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 Calex #86 x love me until I love myself

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Message(#)Calex #86 x love me until I love myself EmptyVen 25 Aoû 2023 - 17:19

Calex
When's it gonna be my turn ? Don't forget me. When's it gonna be my turn ? Open me up, tell me you like me, fuck me to death, love me until I love myself
Les jumelles ont été de véritables boules d’énergie toute la journée et les moments de répit ont été assez rares. Dans à peine un peu plus d’un mois elles auront trois ans et leur caractère s’est à présent bien dessiné. Les deux semblent réellement vouloir ce qu’elles veulent et la ressemblance physique entre elles est tellement frappante que je pense que si elles n’étaient pas mes filles je serais incapable de les différencier. Les mêmes yeux – ceux de leur mère, – le même nez, le même sourire allant même jusqu’une taille identique. Pour le moment du moins. Toutes les deux si différentes mais en même temps si similaires. Ayant eu un rendez-vous avec les fournisseurs après le service de midi, je suis exceptionnellement rentré un peu plus tard que ma femme aujourd’hui et à peine la porte d’entrée refermée derrière moi que Lucy et Lena se ruent à toute vitesse vers moi pour m’accueillir. Lena pousse même un peu plus loin en allant jusqu’à me demander si ma journée de travail a été bonne. Elle me le demande à sa manière, avec une prononciation de certains mots plus qu’approximative et certains autres qui ne sont même pas prononcés. Je les serre toutes les deux dans mes bras leur demandant à mon tour comment leur journée s’est passée – bien que celle-ci ne soit pas encore terminée puisqu’il n’est qu’à peine dix-sept heures. Elles m’expliquent avec enthousiasme leur journée, les grands gestes de Lena accompagnant ses paroles et celles de sa sœur. La balade au parc pas très loin de la maison avec Mael Nathan et Romane, la fille au pair arrivée il y a quelques semaines au sein de notre foyer. S’en suit ensuite le repas durant lequel Mael a mangé comme un cochon comme l’a si bien dit Lucy ou plutôt cocon. Mais elles ne se souviennent pas qu’à l’âge de leur frère, leur place à table n’était pas la plus propre. Aujourd’hui non plus d’ailleurs. Lena a même du mal à me croire quand je lui fais cette remarque et sa réaction me fait beaucoup rire. Mais elles oublient bien vite tout ça en me racontant rapidement l’histoire contée par Romane pour les aider à s’endormir pour leur sieste. Et puis vient l’arrivée de leur mère et depuis, elles jouent toutes les deux à la poupée. Comme souvent elles parlent beaucoup, comme si elles voulaient rattraper en dix minutes le temps ensemble que nous avons perdus sur le reste de la journée alors que j’étais au travail et elles ici. Je retrouve par la suite Mael qui est en train de jouer dans son parc et le grand sourire qui s’étire sur ses lèvres et me voyant s’approcher de lui me pousse à l’imiter en laissant un sourire illuminer mon visage. Je me baisse pour le prendre dans mes bras, déposant un baiser sur sa joue et c’est maintenant avec lui que je discute durant les minutes qui suivent. Il me répond avec son langage de bébé mais on peut très bien sentir que son premier mot ne devrait pas vraiment tarder maintenant. C’est toujours avec Mael dans les bras que je rejoins enfin Alex, elle aussi a droit à un baiser mais bien différent que ceux que j’ai échangé avec nos enfants. C’est donc avec beaucoup de tendresse que je laisse mes lèvres se poser sur celles de ma femme. Comme l’ont fait nos filles avec moi un peu plus tôt je lui demande si sa journée s’est bien passé sans pour autant lui poser plus de questions que cela. N’ayant pas vraiment envie de l’entendre me parler de son nouveau collègue qui a rejoint son équipe. Si j’ai réussi à accepter assez facilement Julian, pour le dernier arrivé ce n’est clairement pas gagné et je ne compte faire aucun effort sur le sujet.

Le reste de la journée passe bien trop vite et c’est du coucher de Mael que je m’occupe pendant qu’Alex est dans une autre pièce avec les filles pour tenter de les canaliser afin qu’elles acceptent de lâcher prise pour dormir. Généralement on essaie de se répartir les couchers de manières équitables et si ce soir je m’occupe de Mael, demain ce sera à mon tour de consacrer du temps aux jumelles. Sauf que ce soir Mael ne semble pas être d’humeur à dormir mais plus à me mettre en difficulté. Il pleure. Beaucoup. Il s’agite dans tous les sens et ce n’est qu’au bout de l’épuisement qu’il cède et finit par se laisser tomber dans les bras de Morphée. Le baby-phone à la main c’est tout en soupirant lourdement que je descends les escaliers pour rejoindre ma femme dans le salon. « Ton fils n’était clairement pas d’humeur à dormir ce soir. » que je lui dis en levant un sourcil. Et en soupirant une fois de plus, sauf que cette fois c’est en passant une main dans mes cheveux et en me laissant tomber sur le canapé. Je me rapproche d’Alex tout en passant un bras derrière ses épaules afin de l’attirer au plus proche de moi. Depuis qu’elle a des bureaux à Spring Hill nous avons trouvé un moyen parfait pour nous afin de passer un peu plus de temps tous les deux mais aujourd’hui j’ai la douloureuse impression de ne pas avoir pu assez profiter de ma femme. « Tout s’est bien passé avec les enfants et Romane aujourd’hui ? » C’est elle qui est arrivée en première et qui a eu droit au débriefing de notre toute nouvelle fille au pair arrivée il y a peu sous notre toit et par chance le feeling a semblé bien passer tout de suite avec tous les enfants. Lucy et Lena l’embêtent toujours pour que la nouvelle arrivée joue avec elles, Nathan ne râle pas trop en sa présence et semble plus ou moins accepter son autorité et Mael ne ronchonne pas trop non plus. Alex est sur son portable tout en me répondant et c’est en fixant la télé sans pour autant la regarder que j’écoute avec attention sa réponse. Mes doigts se baladant avec douceur sur les bras de ma femme afin d’apporter encore un peu de tendresse entre nous.

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Message(#)Calex #86 x love me until I love myself EmptySam 26 Aoû 2023 - 8:38



WHEN'S IT GONNA BE MY TURN ? DON'T FORGET ME. WHEN'S IT GONNA BE MY TURN ? OPEN ME UP, TELL ME YOU LIKE ME, FUCK ME TO DEATH, LOVE ME UNTIL I LOVE MYSELF
La journée a été agitée, je suis partie tôt ce matin pour pouvoir rentrer tôt. Depuis quelques semaines nous avons du renfort à la maison, une jeune fille au paire Française et j'ai encore du mal à la laisser seule toute une journée avec les enfants. J'apprends à la connaître, et je vois bien que ça se passe bien avec les enfants, mais j'ai mis du temps à faire confiance à notre ancienne nounou et aujourd'hui, je dois redonner ma confiance à une autre et surtout lui confier ce que j'ai de plus cher et je ne suis pas encore totalement rassurée. Caleb a été présent à son arrivée, bloqué par son dos il a été à la maison pour faire le lien et son français l’a beaucoup aidé pour accueillir la jeune française et lui apprendre ce que nous attendons d’elle et comment nous souhaitons élever nos enfants. Mais moi je n’ai pas passé beaucoup de temps avec elle et quand je la sais seule avec nos enfants j’ai tendance à lui envoyer beaucoup de messages pour savoir comment ça se passe. Chose qu’elle a visiblement compris puis-qu’aujourd’hui c’est elle qui m’a envoyé plusieurs messages avec des photos des enfants et des petits messages rassurants. Et ça me touche comme attention mais pourtant je sais que je serais bien plus concentrée et rassurée si j’étais chez moi. Je sais que Caleb boss aujourd'hui, qu'il a des rendez-vous cet après-midi alors je m'arrange pour rentrer tôt, pour être présente chez nous et c'est avec du travail que je rentre vers 14h après une longue matinée à préparer le prochain podcast avec Julian et Sebastian. Les thèmes que l’on veut aborder. Le ton du podcast. Les témoignages d’invités que l’on veut intégrer. Julian et Sebastian se connaissent bien, très bien même et on sent qu’ils ont une vraie entente et parfois c’est difficile de les suivre et peut être que je ne suis pas non plus totalement investie. Pour le podcast je le suis, j’ai bossé le sujet encore et encore. Fais beaucoup de recherche sur cet invité un peu spécial, le sujet est important, et je veux que le podcast soit une réussite mais pourtant en sa présence, si j’essaye de faire comme si tout était normal, ça ne l’est pas totalement. Il y a ce passif. Un passif qui ne compte pas, qui n’a jamais compté. Une nuit passée ensemble, ce n’est rien et pourtant cette information n’est pas anodine et à des répercussions directes sur ma vie. J’essaye de ne pas laisser tout ça m’impacter et faire en sorte de boucler ce travail au plus vite. Rester professionnelle et investie pour ce projet dans lequel je crois et qui est le premier vrai gros projet dans lequel je m’engage mais j’aurais aimé que tout ça soit plus simple. Mais, je dois faire avec cette situation dans laquelle je me suis mise toute seule et faire en sorte que tout se passe pour le mieux et que le travail soit fait rapidement pour passer à autre chose au plus vite.

Encore un début d'après-midi ou Caleb ne passera pas au bureau, alors c'est vers 13h30 que je quitte mes locaux pour rentrer chez nous. Les petits sont à la sieste quand j’arrive et je profite de ce moment pour échanger un peu avec Romane. Elle me fait plusieurs fois répéter mes phrases, visiblement je parle un peu vite pour elle et mon accent semble pas aider mais je lui en tiens pas rigueur, elle est aussi là pour apprendre et perfectionner son anglais et je m’adapte. Je prends un peu de temps pour savoir tous les détails de la matinée, pour savoir comment s’est passé le repas et pour en apprendre aussi davantage sur celle qui vit désormais avec nous dans une petite dépendance installée pour elle. Et après quelques minutes passé à discuter avec elle, je me replonge dans la lecture de plusieurs témoignages pas très joyeux pour le sujet du podcast. Je prends des notes, je note quelques questions à traiter, je me note aussi quelques sujets que je souhaite approfondir et ce n’est que le rire de Mael qui me parvient à me faire sortir de cette concentration et je le vois dans les bras de Romane qui rit et sourit et ce sont pour ce genre de moment aussi que je veux être chez nous. Pour entendre mon fils rire mais aussi pour le voir rire avec sa nouvelle nounou preuve qu’il se sent bien. Quand il me voit, il me tends les bras et s’agite dans les bras de Romane et elle s’excuse de me déranger dans mon travail. Je lui souris et la rassure avant de prendre Mael dans mes bras avec grand plaisir et d’aller jouer un peu avec lui. Mes enfants auront toujours la priorité et rien ne vaut les gazouillis et les rires de mon fils quand je le chatouille. Puis vient les filles, l’une après l’autre elles se réveillent de la sieste, plus ou moins de bonne humeur mais j’ai le droit à un bisou et un câlin de mes deux filles et même de Lena qui n'est pas la plus câline. Je commence le goûter avec les enfants et Romane. Je souris en voyant les filles se partager leur goûter en fonction de leurs préférences du jour. Elles essayent d’être discrètes mais elles ne le sont absolument pas, mais cette solidarité entre elles me fait sourire et je ne dis rien. Tant pis si Lena ne mange pas sa compote aujourd’hui. Ce moment est pleins de rires et la présence de Romane semble avoir été accepté par tous. Même par Nathan qui vient goûter avec nous et  partage avec elle une ou deux anecdotes de sa journée, ce qui a le don de me blesser un peu parce qu’il ne le fait pas avec moi mais les tensions sont moins grandes et les dernières semaines à partager quelques moments de foot ensembles ont au moins eu le mérite de le rendre un peu plus avenant avec moi chose dont je dois apprendre à me contenter. J'ai passé un petit moment avec les enfants et ce n'est qu'un mail urgent qui m'a poussé à me réinstaller pour quelques minutes devant mon ordinateur et je me presse d'y répondre alors que j'entends au même moment Caleb rentrer chez nous. Je l'entends avant tout parce que je vois les filles courir vers la porte d'entrée après avoir entendu la porte s'ouvrir et je me dépêche de terminer ce que je fais pour être disponible pour mon mari. Caleb me rejoins dans le salon, Mael dans les bras et je souris à mes deux hommes, mon sourire s’agrandît encore un peu plus quand Caleb vient m’embrasser et au moment où il s’installe à mes côtés je délaisse l’écran de mon ordi et je le ferme pour me concentrer sur eux deux. Il me demande comment s’est passée ma journée, et si habituellement j’aurais pu lui parler du sujet du podcast, des témoignages que j’ai eu à lire, des avancées, ces derniers temps je ne m’étale pas trop, évitant même de lui parler de mon travail tout simplement. Je préfère détourner la discussion sur sa journée, sur l’état de son dos, et sur lui tout simplement avant de me concentrer sur notre fils dans ses bras avec lequel je joue et que j’essaye de faire rire encore et encore parce que ce son est sans doute l’un des plus agréables sons que j’ai pu entendre. Et je sais qu’il aura le mérite de nous faire rire tous les trois.


C’est un petit miracle mais j’ai réussi à endormir les filles plus vite que Caleb avec Mael. Normalement Mael n’est pas le plus difficile à endormir mais ce soir il a visiblement pas facilité la tâche de Caleb et en attendant que mon mari ait fini avec Mael, je profite de ce moment pour aller lire les notes prises par Julian et Sebastian lors de cette journée de travail et je prends connaissance de leur travail, et de nouveau je me replonge dans le sujet du podcast et certains témoignages qu'ils ont pu recueillir me rappelle que le sujet ne sera pas si évident à traiter pour moi, mais ce n'est qu'un tout petit aspect du podcast. Après avoir lu leur travail, et répondu rapidement dans la discussion de groupe après avoir vu plus de 24 nouveaux messages, je vais faire une chose que je ne devrais pas faire le soir avant d’aller dormir, lire les avis et les stats du premier podcast et je note les avis négatifs que je trouve pertinents pour les envoyer à Julian pour améliorer les choses. Il y a des avis positifs, d'autres négatifs, il y en a des construits et d'autres beaucoup moins, c'est le jeu, je le savais et j'ai déjà eu à me confronter aux avis des réseaux sociaux par le passé dans le cadre de mon travail, et si ça ne m'a jamais vraiment affecté, ce projet me tient trop à cœur pour que j'arrive à faire abstraction des avis les plus virulents, oubliant même les positifs et les stats qui semblent plutôt bonnes pour un premier épisode d'un nouveau podcast. Ce n'est que quand Caleb me rejoins dans le salon que j'arrive à décrocher et à arrêter de lire les avis. « Ton fils n’était clairement pas d’humeur à dormir ce soir. » Il soupire et il se laisse tomber à côté de moi. « J’ai entendu ça, mais je te rappelle que c’est aussi ton fils même quand il est un peu plus caractériel. » Je lui souris en lui disant ces mots alors que je viens me coller contre lui quand il s'installe sur le canapé. Il m'invite à le faire d'ailleurs en passant son bras autour de mon épaule et je pose ma tête sur son épaule trouvant un réconfort certain à être contre lui. « Je crois qu'il voulait juste profiter de t'avoir pour lui et je le comprends. » Peut-être que c'est moi qui veut profiter de l'avoir pour moi surtout, mais maintenant que les plus petits sont couchés je sais que ce sera un peu plus calmes et que j'ai la soirée pour profiter de la présence de Caleb. « Tout s’est bien passé avec les enfants et Romane aujourd’hui ? » Je secoue la tête positivement d'abord avant de venir lui apporter une réponse plus précise. « Oui oui, ils ont vraiment l'air de l'avoir adopté et elle semble bien s'occuper d'eux, je pense qu'on a fait le bon choix avec elle. » J'ai pu le voir par moi même encore aujourd'hui mais j'ai tout de même, toujours un peu de mal à lui donner ma confiance, il a fallu du temps pour nous ancienne nounou et je sais que je finirais par lui faire confiance aussi parce qu'elle a l'air géniale avec eux. « Mais je crois que j'ai encore un peu de mal à lui faire confiance, et je me sens pas vraiment sereine quand elle est seule avec eux, mais j'ai pu voir un peu par moi même que ça se passait vraiment bien avec les enfants. » J'ai besoin de ce genre de confirmation, je sais que quand je ne suis pas là, elle pourrait être totalement différente avec les petits mais les rires de Mael quand il est dans ses bras, le comportement des filles avec elle, ou encore Nathan qui semble avoir accepté sa présence, prouve bien qu'elle semble avoir réussi à faire sa place auprès des enfants et les réactions des enfants ne mentent pas. « J'ai passé un peu de temps avec elle pour apprendre à la connaître, et elle m'a dit que je parlais trop vite et que mon accent était parfois un peu difficile à comprendre, tu y crois ça ? » Je ris en lui disant ça parce qu'il ne va pas la contredire, et elle aurait même pu ajouter que je parlais trop aussi mais ça elle ne s'est sans doute pas permise de le faire. Je bouge un peu sur le canapé, pour m'installer un peu mieux, pour être vraiment contre lui et me détendre. Je crois que ce moment est l'un des moments que je préfère, le calme après l'agitation de la soirée, mais c'est surtout ce moment avec Caleb quand notre couple peut redevenir notre priorité. Mon téléphone vibre, une fois, deux fois, trois fois, je sais que c'est Julian qui doit répondre à mes derniers messages mais je tente de ne plus penser au podcast, pas en présence de Caleb. Les avis négatifs sont toujours quelques part dans mes pensées, les témoignages lus aujourd'hui aussi, mais je veux profiter de ma soirée avec mon mari, juste une soirée avec lui, c'est ce dont j'ai envie parce que ces derniers temps, tout n'a pas été forcément très simple et si je voudrais pouvoir lui parler de tout ça, je sais que ce n'est pas une bonne idée en ce moment alors je n'en parle pas. « Romane a marqué des points aujourd'hui. » J'arrive à dire son prénom avec un léger accent, je lui ai demandé de m'aider à le faire aujourd'hui et je ne sais pas si Caleb va s'en rendre compte ou pas.  « Elle a comprit que j'étais une maman complètement paniquée et que j'avais besoin d'être rassurée, et elle m'a envoyé pleins de photos et vidéos des enfants toute la matinée après ton départ de la maison, je pense qu'elle doit me juger beaucoup maintenant mais ça m'a touché qu'elle fasse. » Je sais qu'elle peut me voir comme une mère chiante, je l'assume mais surtout ce geste assez simple m'a donné un peu de confiance et m'a rassuré et pour ça elle a marqué des points et ça m'a permis d'être plus sereine durant le temps ou je n'étais pas chez moi.

@Caleb Anderson    Calex #86 x love me until I love myself 2396639051  :ninja:   
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Message(#)Calex #86 x love me until I love myself EmptySam 26 Aoû 2023 - 16:04

Calex
When's it gonna be my turn ? Don't forget me. When's it gonna be my turn ? Open me up, tell me you like me, fuck me to death, love me until I love myself
La journée fut longue et pouvoir trouver un petit instant de calme et de répit avec ma femme est une vraie bénédiction qui vient presque instantanément illuminer ma journée. Le soir une fois les plus petits couchés c’est généralement notre moment durant lequel nous profitons pour passer du temps ensemble et nous laisser l’occasion de redevenir un couple avant d’être des parents débordés par leur vie de famille et leur travail respectif et malgré la fatigue souvent importante il est important que nous profitions de ce moment de la journée pour se retrouver. Comme toujours, c’est donc ce que nous faisons ce soir lorsque je rejoins Alex dans le salon après avoir bataillé avec notre plus jeune pour le faire tomber de fatigue. Il ne semblait pas déterminé à trouver le sommeil et plus le temps passe plus j’ai la peur qu’il ait le caractère de sa mère. « J’ai entendu ça, mais je te rappelle que c’est aussi ton fils même quand il est un peu plus caractériel. » C’est tout en riant légèrement que j’accueille ses mots. Je la serre un peu plus contre moi pour venir déposer un léger baiser sur le dessus de son crâne. « Malheureusement je pense qu’il tient un peu trop de toi. » Des mots prononcés dans un doux mélange de désespoir et de légèreté, je pense qu’il est encore bien trop petit pour affirmer avec certitude s’il aura hérité du caractère pas toujours facile à vivre de sa mère. Mais comme je lui ai dit il y a peu, bien qu’elle ait un fort caractère celui-ci fait tout de même parti des raisons pour lesquelles je suis fou amoureux d’elle. « Je crois qu'il voulait juste profiter de t'avoir pour lui et je le comprends. » Je pourrais y voir dans sa phrase comme une sorte de message qu’elle essaie de me faire passer en me disant que je n’ai pas beaucoup été présent aujourd’hui – ce qui est vrai – mais je sais que ce n’est pas vraiment ce qu’elle essayait de me dire. Je ne le pense pas du moins. « Oui oui, ils ont vraiment l'air de l'avoir adopté et elle semble bien s'occuper d'eux, je pense qu'on a fait le bon choix avec elle. » J’acquiesce pour lui confirmer que je confirme son ressenti : nous avons fait le bon choix avec elle parce qu’en plus les enfants ont eu l’air de l’accepter assez facilement ce qui peut presque relever du miracle tant ils avaient l’habitude de notre ancienne nounou. « Mais je crois que j'ai encore un peu de mal à lui faire confiance, et je me sens pas vraiment sereine quand elle est seule avec eux, mais j'ai pu voir un peu par moi même que ça se passait vraiment bien avec les enfants. » Encore la preuve qu’Alex est une bonne mère aimante et que nos enfants ont tous beaucoup de chance de l’avoir. Si tous le savent déjà je ne doute pas que Nathan s’en rende compte dans peu de temps à son tour. « Je comprends, mais je pense qu’elle nous a déjà prouvé qu’elle savait s’occuper de nos enfants, non ? » J’ai moi aussi beaucoup de mal à laisser nos enfants surtout avec une personne que nous ne connaissons pas encore beaucoup, mais Romane semble s’être déjà fait ses marques et je suis persuadé que les enfants l’adorent déjà. « J'ai passé un peu de temps avec elle pour apprendre à la connaître, et elle m'a dit que je parlais trop vite et que mon accent était parfois un peu difficile à comprendre, tu y crois ça ? » C’est un rire franc qui ressort de mes lèvres alors que j’imagine la jeune femme peiner à comprendre Alex et son débit de parole qui peut s’avérer encore plus important et impressionnant quand elle est stressée ou angoissée. Instants durant lesquels son accent si précieux ressort encore plus. « Elle a raison en disant que tu parles vite. Mais tu sais elle m’a aussi dit que l’accent australien était très compliqué à comprendre. » Mais c’est une chose que je peux tout à fait comprendre. Je me souviens avoir eu beaucoup de mal à comprendre l’accent du sud de la France quand j’y passais quelques jours pour des week-ends avec Victoria. Il m’arrivait même de ne comprendre absolument rien à ce que les gens disaient autour de nous, ce qui amusait grandement ma compagne à l’époque. « Romane a marqué des points aujourd'hui. Elle a comprit que j'étais une maman complètement paniquée et que j'avais besoin d'être rassurée, et elle m'a envoyé pleins de photos et vidéos des enfants toute la matinée après ton départ de la maison, je pense qu'elle doit me juger beaucoup maintenant mais ça m'a touché qu'elle fasse. » Elle essaie de bien prononcer son prénom mais un petit – grand – accent persiste ce qui me fait clairement sourire et c’est donc avec un regard attendri que je regarde ma femme. Mais sa tentative de prononcer correctement le prénom de Romane n’est pas le plus important ni même ce que je retiens principalement. « Tu me les montres ? » Les photos et vidéos envoyées par notre jeune fille au pair. J’en viens presque à être jaloux de ne pas les avoir reçues moi aussi. Mais au moins je peux les découvrir avec Alex via son téléphone sur lequel elle fait défiler les photos décrivant la journée de nos enfants passée loin de nous. J’y retrouve bien les détails contés par les jumelles un peu plus tôt. Je ris et souris en voyant une photo de Mael ce midi qui, comme l’a dit Lena en a mis partout autour de lui. Son portable vibre et mon attention se porte sur un message qu’elle vient de recevoir. Mon sourire s’efface instantanément. « Je suis vraiment ravi de pouvoir travailler de nouveau avec toi, j’ai passé une excellente journée aujourd’hui bien que tu m’aies beaucoup manqué cet après-midi. » je lis ce message à voix haute, les sourcils froncés je m’éloigne un peu d’elle. « Avec un petit cœur à la fin ? C’est sérieux, là ? » Et oui je le sais, comme toujours elle va me répéter que ce n’est pas important. Mais pour moi savoir qu’elle travaille maintenant avec un homme avec qui elle a couché il y a quelques années et qui en plus, lui envoie ce genre de message, c’est important.

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Message(#)Calex #86 x love me until I love myself EmptySam 26 Aoû 2023 - 23:19



WHEN'S IT GONNA BE MY TURN ? DON'T FORGET ME. WHEN'S IT GONNA BE MY TURN ? OPEN ME UP, TELL ME YOU LIKE ME, FUCK ME TO DEATH, LOVE ME UNTIL I LOVE MYSELF
A l'instant ou Caleb arrive dans le salon, il redevient ma priorité, il s'installe sur le canapé et à peine installé qu'il me prends dans ses bras. Pour quelqu'un de très peu tactile, j'aime qu'il le soit autant avec moi parce que j'ai découvert avec lui que j'avais besoin de ces contacts, de ce lien, de cette proximité avec lui. Ca me rassure, ça m'apaise, ça m'aide à me sentir bien et je recherche son contact très souvent et lui aussi semble l'apprécier autant que moi puisqu'il initie les contacts. Tendre, affectueux, amoureux, il l'est et me le prouve avec des petits gestes au quotidien et je l'aime aussi pour ça. « Malheureusement je pense qu’il tient un peu trop de toi. »  Il parle de notre fils, et de son caractère et je ris quand je l'entends dire qu'il tient un peu trop de moi, mais surtout parce qu'il ajoute le malheureusement. Je n'ai pas un caractère simple et si ce n'était que le caractère ça irait, mais j'ai aussi en moi d'autres choses qui me rendent parfois insupportable et si pour mon caractère je veux bien assumer le transmettre à nos enfants, pour d'autres éléments de moi et de ma santé mentale, je n'espère pas qu'un jour mes enfants hériteront de ça. Mais, pour l'instant c'est surtout une blague qu'il fait sur notre fils qui ce soir s'est montré un peu plus dur à endormir. « Tu dis malheureusement mais je sais que tu aimes mon mauvais caractère. » Je lui souris en clignant des yeux deux, trois fois et en souriant pour le charmer un peu. Il l'aime sur moi et pas tout le temps, mais rien ne dit qu'il aimera ce caractère sur nos enfants, même si je sais que son amour pour nos enfants est grand et qu'il les aimera toujours quelque soit leurs caractères. Parce que c'est de Caleb dont on parle. Je viens déposer un baiser sur sa joue, je ne suis pas simple à vivre je le sais, mais des moments comme ceux là permettent de lui rappeler aussi que parfois je peux être agréable à vivre et lui rappeler pourquoi il m'aime. Enfin j'espère, parce que moi je l'aime et ces moments à deux me rappellent ô combien il me fait du bien par sa simple présence. L'ambiance est plus calme, rien à voir avec l'ambiance qui règne dans la maison le reste du temps. Le silence n'existe pas dans une maison avec 4 enfants dont trois de moins de trois ans. Les rires, les cris, les pleurs, les appels incessants, les bruits des jouets en tout genre, c'est plus un chaos qu'un silence mais quand vient le soir, c'est plus calme et c'est une ambiance bien plus douce qui s'installe entre Caleb et moi. « Je comprends, mais je pense qu’elle nous a déjà prouvé qu’elle savait s’occuper de nos enfants, non ? » Je secoue la tête, il a raison mais c'est sans doute une inquiétude irrationnelle mais une inquiétude qui ne me quitte pas pour le moment. J'ai mis du temps aussi à faire confiance pleinement à notre ancienne nounou et la plupart du temps au début elle n'était pas seule avec les enfants. Il va me falloir encore un peu de temps mais elle parviendra à me convaincre que les enfants sont en sécurité avec elle. J'ai déjà pu voir qu'ils étaient heureux et à l'aise avec elle et c'est déjà une bonne chose. « Oui, oui mais je crois que j'ai juste besoin d'un peu de temps, mais je suis sûre que ça va bien se passer. » Pas vraiment sûre sinon je n'aurais pas ces inquiétudes mais je n'ai rien à lui reprocher, si ce n'est d'être encore relativement nouvelle, mais pour le reste sur ce qu'elle fait je n'ai rien à redire. J'apprends à lui faire confiance, j'apprends aussi à la connaître et c'est peut-être comme ça que la confiance va s'installer. Avec du temps et des moments passés avec elle et les enfants, des moments comme aujourd'hui et notre petite discussion à deux pendant la sieste des enfants m'a permis d'en apprendre davantage sur elle. « Elle a raison en disant que tu parles vite. Mais tu sais elle m’a aussi dit que l’accent australien était très compliqué à comprendre. » Je souris quand il dit qu'elle a raison, je le sais et ce n'est pas un reproche de tout façon. « Avec toi elle peut parler en Français pour les consignes c'est plus simple. Ah et je t'ai pas dis, mais elle m'a demandé si elle pouvait apprendre quelques mots de Français aux enfants, je lui ai dis de voir ça avec toi. » Je n'y vois aucun inconvénient moi mais c'est Caleb qui a une relation particulière avec la France, donc c'est plutôt à lui qu'elle doit demander ça, surtout que lui parle le Français aussi. C'est peut-être pour ça que c'est lui qui a géré avec Romane le plus souvent, ça et le fait qu'il ait été à la maison un peu plus avec son dos bloqué. Mais, moi j'ai encore du travail à faire pour vraiment connaître Romane mais aujourd'hui elle a marqué des points. Avec la discussion que l'on a eu toutes les deux mais aussi avec cette attention qu'elle a eu, sans que je ne lui demande, de m'envoyer des photos et vidéos des enfants. « Tu me les montres ? » Je secoue la tête. « Tiens je te laisse regarder, j'en ai pris aussi cet après midi si tu veux. » Je bouge un peu pour attraper mon téléphone posé à l'autre bout du canapé et je lui donne pour le laisser découvrir toutes les photos de nos enfants. Moi je me réinstalle contre lui, posant ma main sur sa cuisse et ma tête sur son épaule. Il fait défiler les photos et je profite de ce moment pour caresser son bras et pour me poser contre lui. Je regarde avec lui les photos sans pour autant y porter énormément d'attention, je les ai déjà toutes vu, je souris tout de même en posant mes yeux sur le téléphone et en voyant la photo de Mael recouvert de nourriture mais c'est surtout ce moment que j'apprécie, presque allongée contre Caleb, je me détends un peu, je décompresse de cette journée et je profite de ce moment de tendresse. Mon téléphone vibre dans ses mains et la notification s'affiche sur l'écran mais je ne fais pas attention à ça jusqu'à ce que j'entende Caleb lire le sms à voix haute. « Je suis vraiment ravi de pouvoir travailler de nouveau avec toi, j’ai passé une excellente journée aujourd’hui bien que tu m’aies beaucoup manqué cet après-midi. » Et avant même que mon regard croise le sien, je sens bien que ce message ne présage rien de bon. Caleb s'éloigne de moi, et je soupire, pas forcément à cause de son attitude mais bien à cause de ce message qui m'agace énormément et surtout parce que je n'ai ni la force, ni l'envie d'avoir encore une discussion à ce sujet et avec ce sms, il vient de gâcher ma soirée et surtout je ne comprends même pas pourquoi il m'écrit ça et ça m'énerve vraiment. « Avec un petit cœur à la fin ? C’est sérieux, là ? » Je secoue la tête, et je fronce les sourcils pour comprendre ce qu'il me dit là. Je regarde le sms à mon tour et je vois ce smiley et je secoue la tête en soupirant. J'étais détendue, ou du moins j'étais vraiment bien et en train de me détendre dans les bras de Caleb et désormais c'est tout l'inverse. Je suis tendue, je le sens et fatiguée aussi d'avance par cette discussion qui arrive. « Pas ce soir Caleb. » Je soupire, je n'ai pas la patience ce soir pour ça, pas encore une fois. C'est pas après Caleb que j'en ai mais je suis fatiguée de cette situation et de devoir me justifier constamment alors que je n'ai rien fais de mal. Je pourrais le rassurer calmement, lui dire que je le comprends, que je n'apprécie pas moi aussi ce message, et c'est la vérité, mais je n'ai pas demandé à recevoir ce sms, je n'ai rien fais pour ça et je sais que ma soirée va être gâchée à cause de ça et ça me dépite. « Je comprends que tu sois énervée, mais je sais pas pourquoi il a dit ça et le smiley ça doit être une erreur j'en sais rien moi et je m'en moque totalement, ça représente rien, je te l'ai déjà dis et redis. C'est pas moi qui ais écrit ce message, tu peux regarder, je ne lui ai rien écris moi. » Mauvaise idée de lui proposer de regarder puisque je réalise que je n'ai quasi aucun message échangé avec lui, à part deux il y a quelques jours pour un détail lié au podcast et beaucoup de messages de sa part sans réponse puisque tout passe par la discussion de groupe avec Julian et j'ai peur maintenant que Caleb puisse penser que j'ai supprimé des messages. « Crois-moi s'il te plaît, je suis fatiguée par cette situation, je suis fatiguée de devoir te prouver que je n'ai rien fais de mal, je suis pas responsable de ce qu'il fait. » Je soupire de fatigue, d'agacement, de colère aussi parce que cette situation me pèse. Je comprends sa jalousie, je comprends qu'il n'apprécie pas et je n'apprécierais pas aussi à sa place, mais ce soir je n'ai pas envie d'en discuter encore. Je ne lui parle plus de mon boulot pour ne pas le mettre mal à l'aise, il ne vient presque plus me voir au bureau depuis que Sebastian est présent et je ne lui ai pas reproché, j'accepte et j'aimerais qu'il me prouve qu'il a confiance et qu'il comprenne que je m'en fous de lui. Mon téléphone vibre encore dans les mains de Caleb et j'ai juste envie de lui prendre des mains et le balancer pour éviter que les choses s’enveniment mais je ne peux pas et j'espère juste que la notification n'ait rien à voir avec cette discussion parce que je suis pas d'humeur à devoir gérer une telle situation.

Sebastian
Julian vient de me dire pour les commentaires blessants, si tu as besoin d'en parler, je suis là n'hésite pas.Calex #86 x love me until I love myself 1f609


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Message(#)Calex #86 x love me until I love myself EmptyDim 27 Aoû 2023 - 11:23

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When's it gonna be my turn ? Don't forget me. When's it gonna be my turn ? Open me up, tell me you like me, fuck me to death, love me until I love myself
« Tu dis malheureusement mais je sais que tu aimes mon mauvais caractère. » Le jeu de ses yeux qu’elle s’amuse à fermer et refermer plusieurs fois d’affilées m’amuse grandement et me fait même lâcher un petit rire. « C’est vrai. » que je finis par avouer sans même essayer de le nier. Je lui ai déjà dit plusieurs fois et même lors de mes vœux le jour de notre mariage. Son caractère fait partie des raisons pour lesquelles je suis fou amoureux de sa personne, bien que celui-ci ne soit pas toujours des plus agréables. Parfois. Pas tout le temps. Mais je pense pouvoir affirmer l’apprécier au moins la plupart du temps, ce qui n’est déjà pas trop mal quand on considère son fort caractère qui peut facilement prendre le dessus sur le mien qui est bien plus posé et doux. « Oui, oui mais je crois que j'ai juste besoin d'un peu de temps, mais je suis sûre que ça va bien se passer. » Ce que je peux totalement comprendre. Confier nos enfants à une nouvelle personne n’est pas forcément évident même s’il s’agit d’un choix de notre part et que nous avons également pu choisir la personne qui nous a fait la meilleure impression afin de lui laisser une chance. Sauf que cette fois j’ai décidé d’essayer de prendre sur moi et ne pas trop extérioriser mon stress et mes appréhensions, comprenant que les communiquer sans cesse à Romane pourrait être une source d’angoisse pour elle. Et je pense qu’elle n’en a clairement pas besoin. Arriver sur un tout nouveau continent où elle n’y connait personne et devoir avoir la responsabilité de trois enfants en bas âge est sûrement déjà assez stressant pour elle. « Avec toi elle peut parler en Français pour les consignes c'est plus simple. Ah et je t'ai pas dis, mais elle m'a demandé si elle pouvait apprendre quelques mots de Français aux enfants, je lui ai dis de voir ça avec toi. » Il est vrai que nous parlons souvent en Français tous les deux. Pas nécessairement pour faciliter la tâche à la jeune femme mais surtout pour me permettre de pratiquer cette langue que j’utilisais presque tous les jours il y a encore quelques années et il est important pour moi de ne pas perdre mon niveau en français. Mais la question d’apprendre quelques mots de cette langue à nos enfants me prend de court et je ne sais pas tout de suite quoi y répondre. Alex est Anglaise et moi Australien, nous parlons tous les deux anglais dans la vie de tous les jours et l’idée d’apprendre à mes enfants une autre langue ne m’avait jamais traversée l’esprit. Je commence par lever les épaules essayer de peser le pour et le contre et si je suis plutôt bien placé pour savoir que savoir parler une autre langue que leur langue natale je me questionne sur l’utilité de l’apprentissage aussi tôt. « J’en sais rien. L’Anglais des filles n’est pas encore parfait alors j’ai peur qu’en leur apprenant une nouvelle langue si tôt ça ne les embrouille. » Bien qu’il ne soit pas réellement question de leur apprendre entièrement le français qui plus est, est une langue très compliquée, mais simplement quelques mots.

Alex a passé plus de temps que moi avec les enfants aujourd’hui et ce sont donc un mélange des photos envoyées par Romane et celles prises par ma femme que je regarde un sourire aux lèvres. Je fais défiler doucement chaque cliché en prenant soin de m’en envoyer quelques-uns. La pellicule photo de mon portable étant remplie de clichés de nos enfants, de ma femme et quelques photos de plats cuisinés à l’Interlude pour essayer d’alimenter la page instagram du restaurant. Sauf que malheureusement, le moment de répit est de bien courte durée puisqu’un message d’un collègue d’Alex vient tout chambouler. « Pas ce soir Caleb. » Pas ce soir. Pas ce soir ? Elle soupire pour la je ne sais combientième de fois depuis la réception de ce message. Elle est agacée, mais je pense que si l’un de nous devait être en colère ça serait peut-être à moi de l’être, non ? Sauf que c’est bien elle qui soupire me montrant son agacement quant à mon mécontentement. « Je comprends que tu sois énervée, mais je sais pas pourquoi il a dit ça et le smiley ça doit être une erreur j'en sais rien moi et je m'en moque totalement, ça représente rien, je te l'ai déjà dis et redis. C'est pas moi qui ais écrit ce message, tu peux regarder, je ne lui ai rien écris moi. » Je laisse s’échapper un petit rire sans joie quand elle suggère la possibilité que le cœur envoyé soit une erreur. À ce moment précis je ne sais pas si elle se voile totalement la face ou si elle a décidé de me prendre pour un imbécile. « Oh crois-moi le petit cœur n’a rien d’une erreur, ne sois pas si naïve. » Elle ne l’est pourtant pas du tout, le plus naïf du couple sur bien des sujets on sait tous les deux que c’est moi. « Tu n’as pas vraiment l’air de comprendre ce message alors je peux te le traduire si tu veux : Je suis ravi de pouvoir passer à nouveau du temps avec toi. Tu me manques déjà, j’ai hâte de pouvoir de nouveau baiser avec toi.» La grossièreté de mes paroles est rare chez moi et prouve clairement mon énervement face à le découverte de ce message. Elle va certainement soupirer ou lever les yeux au ciel en défendant son nouveau collègue alors qu’au fond je suis sûr qu’elle sait très bien ce à quoi il pensait en lui envoyant ce message. Mais je ne fouille pas dans leur conversation comme elle me l’a suggéré car contrairement à ce qu’elle dit, ce n’est pas en elle que je manque de confiance et je n’ai jamais pensé qu’elle ait pu lui faire des avances ou se montrer ambiguë avec cet homme. « Crois-moi s'il te plaît, je suis fatiguée par cette situation, je suis fatiguée de devoir te prouver que je n'ai rien fais de mal, je suis pas responsable de ce qu'il fait. » Cette fois c’est à moi de soupirer car en me disant cela elle me prouve une fois de plus ne pas avoir compris le problème. Elle se défend en m’assurant n’avoir rien fait de mal et là où elle a raison c’est qu’elle n’est effectivement pas responsable de ce que cet homme fait. « Si seulement tu arrêtais enfin de fermer les yeux sur tous ces mecs qui te tournent toujours autour et que tu mettais les choses au clair avec eux dès le début on n’en serait pas là. » Encore quelque chose qu’elle ne peut pas nier car ce n’est pas la première fois qu’une chose de ce genre se produit. Un homme la drague en lui proposant son numéro qu’elle accepte et prend sans mettre les choses au clair, prétendant que son contact lui serait utile pour sa carrière. Un homme avec qui elle a déjà couché par le passé lui tourne clairement autour par message – je n’ose pas imaginer ce qu’il doit lui dire en face à face – et elle y voit un message innocent. « Si c’était moi qui travaillais avec une femme avec qui j’ai déjà couché et qu’en plus elle m’envoyait des messages ce genre on sait tous les deux que tu serais déjà en route pour aller lui arracher les yeux, et moi je dois accepter tout ça sans rien dire c’est ça ? » J’attends une vraie réponse de sa part, le regard levé vers elle mais la vibration de son portable attire mon attention. Un nouveau message de cet hommage qui continu clairement à draguer ma femme. Je sens la colère continuer à monter en moi et c’est toujours avec ce sentiment que je regarde à nouveau Alex tout en lançant le téléphone entre notre sur le canapé. « Tu lui as dit que tu étais mariée ? » Parce qu’encore une fois, ce nouveau message serait encore plus inapproprié si cet homme savait qu’elle était déjà prise. Non seulement je dois supporter la présence – lourde – de son ancienne conquête dans sa vie sans rien dire mais je découvre en plus qu’elle préfère se confier à d’autres hommes plutôt qu’à son propre mari et je suis non seulement en colère en comprenant qu’elle semble se laisser draguer sans rien dire mais également blessé de voir qu’elle se tourne vers d’autres hommes pour discuter de commentaires blessants qu’elle reçoit.

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Message(#)Calex #86 x love me until I love myself EmptyDim 27 Aoû 2023 - 19:32



WHEN'S IT GONNA BE MY TURN ? DON'T FORGET ME. WHEN'S IT GONNA BE MY TURN ? OPEN ME UP, TELL ME YOU LIKE ME, FUCK ME TO DEATH, LOVE ME UNTIL I LOVE MYSELF
Comme tous les soirs quand il n'est pas à l'Interlude, c'est avec mon mari que je passe la soirée, et j'ai vite réalisé à quels points ces moments sont primordiaux pour moi et je sais que pour lui aussi ces moments sont importants. Notre couple compte beaucoup pour nous et si notre vie nous a quelque peu obligé à avoir moins de temps pour nous, les moments que l'on passe ensemble sont encore plus précieux finalement. Ce n'est pourtant pas grand chose, juste un moment à deux sur notre canapé. L'un contre l'autre, et ça me suffit, parce qu'il est là et c'est tout ce que je désire. Pouvoir passer du temps avec lui, pouvoir profiter de sa présence, pouvoir juste parler avec lui et me sentir proche de lui. Et j'ai besoin de tout ça ce soir alors ce moment me fait un bien fou. On parle de notre journée, enfin surtout moi, je parle des enfants, de Romane, de cette après-midi passé avec eux et de cette confiance qui peine à s'établir mais sur laquelle je travaille pour être pleinement à l'aise avec l'idée de laisser nos enfants à notre nouvelle nounou et fille au pair. Son arrivée va nous soulager grandement, avoir quelqu'un chez nous, a été quelque chose qui a été longuement réfléchis et discuter, ce n'est pas anodin, surtout pour Caleb. J'ai grandi avec toutes sortes de personnels donc pour moi c'est pas si étrange comme situation mais l'avoir ici, chez nous, va nous être d'une grande aide alors que ma reprise de travail est encore assez récente finalement et notre rythme encore en rodage même si nous nous en sortons plutôt bien pour le moment. Romane a visiblement fait bonne impression à Caleb, ils parlent en Français tous les deux, et j'ai été étonnée quand elle m'a demandé à moi, si elle pouvait apprendre quelques mots de Français aux enfants. « J’en sais rien. L’Anglais des filles n’est pas encore parfait alors j’ai peur qu’en leur apprenant une nouvelle langue si tôt ça ne les embrouille. » Je ne sais pas ce qui est conseillé ou non chez les jeunes enfants pour une nouvelle langue, mais je me range derrière l'avis de Caleb. Pour ce qui est des enfants, nous arrivons plutôt assez bien à trouver un accord, malgré nos visions du monde, et notre éducation différente, mais pour le bien être de nos enfants, nous avons bien souvent réussis à trouver un accord rapide. Je n'ajoute rien de plus et c'est sur l'écran de mon téléphone que notre attention et surtout celle de Caleb se pose, pour y faire défiler les photos de nos enfants prises aujourd'hui.

Le moment est propice aux sourires parce que Lena est propice aux grimaces en tout genre dès qu'elle voit un appareil photo et les photos du carnage du repas de Mael amènent forcément un sourire même si pour l'avoir vécu plus d'une fois avec les filles, le moment du nettoyage est bien moins drôle. Mais, c'est aussi la preuve que Mael grandit, qu'il se développe, qu'il apprends et l'apprentissage passe par des moments comme celui ci. L'ambiance est douce, l'ambiance est propice à la tendresse et aux sourires, jusqu'à ce fameux sms que je reçois et que Caleb lit à haute voix. Et l'ambiance change complètement. Il n'y a plus de tendresse entre nous puisqu'il s'éloigne de moi, mettant une distance entre nous. Et je suis déjà fatiguée de ce qui va suivre, je ne veux pas d'une énième discussion autour de Sebastian et de sa présence, ni même d'une crise de jalousie, pas ce soir, surtout que je n'y suis pour rien dans ce message moi. « Oh crois-moi le petit cœur n’a rien d’une erreur, ne sois pas si naïve. » Oh je ne suis pas naïve, je n'ai juste pas envie de me prendre la tête avec ça parce que cœur ou pas, je m'en fous moi, ça ne compte pas. Enfin, ça ne compte pas pour moi parce que le seul à qui je veux envoyer des cœurs et recevoir des cœurs c'est celui avec qui je suis actuellement. « Tu n’as pas vraiment l’air de comprendre ce message alors je peux te le traduire si tu veux : Je suis ravi de pouvoir passer à nouveau du temps avec toi. Tu me manques déjà, j’ai hâte de pouvoir de nouveau baiser avec toi.» Je me passe une main sur le visage, je me frotte les yeux, je sens sa colère et ça m'énerve. Sa façon de parler m'étonne aussi beaucoup, il est pas grossier, il ne parle pas ainsi et pourtant il le fait ce soir et une partie de moi comprends son agacement et sa colère, mais je ne comprends pas pourquoi c'est sur moi qu'il reporte sa colère. « Je comprends le message, mais qu'est-ce que tu veux que j'y fasse ? Je m'en fous de ce dont il a envie, ça n'a aucune importance pour moi parce que je n'ai absolument pas envie de baiser à nouveau avec ce type et je pensais pas qu'il en avait envie et pour tout te dire ce dont il a envie c'est le dernier de mes soucis. » Je soupire, je reprends ses termes volontairement, parce que si lui n'est pas vulgaire, moi je peux l'être. Je n'ai rien fais de mal et j'ai l'impression d'être jugée parce qu'un mec se fait des idées alors que je n'ai rien fais pour ça. Je ne suis pas responsable de ce que les autres disent ou pensent, et je suis fatiguée de tout ça. « Si seulement tu arrêtais enfin de fermer les yeux sur tous ces mecs qui te tournent toujours autour et que tu mettais les choses au clair avec eux dès le début on n’en serait pas là. » Je sens que ses mots me blessent, m'énervent aussi. Difficile de dire exactement pourquoi, mais je me sens jugée et presque tenue pour responsable du fait d'avoir des hommes autour de moi. Presque comme s'il venait de dire que c'était ma faute si les hommes avaient des envies. Je sais que ce n'est pas exactement ce qu'il dit mais pourtant je suis touchée par ses mots et vexée aussi. « Ok très bien, chaque homme que je vais croiser à l'avenir, je vais leur dire que je n'ai pas envie de baiser avec eux. Ca te va comme option ? A moins que tu préfères que je ne côtoie plus aucun homme ? » Je suis peut-être un peu excessive dans ma réponse. Sans doute un peu. Peut-être beaucoup même, mais j'ai presque l'impression qu'il est en train de dire que je joue avec les hommes et que j’alimente cette attirance des hommes pour moi et cette pensée me laisse un vrai sentiment désagréable. « Si c’était moi qui travaillais avec une femme avec qui j’ai déjà couché et qu’en plus elle m’envoyait des messages ce genre on sait tous les deux que tu serais déjà en route pour aller lui arracher les yeux, et moi je dois accepter tout ça sans rien dire c’est ça ? » Je comprends sa colère, je la comprends vraiment mais ce que je ne comprends pas c'est pourquoi je suis celle sur qui il déverse sa colère et il semble me donner raison dans ses propos. « Justement comme tu le précises bien, je serais en route pour m'expliquer avec elle, pas avec toi et je te tiendrais pas pour responsable des sms envoyés par une autre personne. » C'est sans doute un peu faux ça. Il a raison sur le fait que je serais très en colère et capable de beaucoup de chose si une femme venait à lui faire des avances, mais sans doute que je serais aussi injuste avec lui, mais je ne veux pas lui donner raison, pas ce soir alors que je suis fatiguée de ces discussions. La colère est installée, je vois dans son regard, et je vois aussi dans ce même regard que le sms que je viens de recevoir ne lui a pas plus et je me demande bien encore ce qu'il a pu lire. Je n'ai pas mon téléphone, c'est Caleb qui le tient, enfin pas pour longtemps puisqu'il le lance sur le canapé et ce geste me surprends énormément. Mon téléphone a souvent fait les frais de ma colère mais il n'est pas du genre à manifester sa colère ainsi Caleb. « Tu lui as dit que tu étais mariée ? » Je soupire encore, je me lève du canapé pour faire les cents pas dans le salon. Voilà qu'il sous-entends encore que c'est ma faute non ? Que j'aurais pu cacher cet élément de ma vie dans l'espoir d'en faire mon amant peut-être ? « Tu sous-entends quoi là ? Que je cache le fait que je sois mariée et non intéressée pour jouer avec les hommes que je croise ? Tu penses vraiment que je suis comme ça ? » Je soupire à nouveau, énervée par ce qu'il sous-entends ou plutôt ce que je comprends dans ses propos. « Je porte ton nom, je porte mon alliance, il y a des photos de toi partout dans mon bureau, alors oui il sait que je suis mariée, j'en suis fière et je ne l'ai jamais caché et que tu puisses en douter ça me dépite. » Et me déçois et me touche aussi. « Si tu venais plus souvent au bureau comme on avait décidé, peut-être qu'il aurait vu que j'étais heureuse en couple mais tu as décidé de moins venir et je te l'ai pas reproché. » C'est peut-être ce que je fais actuellement mais après tout, il me reproche des choses que je trouve injuste alors pourquoi j'en ferais pas de même ? Je suis énervée et blessée et quand c'est ainsi, je reste difficilement juste et mesurée.


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Message(#)Calex #86 x love me until I love myself EmptyDim 27 Aoû 2023 - 21:43

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« Je comprends le message, mais qu'est-ce que tu veux que j'y fasse ? Je m'en fous de ce dont il a envie, ça n'a aucune importance pour moi parce que je n'ai absolument pas envie de baiser à nouveau avec ce type et je pensais pas qu'il en avait envie et pour tout te dire ce dont il a envie c'est le dernier de mes soucis. » Si elle se fiche apparemment de ce que ce mec veut ou non, ce n’est pas mon cas et c’est bien ça le problème. Sauf qu’encore une fois je n’ai pas l’impression qu’elle le comprenne. Ce n’est malheureusement pas la première fois que nous nous disputons à ce sujet et son argument de défense favori semble toujours se focaliser sur son absence d’intérêt quant aux envies et besoins de son nouveau collègue avec qui elle partage une relation très particulière. Mais il me semble pourtant justifié et totalement normal que de mon côté, savoir qu’une de ses anciennes conquêtes avec qui elle passe toutes ses journées continue à lui tourner autour ne me plaise pas, non ? Mais si je m’appuie sur ses nombreux soupirs d’agacement et sur le fait qu’elle répète sans cesse à quel point elle se fout de ce que ce mec veut, mon mécontentement n’est donc pas légitime. Je me contente de secouer la tête de droite à gauche sans un mot de plus. Si savoir que son cher collègue de travail veut coucher (encore une fois) avec elle est le dernier de ses soucis, ce n’est pas mon cas. « Ok très bien, chaque homme que je vais croiser à l'avenir, je vais leur dire que je n'ai pas envie de baiser avec eux. Ca te va comme option ? A moins que tu préfères que je ne côtoie plus aucun homme ? » Dans l’incompréhension de ses mots, me yeux se plissent et c’est cette fois à mon tour de soupirer. « Arrête de faire semblant de ne pas comprendre ce que j’essaie de te dire. » N’ayant pas envie de relever quoique ce soit dans ce qu’elle me dit, je m’arrête là. Jamais je ne lui ai demandé de ne plus côtoyer aucun homme ou encore moins de leur dire à tous qu’elle ne veut avoir aucune relation sexuelle avec eux. Ce serait des demandes complètements ridicules, inappropriées et disproportionnées. Et nous savons tous les deux que les réactions disproportionnées lui appartiennent à elle bien plus qu’à moi. « Justement comme tu le précises bien, je serais en route pour m'expliquer avec elle, pas avec toi et je te tiendrais pas pour responsable des sms envoyés par une autre personne. » Alex a toujours été de mauvaise foi et elle me le prouve encore une fois ce soir en prétextant que si les situations avaient été inversées elle déverserait toute sa colère sur l’autre personne et qu’elle ne me tiendrait rigueur de rien du tout. Nous savons tous les deux que c’est un mensonge, je la connais assez pour savoir que ce qu’elle ose avancer est faux mais je sais aussi que quoi que je dise elle n’en démordra pas et qu’elle campera sur sa position. « C’est ce que tu veux que je fasse, c’est ça ? Tu veux que je monte dans ma voiture pour aller régler mes comptes avec lui ? » que je lui demande un sourcil levé tandis que ma main libre se tend vers la porte d’entrée. La violence physique n’a jamais arrangé les choses et je suis sûr qu’au fond d’elle, elle le sait déjà. Je suis déjà agacé par cette conversation qui pourtant ne fait que commencer. Agacer en réalisant qu’elle ne semble pas comprendre le problème qui est pourtant extrêmement simple. Je ne lui reproche pas d’avoir reçu ce message car, comme elle l’a dit un peu plus tôt elle n’a pas écrit ces mots. Je lui reproche de dire sans cesse que ces avances et sous-entendus ne sont pas importants. Parce qu’ils ne sont pour moi, et elle est normalement censée me connaître assez pour le savoir. Je suis d’ailleurs persuadé que ce n’est pas la première fois que ce mec fait des avances à ma femme mais comme elle l’a dit si bien elle-même ce n’est pas si important, elle n’a jamais dénié mettre les choses au clair. C’est ça que je lui reproche mais elle a décidé de faire semblant de ne pas le comprendre. Sauf qu’après avoir lu ce deuxième message ce n’est pas seulement de la colère que je ressens mais une immense déception. Vexé et déçu de lire et de constater qu’elle préfère se tourner vers d’autres personnes – d’autres hommes, pour discuter des critiques ou commentaires blessants à son sujet. Preuve ultime qu’elle me donne de son manque de confiance en moi. « Tu sous-entends quoi là ? Que je cache le fait que je sois mariée et non intéressée pour jouer avec les hommes que je croise ? Tu penses vraiment que je suis comme ça ? » Ce n’est encore une fois pas du tout ce que je disais mais c’est simplement en secouant la tête que je lui apporte une réponse, les yeux relevés vers elle pour la regarder quelques secondes faire les cent pas dans le salon. « Je porte ton nom, je porte mon alliance, il y a des photos de toi partout dans mon bureau, alors oui il sait que je suis mariée, j'en suis fière et je ne l'ai jamais caché et que tu puisses en douter ça me dépite. Si tu venais plus souvent au bureau comme on avait décidé, peut-être qu'il aurait vu que j'étais heureuse en couple mais tu as décidé de moins venir et je te l'ai pas reproché. » Une nouvelle invention ou mauvaise interprétation de sa part car jamais je n’ai dit ou sous-entendu qu’elle ne soit pas fière de notre mariage. « J’ai pas envie de voir ce putain de mec, qu’est-ce que tu ne comprends pas là-dedans ? » Je laisse ma tête tomber en arrière et les yeux fermés, mes mains passent dans mes cheveux sur lesquels je tire doucement essayant de retrouver un peu mon calme. Mais malheureusement je n’y parviens pas, toujours coincé entre ces deux sentiments que je n’arrive pas vraiment à contrôler : la colère et la déception. « Si tu avais vraiment été dérangée de travailler avec lui tu aurais très bien pu demander à Julian de trouver quelqu’un d’autre. Mais oui c’est bon, j’ai compris que ce n’est pas important pour toi. Et finalement c’est ça le plus important non ? Que ça ne soit pas important pour toi. » Elle savait très bien que cette situation serait compliquée pour moi, voire même douloureuse mais elle a préféré l’ignorer complètement.

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Message(#)Calex #86 x love me until I love myself EmptyLun 28 Aoû 2023 - 4:45



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« Arrête de faire semblant de ne pas comprendre ce que j’essaie de te dire. » Il soupire et j'en fais de même parce que je sens que cette discussion ne mène à rien. Parce que je sens que je m'énerve aussi et on sait tous les deux que dans ces moments je ne dois pas m'énerver. Mais, c'est plus fort que moi. Ce soir, je n'ai pas envie d'une énième discussion sur sa jalousie, sur les hommes autour de moi, sur cet homme en particulier. Je comprends ce qu'il dit, ou pas d'ailleurs, j'en sais rien. Tout ce que j'ai pu dire ou faire jusqu'à présent n'a pas semblé suffisant pour rassurer Caleb et aujourd'hui, je me retrouve à être tenue pour responsable parce que visiblement je n'ai pas dis à un mec que je ne voulais pas coucher avec lui et ça m'agace. « Mais qu'est-ce que tu essayes de me dire au juste ? Que c'est ma faute parce que je lui ai pas dis que j'avais pas l'attention de baiser avec lui ? » Peut-être que j'aurais du c'est vrai, peut-être que j'aurais du mettre les choses au clair mais pour moi elles étaient très claires et c'est tout ce qui me semblait important. Visiblement j'ai tord et Caleb me le fait comprendre ce soir. Puisqu'il m'en veut à moi. C'est moi la fautive alors que je n'ai rien demandé, rien fait pour le draguer, rien fait pour lui faire penser que je voulais baiser avec lui. J'ai tout fait pour que le travail fonctionne, pour le podcast, pour Julian, pour que ce projet qui me tient à cœur n'en pâtisse pas à cause d'une connerie faite sous le coup de l'alcool il y a 4 ans. Mais Caleb me le reproche alors que c'est à lui qu'il devrait demander des comptes et pas à moi. Je ne suis pas responsable de ce sms, pas responsable de cette dispute non plus. Enfin ça, c'est une autre histoire. Parce que je ne fais rien pour arranger la situation non plus. Mais je le trouve injuste avec moi, et depuis que Sebastian est là, je m'efforce de faire en sorte que tout se passe bien et tout me retombe dessus aujourd'hui et ça m'agace.  « C’est ce que tu veux que je fasse, c’est ça ? Tu veux que je monte dans ma voiture pour aller régler mes comptes avec lui ? » Je soupire en le voyant s'énerver et montrer la porte d'entrée. « C'est peut-être ce que tu aurais du faire avant. » Je lui réponds dans un énième soupir. Je suis heureuse en couple, je suis mariée, mère de famille et épanouie dans ma vie. Je suis journaliste aussi. Je suis sobre. Je ne suis plus celle que j'étais avant, et surtout je n'ai pas pensé une seule seconde à l'idée de recoucher avec cet homme. Mais ça visiblement ça ne suffit pas comme explication à Caleb, alors peut-être qu'il aurait du aller s'expliquer avec Sebastian oui. Parce que à priori je n'ai pas été assez équivoque sur le fait que je sois mariée, et donc pas libre. « J’ai pas envie de voir ce putain de mec, qu’est-ce que tu ne comprends pas là-dedans ? » Je souffle, décidément tout me fatigue et m'énerve. « Tu fais comme toujours, tu te sens menacé et tu t'éloignes, tu fuis alors que je t'ai déjà dis que tu n'avais rien à craindre et que je n'aimais pas que tu fasses ça. Mais non, tu voulais pas le voir lui alors tu as décidé de ne plus venir me voir, et j'ai accepté ça même si ça me plaisait pas. » Il fuit, à chaque fois qu'il se sent menacé par un homme, il fuit et je lui ai déjà dis que je n'aimais pas qu'il fasse ça. Mais peu importe, je suis fatiguée d'être celle qui doit gérer cette tension alors que pour moi tout est clair. C'est lui qui a un problème avec Sebastian. Enfin j'en ai un aussi désormais, après ces messages, je vais devoir réagir et cette situation me désespère d'avance. « Si tu avais vraiment été dérangée de travailler avec lui tu aurais très bien pu demander à Julian de trouver quelqu’un d’autre. Mais oui c’est bon, j’ai compris que ce n’est pas important pour toi. Et finalement c’est ça le plus important non ? Que ça ne soit pas important pour toi. » Et si j'étais énervée et fatiguée par cette discussion et cette situation, jusqu'à présent je réussissais à canaliser ma colère. Pas très bien mais du mieux que je pouvais. Sauf que là, les sentiments que je ressens sont tous autres. Je me sens blessée, je me sens véritablement touchée par ses mots qui font échos à d'autres reproches qu'il m'a fait par le passé et que je n'ai jamais pu oublier. Parce qu'ils viennent de lui, parce que tout ce qui vient de lui semble avoir un impact plus grand sur moi, positif comme négatif. « Je t'ai déjà dis que je pouvais pas demander ça à Julian mais tu n'as jamais cherché à comprendre. Tu t'en fous. Et si tu crois vraiment que c'est pas important pour moi c'est bien la preuve que tu n'es pas présent ces derniers jours. Parce qu'à cause de cette connerie, ça fait des jours et des jours que je ne peux plus te parler du boulot alors que j'en ai besoin, ça fait des jours que je fais attention à tout ce que je dis avec toi pour pas te blesser, des jours que j'essaye de te rassurer alors que tu ne crains absolument rien, mais non c'est vrai que je pense qu'à moi et que je suis égoïste. » Et ses mots, ses reproches me reviennent en mémoire, venant me faire perdre mon sang froid et je perds peu à peu le contrôle. J'en ai pas vraiment conscience à cet instant précis et c'est bien ça le problème parce que je ne peux pas me contrôler, et réfléchir à ce que je vais lui dire ou non. « Mais si tu savais le nombre de personnes avec qui j'ai baisé et avec qui j'ai travaillé après, tu saurais que non, j'étais pas dérangée à l'idée de travailler avec lui et si je disais que c'était pas important c'était juste pour que tu puisses le croire et que t'arrêtes d'en faire une histoire comme ce soir. » Le ton de ma voix a changé. Je parle plus fort, je parle plus vite, je parle plus froidement aussi et surtout je dis des choses fausses mais qui risquent de le blesser comme il vient de me blesser. Non, je n'ai pas couché avec tant de personnes avec qui j'ai eu à travailler après. Une à Londres mais c'était un collègue alors je travaillais avec avant et après mais ce n'était rien. Comme avec Sebastian, ce n'était rien. Ca en comptait pas et pourtant aujourd'hui, ça semble avoir un peu trop d'impact dans ma vie. Je suis énervée désormais, mais dans un degrés bien trop élevé. Je vais me détester après coup, je le sais mais je suis en colère, je suis blessée et quand je suis blessée, ma réaction première est d'attaquer. Je ne veux pas le blesser, je ne veux pas être méchante avec lui mais je le suis malgré tout.


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When's it gonna be my turn ? Don't forget me. When's it gonna be my turn ? Open me up, tell me you like me, fuck me to death, love me until I love myself
Cette conversation prend une ampleur bien plus importante que ce que j’aurais pu imaginer, et je sais que c’est en grande partie de ma faute. Ma jalousie parle pour moi. Mon malaise et mon manque de confiance ne moi également et même quand j’essaie mettre cela de côté les problèmes restent encore et toujours les mêmes : Alex travaille avec un homme avec qui elle a couché il y a quelques années, homme qui lui fait toujours des avances et lui tourne autour mais j’ai l’impression qu’elle n’y voit aucun problème et qu’elle n’entend pas mon mécontentement. « Mais qu'est-ce que tu essayes de me dire au juste ? Que c'est ma faute parce que je lui ai pas dis que j'avais pas l'attention de baiser avec lui ? » Je ferme les yeux peut-être un peu bêtement, comme si cela pourrait m’aider à encaisser ses mots qui n’ont pourtant rien de bien incroyable quand on y réfléchit. « S’il te tourne autour ou te fait des avances et que tu ne lui as jamais dit qu’il ne se passerait plus rien entre vous alors oui, tu as une part de responsabilité. » Et le pire c’est que ça me semble plutôt assez logique. Si une femme me draguait et qu’Alex apprend que je n’ai jamais mis les choses au clair avec cette dernière, elle n’apprécierait pas et me demanderait de lui dire que rien ne se passerait entre nous. Sauf que les rôles sont inversés. C’est elle qui se fait draguer par un autre homme, c’est elle qui se braque et s’énerve quand je lui demande de mettre les choses au clair avec lui. J’en viens presque à me poser tout un tas de questions. Pourquoi est-ce qu’elle refuse de lui dire qu’elle ne couchera plus avec lui ? Après tout quand on y réfléchit c’est un comportement extrêmement bizarre de sa part et qui pourrait presque me pousser à me demander si elle en a envie. La colère et tous mes doutes prennent le dessus sur la raison, parce qu’au fond je ne doute pas et je n’ai jamais douté de la fidélité de ma femme. Mais son comportement ce soir en plus de mes questionnements vont presque en contradiction contre une chose dont je ne doutais pas vraiment. « C'est peut-être ce que tu aurais du faire avant. » Un sourcil se lève et un rire froid ressort de ma gorge traduisant mon étonnement et mon désespoir. On en est là, du coup ? Au moment de notre vie de couple où elle est sérieusement en train de me demander d’aller régler mes comptes avec cet homme ? De me défouler sur lui, d’en venir potentiellement à de la violence physique complètement ridicule ? Jamais je n’aurais pensé qu’elle puisse me faire ce genre de demande que je trouve assez pathétique, disons-le. Quel est l’intérêt de me demander cela alors qu’il lui suffirait simplement de dire elle-même à cet homme qu’il ne se passera rien entre eux ? Parce qu’elle n’en a pas envie, tout simplement. Parce qu’elle n’a pas envie de lui dire, parce qu’elle n’est peut-être pas certaine que plus rien ne se passera entre eux. À l’instant où cette pensée me traverse l’esprit je sens mon cœur se serrer et mon regard se baisser. « Tu fais comme toujours, tu te sens menacé et tu t'éloignes, tu fuis alors que je t'ai déjà dis que tu n'avais rien à craindre et que je n'aimais pas que tu fasses ça. Mais non, tu voulais pas le voir lui alors tu as décidé de ne plus venir me voir, et j'ai accepté ça même si ça me plaisait pas. » Je ne la regarde pas car je n’en ai clairement pas envie, – ce qui est rare – et je me contente de secouer doucement la tête de gauche à droite. « Je n’ai juste pas envie de voir ce mec, et c’est assez fou que tu oses me le reprocher. Tu pouvais très bien venir toi, comme tu le fais de temps en temps. » Si le ton de sa voix change et laisse s’exprimer sa colère la mienne reste encore très calme et c’est d’ailleurs avec un léger haussement d’épaule que je lui rappelle que je ne suis pas le seul à pouvoir me rendre dans ses locaux pour la voir pendant ses heures de travail et qu’elle peut également le faire. Mais je ne doute pas qu’elle se trouve une magnifique excuse pour s’expliquer et me mettre tout sur le dos. « Je t'ai déjà dis que je pouvais pas demander ça à Julian mais tu n'as jamais cherché à comprendre. Tu t'en fous. Et si tu crois vraiment que c'est pas important pour moi c'est bien la preuve que tu n'es pas présent ces derniers jours. Parce qu'à cause de cette connerie, ça fait des jours et des jours que je ne peux plus te parler du boulot alors que j'en ai besoin, ça fait des jours que je fais attention à tout ce que je dis avec toi pour pas te blesser, des jours que j'essaye de te rassurer alors que tu ne crains absolument rien, mais non c'est vrai que je pense qu'à moi et que je suis égoïste. » Je ne lui ai jamais demandé de ne plus me parler de son travail, c’est une idée qu’elle s’est mise toute seule dans la tête. Pour la première fois depuis plusieurs minutes je relève la tête vers elle et à mon tour je me lève pour me mettre à sa hauteur. « C’est toi la patronne, Alexandra, tu peux faire ce que tu veux. » que je lui réponds d’un ton calme avec une pointe de sarcasme. Des mots qu’elle m’a dit plusieurs fois pour me pousser à travailler moins et déléguer plus, et cette fois c’est à mon tour de lui rappeler. « Je ne t’ai jamais demandé de ne pas me parler de ton travail, tu t’es mis cette idée dans la tête toute seule. Mais si tu préfères ’parler des commentaires blessants’ je continue en mimant des guillemets, rappelant le deuxième message de l’autre homme avec lui, je ne peux rien y faire. Ça me fait beaucoup de mal, mais après tout ce n’est pas si important que ça. » Bon. Le message ne disait pas exactement ça mais, en tout cas elle ne pourra pas nier qu’elle a préféré se tourner vers eux pour du réconfort ou une oreille attentive plutôt que vers son mari. « Mais si tu savais le nombre de personnes avec qui j'ai baisé et avec qui j'ai travaillé après, tu saurais que non, j'étais pas dérangée à l'idée de travailler avec lui et si je disais que c'était pas important c'était juste pour que tu puisses le croire et que t'arrêtes d'en faire une histoire comme ce soir. » Elle s’énerve, son débit de paroles s’accélère et le son de sa voix monte d’un cran que je ne peux pas m’empêcher de penser aux enfants qu’elle pourrait réveiller si elle continue à crier ainsi. Sauf que moi, la colère est déjà partie. La colère est bien loin car ses mots me blessent énormément. Une nouvelle fois je sens mon cœur se serrer mais cette fois pas à cause d’une chose douloureuse qui vient de mon imagination, non. Mais à cause des mots qui viennent de ma femme qui vient clairement de m’avouer m’avoir menti à plusieurs reprises. Je reste sans voix, les yeux embués de larmes. C’est bon. Elle a gagné, je lui donne raison. Elle a le dernier mot et c’est ce qu’elle cherchait, n’est-ce pas ? « C’est bon, c’est tout ce que tu avais à dire ? » que je lui dis enfin après un long silence de ma part. Rapidement et simplement pour quelques secondes je la regarde. Je m’éloigne d’elle sans un regard de plus pour partir mettre mes chaussures. Tout ce que je lui demandais était simplement d’enfin mettre les choses au clair avec cet homme mais c’est apparemment bien trop lui demander puisqu’elle refuse de le faire.

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Message(#)Calex #86 x love me until I love myself EmptyLun 28 Aoû 2023 - 17:58



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« S’il te tourne autour ou te fait des avances et que tu ne lui as jamais dit qu’il ne se passerait plus rien entre vous alors oui, tu as une part de responsabilité. » Il recommence, il continue avec ça comme s'il essayait de me faire comprendre que l'attitude du gars est de ma faute et ça m'agace tellement qu'il puisse m'en vouloir pour ça. Si j'avais ne serait-ce qu'une fois fait des avances ou eu des paroles pour alimenter l’ambiguïté, j'aurais pu comprendre mais je sais que je n'ai rien à me reprocher de ce côté. « Mais tu penses vraiment que je n'aurais rien dis ou fais s'il s'était montré entreprenant avec moi ? Tu me prends pour qui ? Il ne m'a pas dragué, il ne m'a pas fait d'avances, pas avant ce fichu sms et ça m'énerve que tu penses que j'ai pu faire ou dire quelque chose qui puisse laisser penser qu'il avait une ouverture avec moi, ou que lui ait pu le penser aussi.» Peut-être qu'il m'a dragué, peut-être qu'il avait déjà ça en tête avant ce sms, mais je n'ai rien vu, rien comprit et surtout je m'en foutais parce que j'ai appris à vivre avec ça et à ne plus m'en formaliser. Je comprends les paroles de Caleb, mais pourtant je le trouve injuste parce que je n'ai pas commis de fautes. Je ne l'ai pas trompé, j'en ai même jamais eu l'idée ou l'envie. Je n'ai pas dragué ce type, je ne l'ai pas aguiché, je ne l'ai pas provoqué, et je n'ai pas demandé à ce qu'il ait envie un soir de penser à m'envoyer un sms alors qu'il doit être juste en manque et que sa main ne lui convient plus. « J'en ai marre que tu me reproches le comportement des hommes, je suis pas un objet de désir pour les hommes, et j'ai la désagréable impression que je dois m'excuser à chaque fois à cause des pensées perverses de certains à la vue d'une femme. » Caleb est jaloux et Caleb manque de confiance en lui, mais à chaque fois qu'un homme est dans ma vie, c'est difficile pour lui et pour moi au final et ce soir c'est la goutte de trop. « Ce que tu devrais retenir c'est que je te répète à toi encore et encore que j'en ai rien à foutre de ce type et de tout les autres et c'est la seule chose qui devrait être importante. » Ce que les autres pensent ou veulent je m'en moque. Ce que les autres ont envie ça n'a pas d'intérêt pour moi, mais visiblement ça ne suffit pas pour Caleb et je voudrais qu'il ait confiance en moi, qu'il me croit, qu'il soit suffisamment rassuré par mes mots pour ne pas être mit à mal par les hommes autour de moi. Mais, c'est visiblement pas encore le cas et si j'essaye de le rassurer et d'être compréhensive la plupart du temps avec cette jalousie et ce manque de confiance, ce soir je n'y arrive pas. « Je n’ai juste pas envie de voir ce mec, et c’est assez fou que tu oses me le reprocher. Tu pouvais très bien venir toi, comme tu le fais de temps en temps. » Il a raison, je pouvais aller le voir, mais peut-être qu'une partie de moi n'avait pas envie de devoir gérer cette situation ? Peut-être que finalement, j'ai laissé la situation en arrivée à celle d'aujourd'hui. Avec Caleb, avec Sebastian, avec tout le monde ? Peut-être qu'en me répétant encore et encore que ce n'était pas important et que tout était normal, j'ai été dans le déni et aujourd'hui tout explose. « Je te reproche pas le fait que tu n’aie pas envie de le voir mais la distance que tu as mis à cause de sa présence. » Je soupire encore. Je me frotte les tempes en serrant la mâchoire alors que je sens la migraine arriver. La colère s'est installée déjà, et les nerfs sont peu à peu en train de lâcher, je devrais me taire, je devrais stopper cette discussion, partir prendre l'air ou n'importe quoi d'autres, mais je devrais arrêter de parler, sauf que je ne peux pas faire ça. C'est déjà trop tard et je vais trop loin. « C’est toi la patronne, Alexandra, tu peux faire ce que tu veux. » Son attitude m'énerve, son calme, son sarcasme, sa manière avec laquelle il me redit ça encore alors que je lui ai déjà expliqué que ça ne dépendait pas que de moi, mais il n'a jamais voulu en savoir plus et je n'ai pas envie d'entrer dans les détails ce soir. De toute façon, à partir du moment ou je lui ai dis que j'avais un passif avec ce mec, il n'a plus voulu en entendre parler et pourtant on en a parlé beaucoup trop à mon goût.  « Je ne t’ai jamais demandé de ne pas me parler de ton travail, tu t’es mis cette idée dans la tête toute seule. Mais si tu préfères ’parler des commentaires blessants avec lui, je ne peux rien y faire. Ça me fait beaucoup de mal, mais après tout ce n’est pas si important que ça. » Il parle de commentaires blessants dont j'aurais parlé avec lui et je ne comprends pas à quoi il fait référence parce que je n'ai jamais parlé de ça avec Sebastian. « Mais de quoi tu parles ? Je n'ai jamais parlé de ça avec lui, j'en ai parlé avec Julian parce que ça le concerne aussi mais peut-être que tu as un problème aussi avec Julian, que tu penses que lui aussi veut me sauter puisque visiblement c'est une chose que tous les hommes veulent ? » Bon j'extrapole beaucoup ses propos, mais ça m'agace parce qu'il en vient à me reprocher de parler avec Julian aussi non ? Alors que moi j'avais besoin d'en parler avec Caleb mais je ne voulais pas risquer de parler de mon boulot en ce moment. « Et tu m'as jamais demandé de ne pas parler de mon travail mais mon travail en ce moment c'est lié à l'autre type et tu le sais alors pour éviter ce genre de moment, j'ai préféré ne rien dire pour pas gâcher nos soirées, parce que c'est important pour moi. » Et ce moment me donne raison, même si c'est absolument pas une bonne conclusion, parce que la dispute n'est pas en lien avec mon travail mais le sms de Sebastian. Mais, tout est lié finalement non ? Peut-être, peut-être pas, au final j'en sais rien mais je ne suis plus en capacité de réfléchir et je le prouve avec mes paroles. Blessantes et froides, typiques de ma manière d'agir ou de réagir quand je suis moins même blessée, ou énervée. Et je le suis beaucoup à ce moment précis. Je vais regretter mes paroles, mais je n'ai pas encore la lucidité pour le faire à ce moment et même le silence de Caleb ne me permet pas de redescendre. Je le regarde, je vois sa douleur, je la ressens, et je sais que je suis fautive, que ce sont mes mots qui l'ont blessé et si ça me fait mal de le voir comme ça, je n'arrive pas à lui dire. « C’est bon, c’est tout ce que tu avais à dire ? » Je le regarde s'éloigner et je le suis, incapable de comprendre ce qu'il fait. « J'avais rien à dire à la base moi, c'est toi qui a commencé. » Que je lui dis en criant presque alors qu'il s'éloigne de moi. « Tu vas vraiment partir là ? » Ses chaussures aux pieds me prouvent qu'il est sur le point de partir oui et ça m'énerve. Parce que je ne veux pas qu'il me laisse seule mais j'ai bien compris qu'il allait partir et ça fait raviver des craintes en moi que je n'avais pas ressenti depuis longtemps. Je me mets entre lui et la porte, je ne veux pas qu'il parte mais je sais que je ne vais pas réussir à lui dire. « Tout ça à cause d'un connard. J'en peux plus de ta jalousie pour rien, j'ai jamais rien fais pour que tu me fasses des crises de jalousie de la sorte, putain mais tu peux pas juste me faire confiance et comprendre que c'est pas parce qu'un mec veut me baiser que je vais aller me faire sauter par le premier venu. Et arrêtes de me dire que tu as confiance en moi, c'est faux. » S'il avait confiance en moi, il me croirait quand je lui dis que ce gars ne représente rien, que je m'en moque de lui, que ce n'est que pour le boulot, que ça ne compte pas, que ce n'est pas important ce qui s'est passé par le passé. Il me croirait quand je lui dis que les seuls avances et dragues qui comptent sont les siennes, que le seul avec qui je veux baiser c'est lui et qu'importe ce que les autres hommes désirent, jamais je n'y prêterais attention parce qu'il est le seul dont je veux combler les désirs. Il devrait me croire, ça devrait être suffisant, mais ça ne l'est pas, ça ne l'est jamais et je suis fatiguée de cette situation.


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Message(#)Calex #86 x love me until I love myself EmptyLun 28 Aoû 2023 - 21:32

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« Mais tu penses vraiment que je n'aurais rien dis ou fais s'il s'était montré entreprenant avec moi ? Tu me prends pour qui ? Il ne m'a pas dragué, il ne m'a pas fait d'avances, pas avant ce fichu sms et ça m'énerve que tu penses que j'ai pu faire ou dire quelque chose qui puisse laisser penser qu'il avait une ouverture avec moi, ou que lui ait pu le penser aussi.» Le problème c’est qu’Alex n’écoute pas vraiment. Ou du moins elle déforme les propos pour les tourner à son avantage. Nous sommes en train de nous disputer à ce sujet depuis maintenant bien trop longtemps et elle choisit le moment où nous sommes tous les deux énervés pour me dire qu’il s’agit de la première fois que cet homme lui fait des avances. Ce ne sont pourtant pas les occasions qui ont manquées et si elle me l’avait dit plus tôt il n’y aurait sûrement pas eu de disputes ou du moins, pas d’une telle ampleur. Mais de peur de déclencher une nouvelle tornade de sa part je préfère me taire sur cette information. En revanche, je ne peux pas la laisser affirmer et proclamer haut et fort des paroles que je n’ai jamais prononcées. Je commence par secouer la tête de gauche à droite. « Je n’ai jamais dit ou même penser que tu as fait ou dit quelque chose qui pouvait laisser penser ça. » Je souligne tout en insistant bien sur le mot jamais. Parce que c’est la vérité, sauf qu’Alex est de bien trop mauvaise foi pour l’avouer et me donner raison sur ce point-là. Car encore une fois, ce n’est pas en elle que je n’ai pas confiance mais en lui. Et en moi, mais ça ce n’est un secret pour personne. Parce que je sais qu’un jour viendra où elle ouvrira les yeux et se rendra compte qu’elle mérite bien mieux que moi. Qu’elle peut avoir mieux que moi également. Je sais que je ne lui arrive pas à la cheville sur bien des niveaux et qu’à ses côtés j’ai toujours l’air extrêmement ridicule. « J'en ai marre que tu me reproches le comportement des hommes, je suis pas un objet de désir pour les hommes, et j'ai la désagréable impression que je dois m'excuser à chaque fois à cause des pensées perverses de certains à la vue d'une femme. Ce que tu devrais retenir c'est que je te répète à toi encore et encore que j'en ai rien à foutre de ce type et de tout les autres et c'est la seule chose qui devrait être importante. » Jamais je ne lui demanderai de s’excuser pour une telle chose, ce serait vraiment ridicule de ma part. « Encore une fois, je n’ai jamais dit ça. » J’insiste une nouvelle fois sur les mots que je prononce, m’assurant ainsi qu’elle les comprenne. « Tout ce que je te demandais c’était de mettre les choses au clair avec ton collègue qui veut clairement plus qu’une relation de travail, c’est tout. Je ne comprends pas pourquoi tu le prends si mal. » cette fois c’est d’un air presque dépité que je lui dis cela. C’est d’ailleurs bien le fait qu’elle prenne si mal ma demande qui me questionne énormément. En voyant Alex complètement bloquée sur son refus j’en viens presque à croire qu’elle pourrait elle aussi vouloir plus qu’une simple relation de travail avec lui. Pourtant au fond de moi je sais que ce n’est pas vrai, parce que j’ai confiance en elle. Vraiment. Mais il y a cette petite voix dans ma tête qui me dit que peut-être le moment où elle ouvre les yeux pour se rendre compte qu’elle pourrait avoir un homme bien plus attirant que moi est arrivé. « Je te reproche pas le fait que tu n’aie pas envie de le voir mais la distance que tu as mis à cause de sa présence. » Je relève les yeux vers elle et la Alex que j’aperçois c’est bien celle qui est incapable de gérer ses émotions, et je ne l’avais pas vu depuis bien longtemps. « Je n’ai mis aucune distance entre nous... » c’est cette fois l’incompréhension qui ressort de ma voix car je ne comprends pas pourquoi elle me dit ça. Je ne me suis pas montré plus distant ces derniers jours. Pas du tout non. Sauf peut-être le jour où elle m’a dit travailler à présent avec un homme avec qui elle a couché auparavant, mais depuis en aucun cas je n’ai été distant avec elle. C’est pourquoi j’attends ses explications, et me dire que je ne me suis pas rendu à son bureau ces derniers jours ne compte pas vraiment parce que je pourrais clairement lui retourner le reproche. Elle n’est pas venue à l’Interlude non plus et je n’y vois personnellement aucun problème.  « Mais de quoi tu parles ? Je n'ai jamais parlé de ça avec lui, j'en ai parlé avec Julian parce que ça le concerne aussi mais peut-être que tu as un problème aussi avec Julian, que tu penses que lui aussi veut me sauter puisque visiblement c'est une chose que tous les hommes veulent ? Et tu m'as jamais demandé de ne pas parler de mon travail mais mon travail en ce moment c'est lié à l'autre type et tu le sais alors pour éviter ce genre de moment, j'ai préféré ne rien dire pour pas gâcher nos soirées, parce que c'est important pour moi. » À présent debout à mon tour, j’ouvre la bouche puis je la referme, les yeux plissés car encore une fois elle m’invente des propos que je n’ai jamais eus et cette situation commence à m’exaspérer plus qu’autre chose. « Sur quoi est-ce que tu t’appuies pour dire que j’ai un problème avec Julian ? » je lui demande vraiment curieux de savoir ses arguments. « Parce que tu sais que c’est complètement faux. » Elle m’invente des problèmes, elle m’invente des propos que j’aurais tenu et c’est finalement ce qu’elle fait depuis le début de cette dispute. Et lors de la plupart d’entre elles, d’ailleurs. Sauf que ce soir elle ne se contente pas de ça et elle m’avoue une chose que je n’avais clairement pas vu venir. Elle admet m’avoir menti à de nombreuses reprises et je ne sais clairement pas quoi faire de cette information. Tout ça était donc important pour elle. Tout ça quoi ? La relation qu’elle a eue avec cet homme ? Pouvoir retravailler avec lui ? La manière dont elle me parle me donne l’impression d’être un moins que rien et je me sens complètement rabaissé. Ses mots me blessent. Son intonation aussi et tous mes questionnements prennent dorénavant une toute autre tournure. « J'avais rien à dire à la base moi, c'est toi qui a commencé. » C’est toi qui as commencé, avec cet argument j’ai presque l’impression d’être de retour à l’école primaire. « Arrête de crier comme ça, tu vas réveiller les enfants. » je souffle simplement tout en me baissant pour lacer mes chaussures. « Tu vas vraiment partir là ? » Je ne lui réponds pas, je n’en ai pas envie et alors que ma main arrive presque à destination de la poignée de la porte d’entrée, elle glisse son corps entre celle-ci et moi. « Tout ça à cause d'un connard. J'en peux plus de ta jalousie pour rien, j'ai jamais rien fais pour que tu me fasses des crises de jalousie de la sorte, putain mais tu peux pas juste me faire confiance et comprendre que c'est pas parce qu'un mec veut me baiser que je vais aller me faire sauter par le premier venu. Et arrêtes de me dire que tu as confiance en moi, c'est faux. » Je suis à deux doigts de lui suggérer de demander le divorce si la vie avec moi est si horrible qu’elle ne semble le penser mais je me contiens. Je n’ai pas envie de lui mettre cette idée qui pourrait lui sembler un peu trop attrayante en tête, car malgré tout et ce qu’elle semble penser de moi, je ne supporterais pas de la perdre.  Si jusqu’à maintenant j’avais réussi à retenir mes larmes, il y en a une qui coule le long de ma joue mais je l’essuie bien vite d’un revers de la main tout en évitant son regard. « J’ai confiance en toi. » je lui réponds, tout en reniflant. « Mais tu as raison sur un point, le problème c’est pas toi. C’est lui. Et moi. Surtout moi. » Je prends toujours grand soin de ne pas la regarder, et de toute façon mes yeux sont tellement remplis de larmes que je n’y vois plus grand-chose. « Maintenant s’il te plaît laisse-moi sortir. Tu voulais que j’aille voir ton cher collègue pour régler mes comptes avec lui, c’est ça ? Laisse-moi sortir. S’il te plaît. » je lui répète une dernière fois.

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Message(#)Calex #86 x love me until I love myself EmptyMar 29 Aoû 2023 - 9:07



WHEN'S IT GONNA BE MY TURN ? DON'T FORGET ME. WHEN'S IT GONNA BE MY TURN ? OPEN ME UP, TELL ME YOU LIKE ME, FUCK ME TO DEATH, LOVE ME UNTIL I LOVE MYSELF
 « Je n’ai jamais dit ou même penser que tu as fait ou dit quelque chose qui pouvait laisser penser ça. » Alors pourquoi il m'en veut ? Pourquoi c'est à moi de m'expliquer alors que je n'ai rien fais de mal ? Pourquoi, c'est ma responsabilité si un homme me drague ? Il m'en veut et je n'aime pas ça parce que je ne sais pas gérer ça. Je ne sais pas gérer les reproches, je ne sais pas faire face à mes erreurs, ou pas toujours. Je sais qu'une partie de lui a raison. Mais je sais aussi et surtout que je n'ai rien à me reprocher et pourtant c'est notre soirée à nous qui est gâché, et c'est sur moi que les événements se répercutent et je trouve ça tellement injuste et énervant. « Pourtant tu as dis que c'était de ma faute parce que je lui avais pas clairement dis que je ne voulais pas baiser avec lui. » C'est pas en ces termes exactement mais c'était l'idée de son reproche non ? D'avoir laissé faire les choses, de ne pas avoir été plus claire, de sous-entendre même que je n'avais pas dis que j'étais mariée. C'est ma responsabilité, c'est ce qu'il dit, et si je comprends sa colère vis à vis de ce sms, je ne comprends pas que ce soit notre soirée qui soit gâchée. J'en ai marre de cette situation, j'en ai marre de me retrouver au milieu de cette histoire. Je suis sans doute celle qui a crée cette situation et j'aurais du gérer autrement mais ce soir je suis trop énervée, trop fatiguée, trop agacée aussi pour le réaliser et l'accepter. Je veux pas me faire draguer par cet homme, je n'ai jamais demandé ça. Et je ne veux pas m'engueuler avec Caleb, ça non je n'ai jamais demandé. Et pourtant, les deux se passent ce soir et je me sens dépassée par tout ça. « Encore une fois, je n’ai jamais dit ça. » Ce qu'il dit n'est pas exactement la même chose que ce que je comprends, c'est souvent le cas quand je suis énervée. C'est bien trop souvent le cas d'ailleurs, mais ça aussi j'en ai pas conscience, pas alors que la tension monte en moi me faisant perdre à la fois mon sang-froid et ma capacité à réfléchir sereinement et calmement. Je n'entends que certaine chose, je ne comprends que certaines choses, les reproches sont amplifiés, parce que c'est ça qui me fait peur, qui me fait mal, qui me met mal aussi. Les reproches, la colère de Caleb, ses mots qui viennent mettre en lumière mes erreurs et mes manquements. « Tout ce que je te demandais c’était de mettre les choses au clair avec ton collègue qui veut clairement plus qu’une relation de travail, c’est tout. Je ne comprends pas pourquoi tu le prends si mal. »  Je suis à deux doigts de prendre mon téléphone pour appeler Sebastian et lui balancer un tas de choses que personne n'aimerait m'entendre dire parce que tout ça c'est de sa faute à lui. « Je vais le faire, je vais lui dire que je n'ai absolument aucune envie de baiser avec lui puisque visiblement il faut que je le dise même si je n'ai rien fais pour laisser penser que j'en avais envie. Que je lui dise que je n'ai pas envie de me faire draguer par lui, ni même de le voir encore. Ça te va comme ça ? » Je soupire, si seulement il n'avait pas lu ce sms, j'aurais mis les choses au clair avec Sebastian sans que Caleb n'ait jamais à le savoir et ça aurait été tellement plus simple. Mais, non et tout semble devenir plus dur à gérer, trop dur pour moi sans doute. « Mais, ce qui m'énerve c'est qu'à partir du moment ou je te dis encore et encore que moi je m'en moque de lui et ce qu'il veut, ça devrait être suffisant pour toi. » Sauf que ça ne l'est pas et ça me montre qu'il doute de moi, qu'il n'a pas confiance en moi ou que sais-je d'autres mais il l'a dit, c'est ma faute si on en est là, j'ai fermé les yeux sur cette situation, j'ai ma part de responsabilité, parce que je n'ai pas dis à cet homme que je ne voulais pas coucher avec lui, le tout sans savoir que lui en avait visiblement envie. Et cette situation, depuis l'arrivée de Sebastian était peut-être vouée à finir comme ça ? Je n'ai pas su l'écouter, je n'ai pas su le rassurer, et j'ai plutôt éviter le sujet. Évité de parler de mon boulot, évité de faire face à la situation, évité de lui demander de venir me voir alors que j'en avais envie, évité de comprendre le problème par peur de ne pas réussir à le résoudre. Et peut-être qu'il a raison là encore. « Je n’ai mis aucune distance entre nous... » Peut-être qu'il n'a pas mis de distance entre nous mais que c'est moi qui en ais mis une ? Je baisse les yeux, je me perds dans mes pensées. Peut-être que c'est moi qui suis la responsable de tout ça, comme il l'a dit. On en serait pas là si j'avais parlé à Sebastian. On en serait pas là si je n'avais pas accepté que Julian l'invite dans nos locaux. On en serait pas là si je n'avais pas couché avec lui. On en serait pas là, je n'avais pas cherché à ne pas voir le problème, si j'avais continué de lui parler de mon boulot comme je le faisais avant, s'il avait continué à me questionner aussi. « Peut-être pas, mais tu as arrêté de me questionner sur mon boulot et j'ai accepté ça. » Parce que c'était sans doute plus simple pour tout le monde finalement. Parce que mon boulot était une source de conflit et ce soir c'est bien la preuve que quelque chose germait et vient d'exploser. Et j'explose aussi, en même temps. Je craque, je m'énerve, je perds la maîtrise de moi-même, je perds le contrôle sur mes émotions et quand c'est ainsi, il n'y a rien de bon qui ressort. « Sur quoi est-ce que tu t’appuies pour dire que j’ai un problème avec Julian ? Parce que tu sais que c’est complètement faux. » Je lève les yeux au ciel, c'est lui qui a évoqué le fait que je parle des commentaires avec d'autres et que ça le blesse, sauf que je ne l'ai fais qu'avec Julian alors j'en déduis qu'il a un problème aussi avec Julian. « Je sais pas, c'est à toi de m'expliquer pourquoi tu me reproches de me confier sur les commentaires blessants, comme quoi ça te blesse mais je ne l'ai fais qu'avec Julian, et lui seul donc je comprends pas pourquoi tu me reproches ça maintenant ? » C'est avec Caleb que j'aurais aimé parler de tout ça, j'en avais envie et besoin aussi. La journée a été compliquée, le sujet du podcast est parfois compliqué, mais je ne peux pas lui en parler parce que je devrais parler de Sebastian et il ne veut pas. Les commentaires sont parfois compliqués aussi, les critiques, les reproches, les remarques plus ou moins justifiées, ça me touche mais là encore c'est en lien avec mon boulot et je ne veux pas en parler s'il ne me questionne pas, chose qu'il n'a pas vraiment fait aujourd'hui passant vite à autre chose. Mais, faut croire que je ne comprends rien ce soir, que je suis dépassée par tout ce qui est dit entre nous, par tout ce qui nous fait du mal, par le fait aussi que je lui fasse du mal. Je le vois, mais la douleur est partagée, une partie de moi a mal et ne peut s'empêcher de réagir. Je fonctionne comme ça, j'en suis pas fière, et la plupart du temps je me contiens, j'apprends à gérer ses excès de colère mais ce soir je n'y arrive décidément pas. « Arrête de crier comme ça, tu vas réveiller les enfants. » Je cris oui, et je ne pensais même plus aux enfants pour être honnête, voilà encore une chose dont j'ai honte et ça me blesse au moment ou il me le dit parce qu'il sous-entend, à raison, que je suis pathétique et que je ne suis pas capable de me comporter en femme et en mère normale. Et lui il se prépare à partir, à me laisser là, seule, à me fuir. Et à cet instant, j'ai la sensation qu'il m'abandonne. Je sais que ce n'est pas le cas, je sais qu'il a juste besoin de prendre l'air, de mettre de la distance entre nous, mais une partie de moi a tellement peur qu'il m'abandonne un jour que le voir mettre ses chaussures devant moi, éluder ma question et essayer de partir, ça me fait réagir. Ca me terrifie. Et au lieu de l'arrêter, de m'excuser, ou de me calmer, je m'énerve encore un peu plus. Toujours plus. J'ai peur qu'il parte et je fais tout pour, ne chercher pas à comprendre même moi je n'y suis jamais arrivée. Il était au bord des larmes, et j'ai réussi, je le vois pleurer. Cette larme me serre le cœur, et je suis touchée par l'émotion qu'il dégage et qui me renvoi toute la violence de mes propos. « J’ai confiance en toi. » Si seulement c'était suffisant, si seulement je pouvais en être certaine parce que ce genre de discussion me fait pourtant penser l'inverse. « Mais tu as raison sur un point, le problème c’est pas toi. C’est lui. Et moi. Surtout moi. » La fragilité qui se dégage à ce moment, me fait mal parce que je l'aime Caleb. C'est dur à croire au vue de la manière avec laquelle je lui parle, mais je l'aime tellement et je ne peux pas imaginer ma vie sans lui. Il est le seul que j'aime et que je n'ai jamais aimé, et savoir qu'il doute de moi me fait mal. Savoir qu'il doute de lui aussi d'ailleurs mais ce soir je ne peux pas réagir comme je devrais, comme je peux le faire quand je suis calme. Parce que je ne suis pas calme, c'est même tout l'inverse. J'ai perdu mon calme il y a de ça déjà un moment et il va me falloir un long moment avant de le récupérer. Je pourrais le rassurer lui dire que non, on est tout les deux en tord. L’écouter, savoir le comprendre et lui dire que je suis désolée de ne pas avoir prit en compte ses craintes. C'est ce que je devrais faire. Mais je ne fais rien de tout ça. Parce que je ne sais pas comment gérer. Parce que le mal est fait et que je suis démunie face à ses larmes et les miennes qui arrivent et qui me serrent la gorge. Parce que la douleur est trop grande. La colère trop présente et je ne sais pas me calmer. Je pense à ses mots, à nos tords, aux miens surtout parce que je sais que je suis en tord, je ne sais pas réellement jusqu'à quel point je lui ai fais du mal, mais je sais que je suis en tord, parce que c'est toujours le cas, sauf que je suis trop conne pour le comprendre sans lui faire du mal. Je le vois devant moi, les yeux remplis de larmes, ses chaussures au pied, je le vois prêt à partir et je ne veux pas qu'il parte. « Maintenant s’il te plaît laisse-moi sortir. Tu voulais que j’aille voir ton cher collègue pour régler mes comptes avec lui, c’est ça ? Laisse-moi sortir. S’il te plaît. » Il me demande de le laisser sortir. Il me le demande deux fois et je vois bien que sa décision est prise, qu'il ne reviendra pas dessus et qu'il a l'intention de partir, de vraiment partir et ça me fait mal. Je ne mérite que ça, mais je ne supporte pas qu'il me laisse, je ne supporte pas d'être seule, je ne supporte pas de savoir qu'il est fâché contre moi, et pourtant j'ai tout fais pour. J'ai au moins réussis une chose : j'ai encore une fois tout gâché et pire je l'ai blessé, encore. Rien de nouveau malheureusement mais il préfère me fuir alors qu'il va mal. Il préfère me fuir parce que c'est moi qui lui fait du mal et au lieu de m'excuser, au lieu de le retenir, au lieu de tenter quelque chose, je fais la seule chose que je sais faire : être méchante et injuste avec lui. Parce que je suis blessée, parce que j'ai peur qu'il parte, parce que je suis dépassée et c'est lui qui fait les frais de ce tourbillon d'émotion ingérable en moi. « Puisque tu veux tant partir, tu es libre. » Je me décale de devant la porte. Le cœur lourd et les yeux pleins de larmes et la culpabilité déjà bien présente. « Tu veux régler tes comptes avec lui ? Très bien, vas-y, il habite en face du Lone Pine Sancturay, au 653 ou 659 Jesmond Rd. Tu lui diras de ma part que je ne veux plus jamais entendre parler de lui et penses à lui dire aussi que ta femme n'a pas l'intention de baiser avec lui, comme ça tu pourras pas dire qu'il n'est pas au courant. » Je lui dis ça avec colère, il veut partir, et bien qu'il s'en aille. Je lui balance l'adresse, plus dans une dernière provocation alors que je redoute le moment ou il va fermer la porte derrière lui. Je ne sais pas ce qu'il va faire mais je ne veux pas le savoir parce que tout ce que je veux c'est qu'il reste, qu'il ne parte pas mais il veut que je le laisse sortir, alors je m’exécute. Malgré la douleur, malgré la peur d'être seule, je ne le retiens pas, malgré ses larmes, malgré les miennes, malgré la violence de mes mots, malgré tout, je le laisse partir parce que c'est ce qu'il veut et je ne veux pas risquer de lui demander de rester et de me faire rejeter. Je ne supporterai pas.  



@Caleb Anderson    Calex #86 x love me until I love myself 2396639051   Calex #86 x love me until I love myself 4014933344 Calex #86 x love me until I love myself 2396639051   
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