celle-ci est aussi l’occasion pour elle de passer du temps avec Ambrose et de leur permettre de se retrouver dans un cadre différent des précédents. Chez elle, dans une salle de concert ou dans le hall du building dans lequel il travaille, nombreux ont été les lieux clos où ils se sont rencontrés et très peu ont été ceux en plein air. Le dernier en date leur a été plutôt bénéfique et peut-être espère-t-elle continuer sur cette lancée, surtout quand elle souhaite pouvoir aborder certains sujets avec lui, maintenant que leur relation semble plus apaisée.
Et il faut dire que le fait d’être en extérieur semble réussir à Ambrose dont elle retrouve une certaine légèreté qu’elle ne lui a plus connu depuis longtemps, l’alchimie entre les deux en bénéficiant également à cet instant alors que Zoya tente de le convaincre de la prendre sur son dos pour atteindre le sommet, ce qu’il refuse « Effectivement, tu peux rêver. » Et si elle pourrait s’en offusquer, cela n’est que temporaire, une grimace venant tordre ses traits, riant légèrement la seconde suivante parce qu’elle apprécie de le retrouver de la sorte, taquin et de bonne humeur. Alors, puisque cette pente va devoir être grimpée quoi qu’il arrive, Zoya propose de rentre l’instant plus divertissant en transformant ce moment désagréable en une course, avec à la clé pour le vainqueur une glace. Ils se lancent donc dans une course effrénée, celle durant laquelle Ambrose la bouscule et qui lui vaut un « Eh ! » râleur de la part de la brune qui s’arrête toutefois au bout de quelques minutes – si ce n’est secondes – essoufflée « C’est donc ça de vieillir ? » « Fais gaffe, Constantine » qu’elle fait en le menaçant de son index pour oser se moquer de la sorte. Rien qu’elle ne prenne mal toutefois. « Tu me dois une glace. » Zoya lève les yeux au ciel et ne peut que reconnaitre donc sa défaite et accepter ce qu’elle a pourtant elle-même décrété pour le vainqueur – bien sûr, dans l’idée, la glace gratuite était idéalement pour elle « Ca va, ça va, tu l’auras ta glace » qu’elle répond dans une mine boudeuse avant de se remettre en route aux côtés d’Ambrose, dans un rythme qui lui permettrait d’atteindre le sommet cette fois « Pourquoi est-ce que tu t’es soudainement mise en tête de faire du sport ? Non que ça me dérange, mais j’ai l’impression que ton corps est pas tout aussi ravi. » « Je pense que l’idée m’a traversé l’esprit pendant une petite minute ce matin en me levant et que c’est dans cette même minute que je t’ai appelé pour te proposer la pire idée qu’il soit » qu’elle reconnait volontiers, riant légèrement « Je déteste le sport et pour m’y remettre, il faudrait déjà que je m’y mette tout court » Et cela la fait d’ailleurs rire parce qu’elle n’a jamais pratiqué un quelconque sport et a toujours fui quand on lui pouvait lui proposer un footing, une sortie vélo ou que sais-je. La preuve, son rôle dans l’association Run For Judy est celui de photographe et lorsqu’on lui a proposé de participer à une des courses organisée, elle s’est défilée sous prétexte qu’elle ne pouvait pas et courir et prendre des photos – ce qui n’est pas un mensonge en soi « La prochaine fois, on prendra un Uber, ce sera mieux pour tout le monde ». Son regard trouve le sien en coin, amusé, parce qu’elle le vise lui également « T’es pas plus sportif que moi, Rose ! » qu’elle constate, non sans un sourire mais peut-être lui prouvera-t-il le contraire, même si dans ses souvenirs, il ne lui a jamais fait part d’un quelconque sport qu’il a pu ou peut exercer.
Ils finissent par atteindre le sommet peu de temps après. Zoya déteste tous ceux qui sont tout clinquant parce qu’ils sont arrivés jusqu’ici en voiture mais eux auront au moins le mérite de leurs efforts et de cette glace qui les attend, se précipitant vers le stand comme des enfants sans même prendre le temps d’observer la vue qui s’offre à eux. Après avoir payé la sienne à Ambrose, la photographe et lui se dirigent vers une des nombreuses rambardes pour observer la vue « Ca en valait la peine » qu’elle remarque dans un ton léger, autant pour la vue que pour la glace et davantage encore pour cette légèreté retrouvée « Comment tu vas, Ambrose ? » Son ton est plus sérieux cette fois, son air plus inquiet aussi, ne spécifiant rien de ce qu’elle sous-entend car elle ne souhaite pas le brusquer, le laissant répondre à cette interrogation de la manière qu’il le veut.
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Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
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marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
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RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
« Fais gaffe, Constantine. » Elle le menace et il sourit, avec toute la fougue et l'insouciance de la jeunesse. Aujourd’hui, il est certain qu’ils n’aborderont aucun véritable sujet qui puisse devenir un problème. Aujourd’hui, ils font table rase de toutes choses - les mauvaises, du moins - et se comportent comme de simples amis passant une après-midi ensemble. Rien de palpitant, sans doute, mais rien qui ne brise le coeur de personne non plus. Ils apprennent encore à trouver un juste milieu, et pour l’heure cela se passe plutôt bien ; assez pour qu’Ambrose rigole doucement de l’envie soudaine de Zoya de vouloir se mettre au sport. Nul doute qu’elle sera abandonnée dès le lendemain. « La prochaine fois, on prendra un Uber, ce sera mieux pour tout le monde. » Sauf pour le budget de Constantine, de toute évidence. « La prochaine fois, on ira en marchant. » Et aussi simplement que cela, il vient de réellement statuer la version alternative qui serait la meilleure pour tous les partis. Marcher, sans aucune compétition. « T’es pas plus sportif que moi, Rose ! » Il rigole face à sa remarque, laquelle n’est effectivement pas vraiment déplacée. « Juste assez pour pouvoir gagner. » Il rappelle et souligne néanmoins, sans pour autant effectivement pouvoir avancer de grandes qualités de sportif. Il n’a pas réellement le temps pour cela, disons.
Zoya tient parole en lui payant une glace à la seconde où ils arrivent au sommet, laissant ainsi Ambrose se confondre avec un véritable enfant particulièrement heureux du dénouement de leur petite course. Il profite du cornet dans sa main, la vitesse normale de son souffle déjà retrouvée. « Comment tu vas, Ambrose ? » Il prend le temps de s’installer un peu mieux pour profiter de la vue et de sa glace, léchant cette dernière une fois supplémentaire avant de réellement chercher à répondre à cette question. Il s’est déjà mieux porté, c’est un fait dont elle se doute déjà et un mensonge qu’il ne se permettra pas de proférer devant elle. « J’ai un peu l’impression de voir le bout du tunnel, maintenant. » Il avoue donc calmement, sans en savoir davantage lui-même. Le second article de l’affaire s’apprête à sortir et, avec lui, la fin de tous les doutes quant à la véracité de ses mots. Il a porté plainte, la justice fera son travail. Tout rentre peu à peu en ordre, même s’il aurait évidemment préféré que rien de tout ceci ne l’affecte jamais. « Y’a juste eu beaucoup de choses en même temps, c’était pas la joie. » Non seulement l’affaire Williams mais aussi Malone qui lui a partagé l’avis des médecins quant à l’état de leur père. Ses éternelles disputes avec Zoya n’ont pas aidé non plus, mais il ne pense pas à lui rejeter la faute dessus. Il avait Ruben, heureusement. Il avait beaucoup d’autres personnes à ses côtés aussi, évidemment, mais lui a toujours été différent. « Cassie était là, heureusement. Je sais pas comment j’aurais fait sans elle. » Il change le prénom pour coller à la version officielle, le sourire qu’il affiche étant sincère uniquement parce qu’il pense au visage d’un autre. C’est ce qu’il doit dire maintenant, pourtant: Cassie était là, et grâce à elle tout va bien. « Ça répond à ta question ? » Il demande dans un sourire presque désolé: il aurait aimé se contenter de lui répondre que tout va évidemment bien. « Dis moi comment vont les choses pour toi. » Il veut savoir en retour.
Mount Coo-tha, Toowong. « La prochaine fois, on ira en marchant. » Elle grimace alors que c’est elle aujourd’hui qui a proposé d’aller rejoindre le plus haut point culminant de Brisbane en randonnant et en courant quelques minutes auparavant. Elle n’a rien d’une sportive et même si c’est en marchant, l’idée la rebute déjà. Alors, même si Ambrose pense imposer sa décision pour une potentielle prochaine fois, Zoya a déjà pris la sienne : ce sera en taxi ou sans elle - mais elle ne dit rien, ne souhaitant pas alimenter un feu à peine éteint entre eux, puisqu’un rien peut devenir sujet à débats. « Juste assez pour pouvoir gagner. » Et c’est une nouvelle bousculade qu’il gagne en osant se vanter de la sorte.
Ils atteignent le sommet malgré leur manque de sportivité et, faisant preuve de bonne foi – oui, c’est possible - Zoya paye une glace à Ambrose qui semble ravi et la jeune femme l’est tout autant en le voyant aussi satisfait de si peu, retrouvant là un Constantine plus détendu et à l’esprit enfantin, une habitude perdue depuis de longs mois entre eux. Ils prennent place face à la vue et tout en dégustant leurs cornets glacés, Zoya s’autorise à demander à Ambrose comment il va, ramenant un souffle plus sérieux à leur conversation « J’ai un peu l’impression de voir le bout du tunnel, maintenant. » Elle comprend que les choses sont encore compliquées et en est désolée. Elle préfèrerait le savoir heureux, déchargé de tous problèmes, surtout celui dont elle a eu connaissance, comme tout le monde, au sortir d’un article de journal. « Y’a juste eu beaucoup de choses en même temps, c’était pas la joie. » Elle ignore ce que sont les autres choses dont il fait allusion mais elle sait qu’à cette même période, lorsque l’histoire est sorti, leurs rapports n’étaient pas au beau fixe et pour ça, elle en est en partie désolée. Non pas qu’elle n’était pas coupable, mais ils l’étaient tous les deux et elle ne peut en prendre l’entière responsabilité en s’excusant de vive voix à ce sujet « Tu veux en parler ? » qu’elle demande alors, n’osant l’inciter à plus si ce n’est pas ce qu’il veut « que ce soit de cette histoire ou des autres choses qui se sont rajoutées » peu importe si cela peut l’aider à se décharger, elle veut lui montrer qu’elle est là pour l’écouter. « Cassie était là, heureusement. Je sais pas comment j’aurais fait sans elle. » Cassie… le sujet est un peu houleux aux yeux de Zoya parce qu’elle ignore d’où sort cette personne. Elle a fait abstraction de ce point volontairement mais il lui ramène cette réalité aujourd’hui, ne pouvant toutefois montrer sa retenue face à ces fiançailles et ce futur mariage dans lequel il s’embarque « Tant mieux » dit-t-elle en premier lieu, camouflant du mieux qu’elle peut que cela la touche. La fin de leur histoire l’a touché, c’est un fait et c’est jalousement qu’elle réagit de l’intérieur, parce qu’elle aurait préféré être, si ce n’est la personne sur qui il pouvait se reposer, être au moins une d’entre elles. « Il faut que tu te raccroches à ce qui va t’arriver de bon » pour s’en sortir, pour aller mieux parce que c’est la sensation que procure un mariage, normalement. « Je te cache pas que ça me fait … bizarre, Rose » qu’elle finit par reconnaitre « Mais, si tu es heureux, c’est le plus important à mes yeux ». Et son sourire ne peut être on ne peut plus sincère même s’il est timide. « Ça répond à ta question ? » Elle acquiesce d’un sourire encore parce qu’elle apprécie qu’il ait parlé avec elle de manière plus ouverte, ce qui n’était pas toujours chose facile avec lui « Oui. Et j’espère que tout finira par s’arranger. Sincèrement. En attendant, si tu as besoin, je veux que tu saches aussi que je ne suis jamais qu’à un coup de fil, Rose ». Sa proposition est sincère, qu’importe que le sujet de conversation la remue un peu, qu’importe qu’il puisse être houleux, elle fera l’effort pour être présente pour lui.
« Dis moi comment vont les choses pour toi. » Elle fait elle-même le bilan de sa vie actuelle et le sourire qui naît sur ses lèvres traduit un contraste entre eux deux. « Sincèrement ? les choses vont bien » Elle ne se souvient pas de la dernière fois qu’elle a dit une chose pareille, les derniers mois n’ayant pas toujours été de tout repos entre l’addiction de son frère, les disputes que cela a pu engendré avec d’autres, le départ de sa meilleure amie. Mais les choses sont doucement rentrées dans l’ordre et elle ne peut que bien se porter « Je pars avec James à Paris pour la Fashion Week à la fin du mois » Elle s’épanouit toujours autant professionnellement parlant et elle en est ravie « Je te remercierai jamais assez pour nous avoir présenté lui et moi. Je m’épanouis pleinement et j’arrive à concilier mon job avec ma petite vie de famille avec Chloe». Doit-elle cependant lui parler de cet autre détail, pas des moindres, celui auquel elle ne peut que penser lorsqu'il lui demande comment elle va. Ce détail qui n'est autre qu'un lui faisant naître un sourire sur ses lèvres, bien qu'elle reprenne de manière neutre « J'ai rencontré quelqu'un aussi… » qu'elle se contente de dire avec prudence.
(c) ANAPHORE
Ambrose Constantine
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ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
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RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
« Tu veux en parler ? » Elle sait très bien ce à quoi il faisait allusion sans le citer, et Ambrose préfère ne pas ajouter d’autres mots plus précis sur la situation. Non, il ne veut pas en parler. S’il le pouvait, il userait de son pouvoir pour effacer cette histoire de la mémoire de tous les humains de cette foutue terre, et cela explique sans doute pourquoi il n’a pas envie de remuer le couteau après de Zoya. Il lui fait confiance, là n’est pas la question, mais il préfère se préserver autant que possible: si procès il y a, il sera obligé de parler et il sera surtout obligé de le faire en entrant dans les détails sordides. « que ce soit de cette histoire ou des autres choses qui se sont rajoutées. » - « Ça va, ne t’en fais. La page se tourne. » Il assure mais surtout il la rassure en posant un regard bienveillant sur son profil. L’inquiéter serait bien la dernière chose qu’il aurait envie de faire, et c’est ce qui se passerait s’il faisait le choix de lui exposer ses problèmes du moment un à un.
Lorsqu’il évoque Cassie, pourtant, la réponse de Zoya devient soudainement infiniment moins chaleureuse. Pour lebien de son mensonge, il ne pouvait pas faire autrement, même s’il est désolé de la catapulter au milieu de toute cette histoire. « Tant mieux » Elle est amère et il n’a aucun mal à le voir en elle, même si la jeune femme faire de son mieux pour le cacher. Elle a ses qualités et ses compétences, évidemment, mais celle de cacher ses sentiments n’en fait pas réellement partie. Il a toujours trouvé assez facile de lire en elle, après tout. « Il faut que tu te raccroches à ce qui va t’arriver de bon. » Le conseil pourrait être bon. Du moins, Ambrose se doute qu’il part d’un bon sentiment. Ce qu’il regrette, cependant, c’est justement de ne pas avoir quoi que ce soit de bon à quoi se raccrocher. Il y a bien Ruben qu’il observe toujours avec les mêmes yeux d’amour mais là encore il sait qu’il est un homme bientôt marié et que de son côté cela a bien plus de chances que d’arriver entre Ambrose et Cassie. Et du reste, il n’en sait rien. L’affaire Williams a ruiné ses chances en politique ; la musique est un éternel sujet compliqué. La famille n’est pas facile non plus, encore moins depuis que Flora et James ont décidé de faire chemins à part. « Je te cache pas que ça me fait … bizarre, Rose. Mais, si tu es heureux, c’est le plus important à mes yeux. » Il l’observe en silence un instant, sa glace oubliée pour une conversation bien plus mature. Zoya fait de son mieux, vraiment, et il la remercie pour ne pas rendre la situation plus compliquée encore. « Je le suis. C’est juste… je parle pas beaucoup de mon métier mais c’est comme ça qu’on s’est rencontrés, elle et moi. Y’a des années. » La temporalité n’est pas précisée davantage tout simplement parce qu’il sait que Zoya pourrait un peu trop vite le coincer sur ce terrain-là. Auprès de Ruben, il s’est aussi gardé de préciser des dates exactes, parce que le brun sait très bien qu’Ambrose n’avait d’yeux que pour lui pendant de longs mois.
« Sincèrement ? les choses vont bien. » Que son sourire en soit témoin, Ambrose est heureux de l’entendre. Elle mérite d’être heureuse, épanouie. Elle mérite d’être posée dans un quotidien qu’elle apprécie. « Je pars avec James à Paris pour la Fashion Week à la fin du mois » - « Il m’a dit, oui. Ca va être une bonne expérience. » Peu de photographes peuvent se vanter d’une telle chose, encore moins au nom de la maison Weatherton. Le simple fait qu’elle appelle son frère par son prénom tend à prouver que la collaboration entre eux se passe bien, et Ambrose est heureux de l’apprendre - pour elle comme pour James. « Je te remercierai jamais assez pour nous avoir présenté lui et moi. Je m’épanouis pleinement et j’arrive à concilier mon job avec ma petite vie de famille avec Chloe. » Ambrose hoche simplement la tête en retour. Il est heureux qu’elle le remercie mais il estime qu’elle ne lui doit pas grand chose non plus: il les a présentés et elle a fait tout le reste. Jamais James n’aurait gardé un photographe (ou quiconque) dont il n’appréciait pas le travail, que la personne lui ait été présentée par son frère n’y aurait rien changé. Le travail est un sujet tout particulier dans la famille, où les liens du sang perdent parfois de leur force au profit de l’efficacité et du travail bien fait. « J'ai rencontré quelqu'un aussi… » Perdu dans ses pensées, il accuse une seconde de latence avant de plonger son regard dans le sien. Troublé, Ambrose cherche ses mots autant qu’il fait de son mieux pour conserver une attitude neutre. « Vraiment ? Je… Je suis content pour toi. C’est récent ? » Il se retient de lui faire passer un interrogatoire plus complet mais il faut bien avouer qu’il n’en pense pas moins. Est-ce qu’elle a rencontré une vraie bonne personne, cette fois ? « On pourra se faire des dîners entre couple, ça sonne terriblement adulte. » Il a beau le proposer sur le ton de l’humour, il n’en pense pas moins: une part de lui a envie de rencontrer cette personne de ses propres yeux, surtout parce qu’il sait d’expérience que Zoya a souvent bien du mal à choisir les bonnes personnes pour être à ses côtés dans sa vie sentimentale. « Et il a un nom ? » Il sourit un peu plus, lui qui aimerait tant parler de Cassie avec le même regard brillant qu’est celui de Zoya en cet instant. En pensant à un autre, il pourrait y arriver.
Mount Coo-tha, Toowong. Les rapports sont beaucoup plus apaisés que ce qu’ils ont pu être à une période entre Ambrose et Zoya. C’est ce qui facilite cet échange aujourd’hui, c’est ce qui facilite ce temps passé ensemble où ils peuvent se permettre d’aborder certains sujets sans que ceux-ci ne finissent par déclarer une énième guerre entre eux. L’effort est réciproque et peut-être que les circonstances aident aussi, alors que la photographe tente d’être une oreille attentive pour Rose, s’il souhaite parler de ce qu’elle sait lui être pénible d’évoquer, alors que cette histoire est parue au grand jour et connue aux yeux de tous. « Ça va, ne t’en fais. La page se tourne. » Elle n’insistera pas, bien que ses lèvres se plissent entre elles parce qu’elle sait au fond, que ça ne va pas et que la page mettra du temps à se tourner et qu’il ne fait là que la rassurer mais elle ne peut que respecter son choix et c’est pour cette raison qu’elle s’autorise ce petit geste à son attention, posant sa main sur son épaule tout en la serrant légèrement, son regard ancré dans le sien accompagné d’un sourire. S’il change d’avis, si le besoin s’en fait ressentir, il pourra venir la trouver pour en parler, c’est tout ce qu’elle veut qu’il retienne de ce geste.
Il est plus difficile toutefois pour Zoya d’entendre parler de Cassie, celle qui est devenue la fiancée du Constantine en un rien de temps et qui reste encore un point sensible pour elle, ce qu’elle confesse au jeune politicien et qu’il ne peinera pas à déceler par lui-même, elle a bien du mal à camoufler ce qu’elle ressent de toute évidence la Lewis. « Je le suis. C’est juste… je parle pas beaucoup de mon métier mais c’est comme ça qu’on s’est rencontrés, elle et moi. Y’a des années. » Des années… Voilà que la précision fait tiquer la jeune femme qui ne peut que se demander à quel point cette Cassie était présente dans la vie d’Ambrose quand ils avaient possiblement une chance encore d’être quelque chose elle et lui. Et quelle place exactement avait-t-elle auprès de lui à ce moment-là ? Est-ce qu’elle est au fond une des raisons pour laquelle leur relation n’a pas fonctionné ? Cette Cassie semblait en tout cas plus à même de lui correspondre puisque c’est avec elle qu’il est désormais, prêt à se passer la corde au cou pour de bon. Le silence qui s’installe laisse le temps à toutes ces questions de s’immiscer dans son esprit, à le triturer aussi, elle dont le regard se perd sur l’horizon et dont les traits sur son visage la trahissent une nouvelle fois. « Je doute pas qu’elle est celle qu’il te faut, Ambrose ». Voilà qu’elle reprend le dessus après quelques secondes, agit à nouveau avec maturité en usant d’un ton qui est neutre, sans le moindre reproche dans la voix, mais sans avoir la force de trouver son regard toutefois. S’il est heureux, c’est après tout ce qui compte, n’est-ce pas ?
« Il m’a dit, oui. Ca va être une bonne expérience. » Elle part avec James pour Paris dans quelques semaines et cet événement n’est qu’un exemple parmi d’autres qui montrent que Zoya est épanouie professionnellement parlant. Elle ne manque pas de remercier Ambrose pour cela, qui a favorisé sa rencontre avec le styliste et qui lui permet aujourd’hui de trouver un certain équilibre dans sa vie.
Et ce n’est qu’après un nouveau silence que finalement la Lewis décide de briser qu’elle confesse à son tour, à Ambrose, avoir rencontré quelqu’un. « Vraiment ? Je… Je suis content pour toi. C’est récent ? » Zoya affronte le regard du chanteur cette fois, ayant bien déceler cette petite hésitation dans sa voix, bien qu’il parvient à camoufler à la perfection ce qu’il pense réellement au fond. Il est doué pour ça, après tout, il cherche à exceller en politique et c’est une qualité non négligeable – qu’elle ne peut que lui reconnaitre bien que celle-ci l’a agacé à plusieurs reprises, et peut-être un tant soit peu maintenant. Elle hausse les épaules alors qu’elle se tourne pour s’appuyer contre la balustrade, terminant sa glace « Assez, quelques semaines ». Elle a recroisé le chemin de Mickey en mai dernier, le connait depuis bien plus longtemps mais épargne les détails qui ne feront que renforcer sûrement la maigre opinion qu’Ambrose peut avoir sur elle et sa façon de gérer ses relations – qui, par le passé, n’avait rien de sérieux avec Mickey. « On pourra se faire des dîners entre couple, ça sonne terriblement adulte. » La proposition la surprend et à ça, Zoya ne peut réprimer un rire, donnant une légère tape sur le bras à Ambrose « Tu crois sincèrement que c’est une bonne idée ? Tu sais au fond qu’on va tous les deux chercher à juger si le partenaire de l’autre est assez bien pour lui et que c’est le risque que tout parte dans tous les sens ». Elle le fera si elle venait à croiser le chemin de cette fameuse Cassie et elle connait suffisamment Ambrose pour savoir que c’est ce qu’il fera aussi – et elle sait déjà que son opinion sur Mickey ne sera pas des plus tendres, elle en est persuadée. Il n’est pas inconnu au bataillon. D’ailleurs « Et il a un nom ? » « Mickey » se contente-t-elle de dire, s’abstenant de donner le nom de famille qui ferait certainement tiquer le Constantine à un moment ou à un autre. « Mais si tu veux, on peut prendre ce risque. De le faire, ce dîner à quatre. A nos risques et périls » Elle se pivote de sorte à faire face à Ambrose, prête à sceller un pacte, montrant qu’elle ne se démonte pas face à cette proposition d’adulte – après tout, ils se sont promis en quelque sorte d’agir ainsi désormais « On se promet juste de bien se tenir durant ce dîner et on aura tout le loisir ensuite de se partager tout ce qu’on a pensé de l’autre, même les pires horreurs ? Deal ? ». Est-ce que Zoya y croit vraiment ? Est-ce qu’elle sera capable de se retenir de tous commentaires, tout comme Ambrose ? Qu’en sera-t-il de Mickey, lui qui ignore encore le lien qui unit Rose et Zoya ? Lui dira-t-elle avant ce dîner d’ailleurs qu’il n’est autre que son ex avec qui son histoire a été chaotique et qu’ils tentent désormais de rester amis ? Ce dîner semble être la pire idée qui soit mais la Lewis et sa témérité ne semblent guère s’en soucier. Sa main se tend alors vers Ambrose, attendant que celui-ci accepte, le sourire au coin des lèvres.
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Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
Parler de Cassie est désormais une part de son quotidien et il s’y est fait, mais il faut bien avouer que cela a un aspect bien particulier lorsqu’il fait face à Zoya. Ils ont un historique, elle le connaît, et cela rabat les cartes d’une façon bien particulière. « Je doute pas qu’elle est celle qu’il te faut, Ambrose. » Elle joue la politesse et il n’ira pas lui demander de parler franchement plutôt que d’être aussi superficielle. Il vaut mieux aborder le sujet de cette manière et, surtout, le clore aussi rapidement que possible. Ambrose hoche simplement la tête: elle est celle qu’il lui faut, oui. Pour des raisons différentes que celles auxquelles pense sûrement Zoya, mais peu importe. Elle est celle qu’il lui faut et un jour, tout ira bien. Ou tout ira mieux, au moins.
Finalement, Zoya le prend de court lorsqu’elle lui annonce avoir quelqu’un dans sa vie. Il est heureux pour elle, sérieusement, mais il doit simplement avouer qu’il ne s’attendait pas à entendre une telle nouvelle de sa part. Peut-être, aussi, qu’il pensait qu’elle aurait besoin de davantage de temps pour tourner la page. Le contraire est une bonne chose. Sans doute. Il n’en sait rien mais veut le croire. « Assez, quelques semaines. » Il hoche la tête, bien conscient qu’il n’a pas le droit de faire le moindre véritable commentaire sur ce sujet: il se contente de noter les informations et d’être heureux pour elle, voilà tout ce qu’on attend de lui dans un tel cas de figure. « Tu crois sincèrement que c’est une bonne idée ? Tu sais au fond qu’on va tous les deux chercher à juger si le partenaire de l’autre est assez bien pour lui et que c’est le risque que tout parte dans tous les sens. » Ambrose hausse les épaules. Il n’est pas certain que son idée soit bonne, ça non, mais il ne pense pas non plus qu’il chercherait à juger celui avec qui elle s’affiche. Il posera un regard particulier sur lui parce qu’il veut s’assurer qu’il est quelqu’un de bien et qui saura la rendre davantage heureuse que lui autrefois, mais il veut aussi lui donner sa chance quoi qu’il en pense. « Cassie n’a pas sa langue dans sa poche, tu l’aimerais bien. Et Mickey, je doute pas que je l’apprécierais aussi. » Il utilise le prénom nouvellement annoncé et appris pour l’associer à une idée, à défaut d’avoir un visage sur lequel s’appuyer. Si Zoya l’apprécie alors c’est de toute façon tout ce qui compte pour la brune. « On peut se tenir. » Il finit surtout par ajouter, un peu plus froidement, sans aller au bout de sa pensée et rajouter qu’ils ne sont pas des animaux. Il n’a pas sa langue dans sa poche non plus mais s’il pense qu’elle fait un mauvais choix en étant avec ce Mickey, il aura au moins la politesse d’attendre la fin du repas pour le lui dire.
« Mais si tu veux, on peut prendre ce risque. De le faire, ce dîner à quatre. A nos risques et péril. On se promet juste de bien se tenir durant ce dîner et on aura tout le loisir ensuite de se partager tout ce qu’on a pensé de l’autre, même les pires horreurs ? Deal ? » Et le plus sérieusement du monde, il lui serre la main de la même manière qu’il le fait dans son travail. Il promet de se tenir à carreau et il promet de faire de son mieux pour ne pas entacher le bonheur nouveau de Zoya, quoiqu’il puisse en penser à son tour ensuite. « Pense pas de suite au pire. » parce que l’idée qu’elle l’imagine déjà décrire Mickey avec les pires horreurs n’est pas pour le rassurer quant à la personne qu’il pourrait être. Mais pour l’heure encore, et à défaut d’avoir le moindre indice sur sa personne, il décide surtout de faire confiance à Zoya et de changer de sujet pour parler de la pluie et du beau temps et ainsi profiter autant que possible de leur après-midi ensemble.