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 (carl) the magic of the passing time

Maisie Moriarty
Maisie Moriarty
la trahison des images
la trahison des images
  
(carl) the magic of the passing time IAeu3cF Présent
ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001).
STATUT : elle aime angus ; elle l'a donc largué, en toute logique (non).
MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds.
LOGEMENT : #29 hardgrave road (west end), avec mateo et elena. elle croise les doigts pour que ça dure plus d'un an, cette fois.
gif @kaceyrps
POSTS : 1299 POINTS : 40

TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡).
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe.
CODE COULEUR : maisie nargue le monde en tomato et en peru.
RPs EN COURS : (carl) the magic of the passing time Df13c6b74f05e70279b25fbc75499f0ab130e5ed
llewyn ⊹ there’s no other love like the love for a brother. there’s no other love like the love from a brother.

(carl) the magic of the passing time Sj5LU
angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.

(carl) the magic of the passing time 5tnu
seth ⊹ there is a little boy inside the man who is my brother. oh, how i hated that little boy. and how i loved him too.

(carl) the magic of the passing time Tumblr_inline_oyp7sbWLG21ty6gbn_400
aiden ⊹ if you'd never looked my way i would've stayed on my knees and i damn sure never would've danced with the devil at nineteen, and the god's honest truth is that the pain was heaven and now that i'm grown, i'm scared of ghosts, memories feel like weapons.

(carl) the magic of the passing time SCYRt
morigan #4 ⊹ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.

(07/06 - c'est presque ça)sara #1emery #1russell #1mateo #1samuel #1
RPs TERMINÉS : (2016) jake #1 (2019) megan #1 (2020) megan #2 (2021) angus #2 (fb) swann #1angus #1 › › raphael #1seth #1milarory #1swann #2angus #3carl #1nino #1theo #1 (2022) raphael #2amayamuiredachaiden #1seth #3angus #5arthurangus #4 & seth #2angus #6angus #7carl #2laila #1angus #8viviancarl #3seth #4swann #3damonjo #1 (2023) cesar #1carl #4angus #9angus #10mollyjo #2olivia #1carl #5megan #3raphael #3

(ab.) nicky (2019)quincy (2019)redkyletobiasaidensofia › › muiredach #2rudyhalston (fb)murphyoxtormclément (db)seth #5bonnie #1angus #11angus #12seth #6jo #3cameron #1logan #1aide #2 carl #6twelve #1anwar #1vivian #2maxine #1dan #1

(dimension gothique) › evegretacesar #2
AVATAR : daisy edgar-jones.
CRÉDITS : (ava) @drippingalchemy (sign) astra (gifs) @noahjupelove, @hawkinsindiana, @alicemxkesthings, @wonderlandofresources, @kiernwalker, @harley (ub) @loonywaltz.
DC : finnley coverdale (domhnall gleeson) & kieran halstead (dan smith).
PSEUDO : leave.
INSCRIT LE : 01/07/2021
https://www.30yearsstillyoung.com/t39401-
https://www.30yearsstillyoung.com/t39485-
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Message(#)(carl) the magic of the passing time EmptyVen 1 Sep 2023 - 15:55


@CARL FLANAGAN & MAISIE MORIARTY ⊹⊹⊹ you've been given a gift. Be grateful. Your time today is through, but you'll spend eternity with angels and ghosts.

(c) alicemxkesthings & nairobigifs

Sans surprise, Carl m’a envoyé un message pour me prévenir qu’il comptait passer durant ce week-end particulier pour le Twelve. Et si sa visite est toujours la bienvenue, je lui ai néanmoins demandé d’attendre le dimanche soir pour être en mesure d’avoir du temps à lui accorder. Compte tenu du rythme soutenu des dernières semaines, il n’est pas difficile d’imaginer de quoi sera fait les prochains jours ; une course effrénée pour tenter d’être sur tous les fronts et s’assurer du bon fonctionnement de l’événement. Je crois qu’on mise tous sur celui-ci pour remplir un peu les caisses et bénéficier d’un énième sursis qui serait le bienvenu, ce qui a facilité la tâche au sein de l’équipe. C’est dire, je ne me suis même pas pris la tête une seule fois avec Molly – parce que je n’avais ni le temps, ni l’envie. Je veux que tout se passe bien, autant pour Rosemary que pour moi. Égoïstement, j’ai l’impression que les choses ne vont pas si mal depuis quelques semaines. Si le début d’année a été marqué par un passage à vide, j’ai l’impression que les éléments s’alignent à nouveau. Angus est revenu ; et avec lui, notre entente qui a évolué vers quelque chose que j’attendais sans le reconnaître. Je ne ressens plus une énorme culpabilité sur les épaules à chaque fois que je songe à mon frère aîné, même si mes pensées commencent à l’effacer. Même ma mère semble avoir compris la raison derrière ma décision de le rayer de ma vie et ne me punit plus autant, me permettant de retrouver des moments privilégiés avec Lee et, par extension, avec elle aussi. Les choses vont bien. Je crois qu’elles vont bien, du moins et s’il y a encore quelques mois cette perspective aurait été la source d’angoisses, aujourd’hui, je consens à prendre les choses comme elles sont ; et bon sang, qu’est-ce que je les apprécie.

Dans cette continuité, les projections organisées par le Twelve se doivent donc d’être un succès, et tant pis si je dois revoir l’ordre de mes priorités. Dans ces conditions-là, ça implique plus de sourires et de sympathies envers la clientèle, et beaucoup moins de détente et de temps à accorder à Carl. Je sais qu’il peut vite se sentir délaissé, et je n’avais aucune envie qu’il se sente invisible sous prétexte que j’ai du boulot – même s’il l’a toujours compris jusqu’ici, en vue du nombre de fois qu’il vient me rendre visite sur mes heures de travail. Pour autant, ce n’est pas la seule raison pour laquelle je lui ai demandé d’attendre dimanche, 18h45 plus précisément, en lui sommant de ne pas être en retard sous peine de subir ma colère – menace ô combien terrifiante. Inutile d’y aller avec des pincettes ; Carl a beau être mon meilleur pote, il n’a aucune culture cinématographique. C’est une catastrophe que je me dois de réparer et jusqu’ici, mon succès a été quelque peu... inexistant, là aussi posons les mots qu’il faut sur la situation. À chaque fois que je me fais la promesse de l’aider à découvrir les classiques, il trouve le moyen – volontairement ou non – de détourner le but de la soirée, et on termine celle-ci à refaire le monde en mangeant une pizza froide à même le sol de sa chambre ou la mienne, la télévision éteinte. Mais ce soir, Carlyle Flanagan ne m’aura pas, alors que je compte bien mener mon plan à exécution, qu’il le veuille ou non.

« Flanagan ! » Je l’interpelle en claquant mon pouce et mon majeur ensemble quand je le vois qui franchit l’entrée du cinéma pour se diriger vers l’un des fauteuils mis à disposition du côté de l’espace café, en face de notre comptoir d’accueil. « Je t’interdis de poser tes fesses sur ce siège ! » Je poursuis, en me rapprochant d’un pas décidé vers lui, saisissant son bras avec un manque de délicatesse évident pour le tirer vers moi et l’éloigner ainsi de son idée initiale. Je fourre ma main dans la poche arrière de mon jean, en sort un ticket que je lui colle dans la main, refermant ses doigts sur celui-ci. « Je t’ai pris un ticket, la séance commence dans... » Je me retourne pour jeter un coup d’œil à l’horloge derrière nous. « Dix minutes. Je t’offre même le pop-corn. » Que je lui dis, passant mon bras autour du sien pour le traîner près du comptoir, ne le relâchant que pour passer derrière celui-ci et m’emparer d’un seau que je remplis avec générosité. « Eh, me regarde pas comme ça, il est temps que tu commences à connaître tes classiques. » Je l’informe en poussant le pop-corn qui déborde vers lui, ajoutant : « Bon, ok, c’est Babylon, c’est pas encore exactement un classique, mais ça le deviendra, j’y mets ma main à couper. » Il s’est fait massacrer par certaines critiques et je ne comprends toujours pas ; je suis convaincue que d’ici quelques années, le monde réalisera les qualités de ce film et son potentiel, un peu comme tant d’autres avec lui qui ont connu le succès qu’ils méritent sur le tard. Ou peut-être que je manque cruellement d’objectivité parce qu’il parle d’un thème qui m’intéresse tout particulièrement. « Au pire, t’auras au moins le droit aux tétons de Margot Robbie, c’est plutôt pas mal, non ? » Je lui dis, m’accoudant au comptoir, ma main retenant mon menton tandis que je fais danser mes sourcils pour le convaincre quant à cet argument imparable, ma main libre qui vient déjà piocher dans son seau pour fourrer un grain de maïs sauté dans ma bouche.



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Message(#)(carl) the magic of the passing time EmptyLun 4 Sep 2023 - 20:48


☾ the magic of the passing time
Watch the sunrise along the coast as we're both getting old, I can't describe what I'm feeling and all I know is we're going home. I don't care how long it takes as long as I'm with you, I've got a smile on my face. Save your tears, it'll be okay all I know is you're here with me. I wish I could live through every memory again, just one more time before we float off in the wind.
@MAISIE MORIARTY ☆ CARL FLANAGAN
gifs by (c) alicemxkesthings et (c) nairobigifs


Jamais à court de prétextes pour trainer sa carcasse au Twelve et plus précisément dans les pattes de sa meilleure amie, l'esprit des années folles ayant envahi la ville ne peut être qu'une aubaine pour Carl qui pourra cette fois se cacher derrière ces festivités bien commodes si quelqu'un lui demande ce qu'il peut bien encore trouver à faire autour du petit cinéma de quartier. Et si son excuse n'était pas seulement que tout événement se tenant à son refuge a absolument toutes les chances de l'intéresser ? Et si Maisie venait elle aussi à lui manquer, à force d'être très souvent occupée au Twelve et ce, quand sa vie personnelle ne connait pas aussi une avancée que Carl peine parfois à suivre ? Elle va mieux, c'est au moins ce que les dernières semaines ont pu prouver puisque la voir sourire n'est désormais plus mission impossible, de quoi relayer leur escapade à la fête foraine au rang de mauvais souvenir. Lui aussi, d'ailleurs, peut se vanter de n'avoir jamais été sur une aussi bonne lancée, à croire que ses séances commencent bel et bien à porter leurs fruits et qu'à côté, Carl parvient également à trouver un semblant d'équilibre aussi fragile soit-il. Il reste pourtant incapable de s'imposer quand il l'aimerait et tout particulièrement dans la vie de Maisie, désireux d'exister à ses yeux sans pour autant l'étouffer et des fois, le garçon se demande si l'un peut aller sans l'autre et si Maisie finira surtout par retrouver autant de temps pour lui qu'il semble en avoir à revendre de son côté.

Dimanche a un peu trop tardé à pointer le bout de son nez à son humble avis mais c'était le jour qui arrangeait le plus la jeune Moriarty, un jour pour lequel Carl a alors libéré l'entièreté de son planning – qui, avouons-le, était très loin de ressembler à un emploi du temps de ministre. Ce n'est pas faute de vouloir profiter des festivités animant la ville mais son week-end était dans tous les cas réservé au Twelve, un lieu où le garçon pourrait à la longue se rendre les yeux fermés mais qui, à cette occasion toutefois, se voit aussi quelque peu redécoré. Un tapis rouge, un Charlot plus vrai que nature et un buffet sur lequel Carl ne manquera pas de loucher, il est plaisant de voir cet endroit qu'il apprécie tant prendre des couleurs et jouer aussi bien le jeu du bond dans le temps. Quant à son cœur, il ne se contente pas de vibrer pour l'élan de vie que le petit cinéma semble retrouver quand l'occasion lui est aussi donnée de glisser quelques billets dans la boite pourvue à cet effet, sans même prêter attention à la somme qu'il peut y mettre. Il sera bien plus utile à d'autres qu'à lui-même cet argent, voilà ce qui lui traverse l'esprit avant de retrouver ses petites habitudes à l'intérieur du Twelve – c’est tout du moins l’idée.

« Flanagan ! » Bien sûr que la voix de Maisie l'arrache à ses pensées et le fait par la même occasion sursauter, car dans quel monde Carl ne se laisserait pas surprendre par l'entente de son nom, sans même être vivement apostrophé ? « Je t’interdis de poser tes fesses sur ce siège ! » Et déjà, la voilà qui l'entraine loin du petit coin où le garçon avait jusqu'ici pour coutume de se poser avec la détermination de celle ayant bien d'autres idées en tête – et sa résistance face à ça ne tient évidemment à rien, Carl ne tente pour ainsi dire même pas de s'y opposer. « Oh, d’accord d’accord. » il souffle, aussi perdu que curieux alors que Maisie ne tarde pas à lui remettre quelque chose entre les mains. Un ticket de toute évidence, et le fait que ce dernier ne lui inspire rien n'est bon qu'à trahir le faux habitué que Carl s'avère être entre les murs de ce cinéma. « Je t’ai pris un ticket, la séance commence dans... Dix minutes. Je t’offre même le pop-corn. » L'offre en devient aussitôt alléchante bien sûr, même s'il doit avouer ne pas tout à fait suivre sa meilleure amie sur ce coup-ci. Son regard navigue alors entre le ticket qu'il se prend à observer et Maisie, tandis que celle-ci n'a pas fini de le balloter d'un coin à un autre. « Une séance de quoi ? » il questionne, stupidement. De cinéma Carl, à tout hasard ? L'information parvient à son cerveau après quelques secondes de confusion et le garçon reprend, non sans se sentir un peu idiot. « Ah, oui, je suis bête. Mais ça veut dire qu’on va voir un film alors ? » C'est bien ce que font habituellement les gens dans un lieu comme celui-ci, et sans doute que Maisie en avait un peu marre de le voir graviter par ici sans jamais passer la porte de la moindre salle obscure. « Eh, me regarde pas comme ça, il est temps que tu commences à connaître tes classiques. » Un point pour elle, la culture de Carl en matière de films laissait lourdement à désirer et le fait qu'il s'agisse de l'univers de sa meilleure amie et non du sien n'est évidemment pas une excuse. Ils pourraient avoir cela en commun, pour ne pas dire surtout qu'ils le devraient.

« Bon, ok, c’est Babylon, c’est pas encore exactement un classique, mais ça le deviendra, j’y mets ma main à couper. » Le moins que l'on puisse dire c'est que Maisie sait vendre ce film comme personne, mais alors il faudrait savoir : classique ou pas classique ? « Et ça parle de quoi, Babylon ? Parce que t’as l’avantage de l’avoir déjà vu toi, même si tu connais sûrement tous les films qui passent ici en fait. » Et lui, en l'occurrence, a simplement l'avantage de pouvoir gratter un petit résumé. « Je te fais confiance pour le film hein, t'en fais pas mais je vais avoir besoin d’une double dose de pop-corn s’il est long, t’es prévenue ! » Mais Maisie n'oserait tout de même pas le coller devant un écran pendant près de trois heures... bon, prévoir une tonne de pop-corn ne sera sûrement pas du luxe, en fin de compte. « Au pire, t’auras au moins le droit aux tétons de Margot Robbie, c’est plutôt pas mal, non ? » Et c'est un argument censé le convaincre sans doute, pourquoi alors Carl manque surtout de s'étrangler avec son maïs sauté ? « Euh ouais, sûrement. » Il déglutit en essayant de ne pas imaginer les tétons en question, mais bon sang ce que cette image a envie de s'immiscer dans son esprit à cet instant. Sois fort, Carl. « Ça m’arrangerait juste que ma coloc sache pas pour ce petit détail parce que hum.. j’ai rendez-vous avec elle demain et hum.. oh t’as vu ce pop-corn est pas de la même taille que les autres ! » Dans l'art de changer de sujet en un éclair, Carl se place là car pourquoi diable a-t-il fallu qu'il mentionne sa colocataire ? C'est suspect, bien sûr que ça l'est et son regard ne sait désormais plus où se poser. Trouver de quoi rebondir, et vite. « Je suis content qu’on puisse passer du temps ensemble tu sais, même si je sais que t’as beaucoup de boulot en ce moment. » Et là-dessus au moins, Carl est on ne peut plus sincère quand bien même ses mots ressemblent à un aveu silencieux que Maisie lui manque et que leurs moments à deux se font un peu trop rares à son goût ces derniers temps. Il pourrait blâmer son travail comme un certain garçon revenu dans sa vie dont il devine très nettement l’importance, mais l'heure n'est pas à chercher des coupables il le sait. « J’ai sautillé partout quand j’ai vu les affiches du Twelve en ville ! C’est dément comme événement et puis ça doit un peu rappeler sa jeunesse à Rosemary, non ? » Alors d'accord, elle n'est peut-être pas si vieille mais elle est celle se rapprochant le plus du début du siècle dernier, auxquels tous deux n'ont même pas vu le jour.

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Maisie Moriarty
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PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe.
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INSCRIT LE : 01/07/2021
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Message(#)(carl) the magic of the passing time EmptyMer 13 Sep 2023 - 21:42

Qu’il ne se méprenne pas, si je suis heureuse de le voir et que je compte bien le voler pour le restant de la soirée – peut-être même début de la nuit considérant l’heure à laquelle finira le film – je n’ai pas l’intention de le voir traîner dans ce cinéma sans y mettre un peu du sien. En temps normal, je peux faire abstraction, mais pas ce week-end, pas alors qu’on a travaillé d’arrache-pied sur cet événement et qu’il est hors de question qu’il n’en profite pas un minimum. Ça me tient à cœur qu’il y prenne part activement, et même si je sais qu’il me soutient quoi qu’il advienne, j’aime la symbolique, il faut croire. Ça me tient aussi à cœur de partager un peu de mon univers, parce que jusqu’ici, j’ai parfois l’impression qu’il y est réfractaire. C’est pas grave, je lui en veux pas, chacun ses goûts comme on dit, et ce n’est pas ce qui fera qu’il est moins important pour moi. Mais quand même, j’ai envie qu’en ce week-end particulier pour le Twelve, il goûte un peu de ce qui fait mon quotidien. Alors je l’interpelle sans attendre quand il pointe le bout de son nez, ne lui laissant pas l’opportunité de prendre ses aises comme il en a l’habitude. « Oh, d’accord d’accord. » Heureusement docile – bon, c’est sans surprise – je m’approche de lui pour lui coller son ticket d’entrée dans les mains. Même si j’ai pour habitude de faire passer mes proches à l’œil de temps à autre, cette fois-ci c’est différent, et là-aussi j’ai envie qu’on fasse les choses correctement. Je lui annonce mon plan alors que je ne lui laisse guère le choix, l’attrapant déjà par le bras pour en faire ma marionnette – mais, promis, je n'ai pas la force nécessaire pour lui faire mal. « Une séance de quoi ? » Je m’interromps dans mes gestes, relâchant la pression exercée autour de son bras un instant tandis que je tourne ma tête vers lui, yeux plissés et sourcils froncés. « Excuse-moi ? » J’insiste sur ces deux mots, avant que mon regard ne le quitte pour observer ce qui nous entoure, ma main libre que je finis par relever dans un geste qui prône l’évidence, reportant mon attention sur lui avec une légère grimace. Duh ? « Ah, oui, je suis bête. Mais ça veut dire qu’on va voir un film alors ? » - « C’est le principe de base d’un cinéma, même si tu as l’air de l’oublier. » Je me moque gentiment, mon bras qui se resserre autour du sien pour l’emmener avec moi jusqu’au comptoir, et mon air qui s’adoucit alors que je lui offre un clin d’œil. Je suis pas capable de lui offrir de vraies réprimandes, même s’il le mériterait – on va pas se mentir. Ce n’est pas le fait qu’il squatte impunément cet endroit à chaque fois que l’occasion se présente qui me dérange, oh non, loin de là. C’est le fait que sa culture cinématographique soit proche du néant ; qu’est-ce que ça dit de moi, hein, si je m’attèle pas à la tâche ? Que je suis une amie en carton, voilà tout, et c’est proprement honteux. « Et tu vas voir un film. C’est toi qu’il faut éduquer, hein. » Carl désormais libéré de mon emprise, je me permets de lever mes mains à hauteur de mes épaules, preuve s’il en faut une de mon innocence absolue. Du moins, dans l’idée, il est prévu qu’il commence la séance seul, j’ai encore un peu de boulot avant de pouvoir envisager de le rejoindre. Pour la suite, je pense pouvoir m’excuser et me faufiler à travers la salle pour le rejoindre, la séance n’affichant pas encore complète – et je ne manquerai pas de lui dire qu’il doit me garder un siège, de toute façon. J’ai envie de voir sa tête à certaines scènes, quand son visage sera entre l’incompréhension et le dégoût – je le connais bien, mon Carliméro.

Parce que Babylon n’est pas de ces films qui laissent indifférent ; qu’il aime ou qu’il déteste, il ressortira de cette salle en ayant un avis sûrement bien tranché sur la question, même pour quelqu’un d’aussi indécis que Carl. « Et ça parle de quoi, Babylon ? Parce que t’as l’avantage de l’avoir déjà vu toi, même si tu connais sûrement tous les films qui passent ici en fait. » - « Mais Carl, tu vis dans une grotte ! » Accoudée au comptoir, je glisse ma main sur mon front un instant, preuve de ma désolation, avant de relever les yeux vers lui, un air sournois sur le visage, signe de la première phrase du plan qui se met en place dans ma tête. « C’est plus possible, je réserve un jour par week-end jusqu’à la fin de l’année pour qu’on travaille là-dessus. » Et ce n’est pas négociable, au cas où il en douterait. « En plus, les références cinématographique ça plait toujours aux meufs. » J’ajoute, l’air de rien, s’il lui faut une motivation. « Bref, ça parle de l’évolution du cinéma à Hollywood à partir des années 20, à travers les quatre personnages principaux. Je te les présente pas, tu les rencontreras sous peu. » Je suis certaine qu’il tombera amoureux de Nellie, mais qu’il n’oublie pas pour autant Manny, Sydney et Jack. « Je te fais confiance pour le film hein, t'en fais pas mais je vais avoir besoin d’une double dose de pop-corn s’il est long, t’es prévenue ! » - « Ah ouais, à propos... » J’y vais, j’y vais pas ? Je suis sûre que si je lui balance la durée, il va prendre ses cliques et ses clacs et c’est hors de question. « Il est un peu long, mais je te jure que tu vois pas le temps passer ! » Il dure pas quatre heures, quoi, haha. Presque, mais c’est pas la question, voyons. Et puis, de toute manière, j’ai un argument imparable. Les tétons de Margot Robbie, on m’excusera du sexisme. « Euh ouais, sûrement. » Carrément, je le lis dans ses yeux, mais je m’évite de le faire remarquer pour ne pas lui donner envie de disparaître plus qu’il n’en a déjà envie. Oh il aura plus qu’un téton, même si ce sera très bref, qu’il ne cligne pas de yeux. « Ça m’arrangerait juste que ma coloc sache pas pour ce petit détail parce que hum.. j’ai rendez-vous avec elle demain et hum.. oh t’as vu ce pop-corn est pas de la même taille que les autres ! » Quel détail, Carl ? Que tu vas t’astiquer en pensant à Margot ? En bonne amie, là-aussi je garde le silence, même si mon rictus parle pour moi, amusée par la situation. « Motus et bouche cousue. » Je dis en faisant glisser mon index et mon pouce le long de mes lèvres, jetant la clé à travers le comptoir, tandis qu’il reprend rapidement la parole. « Je suis content qu’on puisse passer du temps ensemble tu sais, même si je sais que t’as beaucoup de boulot en ce moment. » - « Moi aussi, Carl, et t’en fais pas, après ce soir, je serai moins prise par le boulot. » Je le connais, à force, et je sais très bien ce qu’il insinue. Je m’en vexe pas, c’est la vérité. J’ai pas eu beaucoup de temps à lui consacrer au cours des dernières semaines et ce, pour plusieurs raisons, mais ça ne veut pas dire qu’il est moins important pour autant. « J’ai sautillé partout quand j’ai vu les affiches du Twelve en ville ! C’est dément comme événement et puis ça doit un peu rappeler sa jeunesse à Rosemary, non ? » - « Oh, malheureux. » Que je dis en portant ma main à sa bouche pour le faire taire. « Si elle t’entendait... » Je fais planer le suspense, guettant de gauche à droite la présence potentielle de Rosemary, avant de finalement lui rendre sa liberté. « Elle a pas 100 ans, abuse pas, mais oui, ça lui rappelle des souvenirs. » Elle n’était pas née dans les années 20, il n’empêche qu’elle a pu attester de l’évolution du cinéma par la suite, et qu’elle a eu la chance d’être témoin des dernières années de l’âge d’or du cinéma. « Et pourquoi il faut pas que ta colocataire le sache, hein ? » Je demande ensuite, mes hommages à Rosemay mais il y a bien plus intéressant à se mettre sous la dent. Mon sourire en coin toujours présent, parce que j’adore le taquiner autant que je suis ravie de constater qu’il a l’air d’aller bien, je le fixe silencieusement quelques instants avant d’ajouter : « on a le temps, avec les pubs, t’as dix minutes de rab’. » Et comme je lui ai donné rendez-vous à l’avance, ça lui laisse tout le temps de m’expliquer les bails.

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Message(#)(carl) the magic of the passing time EmptyLun 18 Sep 2023 - 20:48


☾ the magic of the passing time
Watch the sunrise along the coast as we're both getting old, I can't describe what I'm feeling and all I know is we're going home. I don't care how long it takes as long as I'm with you, I've got a smile on my face. Save your tears, it'll be okay all I know is you're here with me. I wish I could live through every memory again, just one more time before we float off in the wind.
@Maisie Moriarty ☆ CARL FLANAGAN
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« Excuse-moi ? » Face à sa meilleure amie dont la voix s'indigne, Carl déglutit honteusement. Il ne pouvait sans doute pas faire de pire affront à Maisie et s'en rend bien compte, réalisant après un profond questionnement que la séance en question ne peut être qu'en rapport avec ce cinéma où il se trouvent, dans le genre de celles auxquels les clients du Twelve assistent tous les jours. Carl prouve ainsi qu'il est davantage un squatteur qu'autre chose par ici et si la jeune Moriarty n'a jusque là jamais trouvé à redire sur le refuge qu'il avait pu y trouver, celle-ci semble aujourd'hui bien décidée à lui rappeler en quoi consiste un lieu de ce type. « C’est le principe de base d’un cinéma, même si tu as l’air de l’oublier. » Ce n'est pas tant que Carl oublie, plutôt que son intérêt pour le Twelve passe d'abord par Maisie et la sécurité qu'il a le sentiment d'y trouver, et bien loin derrière seulement par ces films se trouvant à l'affiche. Il plaide coupable quant au fait de ne pas toujours s'y rendre pour de très bonnes raisons et comprend que sa petite tranquillité a aussi suffisamment duré, aussi grandes soient ses illusions sur ce moment que Carl s'imagine déjà passer ensemble. « Et tu vas voir un film. C’est toi qu’il faut éduquer, hein. » Et voilà qu’elle met le doigt sur l'une des raisons faisant que Carl ne brille pas en tant que client. Sans personne pour profiter d'un film avec lui comme pour l'aider à finir son pop-corn, le garçon ne met généralement pas longtemps avant de déprimer sur son siège et c’est encore pire si autour de lui, les autres spectateurs ont le malheur de venir en couple ou entre amis. Il n'éprouve pas un plaisir solitaire dans le fait de rester seul face à un écran, certainement aussi parce que cela le force à partager ses impressions avec lui-même à l'arrivée, les personnes susceptibles de l'accompagner en dehors de Maisie toujours très occupée n’étant pas bien nombreuses et son intérêt pour le septième art étant à l'origine déjà limité. Une motivation et un peu de compagnie, voilà ce dont il semble avoir besoin pour passer les portes d'une salle obscure et si le speed-dating de Saint-Valentin est parvenu à inverser la tendance cette année, Carl mentirait s'il disait avoir visionné beaucoup de films depuis. « Oh. » souffle-t-il alors, sans doute un peu déçu que cette séance ne comprenne pas Maisie même s'il conserve l'espoir qu'elle le rejoigne un peu plus tard.

Et le film qu'elle lui réserve ne parle pas au grand inculte qu'il est, sans grande surprise. « Mais Carl, tu vis dans une grotte ! » Parfois c'est effectivement l'impression qu'il peut donner, et le bonhomme ne peut même pas tenter de s'en défendre ici. « C’est plus possible, je réserve un jour par week-end jusqu’à la fin de l’année pour qu’on travaille là-dessus. » Sur ce point, Carl ne risque pas de se plaindre et elle le sait, peu importe donc qu'il soit avant tout question de sa culture si des moments avec sa meilleure amie peuvent lui être offerts dans la foulée. « En plus, les références cinématographique ça plait toujours aux meufs. » Ces mots lui provoquent une réaction vive, à l'image d'un Carl relevant subitement le nez de son pop-corn avec des yeux arrondis. « Et ça évidemment, tu pouvais pas me le dire plus tôt ! » Que son succès avec les filles pouvait éventuellement passer par là, non, bien sûr. S'il en prend bonne note, Carl attend encore que Maisie lui vende Babylon car en l'état, il n'en visualise pas même le casting. « Bref, ça parle de l’évolution du cinéma à Hollywood à partir des années 20, à travers les quatre personnages principaux. Je te les présente pas, tu les rencontreras sous peu. » Et il lui fait confiance, acceptant de se prêter au jeu de la surprise avant que la jeune Moriarty n'apporte une nuance – le genre de nuance préconisant sans doute de faire le plein de provisions. « Ah ouais, à propos... » Carl l'interroge du regard, pas certain d'aimer le fait que sa voix reste en suspens comme pour lui annoncer une mauvaise nouvelle. « Il est un peu long, mais je te jure que tu vois pas le temps passer ! »« Plus ou moins long que Titanic ? Parce que je t'avoue que ce film, je l'ai un peu senti passer. » C'est le naufrage que Carl attendait, pas les discussions interminables de l'équipage cherchant à faire les gros titres entre le caviar et le brandy. Un remboursement pour toutes les larmes versées sur l'histoire d'amour entre Rose et Jack, voilà ce qu’il pourrait également exiger. « Motus et bouche cousue. » Maisie accepte de protéger son petit secret, celui voulant qu'il profitera aujourd'hui d'une vue dégagée sur la poitrine de Margot Robbie car étrangement, ce n'est pas le genre de chose qu'il souhaite voir arriver jusqu'aux oreilles d'Adèle. Pourquoi ? Il n'est même pas sûr de le savoir, lui-même. Mais dans tout ça, c'est bien de Maisie qu'il entend aussi profiter car avec la préparation de l'évènement, c'est à peine s'ils ont pu se voir durant les dernières semaines. « Moi aussi, Carl, et t’en fais pas, après ce soir, je serai moins prise par le boulot. » Cette réponse lui vaut d'étirer un petit sourire tandis que son regard se remplit d'espoir, voulant sincèrement y croire.

Sa prochaine gaffe concerne Rosemary, dont ignorer l'âge ne l'empêche visiblement pas d'effectuer quelques raccourcis. « Oh, malheureux. Si elle t’entendait... » Se pourrait-il qu'elle soit justement cachée tout près ? Si Carl vient à le craindre, cela ne dure que quelques secondes à peine. « Elle a pas 100 ans, abuse pas, mais oui, ça lui rappelle des souvenirs. » Des bons, au moins, il l'espère. « Il doit être important pour elle cet événement, et tu sais que mes collègues de l'hôtel en parlaient l'autre jour ? Bon, peut-être que j'en ai profité pour faire doublement votre pub du coup. » Mais personne n'en sera très surpris, Carl ne ratant jamais une occasion de rappeler que sa meilleure amie y travaille à défaut d’avoir beaucoup de choses dont il peut être fier. « Et pourquoi il faut pas que ta colocataire le sache, hein ? » Cette fois, le garçon se fige non sans regretter d'en avoir avant ça un peu trop dit alors qu'à cet instant, son embarras se devine. « On a le temps, avec les pubs, t’as dix minutes de rab’. » Et c'est évidemment bien sa veine, ça. « Oh euh, je disais juste ça comme ça. » tente-t-il s'esquiver, voyant bien au regard de sa meilleure amie que c'est peine perdue. Foutu pour foutu, Carl soupire avant de consentir à avouer : « Okay, hum.. je l'ai invitée à profiter du festival de jazz ensemble et j'ai pas forcément envie qu'elle s'imagine que j'ai regardé Babylon pour la fameuse raison. Qu'est-ce qu'elle penserait de moi, sinon ? » Peut-être qu'il est comme tous les autres garçons, ou peut-être qu'à l'inverse ce film ne lui dira rien, qu'en sait-il après tout ? Une chose est sûre, il se soucie un peu trop du regard d'Adèle et sa meilleure amie aurait de bonnes raisons de trouver ça louche. « Elle me plait bien, je crois. » il ajoute, son regard cherchant dès lors où se poser comme chaque fois que Carl tend à être gêné. Elle lui plait bien, oui, pour ne pas dire qu'Adèle lui plait tout court en vérité, et ce alors qu'il serait prêt à jurer qu'il ne lui a pas proposé de rejoindre sa colocation pour cette raison – pas eu départ, du moins. De quoi déclencher aussitôt l'alerte rouge du côté de Maisie ? Peut-être bien, après tous les épisodes que le garçon a pu connaître. « Et j'oublie pas que je l'ai rencontrée grâce à toi, enfin.. grâce au speed-dating, mais c'est un peu la même chose. » De son côté en tout cas, Carl n'effectue pas la moindre distinction et un jour, il entreprendra certainement de l'en remercier aussi. « Sinon.. » il reprend entre deux pop-corn gobés, reposant sur elle un regard trahissant sa crainte de dire une bêtise – comme toujours, sur le sujet venant ensuite. « Il est pas là Angus ? Je crois me rappeler que tu m'avais dit qu'il travaillait ici maintenant. » Le grand brun semble toucher à beaucoup de choses, mais ses habitudes au Twelve ne sont également plus à prouver sans parler de sa relation pour le moins privilégiée avec une certaine employée. De ce que Carl en sait, c’est qu’il n'est plus vraiment question de jouer la comédie et c'est peut-être un peu à la pêche aux infos qu'il tente d'aller, aussi.

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Maisie Moriarty
Maisie Moriarty
la trahison des images
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ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001).
STATUT : elle aime angus ; elle l'a donc largué, en toute logique (non).
MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds.
LOGEMENT : #29 hardgrave road (west end), avec mateo et elena. elle croise les doigts pour que ça dure plus d'un an, cette fois.
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POSTS : 1299 POINTS : 40

TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡).
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe.
CODE COULEUR : maisie nargue le monde en tomato et en peru.
RPs EN COURS : (carl) the magic of the passing time Df13c6b74f05e70279b25fbc75499f0ab130e5ed
llewyn ⊹ there’s no other love like the love for a brother. there’s no other love like the love from a brother.

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angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.

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seth ⊹ there is a little boy inside the man who is my brother. oh, how i hated that little boy. and how i loved him too.

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aiden ⊹ if you'd never looked my way i would've stayed on my knees and i damn sure never would've danced with the devil at nineteen, and the god's honest truth is that the pain was heaven and now that i'm grown, i'm scared of ghosts, memories feel like weapons.

(carl) the magic of the passing time SCYRt
morigan #4 ⊹ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.

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Message(#)(carl) the magic of the passing time EmptySam 14 Oct 2023 - 0:37

Sa seule réaction suffit à me déculpabiliser quant au piège que je viens de lui tendre. Il est dans un cinéma ; il a un billet pour une séance et je constate qu’il n’est pas en mesure d’associer les deux éléments ensemble pour avoir une idée de ce que je lui réserve. C’est grave, si vous voulez mon avis. Très grave ; je devrais réellement faire signer un contrat à mes potes où une clause atteste que l’on ne peut rester amis que s’ils s’intéressent un minimum à ma passion, et pas uniquement pour venir squatter mon lieu de travail et manger du pop-corn à l’œil. Carl serait bien sûr le premier éliminé de cette nouvelle formule de l’amitié que je proposerais, et c’est parce que je ne veux pas qu’il le soit que je lui rappelle l’utilité des locaux dans lesquels il se trouve aujourd’hui, et qui ne consistent pas uniquement à contenir son ennui et sa tristesse. Justement, c’est parce que le cinéma est pourvoyeur de fantaisies et de vies rêvées qu’il aurait toutes les raisons du monde de s’échapper ici. Je sais que tout ne se passe pas toujours bien pour lui, que ce soit ici ou en songeant à tout ce qu’il a quitté, et je serais capable de lui dresser une liste longue comme le bras de films à voir pour se changer les idées, ceux qui ne seraient pas susceptibles, au contraire, de l’obliger à ressasser toutes les choses qui le préoccupent déjà en temps normal. Un moment d’évasion comme il le mérite et qu’il s’octroie peu ; alors, oui, vraiment, mon idée a du sens et je compte bien faire de cette séance la première d’une longue série. Si je ne suis pas certaine de pouvoir l’accompagner à la projection à cause de mes obligations derrière le comptoir, voir un film en solitaire n’a rien de tragique ; certes, ils sont rares les clients qui viennent seuls, mais ils ne sont pas inexistants et, surtout, ils ressortent de leur séance avec le sourire aux lèvres (ou en tirant la gueule, si le film leur a déplu). Quoi qu’il en soit, leur humeur n’est pas basée uniquement sur la compagnie (ou le manque de compagnie), et dans un sens, je crois que je voudrais pousser Carl à exister par lui-même et pas uniquement au travers des autres. Oui, je vais sans doute trop loin puisqu’on ne parle que d’une séance de cinéma, mais au-delà de ça, je sais à quel point il s’investit auprès des autres. Ce n’est pas que ça me dérange, au contraire, j’adore passer du temps avec lui, mais j’aimerais juste qu’il arrive à se retrouver seul, parfois, à y prendre du plaisir, à s’apprécier en d’autres termes, et pas uniquement au travers du regard des autres, mais aussi par lui-même. Ça paraît con, mais ça passe aussi par l’intérêt qu’il peut trouver au travers d’activités qui lui conviendraient et je reste persuadée – au-delà de ma vision biaisée par mon propre intérêt – que le cinéma est susceptible de lui convenir.

Pour l’heure, si cette séance se fera sans doute en solitaire, je consens à m’investir de temps à autre auprès de lui, car il manque cruellement d’éducation culturelle, le Flanagan, et qu’il est de mon devoir de réparer ça. Quel genre d’amie je suis, si je ne l’aide pas à réviser tous ses classiques – ceux-là mêmes dont il ignore encore l’existence ? Et dans l’éventualité où il s’y opposerait, j’ai l’argument imparable, celui qui conviendrait même le plus réfractaire de tous. « Et ça évidemment, tu pouvais pas me le dire plus tôt ! » - « Excuse-moi d’avoir espéré que tu y trouverais un autre intérêt que celui de serrer des meufs. » Je dis, presque déçue, en secouant la tête d’un air critique. « Puis j’attendais que tu sois prêt, quel intérêt de faire des références si tu perds tes moyens et ne peut pas finir ta phrase ? » Je dis, comme si le plan était pensé depuis le début, et si cela semble être une pique, en réalité c’est plutôt un compliment quant à la confiance qu’il commence à développer. Ouais, on est encore loin de l’aisance absolue, mais il arrive déjà à aligner les syllabes plus facilement en face d’une fille, c’est plutôt un bon point. Quoi qu’il en soit, c’est pas vraiment avec Babylon qu’il va serrer de la donzelle, parce que je doute que le film soit entré dans la culture populaire, même si je doute pas que ce sera le cas d’ici quelques années. Je lui présente brièvement le synopsis, accentue la présence de Margot Robbie au casting pour oublier le principal défaut du film, qui n’en est pas un à mes yeux – raison pour laquelle j’arrive à le vendre malgré cela. « Plus ou moins long que Titanic ? Parce que je t'avoue que ce film, je l'ai un peu senti passer. » - « Moins long, maintenant arrête de flipper. » Moins long de… dix minutes, un truc dans le genre, mais ça, il n’a pas à le savoir. Il est moins long, c’est tout ce qui importe, on va pas commencer à chipoter sur les détails. Et je regrette déjà presque mon plan quand Carl balance un détail croustillant au détour de la conversation, évoquant une colocataire qu’il n’a jamais mentionné auparavant et ce seul fait suffit à attiser ma curiosité. Et ce n’est pas parce qu’il change de sujet que je compte le lâcher, même si dans l’immédiat il faut surtout qu’il s’abstienne de mentionner l’âge de Rosemary sous son toit. Je plaque ma main contre sa bouche pour l’empêcher de gaffer encore plus, le libérant que lorsque je suis certaine qu’il compte se réduire au silence. « Il doit être important pour elle cet événement, et tu sais que mes collègues de l'hôtel en parlaient l'autre jour ? Bon, peut-être que j'en ai profité pour faire doublement votre pub du coup. » - « Pour elle et pour tout le monde, on a bossé comme des fous depuis des semaines. » De l’extérieur, ça parait facile. Quelques coups de fil pour récupérer les films nécessaires, un peu de pub, et hop, le tour est joué. De l’intérieur, on s’est arraché les cheveux entre les brainstormings pour concocter le meilleur programme, les autorisations quant aux films, et tous les contacts avec les traiteurs du coin pour la mise en place – et j’en passe. « Mais merci pour le coup de pub, je savais que je pouvais compter sur toi. » Je lui ai rien demandé, mais je sais que Carl est du genre à prendre les choses à cœur et ça ne me surprend pas de lui. « Je te claquerais bien une bise pour te remercier, mais eh, ça aussi j’ai peur que ça fasse partie des trucs à cacher à ta coloc. » Je souligne, l’air de rien, sans pour autant réussir à garder ma curiosité pour moi plus longtemps alors que je finis par m’intéresser à ce détail qui est loin d’être anodin. « Oh euh, je disais juste ça comme ça. » Je fronce les sourcils et plisse les yeux, mon regard qui ne quitte pas le sien, le sondant jusqu’à ce qu’il craque. « Okay, hum.. je l'ai invitée à profiter du festival de jazz ensemble et j'ai pas forcément envie qu'elle s'imagine que j'ai regardé Babylon pour la fameuse raison. Qu'est-ce qu'elle penserait de moi, sinon ? » - « Que t’as très bons goûts en matière de meufs. » Je souligne, une moue sur le visage tout en secouant vivement la tête. Margot Robbie entre dans ce cinéma, je l’épouse sur-le-champ, qu’on se le dise. « Elle me plait bien, je crois. » - « Voyez-vous ça. » Que je me languis en piochant un nouveau pop-corn dans son seau. « Et tu m’en parles que maintenant, parce que… ? » Je lui demande, faussement vexée, avant de sourire, ravie pour lui, même si je me mords la lèvre pour ne pas poser la question qui s’impose à moi. Tu la stalkes à quelle fréquence ? Non, rien de bon ne peut ressortir d’une telle conversation, alors je préfère qu’il me parle librement de sa colocataire avant de jouer à l’inspectrice. Chaque chose en son temps. « Du coup, genre, tu l’as invité en tout bien, tout honneur et vous vous fréquentez ? » J’interroge avant de rapidement reprendre : « C’est qui ? Je la connais ? Elle est comment ? Elle est gentille ? » Mais Carl a déjà anticipé ma question quand il souligne : « Et j'oublie pas que je l'ai rencontrée grâce à toi, enfin.. grâce au speed-dating, mais c'est un peu la même chose. » - « Oh, Adèle ! » Je dis, victorieuse, ajoutant : « tu m’inviteras au mariage, hein ? » Je mérite même d’officier, pour la peine. « Elle est mignonne, oui. Gentille, je sais pas encore, je compte sur toi pour tout me dire. » J’ajoute, parce que j’ai beaucoup à rattraper, visiblement, et je compte pas le lâcher avant d’avoir tous les détails. Merde, Carl a presque une copine, évidemment que je veux tout savoir. « Sinon.. » Oh, plus de potins à me mettre sous la dent ? « Il est pas là Angus ? Je crois me rappeler que tu m'avais dit qu'il travaillait ici maintenant. » La surprise se lit sur mon visage alors que j’abandonne le comptoir pour me redresser. « Euh, ouais, tu te rappelles bien, mais, non, il est pas là aujourd’hui. » Je souligne, un peu hésitante, avant de préciser : « Tu l’aimes pas beaucoup, hein ? » Ils se sont déjà croisés rapidement, mais j’ai pas l’impression qu’ils deviendront les meilleurs amis du monde. Angus est au courant de ses tendances, me l’a bien assez reproché quand on s’est retrouvés quelques mois plus tôt. « Mais hm, tu risques de le voir un peu plus en dehors du ciné, aussi. » J’avoue finalement, car même si Carl a pu suivre la situation, en étant un témoin privilégié quand il m’a ramassée à la petite cuillère après le départ d’Angus l’an dernier, j’ai pas totalement été transparente avec lui. J’ai été moins cachottière qu’à une époque car je lui l’ai promis, mais de là à prendre le risque de susciter l’agacement d’un Carl un peu trop réactif à mon goût sur ce genre de sujets – en constatant leur inimité – j’avoue que j’ai été un peu lâche. Et puis, je crois que je voulais garder un peu ma relation avec Angus pour moi, la préserver autant que je pouvais, consciente qu’elle pouvait éclater à tout moment. Maintenant, j’arrive peu à peu à me faire à l’idée que ça ne semble pas être le cas et que j’ai peut-être le droit de ne pas constamment attendre le pire. « Ce que je veux dire, c’est que, enfin, c’est pour de vrai, entre nous, quoi. » Pas besoin d’en faire tout un foin, pas autant que lui et sa colocataire, évidemment.

@Carl Flanagan (carl) the magic of the passing time 1949770018



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Message(#)(carl) the magic of the passing time EmptyMer 8 Nov 2023 - 18:29


☾ the magic of the passing time
Watch the sunrise along the coast as we're both getting old, I can't describe what I'm feeling and all I know is we're going home. I don't care how long it takes as long as I'm with you, I've got a smile on my face. Save your tears, it'll be okay all I know is you're here with me. I wish I could live through every memory again, just one more time before we float off in the wind.
@Maisie Moriarty ☆ CARL FLANAGAN
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Et s'il était enfin temps de donner au Twelve toute l'attention qu'il mérite, derrière le refuge que Carl a pu y trouver ces dernières années ? Celui-ci ne risque pas de bouger tout comme il sait que la porte lui sera toujours ouverte, car Maisie n'a jamais manqué de l'y accueillir malgré ses venues s'étant inscrites sous des motifs divers et variés. C'était au départ pour fuir l'un de ses détracteurs que Carl s'y était abrité, loin d'imaginer l'amitié qu'il finirait par y tisser avec une employée et l'importance qu'un tel lieu prendrait ensuite pour lui. Aujourd'hui, il n'a pas honte de dire que c'est principalement pour y retrouver sa meilleure amie que ses pieds le mènent dans ce petit cinéma de quartier mais il n'oublie pas non plus la mission qu'il s'est lui-même confiée, et consistant à en renflouer les caisses à sa toute petite échelle. Au lieu d'effectuer la publicité du Twelve partout autour de lui avec le dévouement que l'on devine, Carl pourrait enfin songer à devenir un client répondant véritablement à cette étiquette, en payant comme tous les autres pour des séances et non seulement pour du pop-corn à chacune de ses visites. La voilà, la vraie utilité qu'il pourrait se trouver par ici et si en plus cela peut lui permettre de développer une culture on ne peut plus vide, pourquoi est-ce qu'il ne ferait pas confiance à Maisie ? La vérité c'est que cette dernière ne lui laisse pas franchement le choix et que Carl est aussi à court d'excuses pour éviter de se retrouver seul dans une salle obscure, cette fois. Il préférait grandement quand il pouvait profiter d'un film aux côtés d'Adèle mais se raccroche à l'idée d'assister à de futures séances avec elle, capable en attendant de survivre face à un écran avec sa propre compagnie. Et tant pis si certains s'imaginent qu'il n'a trouvé aucun ami pour l'accompagner, ce ne serait pas la première fois que Carl inspirerait à quelqu'un de la pitié et l'essentiel n'est-il pas après tout de faire plaisir à Maisie, en honorant enfin cette passion qu'elle a plus d'une fois tenté de partager avec lui ? En y repensant, le garçon n'est pas fier de son ignorance en la matière même si ça n'est pas le seul domaine dans lequel il demeure parfaitement novice, en témoignent encore et toujours ses rapports éternellement compliqués avec la gente féminine.

Sa meilleure amie ne lui aurait tout de même pas caché le pouvoir que de bonnes références cinématographiques peuvent avoir sur ses chances avec les filles, il refuse de le croire et s'en offusque même, sans que ce ne soit très sérieusement toutefois. « Excuse-moi d’avoir espéré que tu y trouverais un autre intérêt que celui de serrer des meufs. » Sa grimace face à ces mots est immédiate car quel genre de désespéré doit-il être pour se cramponner autant à l'idée. Il y a encore cinq minutes Carl ignorait que les filles pouvaient y être sensibles alors il faut croire qu'avant tout, le garçon cherche tant bien que mal à se construire des atouts. « Puis j’attendais que tu sois prêt, quel intérêt de faire des références si tu perds tes moyens et ne peut pas finir ta phrase ? » Un point pour elle car ses seules références pour l'heure restent les jeux vidéo sur lesquels Carl peut passer des heures, et dont il n'est même pas certain de pouvoir parler sans bafouiller là non plus. Ce n'est peut-être pas uniquement sa culture qu'il faut revoir mais aussi tout le reste, passant notamment par une assurance encore très faible même si ses rendez-vous avec Naomi tendent à le rendre de moins en moins hésitant et craintif. Avec elle Carl ose, tente et expérimente, jusqu'à même prendre les devants parfois, et ses progrès se remarquent au simple fait qu'il soit désormais capable d'affronter des rencontres sous forme de speed-dating sans pour autant mourir de maladresse et de timidité. Est-ce le signe qu'il parviendra un jour à gérer sa vie amoureuse avec un peu plus de réussite que l'équipage du Titanic tentant désespérément d'éviter l'iceberg ? Une chose est sûre, Babylon promet de battre lui aussi des records de longueur même si Maisie ne consent pas totalement à l'avouer. « Moins long, maintenant arrête de flipper. » Il ne peut que la croire, loin de soupçonner les trois heures de film qui l'attendent si Maisie lui affirme qu'il n'a rien à craindre. Et dans le pire des cas, la seule chose dont Carl devrait vraiment souffrir c'est de jambes engourdies à force de rester assis ou bien de caries, s'il se rabat sur le pop-corn comme on l'imagine. Il contourne après ça le sujet de sa colocataire de justesse pour s'attarder sur la propriétaire des lieux, soulignant au passage l'importance que l'évènement doit avoir aux yeux de Rosemary en raison du septième part plus que jamais mis à l'honneur en ville. « Pour elle et pour tout le monde, on a bossé comme des fous depuis des semaines. » Et ce n'est pas à lui qu'on risque de l'apprendre, tant sa meilleure amie a pu être occupée ces derniers temps. Il n'a donc aucun mal à croire que les équipes du Twelve ont travaillé sans relâche pour que tout soit prêt dans les temps et constate même les efforts investis, partout autour de lui. « Mais merci pour le coup de pub, je savais que je pouvais compter sur toi. » Carl étire un franc sourire, témoignant à lui seul de sa loyauté sans faille et du mal qu'il se donnera toujours pour aider Maisie quand il le peut. Participer au bouche-à-oreille, distribuer quelques affiches parmi ses collègues ou utiliser ses réseaux sociaux pour répandre l'évènement, ce n'est ni plus ni moins que le minimum qu'il estime pouvoir faire. « Je te claquerais bien une bise pour te remercier, mais eh, ça aussi j’ai peur que ça fasse partie des trucs à cacher à ta coloc. »« Oh arrête. » souffle-t-il en se mettant inévitablement à rougir, comme si l'évocation de cette dernière réveillait une vague d'embarras soudaine en lui. Regard fuyant, joues colorées et manches sur lesquelles Carl s'emploie à tirer nerveusement : pas de doute, cette histoire dissimule bien quelque chose.

Et s'il avoue enfin que sa colocataire l'accompagnera au festival de jazz après qu'il l'ait invitée, c'est aussitôt pour s'inquiéter de l'impression qu'il donnerait en louchant un peu trop sur les jolis atouts de Margot Robbie. « Que t’as très bons goûts en matière de meufs. » Certes, même si Adèle n'a pas grand-chose à voir avec l'actrice d'un point de vue physique, et ce n'est une mauvaise chose pour aucune d'elles. Peut-être bien que la jeune femme rencontrée en février dernier lui plait oui, au moins assez pour que Carl ait profité des festivités animant la ville pour lui proposer une sortie, ce qu'il n'avait par ailleurs encore jamais fait pour une fille. « Voyez-vous ça. » Maisie réagit à ses confessions avec l'intérêt d'une meilleure amie, avant d'ajouter : « Et tu m’en parles que maintenant, parce que… ? » Effectivement, cela fait bien quelques semaines que Carl garde cette histoire pour lui mais il serait prêt à jurer que ça n'était pas dans l'intention de la lui cacher. Non, disons plutôt qu'il attendait le bon moment pour introduire auprès d'elle l'existence de cette colocataire, et cela pour plusieurs raisons. « Mon autre coloc est pas très sympa avec elle alors j'étais pas vraiment certain qu'elle resterait, et que je pourrais réellement t'en parler. Et puis.. » Il ne ment pas sur les rapports difficiles qu'entretiennent Chelsea et Adèle, aussi confus soit-il quant à la nature de leur différend. Ces tensions n'ont pas rendu son arrivée à l'appartement très évidente et Carl a beaucoup craint que la rousse ne réussisse à faire fuir la brune, ce qu'il n'aurait bien sûr jamais pardonné à Chelsea. L'autre raison l'amène alors à poursuivre, un peu plus difficilement sans doute. « J'avais peur aussi que tu penses que je faisais encore une fixette. Parce que c'est vraiment pas le cas, cette fois. » Et cela parce qu'enfin, Carl peut dire que ces vilaines tendances sont derrière lui. Maisie sait combien ses séances chez une spécialiste ont pu porter leurs fruits mais a-t-elle vraiment réalisé qu'il n'avait pas connu d'épisode depuis un bon bout de temps ? Quant au fait d'avoir tardé à lui parler d'Adèle, n'est-ce pas aussi la preuve qu'il ne lui voue pas une attention obsessionnelle ? Il ne ressent pas le besoin de la stalker, et c'est aussi en cela qu'elle est si différente de tout ce qu'il a pu connaître. « Du coup, genre, tu l’as invité en tout bien, tout honneur et vous vous fréquentez ? » Oh, se fréquenter signifierait sûrement qu'ils sont proches de sortir ensemble et de ce côté-là, Carl a encore un peu de chemin à faire. Il esquisse alors un sourire et hausse doucement les épaules. « On est juste amis pour le moment et peut-être qu'elle me verra jamais différemment, elle. Je sais pas trop, en fait. » Quelle est leur étiquette, ou bien encore ce qu'Adèle peut penser de lui. Leur complicité ne fait aucun doute et certainement que leurs regards échangés sont assez parlants eux aussi, mais Carl ne veut rien presser. Une part de lui espère bien sûr qu'il n'est pas le seul à l'apprécier de cette manière, mais ce n'est pas comme si son intérêt pour une fille était habituellement partagé non plus. « C’est qui ? Je la connais ? Elle est comment ? Elle est gentille ? » Elle n'est techniquement pas une inconnue pour Maisie, comme il le lui apprend bien vite. « Oh, Adèle ! » Oui, Adèle. Et il sent sa meilleure amie assez fière de le constater, car les choses ont connu une évolution pour le moins étonnante depuis leur rencontre. Tout a commencé dans ce cinéma et les voilà maintenant qui habitent ensemble, sans même l'avoir fait exprès il pourrait le jurer. « Tu m’inviteras au mariage, hein ? » Si cette question a initialement de quoi amuser le garçon, il en perd quelque peu son sourire pour souligner ce qui l'empêche d'être pour sa part aussi optimiste. « Ce serait déjà bien si elle m'abandonnait pas elle aussi. » il souffle alors, gardant cette peur en lui depuis que Murphy s'est envolée un matin sans prévenir ni donner la moindre nouvelle, malgré toutes les promesses qu'ils s'étaient faites. Adèle est une voyageuse dans l'âme qui n'a pas toujours vécu à Brisbane, se pourrait-il qu'elle aussi décide un beau jour de partir ? Carl ne supporterait pas un abandon de plus après celui de son père et de celle dont il peine encore à se soigner, mais il ne peut sans doute pas laisser les fantômes du passé planer sur cette relation sans savoir ce qu'elle peut lui offrir. « Elle est mignonne, oui. Gentille, je sais pas encore, je compte sur toi pour tout me dire. » Maisie lui redonne aussitôt le sourire, à croire que ce dernier n'est jamais vraiment parti. « Elle est super gentille oui, et très douce. J'avoue que ça me change un peu de Chelsea à l'appart', elles ont pas du tout le même caractère et je crois que j'avais besoin d'une présence comme la sienne. » Car aussi grande soit son affection pour Chelsea, il avait surtout besoin de quelqu'un pour tempérer sa propre intensité. Adèle y parvient elle, et cela depuis le premier jour. « Puis j'avoue que ça me rassure qu'on soit compatibles d'après un speed-dating, c'est peut-être pas une science exacte mais j'ai quand même envie d'y croire, tu vois. » Tout ce que Maisie doit éviter de faire c'est le contredire sur la fiabilité de la chose, peu importe que ce système ait véritablement fait ses preuves ou non. L'idée plait bien à Carl alors c'est sans doute l'essentiel. « Enfin j'ai l'impression que tu t'imagines qu'on va sortir ensemble alors que je sais même pas si je peux lui plaire. » Elle semble avoir pas mal d'espoir pour lui Maisie, mais Carl ne serait pas vraiment Carl s'il ne manquait pas pour sa part cruellement de confiance en lui. « Tu crois que j'ai bien fait de l'inviter au festival, au moins ? » il finit par questionner d'une voix inquiète, doutant subitement de son initiative ou plutôt de ses capacités à assurer ce soir-là, car il s'agit bien de ça.

Si Maisie n'a en tout cas pas manqué de l'interroger sur sa fameuse colocataire, la curiosité du garçon n'est elle-même pas en reste au moment d'évoquer l'absence d'Angus au Twelve où, à sa connaissance, ce dernier travaille à présent. « Euh, ouais, tu te rappelles bien, mais, non, il est pas là aujourd’hui. » Ses yeux ne l'ont donc pas trompé, pas d'immense brun dans les parages et donc de confrontation possiblement gênante pour lui, aussi. « Tu l’aimes pas beaucoup, hein ? » Cette question est si soudaine qu'il manque de s'étrangler avec son pop-corn, pour une fois que ses rapports difficilement nommables avec Angus font l'objet d'une discussion avec sa meilleure amie. Peut-il réellement dire qu'il ne l'aime pas ? « Non, hum.. j'ai pas envie que tu croies ça, mais disons que.. » C'est compliqué, bien sûr que ça l'est. Angus n'est pas seulement un garçon lui ayant parfois volé l'attention de Maisie, il est aussi celui l'ayant escorté vers la sortie d'un certain vernissage l'année dernière et depuis ce jour, Carl peine à ne pas garder en lui une certaine amertume. Il faut dire que cet épisode en a entrainé bien d'autres et que les choses auraient été bien différentes si Angus n'avait pas satisfait la volonté de Cesar, mais il l'a sans doute perçu ce soir-là comme l'indésirable qu'il était, l'entrainant alors à l'extérieur de la galerie pour ne pas faire de vagues. Ils n'ont pas échangé à nouveau depuis et cette perspective lui fait presque plus peur qu'elle ne le rend allergique, car difficile de ne pas se sentir insignifiant et minuscule aux côtés du Sutton. « J'ai pas gardé un très bon souvenir de lui, et j'imagine que c'est pareil pour Angus. » Carl ignore si elle connait l'histoire de leur rencontre dans les détails, mais il ne serait pas surpris que le grand brun ait entre temps pris plus amplement connaissance de ses tendances. Il suffirait pour ça que Cesar en ait parlé autour de lui car il le sait, ces choses-là peuvent circuler très vite et il ne faudrait pas grand-chose ensuite pour qu'Angus en touche un mot à Maisie. Du moins, si leur relation implique aujourd'hui de s'inquiéter de leurs fréquentations respectives, ce qui semble bel et bien être le cas avec ce qu'il apprend ensuite. « Mais hm, tu risques de le voir un peu plus en dehors du ciné, aussi. »« Oh ? » Il ne pourrait pas être plus concentré qu'à cet instant et pour cause, Maisie semble insinuer l'importance qu'Angus a pu gagner dans sa vie. Carl savait déjà qu'il n'était plus question du moindre jeu de rôles mais leur étiquette véritable demeurait floue, en l'absence d'une mise à jour claire et précise qu'il n'a pas osé réclamer jusqu'ici. « Ce que je veux dire, c’est que, enfin, c’est pour de vrai, entre nous, quoi. » Pour de vrai après avoir longtemps été pour de faux ? Sans être non plus très inattendu, c'est pour sûr le genre de nouvelle qui ne laisse pas de marbre. « Non, sérieusement ? » Le voilà alors perdu entre un mélange d'excitation et de confusion, délaissant pour de bon son pop-corn afin de reporter sa pleine attention sur Maisie. « Pour de vrai, genre.. vous êtes ensemble, c'est ça ? » Prenant quelques secondes pour assimiler l'information et les imaginer côte à côte, Carl doit bien s'avouer qu'ils formeraient un joli couple. Avec une sacrée différence de taille, certes, mais ce n'est qu'un détail. « Wow. » il laisse alors entendre, intégrant aussi bien la chose que le fait que Maisie ne semblait pas tellement pressée de le lui dire. Ce n'est quand même pas rien, cette avancée considérable dans sa vie sentimentale. « J'ai l'impression d'avoir deux trains de retard mais j'imagine que tu voulais attendre avant de me le dire. T'es au moins sûre que cette fois, il va pas repartir ? » Réalisant très vite la maladresse de ses mots, Carl se rattrape en espérant sincèrement ne pas la blesser aussi bêtement. « Pardon, je voulais pas te rappeler tout ça ! Il est là maintenant, c'est le principal pas vrai ? Et donc on peut dire que t'as officiellement un copain, c'est bien comme ça que tu l'appelles ? » Les petits noms que Maisie peut lui donner dans l'intimité ne regardent qu'elle bien sûr, car c'est une simple confirmation que Carl demande ici. Son copain, son amoureux, son grand choux à la crème... qu'importe, tant qu'elle est heureuse. « C'est pas très cool de m'avoir volé mon objectif mais je suis quand même content pour toi, tu sais. » il lui assure dans un sourire, sa main venant même chercher la sienne par-dessus le comptoir. Lui n'aura sans doute pas la petite amie tant désirée cette année mais Maisie a au final rempli cette résolution pour deux, avec un garçon qu'il va peut-être bien devoir apprendre à connaître, maintenant.

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Maisie Moriarty
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la trahison des images
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ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001).
STATUT : elle aime angus ; elle l'a donc largué, en toute logique (non).
MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds.
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TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡).
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PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe.
CODE COULEUR : maisie nargue le monde en tomato et en peru.
RPs EN COURS : (carl) the magic of the passing time Df13c6b74f05e70279b25fbc75499f0ab130e5ed
llewyn ⊹ there’s no other love like the love for a brother. there’s no other love like the love from a brother.

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angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.

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seth ⊹ there is a little boy inside the man who is my brother. oh, how i hated that little boy. and how i loved him too.

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aiden ⊹ if you'd never looked my way i would've stayed on my knees and i damn sure never would've danced with the devil at nineteen, and the god's honest truth is that the pain was heaven and now that i'm grown, i'm scared of ghosts, memories feel like weapons.

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morigan #4 ⊹ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.

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Message(#)(carl) the magic of the passing time EmptyLun 22 Jan 2024 - 10:49

Je plaide coupable, j’aurais pu lui dire bien plus tôt que les références cinématographiques ça fonctionne plutôt bien avec la gente féminine, mais je ne peux pas non plus faire tout le travail pour lui. Je ne serais pas une vraie pote si je lui simplifiais trop la vie – n’est-ce pas ? Et, surtout… quelles valeurs peuvent avoir mes conseils ? Ceux de la meuf qui totalise trois relations en vingt-deux ans d’existence, dont deux qui se sont passées au lycée et qui ne méritent pas d’être désignées autrement que comme des amourettes. J’ai aucun talent en matière de drague, j’ai jamais franchi le pas avec personne et si ma relation actuelle se veut sérieuse, j’ai appris à apprécier Angus au fil du dénigrement qu’il m’a infligée et que je lui rendais, alors ouais, on peut pas vraiment dire que je sais vraiment ce qui plaît aux filles, en réalité. Je sais aussi que Carl serait bien trop gentil pour me faire remarquer que je suis la moins bien placée pour donner des tips, et c’est pour cette raison que je me contente d’une réflexion de temps à autre plutôt que de véritables leçons. J’ai plutôt tendance à lui dire ce qu’il ne doit pas faire plus que ce qu’il peut faire, parce qu’il m’aide vachement avec ses tendances ; c’est pas difficile d’imaginer que ça peut faire un peu peur (quel euphémisme). Et, franchement, j’aurais voulu qu’il s’intéresse au 7ème Art parce qu’il en a envie et non pas parce qu’il y voit un moyen de servir ses intérêts. Il me déçoit, Carliméro, et j’espère franchement qu’il le lit au fond du regard que je lui adresse. De toute façon, ça lui fait sans doute une belle jambe de savoir ça, ça ne lui est d’aucune utilité s’il n’est pas foutu d’aligner trois mots ou, pire, de comprendre la référence qu’il fait. Parce que je peux lui donner des phrases toutes prêtes s’il le veut, mais ça n’a aucun sens s’il ne sait pas de quoi il parle. Alors oui, peut-être que j’aurais pu commencer par un classique connu et reconnu, car Babylon ne lui sera sans doute pas d’une grande aide, mais je m’en fiche bien, à cet instant. J’ai juste envie qu’il regarde un film que j’aime, j’ai envie de partager un peu de ça avec lui et si je dois le forcer en détournant la vérité – c’est pas vraiment un mensonge, non, du tout – et bien, qu’il en soit ainsi. En revanche, l’aspect sur lequel je suis sincère, c’est sur le travail mis sur la table pour assurer le succès de ce week-end. Ça n’a pas l’air ainsi, mais on a trimé comme des dingues et je suis contente de savoir que le succès est au rendez-vous. Ça aurait pu être mieux, mais ça aurait surtout pu être pire et je pense bien qu’on va rentrer dans nos frais et même faire un joli bénéfice. On a maximisé la communication, mais le bouche-à-oreille reste une valeur sûre, et même si je me mettrai pas à chialer devant Carl, ça me fait toujours aussi plaisir de constater qu’à défaut d’être un spectateur assidu, il est un ami sur lequel je peux compter. Je lui ferais bien un câlin comme j’en ai l’habitude – étonnamment pas gênée quant il s’agit de marques d’affection dans le cadre d’une amitié – mais eh, je veux pas prendre le risque d’agacer sa petite chérie. « Oh arrête. » Son malaise est perceptible et, comme une vraie pote, je m’en amuse avec un sourire qui étire mes lèvres.

Je suis heureuse de voir Carl ainsi, sincèrement. Beaucoup plus ouvert, moins maussade, timide, mais souriant, léger à défaut d’être totalement spontané. J’aime cette version de mon ami, celle qui se veut un peu moins soucieuse qu’il ne l’est constamment, celle qui semble enfin croire qu’elle a de la légitimité à exister et à ressentir des choses, à vivre en d’autres termes. Mais c’est Carl. C’est Carl et ses fixettes récurrentes, Carl et ses dérives passionnelles, Carl et ses espoirs à sens unique. Alors je ne suis pas totalement sereine. J’aimerais être heureuse pour lui, sans avoir à craindre pour elle. J’ai honte de songer à tout cela alors que je le connais, que je sais ce dont il est capable, mais surtout ce dont il est incapable. Il faut croire que les réflexions d’Angus à l’encontre de mon ami m’atteignent plus que je ne veux bien l’admettre. Je devrais sans doute fermer les yeux, prétendre qu’il ne s’agit pas de ça, que j’ignore la problématique de Carl, mais je ne peux pas ; ce ne serait pas non plus l’aider que de nier qu’il peut avoir un souci et je crois qu’il doit le savoir puisqu’il a trainé à m’en parler. « Mon autre coloc est pas très sympa avec elle alors j'étais pas vraiment certain qu'elle resterait, et que je pourrais réellement t'en parler. Et puis.. » - « Pourquoi elle est pas sympa ? » Je profite pour intervenir, parce que ça m’intrigue, cette histoire. Elle a pas l’air très aimable, Chelsea, j’ai pas l’impression que beaucoup de monde récolte ses faveurs, mais je suis curieuse de savoir pourquoi elle s’acharnerait sur cette fille. Il y a sûrement une raison, quelque chose et c’est mon devoir d’en connaître la raison pour préserver Carl au besoin. « J'avais peur aussi que tu penses que je faisais encore une fixette. Parce que c'est vraiment pas le cas, cette fois. » Nous y voilà. Je reste muette un instant, réfléchissant à la meilleure manière de répondre sans être blessante. « C’est vrai ? » Je lui demande, bien plus sérieuse, avant d’ajouter : « je vois bien que ça va mieux de ce côté, mais comment tu peux en être sûr ? » J’ajoute, avant de rapidement reprendre : « Je te crois si tu dis que ce n’est pas le cas. Je veux juste m’assurer que tu ne seras pas déçu. » Mais il sort avec elle, visiblement, ou du moins il a osé franchir ce pas et je ne pourrais pas être plus heureuse pour lui que, pour une fois, ce ne soit pas uniquement dans sa tête. Je le crois, mais je ne voudrais pas qu’il se lasse, qu’il trouve un intérêt pour une autre fille et qu’il vienne à le regretter plus tard. « Mais je suis fière de toi. Je te le dis peut-être pas assez, mais je sais que ça a pas dû être facile pour toi et que ça a dû demander beaucoup de travail sur toi-même, et je te félicite, vraiment. » C’était une addiction en quelque sorte, un comportement dont il ne peut pas se passer au point où c’en est devenu un besoin vital. Je comprends. « On est juste amis pour le moment et peut-être qu'elle me verra jamais différemment, elle. Je sais pas trop, en fait. » - « Elle t’a rencontré, elle continue de te fréquenter et elle a accepté une sortie. C’est pas juste parce qu’elle veut être ton amie. » Ou parce qu’elle est trop gentille pour lui dire non. C’est assez évident, de mon point de vue, qu’elle s’intéresse à lui – sans quoi elle n’aurait pas fait perdurer leur relation jusqu’à ce stade et se serait contentée de l’ignorer après leur rencontre. Rencontre qui s’est produite ici, comme je finis par le découvrir. Adèle est donc l’heureuse élue et à chaud, la paire me semble compatible. Ouais, je peux concevoir que ça matche bien, alors qu’il n’oublie pas que c’est grâce à moi. « Ce serait déjà bien si elle m'abandonnait pas elle aussi. » Il n'est pas difficile de savoir à qui il fait référence. « Je sais que tu l’aimais bien, mais Murphy était… elle était pas nette, okay ? Ses réactions, sa fuite… c’est pas l’attitude de la grande majorité des gens, Carl, tu sais. » Je ne suis pas objective parce que cette fille m’a volé mon ami autant que mon frère ; mais ça ne change rien au fait qu’elle sentait les problèmes à plein nez et qu’il est peu probable qu’Adèle lui offre le même traitement. Quelle ironie, quand on sait que je me rapproche certainement plus de la personnalité de Murphy que d’Adèle, ah. « Elle est super gentille oui, et très douce. J'avoue que ça me change un peu de Chelsea à l'appart', elles ont pas du tout le même caractère et je crois que j'avais besoin d'une présence comme la sienne. » - « Mais t’as aussi besoin d’une présence comme Chelsea, si je peux me permettre. Alors bon, c’est plutôt un bon compromis, ça a l’air de bien rouler. » Il a besoin d’être secoué autant qu’il a besoin d’être préservé. Et si chacune de ses colocataires peut lui offrir ça, alors elles ont mon amitié. « Puis j'avoue que ça me rassure qu'on soit compatibles d'après un speed-dating, c'est peut-être pas une science exacte mais j'ai quand même envie d'y croire, tu vois. » - « C’est ma science, et elle est exacte, d’accord ? Il y a des gens qui continuent de se fréquenter, alors je te permets pas d’en douter. » Je ne lui laisserai pas l’occasion de gâcher le bonheur qu’il semble s’accorder, surtout. Il ne s’autosabotera pas, pas cette fois, pas sous ma surveillance. Peu importe si le speed-dating était en réalité assez aléatoire et qu’il y a peut-être qu’un seul autre duo qui s’est formé, Carl n’a pas besoin de le savoir, il a besoin de croire que le binôme qu’il forme avec Adèle est fait pour durer et je compte bien m’en assurer. « Enfin j'ai l'impression que tu t'imagines qu'on va sortir ensemble alors que je sais même pas si je peux lui plaire. » - « Ah mais c’est très clair dans ma tête mon Carlo, dans quelques semaines, allez mois peut-être, tu repasses cette porte pour me dire que t’es désolé d’avoir douté de moi et qu’effectivement j’ai vu juste vu que c’est ta meuf, à présent. » La conversation est très claire dans ma tête, désolée pour lui. « Tu crois que j'ai bien fait de l'inviter au festival, au moins ? » - « Non, t’aurais dû rester dans ton coin à te mourir d’amour pour elle et attendre qu’un autre mec s’en charge à ta place. » Je lui dis d’une voix parfaitement sarcastique, roulant des yeux un instant avant de reporter mon attention sur lui. « Bien sûr que t’as bien fait. Et t’as vu, ça a marché ! Arrête de penser au pire alors que, cette fois, c’est le meilleur scénario qui t’arrive. » Ce sont les options auxquelles il ne se permet jamais de penser qui sont celles qui se produisent cette fois-ci, qu’il en profite et qu’il les savoure. Il en a bien le droit.

Un discours que je n’arrive pas vraiment à appliquer à ma propre personne, même si j’essaie de me persuader que tout va bien avec Angus et, surtout, que tout ira bien. Mais je n’arrive pas à faire taire cette petite voix dans ma tête, celle qui me prédit une sortie de route fracassante qui ne me laissera pas indemne. Je m’attache pas souvent, mais je m’attaque trop fort et je sais que c’est dangereux. « Non, hum.. j'ai pas envie que tu croies ça, mais disons que.. » Disons qu’il a sûrement fait les frais du sale caractère d’Angus, celui-là même que je lui détestais au départ et que j’ai appris à aimer. « J'ai pas gardé un très bon souvenir de lui, et j'imagine que c'est pareil pour Angus. » - « Attends, vous vous êtes rencontrés ? » Je lui demande, très sérieuse et, surtout, surprise. Je savais qu’ils s’étaient croisés rapidement, et qu’Angus était au courant des difficultés de Carl, car une de ses amies en a fait les frais. Je comprends que c’est sans doute la version simplifiée de l’histoire, et qu’il y a plein de détails qui m’échappent et que je quémande auprès d’un Carl à qui je ne laisse guère le choix de m’en parler alors que mes yeux ne le lâchent pas. J’aimerais éviter une guerre d’égo entre les deux hommes, parce que je tiens à l’un autant qu’à l’autre et qu’il est hors de question que je me retrouve à prendre parti, d’autant qu’ils seront inévitablement amenés à se fréquenter plus régulièrement. Je vois que Carl s’en surprend, s’en inquiète sans doute. Je veux pas épiloguer, mais il faut qu’il le sache : je tiens à Angus, plus que je ne le pensais, plus que je ne voulais l’admettre. « Non, sérieusement ? » Je secoue doucement la tête, un peu mal à l’aise en sachant que mon choix sentimental ne fait sans doute pas l’unanimité auprès de mon ami. Et la réciproque s’applique aussi, en réalité. « Pour de vrai, genre.. vous êtes ensemble, c'est ça ? » - « Je crois, oui. » Je dis, avant de m’expliquer : « enfin, on y va doucement. » Ce qui explique aussi que je ne me suis pas précipitée pour lui le dire ; j’attendais le moment où ça se casserait la gueule. Mais ce moment ne semble pas être à l’ordre du jour, et ça m’inquiète autant que ça me ravit. « J'ai l'impression d'avoir deux trains de retard mais j'imagine que tu voulais attendre avant de me le dire. T'es au moins sûre que cette fois, il va pas repartir ? » Je pince les lèvres. Je ne sais pas, j’en ai aucune garantie. La seule chose que je sais, c’est que ça me ferait encore plus mal que la première fois et que je ne suis pas certaine de m’en remettre, cette fois-ci. « Pardon, je voulais pas te rappeler tout ça ! Il est là maintenant, c'est le principal pas vrai ? Et donc on peut dire que t'as officiellement un copain, c'est bien comme ça que tu l'appelles ? » Je laisse échapper un rire nerveux. « Non, enfin… j’ai encore un peu de la peine à y croire. Je veux dire, ça me paraît improbable qu’il puisse s’intéresser à moi, je suis un peu, hm… mal à l’aise, ouais, je crois qu’on peut dire ça, alors que lui… Tu l’as vu ? Il peut avoir n’importe qui. » Parce qu’Angus est foutrement charismatique, qu’il a de nombreuses qualités, ce qui pourrait être agaçant si ses failles ne le rendaient pas aussi attachant et humain. « Enfin, avec lui, je suis vraiment à l’aise, c’est sûr, mais c’est un peu… c’est un peu confus, encore. Je te l’ai dit, on y va doucement, il accepte le fait que je sois un peu plus paumée que lui sur tous les points et ça me fait du bien, que quelqu’un respecte cette part de moi. » J’en ai besoin, surtout. J’ai besoin qu’on me dise que je ne suis pas une anomalie, qu’on me fasse comprendre que je suis légitime à vouloir une relation malgré mes craintes et que j’ai le droit d’être aimée, tout simplement. « Je voulais pas te tenir à l’écart, mais je voulais pas m’emballer pour rien. Je sais pas encore ce qu’on est, mais je sais qu’on va quelque part. » À notre rythme et surtout, à notre image : les étapes ne sont pas respectées, rien n’est simple, c’est un bordel, mais c’est ce bordel qui nous ressemble et nous rassemble. « C'est pas très cool de m'avoir volé mon objectif mais je suis quand même content pour toi, tu sais. » Mes doigts pressent les siens quand il vient chercher ma main – au diable Adèle, l’espace d’un instant. Je n’ose pas lui dire que je ne suis toujours pas certaine que ce soit un objectif et, surtout, que c’en soit un que j’arriverai à tenir et à ne pas gâcher. « Je te l’ai pas volé, je t’ai copié, nuance. » Le sien reste donc valable parce que je me suis contentée de m’en inspirer plutôt que de lui le dérober ; et qu’il ne m’utilise pas en excuse pour se dégonfler.

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Message(#)(carl) the magic of the passing time EmptyDim 11 Fév 2024 - 19:28


☾ the magic of the passing time
Watch the sunrise along the coast as we're both getting old, I can't describe what I'm feeling and all I know is we're going home. I don't care how long it takes as long as I'm with you, I've got a smile on my face. Save your tears, it'll be okay all I know is you're here with me. I wish I could live through every memory again, just one more time before we float off in the wind.
@Maisie Moriarty ☆ CARL FLANAGAN
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Il y aurait bien des choses à dire sur la relation qui l’unit à sa colocataire et sur les bienfaits que cette rencontre a déjà pu avoir pour lui, mais Carl n'est pour autant pas vraiment certain de leur étiquette. Elle est pour l'heure une amie avec laquelle il a la chance de vivre même s'il ne la regarde pas tout à fait comme un tel mot le sous-entend, un peu trop anxieux à l'idée de se rendre au festival de jazz avec elle pour que cette sortie n'éveille pas déjà certains espoirs en lui. Et Maisie le voit certainement venir, Adèle ne doit même être à ses yeux qu'un crush de plus parmi tous ceux que le garçon a déjà connus car comment imaginer que ce sera différent et qu'il ne terminera pas encore avec le cœur en mille morceaux ? S'il a pris son temps avant d'en parler à sa meilleure amie pour une fois, c'est pourtant bien parce qu'il n'a pas l'impression de replonger dans un énième épisode mais autant avouer, aussi, que les tensions secouant leur colocation n'ont pas non plus aidé Carl à aborder très sereinement les choses. « Pourquoi elle est pas sympa ? » Il pourrait attribuer beaucoup d'adjectifs à Chelsea, certains franchement positifs, mais il ne dirait pas que celle-ci est toujours très facile à vivre. Mieux vaut ne pas avoir la rousse contre soi, il l'a lui-même appris à ses dépens une fois et il ne peut que constater qu'elle ne fait aucun cadeau à leur nouvelle colocataire depuis que celle-ci s'est installée. Il soupire alors, quelque peu dépassé. « Y’a une histoire entre elles, je suis pas sûr d’avoir tout compris mais Chelsea reproche quelque chose au frère d’Adèle. » Pas à elle directement, non, et c'est bien ce qui tend à le perdre alors qu'il ne conçoit pas bien en quoi le principal concerné ne peut pas récolter les conséquences de ses actes lui-même. Carl ignore toutefois qu'Ash n'est plus de ce monde, un détail que la Shephard comme la Cavanagh n'ont pas jugé utile de lui glisser, pas étonnant qu'il soit aussi largué. « Pour moi c’est pas à elle de payer pour lui. » il ajoute en osant à peine relever les yeux vers elle, et cela parce que ces mots ont un double sens que le garçon préfère garder pour lui. Une référence au frère Moriarty ? Peut-être, car il est déjà acté qu'il ne reprochera jamais le comportement de son ainé à Maisie. « C’est vrai ? » Hochant lentement la tête, Carl donnerait vraiment tout pour connaître le contenu de ses pensées à cet instant. Le croit-elle seulement capable de venir à bout de ses fixettes, et de s'intéresser surtout à une fille envers qui il ne deviendrait pas obsessionnel ? « Je vois bien que ça va mieux de ce côté, mais comment tu peux en être sûr ? » Il n'en veut pas à Maisie de poser la question car si quelqu'un a pu le voir se mettre dans tous ses états, c'est assurément elle. Ce qui le rassure est au moins d'entendre qu'il semble aller mieux, la preuve sans doute que ses efforts se remarquent alors que Carl se demandait justement si quiconque parviendrait à le voir. « Je te crois si tu dis que ce n’est pas le cas. Je veux juste m’assurer que tu ne seras pas déçu. » Il sourit faiblement, conscient que Maisie désire avant tout qu'il ne soit pas à nouveau amené à en souffrir. Ce n'est pas une fixette cette fois, il serait prêt à le jurer et c'est aussi ce qu'il tente après ça d'expliquer. « Je ressens pas le besoin de tout connaître d’elle, encore moins de checker constamment ses réseaux, tu sais, pour savoir ce qu’elle fait et avec qui elle est. » Une sale habitude que le garçon aura fini par perdre, et c'est en grande partie grâce à ses séances avec le Dr Kippel. C'est un long chemin dont il n'a pas encore totalement perçu le bout mais Carl semble en bonne voie, il veut en tout cas y croire. « C’était mon truc avant, je pouvais pas dormir si j’avais pas tout vérifié et ça pouvait me rendre malade certains soirs. Quand j'y repense, c'était n'importe quoi. » Il en a même honte, Maisie pourra le voir comme le sentir mais il n'a au moins jamais nié que ce problème existait en lui, quand bien même le combattre aura pris du temps. Il n'est peut-être pas destiné à enchainer ces maudits épisodes toute sa vie, sa psychologue en est en tout cas convaincue pour sa part mais elle lui dirait aussi de ne pas brûler les étapes, au cas où l'envie d'aller un peu trop vite avec Adèle se ferait malgré tout ressentir. « Tu vas peut-être me dire que c’est normal parce que je vis avec elle mais elle me raconte pas tout, et c’est pas grave. J’ai envie de la découvrir naturellement, sans forcer les choses et j’ai l’impression que j’y arrive, et que.. elle s’intéresse un peu à moi aussi. » Il pourrait rougir au simple fait de le dire, peu habitué à ce que cet intérêt ne soit pas à sens unique. Bien sûr, Carl n'est pas à l'abri de prendre encore certains rêves pour la réalité car il y a des tas de façons de s'intéresser à quelqu'un mais la connexion avec sa colocataire est bien réelle, il suppose sinon – et sans grande conviction – que celle-ci n'aurait pas accepté de l'accompagner pour un nouveau tête-à-tête. « Mais je suis fière de toi. Je te le dis peut-être pas assez, mais je sais que ça a pas dû être facile pour toi et que ça a dû demander beaucoup de travail sur toi-même, et je te félicite, vraiment. » Oh ce que ces mots font du bien à entendre, qu'importe s'il ne les reçoit effectivement pas souvent. Faire la fierté de quelqu'un était jusqu'ici surtout réservé aux autres alors Carl peine à croire que son tour est enfin venu, souriant comme un enfant avant que sa modestie ne le rattrape. Il a progressé, oui, mais il ne l'a sûrement pas fait tout seul. « Je crois que je dois beaucoup à ma psy, j’aurais du mal à t’expliquer tous les exercices qu’on fait ensemble mais ça m’aide, vraiment. » De quoi lui faire tout sauf regretter d'avoir débuté ces séances en février dernier – un mois qui aura décidément apporté beaucoup de choses au garçon perdu et quelque peu désespéré qu'il était. « Et ça me motive encore plus ce que tu me dis, j’ai tellement envie d’aller mieux et d’en finir avec tout ça. Ça effacera pas tout ce que j’ai fait mais si y’a moyen d’en guérir pour de vrai, je veux croire que c’est possible et que ça reviendra pas. » Un peu tôt sans doute pour affirmer qu'il a entièrement vaincu son trouble mais Carl s'en rapproche, le tout étant maintenant de ne pas relâcher ses efforts. Quant à sa colocataire, celle qu'il peine à regarder uniquement comme telle, il n'irait pas jusqu'à dire qu'elle désire forcément plus qu'une amitié avec lui – car dans quel monde ce genre de chose serait possible, se dit-il. « Elle t’a rencontré, elle continue de te fréquenter et elle a accepté une sortie. C’est pas juste parce qu’elle veut être ton amie. »« Tu.. tu crois ? » Pas juste être son amie, ces mots tournent aussitôt en boucle dans son esprit avec la garantie de ne plus pouvoir le quitter.

La vérité c’est qu’il a peur, Carl. Peur de tout gâcher une fois de plus car bien sûr, le départ de Murphy ne pouvait être que de sa faute – qu'est-ce qui ne l’est pas de toute façon, à ses yeux ? C'est elle qui a pris la fuite, elle qui a brisé toutes les promesses qu'ils s'étaient faites mais ce serait lui le responsable, bien sûr. « Je sais que tu l’aimais bien, mais Murphy était… elle était pas nette, okay ? Ses réactions, sa fuite… c’est pas l’attitude de la grande majorité des gens, Carl, tu sais. » Il le sait, oui. Cette relation aussi difficile à nommer était-elle ne le tirait pas vraiment vers le haut, et Carl ne peut pas nier y avoir perdu quelques plumes. Tout ou presque les opposait, il a pris des risques inconsidérés pour Murphy et à en juger le caractère soudain et inexpliqué de sa fuite, il ne peut qu'imaginer que tout cela ne comptait finalement que pour lui. « Je sais que je dois plus penser à elle, elle reviendra pas de toute manière. » Et ce n'est sans doute pas une mauvaise chose pour son cœur qui en a déjà bien assez souffert, le départ de la blonde l'ayant fait passer par des heures sombres qu'il ne tient pas à se rappeler. Il n'était pas certain de réussir à s'en relever et ne saura aussi jamais pourquoi elle est partie, la seule chose de sûre étant que Carl l'aimait pour de mauvaises raisons, et c'est un miracle qu'il soit parvenu à s'en rendre compte. La douceur d'Adèle est tout ce qui lui convient aujourd'hui, de quoi marquer un contraste net avec la rudesse d'une certaine rouquine. « Mais t’as aussi besoin d’une présence comme Chelsea, si je peux me permettre. Alors bon, c’est plutôt un bon compromis, ça a l’air de bien rouler. » Maisie n'a pas tort, il ne peut que trouver son compte dans leurs deux caractères car il serait idiot de penser que Carl n'a pas aussi besoin d'être manié avec vivacité. « Oui, j’aime bien l’équilibre qu’on a trouvé tous les trois. Elles sont chouettes chacune à leur façon et elles me supportent, tu te rends compte ! » Il s'en étonne oui, sans doute parce que la vie en famille d'accueil n'a pas toujours été toute rose – et cela pour ne pas nommer la vie sous le même toit que son beau-père autrefois, toute première personne l'ayant fait se sentir comme un vulgaire parasite. Aujourd'hui Carl a trouvé sa place, il fait même partie d'un ensemble dont il n'a pas l'impression d'être mis à l'écart et c'est une petite victoire, de quoi faire briller ses yeux face à sa meilleure amie. « C’est ma science, et elle est exacte, d’accord ? Il y a des gens qui continuent de se fréquenter, alors je te permets pas d’en douter. »  « Oui, oui, d’accord. » acquiesce-t-il, hochant même la tête avec énergie car si Maisie le dit, alors ce speed-dating reposait bien sur du concret. Il ne demande qu'à y croire Carl, gardant déjà un souvenir impérissable de sa rencontre avec Adèle alors s'il peut se convaincre que les étoiles étaient alignées ce jour-là, pourquoi s'en priverait-il ? Son optimisme ne va toutefois pas jusqu'à imaginer la Shephard lui faire l'honneur d'être son petit ami, dans un monde où Carl a de toute façon du mal à se voir comme une option pour quiconque. « Ah mais c’est très clair dans ma tête mon Carlo, dans quelques semaines, allez mois peut-être, tu repasses cette porte pour me dire que t’es désolé d’avoir douté de moi et qu’effectivement j’ai vu juste vu que c’est ta meuf, à présent. » Sa meuf ? Il ne fait aucun doute qu'il le criera sur tous les toits si leur relation atteint un jour ce stade car il n'a précisément jamais eu de meuf, et ce n'est pas à Maisie qu'il risque de l'apprendre. « Mais tu m’imagines sérieusement en couple un jour ? Moi ? » il questionne sérieusement avant de se gratter l'arrière du crâne, pensif. « J’ai tellement rêvé d’avoir une copine que j’ai du mal à me dire que ça pourrait devenir réel je crois. Et Adèle a déjà été avec quelqu’un, elle a de l’expérience contrairement à moi, ça aide pas. » Autant admettre qu'il redoute surtout de passer après le dernier homme qu'elle a connu, aussi mauvais soit le souvenir que ce dernier lui a laissé. Carl n'en sait pas grand-chose, simplement qu'il a épousé son ex alors qu'ils étaient encore ensemble et s'il ne fait aucun doute qu'Adèle mérite mieux, il n'ose pas pour autant présumer qu'il peut être le mieux en question. « Non, t’aurais dû rester dans ton coin à te mourir d’amour pour elle et attendre qu’un autre mec s’en charge à ta place. » Très drôle pense-t-il, et terriblement carlesque quand on y songe. « Bien sûr que t’as bien fait. Et t’as vu, ça a marché ! Arrête de penser au pire alors que, cette fois, c’est le meilleur scénario qui t’arrive. » Le meilleur depuis bien longtemps c'est une certitude, de quoi l'autoriser en effet à profiter sans se prendre inlassablement la tête. « T’as sûrement raison, j’ai plus qu’à faire en sorte de pas tout gâcher maintenant. C’est techniquement pas notre premier tête-à-tête mais j’appréhende quand même, elle aime peut-être pas le jazz si ça se trouve. » Et voilà qu'il recommence, incapable de ne pas songer à une façon dont les choses pourraient mal tourner. Secouant la tête, Carl chasse sans attendre cette dernière idée car bon sang, lui-même trouve ça épuisant. « Promis, j'arrête ! Et je te raconterai tout bien sûr, t’auras l’exclu si jamais il se passe quelque chose. » Il ne sait pas vraiment à quoi il peut objectivement s'attendre mais il chérit le moindre rapprochement possible avec elle, qu'importe si cela signifie juste s'assoir à une table pour y boire un verre car avant tout, ils apprennent encore joliment à se connaître.

Maisie semble de son côté à un stade nettement plus avancé de sa relation avec Angus, sans qu'il puisse néanmoins se douter que les choses ont déjà pris un tournant officiel. Disons surtout que Carl gère une chose à la fois, comme le fait que sa meilleure amie s'imagine qu'il ne porte pas vraiment le Sutton dans son cœur – et peut-être bien, oui, qu'ils n'ont pas eu une très bonne impression l'un de l'autre le jour où leurs routes se sont croisées, un épisode que Carl n'a jamais eu en tête de lui cacher quand bien même celui-ci n’était pas à sa gloire. « Attends, vous vous êtes rencontrés ? » Elle ne l'avait de toute évidence pas saisi comme ça et il est bien le premier à déplorer que sa seule interaction avec Angus demeure associée à une soirée qu'il préfèrerait par-dessus tout effacer. C'était bref, mais sûrement pas assez à son goût lorsqu'il se reprend à y penser. « Oh.. je pensais que tu le savais. » souffe-t-il, le regard fuyant au possible. Il pensait aussi qu'Angus avait saisi la première occasion pour souligner combien il l'avait trouvé étrange, car c'est au moins ce qu'il a dû penser de lui. « Mais on s’est pas vraiment parlé tu sais, c’est allé tellement vite. Disons que j’étais pas trop le bienvenu à un vernissage et qu’il m’a mis dehors, sur demande d’un autre garçon. » Il taira son nom, ne voyant pas bien ce que cette précision pourrait apporter à la présente discussion. Ce qu'il faut en retenir c'est que Carl n'était une fois de plus pas là où on voulait de lui, quand Angus était de son côté missionné de faire régner l'ordre après que sa venue ait mis un certain Gutiérrez sous tension. Si c'était à refaire, il y réfléchirait à deux fois avant de se pointer sans la moindre invitation même si c'est un peu facile à dire, plus d'un an après. « C’était une mauvaise soirée, c’est pas à lui que j’en veux en particulier mais il a dû me prendre pour un illuminé, ou au moins quelqu’un d’assez dérangé. » Il hausse alors les épaules, acceptant son sort et toutes les étiquettes que le Sutton a pu lui attribuer car sans doute les a-t-il quelque peu méritées. Il n'aurait pas été difficile de faire mieux comme première rencontre, mais il pourrait malgré tout promettre à Maisie que cet épisode ne donnera pas lieu à une haine injustifiée de sa part. Il ne déteste pas Angus, Carl n'a pour ainsi dire aucune énergie de ce genre à vouer à quiconque dans cette ville mais s'il s'avère que le grand brun fréquente sa meilleure amie comme un petit copain le ferait, cela sous-entend que l'éviter ne sera pas éternellement possible. A-t-il seulement envie de les voir ensemble ? Il n'en sait rien, dire qu'il se sentirait très à l'aise en présence du concerné serait mentir mais c'est elle qui sort avec, elle qui le connait aussi bien mieux que lui. Si Maisie est parvenue à passer outre tous les sentiments négatifs qu'Angus pouvait avant ça lui inspirer, n'est-ce pas le signe qu'il pourrait lui aussi essayer ? Dans l'immédiat, Carl intègre surtout que sa meilleure amie est en couple car à côté, plus rien n'a réellement le mérite de compter. « Je crois, oui. Enfin, on y va doucement. » Il comprend que l'en informer ne pressait pas et il l'accepte, car Maisie avait certainement besoin de prendre le recul nécessaire. Mais Carl ne serait pas tout à fait Carl s'il ne se montrait pas aussi sacrément maladroit, et ce avant de se rattraper comme il le peut. « Non, enfin… j’ai encore un peu de la peine à y croire. Je veux dire, ça me paraît improbable qu’il puisse s’intéresser à moi, je suis un peu, hm… mal à l’aise, ouais, je crois qu’on peut dire ça, alors que lui… Tu l’as vu ? Il peut avoir n’importe qui. » Il ne sera pas celui qui vantera les mérites du grand brun, pas alors qu'il peut à la place s'y employer avec Maisie. Car à l'entendre, c'est à croire qu'elle est très loin de lui arriver à la cheville. « T’as l’air d’oublier que t’es une jolie fille avec des qualités toi aussi, même si tu le vois sûrement pas comme ça, je sais. Je veux dire.. encore heureux qu’il s’intéresse à toi ! Je suis même sûr qu’il t’a jamais vraiment détestée parce que c’est pas trop possible ça, si tu veux mon avis. » Et Carl ne veut pas entendre qu'il manque ici d'objectivité, car le fait que sa meilleure amie ait été miraculeusement épargnée par ses fixettes lui permet justement de l'observer sans être tenté de l'idéaliser. Si Angus peut avoir n'importe qui comme elle le dit, il n'empêche que c'est elle qu'il a choisie. « Enfin, avec lui, je suis vraiment à l’aise, c’est sûr, mais c’est un peu… c’est un peu confus, encore. Je te l’ai dit, on y va doucement, il accepte le fait que je sois un peu plus paumée que lui sur tous les points et ça me fait du bien, que quelqu’un respecte cette part de moi. » C'est aussi rassurant du point de vue qui est le sien, car Maisie mérite quelqu'un qui ne cherchera pas à la brusquer, peu importe sur quel terrain. « J'aime entendre qu'il se comporte bien avec toi. » il formule dans un petit sourire, sincèrement heureux de ne pas avoir à s'en faire car d'après ce qu'il sait, elle n'a pas été très gâtée par le passé. Le fait qu'elle se considère paumée n'empêche pas Angus de l'accepter comme elle est et c'est sans doute ce dont Carl vient à rêver pour lui-même. « Je voulais pas te tenir à l’écart, mais je voulais pas m’emballer pour rien. Je sais pas encore ce qu’on est, mais je sais qu’on va quelque part. »« Moi je sais où, à l’autel ! » La perche est trop belle pour ne pas être saisie mais déjà Carl se ravise avant de se mordre la lèvre, espiègle. « Ah, c’est encore un peu tôt pour les blagues sur le mariage ? Zut. » Ils en sont encore loin et peut-être qu'ils n'en rêveront même jamais l'un et l'autre, sans que ce soit un problème. En tant qu'enfant du divorce, Carl ne sera de toute façon pas celui qui les poussera dans ce sens et c'est pourquoi il préfère évoquer l'objectif qu'elle est parvenue à atteindre avant lui, si tant est qu'une compétition puisse exister – pas la moindre, en l'occurrence. « Je te l’ai pas volé, je t’ai copié, nuance. » Bon joueur, Carl intègre que tout n'est peut-être pas perdu pour lui alors que prendre exemple sur Maisie s'avère même assez tentant. Certes, elle lui a bien assez répété que les choses allaient doucement avec Angus comme s'il ne devait pas non plus s'emballer mais facile à dire lorsque les idées fusent à toute vitesse dans sa tête, l'amenant à renouer avec sa bonne vieille curiosité. « Mais euh.. t’arrives à l’embrasser tellement il est grand, tu frôles pas le torticolis à chaque fois ? » Ça l'intéresse oui, comme toute question un peu bête que Carl ne saurait pas contenir car avec tout le respect qu'il doit à Maisie, son copain est le genre de géant qu'on ne croise pas souvent dans une vie. « Ou alors vous en êtes pas encore là ? » Face aux yeux arrondis de la Moriarty, le garçon comprend qu'il ferait bien de la mettre en sourdine. Un sourire plus tard, ses doigts renforcent leur prise sur les siens pour en revenir à l'essentiel – et parce qu'il en deviendrait facilement indiscret, il le sait. « Pardon, pardon, j’arrête avec mes questions. T’as l’air heureuse et c’est vraiment tout ce qui compte, mais promets-moi juste de le laisser t'aimer comme tu le mérites. » Parce qu'ils ont tendance l'un et l'autre à considérer qu'ils n'en détiennent pas le droit, et ce n'est pas pour rien que Carl a un peu trop souvent l'impression de se trouver face à un miroir. Un jour, il appliquera peut-être la même chose à lui-même mais en attendant, c'est bien du bonheur de Maisie dont il souhaite s'assurer – puisse-t-il cette fois ne pas être de trop courte durée.

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