La journée de Cami avait été des plus intenses et il n’était qu’à peine quatorze heures. Regardant sa montre, elle soupire. Elle n’avait même pas pris le temps de déjeuner, sa boite mail débordait encore de nombreux messages. Elle n’avait pourtant pris que deux jours de congés de toutes les vacances d’été. Bien sûr elle ne se plaindra pas, son entreprise connait enfin l’essor dont elle a toujours rêvé. Sa réputation devient réelle, on la contacte de plus en plus, Hasting conciergerie deviendra bientôt grande et fera concurrence au plus grand cabinet privé. Dans ses pensées, Cami fut sortie de celle-ci par son employé. « Rose. Cami esquissa un léger sourire et repris presque immédiatement. Je suppose que tu viens me voir par rapport à tes semaines de congés ? » La demoiselle hocha la tête, un peu nerveuse ce qui fit sourire la jeune patronne. Des fois, elle aurait presque l’impression d’être une personne démoniaque. Evidement que tu peux prendre une semaine pour aller voir ta grand-mère. Surtout profites-en et repose toi. » Un sourire se dessine immédiatement sur les lèvres de Rose, elle remercie Cami plusieurs fois d’affilé et se dirige vers la sortie. Se redressant sur son siège, Cami attrape ses clés de voiture, son sac à main et part pour trois rendez-vous. Sur le chemin, elle s’arrête au Starbucks, commande un refresha hibiscus-mure et cherche une place pour se garer. Le centre des affaires est définitivement bondé en pleine après-midi. Trois chefs d’entreprises veulent la rencontrer, elle ne doit pas se louper. L’après-midi passe encore plus rapidement que sa matinée, lorsqu’elle remonte dans sa voiture, elle aperçoit l’heure et met le contact très rapidement. Il est dix-neuf heures trente, elle a rendez-vous avec son ami Dorian à vingt heures. La jeune brune le sait, elle sera en retard. Arrivant devant chez elle, elle monte les escaliers, les marches deux par deux. Elle laisse son sac à main dans l’entrée et se déshabille sur le chemin de la salle de bain. L’eau chaude coule rapidement sur sa peau, un nuage de vapeur s’est installé dans la pièce. Elle sort de la douche, attrapant une serviette qu’elle positionne autour de son corps nu, encore chaud. Passant sa main sur le miroir, elle attrape son nécessaire à maquillage. « Quelque chose de rapide mais de mignon. » On ne sait jamais qui on peut rencontrer dans un bar. Elle lisse ses cheveux, replace ses mèches et se dirige dans sa chambre. Elle enfile une petite jupe colorée, un croc top dentelée noir et met une veste en jean dans son sac au cas où. Dans l’entrée, elle attrape sa paire de santiag haute favorite. Elle arrive dans sa voiture, il est déjà vingt heures quinze. Elle espère que Dorian soit aussi en retard. Elle parcourt la distance qui la sépare du lieu de rendez-vous assez rapidement. Elle cherche une place et hausse les sourcils, une place juste devant le bar. Si Cami était en couple et du genre superstitieuse, elle se demanderait ou son compagnon se trouvait. Elle fait un créneau d’une seule traite, se regarde dans les rétroviseurs et descend. Il est vingt heures trente. Assis sur une chaise en terrasse, elle aperçoit son accompagnateur pour cette soirée. Elle esquisse un petit sourire, dépose un tendre baiser sur sa joue et hausse les épaules. « Je suis vraiment désolé. Elle sourit de toutes ses dents, peut-être qu’il lui pardonnerait ses trente minutes de retard comme ça. Les boissons sont pour moi, pour me faire pardonner. Le serveur arrive, Cami commande une margarita. Elle laisse Dorian commandé et remercie le serveur avec un sourire. Alors, comment s’est passé ta journée ? »  

Cami a toujours été une personne très solaire, c’est très rare qu’elle ne sourit pas, ou qu’elle n’essaie pas de faire sourire quelqu’un. Alors quand elle aperçut un sourire sur le visage de son ami, le siens s’agrandit de plus belle. Cela fait maintenant plusieurs années qu’elle et Dorian se connaissent. Bien qu’ils aient perdu le fil de leur relation pendant quelques temps, depuis qu’ils se sont retrouvés s’est comme s’ils ne s’étaient jamais perdu de vue. Assise sur sa chaise, Cami secoue la tête en entendant l’excuse de Dorian, finalement elle n’était pas si en retard que ça. « Parce que tu allais me faire attendre ? La jeune brune fait une mine choqué et repris très rapidement. Tu sais que c’est les demoiselles qui mettent du temps à se préparer n’est-ce pas ? Les yeux de Cami se posa sur son ami, scrutant sa tenue et elle ne pu s’empêcher d’esquisser un sourire. Tu as un rendez-vous après ? On dirait que tu t’es mis sur ton trente un. Je serais presque jalouse. Qui est l’heureuse élu ? » Le serveur termine de prendre la commande alors que Cami tourne la tête vers la rue passante. De nombreuses personnes sont présentes et cours dans tous les sens. La trentenaire est heureuse de se dire que sa journée touche à sa fin, elle ne travaille plus, profite de son ami. Alors qu’elle est totalement dans ses pensées, la voix de Dorian la sort de celle-ci. Sa journée de travail avait l’air d’avoir été plutôt sympa contrairement à celle de Cami qui avait été surchargée. Un sourire aux lèvres, la jeune brune hausse les épaules et regarde Dorian. « Oh tu sais, la routine. Cinq rendez-vous dans la journée, des rendez-vous avec des nouveaux clients. J’ai pris deux jours de congés et j’ai l’impression d’avoir pris deux mois, tellement le travail s’est accumulé. » Alors que Cami termine de raconter sa journée à Dorian, elle remarque un groupe de fille qui passe à côté d’eux. Cinq demoiselles, toutes plus jolies les unes que les autres, et chacune d’entre elle dépose un regard sur le jeune homme. Cami fronça les sourcils une demi seconde, regardant chaque demoiselle en détail, essayant de choisir celle qui correspondrait le plus à son ami. La rousse, non, elle a l’air trop superficielle, pas vraiment le type de Dorian, quoi que peut-être pour une nuit, la brune, non, il n’y a de la place que pour une seule brune dans sa vie pour le moment et ça ne peut être qu’elle. La blonde aux cheveux courts à l’air plutôt sympa, elle a ce côté solaire qui ressemble à Cami, elle illumine la pièce de sa présence. C’est décidé, Cami essayera de casser Dorian avec la jolie blonde aux cheveux courts. Elle reprend le cours de la conversation et son cœur se serre pour son ami. Amicalement, la demoiselle vient poser sa main sur celle de Dorian un sourire aux lèvres. « Je suis désolé pour toi. Qu’est ce qui s’est passé ? Je croyais que tu l’aimais bien et qu’elle aussi ? Elle essaie tant bien que mal de lui faire un sourire réconfortant avant de reprendre. Je suis sûr qu’elle regrette déjà sa décision, n’importe quelle fille serait aux anges qu’un garçon comme toi s’intéresse à elle. Cami a toujours été de nature naïve, elle ne voit pas toujours ce que les gens pensent d’elle. Elle aussi, serait très heureuse d’avoir quelqu’un comme Dorian dans sa vie, mais Cami ne sait pas choisir les hommes, elle tombe toujours sur des méchants garçons, elle les attire et eux aussi, c’est plus fort qu’elle. C’est pas mal d’être un objet sexuel.. Au moins tu peux te faire plaisir. Par ici ça fait bien trop longtemps qu’il ne s’est rien passé. Depuis son dernier « petit-ami » d’il y a trois mois, Cami n’avait pas eu de relations intimes et bon dieu ça lui manquait. Oh mon dieu, je donnerais tout ce que j’ai pour une nuit torride. » Le serveur arrive, Cami lui adresse un joli sourire tout en le remerciant. Elle fait tinter son verre contre celui de son acolyte et prends une gorgée. En reposant son verre, elle croise le regard de la jeune blonde, un sourire aux lèvres, elle se rapproche de Dorian, sa main se pose sur son bras, sa bouche se rapproche de son oreille, c’est peut-être l’une des premières fois qu’elle est aussi proche de lui. Elle peut sentir son parfum, il sent si bon. Elle chuchote doucement. « Tu vas pouvoir te rattraper.. Elle fait un léger signe de la tête pour désigner le groupe de filles à quelques tables d’eux. La jolie blonde n’a d’yeux que pour toi. Tu ne vas pas rentrer seul ce soir. On peut sentir de l’excitation et du désespoir dans la voix de Cami. Elle reprend une gorgée de sa boisson et se redresse un petit peu. Mais j’admets que j’apprécierais si tu me tenais encore un peu compagnie avant d’aller t’envoyer en l’air. » La téléphone de Cami émets une petite sonnerie, sa mère essaie de la joindre, elle envoi directement l’appel sur sa messagerie. Sa main toujours posé sur le bras de Dorian, elle la retire discrètement. Il ne faudrait pas qu’elle lui gâche sa possibilité de nuit de folie. Au même moment, un groupe de jeune homme entre dans le bar, Cami croise le regard de deux d’entre eux mais elle se retourne directement et se concentre sur Dorian. Pas de mauvais garçons Cami. « Alors, comment vas l’amour de ma vie ? La jeune brune laisse un instant de silence et fini par compléter sa phrase. Je parle bien sûr de ton chien. » Cami n’avait vu que son staffie une seule fois, pourtant elle est tombée directement sous son charme. La demoiselle lance des regards à la table des filles et lèves les yeux aux ciels, chacune d’entre elle n’a d’yeux que pour son ami. Elle a bien l’impression que la soirée se terminera plus vite que prévu. Pourrait-elle en vouloir à son ami ? Bien sûr que non, s’il a la possibilité de prendre du plaisir, comment lui en vouloir ?

A certains moments, je me demande vraiment si je n'ai pas un problème, ma mère a dû me bercer trop près du mur petit ou je ne sais pas, mais s'infliger ça tout seul, c'est à la limite du masochisme. J'adore réellement passer du temps avec elle, au-delà tout ça, c'est vraiment une très bonne amie pour moi. Mais en même temps il n'y a personne d'autre qui peut me faire ressentir autant de chose en même temps : de la joie, du rire, de l'empathie, de l'espoir, du désespoir, du stress, de la gêne, de la douleur, et des fois il y a tout ça en même temps, ce n'est pas humain ! Ma vie avec elle est un véritable ascenseur émotionnel, et le pire, c'est que je crois que j'aime ça.

En me plaignant de ma longue attente, elle me rappelle que c'est le rôle des femmes d'être en retard, ce qui me fait rire. Puis, elle commente ma tenue en me demandant pour qui elle est, ce qui me noue le ventre un instant : c'est ce que je disais, ascenseur émotionnel.

- Alors parce que je suis un homme, je n'ai pas le droit de choisir mes vêtement, avec soin et de le faire rien que pour moi parce que j'aime simplement être beau gosse ? C'est faux bien sûr. Mais si tu es jalouse, on a qu'à dire que c'est pour toi. Je ris pour noyer le poisson.

Parfois, je suis content de faire un travail dans lequel il faut énormément de calme et de self control, si j'aurais su que ça m'aiderait autant. Par contre, son travail à elle a l'air vraiment exténuant, je n'aurais pas pu faire un boulot comme ça à rencontrer en permanence des gens et gérer des tonnes de paperasses, je suis bien avec mes explosifs ! Je ne peux m'empêcher de sentir un point dans mon ventre lorsque je sens sa main se poser sur mienne, elle est si compatissante avec ce que je viens de lui dire alors qu'en vrai même moi cette séparation ne me fait quasiment rien, voir me fait même marrer, l'habitude sûrement. Puis, elle prononce ces mots qui me font esquisser très brièvement un sourire triste  « n’importe quelle fille serait aux anges qu’un garçon comme toi s’intéresse à elle », certainement oui, n'importe qui sauf toi... Mais je repris très vite mon sourire habituel pour qu'elle n'y voie rien.

- Oh non ne soit pas désolé, c'est très bien comme ça ! Le discours habituel «  t'es quelqu'un de génial, mais je ne cherche pas à me poser pour le moment ! » Je te le dis, l'amour n'est plus à la mode, je dois être trop vieux jeu je pense !

J'aimerais être comme ça, savoir et pouvoir me contenter que d'histoires sans lendemain. Mais je ne  comprends pas, c'est quand même plus sympa de partager tout avec quelqu'un, d'avoir de la tendresse et de la délicatesse de temps en temps, partager une complicité avec cette personne. Avoir quelqu'un dans les bons et mauvais moments. En tout cas ce n'est pas ce qui avait l'air d'être dans la tête de Cami en ce moment, j'ai comme l'impression qu'elle aimerait bien que les situations soient inversée ! C'est aussi ça que j'aime avec elle, on parle vraiment de tout et de rien sans problème, sans aucune ambiguïté bien évidement et sans g... WOW par contre son envie de nuit torride ça elle n'était pas obligée de me le partager ! J'avale ma salive de travers et manque de m'étouffer, je sens une chaleur se dégager un peu partout dans mon corps. Heureusement le serveur me sauve presque la vie en nous apportant les boissons. Non mais franchement, c'est de la torture, j'ai un tas d'image que je ne devrais absolument pas imaginer qui me passe par la tête maintenant ! Penser à un petit chaton écraser... Une grand-mère en sous-vêtement... Tiens, pense à ta famille, c'est bien ça aussi... Respire, calme, sourit et trinque tranquillement avec elle, je bois une grande gorgée pour me rafraîchir les idées avant de reprendre.

- Tu dit ça juste parce que t'as les dents qui rayent le parquet tellement que t'es en manque ! Je t'assure que certes, c'était sympa au début, mais qu'à la longue j'ai quand même envie d'être pris pour une personne vivante et entière ! Pas juste pour... Je dessine des cercles autour de mon entre-jambe. Ça !

Si seulement elle savait à quel point je pourrais être parfait pour elle, elle n'aurait plus à s'inquiéter de manquer de nuit torride... STOP Dorian on a dit stop ! Et au moment où je pense que ça va mieux, je sens sa main se poser avec douceur sur mon bras et son visage se rapprocher du mien pour parler à mon oreille. Mon cœur rate un battement et mon souffle se coupe un moment. Elle a vraiment décidé de me rendre fou ce soir à croire, elle le fait exprès, c'est pas possible autrement... Je luttais de toutes mes forces pour rester impassible et regarder devant moi, il ne fallait surtout pas que je croise son regard. Je ne comprend spas tout de suite en quoi je vais pouvoir me rattraper, jusqu'à que je suive son signe de tête des yeux et je comprends immédiatement où elle veut en venir quand je vois un groupe de, il faut le dire, très jolie fille. Sa voix chuchotant à mon oreille que je ne vais pas rentrer seul ce soir me donne la chair de poule, mais le problème est que ce n'était pas du tout avec cette jolie blonde que je voulais rentrer. Je me concentre de nouveau et lui souris amusé en l'entendant me demander de rester encore un peu avec elle tout de même.

- Alors, je ne sais pas quelle impression je donne, mais je n'ai jamais dit que je voulais m'envoyer en l'air ce soir ! Je compte très bien rentrer seul ce soir et surtout, je suis venu pour passer la soirée avec mon amie et non une charmante inconnue. Et tu as écouté la partie où je disais que j'en avais marre des coups d'un soir et des plans cul ou tu faisais semblant ? Lui lançais-je en riant.

Pour le coup, c'était la vérité, je n'avais pas vraiment envie de me relancer là-dedans encore, Mais bon, honnêtement si la soirée continue sur cette lancée je n'aurais pas d'autre choix de le faire quand même pour me la sortir de la tête, même pour quelques heures. Lorsque qu'elle retire sa main de mon bras, je regrette presque instantanément ce contact. Elle me questionne ensuite sur l'amour de sa vie, ce qui me fait froncer les sourcils car je ne vois pas du tout de quoi elle parle... Puis je ris en l'entendant parler de mon chien.

- Oui qui d'autres bien sûr, moi qui espérais que tu parles de moi ! Lançais-je en riant de nouveau. Bon techniquement, c'est vrai, mais rien de mieux pour se couvrir que de fausse avance ! Et bien écoute il va très bien, tu n'as qu'à passer à la maison un de ces quatre, tu pourras le voir, et peut-être que je serai là moi aussi !

C'est vrai qu'en y réfléchissant un peu, je ne sais pas si c'est une bonne idée qu'on soit seule chez moi. Mais après tout, des tas d'hommes et femmes arrivent à avoir une histoire purement amicale, alors pourquoi pas moi ? Avec un peu de temps j'y arriverais j'en suis sûr. Je la voyais sans cesse continuer à jeter des regards vers la table des filles derrière moi et lever les yeux au ciel, ce qui m'amusa.

- Qu'est-ce qu'il y a ? Tu sais si ça te chagrine autant je peux au moins aller lui demander son numéro pour plus tard si ça te rassure !

Je me retourne également pour voir ce qu'elle regarde avec autant d'instance et compris en voyant le groupe de trois filles papoter en regardant dans notre direction. Et en me voyant me retourner, la blonde me fit son plus beau sourire, ce qui me fit me remettre tout de suite dans le bon sens. Bon bah, j'étais foutu, c'est sûr, je connaissais que trop bien ce genre de regard et sourire, elle allait forcément venir me voir à un moment de la soirée si je ne le faisais pas moi-même. Après c'est vrai qu'elle est vraiment très belle et très sexy, mais pour le moment, j'ai une compagnie bien plus agréable. Quoique, si je pense ça, c'est peut-être justement qu'il vaut mieux que j'y aille...

- Et pourquoi ce n'est pas toi qu'on essaie de caser d'abord ? A ce que j'ai compris, c'est toi qui a des problèmes de poussière et de toile d’araignée ! Je ne compte même plus le nombre de mecs qui t'a maté depuis que tu es arrivé, tu pourrais repartir avec presque n'importe lequel tellement que tu es... Je me coupe immédiatement de peur d'en dire trop et de dire une bêtise. Superbe !

Je ne dis rien parce que techniquement ça ne me regarde absolument pas et que je n'ai certainement pas mon mot à dire sur ça, mais je ne pense pas qu'elle se rende compte du nombre de gars rien qu'ici qui bave en la regardant de haut en bas sans se gêner. Mais c'est vrai aussi que, dans le fond, ça me dérange un peu, et c'est également vrai que je n'ai pas envie de la voir repartir avec n'importe qui, elle est tellement tombée de fois sur de vrai connard. Mais ça je ne peux pas et surtout, je n'ai pas vraiment le droit de l'en empêcher, après tout, elle fait ses propres choix et prends ses propres décision. Peut-être, un jour, elle fera le bon. Bon dieu, je crois vraiment que je vais aller prendre le numéro de cette fille....

Cami appréciait chaque seconde qu’elle passait avec Dorian. Depuis sa rencontre avec lui, elle ne pouvait s’empêcher de penser qu’elle avait de la chance d’avoir un ami comme lui. Il la soutenait toujours, la réconforter quand elle ne va pas bien. Il avait toujours ce regard compatissant, comme s’il comprenait tout ce qu’elle pouvait ressentir. Bien que Cami ne lui ai pas encore révélé tous ses secrets. Elle avait passé la nuit dernière à pleurer dans son lit, remettant toute sa vie en question. Pourquoi ce n’était jamais elle qui vivait la belle et grande histoire d’amour ? Celle qui vous possède, vous donne envie d’être meilleure et vous procure à la fois du plaisir et de la tendresse. Celle qui fait de votre vie un rêve, qui vous donne une raison de vous lever le matin et de vous endormir à ses côtés le soir. Quelqu’un qui vous mettrait sur un piédestal tout le temps. Mais la jeune brune ne trouve jamais ce genre de garçon, ils la trouvent toujours tous très mignonne, très souriante et suffisante pour quelques parties de jambes en l’air mais ça ne va jamais beaucoup plus loin. Cami fronça les sourcils en entendant les paroles de Dorian, elle lui donna une petite tape sur l’épaule avant de reprendre. « Dans ce cas, j’apprécie que tu te soit fait beau, rien que pour moi. » Sa main se posa sur sa joue mais elle l’enleva assez rapidement. Elle ne voulait surtout pas faire peur à la demoiselle derrière eux. « Ne dis pas que tu es trop vieux, je suis plus âgé que toi. » Cami avait seulement quelques mois de plus que lui mais elle avait passé le cap de la trentaine alors que lui profitait encore de sa belle vingtaine. Les demoiselles continuaient de regarder Dorian avec un air presque offusquant pour Cami. La brune fit une mine choquée lorsqu’elle entendit le commentaire de Dorian sur sa toile d’araignée et le fait qu’il serve d’objet sexuel. « Dommage, on aurait pu régler ce problème plus rapidement. Toi, moi, un lit mais tu ne veux pas être un objet sexuel. » Cami esquissa un sourire, regardant avec précision la réaction de Dorian, bien sûr elle se moquait de lui et elle savait pertinemment que Dorian ne voyait qu’en elle, une très bonne amie. Elle porta son verre à ses lèvres, pris une petite gorgée et haussa les épaules vers son ami.

La conversation à dérivé d’un coup sans que notre jeune trentenaire puisse s’en rendre compte. La chaleur est monté d’un coup et Cami pourrait presque se voir au lit avec Dorian. Pendant un instant, elle s’imaginer la scène. Son appartement ou le sien ? Tout ce qu’elle voit ses des tonnes de baisers interrompu, un t-shirt blanc au sol, les abdos de Dorian dévoilé au grand jour, un mur, Cami contre celui-ci. La demoiselle secoua la tête pour sortir de ses pensées, ça fait vraiment longtemps qu’elle n’a pas eu de relations sexuels, beaucoup trop. « Tu peux être le deuxième si tu veux, mais j’aime trop ton petit chien. Un sourire se dessina sur ses lèvres, Cami amoureuse de la nature, des animaux, elle pourrait passer des heures dans son canapé, aux côtés du petit animal. Dorian Kean, m’invitez-vous chez vous ? C’est bien la première fois depuis que je vous connais. » Pour cause, Cami n’avait jamais franchi la porte de l’habitation de Dorian, comme si c’était un endroit secret, mystérieux. La jeune blonde n’arrêtait pas de regarder Cami, elle fronça les sourcils avant de reprendre. « Merci pour le compliment. Elle laissa quelques secondes s’écouler avant de reprendre rapidement. Je vais me refaire une petite beauté, profites en pour prendre son numéro parce que j’ai l’impression qu’elle va me fusiller du regard. » La demoiselle attrape son sac, se dirige vers les toilettes, laissant Dorian seul quelques secondes.

Lorsque la demoiselle sortie des toilettes, elle s’approcha de la terrasse et trouva la jeune blonde assise à sa place. Elle ne perd pas de temps celle-ci. Ne put s’empêcher de penser Cami. Savait-elle qu’elle et Dorian n’était pas « ensemble ». Cami s’appuya sur le rebord de la porte et ne put réprimer un sourire en voyant celui de Dorian sur son visage. Elle décida de le laisser seule avec la demoiselle encore quelques instants. Assise au bar, un groupe de jeune homme, lui propose de lui payer un verre, Cami décline rapidement alors que l’un d’entre eux attrape sa main. Cami le repousse. « J’ai dit, non merci. N’insiste pas. » La jeune brune se lève de son tabouret alors que le jeune homme attrape son bras, la fait tourner sur elle-même et la rapproche de son torse. Dans un film romantique, Cami aurait trouvé cela terriblement sexy et électrisant mais à cet instant précis, elle se sent plutôt mal à l’aise. Elle se défait de ses bras et recule. « Tu as trop bu, rentre chez toi. » Cami sort du bar, et se retrouve sur la terrasse, Dorian est toujours avec la demoiselle, elle s’approche doucement et esquisse un sourire en direction de son ami et sa nouvelle conquête. « Enchanté, je suis Cami. » Elle tendit la main vers la jeune femme qui n’avait visiblement pas envie de la prendre. En guise de représailles pour son manque de politesse, Cami posa sa main sur l’épaule de Dorian. « Tu permets ? » Elle vient s’installer sur les genoux de Dorian, après tout, elle a pris sa place et se comporte comme une petite peste de l’école primaire.

Cami ne senti presque vexer de la réponse de Dorian. Bien qu’elle savait pertinemment qu’ils n’étaient que des amis, son intention de voix et sa phrase n’était pas des plus agréable. La jeune brune plaisantait, bien sur qu’elle ne proposait pas réellement à son ami de s’envoyer en l’air avec elle mais elle ne pensait pas qu’il y serait si formellement opposé. Il faut l’avouer, son égo en avait pris un sacré coup. «  Wahou, d’accord. Cami laissa quelques secondes passés avant de reprendre. Et bien j’espère que la future Mme Kean, sera mon opposé. Ça serait vraiment dommage, qu’elle te soit repoussante a ce point. » La trentenaire haussa les épaules, ça n’avait pas être très cool de la part de Dorian. Cami pris une gorgée de son verre, regardant la rue passante sans rien dire pendant de longues minutes. Comment ce moment amicale avait pu devenir glacial en quelques secondes. Il avait rit, il pensait que s’envoyer en l’air avec elle était si drôle que ça ? Elle n’en croyait pas ses oreilles, bien que Cami ne se considère pas comme la fille la plus jolie de la ville, elle était presque certaine de ne pas être un vilain petit canard. Cami esquissa un sourire lorsqu’il lui proposa de venir chez lui, et hoche la tête, elle finirait sûrement par passer rendre visite à la petite bête.

Lorsqu’elle s’est assise sur les genoux de Dorian, la jeune brune ne s’attendait pas à ce que la blonde déclare forfait si rapidement, ça lui avait presque gâcher son plaisir. Une fois parti, Cami tourna sa tête vers Dorian. Il était si près l’un de l’autre qu’elle pouvait sentir son souffle chaud sur sa peau dénudé. Elle hausse les épaules et repris. «  Excuse-moi mais elle se comportait comme une pétasse. Mais si c’est ton genre de fille, je t’en prie.  » Elle montra la table des demoiselles du doigt, l’invitant par la même occasion à y retourner. Cami fut prise d’un frison qui parcouru tout son corps lorsqu’elle sentit la main de Dorian se poser dans le bas de son dos. En plus de son souffle chaud, qu’elle sentait sur son épaule, elle ne sentait d’un seul coup un peu plus mal à l’aise. Elle se redressa, puis se leva de ses genoux pour retourner à sa chaise. «  Tu devrais prendre son numéro. Enfin, visiblement ça sera la future Mme Kean. La brune haussa un sourcil et décida d’attaquer C’est bien ce que tu as dit non? La prochaine personne avec qui tu couches sera ta future femme. Ravi de voir que notre amitié se finira le jour de ton mariage, surtout si c’est avec elle.  » Cami avait en horreur ce genre de personne, celle qui doit se montrer hautaine, rabaisser les gens pour exister dans le monde et se faire aimer. Cami était plutôt du genre solaire et agréable avec tout le monde, si elle n’aimait pas quelqu’un il fallait vraiment se poser de réels questions. Dorian a dû remarquer le léger changement de comportement de Cami, la jeune blonde l’avait fortement agacé et elle n’arrivait pas encore à passer au dessus. En tout cas, pas tant qu’elle la verra toujours en face d’elle. Dorian enchaîne directement sur les garçons du bar et la jeune brune leur lance un regard. Tous accoudé au bar, il la regarde comme une sorte de trophée. La brune détourne le regard et le repose sur son ami délicatement. «  Il n’y a rien a dire, ce sont juste des garçons qui ont bu un petit trop, rien de bien méchant.  » Pour cause, Cami l’avait remis gentiment à sa place et il n’avait rien tenté depuis. «  Ça te dérange si on rentre à l’intérieur ?  » Un frisson parcouru le corps de la jeune femme, il commence à se faire tard et le vent monte un petit peu. Sa tenu n’est plus vraiment adéquate pour une soirée en terrasse. De plus, elle ne sera pas obligé de supporter la vue des demoiselles.

Cami attrape son sac à main, son verre et pénètre dans le bar, suivi de près par Dorian. Elle lui montre du doigt une table dans le fond avant de reprendre. «  Au faite, je voulais te demander quelque chose.. Elle laissa quelques secondes de battement. Bien sûr tu n’es pas obligé d’accepter. Cami poussa un léger soupire avant de reprendre tout en avançant vers la table. Ma meilleure amie d’enfance se mari au mois de septembre, je suis demoiselle d’honneur et je me demandais si tu accepterais de m’accompagner? Je ne veut pas y aller seule. Et pour cause, Cami est la seule célibataire du groupe, elle est considéré comme la demoiselle en détresse qu’il faut sauver. Même les parents de son amie sont inquiet pour elle. Tu te doutes bien que ce n’est pas en ville. Sinon, il aurait déjà rencontré la fameuse future mariée. C’est à Nashville. Dans la ville natale de notre cowgirl. Tu n’aurais rien à payé, on prendrait le jet privé de mes parents et on a encore notre maison de famille là bas. Et bien sûr, ton chien est de la parti, il aura la chance de prendre l’avion en première classe.  » Cami ne savait pas si c’était trop demandé, mais au moins elle aurait essayé. Elle n’a définitivement pas envie d’y aller seul mais si jamais Dorian refusé, elle ira seule et sa trouvera peut être un garçon d’honneur pour finir la soirée.

Arrivée depuis la table, Cami pose son sac et main et prend la dernière gorgée de son verre. Dorian a également presque fini la sien. «  Je vais chercher la deuxième tournée.  » Elle lui laisse son sac à main et se dirige vers le bar où elle te croise le fameux groupe. Elle passe commande et attend patiemment de recevoir ses boissons. Alors qu’elle patiente, elle entend la conversation des hommes, il parle d’elle alors qu’elle est juste à côté. Elle soupire et l’un d’eux se penche vers elle. «  Tu es sur poupée ? On rentre ensemble.  » Cami secoue la tête, remerciant gentiment la personne, elle récupère ses boissons, passe devant lui et sursaute en sentant la main du jeune homme se poser sur ses fesses. Elle se retourne, il éclate de rire. Cami attrape son verre et celui de Dorian et lui lance à la figure. «  Je t’ai dit non. Comporte toi comme un homme.  » Cami avance pour rejoindre sa table et Dorian lorsque dans le bar la voix de l’homme s’élève, vers Cami et Dorian. «  Je te félicite mec, tu t’es trouvé une belle salope pour rentrer ce soir.  » Cami n’est pas encore arrivé à la table, qu’elle lance un regard à Dorian et fait directement demi-tour. Elle n’est pas du genre à faire des scènes ou même à se battre mais la, elle ne peut pas laisser passer. Elle s’approche, et lorsqu’elle arrive vers lui, il l’a pousse légèrement. « Je croyais que avais dit non poupée.  »

La conversation avait pris une drôle de tournure un cours instant. Bon certes, je n'avais absolument pas réfléchi à ma réponse et j'avais dit complètement n'importe quoi, mais j'avais paniqué aussi ! Mais alors, s'il y a bien une chose à laquelle je ne m'attendais pas, c'est qu'elle le prenne de cette façon. Elle avait l'air d'être déçu par ce que je venais de lui dire, voir même vexée. Je pensais simplement plaisanter, je m'en voulais un peu qu'elle le prenne comme ça, je ne voulais pas la blesser, mais je préférais ne pas relever, le mal était déjà fait, autant évité de m'enfoncer davantage. Mais en tout cas, je ne savais pas trop comment interpréter sa réaction, est-ce qu'elle voulait que j'aie envie de coucher avec elle ? Je préférais ne pas me poser trop de question et passer à autre chose, comment pouvait-elle penser que je la trouve repoussante...

Je ne savais vraiment pas quelle mouche l'avait piqué, car un peu plus tard, elle reprit de nouveau son air un peu fâché. Assise donc sur mes genoux, et une fois l'autre demoiselle disparue, elle c'était tourné vers moi, montrant son mécontentement au sujet de cette personne.

- Oui pour sûr c'était une vraie pétasse, mais ça je l'avais vu dès la seconde où elle est passée à côté de moi. Et tu sais très bien que ce n'est absolument pas mon genre de fille, je l'ai laissé faire parce que de bases tu voulais que j'aille lui parler, et pour juste une nuit il n'y a pas besoin de plus.

Je ne sais pas vraiment pourquoi je me justifiais, alors que de base, je n'avais aucune envie d'aller voir cette fille. Mais pour le coup, je ne comprenais pas en quoi ça la dérangeait que je m'envoie en l'air avec cette dite pétasse, ça n'aurait pas été la première. A mon grand regret, elle avait fini par se lever pour retourner à sa place, peut-être que ma réponse ne lui avait pas plus. Puis cela se confirmait vu qu'elle poursuivait sur sa lancée en l'appelant la future madame Kean et précisant que l'on ne sera certainement plus amis lorsque je me marierai avec elle. Je ne pus m'empêcher de lever les yeux au ciel en l'entendant tout en basculant ma tête en arrière.

- Mais arrête s'il te plaît... Tu déformes ou interprète mal mes propos là. Je me penchais un peu plus vers elle et posais ma main sur son bras. C'est ce que j'ai dit en effet, mais tu sais aussi bien que moi que ce n'est pas près d'arriver de toute façon. Je parlais bien sûr du fait de trouver la femme de ma vie. Je pense attirer les mauvaises filles sûrement autant que toi, tu attires les mauvais garçons... Dis-je en souriant pour essayer de détendre un peu l'atmosphère.

Je préférais ensuite changer de sujet et de lui parle du gars qui l'avait accosté tout à l'heure qui m'avait un peu inquiété, mais elle me rassura en me disant que c'était juste un gars qui avait trop bu, rien d'alarmant apparemment. Elle souhaitait ensuite rentrer à l'intérieur du bar, elle avait l'air d'avoir un peu froid, en effet l'air c'était rafraîchi avec la tombée de la nuit. J'attrapais également mes affaires et on alla s'installer sur une table au chaud. Elle changeait ensuite complètement de sujet, ce qui n'était pas plus mal et avait l'air d'hésiter à me demander quelque chose. Elle avait piqué ma curiosité et je fronçais les sourcils en l'écoutant pour comprendre où elle essayait d'en venir. Cami me parla du mariage de sa meilleure amie d'enfance, qui était au mois de Septembre, et me proposa de l'y accompagner. J'étais plutôt étonné de sa demande, pour sûr, je ne m'y attendais pas. Elle poursuivait en m'expliquant qu'il fallait aller jusqu'aux États-Unis, et plus précisément à Nashville, ce qui m'inquiétait déjà un peu plus. Visiblement tout le voyage me serait payé, je savais que sa famille avait un peu d'argent, mais je n'aurais pas forcément pensé à ça. Même mon chien était invité ! J'avais mis un petit temps avant de répondre, le temps d'assimiler toutes ces informations.

- Oh et bien... Je sais pas trop... J'avais pris une mine faussement désolée, avant de poursuivre avec un grand sourire. Tu rigoles bien sûr, ça me ferait super plaisir ! J'adore les mariages en plus, et je n'ai jamais été aux États-Unis encore.

Je ne savais pas pourquoi sa demande m'avais apporté autant de joie. Peut-être le fait qu'elle veuille partager ce moment avec moi, l'idée de voyager avec elle, sûrement un peu des deux. Je ne raterais cette occasion pour rien au monde. Maintenant, le seul souci, c'était le travail, il fallait juste que je croise les doigts pour que je ne sois pas envoyé en mission dans je ne sais quel pays à ce moment-là. Ça serait vraiment pas de chance, mais le problème c'est que ça pouvait tomber n'importe quand, au dernier moment, et que je suis obligé de répondre présent dans ces cas-là.

- Faudra juste que tu me dises combien de temps on partirait pour que je m'organise avec le travail, et ne t'en fait pas pour le chien, je pense que je le laisserais à ma mère, pas sûr qu'il supporte l'avion. Par contre, hors de question qu'on me paye tout, je veux payer ma part, c'est trop sinon.

Je ne pouvais pas m'empêcher de continuer de sourire, rien que d'y penser j'avais hâte d'y être, c'est vraiment parfait, l'occasion rêvé, le moment idéal pour me rapprocher davantage d'elle.
Vu qu'on était à sec niveau boisson, elle c'était proposer pour aller chercher la deuxième tournée et j’acquiesçais. J'attendais patiemment son retour quand des hoquets stupéfiais me font lever la tête. Je fus très surpris de voir Cami nos verres vides à la main et un homme devant elle recouvert de ce qui semblait être le contenu de nos verres. Là, c'était sûr, il y avait un problème, l'air furax de mon amie le confirmaiy. Mais alors qu'elle revenait vers moi, l'homme se mit à crier à mon attention, il me félicitait en insultant Cami de salope. Mais qu'est-ce qui lui prenait à ce type ? C'était quoi son problème ? Alors que je me redressais, je croisais le regard de mon amie, je pense que dire qu'à ce moment qu'elle était en colère était clairement un euphémisme. Je pressais alors rapidement le pas pour intervenir, elle avait l'air tellement énervé, et elle était totalement dans son droit, que je ne savais pas si elle allait lui en mettre une ou pas, mais le problème avec un gars déchiré comme ça, c'est qu'il serait capable de lui en mettre une également, et ça, c'était hors de question. Juste avant que j'arrive à leurs hauteurs, je vis le gars la poussée légèrement, et elle, serrer les poings. Je pris automatiquement son poignet dans ma main pour éviter qu'elle ne fasse une bêtise puis m'interposa entre les deux, face à lui.

- Écoute mon gars, je crois qu'elle t'a déjà demandé gentiment de la laisser tranquille, alors ne me force pas à te demander de le faire, c'est clair ?

Les gars comme lui, j'en avais l'habitude, je savais qu'il allait essayer de tout faire pour me pousser à bout, mais il ne faut pas rentrer dans leurs jeux et rester calme. Je remercie pour ça mes années à la police qui m'ont appris à ne pas, ou plus, réagir à ce genre d'ordure, mais je regrette qu'avec mon statut actuel, je n'aie le droit de le menacer avec ça. Ma réponse n'avait pas l'air de lui faire peur, il se mit même à rire. « Roh ça va, on rigole ! On passe une bonne soirée, on veut juste s'amuser un peu ! Elle est vachement bonne ta copine » Il avait dit ça avec un sourire tellement, malsain, il me dégoûtait. Sur ces derniers mots, il avait tendu son bras pour tenter de lui toucher les cheveux. Automatiquement ma main c'était retrouver sur son poignet pour empêcher son geste.

- N'y pense même pas.

« Tu pourrais partager !»Avait-il rajouté tout sourire, de trop malheureusement. Je soupirais, j'espérais réellement qu'il allait finir par s'arrêter, je ne voulais pas et n'avais pas envie de m'énerver. D'un coup de poignet, je lui retournais le bras dans dos en insistant bien pour lui faire mal. Il poussa un cri de douleur et finissait sur les genoux. Je me penchais ensuite à sa hauteur pour qu'il entende.

- Je te jure que si je t'entends de nouveau la traiter de salope, ou même si je te vois traiter n'importe quelle femme comme ça, je te pète le bras, on est d'accord ? Lui dis-je sèchement.

J’essayais tant bien que mal de rester calme, mais je sentais au fond de moi la colère commencer à bouillonner, et je ne voulais pas la laisser sortir. Il accepta ma proposition tout en s'excusant, je n'en crois pas un mot, mais je le relâchais tout de même. Je me retournais ensuite vers Cami.

- On peut s'en aller ? Dis-je cette fois beaucoup plus calmement.

C'était plutôt une question rhétorique, il faut vraiment que je sorte de ce bar, parce que je pense que juste avoir ce type dans ma vision pourrais me faire faire des choses que je pourrais regretter. Il me fallait retrouver un peu de calme pour redescendre en pression. Mon amie et moi, une fois nos affaires reprises, quittons le bar, je ne savais même pas si j'avais juste envie de rentrer chez moi ou bien si je voulais rester avec elle dans un endroit plus calme, j'avais peur de ne plus être de très bonne compagnie après ça, je me retournais vers elle une fois dehors.

- Je m'excuse, j'aurai peut-être dû te laisser gérer ça toute seule, mais je n'ai pas pu m'en empêcher. Lui dis-je avec un air vraiment désolé. Certaines femmes n'aimait pas qu'on prenne tout le temps leurs défenses, ce que je comprenais. Je pense que je sûrement rentrer ch...

Je m'arrêtai net dans ma phrase quand je vis le gars en question revenir vers nous, et avec un de ces amis en plus. Je soupirai de nouveau en me rendant compte que je n'allais pas y échapper ce soir apparemment, ils avaient l'air déterminé à me pousser à bout, et elle aussi par ailleurs, je pense.

Malgré les explications de Dorian, Cami s’est renfermée sur elle-même, elle était vexé. Son ami ne l’a trouvait pas assez bien pour une partie de jambe, pire encore il continuait de défendre la demoiselle blonde face à Cami. La jeune demoiselle fronça les sourcils. Comment pouvait-il imaginer passer la nuit avec elle alors que quelques minutes auparavant il disait vouloir se réserver pour sa future femme.  Son verre dans la main, Cami avait décidé de ne plus argumenter sur cette situation, sinon la  soirée prendrait une tournure moins drôle. Alors qu’elle venait de lui proposer de venir a Nashville, Cami attendait un peu gêné sa réponse. Bien sûr il n’était pas obligé et la trentenaire comprendrait tout à fait s’il ne venait pas mais elle espérait pouvoir partager ce moment avec un ami. Lorsqu’elle entendit le début de sa phrase, le cœur de Cami se serra un peu, laissant place à un peu de tristesse de devoir voyager seule. Puis elle l’entendît et se retenu de lui donner une tape sur l’épaule. Depuis quand on se moque de ses amis? Un sourire vient se poser sur ses lèvres, Cami pose sa main sur celle de Dorian avec douceur. «  Merci beaucoup, ça me fait très plaisir que tu acceptes.  C’est étrangement bizarre, Dorian allait être le premier homme à découvrir la véritable Cami. La cowgirl au cœur tendre. D’un côté, elle était impatiente à l’idée de faire découvrir les États Unis à Dorian mais paniquer a l’idée qu’il puisse percer à jour ses blessures d’enfances. Elle qui est toujours si joyeuse, drôle. Elle va partager sa plus grosse blessure. Hors de question que tu paies quoi que ce soit, même moi je ne vais rien payer. On prends l’avion de mes parents et on logera chez moi. Tu auras ta propre chambre.. . Cami sourit, et repris assez rapidement. Comme tu veux mais il est le bienvenu, il pourrait s’amuser comme un fou dans les champs. Pour cause, la maison de Cami est un immense ranch, perdu en plein milieu de la campagne de Nashville. Je te remercie de venir avec moi. Elle se marie le cinq septembre, il faut qu’on parte le quatre et on sera de retour le sept ou le huit au plus tard.  » Cami baissa son regard et remarqua que sa main était toujours posé sur celle de Dorian. Elle l’a retira doucement et se leva pour aller chercher les verres au bar.

La trentenaire ne sait pas comment la soirée venait de dégénérer ainsi, d’un seul coup, Dorian était là devant elle entrain de maîtriser l’homme qui lui avait fait des avances. Son cœur manqua plusieurs battement, terrorisé par la possibilité que Dorian puisse avoir des problèmes. Alors que Dorian lâche prise, il se tourne vers Cami et demande à partir. La demoiselle attrape ses affaires et le rejoint dehors à grande vitesse. Elle pose sa main sur son dos, comme pour l’interpelé. «  Dorian? . Il a l’air absent, ailleurs, comme hors de lui. Cami ne sait pas quoi faire pour essayer d’attirer son attention. Elle haussa les épaules et repris. Dorian, si tu ne me réponds pas je vais devoir te faire du bouche à bouche pour m’assurer que tu es toujours là. . Alors qu’il ne réponds toujours pas, Cami entends les pas des hommes du bar. Elle se tourne, lance un regard à Dorian et s’avance vers eux. Elle se pose devant l’un d’eux, celui qui cherche son ami et lui donne un coup de genoux dans les parties intimes. Il tombe, ses amis le regardent abasourdi. La brune se retourne vers Dorian et attrape sa main dans la sienne. On y va ?  » Cami tira sur sa main, le forçant à avancer. Désormais, elle souhaite quitter cet endroit le plus rapidement possible.

Au bout de quelques minutes de marche, toujours sa main dans celle de Dorian, elle prends une respiration et reprends. «  Je te remercie.. merci d’avoir pris ma défense, j’apprécie beaucoup. Mais.. La demoiselle laissa quelques instants de silence avant de reprendre. Ne te mets pas en danger pour des choses aussi futiles. Tu n’as pas à faire ça Dorian. J’apprécie, je t’assure mais tu dois prendre soin de toi, et ne pas te faire frapper à cause de moi. Sa main quitta la sienne pour se poser sur la joue de Dorian doucement. Elle relève son visage pour qu’il la regarde dans les yeux. Pense a ta future Mme Kean, elle ne veut sûrement pas d’un futur mari tout amoché. Cami esquissa un sourire, enleva sa main de sa joue et repris de plus belle. Je suis désolé, d’avoir gâcher ton coup pour ce soir. Je te promets que je vais te trouver une fille superbe.  » Il semblerait que le jeune homme ne soit plus parmi nous. Perdu dans ses pensées, complément ailleurs. La jeune brune sourit et repris. «  Je te raccompagne chez toi? Habituellement, ce sont les hommes qui proposent ce genre de chose mais Cami ne voulait pas voir Dorian seul, alors qu’il avait l’air hors de lui. Elle essaya tant bien que mal d’avoir une quelconque informations dévalorisantes sa part mais ça n’avait pas l’air d’être gagné. A moins que tu préfères rentrer seul, je comprends tout à fait.  » Cami se recula, s’appuyant contre le mur d’une maison, elle laissait la voie libre à Dorian s’il souhaitait partir ou non.

Cami était encore un peu sous le choc et la surprise de tout ce qui venait de se passer. Elle se montrait toujours très forte et indépendante mais en réalité, elle était tout de même un peu effrayé de ce qui venait de se passer. Si Dorian n’avait pas été là, il y aurait pu avoir des conséquences plus grave. Elle était dans ses pensées, essayant d’oublier et en même temps, elle se devait de réconforter Dorian, si on peut dire. Il l’avait protégé et elle lui en sera toujours très reconnaissante mais en même temps, elle ne voulait pas qu’il s’attire des problèmes et se mettent en danger pour elle. Cependant la soirée n’était plus la même, Dorian était absent et Cami ne pouvait s’empêcher de rejouer chaque scène de ce qui c’était passé. Il lui proposa de terminer la soirée chez lui. En général ce n’est pas quelque chose que Cami accepte, parce que terminé la soirée chez un homme signifie souvent pour eux : boire le début d’un verre et finir dans leur lit. Mais avec Dorian, elle n’avait pas d’inquiétude, elle n’était pas son genre de fille et il la considérer comme une amie. Elle accepta donc avec plaisir.

La trentenaire était venu avec sa propre voiture et lui avec sa moto. Ils se mirent d’accord et se rejoindront directement là-bas. Cami laissa partir Dorian en avance et pris une grande respiration. Elle est garée juste devant le bar, là ou plusieurs hommes ont voulu se battre avec Dorian et elle. Cami doit y retourner mais seule. La brune se mit à se parler à elle-même : tu peux le faire Cami, ils sont surement déjà partis. Arrivé devant sa voiture, elle monte en vitesse, allume le contact et démarre. Lorsqu’elle n’est plus devant le bar, elle s’arrête au feu rouge, attache sa ceinture. Elle doit bien arriver une bonne dizaine de minutes après Dorian. Celui-ci, l’attends, près de son immeuble. Elle se gare, descend de sa voiture et le rejoint. Dans l’ascenseur, personne ne dit rien, l’atmosphère est un peu étrange depuis ce qui s’est passé.

A peine la porte ouverte, Loki se précipite vers Cami. La demoiselle s’accroupit, pour éviter d’avoir des griffes sur ses jambes et prends le chien dans ses bras. « hé bébé. Dit-elle en s’adressant à Loki. Elle caresse le haut de sa tête, son dos, elle a même le droit à plusieurs léchouille sur le visage. Elle se mit à rire. J’espère que je suis la seule à avoir le droit à un accueil de la sorte Loki. » Sous-entendu, elle espérait ne pas recevoir le même traitement que les coups d’un soir de Dorian. Elle se redressa et regarda autour d’elle, ça n’avait pas l’air d’être une garçonnière comme elle aurait pu l’imaginer. Des plantes, une déco sympathique et même une planche de surf. Assise sur le canapé, Cami la contemplait du coin de l’œil. Elle remercie Dorian pour la bière qu’elle venait de demander et esquissa un sourire à sa remarque. Sa main se posa machinalement sur la jambe du jeune homme. « Je suis désole de t’avoir mis dans une position délicate comme celle-ci ce soir. Bien que ce n’était pas vraiment de sa faute, elle n’aimait pas voir Dorian dans cet état. C’est peu de le dire. » lança-t-elle après que leur verre eu le temps de tinter ensemble. Elle regarda autour d’elle, essayant de trouver un sujet de discussion. Alors qu’elle allait reprendre la parole, elle sentit le menton de Loki se posait sur ses genoux. Elle remarqua ainsi que sa main était toujours posée sur la jambe de Dorian. Elle la retira doucement et vient le poser sur le haut de la tête de Loki. « Tu es vraiment le plus beau chien du monde, tu le sais ? » Elle lui parlait comme si c’était un enfant, ça avait presque un côté mignon.

Loki resta comme cela pendant au moins une quinzaine de minutes, sa tête qui réclamait des câlins avec ses yeux de biches, elle était tout simplement gaga de cette petite bête. Elle redressa son visage vers Dorian qui n’avait rien dit depuis tout ce temps. La situation était étrange, Cami regarda autour d’elle, essayant de trouver un sujet de discussion. « J’adorais apprendre à surfer mais j’ai bien peur que je ne sois pas très doué. » Pour cause, le sens de l’équilibre de la jeune dame lui donnait bien souvent du fil à retorde.

L’atmosphère était beaucoup plus agréable, plus rien ne les mettaient mal à l’aise. Ils étaient de nouveau Dorian et Cami, deux amis qui discutaient, assis sur un canapé. Bien que la soirée ne s’est pas déroulé comme elle l’avait espéré, la trentaine était reconnaissante envers Dorian de l’avoir protégé et défendu contre cette bande de jeune homme. Mais elle était également très touchée de se trouver chez lui. D’après ce qu’il avait sous-entendu, peu de personne venait ici – de personne féminine -. Cela lui prouvait donc qu’il lui faisait suffisamment confiance pour s’ouvrir encore un peu plus à elle. Cami à toujours penser que laisser une personne rentrer dans son appartement c’était comme laisser quelqu’un découvrir son jardin secret. Tout comme Dorian, Cami ne laissait pas beaucoup de monde passer le pas de sa porte, elle aimait son chez elle, toujours très propre et très cocooning, elle n’entrait jamais avec ses chaussures dans son appartement, et hormis ses plus proches copines qui comprenaient le fait de se déchausser, elle ne voulait pas paraitre pour la maniaque pour d’autres personnes. Elle trouvait l’appartement de Dorian très agréable, assez lumineux et le canapé était plus que confortable. Dorian lui proposa de lui donner des cours de surf – ce qui lui décrocha un sourire -. « Hééé, ce n’est pas gentil. Dit-elle en lui donnant une petite tape sur l’épaule. Tu m’apprendrais, vraiment ? » Cami était surexcitée à cette idée, ça pouvait se voir dans son regard. Puis au pire, si vraiment elle n’était pas douée, elle se retrouverait mouillée de la tête au pied et aurait passer un moment agréable avec son ami. Alors qu’elle porta le verre de bière à ses lèvres, elle fut surprise de voir Dorian se redresser d’un coup. Des techniques de défense, Cami ? Est-ce qu’il l’avait bien regardé. La technique pour laquelle, elle avait opté ce soir avait porté ses fruits. Elle se redressa, se retrouvant face à lui. Elle baissa son regard sur sa tenue. Des bottes et une jupe ne sont surement pas la tenue idéale mais cela semblait faire plaisir à Dorian.

Cami attrapa la main de Dorian et elle fut une élève modèle, elle écouta attentivement le cours, essaya plus ou moins de refaire la même chose et il faut dire qu’elle s’en sortait plutôt bien. La brune était peut-être un peu trop douce mais c’est ce qu’elle est : la douceur incarnée. Elle n’est pas vraiment pour la violence – sauf en cas d’extrême urgence -. Mais Dorian n’a pas tort, si un jour elle se retrouve seule dans ce genre de situation, elle serait heureuse de pouvoir se défendre sans avoir peur de ce qui pourrait lui arriver. Le jeune homme insiste pour lui montrer une seconde tactique de défense. Cami passe ses bras autour de sa taille, il lui mime les coups à donner et souhaite échanger les places. Se plaçant devant lui, elle sentit ses bras se poser autour de sa taille. C’est étrange, c’est bien l’une des premières fois qu’ils sont aussi proches. Elle reprit ses esprits et écouta attentivement les conseils de son ami. « Je ne veux pas te faire mal... » Pour de faux, pourrait devenir pour de vrai, si elle ne faisait pas attention. Elle se concentra, expira doucement et inspira. Elle répétait dans sa tête en boucle ce que Dorian lui avait dit : coup de coude au visage, coup sur le pied ou le genou, je me retourne et coup au visage.

La demoiselle commença parfaitement la manœuvre, en se retournant, Cami perdit l’équilibre. Elle manque de trébucher et Dorian la rattrape. Cependant, ses chaussettes glissent sur le parquet et les deux se retrouvent au sol. Cami a définitivement la meilleure place, Dorian à amorti sa chute. Les deux jeunes gens se mettent à éclater de rire. Au moins, elle l’avait quand même mis au sol se dit-elle. « Arrête, je suis sûr que je pourrais y arriver. Du moins, elle l’espérait grandement. Elle secoua la tête et repris. Et puis, je te signale que tu es au sol, j’aurais gagné contre mon agresseur. » Cami se redresse légèrement et son visage se retrouva presque collé à celui de Dorian. Etrangement, son visage ne bougeait plus, elle était là, presque allongé sur lui, son regard perdu dans le sien. Elle sentait son souffle chaud, proche de son visage, elle pourrait presque l’entendre respirer si Loki ne faisait pas de bruit. Cami n’avait jamais vraiment fait attention mais Dorian avait un regard magnifique, elle n’arrivait pas à le quitter mais si elle essayait. Son esprit lui disait de se relever mais son corps ne faisait rien. Son visage se rapprochait un peu plus de celui de Dorian, on avait l’impression que leur corps était magnétiser et ne pouvait s’empêcher de se rapprocher un peu plus. C’était si perturbant. Alors que leurs visages, leurs lèvres n’étaient plus qu’à quelques centimètres l’un de l’autre, Loki se décida d’arriver en courant et de lécher le visage de Dorian. Cami repris ses esprits et se redressa quasi directement après l’intervention de la bête. Elle se mis débout et se tourna légèrement pour ne pas croiser le regard de Dorian. Elle était encore perturbée par ce qui venait de se passer. Le moment avait été intense, c’est bien la première fois que Cami sentait une tension aussi palpable sans qu’il ne se passe rien. Qui sait ce qui aurait pu arriver si Loki n’était pas intervenu.

Cami attrapa son verre, pris une gorgée et avança de quelques pas dans l’appartement de son ami. Elle remit sa jupe correctement et repris. « Je pense que ma tenue y est pour quelque chose. Il est clair qu’avec un jean et des baskets j’aurais complètement réussit. » Essayait-elle de changer de sujet ? Définitivement. Elle expira doucement, elle avait même un peu chaud.

Ce qui venait de se passer était surréaliste, Cami n’arrivait pas à y croire. Est-ce que si Loki n’était pas intervenu, elle aurait fini par embrasser Dorian. Leur visage était si proche, elle avait sentit la chaleur de son souffle sur sa nuque, elle avait même pu sentir son rythme de respiration. Comment cela avait-il pu se produire. Depuis quand les yeux de Dorian était si beau et pouvait perturber la demoiselle comme cela. Pour être honnête, Cami ne savait dire si l’intervention de la bête était une bonne chose. Pourtant elle se plaisait à croire que si. Après tout, Dorian lui avait bien fait comprendre au bar qu’il ne souhaitait pas avoir de rapport intime avec elle. Et quand elle y pense, elle l’a toujours vu avec des blondes. Chaque fille que Dorian a rencontrer - et dont il a parlé à la trentenaire - était blonde aux yeux plutôt clair. Nous sommes très long de notre petite cowgirl aux cheveux bruns et yeux marrons. Alors qu’elle marchait dans l’appartement pour essayer de penser à autre chose, la demoiselle se rejouer la scène dans sa tête, elle ressentit une drôle de sensation dans l’estomac qu’elle mis sur le coup du stress. Dorian paraissait tout un coup assez mal à l’aise. Est-ce que Cami pouvait réellement lui en vouloir ? Il essayait de changer de sujet, de faire un peu d’humour mais Cami avait bien remarqué son changement de comportement. Il devait sûrement avoir remarqué que Cami aurait pu l’embrasser et il ne sait pas comment se sortir de cette situation. Ils sont amis et Cami n’aimerait pas perdre l’amitié de Dorian juste pour une histoire de baiser. Elle fit mine de regarder son téléphone et repris. «  Je dois avouer, que je commence à être fatigué. Je devrais rentrer avant de ne plus avoir la force de conduire.  » C’est l’excuse la plus pitoyable qu’elle n’ai jamais sorti, pourtant Dorian paraissait soulager à l’idée que la demoiselle quitte son appartement.

Elle attrapa ses affaires, déposa une caresse sur la tête de Loki et se dirigea vers la porte accompagné de Dorian. Alors qu’elle aller pour l’embrasser sur la joue et le prendre rapidement dans ses bras - comme à chaque fois qu’elle le salue -, elle fut surprise de voir Dorian lui montrer son poing. Elle fronça les sourcils, le sachant pas vraiment comment agir. Elle leva son poing, tapant dans sa main, et allez prendre la parole quand Dorian commença a parler. Il l’a tiendrait au courant pour le prochain mariage. Elle esquissa un sourire. «  Hum.. oui d’accord.  » Cami était encore perturbé par l’histoire du poing, mais qu’elle ne fut pas sa surprise quand elle reçu une tape sur l’épaule. Si Cami aurait pu avoir des doutes, après les deux gestes précédent de son ami, elle est certaine. Il ne l’a considère que comme une amie.

La demoiselle s’écarta de la porte et pris le chemin des escaliers, avant de tourner, elle lança un regard vers Dorian qui s’apprêtait à refermer sa porte. Elle ne dit rien, pris la route jusqu’à chez elle. Dans la voiture, elle écouta l’un des premiers albums de Taylor Swift, chantonnant comme si nous étions en plein après-midi. Chez elle, elle déposa des clés sur le meuble de l’entrée, et alla directement sous la douche. Sous l’eau chaude, elle repensait à ce qui c’était passée, il fallait qu’elle pense à autre chose et vite. elle enfila un t-shirt trop large et un petit tanga en dentelle avant de se diriger vers sa chambre. La demoiselle se laissa tomber dans son lit, attrapant son téléphone, elle envoya un message groupé à ses copines : Question : si un garçon vous tape sur l’épaule et vous demande de le che leur pour lui dire au revoir, comment doit-on le prendre ?. Chacune d’entre elle y allait de sa théorie. Le mot qui revenait le plus était : tu as été friendzoner. Après une bonne heure de discussion, Cami posa son téléphone sur sa table de chevet, elle allait s’endormir perturbé par la situation. Elle espère simplement que cet incident ne gâchera pas son amitié avec Dorian. Mais surtout, elle espérait qu’il l’accompagnerait toujours à Nashville.