Septembre 2023, Twelve happy spectators, Roaring twenties. Cet événement a tout pour plaire à Rory et c’est pour cette raison que, lorsqu’elle en a entendu parler, Zoya s’est empressée de lui proposer de s’y rendre ensemble. Elle a possiblement demandé à ce que cela soit leur soirée à eux deux, en tête à tête, sans enfants, sans Swann – même si elle l’adore – parce que cela fait des lustres que cela n’est pas arrivé. Et puis cette petite virée au cinéma allait leur permettre de renouer avec une vieille habitude qu’ils ont pourtant longuement partagé, Rory ayant toujours eu à cœur de partager sa passion pour le cinéma avec Zoya – qui quelque part l’est aussi pour elle pour avoir travaillé sur des plateaux de tournage pendant des années et c’est d’ailleurs grâce à ça qu’elle et Rory se sont rencontrés. Dès qu’ils le pouvaient, les deux amis se rendaient au cinéma, autant pour voir le dernier film en date qu’un film un peu plus ancien, dont ils raffolaient et raffolent toujours l’un et l’autre. L’occasion est donc parfaite et aussi trop belle pour ne pas être saisie et c’est une Zoya qui se veut suppliante derrière le combiné qui demande à son meilleur ami d’accepter son invitation. Et parce qu’il ne lui refuse jamais rien, Rory laisse le choix du film et de la séance à Zoya, lui accordant une confiance aveugle – et sûrement aussi parce que le principal pour lui est de passer du temps avec elle, avant tout.
Le rendez-vous est donc donné pour la séance du vendredi soir à vingt heures tapantes, Zoya et Rory se donnant rendez-vous une bonne demi-heure avant devant le cinéma. « Rory ! » qu’elle s’écrit alors qu’elle n’est plus qu’à quelques mètres de lui et qu’il l’attend, courant en sa direction pour le rejoindre. Elle se jette dans ses bras, le serrant fortement avant de le relâcher et regarder la tenue dont il s’est paré pour l’occasion « Tu es beau » comme toujours qu’elle pourrait ajouter, ayant toujours trouvé son meilleur ami d’un charme sans pareil « Regarde ma robe » qu’elle fait en tournoyant sur elle-même, telle une enfant. « Apparemment, si on joue le jeu on a droit à une réduction. Bon, on mériterait un titre pour être les plus beaux mais, ça on le sait déjà ». Et sans plus attendre, elle passe son bras sous celui du Craine et les deux filent en direction de l’entrée du cinéma, faisant la queue pour prendre leurs places pour le film The Artist « Je m’en lasse pas ». Ils l’ont déjà vu, ensemble d’ailleurs « Promis, cette fois, je parlerai pas ». Parce qu’elle a la facheuse manie de le faire, et autant parfois cela peut passer inaperçu pour les autres, autant dans un film muet… difficile pour les spectateurs aux alentours de ne pas le remarquer « On se prend des pop-corn ? qu’elle lui demande qu’ils arrivent devant le stand en question « Le plus gros que vous avez ». Elle est excitée comme une puce à cette idée de passer la soirée avec Rory, ce qu’elle ne manque pas de lui signifier en lui attrapant la main « Je suis tellement contente de passer la soirée avec toi, Rory. Ça fait tellement longtemps qu’on ne s’est pas fait une soirée cinéma. Ca me manquait. ». Ce n’est pas là un reproche qu’elle lui fait, ils ont tout deux une vie bien remplie, davantage maintenant qu’ils sont tous les deux parents.
(c) ANAPHORE
Rory Craine
l'océan des possibles
ÂGE : trente-trois ans (19/03/91 - poisson) SURNOM : Craine pour la plupart des gens. STATUT : comblé de bonheur d'avoir épousé Swann le 2 juin dernier, après sept ans d'amour, il est rempli de fierté à l'idée que son mari porte enfin officiellement son nom. leur fille Robin (22.02.2023), adoptée par le couple en mai 2023, parfait encore un peu plus le tableau : il a tout ce dont il a toujours rêvé. MÉTIER : acteur et producteur, il est un visage récurent du grand écran et un artiste dont l'aura ne cesse de croitre dans le monde du Cinéma, où ses choix de rôles diversifiés et exigeants l'ont élevé au rang de talent incontournable vers qui les opportunités affluent. prochainement à l'affiche d'un biopic centré sur la vie de John Fitzgerald Kennedy Jr, il effleure aussi un autre de ses rêves du doigt et se forme à la réalisation auprès d'une de ses idoles, caressant l'espoir de passer derrière la caméra pour réaliser son premier long métrage. LOGEMENT : #84 Agnes Street, à Bayside. Swann et lui goûtent à la tranquillité du bord de mer avec leur fille Robin et Brownie, leur berger australien, dans un endroit qui leur ressemble. POSTS : 11779 POINTS : 200
TW IN RP : anxiété, adoption, alcoolisme parental (mère), surexposition médiatique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : très proche de sa famille, il idéalise ses ainés et surprotège ses petites sœurs › a pratiqué le football australien durant son adolescence mais a du arrêter après une blessure au genou › la comédie a été la lumière au bout du tunnel lorsqu'il ne croyait plus en rien › s'en est pris physiquement à un réalisateur qui avait agressé sa co-star › idéaliste et romantique, il a concrétisé son plus grand rêve en fondant une famille › sensible et dévoué aux autres › anxieux par nature › bénévole à l'hôpital depuis août 2020.CODE COULEUR : DarkSlateBlue RPs EN COURS : (05)jesse #1 › swann #60 › swann #61 › dina #1
rowann #60 & #61 › you make my heart feel like it's summer when the rain is pouring down. you make my whole world feel so right when it's wrong. that's how I know you are the one. when we are together, you make me feel like my mind is free, and my dreams are reachable. life, it's easy to be scared of with you, I am prepared for what is yet to come. 'cause our two hearts will make it easy. joining up the pieces together, making one. ❘ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 (UA) › 14 (UA) › 15 (UA) › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 (UA) › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 (UA) › 52 (UA) › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61
willton #25 › we've been stuck now so long, we just got the start wrong. one more last try, i'ma get the ending right. you can stop this, and I must insist. that you haven't had enough, you haven't had enough. don't you need it? don't you want this at all? well, I just wish we could go back one more time and begin it, back before I lost myself somewhere in it. ❘ 1 › 2 (UA) › 3 › 4 › 5 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 (UA) › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 (UA) › 20 › 21 › 22 › 23 (UA) › 24 (UA) › 25
RPs EN ATTENTE : micah #3 › clarence
wendy(scénario libre) › you belong among the wildflowers, you belong in a boat out at sea. you belong with your love on your arm, you belong somewhere you feel free. you deserve deepest of cover, you belong in that home by and by. you belong among the wildflowers, you belong somewhere close to me. far away from your trouble and worry. you belong somewhere you feel free.
(tenue) Les soirées comme celles-ci s'étaient faites trop rares au cours des derniers mois, et c'est un Rory nostalgique qui ce soir était bien décidé à rattraper le temps perdu. Ce rituel entre Zoya et lui remontait à si longtemps qu'ils ne sauraient plus dire quand ils avaient commencé à faire de ces soirées au Cinéma une habitude à perpétuer, mais les adultes et les parents qu'ils étaient aujourd'hui n'étaient pas prêts à laisser passer l'occasion de sortir entre amis comme au bon vieux temps. Le rendez-vous avait été pris un peu plus tôt et c'est dans une tenue d'époque que Rory retrouva son amie devant le Twelve à l'heure convenue, un large sourire sur les lèvres en guise d'amorce à cette soirée. « Rory ! » Zoya accourut dans sa direction et se jeta dans ses bras, rattrapée par l'acteur qui en profita pour la serrer un instant contre lui, ses lèvres déposant ensuite un baiser furtif tout contre sa tempe. « Salut, toi. » Ce moment à lui seul lui rappelait de nombreux souvenirs de l'époque où ils faisaient fréquemment des salles de Cinéma leur repaire, toujours pétris d'enthousiasme à l'idée de découvrir ensemble les derniers films sortis et de revisiter quelques classiques, aussi, en bons cinéphiles qu'ils étaient. Probablement que si Rory n'avait pas embrassé une carrière d'acteur, c'est comme critique qu'il officierait aujourd'hui et avec l'aide de Zoya qu'il rédigerait la plupart de ses billets. « Tu es beau. » - « Je me suis dit que c'était l'occasion parfaite pour ressortir ce costume. Je l'ai porté y'a des années à l'écran et je l'ai conservé par nostalgie, c'était un peu un clin d’œil obligatoire pour cette soirée. » On ne les laissait pas toujours conserver les tenues qu'ils revêtaient pour leurs rôles mais celle-ci avait l'avantage de n'être associée qu'à un film passé relativement inaperçu à l'époque, lorsque son nom ne suffisait pas encore à vendre un projet et que le succès n'était pas toujours au rendez-vous. « Regarde ma robe. » Son regard clair contempla sa tenue tandis que Zoya tournoya sur elle-même, arrachant un rire attendri à Rory. « Tu es magnifique, comme toujours. Dans cette robe c'est toi qui as l'air d'une vraie star de cinéma. » Il l'avait toujours trouvé d'une beauté exceptionnelle et elle savait combien ce genre de compliments étaient sincères et désintéressés de sa bouche : leur amitié ne s'était jamais teintée d'aucune ambiguïté et c'était peut être bien ce qui avait toujours rendu chacun de leur moment si simple et si naturel. « Apparemment, si on joue le jeu on a droit à une réduction. Bon, on mériterait un titre pour être les plus beaux mais, ça on le sait déjà. » - « Je suis sûr que t'as qu'à leur faire ton plus beau sourire pour ça. » Et si elle n'était peut être pas le genre de Maisie, il ne doutait pas qu'un ou une autre employé.e se laisserait facilement charmer en un battement de cils de sa part.
Arrivés à l'intérieur du cinéma, les deux amis n'eurent pas la plus petite once d'hésitation au moment de prendre deux places pour The Artist, un film qu'ils connaissaient bien pour l'avoir déjà vu ensemble. « Je m’en lasse pas. » - « C'est un classique. Je me rappelle la première fois qu'on est allés le voir, on avait pris une vraie claque. » Sur le papier, un tel film avait tout d'une prise de risque énorme pour n'importe quel studio tant il était difficile à leur époque de sortir des sentiers battus et de trouver son public, pourtant il était la preuve que de nombreux spectateurs attendaient d'être surpris. Et ça lui parlait d'autant plus depuis qu'il caressait à son tour l'idée de ne plus uniquement œuvrer devant la caméra. « Promis, cette fois, je parlerai pas. » Une idée qui lui tira un rire tandis qu'ils prirent ensemble la direction du stand de confiseries, passage obligé chaque fois qu'ils passaient ensemble les portes d'un cinéma. « On se prend des pop-corn ? Lui glissant un regard entendu, il souffla par dessus son épaule. « Tu connais déjà la réponse. » Un oui qu'il n'avait même pas besoin de formuler tout haut tant Zoya la connaissait par cœur, sachant déjà qu'ils s'amuseraient à piocher dans leur pot tout en veillant à faire le moins de bruit possible pendant la projection – un vrai casse-tête, dans ce cas bien précis. « Le plus gros que vous avez. » Il faudrait au moins ça pour contenter deux ventres sur pattes tels que eux, et Rory imaginait déjà l'air amusé que prendrait Swann lorsqu'il rentrerait une fois encore avec des miettes de pop-corn dans les cheveux. Sans qu'aucun d'eux ne sache expliquer comment il avait bien pu faire son compte, évidemment. « Je suis tellement contente de passer la soirée avec toi, Rory. Ça fait tellement longtemps qu’on ne s’est pas fait une soirée cinéma. Ça me manquait. » Son sourire s'étira en même temps que ses doigts se resserrèrent autour des siens dans un geste doux et affectueux, véritablement enjoué à l'idée de pouvoir passer la soirée à ses cotés comme autrefois. « Moi aussi, ça m'a manqué. Je réalise que j'ai eu moins de temps à accorder à ce genre de sorties avec l'arrivée de Robin et tout ce que ça a chamboulé dans notre quotidien, mais Swann et moi on commence à trouver un certain rythme et... j'ai vraiment envie que ça redevienne une habitude. » Être devenu père avait inévitablement changé certains aspects de sa vie et il ne le regrettait pas le moins du monde face au bonheur que Swann et lui expérimentaient au quotidien, mais il s'était promis qu'il ne cesserait pas pour autant d'être un ami sur qui ses proches pourraient toujours compter. Et qui de mieux que Zoya, avec qui il avait vécu mille aventures et partagé tant de soirées inoubliables, pour lui rappeler qu'il avait aussi besoin de relâcher la pression de temps en temps ? Sa compagnie, ses rires et son grain de folie lui faisaient déjà l'effet d'une cure de jouvence. « T'as pas eu trop de mal à faire garder Chloé ? » Il demanda finalement au moment de retrouva son regard, restant conscient que là où Robin était sagement restée à la maison avec Swann, Zoya n'avait pas de conjoint.e à qui confier sa fille dans ce genre de situations. Ce qui changerait assurément un jour, Rory en était au fond de lui persuadé. « Je sais qu'on a dit qu'on parlait pas des enfants ce soir, mais je voudrais pas qu'elle m'en veuille si à cause de moi tu l'as faite garder par une voisine pas très sympa. » Il s'amusa dans un petit sourire, sachant en vérité que Zoya ne manquait pas d'amis à qui faire appel dans ces cas-là.
we'll watch the stars glow, and the flames burn the woods slow. playing games with our shadows till all four of our eyes close. and darling we'll sleep close, with no blankets or pillows. like the wind in the willows and we'll dream with our eyes closed. 'cause I see love when I close my eyes.
Septembre 2023, Twelve happy spectators, Roaring twenties. « Salut, toi. » Retrouver Rory est comme une bouffée d’oxygène pour Zoya. Il l’a été d’autant plus au pire moment de sa vie, ce même moment où elle a pris la décision la plus affreuse qu’elle ait pu prendre jusqu’à présent. Il a eu ce rôle là pour elle et si Zoya n’en a jamais douté, cela n’a fait que renforcer l’idée que Rory est cet ami sur qui elle peut compter et qui est et sera toujours là pour la soutenir, qu’importe le ou les choix qu’elle peut prendre. Même si elle va aujourd’hui et qu’elle se sent particulièrement heureuse dans sa vie, son ami de longue date a cette faculté de la rendre encore plus radieuse dès qu’ils sont en présence l’un de l’autre. C’est l’effet qu’il a toujours eu sur elle avec ce côté rassurant qui est le sien et, ce soir, la Lewis compte bien profiter de ce temps précieux qu’il lui est offert avec son meilleur ami. Et ce temps précieux, Rory et Zoya comptent bien l’honorer comme il se doit par une vielle manie qui a pu être la leur, celle de se retrouver dans les salles obscures pour apprécier un bon film, qu’il soit nouveau ou ancien. Et ce soir, c’est un film qui met à l’honneur une époque qu’ils aiment tout particulièrement, celle des années folles qu’ils vont voir et c’est d’ailleurs en hommage à cette même époque que les deux amis se sont vêtus ce soir, jouant le défi lancé par le lieu de la projection, permettant notamment d’obtenir des réductions en venant habillé de la sorte. Rory, en tout cas, est beau dans ce costume qu’il a revêtu pour l’occasion et la jeune femme ne manque pas de lui signifier « Je me suis dit que c'était l'occasion parfaite pour ressortir ce costume. Je l'ai porté y'a des années à l'écran et je l'ai conservé par nostalgie, c'était un peu un clin d’œil obligatoire pour cette soirée. » Son index se pointant vers son ami, Zoya acquiesce après avoir fait le rapprochement et surtout en se souvenant du film en question « Je me souviens maintenant que tu le dis. Tu étais divin dans ton rôle, même si ce film était un navet, il faut le reconnaitre ». Elle ne manquera jamais d’être franche et de dire à Rory ce qu’elle pense des films ou séries dans lesquels il peut ou a pu jouer « Tu as sauvé les meubles et tu as bien eu raison de garder ce costume » qui lui va à ravir mais assez parlé de la beauté du Craine, il est temps que la discussion se reporte sur la sienne – évidemment « Tu es magnifique, comme toujours. Dans cette robe c'est toi qui as l'air d'une vraie star de cinéma. » Elle bat des cils exagérément, prétextant être touché par les mots prononcés par son ami, en portant sa main sur sa poitrine « Me voilà flattée… mais je le sais déjà ». Et elle n’est on ne peut plus sérieuse en disant ça, laissant apparaitre toutefois un petit sourire amusé au coin de ses lèvres. En tout cas, qu’elle soit une star de cinéma ou pas, ce soir, du fait de leur vêtements d’époque, ils auront droit à des réductions sur le prix d’entrée, Zoya regrettant toutefois l’absence d’un éventuel concours qui leur aurait permis à elle et à Rory de remporter le titre du duo le plus beau « Je suis sûr que t'as qu'à leur faire ton plus beau sourire pour ça. ». Qu’est-ce qu’il n’a pas dit, Zoya s’y tentera sûrement après avoir pénétré dans l’enceinte du cinéma, car il est désormais temps d’aller s’acheter leur place et de profiter de cette soirée qui ne fait que commencer.
« C'est un classique. Je me rappelle la première fois qu'on est allés le voir, on avait pris une vraie claque. » Ils ont choisi d’aller voir The Artist, un film qu’ils ont vu un certain nombre de fois car subjugué par la beauté de celui-ci. Zoya acquiesce aux dires de son ami, faisant la promesse que, contrairement aux fois précédentes – et de toutes leurs séances de cinéma confondues – elle ne parlera pas, ce qui semble être une manie difficile pour elle à contenir. Et c’est sûrement ce qui explique le rire que laisse échapper Rory, peu convaincu – et il a raison – qu’elle parvienne à s’y tenir encore ce soir. Là où ils ne se retiendront pas cependant et ça, d’un commun accord, c’est de gourmandises en tout genre, à commencer par le pop-corn « Tu connais déjà la réponse. » Il ne refuse pas et ça, elle n’en doutait pas vraiment, l’ayant interrogé plus par principe que pour autre chose. Après avoir passé commande, Zoya fait remarquer à Rory à quel point elle est heureuse de pouvoir avoir ce temps avec lui, ce soir, et à quel point cela lui avait manqué. « Moi aussi, ça m'a manqué. Je réalise que j'ai eu moins de temps à accorder à ce genre de sorties avec l'arrivée de Robin et tout ce que ça a chamboulé dans notre quotidien, mais Swann et moi on commence à trouver un certain rythme et... j'ai vraiment envie que ça redevienne une habitude. » Elle sait de quoi il parle, Zoya, pour avoir été à sa place et l’être encore aujourd’hui, tentant, du mieux qu’elle le peut d’allier sa vie de maman avec tout le reste. « C’est normal que tu ai eu moins de temps et personne ne t’en veux pour ça, Rory. D’ailleurs, je suis même admirative de voir que vous arrivez à trouver votre rythme assez rapidement. J’en suis presque jalouse ». Elle ne l’est pas et le taquine, ne voulant pas accabler Rory de quelque chose dont il n’est nullement responsable. Ils sont certes deux, là où elle doit assumer seule sa fille, mais c’est quelque chose qu’elle accepte et préfère largement à une éventuelle garde partagée, surtout avec le père de sa fille qui n’a aucun mérite d’en avoir le nom « Mais ça ne m’étonne pas, venant de deux parents aussi extraordinaires que vous deux. Et puis, je réitère mais si vous avez besoin aussi de vous retrouver en amoureux, je suis juste la porte à côté pour vous garder Robin ». Combien de fois le couple lui avait sauvé la mise et lui avait proposé de garder Chloe ? Elle avait arrêté de faire le compte et sait aussi qu’ils n’hésiteraient pas une seule seconde à l’aider le jour où elle aurait besoin urgemment de quelqu’un pour lui garder la petite. En attendant, c’est elle qui avait le privilège de passer du temps avec un des papas et elle était plus qu’heureuse qu’ils aient pu concrétiser cette sortie « T'as pas eu trop de mal à faire garder Chloé ? » « Elle est restée avec Cameron ». Son frère avec qui elle vit depuis un an maintenant et, il faut le reconnaitre, a son avantage aussi car il l’aide beaucoup avec Chloe. « Je sais qu'on a dit qu'on parlait pas des enfants ce soir, mais je voudrais pas qu'elle m'en veuille si à cause de moi tu l'as faite garder par une voisine pas très sympa. » Zoya ne peut s’empêcher de laisser échapper un rire franc, suite à cette remarque « Je ne peux rien te garantir avec le Grinch qui la garde ce soir ». Rory ne sera pas étonné d’entendre Zoya parler de la sorte de son frère, il sait que les deux sont comme le chat et la souris, toujours en train de se chamailler mais, le plus important dans l’histoire est qu’ils tiennent énormément l’un à l’autre et s’aiment, sans toutefois se l’avouer. « Mais elle sera incapable, comme moi, de t’en vouloir. Ne le dis pas à Swann mais je pense que tu es son préfère de ses deux papas d’adoption ». Sa main venue se placer devant sa bouche, comme si quelqu’un aurait pu potentiellement les entendre, Zoya ne manque pas de rire doucement après ça.
Récupérant leur énorme boite de pop-corn, les deux amis finissent par se diriger vers la salle indiquée sur leur ticket. Une fois qu’ils ont pris place dans les sièges plutôt confortables et étant plutôt en avance sur l’horaire de début du film, Zoya laisse le soin à Rory de garder le paquet de pop-corn tandis qu’elle se sert déjà dedans « Comment ça se passe avec Robin au quotidien ? On a pas eu vraiment le temps d’en parler depuis » ou très peu, par messages échangés furtivement quand ils en avaient le temps. Elle sait que la vie avec un bébé n’est pas toujours facile et se souvient très bien des doutes et des craintes dont Rory lui avait fait part concernant sa paternité, avant l’arrivée de Robin. Elle ne doute pas vraiment que son meilleur ami s’en sorte très bien mais souhaite s’en assurer, ramenant ainsi, sur le tapis, le sujet des enfants, alors qu’ils se sont fait la promesse de ne pas en parler, pour décrocher de leur quotidien, justement « Qui aurait cru, quelques années en arrière, quand on venait ici, qu’on y viendrait pour parler de nos gosses ? ». Pas elle, en tout cas, du moins la concernant et cela la fait même rire, s’attirant déjà un petit regard en coin du couple devant eux, à qui elle ne manque pas de faire une grimace, une fois qu’ils ont détourné leurs regards.
(c) ANAPHORE
Rory Craine
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ÂGE : trente-trois ans (19/03/91 - poisson) SURNOM : Craine pour la plupart des gens. STATUT : comblé de bonheur d'avoir épousé Swann le 2 juin dernier, après sept ans d'amour, il est rempli de fierté à l'idée que son mari porte enfin officiellement son nom. leur fille Robin (22.02.2023), adoptée par le couple en mai 2023, parfait encore un peu plus le tableau : il a tout ce dont il a toujours rêvé. MÉTIER : acteur et producteur, il est un visage récurent du grand écran et un artiste dont l'aura ne cesse de croitre dans le monde du Cinéma, où ses choix de rôles diversifiés et exigeants l'ont élevé au rang de talent incontournable vers qui les opportunités affluent. prochainement à l'affiche d'un biopic centré sur la vie de John Fitzgerald Kennedy Jr, il effleure aussi un autre de ses rêves du doigt et se forme à la réalisation auprès d'une de ses idoles, caressant l'espoir de passer derrière la caméra pour réaliser son premier long métrage. LOGEMENT : #84 Agnes Street, à Bayside. Swann et lui goûtent à la tranquillité du bord de mer avec leur fille Robin et Brownie, leur berger australien, dans un endroit qui leur ressemble. POSTS : 11779 POINTS : 200
TW IN RP : anxiété, adoption, alcoolisme parental (mère), surexposition médiatique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : très proche de sa famille, il idéalise ses ainés et surprotège ses petites sœurs › a pratiqué le football australien durant son adolescence mais a du arrêter après une blessure au genou › la comédie a été la lumière au bout du tunnel lorsqu'il ne croyait plus en rien › s'en est pris physiquement à un réalisateur qui avait agressé sa co-star › idéaliste et romantique, il a concrétisé son plus grand rêve en fondant une famille › sensible et dévoué aux autres › anxieux par nature › bénévole à l'hôpital depuis août 2020.CODE COULEUR : DarkSlateBlue RPs EN COURS : (05)jesse #1 › swann #60 › swann #61 › dina #1
rowann #60 & #61 › you make my heart feel like it's summer when the rain is pouring down. you make my whole world feel so right when it's wrong. that's how I know you are the one. when we are together, you make me feel like my mind is free, and my dreams are reachable. life, it's easy to be scared of with you, I am prepared for what is yet to come. 'cause our two hearts will make it easy. joining up the pieces together, making one. ❘ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 (UA) › 14 (UA) › 15 (UA) › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 (UA) › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 (UA) › 52 (UA) › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61
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wendy(scénario libre) › you belong among the wildflowers, you belong in a boat out at sea. you belong with your love on your arm, you belong somewhere you feel free. you deserve deepest of cover, you belong in that home by and by. you belong among the wildflowers, you belong somewhere close to me. far away from your trouble and worry. you belong somewhere you feel free.
« Je me souviens maintenant que tu le dis. Tu étais divin dans ton rôle, même si ce film était un navet, il faut le reconnaître. » Une remarque qui lui arracha inévitablement un rire mais qui le replongea aussi dans ses souvenirs : à l'époque, Rory ne pouvait pas tellement faire la fine bouche et tout rôle qu'on lui proposait était forcément bon à prendre pour tenter de se faire un nom et d'accéder par la suite à de meilleures opportunités. « Il fait partie de ceux que les gens citent parfois comme leur « plaisir coupable », je crois que ça en dit plutôt long sur sa profondeur. S'il tombe entre les mains de Robin un jour, elle manquera sûrement pas l'occasion de charrier son père. » Mais ils s'en amuseraient ensemble et parce que malgré tout, Rory restait fier de tous les films qu'il avait pu faire. Chacun à leur façon, ils l'avaient mené là où il était aujourd'hui et qui sait quelle direction aurait pris sa carrière si quoi que ce soit avait été différent. La seule chose qu'il changerait pour sûr, c'était tout ce que Matthew Byers avait détruit trois ans plus tôt. « Tu as sauvé les meubles et tu as bien eu raison de garder ce costume. » - « J'aime toujours garder un souvenir de mes tournages. On nous laisse pas toujours repartir avec un de nos costumes, mais je crois pas qu'ils en auraient fait grand chose de celui-ci, de toute façon. » Et il l'avait aussi gardé pour se rappeler du chemin qu'il avait parcouru, ayant eu particulièrement foi en l'idée qu'il pourrait toucher son rêve du doigt s'il s'accrochait comme il se doit ; celui de vivre de sa passion et d'en faire un vrai métier, une véritable raison de se lever tous les matins et d'être fier de lui en rentrant le soir. Grâce aux conseils de Donna, c'est vers des projets de plus en plus intéressants qu'il avait finalement pu se tourner. Aujourd'hui, plus que jamais, Rory était aux portes d'une reconnaissance encore plus gratifiante et forcément, porter ce costume l'aidait aussi à garder la tête froide et à ne pas oublier son humilité. « Maintenant que tu as un pied dans la mode, je suis sûr que c'est tentant aussi parfois de repartir avec une robe qui traîne sur un portant ou un sac que personne ne réclame. » Il glissa d'un ton complice, se sentant pourtant rapidement obligé de préciser. « Je dis pas que tu devrais voler, attention, mais simplement... emprunter, tu sais, de temps en temps. » D'accord, ça n'était pas si simple et l'idée n'était pas qu'elle s'attire des ennuis à cause de lui. Mais à l'entendre parfois parler de Weatherton, il avait l'impression qu'elle se plaisait vraiment à arpenter cet univers fait de luxe et de jolies choses – même quand son patron semblait être quelqu'un de particulièrement caractériel et exigeant. « Me voilà flattée… mais je le sais déjà » Il va sans dire qu'elle n'avait rien à envier aux vedettes de Cinéma dans une telle tenue et qu'elle aussi semblait tout droit sortie d'un film. Un film où elle camperait naturellement le rôle titre.
C'était plus fort que lui, il ne pouvait s'empêcher de culpabiliser d'avoir manqué de temps ces derniers mois pour honorer ce genre de sorties, lui qui aimait se rendre disponible pour ses amis mais avait du s'acclimater à son nouveau rôle de père. Robin était peut être encore petite, mais l'énergie qu'elle réclamait était conséquente. « C’est normal que tu ai eu moins de temps et personne ne t’en veux pour ça, Rory. D’ailleurs, je suis même admirative de voir que vous arrivez à trouver votre rythme assez rapidement. J’en suis presque jalouse. » Elle ne devrait pourtant pas, elle qui s'en sortait seule avec sa fille depuis la venue au monde de Chloé et qui malgré les difficultés n'avait jamais baissé les bras au point de renoncer. Elle dirait peut être le contraire, Zoya, mais elle s'en sortait plus que bien compte tenu des circonstances. « Oh tout est loin d'être encore idéal, tu sais. Robin a son petit caractère et même si les nuits sont déjà un peu moins compliquées depuis qu'elle s'est habituée à sa chambre, elle sait aussi nous le rappeler. » On oubliait parfois que les enfants adoptés, même quand ils étaient âgés de quelques mois à peine, s'étaient habitués à un premier environnement avant qu'on ne les place dans une nouvelle famille où le processus devait être repris depuis le début. C'est ce qu'ils s'étaient employés à faire avec elle, pas à pas, pour l'aider à prendre ses marques sans jamais la brusquer. « Mais ça ne m’étonne pas, venant de deux parents aussi extraordinaires que vous deux. Et puis, je réitère mais si vous avez besoin aussi de vous retrouver en amoureux, je suis juste la porte à côté pour vous garder Robin. » Elle savait déjà combien ces mots le touchaient, Zoya, mais le regard brillant et ému de Rory le lui ferait comprendre également. « C'est adorable, merci. On n'hésitera pas et en ce qui nous concerne, tu sais que Chloé sera toujours la bienvenue à la maison. On a bien dit qu'on ferait de nos filles deux copines inséparables, après tout. » Ils ne l'avaient peut être pas statué exactement en ces termes, mais c'était tout comme et si Rory veillerait à ce que sa fille grandisse entourée de ses neveux et nièces pour qu'elle puisse toujours compter sur la présence et l'affection de ces derniers, il en irait de même avec la fille de Zoya, qui depuis le temps faisait aussi presque partie de la famille. « Elle est restée avec Cameron. » S'il s'y attendait quelques peu, le fait que l'oncle de Chloé ait accepté de s'occuper d'elle pendant que Zoya profitait de sa soirée était à ses yeux un léger signe d'amélioration dans la relation que ces deux-là partageaient. Et il en était forcément heureux pour eux. « C'est gentil de sa part d'avoir accepté de la garder. » Il ne doutait pas qu'elle le pensait aussi, quand bien même son réflexe était comme souvent de se montrer critique et un peu moqueuse à l'égard de son frère. « Je ne peux rien te garantir avec le Grinch qui la garde ce soir. » Un sourire amusé sur les lèvres, Rory se garda de tout commentaire, conscient que c'était simplement sa façon de montrer son affection à celui avec qui elle avait toujours partagé des rapports conflictuels mais malgré tout soudés. « Comment va ton frère ? Il tient bon depuis sa sortie de cure ? » Cameron avait connu une année compliquée et il savait que les derniers mois n'avaient pas été des plus évidents, alors sans doute que la présence de sa sœur et de sa nièce l'aidaient quelques peu. « Mais elle sera incapable, comme moi, de t’en vouloir. Ne le dis pas à Swann mais je pense que tu es son préfère de ses deux papas d’adoption. » - « Tu manquerais pas un tout petit peu d'objectivité ? » Il souligna, le nez plissé et une petite moue rieuse au coin des lèvres. « Swann est vraiment un papa génial, tu sais. Il se plie en quatre pour être partout à la fois et malgré ça, il m'encourage encore à suivre mes rêves. » Mais il savait que Zoya n'en doutait pas sérieusement, que même si elle se plairait toujours à taquiner son mari elle avait toujours été l'une des premières à reconnaître que l'australien était le plus chanceux de partager sa vie. Après tout, n'avait-elle pas de temps en temps une drôle de façon de montrer qu'elle tenait à ceux qui l'entouraient ?
Leur pop-corn entre les mains, ils prirent ensuite la direction de la salle de projection et gagnèrent leur siège, le tout avec quelques minutes d'avance sur le début du film. Une occasion que les deux amis mettraient à profit pour continuer leur conversation et échanger avec leur légèreté habituelle, ce soir où ils renouaient avec leurs vieilles habitudes. « Comment ça se passe avec Robin au quotidien ? On a pas eu vraiment le temps d’en parler depuis » L'arrivée de sa fille dans le quotidien qu'il partageait jusqu'ici exclusivement avec Swann avait forcément été riche en bouleversements et demandeuse d'une certaine acclimatation, ce qui forcément avait contraint le couple à limiter quelques peu les sorties et les occasions d'entretenir une vraie vie sociale pendant les premières semaines. Voilà pourquoi les soirées comme celles-ci étaient aussi précieuses : son rôle de père le comblait absolument, mais il avait aussi besoin de voir ses amis. « Tout se passe bien, mais je crois qu'elle s'est un peu trop habituée à avoir ses deux papas pour elle pendant plusieurs mois. Avec la reprise du boulot, elle commence à nous faire payer la nouvelle organisation qu'on tente de mettre en place. » Il avoua en toute transparence, et parce que si quelqu'un pouvait compatir avec cet ascenseur émotionnel qu'était parfois la parentalité, c'était assurément Zoya. Elle était passée par là avant lui, à ceci près qu'elle avait aussi élevé sa fille toute seule. « Swann va rouvrir un cabinet en ville, pour être jamais bien loin d'elle notamment quand j'aurai à m'absenter. Je suis tellement fier de lui. » Il suffisait de voir son regard briller pour s'en rendre compte, les démarches entreprises par Swann pour reprendre une activité à son compte et se rendre toujours plus disponible pour ses patients le rendant forcément admiratif et fier de l'homme qu'il avait épousé. Swann était un kiné hors pair et Rory savait qu'il ne pourrait pas le garder pour lui seul indéfiniment. Il était heureux lorsque l'anglais le suivait en tournage mais cette époque était révolue : il était temps que Swann pense aussi à lui et à ce qui l'épanouissait le plus. « Qui aurait cru, quelques années en arrière, quand on venait ici, qu’on y viendrait pour parler de nos gosses ? » Un regard attendri fendit ses lèvres tandis qu'il laissa son regard balayer la salle de projection un court instant, comme s'il contemplait le passé avec un certain recul, aujourd'hui. « Tout est pas si différent, quand t'y réfléchis. On est toujours inséparables, on vient toujours voir le même film, manger le même pop corn. La seule chose vraiment différente, c'est qu'on pourra sûrement pas s'empêcher de prendre des nouvelles de nos filles avant le début de la projection. » Il échangea avec elle un regard rieur, conscient qu'il parlait notamment pour lui qui depuis leur arrivée au Cinéma n'avait déjà pas pu s'empêcher d'envoyer un message à Swann pour s'assurer que tout allait bien. Finalement, retrouvant un ton plus sérieux, il ajouta. « Tout à l'heure tu m'as proposé de nous garder Robin quand Swann et moi on aurait envie de sortir un peu tous les deux, mais... ça vaut aussi pour toi, tu sais. Si t'avais envie de sortir faire des rencontres ou que t'avais envie de voir quelqu'un. » Quelqu'un qui serait donc un peu plus qu'un ami. Quelqu'un qui pourrait être amené à faire partie de sa vie, peut être, qui sait. Il laissait simplement entendre que face à cette possibilité, Swann et lui seraient heureux de faire ça pour elle. « J'ai peut être abandonné l'idée de jouer les entremetteurs, mais tu sais que je peux pas m'empêcher de jouer les curieux. » Et parce qu'il souhaitait plus que tout son bonheur, rien ne lui ferait plus plaisir que d'entendre qu'elle avait potentiellement quelqu'un en vue ou qu'en tout cas sa vie affective était un peu plus remplie aujourd'hui que la dernière fois qu'ils avaient effleuré la question, des mois en arrière. Parce que Zoya était peut être une mère mais qu'elle restait surtout une femme, et qu'il la connaissait suffisamment pour savoir que derrière son indépendance et son fort tempérament, cette solitude lui pesait certains jours plus qu'elle n'irait facilement l'admettre.
we'll watch the stars glow, and the flames burn the woods slow. playing games with our shadows till all four of our eyes close. and darling we'll sleep close, with no blankets or pillows. like the wind in the willows and we'll dream with our eyes closed. 'cause I see love when I close my eyes.
Septembre 2023, Twelve happy spectators, Roaring twenties. « Il fait partie de ceux que les gens citent parfois comme leur « plaisir coupable », je crois que ça en dit plutôt long sur sa profondeur. S'il tombe entre les mains de Robin un jour, elle manquera sûrement pas l'occasion de charrier son père. » Ce film dont il parle, Zoya se souvient l’avoir regardé en grinçant bien souvent des dents. Elle l’avait découvert au même moment que Rory et avait fait preuve d’indulgence à son égard, un peu moins pour la profondeur de l’histoire et des autres acteurs et actrices du film. Objective ou pas, pour elle, son meilleur ami avait sauvé la mise parce qu’il était un atout de taille avec son charme et son talent naturel – ce sont ces exactes mots qu’elle avait prononcé à l’époque, elle s’en souvient – mais il est fort probable que si Robin tombait sur ce film un jour ou l’autre, tata Zoya risquait fortement de se joindre à elle « Je risque d’y participer » mais toujours avec bienveillance et uniquement pour le taquiner, parce qu’elle fait partie de ces plus ferventes admiratrices et il le sait. « J'aime toujours garder un souvenir de mes tournages. On nous laisse pas toujours repartir avec un de nos costumes, mais je crois pas qu'ils en auraient fait grand-chose de celui-ci, de toute façon. » Ce costume qu’il porte ce soir est un souvenir de tournage et Zoya est persuadé elle aussi que cela n’a guère manqué aux producteurs du film. « D’ailleurs, ça fait longtemps que tu ne m’as rien ramené comme souvenirs de tes tournages ». Ses yeux papillonnent alors qu’elle formule cette demande implicite auprès de son ami, sourire à la fois charmeur et innocent au bout des lèvres. Ce ne serait pas la première fois qu’il lui fait un cadeau de la sorte, même s’il s’agit bien souvent que de petites babioles. Elle-même, lorsqu’elle travaillait sur les plateaux de tournage ramenait parfois des souvenirs de ceux-ci, insignifiants la plupart du temps car les pièces les plus importantes n’étaient pas aussi facilement concéder, ne serait-ce déjà aux acteurs et actrices, encore moins aux restes des petites mains qui s’affairaient en coulisses. « Maintenant que tu as un pied dans la mode, je suis sûr que c'est tentant aussi parfois de repartir avec une robe qui traîne sur un portant ou un sac que personne ne réclame. » Ca, elle ne peut pas nier, Zoya. Pourtant, elle n’accorde que très peu d’importance à des pièces de luxe, du moins, c’était le cas avant de faire ses premiers pas chez Weatherton. Elle voue désormais une certaine admiration aux pièces de collection, souvent parce qu’elle observe avec admiration la création de ceux-ci, du croquis à la pièce finale, et qu’elle aime en partager les étapes au-travers de son objectif. La finesse des tissus, leurs drapées et leurs rendues ne la rendent plus si indifférente qu’avant et il n’est pas rare qu’elle s’extasie devant une belle robe ou un ensemble qu’elle croise sur les mannequins qu’elle prend en photo ou sur les portants qui défilent à longueur de journée sous ses yeux curieux « Je dis pas que tu devrais voler, attention, mais simplement... emprunter, tu sais, de temps en temps. » « Ah, mon cher Rory » qu’elle fait en venant passer tant bien que mal son bras autour de ses épaules, se mettant sur la pointe des pieds pour se faire, étant donné leur différence de tailles « J’admire encore cette vision angélique que tu peux avoir de ma personne. Est-ce que tu crois vraiment que je n’ai JAMAIS volatilisé une pièce ou deux à Voldi ? » Voldi étant le surnom qu’elle a attribué à son patron quand elle n’ose prononcer son nom, de peur qu’il apparaisse soudainement, surtout dans ses mauvais jours, cherhant à l’éviter à tout prix. « Ou que j’ai pu user de mes talents pour le persuader de me laisser emprunter une robe pour une soirée ? » Des exemples, elle en a à foison, au point qu’elle n’ait plus besoin de prononcer un moindre mot, James reconnaissant à des kilomètres ce regard suppliant qu’elle use pour lui demander quelque chose – une Zoya trop mielleuse n’est jamais naturel, de toute évidence. « D’ailleurs, si un jour tu as besoin d’un beau costume, je suis sûre qu’il te refusera rien, toi et ton joli minois » qu’elle ajoute en lâchant son étreinte autour de ses épaules et venant à pincer légèrement la joue de Rory, telle une grand-mère, riant suite à ça.
« Oh tout est loin d'être encore idéal, tu sais. Robin a son petit caractère et même si les nuits sont déjà un peu moins compliquées depuis qu'elle s'est habituée à sa chambre, elle sait aussi nous le rappeler. » Elle sait de quoi il parle et se doute que tout n’est pas toujours tout rose même si c’est l’impression qu’elle a quand elle voit un couple comme Swann et Rory, aussi soudé et heureux. A eux deux, ils parviennent à lui donner l’envie d’une histoire similaire, elle qui n’est pourtant pas du genre à jouer dans le camp de la stabilité – mais là encore, il se peut que la personne qu’elle a récemment rencontrée aide à ce qu’elle se projette dans un schéma similaire, celui où elle serait soutenue au quotidien sur tous les plans. Des souhaits qu’elle ne partage pas toutefois à son meilleur ami, pas encore du moins, alors qu’elle rit doucement à l’évocation du caractère visiblement un peu difficile de la petite Robin. En espérant qu’elle ne prenne pas le même chemin que Chloe, car elle risque bien de faire tourner en bourrique le couple Craine. D’ailleurs, Zoya n’est pas contre l’idée de s’occuper de leur petite fille s’ils ressentent le besoin de s’évader à deux. « C'est adorable, merci. On n'hésitera pas et en ce qui nous concerne, tu sais que Chloé sera toujours la bienvenue à la maison. On a bien dit qu'on ferait de nos filles deux copines inséparables, après tout. » Elle n’oublie pas, Zoya qu’elle peut compter sur eux en toutes circonstances, quand ils ont toujours été là pour l’aider quand elle était en galère avec Chloe. « C’est la moindre des choses, Rory. Toi et Swann avait été d’un tel soutien pour moi. Et comme tu dis, on doit rendre nos filles aussi inséparables que toi et moi » Cette amitié qui lui est tant précieuse, celle qu’il lui semble inconcevable de perdre parce qu’elle sait que sans Rory, bien souvent, elle aurait perdu pied. Il est un équilibre nécessaire à sa vie, une de ses personnes dont elle ne pourrait se passer quand son fort tempérament nécessite d’être bien souvent canalisé – et Rory a une façon bien particulière de toujours la soutenir, même dans des moments où elle mériterait juste d’être secoué, faisant de lui une personne unique dans son entourage. « C'est gentil de sa part d'avoir accepté de la garder. » Il est question de Cameron qui joue ce soir les baby-sitters pour sa nièce et, fidèle à elle-même quand il est question de son frère « C’est la moindre des choses, tu veux dire » qu’elle souligne avec son côté teigne bien caractéristique. « Comment va ton frère ? Il tient bon depuis sa sortie de cure ? » Le sérieux reprend place sur ses traits, la question de la dépendance de son frère l’ayant particulièrement touché et l’inquiétant toujours « Il va. Il est remonté sur scène avec son groupe d’ailleurs il y a quelques jours au jazz club et tout s’est bien passé. Je le surveille de près mais je lui fais confiance ». Il ne rechutera pas, elle ne tolèrerait pas que ce soit le cas, se sentant toujours coupable de ne pas avoir remarqué la première fois sa dépendance. Alors, oui elle veille sur lui, d’une drôle de façon alors qu’ils passent le plus clair de leur temps à se chamailler mais c’est aussi tout ce qui caractérise leur amour fraternel. « Tu manquerais pas un tout petit peu d'objectivité ? » En disant que Rory est le papa d’adoption préféré de Chloe comparé à Swann ? Le moins du monde, voyons « Swann est vraiment un papa génial, tu sais. Il se plie en quatre pour être partout à la fois et malgré ça, il m'encourage encore à suivre mes rêves. » « Et toi, ton objectivité, on peut en parler aussi ? uhm ? » qu’elle l’interroge en retour alors qu’il ne tarit pas d’éloges sur son mari. Mais des éloges qu’elle sait méritées et elle ne fait là que taquiner Rory, c’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle passe son bras sous le sien la seconde d’après « Je sais que tu as trouvé l’homme parfait. Je vous jalouse autant l’un que l’autre pour cette raison » elle relâche son bras et ajoute en le bousculant légèrement, un petit sourire au coin des lèvres « Puis tu sais que je l’adore, Swann ».
« Tout se passe bien, mais je crois qu'elle s'est un peu trop habituée à avoir ses deux papas pour elle pendant plusieurs mois. Avec la reprise du boulot, elle commence à nous faire payer la nouvelle organisation qu'on tente de mettre en place. » « Elle finira par s’y faire, ne t’en fais pas » Elle parle en connaissance de cause, notamment parce qu’elle a rencontré les mêmes préoccupations lorsqu’elle a commencé à travailler pour Weatherton et à avoir des horaires un peu plus réguliers en journée. L’adaptation a pris du temps mais Chloe a fini par s’y faire, tout comme la jeune maman. « Swann va rouvrir un cabinet en ville, pour être jamais bien loin d'elle notamment quand j'aurai à m'absenter. Je suis tellement fier de lui. » Zoya apprend ainsi la nouvelle et se réjouit pour le jeune homme « C’est super pour lui » elle est sincère et aime voir surtout que le couple trouve son équilibre à la perfection « Vous avez trouvé un moyen de garde en journée ? Je pense que d’ici janvier prochain, je vais mettre Chloe au long day care au lieu qu’elle aille chez la nounou. Ils proposent plein d’activités, elle va avoir trois ans et je trouve qu’il est temps qu’elle sociabilise davantage ». Et en évoquant l’âge que va bientôt atteindre sa fille, Zoya se sent soudainement prendre un coup de vieux et d’ailleurs, cela la pousse à ajouter « Trois ans déjà… Je crois que je vais avoir du mal à me faire à cette idée ». Tout comme au fait qu’elle et Rory ont des discussions désormais bien plus adultes, alors qu’ils discutent de leurs filles respectives, une chose qu’elle aurait pensé impensable, du moins de son côté, quelques années auparavant. Les choses ont bien changé et c’est ce qu’elle souligne auprès de son meilleur ami « Tout est pas si différent, quand t'y réfléchis. On est toujours inséparables, on vient toujours voir le même film, manger le même pop corn. La seule chose vraiment différente, c'est qu'on pourra sûrement pas s'empêcher de prendre des nouvelles de nos filles avant le début de la projection. » Et le regard de Zoya s’attarde sur le portable que Rory tient dans le creux de sa main, ce qui ne manque pas de la faire sourire « Parles pour toi ! » et au même moment, son téléphone se met à vibrer alors que Cameron envoie une photo de Chloe pour rassurer la jeune maman qui avait besoin de savoir si elle avait bien mangé et était sur le point d’aller se coucher « Bon, tu as raison, il n’y a pas tant de choses que ça qui ont changé. Le popcorn est toujours aussi bon » et voilà qu’elle en picore déjà quelques-uns avant de délaisser son cellulaire dans son sac à main « Et surtout je t’aime toujours autant ». Inséparables, ils le sont, c’est certain et pour rien au monde Zoya ne souhaite que cela change, lançant un clin d’œil complice à Rory alors que ses doigts reviennent à l’assaut du gros pot de popcorn. « Tout à l'heure tu m'as proposé de nous garder Robin quand Swann et moi on aurait envie de sortir un peu tous les deux, mais... ça vaut aussi pour toi, tu sais. Si t'avais envie de sortir faire des rencontres ou que t'avais envie de voir quelqu'un. » Le dernier grain qu’elle comptait enfouir dans sa bouche est amené de manière lente jusqu’à ses lèvres alors qu’elle regarde Rory du coin de l’œil. Oh, elle voit très bien ce qu’il cherche à faire là et c’est un regard accusateur qu’elle lui lance d’ailleurs, finissant par enfouir ce popcorn dans sa bouche « J'ai peut être abandonné l'idée de jouer les entremetteurs, mais tu sais que je peux pas m'empêcher de jouer les curieux. » « Je vois ça, Rory. Tu crois que je n’ai pas compris où tu voulais en venir » Et si son air se veut sévère, il n’en est finalement rien alors qu’un large sourire finit par étirer ses lèvres. D’ailleurs, elle se pivote légèrement sur son siège pour faire face à son meilleur ami, prête à lui en confier davantage à ce sujet. Elle ne lui a jamais rien caché concernant ses relations et il faut dire que la personne qui préoccupe ses pensées actuellement lui fait ressentir le besoin de partager ce qu’elle a sur le cœur « Il se peut effectivement qu’il y ait quelqu’un… Et puis ne joue pas les innocents, tu sais très bien de qui je parle » Parce que Rory l’a déjà rencontré, Mickey ayant été le plus un de Zoya lors de son mariage avec Swann et ayant été présent aussi à sa fête d’anniversaire à la fin du mois dernier. « Mickey, tu te souviens ? » qu’elle lui demande tout de même plus pour la forme que pour le fond « Il m’a proposé un date et je t’avoue que ça me rend nerveuse. Parce que je pense qu’au fond, autant l’un que l’autre, on aimerait … concrétiser un peu plus notre relation tu vois ». Et elle n’est pas habituée à tout ça, Zoya, c’est d’ailleurs ce qui la perturbe dans cette histoire avec Mickey, alors qu’elle n’a jamais accordé d’importance aux étiquettes et tout le reste, appréhendant toujours ses relations avec une certaine légèreté – kind of si on laisse de côté son histoire avec Elijah. « Me juge pas, je t’en supplie » qu’elle fait alors qu’elle pose ses deux mains sur son visage, comme cherchant à se cacher derrière celles-ci, définitivement piquée et perturbée par l’ancien boxeur, Rory n’aura aucun mal à s’en rendre compte.
(c) ANAPHORE
Rory Craine
l'océan des possibles
ÂGE : trente-trois ans (19/03/91 - poisson) SURNOM : Craine pour la plupart des gens. STATUT : comblé de bonheur d'avoir épousé Swann le 2 juin dernier, après sept ans d'amour, il est rempli de fierté à l'idée que son mari porte enfin officiellement son nom. leur fille Robin (22.02.2023), adoptée par le couple en mai 2023, parfait encore un peu plus le tableau : il a tout ce dont il a toujours rêvé. MÉTIER : acteur et producteur, il est un visage récurent du grand écran et un artiste dont l'aura ne cesse de croitre dans le monde du Cinéma, où ses choix de rôles diversifiés et exigeants l'ont élevé au rang de talent incontournable vers qui les opportunités affluent. prochainement à l'affiche d'un biopic centré sur la vie de John Fitzgerald Kennedy Jr, il effleure aussi un autre de ses rêves du doigt et se forme à la réalisation auprès d'une de ses idoles, caressant l'espoir de passer derrière la caméra pour réaliser son premier long métrage. LOGEMENT : #84 Agnes Street, à Bayside. Swann et lui goûtent à la tranquillité du bord de mer avec leur fille Robin et Brownie, leur berger australien, dans un endroit qui leur ressemble. POSTS : 11779 POINTS : 200
TW IN RP : anxiété, adoption, alcoolisme parental (mère), surexposition médiatique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : très proche de sa famille, il idéalise ses ainés et surprotège ses petites sœurs › a pratiqué le football australien durant son adolescence mais a du arrêter après une blessure au genou › la comédie a été la lumière au bout du tunnel lorsqu'il ne croyait plus en rien › s'en est pris physiquement à un réalisateur qui avait agressé sa co-star › idéaliste et romantique, il a concrétisé son plus grand rêve en fondant une famille › sensible et dévoué aux autres › anxieux par nature › bénévole à l'hôpital depuis août 2020.CODE COULEUR : DarkSlateBlue RPs EN COURS : (05)jesse #1 › swann #60 › swann #61 › dina #1
rowann #60 & #61 › you make my heart feel like it's summer when the rain is pouring down. you make my whole world feel so right when it's wrong. that's how I know you are the one. when we are together, you make me feel like my mind is free, and my dreams are reachable. life, it's easy to be scared of with you, I am prepared for what is yet to come. 'cause our two hearts will make it easy. joining up the pieces together, making one. ❘ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 (UA) › 14 (UA) › 15 (UA) › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 (UA) › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 (UA) › 52 (UA) › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61
willton #25 › we've been stuck now so long, we just got the start wrong. one more last try, i'ma get the ending right. you can stop this, and I must insist. that you haven't had enough, you haven't had enough. don't you need it? don't you want this at all? well, I just wish we could go back one more time and begin it, back before I lost myself somewhere in it. ❘ 1 › 2 (UA) › 3 › 4 › 5 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 (UA) › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 (UA) › 20 › 21 › 22 › 23 (UA) › 24 (UA) › 25
RPs EN ATTENTE : micah #3 › clarence
wendy(scénario libre) › you belong among the wildflowers, you belong in a boat out at sea. you belong with your love on your arm, you belong somewhere you feel free. you deserve deepest of cover, you belong in that home by and by. you belong among the wildflowers, you belong somewhere close to me. far away from your trouble and worry. you belong somewhere you feel free.
« D’ailleurs, ça fait longtemps que tu ne m’as rien ramené comme souvenirs de tes tournages » Elle n'avait pas tort, Zoya, et ça l'amusait que ce détail ne lui ait évidemment pas échappé. « Tu as ma parole que je te rapporterai quelque chose d'unique, la prochaine fois. Parce que y'a encore rien d'officiel, alors je suis pas tellement censé en parler, mais le projet que je vais peut être rejoindre promet d'être vraiment spécial. » C'était encore un tout petit peu tôt pour s'emballer, mais il avait reçu l'un des scripts les plus fascinants qu'il lui ait été donné de lire et depuis ce jour, son cœur lui dictait que ce film pourrait bien être le projet le plus important auquel il ait jamais pris part. « Ah, mon cher Rory. J’admire encore cette vision angélique que tu peux avoir de ma personne. Est-ce que tu crois vraiment que je n’ai JAMAIS volatilisé une pièce ou deux à Voldi ? » Son sourire s'étira sous le coup de l'amusement, et il eut bien du mal à ne pas laisser échapper un rire au beau milieu du hall du cinéma. « Au fond de moi, j'en étais sûr ! Je savais que tes yeux pétilleraient dès que tu te retrouverais face à toutes ces pièces de créateur. » Il la connaissait par cœur et savait que même si ce qui l'avait toujours passionné était d'être derrière un appareil photo, elle savait aussi apprécier les belles choses, Zoya. Toutes ces robes de Haute Couture, tous ces sacs hors de prix, ça ferait rêver n'importe qui. « Ou que j’ai pu user de mes talents pour le persuader de me laisser emprunter une robe pour une soirée ? » - « Moi je dis que c'est de bonne guerre. Après toutes les fois où tu m'as dit que ce James était imbuvable et capricieux, on peut dire qu'il l'a un tout petit peu mérité, dans le fond, non ? » Il plaisantait, bien sûr, n'étant pas celui qui lui conseillerait de se rebeller contre son patron ou qui ne saurait pas faire la part des choses entre l'humain et le bosseur que cet homme semblait être. Sans doute que c'était sa manière de travailler, de mettre une certaine pression autour de lui, et il faisait partie d'un milieu suffisamment exigeant lui aussi pour savoir que ces personnes-là étaient généralement efficaces. « D’ailleurs, si un jour tu as besoin d’un beau costume, je suis sûre qu’il te refusera rien, toi et ton joli minois » L'idée le fit sourire. « On en reparlera pendant la saison des récompenses. C'est le moment où j’enchaînerai les essayages parce que quiconque porte deux fois le même costume devient la risée d'internet, d'après mon agente. » Et il trouvait ça désolant, bien sûr, mais ça faisait partie des règles qui régissaient ce genre de milieu et il l'avait accepté en embrassant la carrière d'acteur. L'important, à ses yeux, c'était de pouvoir rester lui-même au milieu de tout ça.
« C’est la moindre des choses, Rory. Toi et Swann avez été d’un tel soutien pour moi. Et comme tu dis, on doit rendre nos filles aussi inséparables que toi et moi » Une idée qui voyait toujours s'étirer un sourire inévitablement touché sur les lèvres de l'australien, qui n'imaginait pas de réalité plus douce que celle dans laquelle leurs filles deviendraient de grandes amies, à l'instar de leurs parents avant elles. « C'est qu'une question de temps avant qu'elles passent des heures au téléphone l'une avec l'autre et organisent des soirées pyjama. Et oui, au cas où tu te poserais la question, j'ai encore un millier d'autres scénarios dans ce genre-là en tête. » Des scénarios dans lesquels les fillettes devenaient évidemment inséparables en grandissant. Rory se fendit finalement d'un petit rire lorsqu'il réalisa que quand même, c'était aller un peu vite en besogne que de songer à tout ça, après tout Chloé n'avait que trois ans et Robin quelques mois. Malgré tout, si le fait de passer beaucoup de temps en présence l'une de l'autre les aidait à nouer des liens, il en serait le premier heureux. « Il va. Il est remonté sur scène avec son groupe d’ailleurs il y a quelques jours au jazz club et tout s’est bien passé. Je le surveille de près mais je lui fais confiance » - « C'est génial, je suis content pour lui. Pour vous. Il a sûrement hâte de retrouver une vie normale et c'est une bonne chose si la musique l'y aide. » Il n'avait jamais eu la chance de l'entendre jouer mais n'avait qu'à entendre Zoya lui parler de sa passion pour deviner que ça lui faisait sans doute le plus grand bien, à Cameron, de s'évader le temps d'un concert et de mettre les derniers mois de coté. « Et toi, ton objectivité, on peut en parler aussi ? uhm ? » Son sourire se fit plus malicieux, tandis qu'il souffla. « Moi j'ai officiellement fait une croix dessus en l'épousant, désolé. » C'était bien ce qui figurait en tous petites caractères à la fin de son contrat de mariage, non ? Non pas qu'il ait eu besoin d'attendre jusque là pour perdre le peu d'objectivité qu'il lui restait au sujet de Swann, en réalité, mais personne n'en serait même un tout petit peu surpris. « Je sais que tu as trouvé l’homme parfait. Je vous jalouse autant l’un que l’autre pour cette raison. Puis tu sais que je l’adore, Swann » - « C'est pas moi qui te donnerai tort là-dessus. » Son sourire tout autant que son regard parlaient après tout pour lui-même : il savait qu'il avait rencontré l'homme idéal et qu'il était immensément chanceux de partager sa vie, Swann ayant non seulement illuminé sa vie mais continuant aussi de l'embellir jour après jour. « Mais tu sais comme moi que rien n'était gagné il y a encore quelques années. Alors si tout ça m'a appris une chose, c'est qu'on sait jamais de quoi l'avenir est fait. Et que tôt ou tard, quelqu'un peut venir transformer notre vie pour le meilleur. » Et bien sûr qu'il ne disait pas ça sans raison mais bien parce qu'il était convaincu que pour elle aussi, la bonne personne attendait quelque part.
« Elle finira par s’y faire, ne t’en fais pas » Il secoua la tête, convaincu à son tour que tout ce dont leur fille avait besoin, c'était d'un peu de temps pour s'habituer à ce nouveau rythme qu'impliquerait son retour sur les plateaux de tournage et la reprise d'un cabinet de kinésithérapeute pour Swann. « C’est super pour lui. Vous avez trouvé un moyen de garde en journée ? Je pense que d’ici janvier prochain, je vais mettre Chloe au long day care au lieu qu’elle aille chez la nounou. Ils proposent plein d’activités, elle va avoir trois ans et je trouve qu’il est temps qu’elle sociabilise davantage » - « On discutait justement de l'éventualité d'embaucher une nounou, histoire que Swann puisse être présent pour ses patients sans culpabiliser quand je devrai m'absenter. » Ce qui arriverait forcément, son mari et lui en étaient tous les deux conscients et si ça restait une chose pour laquelle Rory était tenté de s'en vouloir, Swann savait toujours comment le rassurer. Ils auraient besoin de quelques aménagements pour s'y retrouver au début et conserver une organisation efficace, mais il voulait croire qu'ils en étaient capables. Qu'ils avaient affronté assez d'obstacles pour ne pas avoir à s'inquiéter pour si peu. « Mais le long day care, c'est une super idée, et probablement une piste qu'on envisagera nous aussi dès que Robin sera un peu plus grande. Je suis sûr que ce sera très bien pour Chloé et qu'elle s'y fera plein d'amis. C'est une fillette tellement attachante. » Et il le pensait, Rory, son amie sachant à quel point il s'était lui-même pris d'affection pour la petite Chloé, qu'il était toujours tellement heureux d'accueillir à la maison ou de garder même quelques heures quand Zoya avait besoin d'un service. Sa mère et elle avaient toujours fait partie de la famille, à ses yeux, et ça ne changerait pas. « Trois ans déjà… Je crois que je vais avoir du mal à me faire à cette idée » Son sourire s'étira avec une émotion inévitable, incapable de ne pas s'attendrir quand il repensait à la première fois qu'il avait posé les yeux sur Chloé, si petite à l'époque. « J'ai l'impression que c'était hier qu'elle pesait le poids d'une petite crevette. Tu peux vraiment être fière du boulot que tu as fait avec elle, tu sais. Elle est adorable et elle devient vraiment le portrait craché de sa mère. » Ce qui avait tout d'un compliment à ses yeux, mais ça Zoya le savait. Chloé ne manquerait pas de caractère en grandissant, mais c'était loin d'être une mauvaise chose de son point de vue. Pour le reste, il pensait évidemment ce qu'il disait : elle avait fait du super boulot avec sa fille et ce malgré les difficultés, et c'était une chose qu'il comptait bien lui répéter aussi souvent que nécessaire. « Parles pour toi ! » Un air amusé se peignit finalement sur ses traits lorsqu'à son tour, Zoya dégaina son téléphone pour intercepter un message, qui à en juger par le sérieux avec lequel elle y répondit concernait probablement Chloé. « Tu disais ? » Il la taquina, insistant bien volontiers sur l'idée qu'il était peut être davantage un papa gâteau sur le papier, mais qu'elle se défendait elle aussi. « Bon, tu as raison, il n’y a pas tant de choses que ça qui ont changé. Le popcorn est toujours aussi bon. Et surtout je t’aime toujours autant » Se penchant sur le coté pour venir déposer un baiser contre sa joue, il reprit en souriant. « Je voudrais partager ça avec personne d'autre. Ce moment, c'est le notre, et ça compte pour moi que ça reste encore aujourd'hui notre tradition. » Ils avaient besoin de moments comme ceux-là, aussi heureux soient-ils aussi d'être parents à temps plein et de retrouver leurs filles une fois à la maison – ainsi que leur moitié, pour l'acteur. Rory désirait simplement être là pour ses amis, tout comme il savait que Swann accordait énormément d'importance au fait d'être présent pour Arthur. C'était naturel et aucun ne voudrait changer l'autre.
« Je vois ça, Rory. Tu crois que je n’ai pas compris où tu voulais en venir. » Ses traits se teintèrent cette fois d'un air un peu plus malicieux, sans qu'il ne prenne même la peine de jouer les innocents face aux suspicions de la brune, qui le connaissait assez pour savoir qu'il ne laisserait pas le sujet de coté indéfiniment. « Tu serais toute aussi curieuse que moi si les rôles étaient inversés, ne dis pas le contraire. » Parce qu'ils avaient toujours été soucieux de savoir l'autre heureux, y compris dans sa vie personnelle, et qu'il avait toujours été suffisamment protecteur pour s'intéresser de près aux personnes qui se faisaient une place dans son cœur. Tout ce qu'il voulait, Rory, c'était qu'elle soit traitée à hauteur de ce qu'elle méritait. « Il se peut effectivement qu’il y ait quelqu’un… Et puis ne joue pas les innocents, tu sais très bien de qui je parle. » Il en avait effectivement une petite idée, mais préféra la laisser poursuivre. « Mickey, tu te souviens ? » Finalement, son regard se fit un peu plus amusé mais aussi inévitablement attendri à l'idée que ce Mickey, sur lequel il savait assez peu de choses pourtant, semblait s'être fait une place de choix dans la vie de Zoya. « Si je me souviens ? C'est pas tous les jours que quelqu'un ramène un célèbre boxeur à mon mariage, j'aurais difficilement pu oublier. Surtout alors que tes yeux brillaient comme deux diamants en sa présence. » Il souffla d'un ton faussement taquin, et parce qu'elle savait bien que ça n'aurait pas pu lui échapper. Il n'avait peut être d'yeux que pour son mari d'un bout à l'autre du mariage, mais ça ne l'avait pas empêché de prêter attention à ce qui se jouait autour. Zoya était venue accompagnée d'un homme qui ne semblait pas la laisser insensible, il était évident qu'il s'y était intéressé. « Alors c'est vrai, c'est le début de quelque chose entre vous ? » Il l'espérait pour elle, du fond du cœur, même en n'ayant pas échangé plus de quelques mots avec l'ancien sportif. Ils avaient un peu discuté durant la fête d'anniversaire de Zoya, pourtant, mais pas davantage jusqu'ici. « Il m’a proposé un date et je t’avoue que ça me rend nerveuse. Parce que je pense qu’au fond, autant l’un que l’autre, on aimerait … concrétiser un peu plus notre relation tu vois » Il pouvait le voir à la manière dont ses joues rougissaient à présent, Rory, que c'était loin de ne rien représenter pour elle et que si elle appréhendait ce rendez-vous, c'était précisément pour cette raison. « J'ai qu'à t'entendre parler de lui pour voir que t'as envie d'accepter ce date, Zoya. Ça crève les yeux qu'il est pas n'importe qui pour toi et que sa présence te fait du bien. » Et lui ne saurait rêver de mieux pour l'une des personnes les plus chères à son cœur. « Je le connais pas vraiment et j'ai évité de te poser trop de questions après le mariage pour pas mettre les pieds dans le plat si c'était pas ce que je pensais... » Il se doutait que quelque chose se tramait entre Mickey et elle, mais ils avaient assez discuté de ses déboires amoureux pour qu'il ait préféré la laisser mener les choses où elle le voulait sans trop s'en mêler. A présent, il semblait évident que le sportif et elle étaient aussi proches que ce qu'il imaginait. « Mais je te connais assez pour voir que tu craques pour ce Mickey. Et ça fait vraiment plaisir à voir. » Il glissa dans un petit sourire, Zoya sachant pertinemment qu'il avait toujours espéré la voir rencontrer quelqu'un capable de la rendre heureux. Quelqu'un qui ne la ferait pas souffrir et qui, surtout, la mériterait. « Il te rend heureuse, jusque là, pas vrai ? Parce que c'est la seule certitude dont j'ai besoin. » Avant tout le reste, c'était ce qui comptait le plus. Parce qu'elle avait souffert en amour, souffert d'y avoir parfois trop cru, et qu'il ne voulait pas qu'elle en repasse par les mêmes épreuves. Ce Mickey, était-il au moins conscient de la perle qu'il avait entre les mains ? « En attendant que tu m'en dises un peu plus sur son compte, je veux dire. » Le coin de ses lèvres se retroussa avec plus de malice, et c'est un regard en coin qu'il lui glissa. Parce que bien sûr qu'il exigerait ensuite de tout savoir.
we'll watch the stars glow, and the flames burn the woods slow. playing games with our shadows till all four of our eyes close. and darling we'll sleep close, with no blankets or pillows. like the wind in the willows and we'll dream with our eyes closed. 'cause I see love when I close my eyes.
Septembre 2023, Twelve happy spectators, Roaring twenties. « Tu as ma parole que je te rapporterai quelque chose d'unique, la prochaine fois. Parce que y'a encore rien d'officiel, alors je suis pas tellement censé en parler, mais le projet que je vais peut être rejoindre promet d'être vraiment spécial. » Qu’est-ce qu’il ne dit pas là à Zoya, Rory. Il le sait qu’elle va lui faire les yeux doux – c’est ce qu’elle fait d’ailleurs – qu’elle va le supplier de lui en dire plus et lui répéter, pour le convaincre, qu’elle ne dira rien à personne, avec un regard de merlan frit, posant ses mains autour du bras de son meilleur ami « Dis m’en plus ! S’il te plait s’il te plait s’il te plaiiiiittt !!! ». Une enfant, mais rien qui ne surprendra le Craine qui a déjà eu droit à ce genre de scène de la part de la photographe – et elle en joue parce qu’elle sait aussi qu’il ne peut rien lui refuser. « C’est un gros projet ? » sûrement, au vu de ce qu’il en a dit, parlant de quelque chose de vraiment spécial. En tout cas, quel que soit ce projet, elle sera toujours aussi fière de son Rory et sera présente pour l’encourager et le soutenir dans ce futur projet qui s’annonce. « Au fond de moi, j'en étais sûr ! Je savais que tes yeux pétilleraient dès que tu te retrouverais face à toutes ces pièces de créateur. » Elle ne l’aurait pas pensé elle-même, de craquer devant de luxueuses pièces de tissus mais elle doit reconnaitre que, depuis qu’elle travaille pour la célèbre maison de couture, Zoya est tombée en affection pour toute cette mode à laquelle elle peut être exposée quasi quotidiennement aujourd’hui. Craquer pour quelques pièces est de plus en plus fréquents, alors qu’elle s’autorise parfois à en essayer quelques-unes voire à les volatiliser le temps d’une soirée – avec l’accord de James ou non. « Moi je dis que c'est de bonne guerre. Après toutes les fois où tu m'as dit que ce James était imbuvable et capricieux, on peut dire qu'il l'a un tout petit peu mérité, dans le fond, non ? » « Et comment ! C’est ça ou son corps disparait mystérieusement au fin fond de la Brisbane River » qu’elle lance d’un ton sérieux avant d’exploser de rire. Elle l’étranglerait bien parfois, le Weatherton, mais pas au point d’en arriver à un tel extrême, qu’il se rassure. « On en reparlera pendant la saison des récompenses. C'est le moment où j’enchaînerai les essayages parce que quiconque porte deux fois le même costume devient la risée d'internet, d'après mon agente. » Rory pourra compter sur Zoya pour l’aider à trouver le costume parfait et elle serait même ravie d’en toucher deux mots à son patron - en exigeant de lui les plus belles de ces pièces pour son meilleur ami, ça va de soi.
« C'est qu'une question de temps avant qu'elles passent des heures au téléphone l'une avec l'autre et organisent des soirées pyjama. Et oui, au cas où tu te poserais la question, j'ai encore un millier d'autres scénarios dans ce genre-là en tête. » Son regard s’attendrit face à l’imagination de Rory, lui qui souhaite tout comme elle que leurs filles soient tout autant inséparables qu’eux peuvent l’être. Le scénario qu’il présente n’est pas si farfelu parce qu’elles vont grandir ensemble, c’est certain, le fait qu’ils soient voisins aidant dans ce sens puisqu’il n’est pas rare que l’un s’invite chez l’autre assez régulièrement. Alors, elle y croit à ces scénarios, Zoya, elle en imagine elle-même plein d’autres dans sa tête, notamment où Rory et elle regarderont avec tendresse leurs progénitures jouer ensemble – et elle imagine d’autant plus Chloe jouer les grandes sœurs avec Robin. « C'est génial, je suis content pour lui. Pour vous. Il a sûrement hâte de retrouver une vie normale et c'est une bonne chose si la musique l'y aide. » Il est question de Cameron, dont Rory demande des nouvelles pour savoir comment il va suite à sa cure de désintoxication quelques mois plus tôt, suite à cette addiction qu’il a développé après être remonté sur scène avec son groupe de musique en décembre dernier. Mais il semblerait qu’être remonté sur scène pour son jeune frère lui a été bénéfique, cette fois, le remettant dans le bain de cette passion qui a toujours été la sienne et de la meilleure des manières, quand la performance du groupe a été un succès. Zoya, elle-même est soulagée, toujours inquiète pour son cadet, bien qu’elle a toujours eu cette drôle de façon de le lui montrer. Mais les projets semblent devenir plus concret pour lui aussi et c’est finalement que du bon qu’il en sort de tout ça. « Moi j'ai officiellement fait une croix dessus en l'épousant, désolé. » La photographe grimace mais elle étouffe aussi un rire alors que ses lèvres se pincent entre elle parce qu’elle se doute que son amour incommensurable pour Swann empêche son meilleur ami d’attribuer le moindre défaut à celui qui est, depuis quelques mois, devenu son mari. Mais peut-elle seulement lui reprocher quand elle doit reconnaitre que l’anciennement dénommé Buchanan est un amour lui aussi, au même titre que celui dont il en a adopté le nom désormais. « C'est pas moi qui te donnerai tort là-dessus. » Encore une preuve qu’il est incapable d’objectivité mais cette fois, c’est un sourire tout doux et tendre que Zoya offre à Rory parce qu’elle lui envie cet amour indéfectible et cette histoire si parfaite qu’il vit avec Swann « Mais tu sais comme moi que rien n'était gagné il y a encore quelques années. Alors si tout ça m'a appris une chose, c'est qu'on sait jamais de quoi l'avenir est fait. Et que tôt ou tard, quelqu'un peut venir transformer notre vie pour le meilleur. » C’est qu’à cet instant, le regard de la brune se perd un peu parce que les mots de son meilleur ami résonne et ont un sens tout particulier. Elle qui s’est acharné pendant des mois à faire fonctionner son histoire avec un certain chanteur, son chemin a finalement croisé celui d’un ancien boxeur - celui qui a été, durant un temps, son amant mais avec qui elle s’est ensuite mochement disputée – et depuis, une certaine quiétude tant à la gagner dans cette relation encore indéfinie mais qui la rend particulièrement heureuse, surtout lorsqu’elle retrouve le beau Reeves ou le plaisir de leurs échanges quotidiens par message, à défaut de pouvoir passer du temps ensemble. Est-ce dont de cela que Rory parle ? Est-ce que ce quelqu’un qu’il évoque pourrait être Mickey pour Zoya ? Il y a de fortes chances.
« On discutait justement de l'éventualité d'embaucher une nounou, histoire que Swann puisse être présent pour ses patients sans culpabiliser quand je devrai m'absenter. » Zoya acquiesce vivement parce qu’avoir une nounou lui a définitivement sauvé la mise avec Chloe. Déjà pour elle, se sentant plus sereine d’avoir quelqu’un d’entièrement disponible pour sa fille mais aussi cela a permis à la petite d’avoir une certaine stabilité, une personne repère durant les moments où sa maman travaillait. Cela évitait ainsi l’éternel casse-tête de trouver quelqu’un de son entourage de disponible, qui lui a causé bien des difficultés pour s’autoriser à retrouver une vie professionnelle stable. « Ca m’a beaucoup soulagé d’en avoir une. Je vous encourage à le faire et d’ailleurs, vu que je n’aurai logiquement plus besoin de ses services, ma nounou aura plus de disponibilités dès janvier, sauf si j’ai besoin qu’elle aille me la récupérer parce que je m’attarde chez Weatherton. Mais ce serait super que Robin et Chloe est la même nounou » et parfait pour leur plan qui consiste aussi à ce que leurs deux filles deviennent les meilleures amies du monde. Finalement, tout le monde y trouve son compte. « Mais le long day care, c'est une super idée, et probablement une piste qu'on envisagera nous aussi dès que Robin sera un peu plus grande. Je suis sûr que ce sera très bien pour Chloé et qu'elle s'y fera plein d'amis. C'est une fillette tellement attachante. » Et soudainement, la mère inquiète qu’elle peut être parfois refait surface « Imagine, si c’est tout le contraire ? Qu’elle ne s’y fait pas ? Ou que personne ne veut jouer avec elle ? ». Ce sont des cas de figure a envisagé et même Zoya se trouve dramatique de penser au pire « Mon dieu, Rory, j’étais pas prête à devenir une de ses mères angoissées » Et elle plonge sa tête contre le bras de Rory, étouffant un cri car elle est désespérée de se voir réfléchir de la sorte, elle qui est sûrement la personne la plus chill mais aussi la plus téméraire qu’il puisse exister. Finalement, elle l’est oui quand cela la concerne elle et uniquement elle, mais pas quand cela comprend sa fille. « J'ai l'impression que c'était hier qu'elle pesait le poids d'une petite crevette. Tu peux vraiment être fière du boulot que tu as fait avec elle, tu sais. Elle est adorable et elle devient vraiment le portrait craché de sa mère. » Zoya est tout autant nostalgique quand Rory évoque les souvenirs d’une Chloe bébé, un temps qui lui procurera toujours un pincement au cœur parce qu’elle sait aussi que c’est durant cette période là de la vie de sa fille qu’elle n’a pas été à la hauteur. Mais son ami a toujours les mots, ceux pour la réconforter et lui rappeler la mère qu’elle peut être pour Chloe, cette enfant étant la plus adorable qu’il soit, malgré un caractère qui tend de plus en plus à être celui de la jeune maman « Merci, Rory » qu’elle fait dans un premier temps, un sourire reconnaissant qui prend un peu plus de malice lorsqu’elle enchaîne « Je sais encore une fois que tu vas avoir du mal à faire preuve d’objectivité parce qu’elle sait que son meilleur ami en manque cruellement à son égard aussi mais je ne sais pas si c’est une bonne chose qu’elle devienne mon portrait caché » Et Zoya en sait quelque chose quand elle doit essuyer les crises de sa fille qui est tout autant sujette à faire des caprices que sa mère – et cela ne concerne pas que ceux qu’elle a pu faire lorsqu’elle était enfant. « Tu disais ? » Elle lui dire la langue alors qu’elle lit et répond au message qu’elle a reçu de son frère, en grimaçant lorsque l’acteur lui fait la remarque. Mis à part ce petit détail où tous deux sont incapable de ne pas prendre des nouvelles de leurs filles, leurs soirées passées ensemble n’ont pas changées et encore moins tous l’amour que Zoya peut ressentir envers Rory. Celui-ci vient à lui déposer un baiser sur la joue, la faisant sourire en tendant celle-ci pour recevoir le tendresse de son meilleur ami « Je voudrais partager ça avec personne d'autre. Ce moment, c'est le notre, et ça compte pour moi que ça reste encore aujourd'hui notre tradition. » Pour elle, aussi parce que Rory est cet ami indispensable dont elle ne pourrait se passer, n’imaginant pas sa vie sans lui. Combien de fois lui est-t-il venu à la rescousse ? Elle ne les compte plus et elle sait qu’elle aura encore besoin de lui dans le futur, faisant de lui un des êtres les plus chers dans sa vie. « Pinky swear ? » qu’elle fait en tendant son petit doigt pour qu’il se saisisse du sien, même s’ils n’ont pas besoin d’une telle promesse pour être certain de garder cette tradition ou de rester aussi soudés.
« Tu serais toute aussi curieuse que moi si les rôles étaient inversés, ne dis pas le contraire. » Il fait preuve de curiosité, Rory, s’intéressant à la vie amoureuse de Zoya qui ne peut garder longtemps secret l’état de son âme à ce sujet. Puis, il sait qu’elle n’est pas indifférente au charme d’un certain boxeur, celui-là même qui l’a accompagné à son mariage, qui n’est donc pas un total inconnu aux yeux du Craine. « Si je me souviens ? C'est pas tous les jours que quelqu'un ramène un célèbre boxeur à mon mariage, j'aurais difficilement pu oublier. Surtout alors que tes yeux brillaient comme deux diamants en sa présence. » Elle a envie de nier, Zoya, de lui dire qu’en juin dernier, ses rapports ou du moins, ce qu’elle ressentait pour Mickey était encore flou alors qu’ils venaient tout juste de renouer contact. Mais au fond, elle sait aussi qu’après l’avoir retrouvé dans cette rue amochée et après qu’elle est passée cette même nuit à veiller sur lui, permettant d’enterrer définitivement la hache de guerre entre eux, quelque chose les à lier d’une manière plutôt surprenante. Une relation autre que celle qu’ils avaient par le passé où ils n’étaient finalement que de simples amants, appréciant de se retrouver pour passer du temps ensemble. Tout ça, cependant, cet épisode concernant cette dette qui a valu au boxeur déchu de belles balafres – et qui a créé une réelle inquiétude chez la Lewis – Zoya préfère le taire et ne pas en parler à Rory, par respect et par principe envers Mickey. Alors, sa réaction est celle d’une petite fille ou d’une jeune adolescente lors de son premier crush qui dissimule son visage derrière ses mains, prouvant donc qu’elle est réellement piquée par le Reeves. « Alors c'est vrai, c'est le début de quelque chose entre vous ? » Pour Zoya, c’est même évident, bien qu’ils se soient pris la tête quelques jours auparavant parce qu’elle a laissé s’exprimer son extrême possessivité qui est la sienne. C’est pour cette raison qu’elle révèle à Rory ce rendez-vous galant auquel Mickey l’a conviée, celui qui leur permettrait de concrétiser davantage leur relation qui, pour l’instant, ne porte aucune étiquette. « J'ai qu'à t'entendre parler de lui pour voir que t'as envie d'accepter ce date, Zoya. Ça crève les yeux qu'il est pas n'importe qui pour toi et que sa présence te fait du bien. » Ses pupilles sont grandes ouvertes, ancrés dans le regard bleuté de son meilleur ami et c’est presque un émerveillement qu’il peut lire dans le sien. Celui qui ne trahit pas alors qu’elle acquiesce doucement d’un signe de tête « Je le connais pas vraiment et j'ai évité de te poser trop de questions après le mariage pour pas mettre les pieds dans le plat si c'était pas ce que je pensais... (…) Mais je te connais assez pour voir que tu craques pour ce Mickey. Et ça fait vraiment plaisir à voir. » Son visage s’illumine d’un sourire aux mots de son meilleur ami, elle qui est totalement pivotée sur son fauteuil pour lui faire totalement face, ses jambes désormais recroquevillés « Je craques complètement pour lui, Rory. Je ne saurai expliquer pourquoi ça a été si… intense dès le départ entre lui et moi. Cette certaine… dépendance qui s’est créée très vite, mon envie d’être présente pour lui, cette façon qu’il a eu de laisser tomber ses barrières devant moi… C’est … très fort ce qu’on partage, il me manque terriblement dès que je n’ai pas de ses nouvelles d’une journée. ». Ses mains s’agitent sous ces explications qu’elle donne à Rory, elle semble elle-même démunie par tout ce qu’elle peut ressentir à la fois pour Mickey et cela peut se voir aisément sur ses traits « Je veux plus avec lui, c’est une certitude » Et il n’y a aucun doute quant au fait qu’elle et lui finiront par l’avoir ce date, bien qu’ils peinent présentement à trouver le temps pour, surtout après la dispute qu’ils ont eu, ayant créé un froid entre la paire. « Il te rend heureuse, jusque là, pas vrai ? Parce que c'est la seule certitude dont j'ai besoin. (…) En attendant que tu m'en dises un peu plus sur son compte, je veux dire. » Elle acquiesce, vivement, même si elle sait qu’elle va aussi devoir s’épancher davantage sur certains aspects de la vie de Mickey avec Rory – si ce ne sont pas des choses qu’il a déjà apprises en faisant ses recherches de son côté car il n’y a qu’à taper le nom du Reeves pour découvrir le scandale qui a fait explosé sa carrière « Il me rend dingue, même, Rory ! » Et elle laisse même échapper un rire, se devant de lui raconter l’épisode du bal masqué « J’ai peut-être… un peu dépassé les bornes lors du bal masqué. Disons que le temps que je m’absente, j’ai surpris Mickey avec une autre – qui avait les mains baladeuses sur lui, je précise – et j’ai… vrillé ». C’est un peu honteuse qu’elle l’avoue devant Rory – même s’il ne sera pas surpris « Je n’ai pas cherché à comprendre, j’ai traité cette garce de tous les noms d’oiseaux, elle a même fini par recevoir mon verre sur la tête. Quant à Mickey, j’ai douté de sa volonté de se faire cette fille, je lui ai dit d’aller se faire voir et de ne plus jamais m’appeler ». Et elle le regrette, évidemment, portant ses mains sur son visage à nouveau « Ca fait quelques jours qu’on ne se parle plus et même si j’aurai aimé qu’il revienne vers moi, je reconnais que j’ai peut-être un peu… surréagit ». Tiens, surprenant ça. « Il me manque… » qu’elle reconnait en reportant son regard sur ses mains qui triturent un pauvre pop-corn qu’elle picore par petit bout « Dis moi franchement, Rory, tu as fait tes recherches un peu sur Mickey ? ». Qu’elle sache ce qu’il sait ou non parce que, quoi qu’il ait pu lire, Zoya est prête à défendre bec et ongles celui qui fait définitivement battre son cœur un peu trop vite pour convaincre Rory que Mickey n’a rien de cette image de mauvais garçon qu’on souhaite lui coller depuis sa déchéance.
(c) ANAPHORE
Rory Craine
l'océan des possibles
ÂGE : trente-trois ans (19/03/91 - poisson) SURNOM : Craine pour la plupart des gens. STATUT : comblé de bonheur d'avoir épousé Swann le 2 juin dernier, après sept ans d'amour, il est rempli de fierté à l'idée que son mari porte enfin officiellement son nom. leur fille Robin (22.02.2023), adoptée par le couple en mai 2023, parfait encore un peu plus le tableau : il a tout ce dont il a toujours rêvé. MÉTIER : acteur et producteur, il est un visage récurent du grand écran et un artiste dont l'aura ne cesse de croitre dans le monde du Cinéma, où ses choix de rôles diversifiés et exigeants l'ont élevé au rang de talent incontournable vers qui les opportunités affluent. prochainement à l'affiche d'un biopic centré sur la vie de John Fitzgerald Kennedy Jr, il effleure aussi un autre de ses rêves du doigt et se forme à la réalisation auprès d'une de ses idoles, caressant l'espoir de passer derrière la caméra pour réaliser son premier long métrage. LOGEMENT : #84 Agnes Street, à Bayside. Swann et lui goûtent à la tranquillité du bord de mer avec leur fille Robin et Brownie, leur berger australien, dans un endroit qui leur ressemble. POSTS : 11779 POINTS : 200
TW IN RP : anxiété, adoption, alcoolisme parental (mère), surexposition médiatique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : très proche de sa famille, il idéalise ses ainés et surprotège ses petites sœurs › a pratiqué le football australien durant son adolescence mais a du arrêter après une blessure au genou › la comédie a été la lumière au bout du tunnel lorsqu'il ne croyait plus en rien › s'en est pris physiquement à un réalisateur qui avait agressé sa co-star › idéaliste et romantique, il a concrétisé son plus grand rêve en fondant une famille › sensible et dévoué aux autres › anxieux par nature › bénévole à l'hôpital depuis août 2020.CODE COULEUR : DarkSlateBlue RPs EN COURS : (05)jesse #1 › swann #60 › swann #61 › dina #1
rowann #60 & #61 › you make my heart feel like it's summer when the rain is pouring down. you make my whole world feel so right when it's wrong. that's how I know you are the one. when we are together, you make me feel like my mind is free, and my dreams are reachable. life, it's easy to be scared of with you, I am prepared for what is yet to come. 'cause our two hearts will make it easy. joining up the pieces together, making one. ❘ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 (UA) › 14 (UA) › 15 (UA) › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 (UA) › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 (UA) › 52 (UA) › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61
willton #25 › we've been stuck now so long, we just got the start wrong. one more last try, i'ma get the ending right. you can stop this, and I must insist. that you haven't had enough, you haven't had enough. don't you need it? don't you want this at all? well, I just wish we could go back one more time and begin it, back before I lost myself somewhere in it. ❘ 1 › 2 (UA) › 3 › 4 › 5 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 (UA) › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 (UA) › 20 › 21 › 22 › 23 (UA) › 24 (UA) › 25
RPs EN ATTENTE : micah #3 › clarence
wendy(scénario libre) › you belong among the wildflowers, you belong in a boat out at sea. you belong with your love on your arm, you belong somewhere you feel free. you deserve deepest of cover, you belong in that home by and by. you belong among the wildflowers, you belong somewhere close to me. far away from your trouble and worry. you belong somewhere you feel free.
« Dis m’en plus ! S’il te plait s’il te plait s’il te plaiiiiittt !!! » Son enthousiasme lui tira un rire franc tandis qu'il se pencha quelques peu vers elle et souffla d'un ton confidentiel. « Si je t'en dis plus, il faut que tu me promettes que ça sortira pas d'ici. Pas tant que ce sera pas officiel, en tout cas. » Il exagérait volontairement le caractère secret de cette conversation, Rory, et s'amusait simplement de la voir prendre ça autant à cœur. Il s'en attendrissait, surtout, et serait de toute façon bien incapable de lui cacher même ce qui avait trait à son boulot et qu'il n'était pas censé ébruiter tant que rien n'avait été annoncé. « C’est un gros projet ? » - « Plutôt, oui. C'est produit par Universal et le réalisateur est une pointure, il a remporté un Golden Globe pour son dernier film et a un sacré palmarès à son actif. » Dire qu'il était intimidé de se voir potentiellement offrir la chance de travailler avec le George Williams qui avait réalisé certains des classiques qui avaient bercé son adolescence et lui avaient donné le goût du Cinéma serait un euphémisme, et ça Zoya le saurait mieux que personne. Finalement, comprenant qu'elle ne mettrait fin à l'interrogatoire qu'une fois qu'il lui en aurait dit un peu plus, il reprit en souriant. « Il est question d'un biopic sur l'un des membres du clan Kennedy, et si tu peux facilement trouver lequel en procédant par élimination, je peux au moins te dire que c'est pas celui qui a été Président. » A vrai dire, en Australie, seuls les vrais connaisseurs en savaient généralement plus sur les Kennedy que ce qu'on pouvait lire dans les livres d'Histoire ou voir à la télévision. Ils étaient plus aux faits de ce qui concernait la Famille Royale et ce film s'adressait bien plus à un public américain en premier lieu. Ce n'est pas pour rien s'il était produit là-bas et que le tournage aurait notamment lieu à New York. Niveau boulot, en tout cas, Zoya pouvait elle aussi se vanter de connaître son lot de péripéties au contact d'un homme comme James Weatherton, dont le tempérament lui était souvent revenu aux oreilles ces derniers mois. « Et comment ! C’est ça ou son corps disparaît mystérieusement au fin fond de la Brisbane River » Il avait beau savoir qu'elle plaisantait et n'en arriverait jamais à cet extrême, il rentra volontairement dans son jeu au moment de souffler. « Je préfère encore que tu me demandes d'aller l'intimider plutôt que tu te rendes coupable d'un meurtre. Même si on sait tous les deux que je l'impressionnerais probablement même pas. » Cette idée avait presque de quoi faire sourire si on était tenté de considérer sa taille et sa carrure comme deux détails normalement susceptibles d'intimider sans trop de difficulté. Seulement Rory en avait appris assez à son propos pour savoir que cet homme ne se laisserait sûrement pas déstabiliser aussi facilement.
« Ça m’a beaucoup soulagé d’en avoir une. Je vous encourage à le faire et d’ailleurs, vu que je n’aurai logiquement plus besoin de ses services, ma nounou aura plus de disponibilités dès janvier, sauf si j’ai besoin qu’elle aille me la récupérer parce que je m’attarde chez Weatherton. Mais ce serait super que Robin et Chloe est la même nounou » L'idée ne mit qu'un court instant à lui apparaître comme une alternative intéressante, à laquelle son mari et lui n'avaient pas pensé jusqu'ici mais qu'ils prendraient assurément le temps de considérer. « Ce serait super si tu pouvais nous donner son numéro, oui. Elle pourrait garder les filles ensemble à l'occasion, ça leur permettrait de passer encore plus de temps toutes les deux. Et puis, si tu la laisses s'occuper de Chloé, je sais qu'elle est digne de confiance. » Parce que Zoya ne laisserait pas sa fille à n'importe qui, qu'il connaissait suffisamment son coté mère poule pour le savoir. La décision finale, c'est ensemble que Swann et lui la prendraient, mais il lui était reconnaissant de leur proposer ce coup de main face à tout ce que ça pouvait avoir de déstabilisant, de choisir une nounou de confiance pour garder Robin en leur absence et à son âge. « Imagine, si c’est tout le contraire ? Qu’elle ne s’y fait pas ? Ou que personne ne veut jouer avec elle ? » Son sourire se fit cette fois plus doux alors qu'il souffla. « Ne commence pas à imaginer le pire, d'accord ? Ta fille est sociable et très curieuse, je suis sûr que ça se passera bien avec les autres enfants. » Elle appréhendait le moment où les repères de sa fille changeraient et ça n'avait rien de surprenant, n'importe quel parent en passait sans doute par là et il n'y avait qu'à voir combien Swann et lui pouvaient déjà surprotéger leur fille pour deviner qu'ils ne feraient pas exception le moment venu. « Mon dieu, Rory, j’étais pas prête à devenir une de ses mères angoissées » Un rire tendre filtra d'entre ses lèvres tandis qu'il la serra un peu plus fort, espérant qu'à défaut d'apaiser toutes ses craintes cette étreinte la ferait au moins se sentir entourée et soutenue. Parce qu'elle restait une mère célibataire, Zoya, avec tout ce que ça avait d'encore plus difficile dans ce genre de situations. « Il est question de Chloé, de l'environnement dans lequel elle passera une part importante de ses journées, c'est bien normal que tu t'inquiètes. C'est l'inverse qui m'aurait surpris, parce que je te connais et que tu veux juste le meilleur pour ta fille. » Et il n'y avait rien de blâmable à ça, encore moins alors qu'elle non plus n'avait pas encore toutes les réponses malgré le fait que la parentalité avait déjà bien moins de secrets pour elle que pour lui. Ils continuaient d'apprendre, jour après jour, et réalisaient parfois douloureusement qu'ils n'avaient pas le contrôle sur tout. « Je sais encore une fois que tu vas avoir du mal à faire preuve d’objectivité mais je ne sais pas si c’est une bonne chose qu’elle devienne mon portrait caché » Secouant doucement la tête, il reprit. « Tu es la personne la plus forte et la plus combative que je connaisse, je t'assure que Chloé aurait beaucoup de chance d'hériter du caractère de sa maman. Personne mieux que toi ne peut lui apprendre à se relever de n'importe quelle épreuve et à ne pas se laisser faire. » Alors peut être qu'elle serait un peu soupe au lait, qu'elle s'emporterait facilement et que ça lui attirerait parfois quelques ennuis, mais si elle héritait ne serait-ce que de la moitié de sa force de caractère, elle saurait toujours comment se défendre. « Pinky swear ? » - « Pinky swear. » Il leur tardait peut être de retrouver leurs filles, mais pour l'heure cette soirée était la leur et personne ne les ferait sortir de leur bulle avant que le générique de fin n'ait défilé sur l'écran.
Bien sûr qu'il se montrait curieux dès que ça concernait la vie amoureuse de Zoya. Et bien sûr qu'il avait envie d'en savoir plus au sujet de sa relation avec Mickey, pressentant de plus en plus que quelque chose d'assez concret se tramait entre ces deux-là. S'il avait jusqu'ici résisté à l'envie de lui poser des questions, conscient qu'elle avait d'abord besoin de savoir où elle en était elle-même, il se sentait à présent investi du devoir de la cuisiner par tous les moyens. Et à voir le sourire radieux qui étirait ses lèvres à la seule mention de Mickey, puis sa manière de parler du boxeur, il y avait définitivement anguille sous roche et ça suffisait déjà à l'attendrir, Rory, sans que ce soit surprenant. « Je craques complètement pour lui, Rory. Je ne saurai expliquer pourquoi ça a été si… intense dès le départ entre lui et moi. Cette certaine… dépendance qui s’est créée très vite, mon envie d’être présente pour lui, cette façon qu’il a eu de laisser tomber ses barrières devant moi… C’est … très fort ce qu’on partage, il me manque terriblement dès que je n’ai pas de ses nouvelles d’une journée. » Elle savait qu'elle parlait à son coté romantique quand elle lui disait ce genre de choses, et que personne mieux que l'acteur ne pouvait sans doute s'émouvoir de la voir aussi troublée rien que de mentionner Mickey. Oh, il pouvait le voir comme le nez au milieu de la figure, qu'il la faisait complètement craquer. « Oh alors là, je crois qu'on peut dire que ça va bien au-delà du petit coup de cœur. » Il s'amusa en lui glissant un petit regard complice, simplement parce qu'il trouvait adorable la façon qu'elle avait de parler de lui et que la voir comme ça, ça lui avait tout simplement manqué. « J'ai l'impression de m'entendre à l'époque où Swann et moi on a commencé à se rapprocher. Quand il habitait chacune de mes pensées et que j'avais l'impression qu'on m'enlevait une part de moi dès qu'il s'éloignait un peu. » A l'époque ça lui avait pris un peu de temps avant de parvenir à avouer ses sentiments à celui qui était aujourd'hui devenu son mari, et il n'était pas du tout certain que lesdits sentiments seraient partagés. Peut être que Zoya, à son tour, était sur le point de vivre le même tournant et de s'en féliciter tout autant par la suite. « Ce que je veux dire, c'est qu'à ta façon d'en parler, on dirait que ce que tu ressens pour Mickey va bien au-delà d'une attirance. » Il ne cherchait pas à lui arracher les mots de la bouche, encore moins à lui faire admettre qu'elle était possiblement éprise et même peut être amoureuse de cet homme qui semblait beaucoup compter pour elle. Bien sûr qu'une part de lui avait envie d'y croire, cependant. « J'ai pas raison ? » Il la questionna alors, un petit sourire au coin des lèvres, lui laissant décider si elle voulait pousser les confessions un peu plus loin ou se réserver pour plus tard. « Je veux plus avec lui, c’est une certitude » Au moins ce point-là ne faisait pas le moindre doute et faisait déjà plaisir à entendre. « Est-ce que tu lui as dit ? » Est-ce que Mickey savait qu'elle voulait d'une relation plus poussée ? Est-ce qu'il était seulement conscient qu'elle n'attendait qu'un mot de sa part pour passer à la vitesse supérieure ? « Il me rend dingue, même, Rory ! J’ai peut-être… un peu dépassé les bornes lors du bal masqué. Disons que le temps que je m’absente, j’ai surpris Mickey avec une autre – qui avait les mains baladeuses sur lui, je précise – et j’ai… vrillé » - « Vrillé... à quel point ? » Il demanda, un brin plus inquiet cette fois, simplement pour s'assurer que ça n'avait pas pris de trop grosses proportions. « Je n’ai pas cherché à comprendre, j’ai traité cette garce de tous les noms d’oiseaux, elle a même fini par recevoir mon verre sur la tête. Quant à Mickey, j’ai douté de sa volonté de se faire cette fille, je lui ai dit d’aller se faire voir et de ne plus jamais m’appeler » - « Oh. » Une part de lui était rassurée qu'elle ne se soit pas attirée plus d'ennuis, mais une autre imaginait les conséquences que ça aurait très bien pu avoir. Elle était impulsive, Zoya. « Bon, t'y es peut être allée un peu fort sur ce coup, mais c'était ta manière de lui dire que tu tiens assez à lui pour ne pas apprécier quand une autre femme lui fait des avances. J'imagine que ça a du le déstabiliser... mais peut être qu'il a compris que tu avais réagi comme ça parce qu'il compte à tes yeux ? » Si ce Mickey avait appris à la connaître, il devait savoir qu'elle pouvait parfois s'emporter quand elle tenait à quelqu'un et que sa jalousie, c'était aussi comme un aveu de ce qu'il représentait à ses yeux, non ? « Ça fait quelques jours qu’on ne se parle plus et même si j’aurai aimé qu’il revienne vers moi, je reconnais que j’ai peut-être un peu… surréagit. Il me manque… » Son sourire brièvement remplacé par une légère grimace, il déposa sa main sur la sienne et souffla d'un ton qu'il espérait rassurant. « Je suis certain qu'il en faut plus pour que Mickey veuille prendre ses distances avec toi. Il a peut être juste besoin de prendre un peu de recul, ou bien peut être que ça lui a ouvert les yeux sur ce qu'il y a entre vous ? » Elle lui reprocherait peut être son optimisme, mais il ne pouvait pas croire qu'il en faille aussi peu pour remettre en question leur rapprochement. « Il va revenir vers toi, j'en suis certain. J'ai l'impression que c'est fort, ce qu'il y a entre vous. » Trop fort pour que cet incident les éloigne pour de bon, il en était convaincu.
« Dis moi franchement, Rory, tu as fait tes recherches un peu sur Mickey ? » Il ne prétendrait pas que la question le surprenait, tout simplement parce qu'ils savaient tous les deux pourquoi elle se posait dans le cas bien particulier de Mickey, qui en plus d'avoir une certaine notoriété dans le milieu du sport avait fait les frais d'un acharnement médiatique conséquent il y a quelques années. Autant de détails qui n'avaient pas échappé à Rory et sur lesquels il ne comptait pas lui mentir. « Je reconnais que j'en ai eu envie, après le mariage. Uniquement parce que son visage me disait quelque chose et que plusieurs invités ont eu l'air de l'avoir reconnu. Mais j'ai pas été plus loin qu'une brève recherche internet. » C'était simplement plus fort que lui, il avait besoin d'en savoir plus sur l'homme au bras duquel Zoya s'était affichée et qu'elle n'avait eu de cesse de dévorer du regard pendant toute la réception. A ce moment-là Rory ignorait encore à quel point elle y était réellement attachée, mais il pouvait déjà sentir que cet homme était loin de la laisser indifférente. Alors, n'écoutant que son instinct, il avait voulu balayer les questions qui entouraient le boxeur. « Écoute, je vais pas te dire de te méfier de Mickey simplement à cause de ce que des articles ont pu dire sur son compte. Tu me connais, et je suis bien placé pour savoir que quand la presse a quelqu'un dans son viseur, ça peut parfois partir très loin. » Il en avait fait les frais lui aussi à l'époque où son altercation avec Byers et ses conséquences avaient fait la une de tous les journaux et lui avait valu de dégringoler dans l'estime de beaucoup de personnalités du milieu. Il le savait, Rory, à quel point c'était difficile d'être ainsi épinglé et à quel point, surtout, ces journalistes assoiffés de scandale pouvaient parfois forcer le trait. « Je vais pas te dire que ce que j'ai lu m'a tellement rassuré, tu te doutes sûrement que c'est pas le cas. » Il ne voulait pas lui mentir, encore moins prétendre que l'attitude un peu réservée de Mickey lors du mariage l'avait tellement aidé à s'en faire une idée plus précise. Il voulait lui laisser une chance, mais tous n'auraient peut être pas pris cette peine. « Mais je veux ton bonheur, et j'espère juste qu'il saura se montrer digne de toi. Parce que tu sais que lui et moi on aura un problème, si c'est pas le cas. » Elle savait combien il pouvait être protecteur et que s'il n'avait pas hésité à user de violence – qu'il avait pourtant en horreur – pour défendre Penny à l'époque, il n'y a rien qu'il hésiterait à faire si Mickey la faisait souffrir. Il ne voulait pas y penser, Rory, mais il se devait de le lui dire. Finalement, désireux de tempérer ses propos et de lui montrer qu'il était prêt à faire preuve d'ouverture d'esprit et de tolérance, c'est dans un fin sourire qu'il reprit. « Mais j'ai envie de faire confiance à ton jugement. Tu le connais mieux que moi, après tout. » Et même s'il ne nierait pas qu'il aurait sans doute préféré qu'elle se rapproche d'un homme qui ne semblait pas traîner un passé trouble derrière lui, il savait aussi qu'on ne choisissait pas de qui l'on s'éprenait et que si Zoya craquait autant pour Mickey, il devait avoir beaucoup de qualités dont ces articles se gardaient bien de faire mention.
we'll watch the stars glow, and the flames burn the woods slow. playing games with our shadows till all four of our eyes close. and darling we'll sleep close, with no blankets or pillows. like the wind in the willows and we'll dream with our eyes closed. 'cause I see love when I close my eyes.
Septembre 2023, Twelve happy spectators, Roaring twenties. « Si je t'en dis plus, il faut que tu me promettes que ça sortira pas d'ici. Pas tant que ce sera pas officiel, en tout cas. » Le caractère secret de tout ça calme un peu Zoya qui retrouve un air sérieux et promet en acquiesçant - tout en venant sceller ses lèvres de son index avec un zip invisible - qu’elle ne dira rien à ce sujet. « Plutôt, oui. C'est produit par Universal et le réalisateur est une pointure, il a remporté un Golden Globe pour son dernier film et a un sacré palmarès à son actif. » « OH MON DIEU RORY C’EST … » Oops, elle se met à crier en plein milieu de la salle, attirant évidemment tous les regards vers eux – c’est un peu raté pour la discrétion - mais elle se reprend en murmurant – et en lâchant le bras de Rory aussi qu’elle a un peu compressé « C’est pas n’importe quel projet, c’est… j’ai pas les mots » Elle était vraiment heureuse pour Rory, lui dont le talent n’est plus à prouver et qui se voit proposer un projet d’une telle envergure ne peut que rendre fière et émue la meilleure amie qu’elle est pour lui. « Il est question d'un biopic sur l'un des membres du clan Kennedy, et si tu peux facilement trouver lequel en procédant par élimination, je peux au moins te dire que c'est pas celui qui a été Président. » « J’aurai pas supporté de te voir mourir dedans, de toute façon » qu’elle commente tout en balayant l’air de sa main et cela de la plus sérieuse des façons « Rory, je suis tellement fière de toi, tu le mérites » Elle a à nouveau posé une main sur son bras, le regardant de ses yeux humides parce qu’elle est tout simplement heureuse de le voir s’épanouir autant dans cette carrière que lui-même sait peut être semée d’embuches. Il en a fait les frais et pourtant, le voici aujourd’hui au sommet de sa gloire et elle ne peut pas en être indifférente, quand tous deux se soutiennent depuis leur début respectif dans leur carrière. « Je préfère encore que tu me demandes d'aller l'intimider plutôt que tu te rendes coupable d'un meurtre. Même si on sait tous les deux que je l'impressionnerais probablement même pas. » Il était question d’aller intimider un homme comme James Weatherton – plutôt que de passer à un acte plus cruel que Zoya a proposé – et, regarder son ami de coin de l’œil avec sérieux, la brune finit par pouffer parce que oui, elle est certaine que Rory ne parviendrait pas à intimider le styliste qui ne semblait effrayer par rien du tout à vrai dire.
« Ce serait super si tu pouvais nous donner son numéro, oui. Elle pourrait garder les filles ensemble à l'occasion, ça leur permettrait de passer encore plus de temps toutes les deux. Et puis, si tu la laisses s'occuper de Chloé, je sais qu'elle est digne de confiance. » Les deux parents qu’ils sont désormais les amènent inévitablement à parler de leurs progénitures et Zoya serait ravie de pouvoir donner les coordonnées de la nounou qui s’occupe actuellement de Chloe mais qui aura du temps de libre prochainement puisque la photographe a inscrit sa petite fille au day care. Et c’est d’ailleurs à ce sujet qu’elle commence à paniquer, pensant au pire des scénarios quand elle imagine Chloe ne pas parvenir à s’entendre avec les autres ou qu’elle soit rejetée par ses camarades – elle n’hésiterait pas à aller les voir pour leur dire deux mots d’ailleurs et cela même s’ils n’ont même pas trois ans. « Ne commence pas à imaginer le pire, d'accord ? Ta fille est sociable et très curieuse, je suis sûr que ça se passera bien avec les autres enfants. » Heureusement, Rory a toujours les mots pour la rassurer, pour calmer aussi ses angoisses et c’est ce qui rend leur amitié si précieuse. Elle acquiesce silencieusement, reprenant le dessus sur ses émotions parfois bien trop fortes et se rend compte qu’elle n’aurait jamais imaginé devenir une de ses mères angoissées. L’étreinte de Rory autour d’elle se referme un peu plus et elle ne rechigne pas alors que son regard se perd dans le vide « Il est question de Chloé, de l'environnement dans lequel elle passera une part importante de ses journées, c'est bien normal que tu t'inquiètes. C'est l'inverse qui m'aurait surpris, parce que je te connais et que tu veux juste le meilleur pour ta fille. » Il a raison, c’est ce qu’elle souhaite pour sa fille par-dessus tout mais elle n’a jamais pensé que pour elle-même Zoya. Et là où cela peut paraitre normal pour beaucoup, pour elle, ça ne l’est pas quand elle semble finalement ne pas s’être faite totalement à tout ce que la parentalité implique. Elle apprend encore, jour après jour, fait au mieux pour devenir une bonne mère pour sa fille car ça, c’est une promesse qu’elle lui a faite et qu’elle ne peut s’autoriser à trahir à nouveau. « Tu es la personne la plus forte et la plus combative que je connaisse, je t'assure que Chloé aurait beaucoup de chance d'hériter du caractère de sa maman. Personne mieux que toi ne peut lui apprendre à se relever de n'importe quelle épreuve et à ne pas se laisser faire. » Mon dieu, qu’est-ce qu’elle deviendrait si elle n’avait pas Rory dans sa vie ? Zoya se le demande quand elle voit ce soutien indéfectible qu’il est pour elle, cette force qu’il a de croire en elle dans n’importe quelles circonstances et ce même si beaucoup ne partagerait pas son opinion. Alors, après s’être perdu dans le regard bleuté de son meilleur ami, Zoya finit par répondre d’une étreinte pour lui en lui glissant un simple « Merci » qui vaut tous les mots du monde qu’elle aurait pourtant à lui adresser. « Pinky swear. » Et peut être que désormais, il est bel et bien temps qu’ils s’autorisent à penser à eux et à se retrouver comme au bon vieux temps, en laissant de côté toutes leurs préoccupations d’adultes.
« Oh alors là, je crois qu'on peut dire que ça va bien au-delà du petit coup de cœur. » Elle attrape son regard à la dérobée, pince ses lèvres entre elle mais se trahit par ce silence, Zoya. Elle ne le contredit pas, n’acquiesce pas non plus mais parce qu’il a parfaitement compris ce qui tramait dans le petit cœur de la brune au sujet de ce Mickey. « J'ai l'impression de m'entendre à l'époque où Swann et moi on a commencé à se rapprocher. Quand il habitait chacune de mes pensées et que j'avais l'impression qu'on m'enlevait une part de moi dès qu'il s'éloignait un peu. » Il la comprend – comme toujours – et ce qu’il décrit là au sujet de sa relation avec Swann avec un peu plus de force retranscrit à la perfection ce qu’elle ressent pour l’ancien champion. Alors, retrouvant le regard de Rory, elle acquiesce, comme si à cet instant elle prenait elle-même conscience qu’en effet, pour Mickey, il ne s’agissait pas que d’une simple amourette passagère, qui finirait par s’estomper avec le temps. Ce n’est pas ce qu’elle voulait, comme elle ne souhaitait pas que ce qui se tramait entre eux prenne une tournure dramatique, comme toutes les histoires de cœur qu’elle a pu connaitre. « Ce que je veux dire, c'est qu'à ta façon d'en parler, on dirait que ce que tu ressens pour Mickey va bien au-delà d'une attirance. » Un nouveau regard coupable – et pourtant, elle n’a pas se sentir coupable de ressentir déjà bien plus que de raison pour Mickey mais c’est davantage cette intensité qui est la sienne qui l’effraie sûrement « J'ai pas raison ? » Son regard porté sur le sol, elle le relève pour finalement acquiescer et murmurer un « Si… » et reprend peu à peu vie en affirmant qu’elle souhaite bien plus avec lui. « Est-ce que tu lui as dit ? » « Pas encore. Mais j’aimerai le faire lorsqu’on se rendra à ce date lui et moi ». Le moment serait le plus propice, encore faut-t-il que cela se concrétise quand, pour l’heure, ils sont en froid et que cette situation remet soudainement tout en question entre eux. C’est pour cette raison qu’elle trouve important d’en toucher deux mots à son meilleur ami à ce sujet, parlant de ce soir au bal masqué où sa jalousie – et sa bien trop grand possessivité – l’a emporté sur tout le reste. « Vrillé... à quel point ? » Elle n’est pas fière d’en parler mais joue la transparence avec Rory en lui confessant avoir été jusqu’à renverser un verre sur cette nana aux mains bien trop baladeuses sur Mickey et qu’à ce dernier, elle lui a simplement demandé de ne plus jamais revenir vers elle. « Oh. » « Oui, oh… » qu’elle fait elle-même décontenancée par cette situation qu’elle-même a créé finalement. Les regrets s’installent, c’est certain à cet instant. « Bon, t'y es peut être allée un peu fort sur ce coup, mais c'était ta manière de lui dire que tu tiens assez à lui pour ne pas apprécier quand une autre femme lui fait des avances. J'imagine que ça a du le déstabiliser... mais peut être qu'il a compris que tu avais réagi comme ça parce qu'il compte à tes yeux ? » « J’en suis pas si sûre. Il a dû plutôt prendre conscience de l’hystérique que je peux être » Et mise à part l’effrayer du fait de son excessivité, elle ne voit pas comment Mickey aurait pu comprendre que c’était une façon pour elle de montrer l’importance qu’il a à ses yeux et dans son cœur. Il lui manque depuis, c’est un fait – bien plus qu’elle ne veut le dire à Rory « Je suis certain qu'il en faut plus pour que Mickey veuille prendre ses distances avec toi. Il a peut être juste besoin de prendre un peu de recul, ou bien peut être que ça lui a ouvert les yeux sur ce qu'il y a entre vous ? » Comment Rory fait-t-il pour être toujours aussi optimiste, Zoya se le demande. Il ne voit que du positif dans tout et parfois, elle aimerait pouvoir en faire autant mais l’histoire lui a appris que c’est bien souvent tout le contraire. « Il va revenir vers toi, j'en suis certain. J'ai l'impression que c'est fort, ce qu'il y a entre vous. » « Je ne sais pas, Rory. Je devrais peut-être faire le premier pas mais… je crains qu’il refuse à son tour de me voir parce que tout est… trop avec moi. Ma façon de réagir face à une situation qui m’échappe, ma façon d’aimer avec trop d’intensité… Et je sais de quoi je parle ». Les épisodes précédents de sa vie sentimentale n’en sont que de parfaits malheureux exemples et c’est là toutes les raisons qui font que Zoya doute aujourd’hui des possibilités qu’il lui reste avec Mickey.
Parler de tout ça rend Zoya vulnérable et peut-être est-ce aussi pour cette raison qu’elle choisit d’interroger Rory sur ce qu’il a pu apprendre depuis sur Mickey. Parce qu’il n’est pas une personne lambda et qu’au-delà du beau palmarès qui est le sien, de ce champion de monde de boxe qu’il a été, il y a aussi toutes ces horreurs sur lui, l’accablant de tous les maux alors qu’il a perdu pied à un moment donné. « Je reconnais que j'en ai eu envie, après le mariage. Uniquement parce que son visage me disait quelque chose et que plusieurs invités ont eu l'air de l'avoir reconnu. Mais j'ai pas été plus loin qu'une brève recherche internet. » Et celle-ci est suffisante déjà pour que Zoya comprenne que Rory a sûrement dû découvrir les articles en question, ceux qui ont mis en avant le soi-disant junkie qu’il était, lui faisant tout perdre, sa carrière de boxeur en première ligne. Sans pour autant devancer Rory, la Lewis le laisse poursuivre sans l’interrompre. « Écoute, je vais pas te dire de te méfier de Mickey simplement à cause de ce que des articles ont pu dire sur son compte. Tu me connais, et je suis bien placé pour savoir que quand la presse a quelqu'un dans son viseur, ça peut parfois partir très loin. » C’est aussi ce sur quoi elle comptait, Zoya. Elle espérait que la propre expérience de Rory avec la presse le ferait avoir un certain recul sur toutes ces abominations qui ont pu être écrites au sujet de Mickey et donc ne le ferait pas avoir un avis bien tranché sur sa personne. Ça lui tenait à cœur en tout cas, parce qu’elle avait aussi conscience que ce ne serait pas le cas de tous ses proches, sa famille en premier lieu. « Je vais pas te dire que ce que j'ai lu m'a tellement rassuré, tu te doutes sûrement que c'est pas le cas. » Elle acquiesce, silencieusement, ses sourcils froncés car préoccuper par ce verdict qu’elle attend de la part de son meilleur ami. Son aval est des plus importants, surpassant tout ceux des autres. « Mais je veux ton bonheur, et j'espère juste qu'il saura se montrer digne de toi. Parce que tu sais que lui et moi on aura un problème, si c'est pas le cas. » Il était on ne peut plus sérieux et Zoya aurait préféré un air plus plaisantin de la part de Rory comme il avait pu le faire quelques minutes plus tôt lorsqu’ils parlaient de toucher deux mots à Weatherton. Elle laisse échapper un soupir d’entre ses lippes, laissant échapper un simple « Je sais ». Elle sait qu’il ne représente pas le gendre idéal, Mickey, qu’elle aura du mal à avoir l’approbation de chacun au sujet de leur relation et si elle le défendra bec et ongles quoi qu’il advienne, l’opinion de Rory et uniquement la sienne a une importance non négligeable. Alors, lui qui l’a toujours soutenu, il est vrai qu’à cet instant, elle craint que cela puisse créer des tensions entre eux, le genre qu’ils n'ont jamais connu et elle espère que cette situation où Rory devrait intervenir dans sa relation n’arrivera jamais. « Mais j'ai envie de faire confiance à ton jugement. Tu le connais mieux que moi, après tout. » « J’aimerai que tu le vois comme moi je le vois, Rory. Au-delà de tous ses problèmes qui lui pèsent sur les épaules depuis des années et qui le rongent à petits feux » Il part avec un lourd bagage, qui est à son désavantage, mais Zoya apprend chaque jour un peu plus à découvrir la véritable personne qu’il est sous cette carapace qui est la sienne « C’est une belle personne, je te le promets » Elle dit ça avec conviction alors qu’elle attrape à nouveau les mains de son meilleur ami, ajoutant « Il n’est pas comme les précédents ». Il ne la jugera pas, il l’accepte telle qu’elle est. Du moins, c’est ce à quoi elle veut se raccrocher, bien qu’à l’heure actuelle, ils soient en froid. Les lumières viennent à se tamiser dans la salle, signe que le film est sur le point de commencer et finalement, Zoya délaisse les mains de son meilleur ami et après un dernier regard échangé, les deux amis s’empressent de s’enquérir chacun d’une poignée de popcorn, profitant de la projection qui se joue sous leurs yeux, dans cette complicité qui a toujours été la leur.