(Mabel&Marcel) 'Cause there were pages turned with the bridges burned
Marceline Griffiths
la furie de vivre
ÂGE : 32 ans, née le 2 avril. Une fille l'a plantée en date quand elle a appris que Marceline était bélier, ascendant lion et lunaire scorpion. SURNOM : Les gens dans la rue l'appellent souvent Lizzie, à cause du personnage qu'elle a joué dans la série Netflix "Together". Les gens qui l'aiment, ou qui veulent l'embêter, l'appellent Marcel. STATUT : En roue libre* (*flirte avec son ex-situation ship mariée, couche avec sa co-star, pleure dans les bars en pensant à sa dernière rupture) MÉTIER : Actrice contrariée par la célébrité soudaine. Elle a commencé à se faire un nom dans le milieu du théâtre, et elle a percé à l'écran en étant la vedette de la mini-série Netflix "Together" pour laquelle elle a gagné un golden globe. Actuellement en tournage pour l'adaptation du livre de l'ex de son ex (cherchez pas). Prof de théâtre bénévole à Manzili. LOGEMENT : Elle s'enterre les dimanches dans une maison colorée au 12 Hardgrave Road, à West End. POSTS : 889 POINTS : 330
TW IN RP : problèmes familiaux, dépendance affective, alcool, homophobie, surexposition médiatique, cœur d'artichaut GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : esfp | vétérante tumblr & avide lectrice de fanfiction | charmante, drôle, piquante, caractérielle | theater kid at heart & fan invétérée de Glee | toujours partante pour un gin tonic, une soirée, un karaoké | chanceuse en carrière, malheureuse en amour | ses amis sont sa chosen family | très (trop) intense | adore la couleur, pour ses habits ou sa déco | a peur de l'abandon | habituée à la compétition familiale nocive | "i'm a mirrorball, i'll show you every version of yourself tonight"DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : écume les karaokés de Brisbane en #ff6699 RPs EN COURS : (07)Mac 05 | Dina 02 | Jesse 02 | Lena 01 | Nina 01 | Mabel 13 | Movie Drama Club
MABEL "Do you ever stop and think about me? When it was calmer, skipping the prom just to piss off your mom and her pageant schemes, and damn, Dorothea, they all wanna be ya, but are you still the same soul I met under the bleachers?"
MAC "Didn't they tell us don't rush into things? Didn't you flash your green eyes at me? Haven't you heard what becomes of curious minds? Ooh, didn't it all seem new and exciting? I felt your arms twisting around me, I should've slept with one eye open at night."
LENA "We ditch the whole scene and end up dreaming, instead of sleeping, we're happy, free, confused, and lonely in the best way, it's miserable and magical, tonight's the night when we forget about the heartbreaks"
« Jalouse de ma relation avec Maddy ? On ne faisait que se détester et se hurler dessus. T'en as toujours su plus qu'elle sur ma vie. » J’étais partagée entre la satisfaction que me provoquait sa réponse, et l’envie de répondre que c’était un peu plus compliqué que ça, au fond, parce que je me disais qu’elles étaient soeurs et que ça comptait de façon différente. Pourtant s’il y avait bien quelque chose que les Griffiths savaient, c’était que les liens de sang n’étaient qu’une chose arbitraire qui ne voulait pas dire grand chose. « Certes, mais… Je ne sais pas, maintenant vous êtes mamans toutes les deux, vous partagez cette chose aussi. Je crois que j’ai toujours eu peur d’être mise à l’écart. Un reste de mon enfance avec mes parents, probablement », avouai-je avec une sincérité qui me surprit moi-même.
Grandir dans l’ombre du couple de mes parents me donnait l’impression de devoir toujours maladivement compenser, me faire remarquer. Ce n’était pas surprenant que je sois devenue actrice. A vrai dire, c’était presque bizarre que je ne sois pas devenue mythomane compulsive.
« Mon coming out était un désastre... Je me sentais perdue, je savais même pas que le mot queer existait. J'avais tellement l'impression de pas être normale, et toi, t'as tellement bien pris tout ça que ça m'a aidé à trouver ça un peu normal. »
J’eus un sourire plus ému que je n’aurais voulu l’admettre. C’était fou de se dire qu’avant même que je puisse conscientiser que j’étais moi-même queer, j’avais pu aider ma cousine à être à l’aise avec tout ça. Je me demandais ce que les nous de 15 ans penseraient si elles pouvaient nous voir aujourd’hui - aurions-nous pu moins souffrir si nous avions su tout ce qui nous attendait ?
Et, comme la conversation se faisait plus sincère, les larmes me montèrent aux yeux, et pour la première fois depuis des années devant Mabel, je ne me sentis pas gênée ou honteuse de montrer des émotions si fortes, à fleur de peau. On était loin des larmes de colères qui m’avaient échappé pendant notre dispute.
« Je te jure que c'est pas ta faute. » La voix de Mabel était hésitante, mais elle avait posé la main sur mon dos, dans un geste qui se voulait un peu réconfortant. Si ma cousine avait grandi, j’étais persuadée qu’elle restait toujours un peu mal à l’aise devant les émotions trop fortes, et j’eus un petit sourire amusé de la voir être courageuse devant mon âme de fille dramatique. « Si vraiment on doit attribuer la faute à quelqu'un, ce serait plutôt à moi, du coup. C'est moi qui suis partie, après tout. » Je secouai la tête. Cela faisait des années que j’attendais que Mabel s’excuse, reconnaisse sa faute, mais maintenant que nous avions parlé et que je comprenais mieux tout ce qu’elle avait traversé, j’avais tout à coup un peu plus de mal à être si virulente. Je reniflai, un peu pitoyablement, et eus un sourire. La douceur de Mabel m’aidait à ne pas spiraller en une boule d’émotions et de sanglots. « Tu crois que dans une famille normale, on serait restées en contact ? » J’eus un petit sourire et haussai les épaules. C’était difficile d’imaginer ces choses-là… Pire, ça me rendait un peu triste. J’avais du mal à visualiser la vie d’une Marceline équilibrée, et si j’y pensais trop, j’avais l’impression d’avoir perdu quelque chose de bien trop précieux. « Je ne sais pas, probablement ? Mais de toute façon… On est là, maintenant », déclarai-je. « On ne peut pas réécrire l’histoire. On peut juste essayer de rendre la suite un peu plus saine, non ? » Proposai-je avec un petit sourire en regardant Mabel. L’éclat dans ses yeux me donnaient une petite vague d’espoir pour notre relation, pour la première fois depuis des années.
hand on the throttle, thought i caught lightning in a bottle
but it's gone again and it was written, i got cursed like Eve got bitten, oh, was it punishment? pad around when i get home, i guess a lesser woman would've lost hope, a greater woman wouldn't beg, but i looked to the sky and said, please, i've been on my knees, change the prophecy, don't want money, just someone who wants my company
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(Mabel&Marcel) 'Cause there were pages turned with the bridges burned