| (camian) give your heart a break |
| | (#)Ven 1 Sep 2023 - 14:25 | |
| La semaine de Cami avait été relativement calme. Elle avait passé la plupart de ses journées dans son bureau. Entre les mails à traiter, les différents rendez-vous avec les clients et les nombreux entretiens qu’elle avait fait passé, elle était vraiment impatiente d’arriver enfin à la fin de la semaine. Septembre était désormais présent, elle partirait bientôt pour Nashville et en était tout simplement ravie. Regardant par la fenêtre de son bureau, elle contemplait la vue magnifique de Brisbane. Son assistante passa la porte et elle lui adressa un sourire. La cinquième réunion de la journée pouvait commencer. Cami devait faire le point avec elle sur ses prochains rendez-vous, les prochains entretiens, les contrats à établir et la communication marketing qu’ils allaient mettre en place sur les réseaux sociaux. La jeune trentenaire venait d’obtenir un nouveau contrat avec l’une des plus grosses sociétés de revente de la ville. Elle devait en quelques jours à peine lui trouver deux secrétaires qualifiées, un manager de magasin et quatre assistante de vente. Le nouveau magasin ouvrirait dans deux semaines, ce qui laisse à notre américaine, à peine quelques jours. Fin de semaine prochaine, elle s’envolerait pour Nashville et ne pourra pas gérer les entretiens à distance. En plus de tout cela, elle devait clôturer les comptes – fin de mois oblige – avant demain soir au plus tard. Elle passerait encore une fois, sans doute son week-end ici, entouré de paperasse. Une heure plus tard, son assistante quitta son bureau et Cami s’étira sur sa chaise. Elle prit sa bouteille d’eau quand elle sentit son téléphone vibrer dans sa poche. Un sourire se dessina immédiatement sur son visage lorsqu’elle aperçut le nom de Sixtine et deux autres de ses amies. Elles se connaissent depuis tellement longtemps, que Cami ne serait dire exactement quand était-ce. Elle n’eut même pas le temps de répondre que chacune d’entre elles avaient déjà écrit pas moins de cinq message. Ce soir, elles sortiront ensemble. Regardant son bureau débordant de paperesse, Cami voulu refuser l’invitation mais elle n’eut le temps d’écrire un message qu’elle recevait déjà un : Cami, pas d’excuse. Tu auras toujours du travail samedi matin. Elle secoua la tête et laisse échapper un léger rire. Elles se connaissent vraiment beaucoup trop bien.
Il est vingt et une heure lorsque Cami décide – enfin – de quitter le bureau. Elle éteint son ordinateur, met en route l’alarme, ferme le tout à clef et se retrouve sur le parking. Elle monte dans sa voiture, direction son appartement. Elle doit encore manger, se préparer et retrouver les filles devant la boite de nuit pour vingt-trois heures. Les trois autres demoiselles avaient prévu de dîner ensemble avant mais naturellement, Cami avait refusé pour avancer sur son travail, elle ne sait pas vraiment si elle sera d’état à travailler demain matin. Sur la route, elle s’arrêta dans un fastfood et commanda son plat favori. Elle prit un coca light et rentra chez elle. Installée dans son canapé, elle dégusta son hamburger tout en scrollant sur instagram. C’est alors qu’elle tomba sur la dernière publication de Dorian, une jolie photo de Loki. Un sourire se dessina sur son visage lorsqu’elle aperçut la bête et elle repensa à leur dernière soirée ensemble. Elle eut une sensation bizarre dans son ventre qu’elle préféra ignorer. A vrai dire, depuis cette fameuse soirée, ils n’avaient échangé que quelques messages. Dorian lui avait demandé si elle était bien rentrée. Elle avait ensuite envoyé un message pour soi-disant prendre des nouvelles de Loki – mais en réalité, c’était de Dorian qu’elle voulait avoir des nouvelles -. Cami ne pouvait s’empêcher de penser que peut-être était-il gêné de la situation. Après tout, la brune avait bien compris un peu plus tôt dans la soirée qu’il ne voulait pas de « relations intimes » avec elle, alors le fait d’avoir son visage si près du sien avait dû le mettre mal à l’aise – tellement, qui lui avait fait une tape sur l’épaule –
Lorsqu’elle quitte son téléphone des yeux, il est déjà presque vingt-deux heures et elle n’est pas du tout prête. Elle ramasse tous les déchets, balance le tout dans la poubelle et file sous la douche. Sous celle-ci, elle chantonne quasiment tout le répertoire de la reine Taylor. L’eau chaude qui coule sous sa peau, embaume la salle de bain de vapeur. Quand elle sort, elle doit même ouvrir les fenêtres afin de pouvoir espérer se voir dans le miroir. Elle sèche ses cheveux, les ondules – un effet, wavy sorti de mer, assez mignon – et passe au maquillage. Elle se contente d’un trait d’eye liner et de mascara, un peu d’highliter sur sa beau bronzée et un rouge à lèvre rouge. Dans sa chambre, elle laisse tomber sa serviette sur le sol, enfile des sous-vêtements noir en dentelle et attrape une robe courte, fluide, noir, d’une matière très douce. Un joli décolleté, elle se tourne dans son miroir pour voir l’arrière de la robe, des jolies fesses dedans. Elle enfile une paire d’escarpins et attrape son sac à main. Lorsqu’elle quitte son appartement, il est vingt-deux heures quarante. Elle a environ vingt minutes de routes pour arriver sur le lieu de rendez-vous, elle sera tout pile à l’heure. Devant la boite de nuit, elle retrouve ses trois copines un sourire aux lèvres. « Je suis tellement contente de vous voir les filles. » Toutes s’accordent pour dire que cela fait beaucoup trop longtemps. Avant d’entré dans la boite de nuit, les filles se mettent d’accord, Cami est venue avec sa voiture, elle sera SAM. Au final, ça l’arrange, elle profitera d’une soirée avec ses copines, veillera sur elles et pourra travailler devant matin. Tout est parfait.
Sur la piste de danse, les quatre demoiselles s’en donnent à cœur joie. Bien que ce ne soit pas un bar de country, Cami se dandine sur chacune des chansons qui passent. Elle chante à tue-tête et ris aux éclats. Il est presque deux heures du matin révolu, lorsque la demoiselle reçoit un message. Elle regarde son téléphone et son visage se décompose. Tes parents vont annoncer ma place comme président de leur société, il n’est pas trop tard pour revenir en arrière. Soit une petite fille docile et reviens à mon service. Josh. Ce message lui donna des frissons dans tous le corps. Elle le déteste, elle déteste ses parents. Comment avait-elle pu sortir avec lui pendant presque cinq années. Etait-elle idiote ? Un deuxième message fit son apparition. Allez Cami, tu sais très bien que tu n’as pas les épaules pour diriger une société. Redeviens la petite princesse à papa et maman et je te laisserais dépenser tout ce que tu veux en shooping. Comment pouvait-il la connaitre si peu après cinq années ? Le quitter avait été la meilleure décision que Cami avait pris de sa vie. Etre mis à l’écart par ses parents ne lui avaient pas fait plaisir mais elle appréciait tellement plus sa vie maintenant. Cependant, le message l’avait mis hors d’elle, elle s’excusa auprès des filles et se dirigea vers le bar. Elle commande plusieurs shoots de téquila, plusieurs margharita et fut un moment ou elle-même, remarqua qu’elle ne pourra pas conduire – ce n’est pas pour autant qu’elle arrêta sa consommation d’alcool-.
Il est presque cinq heures du matin, Cami et ses amis sont toujours sur la piste de danse, le club va bientôt fermer ses portes mais la trentenaire n’a pas l’air de vouloir partir. Sixtine lui a pris son téléphone et s’est éclipser dehors. « Répond Dorian. » Cela faisait au moins quatre fois que l’amie de Cami essayait de le joindre, elle était certaine que seul lui arriverait à convaincre Cami de partir et de la ramener en sécurité. De plus, même si Cami refusait, au vu de sa carrure, il pourrait la porter sans aucun souci. Au bout du cinquième appel, Dorian répond. Il sera surement étonné de ne pas entendre la voix de Cami mais celle d’une autre jeune demoiselle. « Bonjour Dorian, c’est Sixtine, l’amie de Cami. Elle laissa quelques secondes de silence, lui laissant le temps d’assimiler ce qu’elle venait de dire, après tout il est cinq heures du matin. Je suis désolé de te déranger mais pourrais-tu venir chercher Cami ? On est sorti et elle était censée être SAM mais comment dire, elle n’est pas vraiment en état de conduire et on a bu nous aussi alors. Elle laissa quelques secondes de silence, elle était quasiment certaine qu’il accepterait. Elle refuse de partir, elle t’écoutera surement. » Sixtine fut exprès d’omettre le fait que quelques hommes commençaient à s’approcher de leur groupe et elle ne voulait surtout pas que l’un d’eux abuse de Cami – qui n’est pas en état de prendre une décision -. Dorian accepte, Sixtine lui envoie l’adresse par message.
La demoiselle reste devant le bar en attendant l’arrivée de Dorian. Quand celui-ci fait son apparition une bonne demie heure plus tard, elle s’approche de lui. « Salut Dorian. Merci d’être venu. » Elle lui adresse un sourire poli. Sans plus attendre, elle l’emmène dans la boite de nuit, pour lui montrer Cami. La jeune trentenaire, se trouve sur la piste de danse, entouré de ses deux autres copines mais également plusieurs garçons qui essaient tous de lui parler. Heureusement pour elle, la musique est trop forte et ses copines se chargent d’envoyer pétre les jeunes hommes. Lorsqu’elle Cami pris une gorgée de son verre, elle apperçu Dorian, elle fronça les sourcils puis esquissa un sourire. « Dorian ! Qu’est-ce que tu fais la ? » Si tard ou plutôt si tôt dans le petit matin, en général quand on vient en boite de nuit, ce n’est pas à la fermeture se dit-elle. Elle s’approche de lui, manque de tomber une fois et vient le prendre dans ses bras. « Je suis contente de te voir. Elle laisse un instant de silence avant de reprendre. Tu veux boire quelque chose ? » Elle lui adressa un grand sourire. Bien que sous l’effet de l’alcool, Cami était toujours solaire, son état physique était impeccable, elle était la même qu'en début de soirée – toujours aussi belle -.
@Dorian Kean
Dernière édition par Cami Hasting le Sam 2 Sep 2023 - 21:59, édité 1 fois |
| | | | (#)Sam 2 Sep 2023 - 19:30 | |
| « VRRRRRRRR..... VRRRRRRRR.... VRRRRRRRR.... ». Le son du vibreur de mon téléphone me réveillait doucement, je ne comprenais pas trop ce qui se passait. Je tendais mon bras pour l'attraper en tapotant au hasard en pensant que c'était mon réveil, j'ouvrais ensuite un demi œil et aperçus sur mon écran quatre appels en absence, ce qui me fit froncer les sourcils. Qui pouvait bien m'appeler à une heure pareil? En regardant l'heure je vis qu'il n'était que cinq heures du matin, j'avais encore quelques heures de sommeil devant moi. Je me rendais compte ensuite que les appels en absence venait de Cami, trouvant ça étrange, j'ouvris mon deuxième œil et me redressait sur mes coudes. Je n'eus pas le temps de réfléchir ou de comprendre se qui ce passait qu'un nouvel appel entrait. Je décrochais alors mon téléphone, la tête encore pas réveillé du tout. « hm, oui ? » J'entendais à l'autre bout du fil une voix étrangère à celle de mon amie, ce qui me plongea de nouveau dans l'incompréhension. C'était une de ses amies, une dénommée Sixtine, elle m'en avait déjà parlé à quelques reprises. « Euh ouais... Qu'est-ce qu'il y à ? ». Je commençais à me demander si il n'y avait pas un problème... Et mes doutes se confirmaient quand elle m’annonçait qu'elles étaient en boite, toute trop ivre pour reprendre le volant, Cami y compris alors qu'elle était censée faire Sam. J'avais du mal à comprendre ce qui se passait, je me redressais pour m'asseoir et me frottais le visage. Elle enchaîna en m'apprenant qu'elle refusait de partir et qu'elle pensait que moi je pourrais la convaincre. Les images de la scène se mettaient en place dans ma tête et compris son désarroi. Pourquoi avait-elle bu autant ? Ce n'était pas son genre de pas respecter ce genre de chose. Je poussais un long soupire avant de répondre « hm, d'accord, je vois, j'arrive tout de suite pas de soucis ». Je raccrochais ensuite et sortis du lit, bien sûr que ça me dérangeait d'aller les chercher à cette heure là alors que je devrais dormir, mais ce n'était même pas envisageable pour moi de les laisser comme ça dans le pétrin, des jeunes femmes bourré dans la rue à cette heure, ça pouvait ête dangereux. Puis surtout je ne savais pas à quel point Cami avait bu, mais je me disais que si son amie m'appelait c'est que ça devait être assez important, et que si elle avait bu, alors qu'elle ne devait pas de base, c'est qu'elle avait certainement eu un problème, et je ne pouvais pas la laisser comme ça non plus. J'attrapais alors les premiers vêtements qui venaient, un jogging, un t-shirt et un sweet, je ne perdais pas de temps, mis des baskets et sortis immédiatement chercher ma voiture. Ça faisait quelques jours que je n'avais pas eu, et que je n'avais pas pris non plus des nouvelles de mon amie. La faute très probablement à notre dernière soirée, je n'osais pas lui envoyer de message, de peur qu'elle pense que je m'obstine trop ou de peur de recevoir une réponse qui ne me plairait pas, quelque chose qui pourrait mettre un terme à notre amitié trop précieuse. Ça avait été très dur de ne rien envoyer, mais je me disais que si elle non plus ne m'avait quasiment rien envoyé, c'est qu'elle devait être trop gênée par ce qui s'était passé et qu'elle ne savait sûrement pas comment me repousser gentiment. Mais malgré ce malaise ente nous, je me devais tout de même de remplir mon rôle d'amis, en restant présent en cas de besoin comme ce soir. Je me disais aussi que en prenant un peu de recul peut être que j'arriverais à ressentir moins de chose en sa présence, parce que dans environ une semaine, j'étais censé l'accompagner au mariage de son amie, et j'avoue que j'appréhendais un peu comme ça allait se passait. Du moins surtout vis à vis de moi, j'allais passer presque quatre jours non stop avec elle, comment j'allais faire pour cacher tout ce que je ressens pour elle aussi longtemps ? Il fallait que je me désensibilise pour pouvoir agir le plus normalement possible en sa présence. Je me garais ensuite non loin de l'entrée de la boite, et retrouvais donc Sixtine qui m'attendait. Elle me remercia d'être venue. « C'est normal, je vais pas vous laisser comme ça... alors, où est-ce qu'elle est ? ». Elle m’entraîna à l'intérieur de la boite, j'avais expliqué au videur que je venais juste récupérer quelqu'un et il m'avait laissé entrer. Je l’apercevais ensuite, elle et ses copines, danser comme si leurs vies en dépendaient, il y avait encore pas mal de monde, dont un groupe de gars qui dansaient près d'elles, certainement dans l'espoir de pouvoir danser, voir plus, avec l'une d'entre elles, ce qui je l'avoue, me faisais un peu grincer des dents. Elle m’aperçut ensuite, elle avait l'air à la fois surprise et contente de me voir. Je l'étudiais un peu quand elle s'approchait de moi, elle ne marchait pas très droit, avait manquer de tomber, ok elle était bien atteinte là quand même. Elle me pris dans ses bras, toute contente, et me proposa même à boire avec un grand sourire. Au moins elle avait l'air de passer une bonne soirée ! Elle n'avait pas l'air blessé ou en danger, juste ivre, c'était déjà pas mal. Même si j'étais un peu agacé par la situation, je n'avais pas pu m'empêcher d'esquisser un léger sourire en la voyant faire, son sourire était toujours beaucoup trop communicatif. Même bourré elle arrivait à rester incroyablement belle, je ne comprenais pas comment elle faisait. - Alors non merci sans façon, mais je suis content de te voir aussi.De toute façon, dans ce genre de situation, ça ne servait à rien de s'énerver, si je voulais qu'elle m'écoute, je devais rester calme et lui parler gentiment, ça ne servirait qu'à empirer les choses dans le cas contraire. Mais je ne comptais pas attendre le reste de la nuit, alors autant ne pas tourner autour du pot. - Je suis venu vous chercher, toi et tes amies. On s'en va et je vous ramène chez vous.Bon, j'aurais dû m'y attendre, elle n'était pas décidée à partir, elle essayait même de négocier et de me supplier, j'avais l'impression d'être son père à venir la forcer à rentrer avant le couvre feu. Et alors que je lui disais une énième fois que c'était non et qu'on allait rentrer maintenant, un de gars avait pris son bras pour la tirer en arrière pour la faire danser. Ses copines elles, étaient contentes de revoir Cami revenir. Je soupirais un coup, je n'allais pas avoir le choix, elle n'allait sûrement pas être contente mais, j'allais devoir la forcer, si je la laissais faire, un de ces gars allait certainement réussir à profiter d'elle, et elle s'en voudrait, et moi encore plus. Je retournais alors à leurs hauteurs, poussait le gars pour le faire reculer, car il dansait un peu trop près de mon amie à mon goût. «Lâche là et barre toi » je lui avais lancé avec un regard noir, je manquais de sommeil, et de patiente. Je me retournais ensuite vers elle, le visage plus doux et bienveillant. - Je suis désolé, mais on part maintenant.Je n’attendais même pas sa réponse que je me penchais un peu en avant pour la saisir par la taille, la soulever, et la porter en sac à patate. C'était radical, mais au moins, ça évite toute sorte de résistance. Avec la musique je n'entendais même pas ce qu'elle disait dans mon dos, elle se débattait un peu, mais je la sentis vite abandonner. Je passais près de ses autres amies. - Je vous dépose en même temps j'imagine ?Ça me semblait logique étant donné que de base c'était Cami qui était censé les ramener à ce que j'avais compris. On sortait alors tous ensemble de la boite pour aller jusqu'à ma voiture, et je la reposais au sol qu'à ce moment là seulement. Tant pis pour sa voiture, elle allait rester là cette nuit, au pire, je retournerais le lendemain l'aider à la récupérer si il le fallait. Enfin, j'espérais que j'en aurais le temps, car j'étais censé prendre l'avion demain dans l'après midi pour partir à l'autre bout de l'Australie. J'avais été prévenu hier soir que j'allais y être envoyé en mission, mais ça devait être l'affaire de seulement quelques jours. @Cami Hasting |
| | | | (#)Sam 2 Sep 2023 - 22:11 | |
| Notre jeune américaine passait une excellente soirée, - elle était déjà géniale avant qu’elle ingurgite tous ses verres d’alcool – les verres commençaient à faire effet, elle ne peut le nier. Elle avait un grand sourire aux lèvres – bon, ça elle l’avait toujours naturellement -. La chaleur de la boîte de nuit se faisait ressentir et malgré sa tenue assez courte, elle commençait à avoir du mal à respirer. Ses copines dansaient comme des folles sur la piste et Cami ne se gênait pas pour les rejoindre, elle n’avait pas remarqué la non présence de Sixtine, jusqu’à ce que celle-ci arrive aux côtés de Dorian. La demoiselle fronça légèrement les sourcils, qu’est-ce que son amie faisait avec Dorian ? Pendant quelques secondes, Cami fut jalouse de la situation. Que lui arrivait-il se demanda-t-elle. Elle n’est pas du genre jalouse habituellement et encore moins avec ses amis, elle organisé même des rendez-vous à Dorian habituellement. Mais là, c’est différent se sont deux de ses amis et ils ne peuvent pas se fréquenter. Bien sûr, elle se fait totalement des films mais bref. Dorian était content de voir Cami, et un sourire encore plus grand se dessina sur le visage de la demoiselle, on pourrait croire que c’est une adolescente qui parle pour la première fois à son crush. Elle sorti de ses pensées et continua à sourire. « Tu es sur ? Leur téquila est délicieuse. » Pour cause, la demoiselle en a bu une certaine quantité ce soir. Dorian veut partir, Cami ne veut pas. S’en suit des minutes de discussion interminable. Cami use de tous ses charmes, le sourire, le supplice. Est-ce que les fausses larmes marcheraient ? « Je partirais une fois que tu auras danser avec moi. » Elle était sûr de gagner, elle n’avait jamais vu Dorian danser une seule fois depuis le temps qu’ils se connaissent. Elle n’eut le temps de dire un mot de plus qu’elle se sentit tirer par l’arrière, un des hommes présents depuis quelques minutes l’avaient attiré vers lui. Il la fit tourné sur elle-même et Cami se retrouva un petit trop près de lui à son gout. Dorian intervient plus vite que prévu et Cami esquissa un sourire : qu’il est sexy quand il s’énerve. L’alcool montait-il à la tête de la demoiselle ou le pensait-elle vraiment.
Lorsque le jeune homme se tourna vers Cami, elle sourit. Sa voix était beaucoup plus douce, calme et posé. Elle le regarda, il reparlait de partir Cami fit la moue et d’un seul coup, ses pieds quitta le sol. Elle se retrouva tête vers le bas, sur les épaules de Dorian et essaya de se débattre pendant quelques minutes. Tout le long du trajet, elle se plaignait mais il semblerait que Dorian n’entendait pas ou ne voulait pas entendre. « Mais je ne veux pas rentrer. Dorian… Oh j’adore cette chanson !! On rentre après celle-ci, s’il te plait. » Le groupe d’amis se retrouvent dehors, devant la voiture de Dorian et les pieds de Cami touche enfin le sol. La demoiselle le regarde avec un regard qu’elle voudrait en colère mais qui était plutôt tendre, ce qui est assez étrange. Dorian proposa aux filles de les ramener et Sixtine secoua la tête négativement. « Non ça va aller, merci d’être venue chercher Cami. On rentre tous chez moi, on a pris un taxi. Le taxi se gare à ce moment-là et Sixtine lui sourit. Elle lui tend les clés de la voiture de Cami, les clés de son appartement. Ne la laisse pas toute seule, elle serait capable de repartir. » Bien sûr, ce n’était surement pas probable mais on dirait vraiment qu’elle s’inquiétait beaucoup pour la jeune brune. Elle commença à partir avant de faire demi-tour et de tendre à Dorian le portable de Cami. Celui-ci était encore allumé sur les messages de Josh. Dorian allait savoir ce qui avait mis Cami dans cet état. Elle ne sait même pas pourquoi ça l’avait mis hors d’elle. Elle ne l’aimait plus et au final elle n’est même pas certaine de l’avoir aimé un jour. Ce qui l’avait le plus blessé est surement le fait que ses parents le préfèrent à elle, lui donne tout l’amour et soit fière de lui alors qu’ils ne l’avaient jamais été d’elle.
Appuyé contre la voiture de Dorian, Cami monta dans celle-ci lorsqu’il lui fit signe. Elle s’asseyait sur le siège passager et pris le temps d’attacher sa ceinture. Dorian démarra et le début du trajet se fit plutôt dans le silence. Cami reprenait doucement ses esprits – bien qu’elle soit encore sous l’effet de l’alcool -, elle tourna sa tête vers Dorian et posa sa main sur sa cuisse doucement. « Merci beaucoup d’être venu me chercher, je suis désole que Sixtine t’a réveillée, j’aurais pu prendre un taxi. » Dorian était toujours présent, il sauver toujours Cami. Elle repensait même à leur dernière soirée et elle esquissa un sourire en y repensant. Quelques instants plus tard, ils arrivent déjà l’appartement de Cami. Ils prennent les escaliers – Cami avec un peu plus de mal – et Dorian ouvre la porte de l’appartement. Cami ne pense pas que Dorian y ai déjà mis les pieds. C’est assez lumineux, un beau parquet sur le sol, des grandes fenêtres. Contrairement à chez Dorian, il n’y a pas de guitare, ni de planche de surf. On y retrouve un mur complet avec ses chapeaux de cowgirls favoris, des tons chauds, le tout est assez cosy. Cami s’appuie contre le mur de son salon et reprends. « Bienvenue chez moi. » Elle déchaussa ses talons et avança de quelques pas dans l’appartement. Elle se tourna vers lui et sans savoir pourquoi, elle vient le prendre dans ses bras. « Tu es toujours là pour me secourir. » Elle posa sa tête contre son torse.
@Dorian Kean |
| | | | (#)Dim 3 Sep 2023 - 18:38 | |
| Je crois qu'en y réfléchissant, ça ne m'était encore jamais arrivé de devoir ramener quelqu'un de complètement bourré chez lui, enfin si, c'est plutôt le fait de devoir me lever en pleine nuit pour aller chercher une personne complètement bourré, qui est plus atypique. J'étais à la fois content et à la fois confus que ce soit tombé sur Cami. J'étais content d'un côté qu'on ait pensé à moi en premier pour aller l'aider, au moins j'étais sûr qu'elle soit en sécurité et j'étais toujours plus que ravie de la voir. Mais perturbé parce que ce n'était pas dans mes projets de la revoir si tôt, je pensais avoir besoin d'un peu plus de temps pour oublier note précédente soirée. Alors que j'avais réussi à extraire enfin Cami de cette boite, qui d'ailleurs avait l'air de ne pas avoir aimé son voyage sur mon épaule vu son regard, mais c'était vraiment adorable quand elle essayait de paraître énervée. J'avais proposé à ces amies de les ramener chez elle, mais elle avait déclinée mon offre car elles avaient déjà prévu le taxi. J’acquiesçais en souriant poliment, puis elle me passa les clés de voiture et d'appartement de Cami, qu'elle avait dû préalablement lui dérober. - Ne t'en fais pas, je vais m'occuper d'elle. Faites attention à vous aussi.Avant de partir, je vérifiais qu'elles montent bien toutes dans le taxi pour être sûr qu'elles soient en sécurité également. Sixtine me donnait également le téléphone de Cami avant de partir avec et je la remerciais. Je regardais alors l'écran en voyant qu'il était allumé et sûr une conversation, je n'ai pu m'empêcher de lire les quelques mots envoyés d'un certain Josh. Je fronçais les sourcils et laissais échapper un soupir en lisant, j'avais vite compris qu'il devait s’agir de ce fameux ex. Elle m'avait brièvement parlé de lui, je savais juste que ça avait été très compliqué et que ça ne c'était pas bien terminé, je n'avais pas non plus insisté à ce moment là car ça avait l'air pénible pour elle d'en parler. En tout cas, ça avait l'air d'être un beau connard ! Je savais aussi qu'elle avait une relation compliqué avec ses parents, mais ça avait l'air d'être pire que ce que je pensais. Je mettais ensuite le téléphone dans ma poche en me disant que je lui en parlerais en plus tard, si jamais elle voudrais se confier sur ça ou bien le garder pour elle. Je lui fit signe ensuite de monter en voiture pour qu'on y aille, je montais à mon tour et démarrais le moteur. Chance pour moi elle, se souvenait encore de son adresse, heureusement étant donné que je n'étais encore jamais allé chez elle. J'avais décidé de la laisser un peu tranquille, pour qu'elle puisse reprendre ses esprits tranquillement et décuver sans que je l'agresse d'un tas de question. Je la vis ensuite du coin de l’œil se tourner vers moi en posant sa main sur ma cuisse, ce qui me fit quitter un instant la route des yeux, elle me remerciait d'être venue et s'en excusait également, je souris alors en la regardant rapidement pour garder mon regard sur la route. - Ça ne me dérange pas du tout d'être venu, je suis content qu'elle m'ait appelé, c'est quand même mieux qu'un taxi non ?
Sans vraiment m'en rendre compte j'avais posé ma main sur la sienne pendant que je lui répondais, mais je l'avais ensuite enlevé aussitôt en réalisant que je l'avais laissé peut être trop longtemps à mon goût. Je préférais aller la chercher toutes les nuits s'il le fallait, plutôt qu'elle ne rentre avec un gars qui lui ferait du mal ou qui abuserait d'elle. Je me garais près de chez elle, puis on montait jusqu'à atteindre le bon étage, j'ouvrais la porte avec les clés que son amie m'avait donnés puis rentrais après elle. Je regardais rapidement autour de moi, j'aimais bien son appartement, il lui ressemblait beaucoup, très chaleureux, un endroit ou l'ont se sent bien, je souriais en voyant un tas de chapeaux de cow-boy sur un des murs. Alors que j'avançais un peu dans l'appartement, elle c'était soudainement retournée vers moi pour me prendre dans ses bras. J'étais très surpris par ce câlin soudain, au point que je ne savais pas quoi faire de mes bras, j'étais un peu gêné, mais c'était très agréable et très appréciable. Je décidais alors de m'autoriser pour une fois à profiter de ce court moment, je souriais alors en passant mes bras dans son dos. - Et je continuerai tant que tu en auras besoin.Peut être que c'était à cause du fait qu'elle soit alcoolisée, j'espérais que non, mais je ne ressentais aucun malaise à ce moment, c'était juste sincère, je me sentais bien. Après quelques instants je décidais un peu à contre cœur de me détacher d'elle pour ne pas abuser de trop de son ivresse, puis surtout j'étais censé repartir après, donc il ne fallait pas que j’aie trop envie de rester. Je me dirigeais alors vers sa cuisine. - Tu devrais t'asseoir un peu et boire de l'eau, ça te ferait du bien et à ton foie aussi, ou alors une bonne douche bien froide mais je pense que tu apprécieras moins !Je devinais où devait être rangé les verres, et en remplissais un d'eau pour le lui apporter. Je ne savais pas si elle travaillait ou pas le lendemain, enfin tout à l'heure, mais si c'était le cas elle avait intérêt à boire beaucoup d'eau si elle ne voulait pas être malade demain ou avoir un sacré mal de crâne, la tequila ça pardonne pas. J'avais très envie de lui parler des messages qu'elle avait reçus pour comprendre ce qui s'était passé, mais je n'avais pas envie non plus que ça l'énerve ou que ça la rende triste, je regardais alors le mur avec les chapeaux. - J'aurais le droit d'en avoir un aussi ? En vrai j'adorais les cow-boys petit. Dis-je un peu amusé. Je parlais bien sûr du week-end à Nashville pour le mariage où on était censé aller dans un peu plus d'une semaine. Et en vrai repartir avec un beau chapeau de ce genre serait vraiment trop cool comme souvenir, et j'étais sûr que ça m’irait à merveille ! Mais ma tentative de parler d'autre chose ne marchait pas à me faire oublier la véritable question que je voulais lui poser, je me décidais alors à la lui poser quand même après qu'elle m’ait répondu. Je pris un air alors un peu plus grave et sérieux. - Dit moi... Je sais que je n'aurais pas dû regarder, mais j'ai vu les messages que tu as reçus ce soir... Je tentais d'y aller avec des pincettes pour éviter au mieux que son humeur ne change. C'est à cause de ça que tu as bu alors que tu ne devais pas... ? Je laissais un petit blanc avant de reprendre. Qu'est-ce qu'il se passe ? Tu veux qu'on en parle ou... ?
Si jamais elle préférait que je laisse tranquille avec ça parce que ça ne me regardait pas, il n'y aurait pas de soucis, je passerais à autre chose, mais j'avoue que j'avais très envie de savoir et de comprendre, je pouvais peut être l'aider. @Cami Hasting |
| | | | (#)Dim 3 Sep 2023 - 19:25 | |
| Lorsque Cami était saoule, elle passé par toute les étapes : énervement, tristesse, mélancolie, joie, colère. Comme les étapes d’un deuil, Cami avait les étapes de l’ivresse. Heureusement pour elle, ça n’arrivait pas souvent – elle n’était pas une grande buveuse -. Elle n’avait d’ailleurs jamais compris le plaisir d’être saoule, elle préférait passer ses soirées avec un ou deux verres, rentrer chez elle en sécurité et se souvenir de toute la soirée. Cependant, ce soir avait été différent. Pour cause, le texto qu’elle avait reçu l’avait profondément énervé, elle avait tout quitté il y a plusieurs années, prête à recommencer une nouvelle vie, sans la fortune de papa et maman mais surtout sans Josh, ses parents et l’hypocrisie dont ils faisaient preuves. Cami était tellement différente de sa famille, qu’elle n’était même pas surprise de ne pas être considéré comme une Hasting de leur part. Dans son canapé, la demoiselle regarde Dorian qui s’avançait dans son appartement, Cami ne ramenait personne ici – hormis son groupe de copines – et le peu d’hommes qu’elle avait fréquenté ses dernières années, ce ne serait satisfait d’un petit appartement avec une seule chambre, assez grand pour contenir la vie d’une seule personne mais trop petit pour le genre d’hommes qu’ils étaient. Si la trentenaire devait décrire Dorian, elle choisirait surement le mot gentleman en premier. Il est toujours là, prêt à la secourir comme le prince charmant sur son cheval blanc. Elle se laissait souvent dire que la fille qu’il épousera aura beaucoup de chance, elle sera traitée comme une reine et personne ne lui dira jamais qu’elle n’est pas assez bien, elle sera parfaite pour lui. Alors qu’il lui ramener le fameux verre d’eau, et le remercia d’un sourire, pris une gorgée et secoua la tête. « Je préfère les douches chaudes, très chaude. » Etant donnée qu’elle était encore sous l’effet de l’alcool, la demoiselle n’avait pas vraiment fait attention à ce qu’elle venait de dire, cette phrase pouvait avoir double sens et bien qu’une douche chaude et torride ne l’aurait pas dérangé, elle ne se serait jamais permise de le dire à Dorian de cette façon. La demoiselle souriait en entendant son ami. Les fameux chapeaux de cowboys de Cami, elle en avait une collection ici à Brisbane mais une encore plus grande à Nashville. Dans son appartement, elle avait apporté ses favoris, ceux qu’elle appréciait mettre mais surtout ceux qui avait une véritable histoire. On pouvait retrouver celui qu’elle portait lors de son premier baiser, celui de sa première soirée dans un bar de country à Nashville, celui de son grand-père… Tous avaient un gout particulier et elle ne pouvait s’empêcher de sourire en les regardant. « Bien sûr, je t’en choisirais un. J’ai un gout inné pour les chapeaux de cowboy. Elle était certaine que le jeune homme ne la contredirait pas sur le sujet. Elle avait d’ailleurs promis d’en ramener un à son ami et voisin Jonah. Je t’emmènerais dans la meilleure boutique de la ville, c’est de la que vienne les miens. Elle porta son verre à ses lèvres pour prendre une seconde gorgée d’eau et s’appuya un peu plus dans le fond du canapé. Elle fronça les sourcils et repris. Pourquoi petit ? Je trouve que les cowboys c’est toujours aussi sympa. Encore une fois, l’alcool la faisait parler, les phrases de Cami pouvait vraiment avoir double sens. Un cowboy c’est tellement… Quelques secondes s’écoulaient, comme si la demoiselle cherchait ses mots. Sexy. Pour cause, Cami le pensait vraiment, si elle n’avait pas déménagé ici, elle sera surement marié avec un vrai cowboy. Leur musculature si spectaculaire, leur façon de prononcer : Mams pour madame, leur accent du sud et le fait d’être de vrai gentleman avait raison d’elle. Petit bonus : s’il jouait de la guitare, c’était gagné. « Tu serais parfait en cowboy, terriblement sexy. » Bien qu’elle était alcoolisé, Cami le pensait. Elle n’avait jamais vu Dorian torse nu et ce n’est pas ce soir avec son sweat qu’elle pourrait le savoir mais au vu de ses bras et de sa carrure, elle savait qu’il était musclé. De son séjour dans son appartement, elle se souvenait de la guitare, il ne lui manquait plus que le chapeau pour être parfait – selon les critères de Nashville-. Cami se décala du canapé et laisse une place à son ami pour qu’il puisse s’asseoir. Lorsqu’il lui tendit son téléphone, la demoiselle compris tout de suite ou est-ce qu’il allait en venir. Elle l’écoutait cependant attentivement et haussa les épaules lorsqu’il eut fini. Elle lui avait déjà raconter dans les grandes lignes mais elle n’était jamais vraiment rentrée dans les détails, et si lui aussi la juger ? S’il ne comprenait pas pourquoi elle avait quitté l’avenir grandiose qui lui était offert, si elle trouvait qu’elle s’était conduite comme une enfant gâté. Elle appréciait ses instants avec Dorian, elle ne voulait pas tout gâcher. Peu de personnes étaient véritablement au courant de la richesse des parents de Cami et de ce qu’elle allait peut-être hériter un jour. Elle se tourna vers lui, les yeux humides, les larmes commençaient à monter et la Cami triste et désemparé sous l’effet de l’alcool allait voir le jour. « C’est Josh, mon ex petit-ami. Dit-elle en montrant le téléphone, elle reprit de suite. Pour information, ça fait plus de trois ans que nous ne sommes plus ensemble. Elle ne sait pourquoi, elle avait eu besoin de le préciser, comme si cette information allait réellement changer quelque chose dans l’histoire. Cami replia ses genoux et passa ses bras autour d’eux, on aurait dit une enfant. Mes parents, dirige la société d’investissement immobilier Hasting. Cette société avait une réputation, c’était l’une des plus grandes sociétés du pays. J’ai travaillé la bas, après mes études et Josh aussi y travaillait en tant qu’assistant. Alors que Cami avait déjà un poste à responsabilité bien sûr. Il était gentil au début mais en même temps très sûr de lui. Autrement dit, le genre de mauvais garçon qui attirait toujours la demoiselle. Puis, mes parents sont tombés sous le charme de Josh. On aurait dit que c’était avec eux qu’il sortait. On s’est séparé de nombreuses fois durant nos cinq années de relations mais on se remettait ensemble à chaque fois. Un jour ça a été la dispute de trop. Il trouvait que je n’avais pas ma place en tant que future directrice de la société et que c’est à lui que devait revenir le poste. Elle laissa un moment de silence. Il a même réussit à convaincre mes parents. Il voulait qu’on reste ensemble, qu’on se marie et qu’on ait des enfants mais tout ça pour l’image de marque de la société. S’il n’était pas marié avec une Hasting, ça serait étrange que ce soit lui qui reprenne la société. J’étais un trophée qu’il voulait pour arriver à ses fins, il n’avait pas d’amour pour moi. Et au final, je crois que je n’en avais plus vraiment pour lui non plus. L’histoire n’était pas vraiment rose, Cami continua de raconter à Dorian. Il lui avait promis un poste dans la société ou elle ne serait même pas obligée de venir travailler, seulement faire des apparitions de temps en temps, elle aurait un budget shopping illimité et elle serait une femme de et non l’héritière de. Cami avait été déçu de lui mais ce qu’elle s’apprêtait à révéler à Dorian était encore pire. Mes parents… Ont choisit Josh. Elle laissa quelques secondes, avala difficilement sa salive, les larmes aux yeux, ça lui faisait toujours aussi mal, elle ne comprenait pas comment on pouvait renier son enfant. Ils ont dit que si je le quittait, ils seraient de son côté, que je devais arrêter de me comporter comme une enfant gâté et qu’épouser Josh sera la meilleure chose à faire. J’ai refusé naturellement, je suis parti et je n’ai plus vraiment de nouvelles d’eux. Elle prit une gorgée de son verre d’eau et haussa les épaules. Dans quelques semaines, Josh va hériter de l’empire Hasting. Mes parents disent que je les ai déshonorés et que ma société n’est qu’une vaste blague et que je n’ai aucune compétence pour réussir à faire quelques choses de ma vie. Et concernant Josh, tu as vu les messages alors, tu sais ce qu’il faut en retenir. Cami passa une main sur son visage pour essuyer les larmes et tout en haussant les épaules. Je ne suis pas assez bien et je suis la honte de ma famille. » Elle secoua la tête, elle espérait n’avoir pas mis Dorian mal à l’aise mais elle espérait surtout qu’il ne parte pas en courant et ne lui adresse plus jamais la parole. Elle reprit une gorgée d’eau. « Je ne suis pas suffisante, même pas pour mes propres parents alors pour un homme. » L’américaine tourna son visage pour que son ami ne puisse la voir pleurer. Bien qu’elle savait qu’elle était plutôt mignonne, Cami ne se sentait jamais assez bien, elle remettait toujours sa vie en question, ses choix d’hommes n’étaient jamais les bons mais elle ne pensait pas méritait réellement quelqu’un de bien, en tout cas c’est ce qu’on lui avait toujours dit.
@Dorian Kean |
| | | | (#)Lun 4 Sep 2023 - 21:57 | |
| J'avais l'impression que lorsque Cami était ivre, elle n'avait plus de filtre, du moins encore plus que d'habitude, et la moindre phrase qui passait par sa tête sortait par sa bouche, ou chaque action. Je ne l'avais jamais vu boire à ce point, mais pour le moment, elle avait l'air d'avoir l'alcool bon et ses réactions étaient plutôt amusante. Je souriais quand elle me répondit qu'elle était d'accord pour me trouver un joli chapeau une fois qu'on serait à Nashville. « Cool merci, tu crois que ça m'ira bien ? ». Elle ne répondit pas immédiatement à ma question, elle s’attardait plutôt sur le fait que j'avais dit que les cow-boys me plaisaient étant petit, elle avait l'air indigné car elle, les adorait toujours et les trouvait sexy apparemment. Sa réponse m'amusa, je voulais ensuite retirer mon sweet car en intérieur il faisait assez chaud, mais je ne sais pas pourquoi, lorsque j’entendis sa réponse, en quoi je pourrais être vraiment très sexy en cow-boy, je m'arrêtais net, et préférais finalement le garder. Je ne savais pas trop comment comprendre sa phrase, bien évidement quelle me faisais très plaisir. J'espérais d'ailleurs ne pas rougir, mais je ne savais pas si elle disait ça amicalement ou bien, sur les coups de l'alcool, je ne pouvais pas m'empêcher de me demander, ou d'espérer, si elle le pensait réellement ou pas. - Avec en plus la chemise un peu ouverte, le jean serré aux cuisses qui fait un boule d'enfer, un épi de blé dans la bouche, la guitare dans le dos et chevauchant vers le soleil couchant ? Ah et sans oublier le pistolet à la ceinture prêt à dégainer. Je préférais plaisanter sur ça pour lui répondre, ça passait toujours mieux et j'étais plus à l'aise. Je pense que j'avais cité un bon paquet de cliché que je pensais connaître sur les cow-boys. Je m'étais ensuite installé à côté d'elle sur le canapé et avait cédé à lui poser des questions sur les messages qu'elle avait reçué. J'avais presque immédiatement regretté ma question quand je vis ses yeux s'humidifier, j'avais peut être fait une connerie, je ne voulais pas lui faire remonter de souvenirs douloureux, mais c'était trop tard. J'avais déjà beaucoup de peine pour elle rien qu'en la regardant et elle n'avait encore rien dit. Elle se lançait tout de même dans son explication et je la laissais donc vider son sac avant toute intervention de ma part. Cami me confirmait que les textos venait bien de son ex, comme je le pensais, j'étais surpris d'entendre que malgré le fait que ça faisait plusieurs années qu'ils n'étaient plus ensemble, il avait l'air de continuer de la harceler de message encore aujourd’hui. Quand je la voyais se recroqueviller sur elle même, je mis automatiquement ma main sur son bras comme pour la soutenir. J'écoutais avec attention lorsqu’elle me parlait de la société de ses parents, et de ce fameux Josh. Leurs relations avaient l'air très compliquée et tumultueuse, l'entendre me parler de lui de cette façon me donnait envie d'aller le chercher pour lui péter la tronche sans aucune retenu. La prendre pour un vulgaire objet, de sa part et même de celle de ses parents me dégoûtais. Je n'arrivais pas à comprendre comment des parents, pouvait renier leur propre fille juste pour leur image, enfin surtout de préférer un homme qui a fait du mal à leur fille, j'étais sidéré. Je la trouvais extrêmement courageuse d'avoir fuit tout ça, malgré les avantages qu'elle aurait pu avoir, pour pouvoir vivre sa propre vie plus librement et sans contrainte. Et pour conclure, elle m’apprenait que ce serait son ex qui allait certainement hériter de la boite de ses parents et qu'ils avaient même dénigré tout ce qu'elle avait construit de ses mains. Ça me brisait le cœur de l'entendre dire du mal d'elle même, qu'elle puisse penser ça de sa personne, à cause de personnes qui, au lieu de l'aimer comme ils auraient dû, l'ont rabaissé » et mit à l'écart. Je passais tout de suite mes bras autour d'elle pour l'enlacer et tenter de la réconforter. - Ne dis pas des choses comme ça... Si il y a un problème c'est clair que ça ne vient pas de toi. Il y a peut être encore d'autres détails, mais de ce que j’entends, je trouve ça très courageux ce que tu as fait. Je connais très peu de monde, pour pas dire personne, qui aurait été capable d'abandonner tout ce que tu avais pour repartir de zéro et de se construire soi même. Sincèrement, tu n'as pas à avoir honte de toi, au contraire, c'est eux qui devraient avoir honte de ce qu'ils t'ont fait ! Tu mérite beaucoup mieux, et tu finira par leurs prouver que tu as fait le bon choix, j'en suis certain. Je ne connais pas de personne plus merveilleuse et incroyable que toi.Je pensais réellement tout ce que je disais, j'avais même envie d'en dire encore plus, mais j'avais peur d'aller trop loin et de dire des choses que je ne voulais pas qu'elle entendre, du moins pas encore. Je me reculais légèrement d'elle et essuyais ces joues humides avec mon pouce avec un sourire réconfortant. - C'est peut être facile à dire, mais essai d'oublier ça, tu t'es construite une vie super, soit en fier ! Et puis...Si ça peut te consoler un peu, si tu veux le jour où je croiserai ce Josh, je lui casserais la gueule bien comme il faut ! Dis-je en prenant un air faussement énervé avant d'afficher un sourire amusé. Je rigolais pour tenter de la faire sourire après tout ça, mais dans le fond, je le pensais ! Si je savais à quoi il ressemblait, et que je le croisais après ce qu'elle m'a dit, je pense que je ne pourrais pas résister à l'envie de lui rentrer dedans comme il faut. Je lâchais ensuite son visage et me levais pour aller remplir son verre d'eau qui était vide, à pleurer comme ça il ne fallait pas qu'elle se dessèche ! Je revenais ensuite à côté d'elle pour m'asseoir. - Ça va mieux ? En tout cas, tu peux me demander tout ce que tu veux, si tu as besoin de quoi que ce soit, je suis là.Je comptais rester avec elle ce soir tant qu'elle en aurait besoin, tant pis si je serais fatigué le lendemain, c'était le plus important pour moi en ce moment, qu'elle se sente mieux. @Cami Hasting |
| | | | (#)Lun 4 Sep 2023 - 22:36 | |
| Dorian avait une façon de voir les cowboys bien à lui, et notre américaine ne pouvait s’empêcher de rire. Au fond, elle savait qu’il essayait de la faire sourire mais, elle était stupéfaite qu’il connaisse autant de clichés sur les habitants de Nashville. Dans sa description, on aurait dit la version caricaturée de Woody dans ToyStory. Pour Cami, les cowboys c’était avant tout une attitude, une prestance, une virilité que tout le monde pouvait deviner. Mais ils étaient à la fois, virils mais très gentleman avec les demoiselles, ils ne sortaient pas avec les filles pour dire de sortir avec une d’entre elle, leurs buts étaient de trouver la femme de leur vie – bien sûr, il y a des exceptions – mais ses amis de Nashville étaient ce type de gars, bien sous tous rapport. Le futur mari de sa meilleure amie était l’un d’eux, ils sortaient ensemble depuis le lycée et aujourd’hui à trente ans, soit un peu plus de quinze ans plus tard, ils allaient se marier – un vrai conte de fée -. Cami pencha la tête légèrement sur le côté pour évaluer le visage de Dorian, elle se leva du fauteuil, se dirigea vers son mur de chapeau et pris le seul chapeau noir qu’elle avait, bon c’était un modèle pour dame, mais la coupe sera la même au final. Sur le sien il n’y aura pas de paillettes, mais elle pourrait déjà évaluer si le chapeau lui irait bien. La demoiselle lui posa sur sa tête avant de revenir s’assoir devant lui. Un grand sourire se dessina sur son visage, ce genre de sourire communicatif qu’elle avait sans vraiment le vouloir. « Tu es très beau. Elle posa sa main sur son bras et repris. Et oui, je suis sûr que ça t’ira bien. Elle prit une dernière gorgée d’eau et secoua la tête négativement. Tu as oublié la petite cravate noire fine.. Cami haussa les épaules et repris très rapidement. Si tu veux citer les clichés des hommes du sud, il ne faut pas en oublier un seul. Cami imagina Dorian en cowboy un instant et un frison vient parcourir son corps. Elle s’installa plus confortablement dans le canapé et repris. J’ai l’impression que quelqu’un va revenir de Nashville avec sa Mme Kean et m’abandonnée à mon triste sort. » Elle faisait évidement allusion au fait que Dorian lui avait avoué qu’il se préserverait pour sa future femme. Bien entendu, elle n’en avait pas cru un seul mot mais ça la faisait assez rire de pouvoir le taquiner à ce sujet.
Cami venait de déballer une grosse partie de sa vie à Dorian. Elle ne l’avait jamais raconté à quelqu’un d’autres qu’à ses amies les plus proches (entre autre, Sixtine, les deux autres filles qu’il avait rencontrées aujourd’hui, sa meilleure amie de Nashville naturellement et Mona). A cet instant précis, Cami se sentait vulnérable, presque renfermée sur elle-même. Elle qui avait toujours un sourire aux lèvres disparaissait lorsqu’elle devait parler de ses géniteurs et de son ex-petit ami. Elle se demandait souvent comment elle avait pu un jour ressentir quelques choses pour lui, elle ne comprenait vraiment pas. Il était tellement affreux, sûr de lui et égoïste, tout son contraire. Sans vraiment réaliser, Cami était dans les bras de Dorian, elle se sentait étrangement en sécurité, comme si rien de grave ne pouvait lui arriver. Elle se sentait aussi très ridicule, il devait la prendre pour une enfant gâtée, une folle qui a plaqué tout l’or du monde pour ouvrir sa propre petite société. Et alors, qu’elle était persuadée qu’il allait partir, il lui déclara tout autre chose. Chacun de ses mots transperçaient l’âme de Cami, il était ici, près d’elle, la réconfortant et il trouvait les mots qu’elle avait toujours voulu entendre. Elle valait la peine qu’on se batte pour elle, elle était courageuse, forte et elle pouvait être fière de son travail. Mais surtout, elle était incroyable et merveilleuse – ce qui décrocha un sourire à notre trentenaire-. Son regard se plongea dans celui de Dorian lorsqu’il lui essuya ses larmes, ses yeux étaient encore un peu humides mais elle était heureuse qu’il soit là. « Qu’est-ce que j’ai bien pu faire de bien dans ma vie pour que le bon dieu me donne quelqu’un comme toi. C’était un compliment, elle était un peu saoule donc ça ne voulait peut-être pas dire grand-chose mais elle était extrêmement reconnaissante de l’avoir dans sa vie et de pouvoir compter sur lui à chaque seconde. Elle secoua la tête, esquissa un sourire et haussa les épaules. Si j’étais sûr que ça ne t’attirait pas d’ennuis, je te laisserais faire sans soucis. » Dorian était sûr de gagner, il avait une carrure que Josh n’avait pas. Pas qu’il était gringalet – loin de la – mais il était plutôt du genre guerrier saxon alors que Dorian avait la carrure d’un guerrier vikings, fort, virils et tenace sur le champ de bataille.
Cami fut un peu triste lorsque Dorian se retira de son étreinte pour aller lui chercher un verre d’eau. Elle se redressa pour s’appuyer contre le rebord de son canapé. Elle accepta l’eau avec plaisir, repris une gorgée. « Je suis désolé, tu vas être fatigué à cause de moi. Elle le pensait vraiment, il avait une vie après tout, et pourtant il s’était réveillé en plein milieu de la nuit pour venir la chercher, la ramener chez elle en sécurité et la réconforter, quel genre de prince charmant était-il. Mais, si je peux abuser, il y a bien quelque chose dont j’aurais besoin. Cami frotta ses yeux fatigué et se tourna vers son ami. Tu veux bien rester dormir ? » Avec elle, naturellement, elle ne voyait pas vraiment le mal, il la considérait comme une amie, il lui avait bien fait comprendre la dernière fois et des amis peuvent dormir ensemble. Elle le regardait, attendant une réponse, elle se trouvait maintenant légèrement stupide – mais elle aurait toujours la chance de mettre ça sur le compte de la téquila-. Elle se leva du canapé et lui tendit sa main. Dorian allait-il accepter l’invitation ?
@Dorian Kean night, night |
| | | | (#)Mer 6 Sep 2023 - 0:36 | |
| J'essayais de faire tout de ce que je pouvais pour arrêter ce que j'avais moi même déclenché : les larmes et la tristesse de Cami. Ma curiosité et mon besoin de la protéger m'avait poussé à lui poser des questions sur la raison de son état et disons que j'étais loin de penser qu'elle en aurait autant sur le cœur. D'un côté j'étais content qu'elle se livre à moi de la sorte, j'aspirais à imaginer que c'était parce que elle me faisait assez confiance et pas seulement à cause de l'alcool. Je lui avais simplement dit tout ce que je pensais, la simple vérité. Dans ce genre de moment, où l'on se sent le plus vulnérable, on à juste besoin d'avoir une oreille pour écouter, une épaule sur laquelle pleurer et des bras dans lesquelles se réconforter, j’espérais avoir réussi les trois. Et le sourire que j'avais réussi à lui décrocher me rassurais, je me sentais toujours mal quand je voyais des gens tristes, surtout quand c'était des gens que j'aimais, enfin, des gens proches ! Je me sentais toujours obligé de faire le maximum pour leur venir en aide et faire en sorte qu'ils se sentent mieux. D'ailleurs, ça avait l'air encore de la surprendre, ou alors elle ne s'y était toujours pas habituée. Ses paroles me faisaient à la fois extrêmement plaisir, j'avais vraiment l'impression qu'elle tenait à moi, mais en même temps ça me transperçait un peu le cœur, je ne serais à jamais qu'un simple ami à ces yeux. - Tu n'as surtout jamais rien fait de mal. Lui répondis-je en souriant. Et puis, t'inquiète pas je traîne mon lot de casserole aussi, je ne suis pas parfait.Et c'était peu de le dire, il y avait tellement de chose qu'elle ignorait sur moi, et tellement qu'elle ne saura sans doute jamais... C'est vrai qu'en y pensant, je n'avais jamais vraiment réfléchi à comment ça se passerait si je rencontrais la bonne personne un jour, comment j'allais devoir gérer cette partie secrète de ma vie et comment gérer mes erreurs passées. Vivre toute une partie de sa vie dans le mensonge. En même temps ce n'était pas près d'arriver pour le moment, j'avais encore le temps d'y réfléchir ! Tout ça à part, ça n'avait pas l'air de la déranger que je veuille potentiellement démolir son ancien petit copain, ce qui me faisait grandement plaisir ! - T'inquiète pas, ça risque pas, je sais faire ça bien !J'avais dit cette phrase sur un ton amusé, mais en vrai j'étais parfaitement capable de le faire sans même qu'il se rende compte que c'était moi. Mais est-ce que j'avais envie d'en arriver là ? Sûrement pas... Je n'aimais pas utiliser la violence si ce n'était pas le dernier recours. Alors que j'étais retourné lui chercher de l'eau, elle c'était encore excuser une énième fois, ce qui moi, me fis sourire une nouvelle fois, elle avait l'air de s’inquiéter sincèrement de me déranger. Ce qui était malheureux, c'est qu'elle ne saura sans doute jamais que je serais prêt à faire n'importe quoi pour elle. - Je suis un grand garçon tu sais, si ça aurait posé un problème, je t'aurais déposé et je serais reparti.Ce que je ne savais pas par contre, c'est que je fis certainement la deuxième erreur de la soirée, mais sûrement la plus importante. En lui demandant si je pouvais faire quoi que ce soit de plus pour l'aider, j'avais pensé à un tas de chose, tout, mais pas à ça. Quand elle me proposa de rester dormir, je ne compris pas tout de suite exactement sa demande. Je pensais qu'elle voulait juste ne pas être seule dans son appartement et que je reste ici sur le canapé, ce que en soi je trouvais plutôt normal. Mais lorsqu'elle me tendit sa main, je pense que mon sang ne fit qu'un tour, que mon cœur c'était arrêté et mon souffle c'était coupé. « Euh... Je... Bah... » Je me mis à bégayer comme un gamin. Je n'étais vraiment pas préparé psychologiquement à ça ! Elle était vraiment sérieuse là ? Elle voulait que je dorme avec elle ? Moi ? C'était une mauvaise blague ? Alors oui bien sûr que j'avais déjà dormi avec plein d'amie fille sans aucune ambiguïté, mais là c'était clairement différent ! Je pouvais pas faire ça ! Je ne savais pas vraiment pourquoi, mais je me sentais vexé, clairement là elle avait dessiné une belle ligne au marqueur indélébile pour séparer l'amour de l'amitié, j'étais que le bon pote avec qui elle pouvait dormir sans risque. Enfin, ou alors c'était simplement de la pure torture. Je serais incapable de faire ça avec toute la bonne volonté du monde, c'était trop me demander, on peut clairement pas dormir comme ça avec une personne avec qui ont à des sentiments et un désir profond. Si jamais j'acceptais, ça allait forcément mal finir et mettre un terme à notre amitié. Je savais pertinemment que ce serait impossible pour moi, la tentation serait beaucoup trop grande et il y aurait que deux issues possible : soit, comme je le pense, je ne suis clairement qu'un ami, elle me rejette et c'est terminé, soit elle me voit comme un plan cul, on passera une nuit très certainement incroyable, mais au final j'en souffrirais, notre amitié ne sera plus la même et c'est terminé. Et en plus, sans oublier le fait qu'elle est encore alcoolisée ! Ça serait clairement de l'abus et je peux pas cautionner ça. Et si jamais, j'arrivais à ne rien tenter, et que je dormais simplement à côté d'elle, c'était sûr que je signais pour qu'il ne passe jamais rien entre nous par la suite. Bon sang, beaucoup trop de dilemme pour une question si simple, alors que en vrai, je donnerais n'importe quoi pour que ça se produise, mais pas comme ça. Je ne savais absolument pas quoi lui dire pour refuser alors que je venais tout juste de lui dire que je ferais n’importe quoi pour l'aider. Je me levais alors sans lui prendre la main et en me raclant la gorge. - Je.... Je peux pas faire ça, désolé. Mais si t'as besoin de rien d'autres, je vais y aller, je dois prendre l'avion tout à l'heure, je pars quelques jours pour le boulot, je dois encore me préparer.
Mon ton était un peu plus sec que ce que j'aurais voulu, je pouvais faire semblant, me retenir, enfouir ce que je ressentais, mais là c'était un petit peu trop pour une soirée, et je ne voulais pas faire de bêtise que je regretterais. J'espérais qu'elle ne le prenne pas trop mal, mais je faisais ça pour le bien de notre amitié. Je ne sais vraiment pas combien de temps je tiendrais encore comme ça... @Cami Hasting |
| | | | (#)Mer 6 Sep 2023 - 20:33 | |
| Cami ne pourrait dire quand la soirée avait pris cette tournure étrange. Dorian était tout d’un coup si distant et ailleurs qu’elle ne savait même pas ce qu’elle pouvait faire. Elle était assez inquiète, pendant un instant, uniquement des monosyllabes sortait de la bouche de son ami. Il avait l’air perturbé, assez stressé, il ne trouvait pas ses mots. Cami le vu se lever du canapé et il n’accepta la main tendue de la demoiselle. A cet instant précis, l’américaine se sentit ridicule, elle posa sa main sur son propre bras et recula d’un pas. Dorian bégayé, on aurait dit qu’il venait d’apprendre que le père noël n’existait pas. La demoiselle fronça les sourcils, que lui arrivait-il ? Il venait de lui dire qu’elle pouvait lui demander n’importe quoi mais visiblement c’était faux. Cami recula encore d’un pas, elle avait l’impression que si dérangeait le plus Dorian c’était d’être près d’elle. Il avait toujours ce comportement étrange quand elle était à ses côtés, ou qu’elle pouvait presque le toucher. En y réfléchissant, elle l’avait bien remarqué. A la soirée au bar, il avait été étrange lorsqu’elle s’était assise sur lui, lorsqu’elle était chez lui, il s’était aussi comporté bizarre après leur chute et Cami avait d’ailleurs écourté la soirée, pour ne pas rester dans cette ambiance étrange. Mais il lui avait bien fait comprendre qu’elle ne l’attirait pas et elle n’avait aucun souci avec ça alors pourquoi est-ce qu’il refusait ? Et cette excuse d’où sortait d’elle ? Quelques minutes auparavant, il lui disait qu’il resterait avec elle, autant de temps qu’elle en aurait besoin et d’un seul coup, il doit partir pour préparer des valises ? Même ses exs avaient trouver de meilleures excuses pour leurs tromperies. Elle voulut répondre, dire quelque chose mais aucun mot ne sortait de sa bouche, que pouvait-elle dire ?
Ce soir, ou plutôt ce matin, elle s’était ouverte à son ami, lui avait raconté la pire partie de sa vie. Tout le long de son récit, elle avait une boule au ventre, l’anxiété avait pris le dessus. Elle avait peur qu’il la rejette, qu’il ne la comprenne pas. Pourtant, elle avait cru qu’il était différent, quand il la prise dans ses bras, elle était en sécurité mais son comportement immédiat changer la donne. Il avait pris un ton sec, froid, distant que Cami n’avait jamais entendu, elle n’arrivait même pas à sourire, tellement c’était étrange. Visiblement, elle n’était pas si merveilleuse et incroyable. « Bien sûr, je comprends. La voix de Cami n’était pas comme d’habitude, en réalité, elle essayait de retenir des larmes, d’énervement ou de tristesse, même elle ne le savait pas. Elle esquissa un sourire, beaucoup plus petit que d’habitude et pas aussi communicatif. Je suis désolé de t’avoir déranger. L’américaine restait à distance raisonnable et croisa ses bras. Elle avança dans son salon, jusque-là porte d’entrée pour raccompagner Dorian. Devant celle-ci elle ouvrit la porte et repris. Rentre bien, et bon vol j’imagine. » Elle ne le croyait pas vraiment pour le coup, le voyage qui sort de nulle part, non impossible pour elle.
Leur au revoir était assez étrange, pas comme d’habitude. Cami ferma la porte derrière lui et s’appuya sur celle-ci. Elle resta ainsi pendant quelques secondes, peut-être allait-il revenir ? « Ressaisit toi Cami, il ne reviendra pas. » Elle s’avança dans son appartement, se dirigeant vers le canapé, elle trouve son portable, les clés de son appartement mais où sont ses clés de voiture ? « Merde. » Elle enfila une paire de pantoufle, descendant les escaliers en courant, espérant que Dorian serait encore dans la rue. S’il partait vraiment en voyage, elle aurait besoin de récupérer sa voiture demain. Elle sauta quelques marches, manqua de tomber plusieurs fois mais arriva enfin à l’entrée de l’immeuble. Elle tourna la tête à droite puis à gauche et le voit au loin. Elle se mit à courir dans la rue et lorsqu’elle arriva pas très loin de lui, elle repris. « Dorian ! Il se retourna et Cami s’arrêta pour reprendre sa respiration. Bien qu’elle soit plutôt sportive, l’alcool, la fatigue. Elle posa une main sur sa cote et repris son souffle. Mes clés de voiture.. » Elle montra sa poche de pantalon du doigt. Elle avait pris la parole assez vite, encore essoufflé mais elle ne voulait surtout pas qu’il croit qu’elle lui avait couru après dans la rue, non elle était d’ailleurs plutôt déconcertée par son comportement. Elle ne souriait même pas et elle ne tendait surtout pas sa main vers lui, elle attendait juste ses clés de voiture.
@Dorian Kean |
| | | | (#)Jeu 7 Sep 2023 - 0:16 | |
| J'étais toujours là planté devant elle, me demandant si j'avais pris la bonne décision, j'avais peut être parler trop vite, est ce que au final ça n'allait pas être pire ? J'aurais dû prendre sur moi et accepter sa proposition ? Ça aurait fonctionné sur le court terme peut être, mais le problème ne serait jamais résolu. Si à chaque fois qu'on se croise, ça se termine comme ça, c'est qu'il fallait faire quelque chose, et je pense que prendre un peu de distance pourrais peut être, être la solution. Cela n’empêchait pas le fait que je m'en voulais énormément de lui dire ces mots, ça me faisait réellement mal au cœur, mais je pensais sincèrement que c'était le meilleur choix. Je n'aimais pas du tout ce ton que j'avais employé envers elle sans vraiment m'en rendre compte. Son visage avait changé, je la trouvais renfermée, son sourire avait disparu, par ma faute, encore... Je m'en voulais encore plus. Lorsque je la vis reculer d'un pas, j'avais l'impression que c'étaient des centaines, et ça me pinçait le cœur, mais je devais tenir bon, ça finira par s'arranger. Je voyais bien que j'avais perdu quelque chose dans son regard, j'espérais juste que ce n'était pas toute son amitié. Malgré le fait que cette soirée, ou plutôt mâtiné n'avait pas bien commencé, j'avais eu le sentiment qu'on s'était rapproché lorsqu'elle c'était confiée à moi, mais là, j'avais tout perdu....Sa voix dans sa réponse me faisait l'effet d'une lame qui m'aurait transpercé, elle se retenait, mais je l'avaitsblessé, brisé.... « Cami je... » Je ne finissais même pas ma phrase, je ne savais pas quoi dire de plus, et elle partait déjà m'ouvrir la porte pour me faire partir. Les bras croisés, elle était totalement renfermée sur elle même, je crois même pas l'avoir déjà vu comme ça.... Je la suivais la tête un peu basse jusqu'à sa porte, elle me souhaitait un bon vol, mais ça sonnait amer. - Je suis sincèrement désolé... Je... Je voulais à ce moment lui dire la vérité, mais bouche restait ouverte, sans aucun son qui en sortait, je laissais échapper un soupire. Merci... Elle me ferma alors la porte au nez et poursuivait pour moi même. J'espère que tu comprendras et que tu me pardonneras....Je me retournais et partit en dévalant à toute vitesse les escaliers, la seule chose que je voulais, c'était rentrer, me cacher, et oublier cette soirée à tout jamais. J'en venais presque à regretter d'avoir été la chercher... Non qu'est ce que je disais... ça je ne pourrais jamais. C'est que ça devait se passer comme ça, tout simplement. C'était le bon choix ! Peut être que là suàûr moment ça nous avait mis un coup, mais j'étais sûr qu'on s'en relèverait ! Alors que accepté nous aurait détruit. Je marchais d'un pas rapide pour rejoindre ma voiture, repensant à tout ça, quand j’entendis derrière moi des bruits de course, et puis Cami m’appeler. Je me retournais rapidement, très surpris de la voir là, courir après moi. Un court instant, j'eus une lueur d'espoir, peut-être m'avait elle entendu ? Peut être avait-elle compris ? Mon cœur s'était accéléré. Mais je n’eus même pas le temps de continuer d'espérer, qu'elle assassina tout forme d'espoir, en me demandant ses clés... Je baissais la tête, déçu, blessé, je me sentais stupide... En même temps, comment pouvait-elle comprendre ? Je ne lui laissais absolument rien apercevoir de mes sentiments, mais c'était beaucoup trop compliqué, j'aurais aimé que ce soit facile et qu'elle le devine d'elle même, et pas qu'elle pense que je veux l'éviter maintenant. Mais il y avait trop en jeu pour risquer de tout perdre. - Oh... Oui... Excuse-moi. Je cherchais dans ma poche, et les lui tendis. Quand elle les attrapa, je ne les lâchais pas tout de suite, j'avais envie de la retenir, de lui expliquer... Mais encore rien ne sortait, qu'est ce qui n'allait pas chez moi ? Pourquoi j'avais aussi peur ? Je travaille avec des bombes merde ! Je pourrais presque mourir chaque jour, et j'ai peur de lui dire simplement ce que je ressens ! C'est ridicule... - Je veux juste que tu saches... Je laissais un blanc. Que le problème vient de moi, tu n'as rien fait de mal.... J'espère que je pourrais t'expliquer un jour, mais pas là... Encore désolé... Vraiment...
Je lâchais les clés et partir dans l'autre sens sans me retourner cette fois. Ce n'était pas ce que j'aurais aimé dire, mais c'était mieux que rien, j’espérais que ça apaiserait un peu les tensions. Je montais dans ma voiture et rentrais chez moi. Je donnais un coup dans le volant, énervé contre moi même d'être aussi lâche et de lui faire subir ça, je ne la mérite clairement pas. Vu l'heure, je n'allais certainement pas me recoucher, je dormirais dans l'avion, il fallait encore que je prépare ma valise en conséquence, généralement on savait quand on partait mais pas quand on revenait. Et il fallait aussi que je dépose Loki chez ma sœur pour qu'elle le garde pendant ce temps. J'allais avoir plusieurs jours devant moi pour réfléchir à tout ça, essayer de mettre mes idées aux clairs et surtout prendre une décision. Ça ne pouvait pu durer comme ça, il allait falloir soit tout lui dire ou soit passer définitivement à autre chose, quel choix impossible... @Cami Hasting |
| | | | | | | | (camian) give your heart a break |
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