2 septembre 2023, Nate’s jazz festival, Roaring twenties. Bien sûr qu’elle est présente ce soir, au Nate’s Jazz Club alors que le groupe qui se produit sur scène n’est autre que celui de son frère cadet. Elle qui n’a jamais manqué un seul de leur concert, Zoya ne compte pas déroger à la règle ce soir, souhaitant assister à celui-ci tout particulièrement quand il marque le retour du groupe sur scène. Au-delà de ça, elle souhaite surtout veiller sur Cameron dont le premier retour n’a pas été un franc succès quand la pression l’a poussé à consommer de la cocaïne et à perdre ensuite le contrôle de la situation, jusqu’à devoir entrer en cure de désintoxication pour soigner sa dépendance. Un coup dur pour lui, pour le groupe aussi qui renait de ses cendres ce soir, avec un public qui semble toutefois toujours fidèle et au rendez-vous, les groupies au premier rang qui s’impatiente de voir le groupe débarquer sur scène d’une minute à l’autre.
Au premier rang, assisse autour d’une table, elles le sont aussi avec Flora qu’elle a extirpé de son appartement un peu de force, celle-ci ayant ronchonner tout en trouvant diverses excuses en amont pour ne pas venir. Sauf que c’est mal connaitre Zoya que de penser qu’elle va se contenter de ça, débarquant alors chez la jeune styliste et ne lui laissant d’autres choix que de la suivre, après l’avoir obligé à enfiler une tenue tout autre que celle qu’elle portait et de défaire ses cheveux plutôt que de conserver ce chignon difforme. « T’as déjà vu Ambrose sur scène ? » qu’elle demande à son amie par-dessus la musique environnante, verre à la main. « Si tu veux, à partir de maintenant, tu peux jouer les groupies pour leur groupe de sandwich avec moi. Je fais ça depuis une éternité ». Portant son verre à ses lèvres, la brune se délecte d’une gorgée « Puis, tu peux voyager gratos et ça c’est pas négligeable » Bon encore faut-il qu’ils reprennent leur tournée, déjà à travers le pays jusqu’à aller au-delà des frontières. Laissant son regard vagabonder autour d’elles, Zoya reporte son attention sur la jeune styliste, lui donnant un léger coup de coude « Tu vas voir, tu vas pas regretter d’être venue » et de reprendre un peu plus sérieusement « T’as pas intérêt de te plaindre de toute façon ». La voilà avertie, un sourire venant toutefois feindre ses lèvres avant qu’elle ne reprenne une gorgée de son verre.
(c) ANAPHORE
Dernière édition par Zoya Lewis le Mar 29 Aoû - 8:27, édité 1 fois
Flora Constantine
la petite souris
ÂGE : trente-et-un ans (21.07.1993) SURNOM : flo sonne comme une évidence, elle entend également constantine de temps à autre STATUT : elle a du mal à y croire mais flirte le parfait amour avec Elijah. il est celui dont elle a toujours rêvé, et il fait d'elle la plus heureuse des petites souris MÉTIER : ses rêves abandonnés, elle est à présent barista au dbd en journée et barmaid à l'electric playground le soir LOGEMENT : au #03 james street à fortitude valley. elle partage cet appartement avec Millie, des cochonneries entassées dans les placards et de précieux rouleaux de tissus dans un coin du salon POSTS : 526 POINTS : 0
TW IN RP : ptsd, achluophobie, maladie, deuil. mentions : overdose, addiction, drogue, relation abusive GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfantDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7380B5 RPs EN COURS :
ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.
CONSTANTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.
Elle préférerait être chez elle, un pot de glace dans les mains et un plaid sur les genoux - mais Zoya en avait décidé autrement. Éreintée par le rythme effréné imposé par ses deux emplois au café et au bar, la brune essayait de tirer le meilleur de ses rares jours de repos, et n'avait aucun scrupule à passer des journées entières à somnoler à l'appartement lorsqu'elle le pouvait. Elle n'était pas contre se changer les idées de temps en temps la Constantine - mais pas ce soir, pas maintenant, pas alors qu'elle rêvait depuis des jours à cette glace à la vanille et à la noix de coco qui l'attendait depuis trop longtemps dans son réfrigérateur. Elle lui avait dit non - mais Zoya ne prenait jamais un refus pour une réponse, et la brune avait fini par débarquer à sa porte alors que Flora sortait tout juste de sa douche. Elle n'avait pas eu le moindre sourire à lui offrir, mais la Lewis était imperturbable et elle avait finalement accepté de la suivre pour cesser de l'entendre se plaindre d'une voix trop enjouée pour lui être supportable.
« T’as déjà vu Ambrose sur scène ? » Assise à ses côtés, Flora porte sur son amie un regard aussi sceptique qu'il est surpris. Ses lèvres agrippées à la paille qui trône fièrement dans son verre de peu importe quel alcool, elle se reporte sur la scène dans un bref haussement d'épaules. « Tu sais que c'est mon frère quand même ? » Elle l'avait déjà vu sur scène - heureusement. Flora portait dans son coeur tous ses frères - bien que cela n'était pas le cas entre eux, et avait par conséquent déjà assisté à plusieurs des représentations de Rose sans que cela n'ait jamais été une question. « Si tu veux, à partir de maintenant, tu peux jouer les groupies pour leur groupe de sandwich avec moi. Je fais ça depuis une éternité » Ses sourcils se froncent alors qu'elle l'écoute, loin d'être aussi extravertie que son amie dont la bonne humeur peine à se faire contagieuse. Elle n'est pas du genre groupie - et Rose ne voudrait pas qu'elle le soit de toute façon, si cela avait une importance. « Puis, tu peux voyager gratos et ça c’est pas négligeable » Elle pouffe légèrement à cela, enfonçant mollement son dos dans son siège. « Vautour. » chuchote-t-elle sans le penser, ses lèvres s'ourlant finalement à sa commissure alors qu'elle avale une nouvelle gorgée du cocktail hasardeux qu'elle a laissé le barman choisir pour elle. « Tu vas voir, tu vas pas regretter d’être venue » Flora secoue la tête et se reporte finalement sur elle, l'air sérieux. « Zoya - je les ai déjà vus se produire. Arrête de te comporter comme si tu me les faisais découvrir. » se plaint-elle bien que le sourire aux lèvres. « Tu n'as pas à me les vendre, je sais qu'ils sont doués. J'étais pas loin de dessiner leurs tenues tu sais. » plaisante-t-elle avec légèreté, repensant à la brève possibilité que son rôle chez Weatherton lui avait offert il y a encore quelques mois. Elle semble à présent trop loin pour être un jour à nouveau considérer un jour. « T’as pas intérêt de te plaindre de toute façon » Elle sourit d'un air taquin mais sérieux sans se reporter sur elle. « Tu ne me fais pas peur. » chuchote-t-elle en attendant de voir le groupe monter sur scène, heureusement confortable sur son siège. « Puisque tu as l'air bavarde, parle moi un peu de tes journées récemment. Tu es sur de nouveaux projets ? » l'interroge-t-elle posément.
rainmaker
the innocence of my lips ☽ smear the innocence of my lips, feel you bruising me its boundless, you kill me and show me a world i feel whole in, never felt closer to demise, floating over all the stop signs and still i write pages of promise and cadence its quite alright baby
2 septembre 2023, Nate’s jazz festival, Roaring twenties. « Tu sais que c'est mon frère quand même ? » Zoya fait rouler ses pupilles dans ses orbites du fait de cette précision qui, si elle n’avait pas été donnée, ne lui aurait pas sauté aux yeux « On peut avoir des doutes, vous n’avez rien du tout en commun ». C’est ironique et elle parle là surtout de leur caractère, quand elle ne peut ignorer le manque d’entrain de son amie et son côté ronchon, celui qu’elle ne connait que trop bien chez Ambrose. Mais, Zoya fait abstraction parce qu’elle sait les raisons qui poussent Flora à être grognon, et préfère être enjouée pour deux, au point de proposer à la jeune styliste de suivre le groupe, notamment pour voyager à l’œil « Vautour. » « Eh, j’ai entendu ! » mais elle ne dément pas, haussant les épaules avec ce sourire en coin qui veut tout dire. « Zoya - je les ai déjà vus se produire. Arrête de te comporter comme si tu me les faisais découvrir. » « Et toi arrêtes d’être grincheuse à ce point, veux-tu ? » qu’elle fait en battant des cils, avant de porter son verre à ses lèvres sans pour autant quitter du regard la Constantine. « Tu n'as pas à me les vendre, je sais qu'ils sont doués. J'étais pas loin de dessiner leurs tenues tu sais. » « Bon, très bien. J’arrête leur promotion » elle a compris le message, n’insistera pas davantage, contrairement à un autre détail qui a son importance « Mais qu’est-ce qui t’empêche de le faire quand même ? Après tout, t’as pas besoin de Weatherton pour avoir du talent ? » Parce qu’elle en a et même si elle ne fait plus partie de la maison de haute couture, Flora peut très bien se faire un nom toute seule, comme une grande « Ca peut te permettre de te faire connaitre petit à petit. Puis regarde toutes les groupies là-bas. Elle serait ravie de pouvoir s’acheter des t-shirts avec la tête de Rose dessus ». Elle plaisante et exagère le trait mais en réalité, cela pourrait être une vraie opportunité pour Flora – et peut-être qu’un projet du genre lui redonnerait l’impulsion à la création, elle qui semble l’avoir perdu ces derniers temps. « Tu ne me fais pas peur. » « Parce que tu ne m’as pas vu encore sous mes mauvais jours » et ce n’est pas un mensonge et ce n’est pas quelque chose qu’il faut prendre à la légère, bien que Zoya ne tienne pas spécifiquement à faire un jour payer Flora de son sale tempérament. « Puisque tu as l'air bavarde, parle moi un peu de tes journées récemment. Tu es sur de nouveaux projets ? » « C’est un peu le rush en ce moment avec Voldi » aka Voldemort aka James, qu’elle a décidé de renommer ainsi, encore plus depuis que c’est un nom qu’elle préfère éviter de prononcer en présence de Flora, même si elle clamera que tout va bien et qu’elle vit ça sereinement. « Mais j’aimerai bien exposer à nouveau dans la galerie de ma mère. Donc je vais sûrement embarquer ma fille sur un weekend pour partir en pleine nature pour faire de nouvelles photos. J’ai pas défini mon projet exactement mais c’est un peu l’idée ». Et alors qu’elle regarde quelques instants Flora sans rien dire, elle ajoute « T’es libre de te joindre à nous si tu le souhaites. Peut-être qu’en plus un petit exil te fera du bien ». Elle se réfugie la seconde suivante dans son verre, l’air de rien, alors qu’un homme monte sur scène, sûrement pour annoncer l’arrivée du groupe.
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ÂGE : trente-et-un ans (21.07.1993) SURNOM : flo sonne comme une évidence, elle entend également constantine de temps à autre STATUT : elle a du mal à y croire mais flirte le parfait amour avec Elijah. il est celui dont elle a toujours rêvé, et il fait d'elle la plus heureuse des petites souris MÉTIER : ses rêves abandonnés, elle est à présent barista au dbd en journée et barmaid à l'electric playground le soir LOGEMENT : au #03 james street à fortitude valley. elle partage cet appartement avec Millie, des cochonneries entassées dans les placards et de précieux rouleaux de tissus dans un coin du salon POSTS : 526 POINTS : 0
TW IN RP : ptsd, achluophobie, maladie, deuil. mentions : overdose, addiction, drogue, relation abusive GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfantDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7380B5 RPs EN COURS :
ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.
CONSTANTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.
« On peut avoir des doutes, vous n’avez rien du tout en commun » Ils ont en commun. Flora est simplement plus douce et délicate, plus discrète et clémente. Elle fuit les conflits là où la majorité de sa fratrie les affronte, chuchote pour s'octroyer l'attention plutôt que de mener bataille pour l'obtenir de force. Elle a en commun avec ses frères, plus qu'on ne le soupçonne - mais se comporte différemment pour arriver à ses fins. et, à en juger par sa réussite, peut-être ferait elle mieux de s'inspirer des siens. « Eh, j’ai entendu ! » Tant mieux. « Et toi arrêtes d’être grincheuse à ce point, veux-tu ? » - « Tu aurais dû me laisser tranquille, maintenant supporte moi et cesse de te plaindre. » murmure-t-elle avec l'ombre d'un sourire sur les lèvres en sirotant sa boisson, ses dents glissant distraitement sur l'extrémité de sa paille pour en suivre les rebords. « Bon, très bien. J’arrête leur promotion » Elle lui est reconnaissante pour cela et acquiesce sans la regarder. « Mais qu’est-ce qui t’empêche de le faire quand même ? Après tout, t’as pas besoin de Weatherton pour avoir du talent ? » Un soupire monte dans sa gorge et s'échappe d'entre ses lèvres, Flora éloignant négligemment son verre de sa bouche. Elle ne veut plus entendre parler de Weatherton, ne sous entendait pas la couture pour lancer le sujet, et se mord déjà les doigts maintenant que Zoya est lancée. « Ca peut te permettre de te faire connaitre petit à petit. Puis regarde toutes les groupies là-bas. Elle serait ravie de pouvoir s’acheter des t-shirts avec la tête de Rose dessus » - « Je vais vachement faire carrière en assemblant des tshirts pour le merch de la bande de mon petit frère. Génial, tout ce dont j'ai toujours rêvé. » se réjouit-elle ironiquement en se reportant sur son amie, reprenant un peu de sérieux autant que de résignation. « C'est gentil Zoya, et je me doute que tu penses bien faire - mais ça y est, j'ai fais mon deuil. Je suis désolée d'avoir sous-entendu ça. » Flora se reporte devant elle, ses lèvres menaçant à nouveau la paille de son verre. « Je pourrais, tu as raison. Mais je ne suis pas à ce point désespérée, je vais bien. » Elle vibre pour les robes et costumes sur-mesure, les pièces qui demandent des années de réflexion et tout autant de travail. Produire des t-shirts vendus à un prix dérisoire pour habiller les stands en abord des concerts n'attire pas ni son regard et encore moins son intérêt. Cela pourrait être une idée, quelque chose de transitoire - mais Flora a trente ans et n'a plus coeur à se contenter de peu en espérant mieux. « Parce que tu ne m’as pas vu encore sous mes mauvais jours » Sans doute - ou peut-être car elle ne se laisse plus impressionner par celle à qui personne ne résiste, consciente de mener un combat perdu d'avance si elle venait à prendre les armes. « C’est un peu le rush en ce moment avec Voldi » Elle acquiesce à cela - jusque là, rien d'anormal. « Mais j’aimerai bien exposer à nouveau dans la galerie de ma mère. Donc je vais sûrement embarquer ma fille sur un weekend pour partir en pleine nature pour faire de nouvelles photos. J’ai pas défini mon projet exactement mais c’est un peu l’idée » Ses yeux trouvent les siens à cela et Flora reprend de son sourire caractéristique. Elle sait à quel point cela tient à coeur à la brune, et elle est heureuse de l'entendre lui partager ses idées. « Génial - tu as quelques idées quand même ? Les lieux, l'ambiance des photos ? Un petit moment entre mère et fille ça ne peut que te faire du bien. » - « T’es libre de te joindre à nous si tu le souhaites. Peut-être qu’en plus un petit exil te fera du bien » Son regard s'attarde sur ses traits bien qu'il ait à se reporter sur scène suite aux changements des éclairages et à l'arrivée d'un homme sur l'estrade. « J'aimerais bien mais mon planning est déjà bien rempli. Je ne veux pas prendre de congés tout de suite, je préfère rester en mouvement. » l'informe-t-elle posément. Elle ne veut pas se reposer plus longtemps qu'un après-midi, pas non plus faire diminuer le montant de sa fiche de paie en s'octroyant du repos là où elle n'en a pas besoin. Nouvelle gorgée le long de sa gorge, et Flora inspire profondément. « Bon, voyons voir ce qu'ils vont donner. J'espère qu'ils seront meilleurs que ma glace à la vanille et la coco. »
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the innocence of my lips ☽ smear the innocence of my lips, feel you bruising me its boundless, you kill me and show me a world i feel whole in, never felt closer to demise, floating over all the stop signs and still i write pages of promise and cadence its quite alright baby
2 septembre 2023, Nate’s jazz festival, Roaring twenties. « Tu aurais dû me laisser tranquille, maintenant supporte moi et cesse de te plaindre. » Zoya s’amuse de la réponse de la jeune styliste, justement parce qu’il n’est pas sans lui rappeler ce qu’elle serait elle-même en mesure de répondre dans un tel cas de figure. Elle lui apprécie son tempérament à la brune, qui peut parfois connoter avec tous les à priori que beaucoup peuvent avoir à son sujet et que Zoya, la première, a pu avoir sur elle, avant d’apprendre à la connaître davantage. Non, elle ne se laisse pas marcher sur les pieds, sait se faire entendre, même dans un murmure, et s’en est presque remarquable aux yeux de la photographe qui ne peut s’empêcher de lui donner un coup de coude, au même moment où elle s’apprête à prendre une gorgée de son verre, comme signe de revanche d’être aussi exécrable avec elle quand elle ne cherche qu’à bien faire à son égard.
« Je vais vachement faire carrière en assemblant des tshirts pour le merch de la bande de mon petit frère. Génial, tout ce dont j'ai toujours rêvé. » Bon, Zoya doit reconnaître que son idée est un peu merdique et qu’elle ne fait en rien rêver, surtout après avoir travaillé chez un grand créateur comme Weatherton. « C'est gentil Zoya, et je me doute que tu penses bien faire - mais ça y est, j'ai fais mon deuil. Je suis désolée d'avoir sous-entendu ça. » « De quoi tu t’excuses, Flora ? » que demande Zoya, étonnée qu’elle le fasse « Tu es en droit aussi de ne pas l’avoir fait, James a été stupide de ne pas t’avoir choisi, toi, et crois moi que je lui ai fait part de ma façon de penser à ce sujet. Tu méritais amplement, il n'est juste pas apte de voir ton talent » elle n’adresse même pas un regard à la brune tout en prononçant ses mots mais cela n’enlève en rien la véracité de ceux-ci. Cette fois, cependant, elle détourne le regard de la scène pour trouver celui de la Constantine « Oh, et épargne-moi cette fois ton discours du je n’ai besoin de personne pour jouer mes chiens de garde. Tu me connais, si j’ai un truc à dire, je le dis ». Son ton est ferme parce qu’elle a très bien compris l’état d’esprit dans lequel se trouvait Flora et sait qu’elle rechignera sûrement quant au fait que Zoya ait pu confronter James au sujet du départ de la belle. « Je pourrais, tu as raison. Mais je ne suis pas à ce point désespérée, je vais bien. » « Et tu vaux mieux que ça et je suis certaine que tu trouveras une nouvelle maison qui sera capable de voir de quoi tu es capable, Flo’ ». Cette fois, son ton s’est attendri, un sourire doux ayant pris place sur ses lèvres « N’abandonne pas » de croire en ses rêves et se dire que tout est perdu.
« Génial - tu as quelques idées quand même ? Les lieux, l'ambiance des photos ? Un petit moment entre mère et fille ça ne peut que te faire du bien. » « Tu me connais, je suis plutôt du genre à rien planifier par avance. Je nous loue un van et si je trouve un endroit qui me plait et m’inspire, on s’y arrêtera pour prendre des photos » Elle n’est pas la reine de la planification, Zoya, plutôt la reine de l’improvisation et d’en faire comme bon lui semble, car partir sur un coup de tête est ce qu’elle fait de mieux. Une chose cependant sur laquelle elle a dû se freiner ces dernières années, depuis l’arrivée de Chloe, et avec laquelle elle compte renouer désormais que sa fille est plus en âge de la suivre. « J'aimerais bien mais mon planning est déjà bien rempli. Je ne veux pas prendre de congés tout de suite, je préfère rester en mouvement. » Une mine boudeuse prend place sur les lippes de la Lewis, déçue que Flora décline son invitation. « Bon… ok pour cette fois mais la prochaine, t’as pas intérêt de me refuser. Je risque de le prendre personnellement sinon » et au vu du regard en coin et de l’air renfrogné qu’elle adopte, elle n’en pense pas moins. Sur la scène, les choses commencent à s’agiter et les deux jeunes femmes reportent leur attention sur celle-ci, Zoya se pivotant dans son siège, de sorte à faire face totalement à celle-ci « Bon, voyons voir ce qu'ils vont donner. J'espère qu'ils seront meilleurs que ma glace à la vanille et la coco. ». Zoya lève les yeux au ciel, non sans s'amuser du côté grincheux de son amie et, lorsque les membres du groupe arrivent sur scène, Zoya se lève de son siège pour venir les applaudir, non sans un regard plus soutenu à l’encontre de son frère pour l’encourager et lui faire comprendre que tout se passera bien. Elle reprend place dans son fauteuil, les premières notes résonnant dans la salle. Ambrose commence à chanter et pendant l’entièreté de la première chanson, les deux jeunes femmes restent silencieuses. A la fin de celle-ci, Zoya se penche vers son amie « Vous avez vraiment du talent dans cette famille ». Elle ne cache pas qu’elle a toujours adoré le timbre de voix de Rose et lui préfère d’ailleurs cette casquette de chanteur plutôt que de politicien « Comment il va ? ». Elle fait allusion à cette histoire avec Saul Williams, un sujet qu’elle a abordé avec Ambrose quelques semaines plus tôt lorsqu’ils se sont vus, mais s’inquiète toujours pour lui, même s’il a su, à la manière Constantine, la rassurer à ce sujet. Elle a compris, à la longue, qu’ils n’étaient pas du genre à s’éterniser sur ce qu’il ressentait réellement et c’est pour cette raison qu’elle s’autorise à demander à sa grande sœur.
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TW IN RP : ptsd, achluophobie, maladie, deuil. mentions : overdose, addiction, drogue, relation abusive GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfantDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7380B5 RPs EN COURS :
ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.
CONSTANTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.
« (...) James a été stupide de ne pas t’avoir choisi, toi, et crois moi que je lui ai fait part de ma façon de penser à ce sujet. Tu méritais amplement, il n'est juste pas apte de voir ton talent » Les lèvres dans son verre, Flora ne rebondit pas sur les paroles de la brune. Elle est têtue et obstinée, et Flora n’a pas à cœur de l’affronter sur ce sujet toujours particulièrement sensible. James ne lui a jamais rien promis, et il ne mérite pas de quelconques remontrances à son sujet - mais probablement le sait-il tout aussi bien qu’elle, et sans doute ne les considère-t-il pas. C’est ce que Flora espère, en tout cas. « Oh, et épargne-moi cette fois ton discours du je n’ai besoin de personne pour jouer mes chiens de garde. Tu me connais, si j’ai un truc à dire, je le dis » Ses yeux roulent brièvement dans leurs orbites, et Flora avale une gorgée supplémentaire de sa boisson. Elle ne s’est pas laissée traîner jusqu’ici pour entendre la photographe extérioriser sa frustration sur elle, peu légitime quant à le faire qui plus est, et espère que la Lewis en aura bientôt fini avec ce sujet. « Et tu vaux mieux que ça et je suis certaine que tu trouveras une nouvelle maison qui sera capable de voir de quoi tu es capable, Flo’ » Son regard s’abaisse face à elle, son attention se perdant dans ses pensées. Elle ne trouvera pas une autre maison, n’ira nulle part ailleurs. Weatherton n’est pas le problème, ce n’est pas James qui n’a pas vu son talent et une autre maison qui la fera décoller - le problème est qu’elle n’a pas les capacités de décoller, pas non plus d’ailes pour voler, et même si elle était venue à avoir tout l’argent du monde pour s’offrir les meilleures écoles et le plus enviable des cv, Flora n’aura jamais pu acheter du talent. Elle en avait, peut-être un peu, mais pas suffisamment. Elle était bonne à bricoler pour ses propres tenues, pas davantage. « N’abandonne pas » Elle a déjà abandonné, la brunette.
Elle est soulagée que le sujet change de cap, et inspire posément pour se redonner contenance en se reportant sur celle à ses côtés. « Tu me connais, je suis plutôt du genre à rien planifier par avance. Je nous loue un van et si je trouve un endroit qui me plait et m’inspire, on s’y arrêtera pour prendre des photos » Son sourire s’étire, et elle imagine sans mal la mère et sa fille voler au grès de leurs envies d’un coin à un autre. Elle est un véritable électron libre Zoya, un oiseau qui se laisse porter, et Flora lui envie cette facilité déconcertante avec laquelle elle parvient à toujours arriver à ses fins sans jamais donner l’impression de faire le moindre effort pour se faire. « Bon… ok pour cette fois mais la prochaine, t’as pas intérêt de me refuser. Je risque de le prendre personnellement sinon » Sa main libre se plaçant légèrement en évidence, en signe d’apaisement, Flora fait une moue. « Tu ne me fais toujours pas peur, vilaine fille. » sifflote-t-elle d’une voix légère, pas impressionnée. Un clin d’oeil dans sa direction, le silence tombe toutefois sur l’assemblée alors que le groupe monte sur scène et ouvre le show. Bercée par la voix de son frère et l’ambiance du moment, Flora ne prononce pas le moindre mot jusqu’à entendre la photographe se pencher à son oreille. « Vous avez vraiment du talent dans cette famille » Ses yeux trouvent les siens et elle sourit un peu, davantage par fierté à l’égard du plus jeune de sa fratrie que pour la remarque en elle-même. « Il est très doué. » murmure-t-elle d’un ton appréciateur. Cependant, son apaisement n’est que de courte durée, et rapidement Zoya la relance sur un énième sujet fâcheux. Elle ne lui en veut pas - mais aurait aimé que cette soirée, quitte à y avoir été traînée de force, soit une opportunité pour elle de se changer les idées. Pas de les assombrir davantage. « Comment il va ? » Instantanément, son sourire s’efface et Flora parcourt le regard hypnotisant de la Lewis. Ici, au milieu d’un bar, la brune l’interroge sur ce sujet terriblement délicat et dont Flora n’est pas celle qui doit en parler. « Tu sais très bien comment il va. » annonce-t-elle d’une voix impossiblement neutre en la regardant, déglutissant calmement avant de finir son verre. Elle s’excuse d’un regard auprès de Zoya et va se recharger en boisson, revenant avec un nouveau verre par la suite. Se laissant tomber à nouveau à sa place, Flora soupire d’un air résigné. « Ce n’est pas à moi de te parler de ce sujet, Zoya. » chuchote-t-elle, clairement mal à l’aise. « Ce n’est pas contre toi, j’espère que tu le sais » Elle se reporte sur elle. « Mais je ne veux pas parler en son nom de ce qu’il ressent et de comment il se sent. Personne ne peut en parler à son exception. On est là pour lui, c’est tout ce qu’on peut faire. » avoue-t-elle, l’attitude vaincue et résignée. De nouvelles gorgées avalées, Flora espère se sentir mieux à mesure que l’alcool va continuer à monter.
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