ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001). STATUT : elle aime angus ; elle l'a donc largué, en toute logique (non). MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds. LOGEMENT : #29 hardgrave road (west end), avec mateo et elena. elle croise les doigts pour que ça dure plus d'un an, cette fois. POSTS : 1299 POINTS : 40
TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe. CODE COULEUR : maisie nargue le monde en tomato et en peru. RPs EN COURS : llewyn ⊹ there’s no other love like the love for a brother. there’s no other love like the love from a brother.
angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.
seth ⊹ there is a little boy inside the man who is my brother. oh, how i hated that little boy. and how i loved him too.
aiden ⊹ if you'd never looked my way i would've stayed on my knees and i damn sure never would've danced with the devil at nineteen, and the god's honest truth is that the pain was heaven and now that i'm grown, i'm scared of ghosts, memories feel like weapons.
morigan #4 ⊹ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
@OLIVIA WELCH & MAISIE MORIARTY ⊹⊹⊹words like violence, break the silence, come crashing in into my little world, painful to me.
(c) rcsegif & nazgifs
« Mai ? Tu penses que tu pourrais venir me chercher à l’école ? » Je ne m’attendais pas à ce que mon téléphone sonne avec insistance durant mon shift, et encore moins que ce soit mon petit frère de dix ans à l’autre bout du fil. « Depuis quand t’as un téléphone ?! » Là où la plupart de ses camarades en possèdent déjà un, je crois que ma mère a au moins été intelligente sur un point en refusant de céder à cette mode – en tout cas pas pour un smartphone dernière génération. « C’est pas le mien. Tu peux venir ou pas ? » Je jette un coup d’œil au cinéma désespérément vide un après-midi de semaine, ce qui implique aussi que je suis la seule employée présente. « C’est pas prévu que ce soit moi aujourd’hui, Lee, tu le sais. » Bien sûr qu’il le sait ; depuis des semaines, notre mère me fait payer d’avoir rayé notre frère aîné de ma vie, et prend donc mon cadet en otage comme tentative de me faire plier. J’aime Llewyn de tout mon cœur, mais j’aime aussi la tranquillité que l’absence de Seth apporte à mon quotidien, et là où notre mère essaie de me faire comprendre que nous sommes une famille qui doit se soutenir, j’essaie de lui faire réaliser qu’on ne peut pas toujours tout accepter sous prétexte des liens du sang. Et même si ça s’arrange depuis peu, on n’en est pas encore au point où ma mère ne m’en veut plus. Je comprends, elle a son fils d’un côté, sa fille de l’autre, elle essaie de tout concilier pour ne délaisser personne et se heurte à notre fierté mal placée, autant à Seth qu’à moi. Elle fait de son mieux, comme elle l’a toujours fait. « Je sais, oui, mais maman est au travail et la baby-... » Il s’arrête et je ne peux pas m’empêcher de rire, je sais à quel point Lee déteste utiliser le terme de baby-sitter, d’autant plus maintenant qu’il a passé le cap des dix ans et qu’à ses yeux, c’est un pré-pré-adolescent, et certainement pas un bébé. « Bref, elle est pas venue et c’est elle qui a les clés, du coup. » Je fronce les sourcils, me faisant déjà la note mentale de lui régler son cas dès que possible. « Mais t’es tout seul, là ?! » Oui, bon, il y a dix ans, il arrive à se gérer un minimum, mais on parle du Lee, casse-cou dans son état qui serait capable de s’accrocher à l’arrière d’un bus pour ne pas avoir à payer son ticket. « Euh non, y a Olivia qui est restée avec moi et... » Olivia ? C’est qui, ça, encore ? « C’est bon, je m’arrange et j’arrive. » - « Merci, à toute ! » J’aurais qu’à sortir l’excuse du « mon petit frère est avec une inconnue et comme il a toujours échoué au test du bonbon, je pense qu’il est en train de se faire kidnapper » au boulot, je suis sûre que c’est imparable.
Bien sûr que ça l’est, et je n’avais pas de doute dès le moment où j’ai été voir Rosemary dans son bureau pour m’excuser mille fois. Comme toujours, elle l’a compris. Elle nous a toujours dit que nos obligations personnelles primaient sur le reste, qu’on trouverait des solutions en cas de souci – ce n’est pas pour autant que j’ai envie d’abuser de sa bienveillance. J’aurais pu appeler Angus pour lui demander ce service, mais je n’ai aucune envie de le déranger – et de lui coller un fardeau supplémentaire entre les mains. Je me mets rapidement en route, rejoignant St-Anthony au moyen d’un excès de vitesse ou deux (pas bien). Je sais, un milieu d’après-midi à Toowong, il y a peu de chance pour que Lee soit piqué par un serpent venimeux, pris dans un trafic d’organe ou perde subitement tout sens de l’orientation au point où on le retrouvera dans quelques années, élevé par des kangourous à deux heures d’ici. Pour autant j’ai envie de montrer à ma mère qu’elle peut me faire confiance et que mes rancœurs personnelles contre le premier de la fratrie ne touchent en rien mon amour pour ma famille et qu’elle aurait toutes les raisons du monde de continuer à compter sur moi. J’ai besoin qu’elle continue de compter sur moi, parce que les rituels du genre remplacent les autres, ceux qui m’ont fait beaucoup trop de mal par le passé et c’est sans doute à de telles routines que je dois le succès de ma stabilité. Parce que stable, je le suis, et c’est ce que j’ai envie de prouver à la fameuse Olivia qui est loin d’être une inconnue quand je l’aperçois au loin, près de Lee. Je m’arrête un instant sur mes pas, tentant de me convaincre que je me trompe ; que ce n’est pas elle ou que ce n’est pas à Lee qu’elle s’adresse, mais aux deux autres enfants près d’elle, et qu’il me suffit d’attendre quelques secondes pour qu’elle poursuive son chemin et que je puisse récupérer mon frère sans avoir à croiser son chemin. Mais elle ne bouge pas, et son regard s’active autant que celui de Lee jusqu’à se poser sur moi, quand Lee m’interpelle déjà. « Maisie ! » Peut-être qu’il aurait été préférable qu’il finisse dans le bush avec les kangourous, je suis sûre que ce sont des créatures sympathiques quand elles veulent ; ça m’aurait évité de me retrouver ici, avec un fantôme du passé que je n’espérais pas revoir sur son chemin. « Hé. » Je finis par m’approcher, guettant l’infirmière, ne sachant pas comment me comporter. Est-ce que je dois faire comme si elle m’était totalement inconnue ? Lui faire comprendre que je ne suis pas là pour discuter ? « Euh, ouais, merci d’être restée avec lui, je prends le relai, maintenant. » Je force même un sourire pour paraître sympa, ça lui prouvera aussi que je peux l’être, car je sais qu’elle ne m’a pas connue dans les meilleures dispositions et que je n’ai sans doute pas dû lui laisser une très bonne image – mais j’avais mes raisons, j’imagine.
:
Olivia Welch
les bonnes intentions
ÂGE : 36 ans (06.11.1988) SURNOM : Liv, Livvie, Welch au travail (elle déteste entendre son nom de famille claquer ainsi au travers des urgences) STATUT : Mère célibataire de jumeaux de 7 ans, Lizzie et Lenny. Famille d'accueil pour Paul, un ado un peu paumé mais qui s'est plutôt bien adapté à leur vie de famille. Visiblement loin des jolies histoires et des rêves de bonheur. MÉTIER : Infirmière puéricultrice, postée aux urgences de l'hôpital Saint-Vincent LOGEMENT : Logan City, #503 Daisy Hill Road, une petite maison toute simple, qui suffit amplement à leur famille POSTS : 8783 POINTS : 1190
TW IN RP : Absence d'un père, famille d'accueil et violences familiales, grossesse, milieu hospitalier GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Olivia a longtemps été fumeuse - à se cacher dans les recoins du ranch pour ne pas se faire attraper par un de ses parents ≈ Elle a appris la langue des signes australiennes, ce qui l'aide énormément à son travail. ≈ Elle a failli se noyer quand elle était enfant et est toujours traumatisée par les grandes étendues d'eau. ≈ Elle ne cuisine pas très bien, mais connaît tous les restaurants de son quartier.CODE COULEUR : Répand de la douceur en #CC33CC RPs EN COURS :
Isyliv ∆ When you can't look on the bright side I will sit with you in the dark
Lenny semblait avoir décidé de finir la journée sur un mélange de football et de rugby avec ses copains dans la cour de l'école, sous le regard plus ou moins blasé et frustré des mères du petits groupes. Visiblement, Olivia n'était pas la seule à vouloir rentrer rapidement, pour enchaîner le goûter, les devoirs et la douche avant que tout le monde ne soit trop fatigué pour quoi que ce soit. Sauf qu'elle ne pouvait pas vraiment rappeler Lenny tant que sa jumelle n'était pas sortie de classe. Si la majorité du temps, elle était ravie que les jumeaux soient dans des classes différentes et commencent à apprendre à s'affirmer sans la présence de l'autre, certains soirs, elle trouvait leur séparation un peu pesante.
Mais attendre Lizzie lui permit de voir l'un des grands scanner la foule des parents, sans succès si elle se fiait à son visage de plus en plus stressé. Il semblait être le seul de sa classe, et aucun des adultes ne semblait le connaître ou l'avoir remarquer, alors la jeune femme se permit d'aller vers lui, histoire de comprendre le problème. Un problème de garde, de ce qu'il lui expliqua rapidement, avant de laisser passer un soupir soulagé quand elle lui proposa son téléphone.
Tout en suivant des yeux Lenny et son meilleur ami, elle resta près de Lee, qui s'expliquait avec sa sœur. Celle-ci devait être occupée, sans doute au travail étant donné l'heure, même si elle dut finir par accepter vu l'air plus tranquille du garçon quand il lui rendit son téléphone.
Lizzie avait fini par les rejoindre, râlant déjà contre son institutrice, et Lenny avait rangé son ballon, délaissé par ses copains rentrés à la maison. Ils semblaient prêts à rentrer à leur tour, mais Olivia ne se voyait pas laisser Lee attendre seul devant l'école. Même si le quartier était tranquille, elle ne voulait pas risquer un accident ou elle ne savait quoi de pire - et Andrea lui avait montré assez de documentaires de true crime pour qu'elle refuse de s'aventurer vers ces idées-là.
La sœur finit par arriver, et il fallut que Lee crie son prénom pour que Olivia se souvienne de Maisie. Le visage lui était familier, mais elle l'avait vu plus famélique et agressif, avec un air renfrogné alors qu'elle attendait ses résultats d'examens dans un box des urgences. Plus jeune aussi, même si l'innocence de l'enfance avait déjà disparue depuis longtemps sur ses traits trop fins.
« Maisie, comment tu vas depuis le temps ? » demanda-t-elle, souriant gentiment à la jeune femme.
Lizzie levait déjà les yeux au ciel, pressentant que la discussion allait durer. Quoique Maisie ne semblait pas ravie de revoir une des ses anciennes infirmières - ce que Olivia pouvait un peu comprendre, elle-même n'ayant pas forcément envie de croiser son médecin ou le pédiatre des jumeaux quand elle naviguait dans la ville.
« Lee semblait un peu perdu, j'ai préféré attendre avec lui. Mais c'est bien que tu aies pu venir le chercher, je n'aurai pas su où le ramener. »
Elle n'avait même pas compris qu'il était le frère de Maisie. Quoi que maintenant qu'elle y repensait, il n'avait pas dû prononcer le prénom de son aînée, peut-être juste un surnom. Et entendre "Maisie" ne l'aurait pas forcément fait réagir, de toute façon - il ne devait pas y avoir qu'une seule Maisie dans tout Brisbane.
codage par aqua
I have to get out of this place but instead I'm at peace with staying (grow into love ; half moon run)
Maisie Moriarty
la trahison des images
ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001). STATUT : elle aime angus ; elle l'a donc largué, en toute logique (non). MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds. LOGEMENT : #29 hardgrave road (west end), avec mateo et elena. elle croise les doigts pour que ça dure plus d'un an, cette fois. POSTS : 1299 POINTS : 40
TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe. CODE COULEUR : maisie nargue le monde en tomato et en peru. RPs EN COURS : llewyn ⊹ there’s no other love like the love for a brother. there’s no other love like the love from a brother.
angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.
seth ⊹ there is a little boy inside the man who is my brother. oh, how i hated that little boy. and how i loved him too.
aiden ⊹ if you'd never looked my way i would've stayed on my knees and i damn sure never would've danced with the devil at nineteen, and the god's honest truth is that the pain was heaven and now that i'm grown, i'm scared of ghosts, memories feel like weapons.
morigan #4 ⊹ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
Observant la scène au loin, Olivia qui s’adresse à mon frère tandis que ses propres enfants s’impatientent autour d’elle, j’en viens à songer à faire demi-tour, profitant que son numéro est désormais dans mon journal d’appels pour l’informer que je suis là dans moins de deux minutes et que Lee peut donc être laissé sans surveillance durant ce laps de temps. C’est l’idée en théorie, oui, en pratique je sais que je suis bien incapable d’envisager cette possibilité, parce que je suis sûrement bien trop paniquée même si Lee est en âge de se gérer seul l’espace de quelques minutes. C’est mon petit frère, et même si l’une de mes obligations en tant que grande sœur c’est de lui mener la vie dure, une autre consiste à le couver plus que de raison et cela implique d’être constamment inquiète pour lui. J’imagine que le fait de m’en occuper bien plus que je ne le devrais en réalité y contribue, mais dans tous les cas je suis forcée de prendre sur moi pour supporter les prochaines minutes. Elles seront longues, c’est certain, mais elles ne sont pas supposées s’éterniser, n’est-ce pas ? Je la remercie, j’embarque mon frère et je relègue son existence là où elle se porte le mieux : au fin fond de ma mémoire. Ce n’est pas que je ne l’apprécie pas, non, dans mes souvenirs elle a toujours fait preuve de beaucoup de bienveillance et d’humanité à mon égard, plus que certains de ses collègues que je côtoyais quotidiennement. Elle est venue me rendre visite plus d’une fois pour prendre de mes nouvelles, me donnant l’impression de ne pas être un numéro supplémentaire qui s’ajoute à la longue liste des gamins à problèmes qu’ils ont l’habitude de soigner entre les murs du St-Vincent. Je ne peux pas lui enlever ces qualités, mais ils ne font pas le poids face à son seul défaut : celui d’être elle, et de me renvoyer à tout ce que j’étais, moi, à l’époque. Je sais que d’autres appréhendent les choses sous un autre angle, considérant que de telles retrouvailles constituent une opportunité de démontrer de son évolution, mais à mes yeux, c’est surtout une régression qui s’opère, alors que je suis replongée au cœur des années que j’aimerais oublier, tant elles continuent de m’impacter et de planer sur moi comme une épée de Damoclès qui attend le bon moment pour me transpercer. J’ai l’impression que ce moment se rapproche dangereusement, et la présence d’Olivia face à moi est perçue comme un énième signe d’un déséquilibre sur lequel je peine à reprendre le dessus.
« Maisie, comment tu vas depuis le temps ? » - « Bien, merci. » Je ne détaille pas, je ne lui laisse même pas l’opportunité de commenter cette affirmation, alors que je remonte mon chandail sur mes épaules par réflexe, même si ma silhouette n’a pas grand-chose à voir avec celle qu’elle doit garder en mémoire. « Et vous ? » Je rétorque par politesse plus que par intérêt. Je l’ai dit, je l’ai appréciée, Olivia, mais le temps où nos rencontres avaient du sens est révolu. « Lee semblait un peu perdu, j'ai préféré attendre avec lui. Mais c'est bien que tu aies pu venir le chercher, je n'aurai pas su où le ramener. » Et je lui en suis reconnaissante, sincèrement. Ce n’est pas pour autant que j’ai envie de m’éterniser, ceci dit. « C’est ma mère qui devait venir le chercher, elle a eu un contretemps. C’est pas... habituel, je veux dire. » Si, ça l’est, mais ça ne l’est pas que Lee se retrouve sans solution. Ça ne l’était pas, du moins, pas alors que ma mère savait me faire accourir pour m’occuper de mon frangin et qu’aujourd’hui, je suis reléguée au simple rang de visite occasionnel. « Mais c’est gentil, vraiment. J’espère que ça ne vous a pas mis en retard pour... » Je hausse les épaules, sans poursuivre ma phrase, jugeant qu’elle a sans doute mieux à faire que de jouer à la baby-sitter, autant pour mon petit frère qu’elle n’a pu le faire pour moi, par le passé. « Enfin. Ils s’impatientent, je crois. » Je dis, en désignant du menton ses deux enfants – du moins, je suppose qu’ils le sont et qu’elle ne s’amuse pas à récupérer tous les gamins oubliés par leurs parents.
ÂGE : 36 ans (06.11.1988) SURNOM : Liv, Livvie, Welch au travail (elle déteste entendre son nom de famille claquer ainsi au travers des urgences) STATUT : Mère célibataire de jumeaux de 7 ans, Lizzie et Lenny. Famille d'accueil pour Paul, un ado un peu paumé mais qui s'est plutôt bien adapté à leur vie de famille. Visiblement loin des jolies histoires et des rêves de bonheur. MÉTIER : Infirmière puéricultrice, postée aux urgences de l'hôpital Saint-Vincent LOGEMENT : Logan City, #503 Daisy Hill Road, une petite maison toute simple, qui suffit amplement à leur famille POSTS : 8783 POINTS : 1190
TW IN RP : Absence d'un père, famille d'accueil et violences familiales, grossesse, milieu hospitalier GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Olivia a longtemps été fumeuse - à se cacher dans les recoins du ranch pour ne pas se faire attraper par un de ses parents ≈ Elle a appris la langue des signes australiennes, ce qui l'aide énormément à son travail. ≈ Elle a failli se noyer quand elle était enfant et est toujours traumatisée par les grandes étendues d'eau. ≈ Elle ne cuisine pas très bien, mais connaît tous les restaurants de son quartier.CODE COULEUR : Répand de la douceur en #CC33CC RPs EN COURS :
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Si Olivia ne savait pas sur quel pied danser face à Maisie, elle fut vite mis dans le bain. Elle n'aurait jamais évoqué la raison pour laquelle elles se connaissaient, faisant toujours attention à respecter le secret professionnel, mais les tentatives de Maisie de couvrir son corps dès que l'infirmière l'avait vue et reconnue annonçait la couleur : la jeune femme ne voulait pas en parler. Et Olivia n'allait certainement pas la forcer.
« Je vais bien, merci ! »
C'était étrange de se dire que comme à l'époque de ses hospitalisations, Maisie ne voulait que raccourcir la conversation et repartir chez elle. Même si Olivia ne pouvait s'empêcher de penser que si ça avait été n'importe quel autre parent de l'école aux côtés de Lee, la jeune femme aurait été plus à l'aise. Et elle se sentait désolée de ramener de mauvais souvenirs alors qu'elle avait juste voulu bien faire et n'avait pas fait le lien entre le gamin oublié dans le planning de sa famille et la gamine paumée qui échouait aux urgences - en pensant avoir assez de caractère pour que les équipes ne s'attachent pas à elle.
« Oh, je comprends, c'est pas toujours facile de s'organiser pour la sortie d'école... C'est tôt, par rapport aux horaires de boulot ! »
Olivia compatissait réellement, même si elle, elle avait plutôt du mal avec ses horaires décalés. Mais il lui arrivait relativement souvent de devoir appeler Rebecca, la nourrice des jumeaux, au dernier moment, sur un changement de planning ou autre. De mémoire, la mère de Maisie était seule, et devait avoir du mal à jongler entre une activité professionnelle lui permettant de payer le train de vie de la famille et les membres mineurs et encore dépendants de ladite famille. Il y avait sans doute plus, mais Maisie n'était pas du genre à s'épancher de ce côté-là.
« Ça nous met juste en retard pour le goûter et les devoirs, alors ils ne vont pas s'impatienter longtemps » promit-elle.
La mention des devoirs fit d'ailleurs grimacer Lizzie, qui détestait reprendre les cours de la journée. Lenny, plus appliqué, les faisait quand même à contrecœur, mais avec moins de frustration que sa jumelle.
« Ça va aller pour rentrer, ou vous avez besoin qu'on vous dépose ? »
Elle n'avait pas vu Maisie arriver et ne savait donc pas comment se déplaçait la jeune femme. Mais elle devait quand même se sortir de la tête l'adolescence qu'elle connaissait - l'adulte avait sans doute le permis et une voiture, à moins que les Moriarty ne vivent et ne travaillent dans le quartier, pas trop loin de l'école primaire où était inscrit Lee.
Vu l'inconfort de Maisie depuis le début de la conversation, Olivia aurait dû s'abstenir de poser la question. Mais elle n'avait pas le cœur à les laisser repartir à pieds ou en transport quand elle pouvait juste les raccompagner. Et elle avait passé assez d'années à ouvrir le dossier de Maisie pour savoir que la situation sociale de la famille était loin d'être parfaite, alors ses instincts de mère et d'infirmière lui donnaient envie de continuer à l'aider, même en dehors du cadre de l'hôpital - dans une moindre mesure, bien sûr.
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morigan #4 ⊹ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
J’aimerais croire que dans d’autres circonstances, j’aurais été ravie de prendre des nouvelles d’Olivia. De m’arrêter pour rattraper le temps perdu, pour oser apprendre à la connaître en dehors des murs de l’hôpital et découvrir si l’on a réellement des points en commun ou si c’était seulement une façon pour elle de tisser un lien avec moi pour que je sois moins réfractaire vis-à-vis du personnel soignant. Elle a sans doute été l’une des plus sympas de tous, Olivia, et c’est pour ça que ma propre attitude provoque un sentiment d’ambiguïté difficile à gérer. Parce que je l’aimais bien, elle était moins chiante que Jake et moins mielleuse que Garry, j’ai pu témoigner de ses compétences professionnelles même si elle n’était pas vraiment affectée au service dans lequel j’ai passé beaucoup trop de temps. Mais je n'arrive pas à m’adoucir en sa présence, parce qu’elle me renvoie à la figure un passé que je souhaite oublier, ou, à défaut, ignorer. Et l’avoir devant moi ne m’aide pas, bien au contraire, même si elle n’y peut rien ; j’en suis consciente malgré ma mauvaise foi. Je ne maîtrise pas toujours mes émotions et ça, aussi, elle en a été un témoin privilégié. « Je vais bien, merci ! » Je pince les lèvres et tente un sourire. Et comme à l’époque, je me sens obligée de me défendre, de justifier la situation, même si cette fois-ci, il n’y a de danger pour personne. Lee n’a visiblement pas été laissé sans surveillance, et c’est au moins ça, afin de ne pas passer pour une totale irresponsable. Je n’ai jamais su ce qu’il se disait derrière mon dos, une fois que les soignants claquaient la porte de ma chambre, mais j’imagine qu’ils ont parfois tenu le discours dont j’ai trop souvent eu l’habitude. Et peut-être qu’à cet instant, Olivia se le rappelle en considérant à quel point je suis imprudente. « Oh, je comprends, c'est pas toujours facile de s'organiser pour la sortie d'école... C'est tôt, par rapport aux horaires de boulot ! » - « Ouais, c’est ça, avec le boulot, c’est… compliqué, ouais. » Ouais, ma mère est surtout une absentéiste notoire qui est sûrement en train de se faire sauter quelque part à cette heure-ci. Le boulot, bien sûr. « Ça nous met juste en retard pour le goûter et les devoirs, alors ils ne vont pas s'impatienter longtemps » Mon sourire est un peu plus sincère, cette fois-ci, mon regard qui capte la grimace de la gamine, alors que je souligne : « Nan, mais, justement, le goûter c’est sacré. » Je rétorque en adressant un clin d’œil à l’enfant, avant de reporter mon attention sur sa mère. « Ça va aller pour rentrer, ou vous avez besoin qu'on vous dépose ? » - « C’est bon, on va se débrouiller, merci. » Que je répète, comme si j’avais besoin de rattraper mes années passées d’impolitesse en lui assurant que je ne suis définitivement plus la même personne aujourd’hui. Je vois au regard de mon frère qu’il juge ma froideur, et je l’implore silencieusement de ne pas en rajouter ; mais comme souvent, il s’en fiche bien de ce que je pense. « Mais Maisie, on habite super loin ! » Je vais lui passer le savon de sa vie quand on rentre, c’est certain. « Je vais appeler un taxi, Lee, celui avec laquelle je suis venue doit pas être très loin. » Il a pas eu le temps de trop s’éloigner et quand bien même, il y a assez d’applications pour que j’en trouve un rapidement. « Ça vous dérangerait pas de nous déposer, alors ? » Llewyn finit par demander confirmation à Olivia. Je rectifie, je vais le tuer, ce gamin. « Non, justement, vous dérangez pas pour nous, j’ai pas envie de retarder encore plus les devoirs. » J’essaie de m’en amuser, alors que je ne saurais pas quoi dire si je venais à être coincée dans une voiture avec Olivia. Des banalités, sûrement, de celles qui ne doivent pas la duper quant à mon malaise. « Et je sais pas où vous habitez, mais le but c’est pas non plus de vous faire traverser la ville. » J’ajoute, parce qu’au-delà de mon malaise, c’est vrai, je ne voudrais pas abuser et Olivia n’a sans doute pas signé pour être taxi malgré sa proposition.
ÂGE : 36 ans (06.11.1988) SURNOM : Liv, Livvie, Welch au travail (elle déteste entendre son nom de famille claquer ainsi au travers des urgences) STATUT : Mère célibataire de jumeaux de 7 ans, Lizzie et Lenny. Famille d'accueil pour Paul, un ado un peu paumé mais qui s'est plutôt bien adapté à leur vie de famille. Visiblement loin des jolies histoires et des rêves de bonheur. MÉTIER : Infirmière puéricultrice, postée aux urgences de l'hôpital Saint-Vincent LOGEMENT : Logan City, #503 Daisy Hill Road, une petite maison toute simple, qui suffit amplement à leur famille POSTS : 8783 POINTS : 1190
TW IN RP : Absence d'un père, famille d'accueil et violences familiales, grossesse, milieu hospitalier GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Olivia a longtemps été fumeuse - à se cacher dans les recoins du ranch pour ne pas se faire attraper par un de ses parents ≈ Elle a appris la langue des signes australiennes, ce qui l'aide énormément à son travail. ≈ Elle a failli se noyer quand elle était enfant et est toujours traumatisée par les grandes étendues d'eau. ≈ Elle ne cuisine pas très bien, mais connaît tous les restaurants de son quartier.CODE COULEUR : Répand de la douceur en #CC33CC RPs EN COURS :
Isyliv ∆ When you can't look on the bright side I will sit with you in the dark
Olivia avait beau trouver des excuses bateau, il y avait quelque chose dans le ton de Maisie qui lui soufflait qu'il y avait un problème. Le fait que le frère et la sœur aient l'air si calme, comme si c'était habituel. Que Maisie cherche des excuses, et ne soit pas plus inquiète pour son frère. Leurs réactions étaient étranges et déconcertantes, mais Olivia n'était pas à l'hôpital et n'avait donc pas vraiment les moyens de faire un quelconque signalement, ou le droit d'investiguer dans leur vie privée.
Si elle ne pouvait pas se montrer trop inquisitrice, elle pouvait quand même s'assurer que les Moriarty rentrent chez eux sans trop d'encombres. Et ce point-là semblait justement poser problème, si elle en croyait les propos de Lee, et la volonté de Maisie de le faire taire. Olivia trouvait un peu bête d'appeler un taxi alors qu'elle pouvait les aider, surtout que de son souvenir, la famille ne roulait pas sur l'or, et que le prix d'une course était relativement élevé.
« Même si ça nous fait un détour, je peux quand même vous déposer » reprit-elle, encouragée par les demandes de Lee. « Ou au moins vous déposer plus près de chez vous ? »
Peut-être que Maisie n'avait pas envie qu'Olivia ne voit le quartier dans lequel ils habitaient ? Nombre de familles répugnaient à donner leur adresse aux urgences pour cette raison, inquiets à l'idée qu'on ne leur retire leurs enfants parce que l'endroit où ils pouvaient se loger était juger dangereux, ou insalubre.
Elle tenta de garder un sourire poli, et de cacher son inquiétude, même si l'attitude de Maisie était suspecte et lui faisait craindre le pire. C'était sans doute pas grand chose, juste une toute jeune adulte chargée de gérer trop de responsabilités, et qui angoissait pour les erreurs de plannings dans la prise en charge de Lee, le compensait par une attitude trop sûre d'elle.
Olivia continuait néanmoins de se demander pourquoi la première personne que Lee avait voulu appeler était sa sœur aînée, et pas sa mère. Elle avait vu suffisamment de situations de maltraitance pour que ce détail ne reste dans un coin de sa tête, l'irritant sans qu'elle ne sache trop quoi faire de ça.
« Ça ne me dérange pas de vous ramener directement chez vous » réitéra-t-elle, souriant à Maisie et son frère. « Mais si ça te gêne trop, dis-moi au moins où je peux vous déposer pour vous rapprocher. Une place, une rue, un arrêt de bus ? »
Elle ne connaissait pas bien les lignes de la ville, la voiture ayant toujours été plus pratique entre ses horaires décalés et les jumeaux à gérer. Bien que là, ils soient sans doute assez grand pour qu'elle prenne un peu plus les transports sans avoir peur d'en perdre un. Mais elle espérait que les Moriarty vivent sur l'une des lignes menant à l'école, histoire d'éviter que Lee ne fasse trop de changements, et n'ait à se lever bien trop tôt - quoi qu'apparemment sa famille s'organisait, plus ou moins bien, pour le déposer et venir le chercher.
codage par aqua
I have to get out of this place but instead I'm at peace with staying (grow into love ; half moon run)
Maisie Moriarty
la trahison des images
ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001). STATUT : elle aime angus ; elle l'a donc largué, en toute logique (non). MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds. LOGEMENT : #29 hardgrave road (west end), avec mateo et elena. elle croise les doigts pour que ça dure plus d'un an, cette fois. POSTS : 1299 POINTS : 40
TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe. CODE COULEUR : maisie nargue le monde en tomato et en peru. RPs EN COURS : llewyn ⊹ there’s no other love like the love for a brother. there’s no other love like the love from a brother.
angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.
seth ⊹ there is a little boy inside the man who is my brother. oh, how i hated that little boy. and how i loved him too.
aiden ⊹ if you'd never looked my way i would've stayed on my knees and i damn sure never would've danced with the devil at nineteen, and the god's honest truth is that the pain was heaven and now that i'm grown, i'm scared of ghosts, memories feel like weapons.
morigan #4 ⊹ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
Si j’avais des lasers à la place des yeux, je pense que la dernière heure de Lee serait arrivée, alors qu’il se joue de moi. Il n’est pas dupe, ce gamin, il remarque bien que je ne suis pas à l’aise et je crois qu’il s’en amuse. Ou qu’il veut me faire passer un message, j’en sais rien ; je m’accroche au fait qu’il s’agit plus d’une forme de sadisme qu’une réelle intention déguisée de sa part – ce serait bien plus déconcertant s’il se mettait en tête de me confronter à certaines choses. « Même si ça nous fait un détour, je peux quand même vous déposer » Olivia insiste, Lee aussi, et je me retrouve à abdiquer, alors qu’elle ajoute : « Ou au moins vous déposer plus près de chez vous ? » - « Ouais, ok, c’est bon. » Je baisse les bras, et devant l’air effaré de mon frère, je force un sourire pour ne pas paraître trop désobligeante alors que la proposition d’Olivia est généreuse, j’en conviens. Le problème, c’est le fait que ce soit elle qui en est à l’origine. « On habite du côté de Redcliffe. » J’annonce, même si je lui demanderai de nous déposer au centre-ville ; elle n’a pas besoin de voir les blocs d’appartements dans lesquels on vit. « Ça ne me dérange pas de vous ramener directement chez vous » Je secoue la tête par la négative, alors qu’elle semble lire dans mes pensées : « Mais si ça te gêne trop, dis-moi au moins où je peux vous déposer pour vous rapprocher. Une place, une rue, un arrêt de bus ? » - « Ouais, un arrêt de bus ça peut être bien aussi. » J’annonce, alors que Lee semble victorieux et que les enfants d'Olivia s'empressent d'ouvrir la marche vers la voiture, me laissant seule avec elle, quelques pas en arrière, dans un silence assourdissant que je finis par briser : « Ma mère jongle entre plusieurs missions, je pense qu’elle a eu la tête accaparée et qu’elle n’a pas vu l’heure. » Je précise une fois encore, justifiant de la situation avant d’ajouter, après une longue hésitation : « Je m’attendais pas à tomber sur vous. » Et c’est peut-être le moment où je m’avère le moins cassante, le plus sincère aussi, alors que je ne prends pas la peine de relever les yeux. « C’est pas contre vous, mais je crois que j’aurais préféré que nos chemins ne se recroisent jamais. » Elle peut me croire, là-aussi je suis sincère ; ce n’est pas directement dirigé vers elle-même si j’en donne l’impression. C’est tout ce qu’elle représente qui me pose un problème, et c’est pour cette raison que j’aurais préféré que nos chemins ne soient pas amenés à se retrouver. « J’imagine que c’est un mécanisme de défense commun à tous les anciens patients, de ne pas vouloir être… confronté à leur problème passé. » J’insiste sur ce dernier mot. Passé. Elle peut en attester, je vais bien, j’arrive à marcher sans manquer de tomber, je n’ai plus la peau sur les os. De toute évidence, je ne lui laisse pas le temps de se faire un avis et encore moins de me le partager quand j’ajoute : « Je savais pas que vous aviez des enfants. » Ou je l’ai oublié, c’est une possibilité, aussi. « Ils sont mignons. » Que je dis, me flagellant de cette banalité utilisée pour tenter de faire la conversation.
ÂGE : 36 ans (06.11.1988) SURNOM : Liv, Livvie, Welch au travail (elle déteste entendre son nom de famille claquer ainsi au travers des urgences) STATUT : Mère célibataire de jumeaux de 7 ans, Lizzie et Lenny. Famille d'accueil pour Paul, un ado un peu paumé mais qui s'est plutôt bien adapté à leur vie de famille. Visiblement loin des jolies histoires et des rêves de bonheur. MÉTIER : Infirmière puéricultrice, postée aux urgences de l'hôpital Saint-Vincent LOGEMENT : Logan City, #503 Daisy Hill Road, une petite maison toute simple, qui suffit amplement à leur famille POSTS : 8783 POINTS : 1190
TW IN RP : Absence d'un père, famille d'accueil et violences familiales, grossesse, milieu hospitalier GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Olivia a longtemps été fumeuse - à se cacher dans les recoins du ranch pour ne pas se faire attraper par un de ses parents ≈ Elle a appris la langue des signes australiennes, ce qui l'aide énormément à son travail. ≈ Elle a failli se noyer quand elle était enfant et est toujours traumatisée par les grandes étendues d'eau. ≈ Elle ne cuisine pas très bien, mais connaît tous les restaurants de son quartier.CODE COULEUR : Répand de la douceur en #CC33CC RPs EN COURS :
Isyliv ∆ When you can't look on the bright side I will sit with you in the dark
Redcliffe lui ferait faire un détour, mais Olivia préférait ça. Elle se voyait mal laisser Maisie et Lee retraverser toute la ville jusqu'à chez eux en transport en commun, alors qu'elle pouvait les aider à aller un peu plus vite. Surtout que c'était leur mère qui devait aller chercher le petit garçon à l'école, et Maisie avait dû quitter quelque chose - sans doute son travail - pour gérer le problème. Elle devait donc sans doute devoir retourner travailler, ou avait perdu quelques heures de travail et pouvait donc gagner à économiser quelques tickets de bus.
Les trois enfants s'empressèrent d'aller vers la voiture, discutant avec facilité. Olivia leur enviait un peu cette capacité à être toujours si sociables, alors que sa propre discussion avec Maisie s'annonçait bien moins agréable...
« Les anciens patients sont rarement ravis de nous revoir » dit-elle doucement.
Ce n'était qu'à moitié un mensonge. La plupart des parents étaient ravis de les retrouver, de donner des nouvelles de leurs enfants. Le tout mettait toujours Olivia un peu mal à l'aise, parce que si les parents n'avaient eu affaire qu'à trois ou quatre soignants et les reconnaissaient facilement, l'infirmière voyait passer des centaines d'enfants chaque jour et ne retenait pas toutes les histoires. Les bronchiolites hivernales et leurs lots d'éducation au lavage de nez étaient des histoires banales à ses yeux, même si les parents en gardaient des souvenirs vivaces, impactés par l'inquiétude.
Les adolescents étaient généralement moins ravis. Surtout ceux qui, comme Maisie, venaient assez régulièrement pour que les équipes les reconnaissent. Ça devait être une drôle d'expérience que d'être saluée par son prénom au sein d'un service d'urgences.
« Mais ce qui se passe à l'hôpital reste à l'hôpital. En dehors, je suis juste Olivia, et je n'ai pas à parler de ce que je vois quand je suis une soignante. »
Il y avait même des lois contre ça, mais Olivia n'était pas du genre à parler de ses patients à tout le monde. Quels que soient les antécédents médicaux de Maisie, c'était à elle d'en parler, avec les gens en qui elle plaçait sa confiance. Olivia n'avait aucun intérêt à tout dire aux parents des copains de Lee.
Et en aucun cas, elle ne se serait permis de commenter à voix haute l'aspect de meilleure santé de Maisie. Devant un trouble anorexique, c'était sans doute l'une des pires choses à faire - mais même en dehors de troubles alimentaires, ce n'était pas vraiment quelque chose de très agréable à commenter. Elle était juste contente de voir que la jeune femme semblait mieux dans sa peau, plus intégrée à la société que quand elle était hospitalisée tous les mois ou presque.
« On ne parle pas vraiment de nos vies privées quand on est à l'hôpital. Enfin, certains le font plus que d'autres. Moi, j'aime bien séparer les deux, ne pas trop parler de mes enfants à l'hôpital » avoua-t-elle. « Un peu par superstition de me dire qu'à force de parler d'eux à tous mes patients, ils pourraient devenir des patients à leur tour. »
Un peu parce que certaines familles étaient trop curieuses, et qu'Olivia considérait que sa vie privée n'avait pas à être discutée quand elle travaillait. Elle était toujours mal à l'aise devant les gens voulant savoir si elle était mariée ou avait des enfants, comme si ça avait un impact sur sa façon de les soigner.
« Lee est mignon aussi. Et très débrouillard » souligna-t-elle gentiment. « A son âge, beaucoup aurait paniqué un peu, mais il a su rester calme. Il a l'air d'un chouette gamin. »
Maisie semblait plus à l'aise à l'idée de parler des enfants que de la façon dont Olivia et elle se connaissaient, et l'infirmière ne voyait pas de mal à continuer sur ce chemin-là. Sinon leur détour allait être bien pensant.
« Tout le monde s'attache » rappela-t-elle en déverrouillant la voiture.
Lenny grogna un peu, comme à chaque fois, alors que sa jumelle s'empressa de tout bien faire, racontant sa journée de classe à qui voulait bien l'écouter - pas grand monde puisqu'ils étaient tous bruyamment occupés à s'installer dans la voiture.
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Maisie Moriarty
la trahison des images
ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001). STATUT : elle aime angus ; elle l'a donc largué, en toute logique (non). MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds. LOGEMENT : #29 hardgrave road (west end), avec mateo et elena. elle croise les doigts pour que ça dure plus d'un an, cette fois. POSTS : 1299 POINTS : 40
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angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.
seth ⊹ there is a little boy inside the man who is my brother. oh, how i hated that little boy. and how i loved him too.
aiden ⊹ if you'd never looked my way i would've stayed on my knees and i damn sure never would've danced with the devil at nineteen, and the god's honest truth is that the pain was heaven and now that i'm grown, i'm scared of ghosts, memories feel like weapons.
morigan #4 ⊹ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
Je mets ma fierté de côté et j’abdique ; je doute pas que Lee saura me le rappeler, fier de lui, alors que ce sale gosse prend un peu trop ses aises. Je sais qu’il a l’habitude de la voiture et qu’il est une Diva dès qu’il doit prendre les transports en commun et je me flagelle de l’avoir autant habitué à être conduit jusqu’à l’école ou à la salle de danse. Mon égo en prend également un coup alors que je finis par m’excuser, kind of, auprès d’Olivia, admettant que sa présence me met mal à l’aise, d’autant que je n’ai pas eu le temps de m’y préparer et que j’ai cette foutue impression d’avoir été prise au piège, alors même qu’elle n’y est pour rien. « Les anciens patients sont rarement ravis de nous revoir » Je ne suis pas étonnée, et à cet instant, je me sens terriblement mal. Cette simple remarque me fait réaliser qu’Olivia doit rencontrer d’anciens patients comme moi, aigris et froids, alors que son travail a voulu qu’elle nous tende la main. Et voilà comme on la remercie. Je me réconforte avec une vérité universelle, que j’ai acceptée et pour laquelle je me dédouane parce qu’elle fait partie de moi, de ma problématique : nous sommes égoïstes, et nous n’accordons que peu de place aux émotions des autres. Ça ne veut pas dire pour autant que c’est facile ou agréable, mais c’est un fait. « Et c’est pas frustrant ? Je veux dire, qu’on vous traite ainsi ? » Je me permets de l’interroger, sur un ton qui frôle toujours celui de la confidence. Non pas parce que j’accepte plus sa présence, mais parce que je n’ai pas envie que les enfants captent notre échange. Elle pourrait me répondre ‘’oui, totalement’’ que je ne m’excuserai pas plus, mais j’essaie de lui prouver que je fais des efforts. « Mais ce qui se passe à l'hôpital reste à l'hôpital. En dehors, je suis juste Olivia, et je n'ai pas à parler de ce que je vois quand je suis une soignante. » Je secoue doucement la tête, approbation silencieuse d’un détail à laquelle je n’ai pas pensé avant qu’elle le souligne. Je sais que je peux avoir des élans de paranoïa, des moments durant lesquels je suis persuadée que le monde entier veut mettre à mal mes projets de destruction. J’essaie souvent de rationaliser parce que j’ai appris à prendre du recul – ou plutôt, les années de thérapie m’ont aidée à en faire un mantra que je me répète régulièrement – mais oui, en la croisant aujourd’hui, je me suis mise en tête qu’Olivia allait balancer mon dossier médical à qui voulait l’entendre. « On ne parle pas vraiment de nos vies privées quand on est à l'hôpital. Enfin, certains le font plus que d'autres. Moi, j'aime bien séparer les deux, ne pas trop parler de mes enfants à l'hôpital. Un peu par superstition de me dire qu'à force de parler d'eux à tous mes patients, ils pourraient devenir des patients à leur tour. » - « Du coup, ça doit être aussi gênant pour vous que je puisse avoir un aperçu de votre vie privée ? » Ce n’est pas une menace, ce n’est pas plus une moquerie, c’est une vraie constatation. J’ai désormais une image bien détaillée de ses enfants, et même la connaissance de leurs prénoms ainsi qu’une estimation de leur âge. Autant de choses qui peuvent être préservées quand on ne se voit qu’au sein de l’hôpital, et qui à cet instant, ne seront plus jamais un mystère à mes yeux. « Je compte pas l’utiliser contre vous ou quoi, hein. » Je me sens obligée de préciser car elle doit garder en mémoire le souvenir d’une adolescente qui usait de tous les stratagèmes pour obtenir ce qu’elle voulait, qui est passé maître dans l’art de manipuler son monde, que ce soit les soignants, ou pire encore, mes propres proches, pour dériver leur attention comme je le voulais. Alors je le précise, car je ne suis pas fourbe de sang, mais par obligation – bien que personne n’ait jamais pu le comprendre. « Lee est mignon aussi. Et très débrouillard. A son âge, beaucoup aurait paniqué un peu, mais il a su rester calme. Il a l'air d'un chouette gamin. » - « Il a l‘habitude. » Je dis, me reprenant aussitôt : « Des imprévus, je veux dire, pas qu’on soit en retard pour venir le chercher. » Je voulais dire « qu’on oublie de venir le chercher », mais j’ai su me raviser à temps. « Et... » Bordel, je m’apprête à lui faire un compliment et ça me semble si peu naturel que j’ai besoin d’un instant pour m’y préparer. « Des jumeaux, donc, ça doit demander du travail, vous avez l’air de bien réussir à gérer, c’est euh- chouette. » C’est impressionnant, quand je vois à quel point je galère avec un gamin qui est pourtant déjà en partie indépendant. Elle, elle en a deux à un âge où il faut encore toujours courir derrière elle, mais l’usage de ce mot est peut-être un peu trop fort compte tenu de l’état de nos rapports. « En plus, le choix du roi, bien joué. » Un garçon, une fille, elle sera épuisée à double pendant quelques années, mais elle peut être tranquille si elle a eu ce qu’elle voulait. Dans ma tête, j’ai l’impression que les gens aiment avoir deux enfants, un de chaque, et s’arrêter-là. « Tout le monde s'attache » Je me faufile dans la voiture, incitant d’un regard Lee à en faire de même. « Vous inquiétez pas si Lee fait des réflexions sur votre conduite, il adore ça. » - « Même pas vrai. » Qu’il s’offusque depuis le siège arrière, alors que je me tourne un instant vers lui, lui offrant un regard de défi. Il a toujours un truc à dire, ce gamin.
ÂGE : 36 ans (06.11.1988) SURNOM : Liv, Livvie, Welch au travail (elle déteste entendre son nom de famille claquer ainsi au travers des urgences) STATUT : Mère célibataire de jumeaux de 7 ans, Lizzie et Lenny. Famille d'accueil pour Paul, un ado un peu paumé mais qui s'est plutôt bien adapté à leur vie de famille. Visiblement loin des jolies histoires et des rêves de bonheur. MÉTIER : Infirmière puéricultrice, postée aux urgences de l'hôpital Saint-Vincent LOGEMENT : Logan City, #503 Daisy Hill Road, une petite maison toute simple, qui suffit amplement à leur famille POSTS : 8783 POINTS : 1190
TW IN RP : Absence d'un père, famille d'accueil et violences familiales, grossesse, milieu hospitalier GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Olivia a longtemps été fumeuse - à se cacher dans les recoins du ranch pour ne pas se faire attraper par un de ses parents ≈ Elle a appris la langue des signes australiennes, ce qui l'aide énormément à son travail. ≈ Elle a failli se noyer quand elle était enfant et est toujours traumatisée par les grandes étendues d'eau. ≈ Elle ne cuisine pas très bien, mais connaît tous les restaurants de son quartier.CODE COULEUR : Répand de la douceur en #CC33CC RPs EN COURS :
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Olivia haussa les épaules, pas très sûre de comment répondre à la question de Maisie. Est-ce que c'était frustrant ? Oui, certainement, mais ce n'était pas le plus frustrant dans son travail, ni ses pires souvenirs.
« J'imagine que c'est toujours un peu dur de voir que les gens qu'on aide ont honte de nous reconnaître. Mais les revoir, ça veut dire qu'ils se battent toujours et sont toujours là, et ça reste une bonne nouvelle, à mes yeux » répondit-elle, pesant ses mots.
Les séjours aux urgences de Maisie s'étaient espacés, et la jeune femme semblait avoir une vie plutôt active - un travail déjà, plus une partie de l'organisation familiale, de ce que Olivia pouvait comprendre. Une vie "normale", loin de l'hôpital et de la maladie. Elle n'était sans doute pas totalement guérie, mais elle avait dû apprendre à vivre avec et à trouver des manières de surmonter tout ça sans se mettre en danger.
« C'est pas gênant, en soit. J'ai une vie en dehors de l'hôpital, c'est normal. Et on a moins de problèmes avec nos patients en pédiatrie. »
Il y avait des parents agressifs, mais ils étaient généralement calmés une fois qu'ils comprenaient ce qui se passaient avec leurs enfants. C'était moins bien violent que ce qu'elle pouvait voir parfois côté adulte, où la sécurité était souvent appelée, surtout le week-end.
« Mes enfants ont aussi l'habitude des changements de planing. Au moins, ça leur apprend à se débrouiller. »
Olivia voulait montrer qu'elle comprenait que Lee doive jongler avec différentes choses, suivant l'adulte de sa famille disponible pour venir le chercher. Ses propres enfants avaient la même dynamique, après tout. Mais la façon dont Maisie essayait de tout expliquer et rationaliser la faisait se mettre en garde presque instinctivement. Surcompenser ainsi le moindre détail montrait que la jeune femme voulait cacher quelque chose, et ce n'était pas pour rassurer l'infirmière.
Elle laissa Lee et Maisie rentrer dans sa voiture, essayant de ne pas trop creuser. Elle avait dit à la jeune femme qu'elle était là en tant que parent d'élève, et pas en tant que professionnel de santé concentré sur la moindre interaction, mais il fallait qu'elle se restreigne pour ne pas ensevelir Maisie de questions. Elle connaissait assez la jeune femme pour savoir qu'elle se refermerait et quitterait la voiture pour poursuivre le chemin à pied à la moindre question trop inquisitrice.
« Il a le même caractère que vous ? » se contenta-t-elle de plaisanter.
Elle ne se souvenait que trop bien d'une Maisie rompue aux hospitalisations et notant tous ce que les soignants faisaient mal. Avec cette voix d'adolescente qui sait tout mieux que les adultes - Olivia n'avait pas vraiment hâte que ses enfants arrivent à ce stade, même si elle savait aussi qu'elle n'y échapperait sans doute pas.
« Tu as hâte d'être assez grand pour pouvoir conduire ? » demanda-t-elle à Lee.
Lenny se tourna vers l'autre garçon, visiblement curieux de la réponse. Visiblement, Lee avait la prestance des plus grands, assez impressionnant pour que Lenny le suive partout, avec ses trois ans de moins.
codage par aqua
I have to get out of this place but instead I'm at peace with staying (grow into love ; half moon run)
Maisie Moriarty
la trahison des images
ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001). STATUT : elle aime angus ; elle l'a donc largué, en toute logique (non). MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds. LOGEMENT : #29 hardgrave road (west end), avec mateo et elena. elle croise les doigts pour que ça dure plus d'un an, cette fois. POSTS : 1299 POINTS : 40
TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe. CODE COULEUR : maisie nargue le monde en tomato et en peru. RPs EN COURS : llewyn ⊹ there’s no other love like the love for a brother. there’s no other love like the love from a brother.
angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.
seth ⊹ there is a little boy inside the man who is my brother. oh, how i hated that little boy. and how i loved him too.
aiden ⊹ if you'd never looked my way i would've stayed on my knees and i damn sure never would've danced with the devil at nineteen, and the god's honest truth is that the pain was heaven and now that i'm grown, i'm scared of ghosts, memories feel like weapons.
morigan #4 ⊹ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
« J'imagine que c'est toujours un peu dur de voir que les gens qu'on aide ont honte de nous reconnaître. Mais les revoir, ça veut dire qu'ils se battent toujours et sont toujours là, et ça reste une bonne nouvelle, à mes yeux » Je reste silencieuse, évitant soigneusement son regard pour me concentrer sur le paysage, mon opinion étant nettement plus amère que de considérer tout cela comme une « bonne nouvelle ». Je sais qu’elle ne pense pas à mal et j’essaie de ne pas me montrer aussi indélicate que j’ai pu l’être plus tôt, quand mon regard s’est posé sur elle pour la première fois depuis des années. Mais le résumé qu’elle en fait est trop facile, du point de vue extérieur de ceux qui n'ont justement pas à se battre. Ils sont à nos côtés de temps à autre, peut-être, ils apportent leur soutien, mais ce ne sont pas eux qui sont envoyés sur un champ de mine ; elle n’y peut rien, Olivia, pourtant, mais cela me renvoie encore une fois au fait que ma vie se résumera toujours à ça, à ce foutu combat que je continuerai de perdre à intervalles réguliers, et à l’issue duquel je devrais toujours me relever, sans exception. Je me suis parfois demandée comment était la vie des soignants qu’on côtoie au quotidien quand on est là-bas. Pas par curiosité quant à la vie personnelle, non, par envie d’une vie « normale », de toutes ces choses acquises pour la plupart des gens, mais qui ne le seront jamais entre mes mains. « C'est pas gênant, en soit. J'ai une vie en dehors de l'hôpital, c'est normal. Et on a moins de problèmes avec nos patients en pédiatrie. » - « Heureusement que je vous ai pas entendue dire ça à l’époque, je l’aurais pris comme un défi. » J’avoue, avec un rire partagé entre la nervosité et la sincérité. J’étais une sale gosse, et même si je me suis souvent cachée derrière ma maladie, le fait est que j’y prenais une certaine forme de plaisir. Je provoquais autant que je le pouvais, j’étais heureuse quand j’arrivais à faire sortir quelqu’un de ses gonds, et pire, je jubilais quand leurs limites étaient franchies. C’était une forme de maîtrise et ma vie n’est faite que de ça, d’un contrôle que je dois réussir à modérer à défaut de réussir à totalement lâcher prise. « Mes enfants ont aussi l'habitude des changements de planing. Au moins, ça leur apprend à se débrouiller. » - « Ouais, c’est clair. J’espère juste qu’il sera pas trop précoce sur certains trucs, genre faire le mur à treize ans, quoi. » Je dis, en guettant du coin de l’œil Lee un peu plus loin devant nous. La maturité, c’est une chose, j’aurais préféré qu’il l’acquière dans d’autres circonstances et j’espère qu’il se contentera de savoir se débrouiller et non pas de vouloir être en avance sur tous les points. Mais si c’est le cas, je sais aussi que je ne pourrai pas le juger ; j’arrivais déjà à mener mon monde par le bout du nez alors que j’avais pas quinze ans.
Assise dans la voiture, j’essaie de meubler, je m’intéresse aux jumeaux dont je n’ai pas retenu les prénoms, je pousse déjà mon frère sous le bus parce que je sais qu’il aime être le centre de l’attention, mais il se contente de trois mois qui m’obligent presque à le fusiller du regard alors que d’ordinaire, il aurait profité de lancer une joute verbale sans fin. « Il a le même caractère que vous ? » - « Toujours la bouche ouverte, vous voulez dire ? » Je me retiens d’être plus vulgaire pour ne pas donner un mauvais exemple aux plus petits, avant d’ajouter : « Mais, un peu. Sauf que lui est plus taquin que cruel. » J’avoue, parce que c’est un fait. Lee aime provoquer les autres, mais dans le bon sens du terme ; parce que c’est sa manière de prouver son affection, parce qu’il est rompu au sarcasme. Moi, je cherchais un moyen d’assouvir le pouvoir que je me découvrais à travers la maladie, et mes provocations visaient à faire mal – j’en ai maintenant conscience, avec le recul. « Je suis pas vraiment objective si je vous dis qu’il est incroyable ce gamin. » Je l’entends derrière qui lève un peu la voix pour s’adresser aux jumeaux, conversation superficielle pour oublier le fait que sa grande sœur lui colle un peu la honte, en appuyant ainsi ses qualités. « Tout comme vous l’êtes sûrement pas concernant vos enfants, mais c’est le principe d’en avoir, non ? » Je demande avec un sourire. Je veux pas d’enfants, mais ça fait partie de la prérogative de les considérer comme la huitième merveille du monde, n’est-ce pas ? « Tu as hâte d'être assez grand pour pouvoir conduire ? » - « Ouais, pour aller où je veux et surtout avoir une voiture qui sois pas une ruine. » Je me retourne vers lui. « Hé, même pas vrai. » Cette fois-ci, c’est moi qui reprends ses mots, le fusillant du regard un instant avant de détendre mes traits. « C’est pas une ruine, c’est une voiture qui a une histoire, nuance. » Je dis pour Lee autant que pour Olivia alors que c’est sur elle que je pose maintenant mon regard. « Enfin c’est sûr qu’elle a moins de gueule que la vôtre, mais par contre, on peut dormir dedans. » J’annonce, avant de corriger, pour ne pas qu’elle s’imagine qu’on vit là-dedans : « c’est un van aménagé, on l’utilise parfois pour partir quelques jours. » - « Quand il tombe pas en panne. » Voyez-le qui fait le malin alors qu’il est le premier à en profiter. En guise de réponse à son sarcasme, je me tourne pour guetter les jumeaux : « Pis vous, vous voulez faire quoi quand vous serez plus grands ? » Je pose pas la question à Lee, lui il veut visiblement être un petit comique et il y arrive déjà très bien.
ÂGE : 36 ans (06.11.1988) SURNOM : Liv, Livvie, Welch au travail (elle déteste entendre son nom de famille claquer ainsi au travers des urgences) STATUT : Mère célibataire de jumeaux de 7 ans, Lizzie et Lenny. Famille d'accueil pour Paul, un ado un peu paumé mais qui s'est plutôt bien adapté à leur vie de famille. Visiblement loin des jolies histoires et des rêves de bonheur. MÉTIER : Infirmière puéricultrice, postée aux urgences de l'hôpital Saint-Vincent LOGEMENT : Logan City, #503 Daisy Hill Road, une petite maison toute simple, qui suffit amplement à leur famille POSTS : 8783 POINTS : 1190
TW IN RP : Absence d'un père, famille d'accueil et violences familiales, grossesse, milieu hospitalier GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Olivia a longtemps été fumeuse - à se cacher dans les recoins du ranch pour ne pas se faire attraper par un de ses parents ≈ Elle a appris la langue des signes australiennes, ce qui l'aide énormément à son travail. ≈ Elle a failli se noyer quand elle était enfant et est toujours traumatisée par les grandes étendues d'eau. ≈ Elle ne cuisine pas très bien, mais connaît tous les restaurants de son quartier.CODE COULEUR : Répand de la douceur en #CC33CC RPs EN COURS :
Isyliv ∆ When you can't look on the bright side I will sit with you in the dark
Olivia laissa échapper un petit rire. Maisie avait été une adolescente prête à tout pour se faire remarquer, et qui avait remarqué que braver les règles des adultes attirait plus leurs regards que d'y obéir scrupuleusement. Elle aurait certainement tenté de trouver leurs adresses ou les prénoms de leurs enfants, mais Olivia ne pensait pas qu'elle aurait pu leur faire volontairement du mal. Elle était certainement mal dans sa peau et prête à beaucoup de choses pour ses souffrances s'arrêtent, mais elle ne la voyait pas passer à l'acte et être si violente envers les autres - et les insultes lancées au personnel des urgences ne comptaient pas, c'était leur lot quotidien et ils en faisaient rarement cas.
« La plupart des enfants croient qu'on vit à l'hôpital, comme leurs instituteurs vivent à l'école. Et si certains parents sont agressifs quand leurs enfants sont vraiment malades, ils sont généralement bien plus calmes une fois que tout va mieux. On est plus privilégiés que nos collègues de l'adulte sur ce point... »
Les gens violents des urgences adultes restaient violents ou agressifs envers le personnel même quand ceux-ci faisaient tout pour les soulager. Olivia se demandait souvent comment ses collègues faisaient pour survivre aux week-ends à voir passer des gens alcoolisés et désinhibés qui pouvaient passer des heures à les insulter...
« Vous devez avoir l'expérience d'une adolescence compliquée, assez pour soutenir Lee et prévenir les problèmes qu'il pourrait avoir. Et l'avantage d'être la grande sieur, c'est que votre parole sera sûrement plus écoutée que celle de vos parents ou des adultes de la famile. »
Maisie pouvait être un vrai soutien pour son frère. De ce que Olivia avait pu en comprendre, ils avaient au moins leur mère en commun, et l'environnement familial de Maisie devait donc être sensiblement comparable à celui que Lee pratiquait - sauf que Maisie avait dû gérer beaucoup de choses trop jeune, et qu'elle devait actuellement protéger son cadet, le laisser être un peu plus un enfant qu'elle ne l'avait été. Preuve en était qu'elle était celle venue le chercher quad il y avait eu besoin. Elle était même la seule personne que le petit garçon avait appelé, Olivia sentant toujours une certaine appréhension à l'idée qu'il n'ait jamais voulu appeler ses parents.
« Effectivement, j'ai zéro objectivité pour les gens que j'aime, mes enfants comme ma fratrie. Si on est pas là pour s'aimer inconditionnellement, qui le fera ? Lee et vous avez de la chance de vous avoir mutuellement et de si bien vous entendre ! »
Olivia était bien placée pour savoir que les relations fraternelles n'étaient pas toujours simples, même si l'écart d'âge entre les deux Moriarty devait aider un peu. Maisie était assez grande pour avoir vu son frère grandir, pour avoir râlé chaque fois qu'elle l'avait eu dans les pattes et pour avoir aidé aux devoirs ou le garder quand il fallait. Peut-être même un peu trop souvent, même si ce n'était pas à Olivia de poser des questions sur leur situation familiale.
« C'est sympa un van aménagé ! Pouvoir couper un peu de la ville le week-end, et partir sans avoir à réserver où dormir, c'est toujours agréable. Même si ça vous fait aussi travailler la mécanique au passage. »
Certes, évoquer le fait de dormir dans la voiture aurait pu faire tiquer Olivia, mais c'était surtout le fait que Maisie avait immédiatement rectifié et expliqué qui la rendait méfiante. Elle n'attendait pas les questions, elle semblait chercher à paraître irréprochable et à expliquer tous les petits détails un peu hors norme, même quand ils n'étaient pas très significatifs. Si Olivia n'avait qu'une citadine pour conduire sur Brisbane, nombre de ses amis ou collègues avaient des véhicules aménagés pour partir en camping de façon impromptue. Ce n'était pas ordinaire, mais elle connaissait quand même le principe.
« Je veux être médecin, et travailler avec maman » répondit Lenny, un grand sourire aux lèvres pour répondre à la question de Maisie.
Olivia se mordit la lèvre, amusée mais espérant que son fils finirait par changer d'avis avant de commencer ses études de médecine. Elle aimait son travail, mais elle savait aussi que ses conditions d'exercice étaient de plus en plus mauvaises, et seraient certainement pires d'ici à ce que Lenny ait son diplôme en poche.
« Moi je sais pas encore » clama Lizzie. « Vous faites quoi, vous ? Lee, il a pas su le dire ! »
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Maisie Moriarty
la trahison des images
ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001). STATUT : elle aime angus ; elle l'a donc largué, en toute logique (non). MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds. LOGEMENT : #29 hardgrave road (west end), avec mateo et elena. elle croise les doigts pour que ça dure plus d'un an, cette fois. POSTS : 1299 POINTS : 40
TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe. CODE COULEUR : maisie nargue le monde en tomato et en peru. RPs EN COURS : llewyn ⊹ there’s no other love like the love for a brother. there’s no other love like the love from a brother.
angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.
seth ⊹ there is a little boy inside the man who is my brother. oh, how i hated that little boy. and how i loved him too.
aiden ⊹ if you'd never looked my way i would've stayed on my knees and i damn sure never would've danced with the devil at nineteen, and the god's honest truth is that the pain was heaven and now that i'm grown, i'm scared of ghosts, memories feel like weapons.
morigan #4 ⊹ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
Au travers de mes insultes passées, j’ai toujours su qu’Olivia n’était pas atteinte par toute la colère que je pouvais diriger contre elle. Elle ne réagissait pas, ou uniquement avec une certaine ironie qui, il est vrai, arrivait à me clouer le bec de temps à autre. Jamais elle n’a semblé blessée ou énervée contre mes paroles, alors même que ce sont là des sentiments que j’ai toujours essayé de provoquer à elle et ses collègues. Malgré tout, j’aimais l’idée de les pousser à bout et sans doute que si elle avait réagi, j’aurais été plus loin, toujours plus créative, et que je ne pourrais pas la regarder dans les yeux aujourd’hui, car je n’aurais jamais su me mettre des limites. « La plupart des enfants croient qu'on vit à l'hôpital, comme leurs instituteurs vivent à l'école. Et si certains parents sont agressifs quand leurs enfants sont vraiment malades, ils sont généralement bien plus calmes une fois que tout va mieux. On est plus privilégiés que nos collègues de l'adulte sur ce point. » Ça, je veux bien le croire. J’ai passé bien assez de temps à l’hôpital pour m’être rendu compte que leurs couloirs étaient peuplés de patients exécrables et de leurs familles tout aussi peu agréables. J’en ai fait partie, après tout, et les quelques amitiés que j’ai pu tisser entre ces murs l’étaient autant à cause de nos problèmes que de notre hargne commune pour le corps médical. « Ouais, plus privilégiés, mais sans doute pas assez considérés. » C’est ma façon de la remercier, un peu tard, pour ce qu’elle a pu faire pour moi et pour d’autres, aussi. Avec le recul, on se rend compte de notre ingratitude, mais l’occasion d’y remédier n’est que rarement offerte. « Vous devez avoir l'expérience d'une adolescence compliquée, assez pour soutenir Lee et prévenir les problèmes qu'il pourrait avoir. Et l'avantage d'être la grande soeur, c'est que votre parole sera sûrement plus écoutée que celle de vos parents ou des adultes de la famille. » - « J’espère qu’il aura une adolescence plus tranquille. » Je souligne, avec un sourire nerveux. Il fera sa crise, c’est une certitude, j’espère seulement qu’elle sera moins violente que la mienne. « Remarquez, vous aussi vous avez de sacrés avantages grâce à votre métier. Genre, j’imagine que vous arrivez à rester rationnelle s’ils ont un souci de santé. » Elle sait réagir quand il le faut, a sûrement vu toutes les situations possibles et inimaginables, est parée pour toutes les situations d’urgence, autant qu’elle a la bienveillance nécessaire pour les traiter. J’essaie de ne pas trop penser aux mots d’Olivia, alors même que je ne suis pas sa grande sœur ; je n’ai aucun avantage, mais toute la pression qui va avec mon rôle qui ne peut pas être aussi facilement défini. « Effectivement, j'ai zéro objectivité pour les gens que j'aime, mes enfants comme ma fratrie. Si on est pas là pour s'aimer inconditionnellement, qui le fera ? Lee et vous avez de la chance de vous avoir mutuellement et de si bien vous entendre ! » - « Et ils ont de la chance de vous avoir comme mère. » Je dis simplement, mal à l’aise quant à la situation. Je suis là pour Lee, oui. Je suis trop présente pour lui, aussi. Je l’aime de tout mon cœur, mais parfois j’aimerais que mes journées ne se résument pas à organiser tout mon temps autour de lui, parce que ce n’est pas mon rôle, parce que je n’ai pas signé pour ça malgré tout l’amour que je lui porte. « C'est sympa un van aménagé ! Pouvoir couper un peu de la ville le week-end, et partir sans avoir à réserver où dormir, c'est toujours agréable. Même si ça vous fait aussi travailler la mécanique au passage. » - « Ouais, l’avantage c’est que si je veux me reconvertir, je sais dans quoi. » J’en rigole, mais ce n’est pas si faux. Je suis capable de mettre la main dans le cambouis depuis mon enfance, une transmission de mon père qui est sans doute la seule chose qu’il me reste de lui. Et si j’ai cru pendant un instant être à l’aise en sa présence, ces quelques réflexions, les pensées qu’elles me provoquent, tout ceci m’empêche, à nouveau d’être pleinement sereine. Alors, m’enfonçant dans mon malaise, j’utilise la seule distraction à ma portée : les enfants d’Olivia. « Je veux être médecin, et travailler avec maman » Ma première pensée est qu’elle sera sûrement à la retraite d’ici-là, avant de me raviser. Mais, malgré tout, elle ne sera sûrement pas à l’apogée de sa carrière, désolée Lenny. « C’est un beau projet, ça, Lenny. » Je ne le dis pas pour lui faire plaisir, c’est sincère, le fait qu’il y ait des jeunes prêts à prendre la relève et être l’élite médicale de demain est important. On a besoin de passionnés, et c’est encore plus beau s’ils le sont depuis leur enfance. « Moi je sais pas encore » - « T’as encore le temps de te décider. » Je lui dis, me retournant vers elle et lui faisant un clin d’œil. « Vous faites quoi, vous ? Lee, il a pas su le dire ! » Mon regard passe sur Llewyn. Est-ce qu’il aurait honte ? Honte que sa sœur n’ait pas un boulot franchement valorisé, bien moins impressionnant que médecin ou infirmière, et il s’est ainsi bien gardé de le dire. « Je travaille dans un cinéma. Je vois tous les films avant tout le monde. » Je précise, parce qu’il faut bien qu’il y ait un avantage à ce métier peu admirable, n’est-ce pas ? Je me retourne pour reporter mon attention sur la route, glissant un « à droite » à Olivia tandis que mon regard se perd à travers la fenêtre.
ÂGE : 36 ans (06.11.1988) SURNOM : Liv, Livvie, Welch au travail (elle déteste entendre son nom de famille claquer ainsi au travers des urgences) STATUT : Mère célibataire de jumeaux de 7 ans, Lizzie et Lenny. Famille d'accueil pour Paul, un ado un peu paumé mais qui s'est plutôt bien adapté à leur vie de famille. Visiblement loin des jolies histoires et des rêves de bonheur. MÉTIER : Infirmière puéricultrice, postée aux urgences de l'hôpital Saint-Vincent LOGEMENT : Logan City, #503 Daisy Hill Road, une petite maison toute simple, qui suffit amplement à leur famille POSTS : 8783 POINTS : 1190
TW IN RP : Absence d'un père, famille d'accueil et violences familiales, grossesse, milieu hospitalier GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Olivia a longtemps été fumeuse - à se cacher dans les recoins du ranch pour ne pas se faire attraper par un de ses parents ≈ Elle a appris la langue des signes australiennes, ce qui l'aide énormément à son travail. ≈ Elle a failli se noyer quand elle était enfant et est toujours traumatisée par les grandes étendues d'eau. ≈ Elle ne cuisine pas très bien, mais connaît tous les restaurants de son quartier.CODE COULEUR : Répand de la douceur en #CC33CC RPs EN COURS :
Isyliv ∆ When you can't look on the bright side I will sit with you in the dark
Olivia haussa les épaules, un peu étonnée du demi-compliment que cachait la phrase de Maisie. Mais la jeune femme avait bien grandi depuis leur dernière rencontre, et peut-être avait-elle pris du recul sur son attitude à l'époque. (Pas que Olivia ne l'en blâme particulièrement, elle savait combien c'était difficile d'être malade et de devoir gérer une vie familiale compliquée et non soutenante, surtout chez des adolescents encore soumis à leurs hormones et pas forcément très matures.)
Maisie semblait avoir gagné en maturité et en responsabilité. Un peu trop sans doute, si l'infirmière lisait entre les lignes. Elle semblait beaucoup gérer Lee, organiser son temps autour de son frère, comme une mère aurait dû le faire. Mais elle n'était que sa grande sœur, et elle semblait pourtant sacrifier beaucoup de son temps libre pour lui. Olivia ne saurait dire si elle regrettait, ou si elle avait juste honte que sa mère soit aussi absente, tant Maisie semblait s'excuser et tenter de trouver des contextes rationnels autour de tout ce que pouvait dire son frère. Aux yeux d'Olivia, Maisie était une adulte qui pouvait faire ses propres choix, et si elle décidait de venir en aide à sa famille et d'être là pour son frère, elle n'avait rien à dire. C'était un problème familial qui ne la concernait pas, et Lee ne semblait pas être en danger ou maltraité, puisqu'il avait un adulte de référence qui s'arrangeait pour être présent. Le fait que cet adulte ne soit pas sa mère nécessiterait peut-être un jour un suivi psychologique ou un soutien de la part de l'entourage qu'il se créerait au fil des années...
« Je me dis que mes enfants n'ont pas demander à venir au monde, alors c'est à moi de faire en sorte que tout soit le plus doux possible pour eux. Mais je sais aussi que ce n'est pas toujours évident d'être un parent présent, et que la vie, le travail, les soucis peuvent nous en empêcher... »
Et même si elle essayait de les élever sans violences, il y avait des soirs de fatigue où elle criait. Il y avait eu des nuits où elle les avait laissés pleurer dans leurs berceaux parce qu'elle était trop exténuée pour bouger. Il y avait eu des antibiotiques oubliés, des retours du parc dans des couches sales parce qu'elle avait oublié d'en remettre dans le sac à langer, des doudous perdus... Aucun parent n'était parfait, et c'était encore un peu plus dur quand on était un parent célibataire et qu'on avait personne à qui passer le relais quand rien n'allait.
La famille n'était sans doute pas un sujet facile chez les Moriarty. Maisie n'avait fait que des passages aux urgences, ce n'était pas leur équipe qui l'avait le plus suivie, mais Olivia se souvenait de relations familiales compliquées, de parents qui mettaient du temps à venir quand leur fille pouvait sortir. Tous les enfants ne partaient pas avec les mêmes chances dans la vie, malheureusement.
« T'as le droit de manger les popcorns aussi ? »
Lizzie, toujours focalisée sur les points importants des informations qu'elle recevait. Bien sûr que la petite gourmande associait le cinéma aux sucreries qu'on pouvait y trouver. Elle était sérieuse en plus, les sourcils froncés, à attendre la réponse de Maisie.
Olivia se gara là où la jeune femme la conduisait, cachant son amusement en se concentrant sur la manœuvre. Elle était prête à parier qu'ils étaient encore à quelques centaines de mètres de l'appartement familial, et elle connaissait assez la réputation du quartier pour savoir que ce n'était pas très bien famé. Pas le genre d'endroits où elle aurait élevé ses enfants, et elle était reconnaissante du salaire qu'elle recevait et qui lui permettait d'offrir une vie plus confortable à sa famille.
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