ÂGE : trente-deux ans (21.05.92) STATUT : ruben et elle se sont dit 'oui' à l'abri des regards le 15 janvier - le bonheur n'aura duré que quatre mois, depuis elle maintient tant bien que mal les apparences, sans rien vouloir lui pardonner. MÉTIER : chirurgien pédiatrique au st vincent's hospital, passe ses journées à prouver qu'elle est capable d'être la meilleure auprès de mini humains (mais pas de leurs parents) LOGEMENT : elle évite le #404 water street, spring hill, ne voulant surtout pas croiser ruben. en attendant, elle dort chez son frère oscar, au #162 edward street, spring hill POSTS : 5056 POINTS : 1230
TW IN RP : avortement, adultère. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : ça reviens demain promis (a) DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Nina donne des ordres en darkgoldenrod RPs EN COURS : (08)clarence #1 › diego #4 › landry #1 › marceline #1 › ruben #12 › olive #1
ruina #10 & #11 › kiss me once 'cause you know i had a long night. kiss me twice 'cause it's gonna be alright, three times 'cause i've waited my whole life. i like shiny things, but i'd marry you with paper rings. darling, you're the one I want. ❘ #1 › #2 › #3 › #4 (ua gd) › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12
midas #1 › when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
Face à son miroir, Nina devait se rendre à l’évidence. Elle allait devoir se résoudre à employer la magie du maquillage, ses yeux clairs se soulignant d’une ombre retraçant la fatigue accumulée de ces derniers jours.
Il y avait ce petit garçon, Jackson, qui avait intégré le service. Il avait su gagner son cœur à peine, était-elle entrée dans sa chambre. Un grand sourire édenté et une joie de vivre qui contrastait avec la longue liste de problématique que représentait son état de santé. Ils avaient été nombreux à refuser la moindre opération, déterminant son cas comme impossible à sauver. Au mieux, les autres médecins, avaient proposé une thérapie de management. En d'autres termes, le laisser s’éteindre sans rien faire. Elle n’avait pas su se contenter de cela. Elle est ainsi, Nina. Elle ne recule devant aucun challenge. Il lui avait fallu ressortir ses livres de médecine, entamer des recherches minutieuses qui l’avaient mené jusqu'à tard dans la nuit. Nina s’était acharnée durant des jours, mais elle avait fini par gagner. Présentant un argumentaire sans faille, elle avait fini par dégainer son meilleur joker, le Docteur Montgomery, son ancien mentore, reparti à Sydney, qui avait accepté de revenir au St Vincent pour tenter une opération de la dernière chance. Si cela venait a fonctionner, l’opération serait une petite révolution dans le monde de la pédiatrie. Et Nina en était l’investigatrice.
Alors, ce soir, son aversion pour le superficiel passait au second plan. Elle allait se poudrer les joues et peindre ses lèvres en rouge. Après tout, Ruben avait décidé de l’emmener dans une soirée à thème. Lui qui avait semé des indices durant des semaines en laissant traîner des prospectus sur le comptoir de la cuisine ou en se découvrant une soudaine passion pour les disques de Jazz. Nina avait reçu le message, mais elle avait attendu son invitation. Il faisait des efforts Ruben, elle ne pouvait le nier. Tout le prouvait encore lorsqu’il vint se glisser à ses côtés. Observant leur reflet devant le miroir, Nina eut un sourire tendre. L’un à côté de l’autre, ils se livraient au même exercice capillaire, cherchant à dompter quelques mèches de cheveux sauvages et récalcitrantes. Elle vint enrouler ses doigts fins autour du poignet de Ben pour en stopper le geste. « Je préfère quand ils sont comme ça. » Elle l’avait connu avec les cheveux longs. Période courte, mais ô combien agréable visuellement. Elle voulait encore retrouver ce côté un peu fou quand elle posait les yeux sur lui. « Tu as fait un excellent choix. » Le cœur de Nina s’était emballé en le voyant vêtu ainsi. « Ça te donne un air très dandy ! » Et Nina en appréciait la vision. Elle oubliait parfois à quel point Ben était encore capable de lui faire de l’effet. À croire qu’ils s’étaient entendus sur le sujet, quand Nina avait acheté, pour l’occasion, une robe noire qui laissait peu de place à l’imagination. Elle se sentait femme. Et surtout, elle pouvait lire le désir dans le regard de son homme.
Voguant sur son petit nuage, terminant d’ajuster le tomber de son décolleté, elle releva les yeux vers son fiancé. « Ce soir, je ne suis rien qu’à toi. » Dès demain, Nina allait passer tout son temps libre à l’hôpital pour être prête. Alors, ce soir, plus que jamais, son attention toute entière serait dévouée à Ben. Un pardon avant l’absence inévitable. Il allait comprendre, elle le savait. Mais Nina voulait faire les choses bien pour son couple. « Après, tu risques d’un peu moins me voir. » Nina aurait pu sélectionner ses mots autrement, mais son excitation tendait à toucher le plafond. « On va opérer Jackson ! » Elle lui en avait tellement parlé. Leurs livres de médecine s’empilaient encore sur l’un des fauteuils du salon. « Montgomery a été intrigué par ce que j’ai présenté, elle a cherché de son côté. Et on va le faire ! » Nina avait enfin le sentiment de toucher du doigt tout ce que Ben avait accompli avant elle. Il n’avait jamais été question de compétition dans leur couple, mais elle avait été présente pour ses premiers exploits et crevait d’envie de partager le sien avec le seul homme qui pouvait la comprendre.
while you were out building other worlds, where was i? where's that man who'd throw blankets over my barbed wire? i made you my temple, my mural, my sky. now i'm begging for footnotes in the story of your life.
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Dernière édition par Nina Craine le Ven 8 Sep 2023 - 15:07, édité 1 fois
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: at nate's jazz festival, roaring twenties.(c): svgargifs (gif), luleaby (codage).
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Faire plus d’efforts, c’était dans ses cordes. Faire en sorte qu’ils puissent passer plus de temps tous les deux, il savait faire également - en réalité, c’était de cette façon là qu’il se comportait jusqu’au début de l’année passée. Trouver des idées pour avoir rancard avec la jeune femme qui serait sa propre femme à un moment donné, c’était largement dans ses cordes. Tenter de prendre en compte davantage les besoins et les demandes de Nina n’était pas insurmontable. Tout cela était surtout et bien plus facile à mettre en place depuis que Mavis l’avait sans ménagement mis à la porte de son appartement et qu’elle avait explicitement dit qu’elle ne voulait plu interagir pour le moment avec lui. Bien sur, cela n’avait pas plu à Ruben, peut-être avait-il cédé à une autre diversion suite à cette altercation avec la plus jeune des deux blondes; mais il ne pouvait nier qu’étant donné qu’il avait passé une bonne partie des mois de début d’année à faire en sorte de multiplier les occasions pour voir la jeune Barnes, de revenir à la case départ - surtout là où Ambrose lui mangeait dans la main et prendrait n’importe quel portion de temps qu’il était prêt à lui dédier, qu’importe l’importance de cette dernière - lui permettait d’allouer plus de temps à Nina. A celle auprès de qui il était supposé se trouver tout le temps, en réalité.
Alors, afin d’appliquer la promesse qu’il avait fait, lorsqu’il avait vu l’événement se déroulant au club de Jazz, il avait proposé à Nina qu’ils s’y rendent un soir ensemble. Bien sur, il s’était assuré de la programmation avant de lui donner une date - il était fou, mais pas au point de risquer de se faire prendre la main dans le sac. C’était comme ça qu’ils s’étaient retrouvés tous deux à se débattre avec leurs cheveux dans la salle de bain. Rapidement d’ailleurs, les doigts de Nina prirent son poignet entre eux, dégageant sa main de ses cheveux, faisant tourner un regard intrigué de la part de Ruben dans sa direction à elle. « Je préfère quand ils sont comme ça. » Alors bien sur que tous ses traits s’adoucirent à cet instant. « T’aurais du me dire avant que je commence à tenter de les dompter. » Comme si c’était véritablement quelque-chose de possible. « Tu as fait un excellent choix. Ça te donne un air très dandy ! » Esquissant un petit sourire autant amusé que flatté, il fit un quart de tour sur lui-même pour se rapprocher de la jeune femme, glisser sa main le long de sa taille jusque dans le creux de ses hanches, pour la rapprocher de lui. Ses yeux ne quittaient pas les siens, et brillaient avec cette lueur qu’il avait toujours eu quand il la regardait - malgré tout. « Et toi t’es ravissante. » Il était chanceux, et il le savait. Elle ajustait le tombé de sa robe là où il aurait préféré faire tout le contraire - mais ils étaient attendus à la soirée, et il comptait aller au bout de la promesse de faire des efforts. « Ce soir, je ne suis rien qu’à toi. » Il plissa un brin les yeux, toujours cet air espiègle accroché aux traits de son visage. « T’es toujours rien qu’à moi. » Le ton était enjoué lorsqu’il le disait là, mais il était on ne pouvait plus sérieux en réalité: s’il n’appliquait pas cette idée là à lui-même puisqu’il laissait d’autres profiter de sa proximité, il ne fallait pas oublier que Ruben était un homme extrêmement jaloux: nulle autre personne que lui n’avait le droit de profiter de Nina, si ce n’était pas lui.
« Après, tu risques d’un peu moins me voir. » Bien sur que la formulation utilisée fit manquer un battement à son coeur et lui retira quelques traits amusés du visage. Il fronça les sourcils. « Pourquoi ça ? » Ce n’était pas un reproche: il cherchait à comprendre. « On va opérer Jackson ! » Bien sur que ce fut une expression soulagée - il réfuterait cette idée si elle pointait du doigt que c’était là sa première réaction - mais tout autant surprise qu’il affichait désormais. « Pour de vrai ? » Oh, partager leurs exploits et leur déboires chirurgicaux surtouts était là monnaie courant sous leurs toits et au travers de leurs discussions. « Montgomery a été intrigué par ce que j’ai présenté, elle a cherché de son côté. Et on va le faire ! » Laissant son regard s’agrandir et son sourire prendre toute la place sur ses lèvres, Ben finit par lever ses deux mains pour attraper le visage de Nina et lui déposer un baiser appuyé. « Je suis si content pour toi ! » Des semaines, des mois, qu’ils en discutaient en long, large et travers. « Je suis si fier de toi aussi. J’étais sur que tu réussirais à leur montrer que t’avais raison. » Parce-que à côté du reste, Ben restait le supporter numéro un de la carrière de sa fiancée; il n’était pas toujours présent pour témoigner de ses exploits puisqu’ils n’exerçaient pas ensemble, mais il avait été à ses côtés depuis le premier jour et savait qu’elle avait un potentiel incroyable.
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Nina Sterling
la boîte de pandore
ÂGE : trente-deux ans (21.05.92) STATUT : ruben et elle se sont dit 'oui' à l'abri des regards le 15 janvier - le bonheur n'aura duré que quatre mois, depuis elle maintient tant bien que mal les apparences, sans rien vouloir lui pardonner. MÉTIER : chirurgien pédiatrique au st vincent's hospital, passe ses journées à prouver qu'elle est capable d'être la meilleure auprès de mini humains (mais pas de leurs parents) LOGEMENT : elle évite le #404 water street, spring hill, ne voulant surtout pas croiser ruben. en attendant, elle dort chez son frère oscar, au #162 edward street, spring hill POSTS : 5056 POINTS : 1230
TW IN RP : avortement, adultère. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : ça reviens demain promis (a) DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Nina donne des ordres en darkgoldenrod RPs EN COURS : (08)clarence #1 › diego #4 › landry #1 › marceline #1 › ruben #12 › olive #1
ruina #10 & #11 › kiss me once 'cause you know i had a long night. kiss me twice 'cause it's gonna be alright, three times 'cause i've waited my whole life. i like shiny things, but i'd marry you with paper rings. darling, you're the one I want. ❘ #1 › #2 › #3 › #4 (ua gd) › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12
midas #1 › when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
« T’aurais du me dire avant que je commence à tenter de les dompter. » Nina ne put réprimer son air amusé. « C’est bien plus marrant de te voir t’obstiner. » Elle entreprit une vaine imitation de son fiancé, exagérant le froncement de ses sourcils et les gestes autour de la seule mèche qui s’échappait encore de son chignon élaboré. Un léger frisson parcourut son échine en sentant la paume de Ruben venir se loger dans le creux de ses reins. Il la dévorait du regard et elle n’avait pas de mal à lui adresser un sourire resplendissant. « Et toi t’es ravissante. » Elle était ravie que sa tenue lui plaise. Encore plus de se retrouver dans ses bras avec l’assurance que rien ne viendrais gâcher leur soirée. Ruben l’avait dit, il allait faire des efforts. « Hun hun… Pas de mains baladeuses Monsieur Hartfield. » Elle céderait en quelques secondes s’il venait à laisser ses mains s’aventurer plus au sud. Nina n’avait jamais su lui résister. Mais ce soir, ils allaient sortir. Ils l’ont bien mérité. « T’es toujours rien qu’à moi. » Elle ne pouvait nier apprécier le ton sans appel qu’il tentait de dissimuler derrière un air rieur. Elle hocha la tête à plusieurs reprises, se rapprochant des lèvres de son amant. « Toujours. » Comme lui, Nina ne se dévouait qu’à deux choses dans sa vie : Ruben et la médecine.
Durant un court instant, la médecine l’emportait. Juste le temps que Nina annonce sa bonne nouvelle, elle qui voguait sur un nuage depuis l’annonce un peu plus tôt dans la journée. « Pour de vrai ? » - « Hmm hmm. » Elle hocha, à nouveau, la tête avec ferveur avant d’éclater de rire lorsque Ben emprisonna son visage entre ses paumes. Elle rattrapa ses lèvres au vol pour un dernier baiser appuyé. « Je suis si content pour toi ! » Il l’avait vu s’acharner alors que tous ses collègues avaient jeté l’éponge. Lorsqu’elle avait commencé à douter, Ruben avait été celui qui lui avait remis le pied à l’étrier. Ils ne partageaient pas la même spécialisation, mais il leur arrivait d’échanger sur un cas qui obsédait leur pensée. Nina avait tout donné pour ce petit garçon et elle avait fini par obtenir gain de cause. « Je suis si fier de toi aussi. J’étais sûr que tu réussirais à leur montrer que t’avais raison. » - « Merci. » Elle pourrait se l’entendre dire des heures durant. L’assurance des mots de Ruben lui fit relever le menton avec détermination. « Je ne me suis pas fait que des amis dans le processus. » Mais elle ne s'était pas arrêtée sur ce détail. « L’important c’est qu’on va au moins essayer pour lui. » Nina connaissait le taux de réussite d’une telle opération. Rien n’était gagné d’avance, mais elle s’était battue pour son patient et elle allait continuer à le faire avec la même ferveur. « Ça va encore me demander beaucoup de travail, je veux vraiment réussir. » Des heures en plus de ses gardes et sûrement loin de l’appartement. Ruben allait comprendre. « La nouvelle est vraiment tombée au bon moment au moins. » Du bout des doigts, elle vint replacer la cravate de Ruben. « On va pouvoir célébrer ça ce soir ! » qu’elle annonça d’un ton enjoué, capturant les lèvres de son fiancé dans un baiser. Elle n’avait encore rien gagné, si ce n’est la reconnaissance de son mentor. Cette femme qu’elle a toujours admirée et qui venait de lui donner le feu vert pour une opération risquée. Oui, Nina se sentait d’humeur à faire la fête.
Bouclant la fine bride de ses talons autour de ses chevilles, Nina finit par relever la tête pour croiser le regard de Ruben. « Est-ce que l’on prend un taxi ? » Ainsi, ils pourraient chacun profiter de leur soirée de libre en tête-à-tête sans se soucier d’une quelconque responsabilité. Elle le rejoignit dans l’entrée, fourrant son téléphone portable dans la pochette qui lui servirait de sac pour la soirée. « Je sais que tu m’as déjà dit qui on allait voir, mais je suis pas certaine d’avoir retenu leur nom. » Mais Nina avait oublié, parce que Ruben parlait de musique à tous les jours et elle ne retenait pas toujours le nom des groupes même si souvent, elle finissait par reconnaître les mélodies. « C’est le disque que tu as écouté l’autre jour ? » Quand il avait fait à dîner alors qu’elle revenait tout juste d’une garde particulièrement compliquée.
while you were out building other worlds, where was i? where's that man who'd throw blankets over my barbed wire? i made you my temple, my mural, my sky. now i'm begging for footnotes in the story of your life.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: at nate's jazz festival, roaring twenties.(c): svgargifs (gif), luleaby (codage).
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« C’est bien plus marrant de te voir t’obstiner. » - « C’est vilain de te moquer de moi. » Mais la moue amusée et l’étincelle dans son regard témoignaient qu’il n’en tenait aucunement rigueur à Nina en réalité: cela faisait du bien d'avoir un échange aussi simple, autour de sujets sans réelle importance. Cela se rapprochait d’une normalité qu’ils peinaient à avoir depuis trop longtemps. « Hun hun… Pas de mains baladeuses Monsieur Hartfield. » Peut-être que ses doigts se resserrèrent doucement sur le maigre tissu de la robe de Nina alors que son nez se renfrognait pour souligner sa frustration - autant faussée que réelle, puisqu’il ne comptait pas se permettre d’agir de la sorte alors qu’il désirait se rendre réellement à cette soirée. « C’est dur de résister. » Et le petit « Toujours. » qu’elle souffla avant que leurs lèvres ne se retrouvent tira un petit frisson le long de l’échine de Ben.
Avant de quitter le confort de leur appartement, il y avait apparement une nouvelle que Nina souhaitait partager avec lui - et tant que cela concernait le boulot, son coeur ne faisait pas de faux bond d’appréhension dans sa poitrine et ils évoluaient en zone sécurisée. « Hmm hmm. » Elle confirma alors qu’elle était on ne pouvait plus sérieuse - et bien sur que Ben se laissa aller à une réaction naturelle en cet instant, parce-qu’il n’avait aucune raison de ne pas le faire en cet instant; il réussit à tirer un petit rire à la jeune femme. « Merci. Je ne me suis pas fait que des amis dans le processus. » - « Tu t’en moques d’eux, ce sont des jaloux. » Il était on ne pouvait bien placé pour comprendre de quoi elle parlait. « L’important c’est qu’on va au moins essayer pour lui. » Il esquissa un petit sourire rassurant. « Et c’est déjà mieux que de rester les bras croisés. » C’était de cette manière là qu’il voyait les choses, et ce depuis des années déjà, de son côté. « Ça va encore me demander beaucoup de travail, je veux vraiment réussir. » - « Je suis persuadé que tu vas réussir. » Et rien qu’à l’intensité du regard qu’il lui lançait en cet instant, cela se voyait qu’il y croyait dur comme fer; il n’avait de toutes façons jamais douté de la réussite de la jeune femme.
« La nouvelle est vraiment tombée au bon moment au moins. On va pouvoir célébrer ça ce soir ! » - « Allons y alors. » - « Est-ce que l’on prend un taxi ? » Il hocha la tête alors qu’il enfilait sa veste de costume. « J’en ai commandé un quand t’étais dans la douche. » Il jeta un coup d’oeil à sa montre. « Il doit même déjà être dehors je pense. » Il lui tendit sa main pour attraper celle de la jeune femme et l’entrainer à l’extérieur de leur appartement ans la foulée. « Je sais que tu m’as déjà dit qui on allait voir, mais je suis pas certaine d’avoir retenu leur nom. C’est le disque que tu as écouté l’autre jour ? » Faisant comme si la question ne lui avait pas fait manquer un battement de coeur, il se tourna pour fermer la porte à leur suite avant d’avancer dans le couloir de l’étage et d’appeler l’ascenseur. « Non c’est pas eux. » Ben fit un quart de tour sur lui-même pour faire face Nina de nouveau. « C’était un groupe qui fait plus de prestations que j’écoutais, un vieux truc des années quatre-vingt. » Comme il possédait mille et un disques de ce type de choses. « Et honnêtement je connais pas le nom du groupe de ce soir. Je sais qui joue sur d’autres soirs, mais pas ce soir. » Il hésita mais se rappela que ce n’était pas le genre de détails sur lesquels il hésitait avant, alors c’était idiot de le faire ce soir. « Je t’ai proposé un des soirs où c’était pas le groupe d’Ambrose qui jouait. » Parce-que parfois, il lui arrivait d’agir correctement envers elle - et également parce-qu’il savait que Rose avait un regard particulier lorsqu’il le regardait et que personne n’avait besoin de s’en apercevoir autre que lui.
:
Nina Sterling
la boîte de pandore
ÂGE : trente-deux ans (21.05.92) STATUT : ruben et elle se sont dit 'oui' à l'abri des regards le 15 janvier - le bonheur n'aura duré que quatre mois, depuis elle maintient tant bien que mal les apparences, sans rien vouloir lui pardonner. MÉTIER : chirurgien pédiatrique au st vincent's hospital, passe ses journées à prouver qu'elle est capable d'être la meilleure auprès de mini humains (mais pas de leurs parents) LOGEMENT : elle évite le #404 water street, spring hill, ne voulant surtout pas croiser ruben. en attendant, elle dort chez son frère oscar, au #162 edward street, spring hill POSTS : 5056 POINTS : 1230
TW IN RP : avortement, adultère. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : ça reviens demain promis (a) DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Nina donne des ordres en darkgoldenrod RPs EN COURS : (08)clarence #1 › diego #4 › landry #1 › marceline #1 › ruben #12 › olive #1
ruina #10 & #11 › kiss me once 'cause you know i had a long night. kiss me twice 'cause it's gonna be alright, three times 'cause i've waited my whole life. i like shiny things, but i'd marry you with paper rings. darling, you're the one I want. ❘ #1 › #2 › #3 › #4 (ua gd) › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12
midas #1 › when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
« Tu t’en moques d’eux, ce sont des jaloux. » Il était le mieux placé pour en connaître tout un rayon sur le sujet. On pouvait leur trouver bien des différences, mais sur ce point ils étaient faits du même sang. Il n’avait que faire des hiérarchies de bon sens et du privilège normalement accordé à leur aîné. Déterminer à devenir les meilleurs dans leur domaine, ils ne laissaient aucune place à la plaisanterie ou l’hésitation. Nina avait su reconnaître une opportunité dans son patient, la possibilité de lui offrir une vie meilleure tout en faisant progresser les connaissances sur le sujet. Elle n’avait aucunement honte de ce qu’elle avait entrepris et ne comptait pas faire machine arrière. « Ça fait bien longtemps qu’on ne se soucie plus de l’avis des hésitants. » Les jaloux ne pouvaient être que ceux qui n’oseront jamais faire le saut dans le vide. Nina ne jouait pas dans ce genre de cours de récréation. Elle rêvait en grand. « Et c’est déjà mieux que de rester les bras croisés. » Il avait les mots justes. Lui qui connaissait la situation, qui l’avait vu se démener pour en arriver là. « Je suis persuadé que tu vas réussir. » Elle n’avait pas besoin qu’on la rassure, mais la certitude qu’elle vint lire dans le regard de Ben, lui apporta ce dernier élan qui lui assurerait de se battre telle une lionne. « Plus rien ne me fera reculer. » Elle allait entreprendre cette opération avec son mentor et elle allait travailler dur pour cela. Ils se l’étaient dit à de nombreuses reprises, les opportunités de leur carrière passeraient avant tout. Il aura toujours son soutien à ce sujet et elle n’avait jamais douté que ce soit le cas à l’inverse.
« Allons y alors. » Ils avaient toutes les raisons de passer une excellente soirée. « J’en ai commandé un quand t’étais dans la douche. » Elle eut un sourire face à sa prévoyance. « Il doit même déjà être dehors, je pense. » Nina s’assura une dernière fois que tout ce dont elle avait besoin se trouvait dans son sac avant de rejoindre le palier laissant à Ben le soin de fermer derrière eux. Maintenant, qu’elle avait partagé sa grande nouvelle, Nina s’intrigua à nouveau sur le programme de leur soirée. Elle avait fait confiance à Ruben les yeux fermés, il s’était mis en charge de tout organiser. « Non c’est pas eux. » Il écoutait tellement de groupes divers que parfois, elle en perdait le compte et les noms. « C’était un groupe qui fait plus de prestations que j’écoutais, un vieux truc des années quatre-vingt. » Rien ne l’étonnait dans cette affirmation. « Et bizarrement, c’est toujours ce que je finis par préféré. » Ben avait un goût prononcé pour les musiques anciennes et Nina ne comptait plus les heures passer chez le disquaire à partir à la quête d’un exemplaire rare. Cela lui paraissait être une époque. Peut-être qu’elle irait se perdre dans les rayons prochainement pour lui trouver une autre relique à ajouter à sa collection. Elle ne partageait pas pleinement sa passion, mais ne se lassait jamais de voir le regard de Ruben quand il avait mis la main sur quelque chose de nouveau. « Et honnêtement je connais pas le nom du groupe de ce soir. Je sais qui joue sur d’autres soirs, mais pas ce soir. » - « Ce sera la surprise alors. » Elle pouvait faire avec cela. Il allait sûrement en connaître tout un rayon et elle se contentera de boire ses paroles. « Je t’ai proposé un des soirs où c’était pas le groupe d’Ambrose qui jouait. » Son cœur eut un léger sursaut à la mention de ce prénom si singulier. « Oh. » Elle avait connu l’histoire, en avait été témoin, de loin. Il avait au moins le mérite d’être honnête envers elle. « C’est sûrement mieux comme ça. » Elle n’avait guère envie d’assister à la moindre retrouvaille. « Tu le vois encore ? » Loin d’elle l’idée de lui donner l’autorisation ou non de voir qui que ce soit, mais son ventre venait de se tordre dans une sensation qui ressemblait fort à une pointe de jalousie. Nina n’aimait pas partager ce qui lui appartenait et Ambrose n’était pas juste un gars comme ça dans la vie de Ben.
Ce n’était pas l’évocation d’un homme aussi insignifiant qu’Ambrose qui allait venir déséquilibrer leur complicité à moitié retrouvée. Nina avait bien d’autres plans pour sa soirée que de se lancer dans des discussions qu’aucun d’entre eux ne souhaitait réellement avoir. Le taxi était en bas lorsqu’ils ont rejoint le trottoir et après quelques minutes, ils en étaient rendus à destination.
« J’adore cet endroit. » L’ambiance se voulait élégante et feutrée. Tout dans le lieu respirait l’intime, tout en dégageant une certaine vibration qui donnait, elle n’en doutait pas, à des soirées de musique endiablée. Nina se trouva impatiente d’entendre les premières notes, mais d’abord, ils devaient se trouver une place. « Là-bas ? » Elle pointait du doigt une table pas trop loin de la scène, sans être entouré de monde. Nina n’appréciait pas réellement se mêler à une foule, elle détestait la sensation de corps inconnus trop proche de son espace vital. Attrapant le menu apposer sur le bord de la table, elle envisagea les différentes propositions du jour. « Oh, ils ont donné des noms de groupe au cocktail. » L’idée était originale et Nina cherchait ceux qu’elle pouvait reconnaître. « Tu te souviens de celui-là. » Son ongle tapota le menu sur un nom en particulier. « Je me souviendrais toujours de ta tête quand je t’ai dit que j’étais pas certaine d’aimer le jazz. » Il lui avait joué ses albums préférés et la jeune Nina ne s’était pas spécialement sentie emballée. Il lui avait fallu du temps pour en apprécier toutes les tonalités. Elle laissa une de ses mains glisser sur la cuisse de Ben. « Je vais prendre ça. » Un peu d’alcool mélangé à des fruits frais, c’est tout ce dont elle avait envie. « Tu préfères un whisky ? » Elle n’aimait pas quand Ben abusait sur sa consommation. Quand son souffle lui rappelait des souvenirs qu’elle aurait aimer ne jamais revivre. Mais elle lui avait demandé de célébrer sa réussite et elle savait ce qu’il préférait.
while you were out building other worlds, where was i? where's that man who'd throw blankets over my barbed wire? i made you my temple, my mural, my sky. now i'm begging for footnotes in the story of your life.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: at nate's jazz festival, roaring twenties.(c): svgargifs (gif), luleaby (codage).
***
« Ça fait bien longtemps qu’on ne se soucie plus de l’avis des hésitants. » - « Ils ont qu’à être meilleurs. » - « Plus rien ne me fera reculer. » Bien sur que le sourire qui étira ses lèvres était un brin amusé, mais surtout empli d’une fierté qu’il avait uniquement lorsqu’il la regardait elle évoluer de cette sorte.
« Et bizarrement, c’est toujours ce que je finis par préféré. » Avec les années, Nina avait de toutes façons pas eu trop d’autre choix que de prendre un peu gout aux appréciations musicales de son petit ami, puisque ce dernier était du genre à toujours avoir un vinyle sur la platine lorsqu’il était chez eux ou les doigts à glisser sur les touches du piano. La musique était la deuxième chose qui représentait surement le plus aux yeux du brun, la chirurgie restant avant tout son premier amour. « Tu sais bien qu’on fait plus de vrai rock comme ils en faisaient y’a quelques années. » C’était là la réponse par défaut de Ruben lorsque les gens lui demandaient ou lui faisaient remarquer qu’il avait effectivement un gout davantage prononcé pour les vieilles musiques. « Ce sera la surprise alors. » Pour le groupe qui serait sur scène ce soir; il se rappelait avoir lu le nom de ce dernier sans y prêter une véritable attention, puisque son but à lui avait été surtout de regarder les soirs où Ambrose ne serait pas sur scène. Pas qu’il n’avait pas envie de le voir jouer et de l’entendre chanter, au contraire, mais il connaissait assez Constantine pour savoir que ce dernier ne serait pas capable de faire autrement que de le regarder avec ses grands yeux, et que même Nina serait capable de voir que ce n’était pas tout à fait normal. « Oh. » Mieux valait dans tous les cas éviter qu’ils se croisent, c’était pour le mieux. « C’est sûrement mieux comme ça. » Exactement. « Tu le vois encore ? » Mentir ou ne pas mentir, là était la question - mais il savait que c’était dans la vérité que se cachaient les meilleurs mensonges. « Ca m’arrive oui. » Il hocha lentement et brièvement la tête. « Il est venu me voir l’autre jour, apparemment l’état de son père se dégrade. » Et se rappelant qu’il n’était par logique pas en couple avec Nina à l’époque où il avait appris pour le père Constantine, il se devait d’ajouter quelques précisions; les mots suivants furent presque ajoutés sur le ton de la confession. « Son père a eu un grave accident de voiture avant qu’Ambrose ne naisse, il est dans le coma depuis. » Il reprit la narration initiale. « Il m’a demandé si ça me dérangeait d’aller l’ausculter pour lui donner un avis. » Et maintenant, même si Nina voulait en vouloir à Ben d’être toujours en contact avec l’un de ses ex-compagnons, le serait-elle en sachant que la vie de quelqu’un était peut-être en jeu au milieu de tout ça ?
Dans le taxi, à peine étaient-ils assis sur al banquette arrière de ce dernier, Ben glissa sa main dans celle de la blonde et resserra autour de cette dernière son étreinte avec amour - pour de vrai. « T’es vraiment très belle dans cette robe. » Qu’il glissa à son oreille alors qu’il posait sa tête sur son épaule pour le reste du trajet.
« J’adore cet endroit. » Le lieu avait parfaitement été accordé autant en décor qu’en ambiance au thème de l’événement, et il était vrai que Ruben portait une étincelle dans son regard en parcourant les yeux du regard. « Ils ont fait les choses en grand. » Et ce n’était pas pour lui déplaire de son côté également. « Là-bas ? » Il hocha la tête pour donner son approbation. « Je te suis. » Toutes les tables lui convenaient, il n’y avait pas de différence pour lui - mais il savait que ce n’était pas forcément la même donne pour Nina, donc il suivrait vers l’endroit où elle souhaitait s’installer. « Oh, ils ont donné des noms de groupe au cocktail. » Pour voir de quoi elle parlait, il lui retira la carte des mains un instant, haussant un sourcil. « C’est ingénieux. » Les efforts avaient réellement été de mise pour ce soir, donc. « Tu te souviens de celui-là. Je me souviendrais toujours de ta tête quand je t’ai dit que j’étais pas certaine d’aimer le jazz. » Plissant un brin le bout de son nez, il laissa se faire entendre un petit rire de son côté. « Bien sur que je me souviens. » C’était au tout début des moments qu’ils passaient ensemble, en tant que couple officiel, et pas simplement parce-que Ruben traitait chez les parents Craine un peu trop souvent. « Tout le monde aime le jazz, faut juste prendre le temps de l’apprécier. » Il avait sorti des pépites de sa collection pour faire écouter à la jeune femme du véritable jazz, pour qu’elle puisse comprendre de quoi il parlait. « Je vais prendre ça. » Elle avait arrêté son choix de boisson. « Tu préfères un whisky ? » Il laissa son regard sur la carte encore un instant avant de relever ce dernier vers Nina. « Tu sais quoi ? Je vais prendre comme toi. » Il referma la carte dans la foulée. « Y’a de fortes chances que j’aime pas spécialement, trop sucré pour moi, mais je me sens d’humeur aventureuse ce soir. » Et puis surtout: « Et on célèbre une de tes réussites, alors je suis ton mouvement à toi. » Avançant son visage, il déposa un baiser délicat sur sa pommette.
« Tu vas mettre des internes sous tes ordres et à ta disposition ou t’auras besoin d’un coup de main pour les recherches pré-op au fait ? » Ce n’était bien sur pas la spécialité de Ben, loin de là, mais il savait à quel point parfois cette partie là des grandes opérations pouvait représenter une certaine charge de travail. Il avait ses propres recherches à effectuer et ses propres occupations à gérer en à-côté, il n’oubliait pas que son emploi du temps ressemblait à celui d’un ministre; mais il était le premier à encourager la carrière de sa fiancée depuis le premier jour, et ce n’était pas parce-que son temps libre à lui se faisait maigre et presque inexistant qu’il ne pousserait pas un peu les limites pour lui donner un coup de main. Et puis, il n’était pas fou: cela leur donnerait du temps ensemble aussi, et elle verrait qu’il faisait véritablement des efforts. Le boulot étant plus important que tout le reste, qu’il propose entre deux mots son aide à la blonde représentait quelque-chose.
:
Nina Sterling
la boîte de pandore
ÂGE : trente-deux ans (21.05.92) STATUT : ruben et elle se sont dit 'oui' à l'abri des regards le 15 janvier - le bonheur n'aura duré que quatre mois, depuis elle maintient tant bien que mal les apparences, sans rien vouloir lui pardonner. MÉTIER : chirurgien pédiatrique au st vincent's hospital, passe ses journées à prouver qu'elle est capable d'être la meilleure auprès de mini humains (mais pas de leurs parents) LOGEMENT : elle évite le #404 water street, spring hill, ne voulant surtout pas croiser ruben. en attendant, elle dort chez son frère oscar, au #162 edward street, spring hill POSTS : 5056 POINTS : 1230
TW IN RP : avortement, adultère. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : ça reviens demain promis (a) DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Nina donne des ordres en darkgoldenrod RPs EN COURS : (08)clarence #1 › diego #4 › landry #1 › marceline #1 › ruben #12 › olive #1
ruina #10 & #11 › kiss me once 'cause you know i had a long night. kiss me twice 'cause it's gonna be alright, three times 'cause i've waited my whole life. i like shiny things, but i'd marry you with paper rings. darling, you're the one I want. ❘ #1 › #2 › #3 › #4 (ua gd) › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12
midas #1 › when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
« Tu sais bien qu’on fait plus de vrai rock comme ils en faisaient y’a quelques années. » Elle eu un sourire amusé face à la rengaine qu’elle avait tant entendu au point de s’être, un jour, surpris à la dire elle-même. « Je persiste à dire que tu n’es pas né dans la bonne ville et à la bonne génération. » A quel point aurait-il aimé se réveiller à Londres dans les années 70 ? Elle l’imaginait sans mal avec un look bien plus marqué quand bien même ses tatouages laissaient déjà entrevoir son affection particulière pour ce genre de musique. En attendant, il allait devoir se contenter de leur époque et des afficionados qui tentait, comme lui, de donner une seconde vie au rock des années de gloire. Il en connaissait un en particulier, avait même partager un bout de vie avec, et Nina ne savait jamais réellement se positionner dès qu’il s’agissait d’Ambrose. « Ça m’arrive oui. » Bien sûr qu’ils se voyaient encore. Est-ce qu’elle était en position de faire un commentaire quand sa propre meilleure amie était une ancienne flamme ? Probablement pas. « Il est venu me voir l’autre jour, apparemment l’état de son père se dégrade. » Fronçant les sourcils, elle releva les yeux vers Ben, n’étant pas sûr de comprendre le tournant de son explication. « Son père a eu un grave accident de voiture avant qu’Ambrose ne naisse, il est dans le coma depuis. » Ce n’était plus la petite amie qui réagissait, mais la médecin qui entreprit un léger calcul mental. Ambrose était plus jeune qu’eux, bien plus jeune, mais il devait approcher les vingt-cinq ans désormais. « Depuis tout ce temps ? » On ne leur demandait pas de se prononcer sur le maintien de vie, mais Nina avait toujours considéré que l’acharnement thérapeutique n’était pas une solution. Dès sa première année de médecine, elle avait laissé ses instructions à Rory à ce sujet. « Il m’a demandé si ça me dérangeait d’aller l’ausculter pour lui donner un avis. » - « Je comprends. » Qui n’aurait pas fait de même ? Il avait l’occasion de connaître un neurochirurgien, bien sûr que le Constantine comptait en profiter. « Ça ne doit pas être facile pour lui. » Il était rare qu’elle démontre une telle empathie, mais c’est ce qui fera plaisir à Ruben. Et peut-être que cela rendait Ambrose un peu moins terrible à ses yeux. Peut-être.
Elle pouvait sentir la main de Ben dans la sienne, tandis qu’elle les entraînait vers une table libre. Ils ressemblaient à deux enfants émerveillés, laissant leur regard balayer les lieux à plusieurs reprises. « Ils ont fait les choses en grand. » Tout avait été décoré avec goût, donnant la véritable sensation de se projeter dans les années folles. L’accent était fait sur la scène, mais le gérant semblait avoir anticipé les moindres détails, jusqu’aux différents noms des cocktails. « Bien sûr que je me souviens. » Cela la rassurait, parfois, qu’il se souvienne encore des débuts. C’était, il y a si longtemps maintenant. « Tout le monde aime le jazz, faut juste prendre le temps de l’apprécier. » Un sourire étira ses lèvres au souvenir d’un jeune Ruben impatient de lui faire écouter ses meilleurs albums. « Ou avoir un fin connaisseur à ses côtés ? » Sa main glissa sur la cuisse de Ben pour souligner son propos. Il avait bien été le seul à pouvoir l’initier et elle était heureuse de pouvoir partager un petit bout de cela avec lui. « Tu sais quoi ? Je vais prendre comme toi. » C’était bien une première ça. « Y’a de fortes chances que j’aime pas spécialement, trop sucré pour moi, mais je me sens d’humeur aventureuse ce soir. » Elle se trouva amusée par sa définition de l’aventure. « Tu vas grimacer et dire que tu préfères autre chose au bout de deux gorgées, monsieur l’aventurier. » Mais il voulait lui faire plaisir, elle pouvait le voir. « Et on célèbre une de tes réussites, alors je suis ton mouvement à toi. » Elle se lova dans son étreinte, sentant une certaine tension la quitter. « C’est une soirée parfaite pour ça. » Il avait bien choisi, elle ne pouvait lui renier cela.
Le serveur avait pris leur commande, le regard de Nina dévia vers la scène observant les instruments qui attendaient leur musicien. Dans quelques minutes, le lieu sera empli de musique live et son regard ne sera plus porter sur la scène, mais sur le visage ravi de Ben. « Tu vas mettre des internes sous tes ordres et à ta disposition ou t’auras besoin d’un coup de main pour les recherches pré-op au fait ? » Elle se redressa pour mieux caler son regard dans celui intéresser de son fiancé. Parfois, ils se promettaient de laisser les blouses blanches au placard pour leur soirée de date. Mais souvent, le quotidien les rattrapait. Encore plus lorsque l’un d’eux se préparait pour quelque chose d’important. « Je vais embarquer Diego avec moi pour la plus grosse partie. » Il était sûrement l’interne le plus qualifié pour lui venir en aide dans les recherches. Et au moins, Nina savait qu’elle n’aurait pas à le surveiller comme le lait sur le feu, il exécutera toute la charge de travail qu’elle pourrait lui confier. « Je lui fais confiance. » Qu’elle ajouta un peu perdue dans ses pensées, n’ayant pas encore eu le temps de tout planifier pour le moment. « Il faut que je voie pour les autres, peut-être une des filles. » Nina devait s’entourer des meilleurs, de ceux qui ne reculeraient devant rien. Les internes sont tous des affamés d’hémoglobine, mais parfois cela pouvait leur porter préjudice. Mais Ruben avait un an d’expérience de plus. Il avait déjà franchi cette étape, et avec brio bien sûr. Et surtout, il avait été à ses côtés lorsqu’elle s’était mise en tête de défendre cette opération, pour son patient. Et puis c’est lui qui venait de lui propose, non ? « Tu aurais un peu de temps ? » Elle en doutait, lui qui n’était déjà jamais présent, toujours à enchaîner les heures dans son propre service. Mais il y avait bien une partie qui pourrait nécessiter d’un peu de son expertise. « Juste que je m’éparpille pas trop. » Nina avait tendance à toujours vouloir en apprendre plus et perdait parfois son objectif principal de vue. Cela l’avait terriblement aidé lors de ses études, lui permettant de toujours avoir une longueur d’avance sur les autres, mais cette fois elle n’aurait pas autant de temps. Elle allait devoir se montrer concise et plus précise que jamais en quelques semaines seulement. « Sur certains points, tu as bien plus d’expertise que moi. » Nina n’était pas du genre à reculer face à un défi, mais il lui arrivait parfois de remettre en doute ses propres compétences et Ruben était le seul vers qui elle s’autorisait parfois à flancher. Elle était sûre d’elle, mais ne voulait pas commettre la moindre erreur. Son excitation à l'idée de se lancer dans cette opération était à la hauteur de la pression qu'elle allait s'infliger durant des semaines.
while you were out building other worlds, where was i? where's that man who'd throw blankets over my barbed wire? i made you my temple, my mural, my sky. now i'm begging for footnotes in the story of your life.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: at nate's jazz festival, roaring twenties.(c): svgargifs (gif), luleaby (codage).
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« Je persiste à dire que tu n’es pas né dans la bonne ville et à la bonne génération. » - « Pour la musique, peut-être. Mais j'aurais été un médecin très malheureux si j’étais né ailleurs et à une autre époque. »
Il pouvait voir dans le regard de Nina que ce n’était pas une réaction qu’elle avait simplement parce-qu’ils abordaient là un sujet se rattachant à Ambrose, mais simplement parce-que l’explication que Ruben ajoutait pour expliquer la récente visite de ce dernier était surprenante, effectivement. Pas qu’il n’était pas bien placé pour traiter de ce type de sujets, bien au contraire, mais pour exactement la question qu’elle posa à la suite: « Depuis tout ce temps ? » Lentement, avec une certaine tristesse dans le fond du regard, il hocha quelque peu la tête. « Depuis tout ce temps, oui. » Lui aussi avait été surpris la première fois qu’il avait appris dans quel état se trouvait le père d’Ambrose; lorsque ce dernier avait abordé de nouveau le sujet, Ben avait été peiné d’entendre les nouvelles mais moins surpris. Il se permit d’ailleurs un soupire, parce-que les paroles qu’il s’apprêtait à prononcer ensuite étaient lourdes d’une vérité qu’il ne pourrait se permettre d’exprimer aussi franchement face à Rose qu’il ne le faisait aux côtés de Nina ce soir. « Je suis à peu près sur que ma consultation apportera aucune bonne nouvelle, mais je sais aussi que ça apaisera quelque-chose chez lui que ce soit moi qui confirme le diagnostic, alors… » Alors, parce-que Ruben portait le jeune Constantine dans son coeur, il se plierait à sa demande même s’il devait être celui confirmer une sinistre nouvelle. « Je comprends. Ça ne doit pas être facile pour lui. » Il ajouta un nouveau soupire. « Il en souffre beaucoup. » Et peut-être dans un certain réflexe de protection ou quelque-chose qui s’y apparentait en tous cas, Ben déposa un baiser sur la tempe de la jeune femme alors qu’ils rejoignaient le taxi pour se rendre à la soirée.
« Ou avoir un fin connaisseur à ses côtés ? » Ben ajouta un petit rire. « Ca aide pas mal, c’est vrai. » Même s’il restait persuadé que tout le monde aimait le jazz, et ceux qui clamaient le contraire se trouvaient simplement être des personnes ne sachant apprécier les bonnes choses à leur juste valeur. Comme il savait d’avance qu’il n’allait pas apprécier le cocktail que Nina souhaitait prendre à sa juste valeur, mais il souhaitait tester tout de même; et puis, la soirée était en grande partie pour elle, alors il allait au bout des choses dans cette idée là. « Tu vas grimacer et dire que tu préfères autre chose au bout de deux gorgées, monsieur l’aventurier. » Un nouveau rire se fit entendre côté Hartfield; il accentua également ses paroles d’après d’un petit mouvement de la main. « Je sais, je sais. Mais tu pourras me dire je te l’avais dit comme ça. » Et lorsqu’il s’agissait de sa fiancée et d’un cocktail, c’était chose permise. « C’est une soirée parfaite pour ça. » Pour célébrer sa réussite. Il déposa un second baiser dans la foulée.
Ils avaient échangé entre temps, mais maintenant qu’ils effleuraient le sujet du patient pour lequel Nina tentait le tout pour le tout, il ne savait faire autrement que de se monter curieux. « Je vais embarquer Diego avec moi pour la plus grosse partie. » Oh, bien sur qu’il leva les yeux au ciel à cette mention; de toutes les personnes qui travaillaient à l’hôpital, bien sur qu’il fallait qu’elle parle et choisisse Diego. « Je lui fais confiance. » - « Il en a de la chance. » Qu’il grommela dans sa barbe inexistante. « Il faut que je voie pour les autres, peut-être une des filles. » - « Si t’as besoin d’aide pour choisir de bons internes, hésite pas à me demander mon avis. » De toute la collection présente au St Vincent, il y avait de bien meilleurs éléments que Diego il le savait. « Tu aurais un peu de temps ? » A ces mots là, et à l’échange de regards entre eux, ses traits de visage reprirent de la souplesse et il pencha quelque peu sa tête sur le côté. « Juste que je m’éparpille pas trop. » Il esquissa un maigre sourire. « Même si c’était pour plus, tu sais. » Il savait parfaitement faire en sorte de recentrer les troupes lorsque Nina lui demandait d’agir ainsi, mais sa proposition n’était pas valable que pour cela. « J’ai pas forcément de temps, mais je créerai le temps si t’en as besoin. » Aux yeux de Ruben, ce n’était pas plus compliqué que cela: il suffisait de créer les opportunités et de s’organiser pour avoir le temps de tout. S’il regardait son planning personnel, il n’avait le temps de rien en réalité - mais en faisait les efforts nécessaires là où ces derniers étaient attendus, il était capable de bien des choses. « Sur certains points, tu as bien plus d’expertise que moi. » L’air qu’il abordait était tendre désormais. « C’est normal, j’ai plus bossé que toi. » Pas qu’elle ne mettait pas assez d’efforts, loin de là: il avait simplement plus d’heures à son actif car il avait commencé les études un an plus tôt qu’elle. « Mais tu sais que je suis toujours disponible si t’as besoin d’un coup de main. Que ce soit pour des connaissances qui te manquent, ou simplement pour t’échapper du boulot. » D’une main, il attrapa celle de Nina pour déposer un baiser sur le dos de cette dernière. « Je suis plus doué dans le premier domaine que dans le second, par contre, tu sais bien. » Et bien sur qu’il se permit un petit rire à la suite - pares-que ce ne serait pas là une surprise pour Nina que le travail soit le domaine dans lequel il excellait. Il n’était pas mauvais en gendre idéal en à côté, mais tout le monde savait que le travail était le moteur principal et presque unique de Ruben.
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Nina Sterling
la boîte de pandore
ÂGE : trente-deux ans (21.05.92) STATUT : ruben et elle se sont dit 'oui' à l'abri des regards le 15 janvier - le bonheur n'aura duré que quatre mois, depuis elle maintient tant bien que mal les apparences, sans rien vouloir lui pardonner. MÉTIER : chirurgien pédiatrique au st vincent's hospital, passe ses journées à prouver qu'elle est capable d'être la meilleure auprès de mini humains (mais pas de leurs parents) LOGEMENT : elle évite le #404 water street, spring hill, ne voulant surtout pas croiser ruben. en attendant, elle dort chez son frère oscar, au #162 edward street, spring hill POSTS : 5056 POINTS : 1230
TW IN RP : avortement, adultère. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : ça reviens demain promis (a) DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Nina donne des ordres en darkgoldenrod RPs EN COURS : (08)clarence #1 › diego #4 › landry #1 › marceline #1 › ruben #12 › olive #1
ruina #10 & #11 › kiss me once 'cause you know i had a long night. kiss me twice 'cause it's gonna be alright, three times 'cause i've waited my whole life. i like shiny things, but i'd marry you with paper rings. darling, you're the one I want. ❘ #1 › #2 › #3 › #4 (ua gd) › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12
midas #1 › when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
« Je suis à peu près sur que ma consultation apportera aucune bonne nouvelle, mais je sais aussi que ça apaisera quelque-chose chez lui que ce soit moi qui confirme le diagnostic, alors… » - « Parce qu’il te fait confiance. »
Elle n’était peut-être pas complètement ravie de savoir que Ruben passait encore du temps avec Ambrose, mais elle pouvait comprendre cela. Dans ce genre de situation, tout paraît être remis en question. Elle l’avait vu tant de fois chez différentes familles de patients au fil de ses années d’études. Il s’agissait d’une décision impossible à prendre, elle ne souhaitait à personne de devoir traverser une telle épreuve, pas même son pire ennemi. Et au fond d’elle, Nina compris que Ruben tiendrait sa parole jusqu’au bout. Il était droit comme cela.
Leur trajet s’était déroulé dans une étreinte qu’elle chérissait. Nina n’était pas quelqu’un de tactile, elle n’était pas du genre à distribuer de l’affection à tout-va. Loin de là, même. Elle avait besoin d’espace, qu’on la laisse prendre l’initiative du moindre contact. À l’exception faite de Ben. Il était le seul qui pouvait attraper sa main sans qu’elle n’ait un léger mouvement de recul, préférant même ancrer ses doigts entre les siens. Ils n’étaient pas à étaler leur affection en public, mais Ben a toujours eu pour habitude de distribuer des petits gestes lourds de sens. Une ligne à laquelle elle pouvait se raccrocher lorsqu’ils se retrouvaient dans une foule, un phare dans une nuée de corps étranger. Nina avait pris goût à ses attentions, ses doigts qui venaient chercher les siens, ses lèvres qui embrassaient sa tempe en douceur. Elle trouvait une certaine sérénité dans ses détails qui n’avait de sens que pour eux. « Je sais, je sais. Mais tu pourras me dire, je te l’avais dit comme ça. » Un rire léger secoua son corps alors que les lèvres de Ben trouvèrent une nouvelle fois sa pommette. Se laissant glisser sur son siège, son genou vint se coller à celui de son compagnon. Nina était ancrée dans le moment. Prête à célébrer sa soirée comme elle l’avait désiré. « Je me permettrais pas. » Son air faussement outré laissait entrevoir tout le contraire et il le savait. Bien sûr qu’elle se moquerait, avant d’interpeller un serveur pour demander un verre de ce qu’il aimait réellement.
Qu’importe où ils se trouvaient, ce qui pourrait les distraire, la discussion revenait inévitable graviter autour de leur ambition respective. L’annonce de Nina n’était pas tombée dans l’oreille d’un sourd et elle aimait à voir Ben s’impliquer autant. Il voulait en savoir plus et elle n’allait pas se faire prier pour lui dévoiler le plan qui hante son esprit depuis des jours et des jours. « Il en a de la chance. » Elle aurait pu parier qu’il se mettrait à ronchonner. « Ben… » Elle se trouvait las de ce type de réaction. Nina n’avait aucune idée de ce qui pouvait bien se tramer entre les deux pour qu’à chaque fois qu’elle prononce le prénom de l’un, l’autre se mette à tirer une tête de six pieds de long. « Il est attentif et surtout, il sait rester dans les clous. » Diego était quelqu’un de passionné. Pas autant qu’eux, certes, mais assez pour savoir suivre les ordres sans chercher à voler le moment de gloire. Nina avait besoin de cela. « Si t’as besoin d’aide pour choisir de bons internes, hésite pas à me demander mon avis. » - « J’en ai déjà deux sur mon radar. » Elle avait pris le temps de les observer. Ceux qui gravitaient autour de son service, comme ceux qui se pensait trop bon pour se cantonner à la pédiatrie. « Mais tu sais que ton avis m’importe. » Il avait cette finesse, Ruben. Ce petit truc en plus qui lui faisait détecter une attention ou plutôt une détermination qui leur était cruellement nécessaire chez autrui pour le bien de leur métier. « Tu as déjà un nom à me donner je pari. » Ben ne faisait jamais rien au hasard. « Même si c’était pour plus, tu sais. J’ai pas forcément de temps, mais je créerai le temps si t’en as besoin. » Parfois, elle se demandait combien de temps, il allait pouvoir tenir avant que son propre corps ne le rappelle à l’ordre. Lui qui ne dormait que par fraction de deux heures et qui avalait du café par tasse d’un litre. « C’est normal, j’ai plus bossé que toi. » Elle tenait le même rythme pourtant, sans jamais se poser de questions. Seul son avortement lui avait rappelé que parfois, le corps pouvait vous clouer sur place. « Mais tu sais que je suis toujours disponible si t’as besoin d’un coup de main. Que ce soit pour des connaissances qui te manquent, ou simplement pour t’échapper du boulot. » Une fois encore, ses doigts vinrent s’ancrer entre les siens. « Je suis plus doué dans le premier domaine que dans le second, par contre, tu sais bien. » Son rire vint accompagner celui de Ruben. « T’es un junkie Ben. » Un assoiffé du bistouri et toutes les métaphores possibles et envisageables. Il était le meilleur dans ce qu’il faisait, parce qu’il était ainsi et Nina aspirait à suivre son parcours dans sa propre spécialité. Elle était autant une junkie que lui. « Ce qu’on va faire, ça n’a été fait qu’une dizaine de fois. J’ai besoin de tous les avis compétant qui puisse exister. » Le sien en faisait partie. Cette opération serait son ticket d’or pour la suite ou l’échec cuisant de sa carrière. Mais Nina travaillait comme une folle, elle avait tout recherché, tout envisager, respecter le protocole des greffons et plus appris sur une méthode soi-disant impossible que n’importe qui dans ce fichu hôpital. Elle n’allait pas baisser les bras. « Je dois perfectionner cette technique de suture. » Du bout des doigts, dans un geste gracieux, elle lui démontra le début d’une chorégraphie qu’il connaissait si bien. « Je sais que tu la maîtrises à la perfection. » Elle avait pratiqué, elle aussi, mais ce n’était jamais assez. « Tu saurais me guider ? Pour les artères d’un enfant ? » C’est-à-dire minuscules comparer à celles d’un adulte. C’était là que se cachait toute la beauté de sa discipline. Nina devait perfectionner chacune de ses techniques pour correspondre à des petits corps si fragiles.
Ils se sont perdus dans la médecine. À parler technique de greffes, afflux sanguin et autre choix de sutures. Ce n’est pas ce qui les avait liés à l’époque, mais c’est ce qui les rapprochait aujourd’hui. Deux médecins déterminés, passionnés et avides à se perfectionner. « Fut un temps, on s’était promis de ne pas parler boulot quand on était en date. » L’accord n’avait duré qu’une semaine et encore, mais Nina s’amusa à lui rappeler quand le jazz n’était devenu qu’un fond sonore dans leur conversation passionnée. Laissant sa tête tomber sur l’épaule de Ben, elle laissa son regard glisser vers la scène ou les musiciens semblait lancer dans un rythme endiablé. « Quel instrument tu préfères ? » La médecine pouvait attendre encore un peu, jusqu’au lendemain au moins.
while you were out building other worlds, where was i? where's that man who'd throw blankets over my barbed wire? i made you my temple, my mural, my sky. now i'm begging for footnotes in the story of your life.
:
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: at nate's jazz festival, roaring twenties.(c): svgargifs (gif), luleaby (codage).
***
« Parce qu’il te fait confiance. » Soupirant légèrement, il se concentra de hocher la tête quelque peu. Il n’y avait pas plus à rajouter sur cette conversion: qu’importait le lien unissant Ambrose et Ruben à une époque, aujourd’hui il s’agissait de toute autre chose et de la confiance que le plus jeune pouvait porter en Ben pour un sujet important. Alors oui, il irait au bout de ce qu’il pourrait apporter, et ne se défilerait pas en cours de route pour n’importe quelle raison - et puis, le reste pouvait être passé sous silence, il n’y avait pas besoin que certains détails soient mis en lumière.
Bien sur qu’il détesterait au bout de quelques gorgées seulement le cocktail qu'elle aurait choisi et celui avec lequel il allait également se retrouver par conséquent. Il partait en connaissance de cause, mais ce n’était pas pour autant que c’était là quelque-chose qui allait l’obliger à faire demi-tour. « Je me permettrais pas. » Il laissa un sourire amusé se glisser aux coins de ses lèvres. « Menteuse. » Elle se moquerait au premier signe de faiblesse et se ferait une joie de le faire, qui plus était. C’était de bonne guerre: si les rôles avaient été inversés, il se serait permis exactement la même chose.
« Ben… » Il termina de lever les yeux au ciel pour reporter son regard sur son visage à elle. « Il est attentif et surtout, il sait rester dans les clous. » - « Il est un peu trop attentif, justement. S’il pouvait se concentrer davantage sur ton boulot et moi sur tes fesses ça m’arrangerait. » Bien sur que Ruben était jaloux, ce n’était plus là quelque-chose à démontrer - et il ne cherchait plus depuis longtemps à réfuter cette idée. Que d’autres se permettent de se rincer l’oeil, il comprenait parfaitement les raisons, mais il ne supportait pas que les gestes et les idées aillent plus loin que cela. « Que moi je sois jaloux, je comprends. J’ai du mal à comprendre pourquoi lui l’est aussi. » Le petit sourire qu’il étira un instant était bien sur forcé; il arrêta son cinéma en secouant la tête, en soupirant un brin aussi peut-être, et en se concentrant sur d’autres aspects des prochaines semaines de la jeune femme. Si l’emploi du temps de Ben était presque rempli autant que possible, il se dégagerait du temps pour elle si besoin se faisait ressentir. « J’en ai déjà deux sur mon radar. Mais tu sais que ton avis m’importe. Tu as déjà un nom à me donner je pari. » Il pencha quelque peu sa tête sur le côté. « Je suis si prévisible que ça ? » Peut-être n’avait-il aussi pas cherché à masquer l’idée qu’il avait en tête, aussi. « Travis et Kate sont de bons éléments, tu le sais aussi bien que moi. Aucun des deux n’est dans ton service en ce moment, mais c’est un détail ça. » Ils n’étaient pas chez Ben non plus, mais si c’était pour les bonnes raisons il y avait toujours moyen de trouver un arrangement. Le rire de Nina se joignit rapidement au sien. « T’es un junkie Ben. » - « Je sais, je sais. » Ce n’était pas nouveau et surtout, lorsque c’était souligné par la jeune femme, il savait que ce n’était pas un reproche. « Ce qu’on va faire, ça n’a été fait qu’une dizaine de fois. J’ai besoin de tous les avis compétant qui puisse exister. » Il étira un fin sourire, cette fois-ci. « Je t’ai dit: si t’as besoin, je suis là. » Parce-que pour le boulot, il répondait toujours présent bien sur. « Je dois perfectionner cette technique de suture. Je sais que tu la maîtrises à la perfection. » Il suivait du regard le mouvements de ses mains, presque déjà comme hypnotisé alors qu’il n’en était pourtant pas grand chose dans le vent de la sorte. « Tu saurais me guider ? Pour les artères d’un enfant ? » Ce n’était pas la spécialité de Ruben, mais il avait un atout dans sa poche que d’autres n’avaient pas: « Je me suis entrainé sur des artères qui alimentent l’organe principal de notre corps, autant te dire que je sais les faire avec délicatesse. » Il lui fit un clin d’oeil. « Et la plupart de celle là-haut sont pas bien plus grosses que celles des enfants. Y’a des chances que je puisse t’être utile, effectivement. » Et assoiffé de connaissances comme il était, il serait capable d’apprendre à les faire en taille miniature simplement pour retransmettre son savoir à Nina par la suite.
Ce n’était pas lui qui s’aperçut en premier que de longues minutes, voire même des poignées entière de ces dernières s’étaient écoulées depuis qu’ils avaient entamé cette discussion. « Fut un temps, on s’était promis de ne pas parler boulot quand on était en date. » Bien sur que ce fut un petit rire qui fut perçu côté Hartfield. « On a jamais été bon pour tenir cette promesse. » Il hésita un instant, mais rajouta rapidement. « Et j’en suis le premier fautif, je sais, je sais. » Il ne s’excusait pas, mais savait rendre à César ce qui appartenait à César. La tête de la blonde finit par se poser sur son épaule, sa main à lui se glissa dans la sienne, son pouce traçant des cercles sur l’épiderme de cette dernière. « Quel instrument tu préfères ? » Le regard de Nina était orienté vers la scène, et ce fut là que l’attention de Ruben fut donc portée entière et complète pour la première fois depuis qu’ils étaient arrivés dans la salle. Ce qui était un fait qui auparavant n’aurait pas été rare, mais était à noter aujourd’hui. « Ca restera toujours le piano, qu’importe le style de musique. » Il avait une affinité avec cet instrument depuis tout petit, c’était sur ce dernier qu’il avait jeté son dévolu à peu près à la même période, et n’avait su s’en défaire depuis. Il savait maitriser d’autres instruments, mais c’était le piano qui avait conquit son coeur et ce depuis le premier jour. « J’aurais aimé savoir jouer du saxophone en vrai, ça a un charme comme pas deux. » Il plissa quelque peu le nez. « Mais j’ai pas de talent inné pour les instruments à vent malheureusement. » Autre chose à souligner: il avouait sans difficulté ne pas maîtriser quelque-chose, ce qui n’était pas dans ses habitudes non plus. « Ca t’a jamais attiré toi, tout ça. » Il fit un geste de sa main libre en direction de la scène. « Toi qui a une si jolie voix pourtant. »
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Nina Sterling
la boîte de pandore
ÂGE : trente-deux ans (21.05.92) STATUT : ruben et elle se sont dit 'oui' à l'abri des regards le 15 janvier - le bonheur n'aura duré que quatre mois, depuis elle maintient tant bien que mal les apparences, sans rien vouloir lui pardonner. MÉTIER : chirurgien pédiatrique au st vincent's hospital, passe ses journées à prouver qu'elle est capable d'être la meilleure auprès de mini humains (mais pas de leurs parents) LOGEMENT : elle évite le #404 water street, spring hill, ne voulant surtout pas croiser ruben. en attendant, elle dort chez son frère oscar, au #162 edward street, spring hill POSTS : 5056 POINTS : 1230
TW IN RP : avortement, adultère. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : ça reviens demain promis (a) DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Nina donne des ordres en darkgoldenrod RPs EN COURS : (08)clarence #1 › diego #4 › landry #1 › marceline #1 › ruben #12 › olive #1
ruina #10 & #11 › kiss me once 'cause you know i had a long night. kiss me twice 'cause it's gonna be alright, three times 'cause i've waited my whole life. i like shiny things, but i'd marry you with paper rings. darling, you're the one I want. ❘ #1 › #2 › #3 › #4 (ua gd) › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12
midas #1 › when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
Elle aurait pu anticiper son air fermé, ses yeux qui roulèrent vers le ciel. Il était habituel que Ben réagisse ainsi. Ce n’était jamais une véritable exagération, mais un cri du cœur, de ceux qu’il était bien incapable de contrôler lui qui pourtant possédait un contrôle terrible sur tout ce qui pouvait l’entourer. Il ne savait faire autrement qu’exprimer haut et fort cette jalousie que Nina a toujours dû accepter. « Il est un peu trop attentif, justement. S’il pouvait se concentrer davantage sur ton boulot et moins sur tes fesses ça m’arrangerait. » Le refrain éternel, celui qui n’avait plus aucun effet, qui la laissait indifférente. Elle retint un soupir, préférant le laisser s’entêter tout seul dans son coin, tel un gamin prêt à bouder pour le reste de la soirée. « Que moi je sois jaloux, je comprends. J’ai du mal à comprendre pourquoi lui l’est aussi. » Un éclat de rire s’échappa d’entre ses lèvres. « T’as fini ? » Cela l’amusait de le voir jaloux. Nina ne pouvait mentir, elle aimait à le voir s’emporter avec autant de cœur, à protéger ce qui était sien. En douceur, sa main vint se placer sur la joue de Ben, son pouce balayant sa mâchoire. « Pour la millième fois au moins, Diego est un ami. » Elle lui répétait à chaque fois, levant les yeux au ciel à son tour, juste pour l’emphase. « Il a tendance à être possessif, je te l’accorde, mais je crois pas que ce soit de la jalousie. » Elle n’en savait trop rien, ce n’est pas comme si elle s’amusait à les réunir dans la même pièce. « Et j’aime travailler avec lui ! » Ce dernier point n’était en rien négociable, Ruben devait s’en souvenir. Il pouvait être jaloux autant qu’il le voulait, cela n’allait rien changer aux faits. Pour amener une douce conclusion à ce penchant de la conversation, elle vint apposer ses lèvres contre celle du brun. Elle était sienne, aucun débat possible à ce sujet.
« Je suis si prévisible que ça ? » - « Quelque chose comme ça. » Haussant des épaules, elle reprit sa place près de lui, assise de trois-quarts pour toujours avoir son visage tourné vers celui de Ben. « Travis et Kate sont de bons éléments, tu le sais aussi bien que moi. Aucun des deux n’est dans ton service en ce moment, mais c’est un détail ça. » Elle connaissait mal le premier, mais avait déjà eu l’occasion de travailler à plusieurs reprises avec Kate et avait toujours apprécié la collaboration. « J’ai pensé à Kate, faut que je demande où elle est en ce moment, j’en ai aucune idée. » Et visiblement, elle ne traînait pas ses crocs dans le service de Ben. « J’ai jamais véritablement travaillé avec Travis. » qu’elle commente à haute voix, se souvenant pourtant d’une fois où son sang-froid avait su faire la différence aux Urgences. « Va falloir que j’aille faire les beaux yeux à Allen pour qu’il me le cède. » Ils avaient tous leur interne favori, ce n’était plus un secret. Celui qui se démenait dans leur service et qui avait démontré un intérêt des capacités plus importantes que les autres. « Il y a Victoria également. » Nina avait les yeux sur elle depuis plusieurs semaines. « Elle est seulement en première année, mais elle a démontré de sacrées capacités et surtout, elle semble avoir un vrai intérêt pour mon service. » Contrairement à d’autres qui prendront toujours la pédiatrie pour une vaste blague. « Je vais réfléchir, il faut pas que l’on soit trop nombreux, ce serait contre productif. » Et surtout, ses confrères finiront par lui en vouloir de s’être accaparé les meilleurs internes. Tout cela demandait matière à réflexion et Nina allait laisser les noms se mélanger dans ses pensées, persuadée qu’elle en viendra à une conclusion avant la fin de son week-end. « Je t’ai dit: si t’as besoin, je suis là. » Elle hocha la tête tout en lui adressant un sourire. « Je sais. » Il ne la laisserait jamais galérer seule dans son coin, il serait même capable d’anticiper ses besoins. Elle n’avait aucun doute à ce sujet. Et déjà, une spécificité toute particulière lui venait en tête. « Je me suis entraîné sur des artères qui alimentent l’organe principal de notre corps, autant te dire que je sais les faire avec délicatesse. » Il avait ce doigté que la plupart des chirurgiens lui enviaient. « Et la plupart de celle là-haut sont pas bien plus grosses que celles des enfants. Y’a des chances que je puisse t’être utile, effectivement. » Un sourire victorieux vint se dessiner sur son visage. « J’ai peut-être déjà un mannequin du labo dans le placard de mon bureau pour tester tout ça. » Il s’agissait de petit poupon en plastique utilisé par les professeurs pour apprendre aux étudiants. Nina en trouvait encore régulièrement une utilité. « Je dois présenter la procédure au chef de la chirurgie le plus tôt possible. » L’enfant était stable, ce qui leur offrait le luxe de pouvoir prendre le temps, de faire des recherches, et même entrer en contact avec des confrères du monde entier. Nina n’avait qu’une seule obsession, présenter la meilleure des procédures, celle qui lui amènera un succès le jour j, dans la salle d’opération.
Et avec son obsession s’était écoulé une bonne partie de leur soirée. Leur cocktail perlait de condensation sur la table devant eux, pratiquement pas touché tant ils s’étaient perdus dans leur conversation. Une de celles qui venait déroger à l’unique règle qu’ils s’étaient, un jour, fixée. « On a jamais été bon pour tenir cette promesse. » Non, pas vraiment. C’était bien plus fort qu’eux. « Et j’en suis le premier fautif, je sais, je sais. » - « Je crois que ce soir, je suis la seule coupable. » Pour une fois. Elle était celle qui avait initié l’envie de parler de l’hôpital, des procédures et des internes. Pour une bonne raison, certes, mais cela avait empiéter sur leur soirée à deux. « Tu n’a même pas goûté ton cocktail. » Elle venait de tremper les lèvres dans le ciel, toujours aussi frais grâce aux nombreux glaçons, et divinement sucré comme elle les aime. Redonnant son attention à la salle, Nina vint se blottir contre le torse de Ben. Encore dans leur bulle, elle donnait tout de même un plus d’intérêt à la raison de leur présence ici : la musique. « Ça restera toujours le piano, qu’importe le style de musique. » La question pouvait s’avérer stupide tant, elle en connaissait la réponse. Ben n’avait pas été très regardant sur le choix de leur appartement, son seul critère étant d’avoir assez d’espace pour placer un piano dans la pièce vivre. Il trônait désormais fièrement près de la baie vitrée, son petit bébé. « Ça fait un moment que je t’ai pas entendu jouer à la maison. » Peut-être parce qu’il n’était jamais assez longtemps pour trouver le temps de se glisser sur le banc de cuir. « J’aurais aimé savoir jouer du saxophone en vrai, ça a un charme comme pas deux. » Elle essaya de l’imaginer avec un tel instrument entre les doigts. « Mais j’ai pas de talent inné pour les instruments à vent malheureusement. » Elle eut un léger rire. « Et pourtant, si tu t’y entêtais je suis persuadée que tu serais en jouer au bout de quelques mois. » Ben était un autodidacte. Il avait simplement besoin de s’intéresser, réellement, pour collectionner les savoirs et les capacités nécessaires pour accomplir quelque chose. « Vraiment avec les tatouages et un Fedora. » Elle eut comme un petit frisson à sa simple idée visuelle. « Je demande à voir ! » Il n’avait plus le temps de se consacrer à la musique, mais il n’y avait rien de méchant d’avoir un léger fantasme sur son fiancé en musicien de jazz le temps d’une soirée. « Ça t’a jamais attiré toi, tout ça. » Elle observa sa main englober la salle dans un geste. « Toi qui as une si jolie voix pourtant. » Un long soupir lui échappa alors que ses yeux restaient rivés sur la scène. « Quand j’étais petite, je trimballais de partout un de ses micros sans fil. Tu sais ceux qui font une étrange réverbération quand on parle dedans ?! » Un jeu en plastique qu’elle avait chéri durant des années. « Je voulais toujours faire des spectacles pour la famille et je crois bien que c’est Rory qui finissait par me servir de public. » Il lui avait toujours tout cédé. « J’aimais vraiment ça, mais pour mon père, c’était juste une lubie. » Il lui avait dit que les cours de chant serait une perte de temps, qu’il n’avait pas besoin d’une originale, qu’elle devait se concentrer sur autre chose. « C’est un truc que je pouvais partager avec Rosalie à l’époque. » Parce que sa sœur avait une véritable passion pour la musique elle aussi. Elles avaient souvent chanté ensemble, dans la voiture ou la salle de bain, avant que leur relation ne se teinte au fur et à mesure des années. « Avec Stella, on avait pris des cours de chant. » Elle eut un sourire à l’évocation du souvenir. « Mais on était pas franchement assidue. » À l’époque, Nina était une adolescente pleine de rages et surmenée par ses hormones. Elle préférait défier l’autorité parentale que s’adonner à une activité extrascolaire.
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Ruben Hartfield
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lieu: at nate's jazz festival, roaring twenties.(c): svgargifs (gif), luleaby (codage).
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Elle laissa échapper un éclat de rire; il pinça ses lèvres un peu plus fort. « T’as fini ? » Oh, il en aurait bien d’autres choses à dire, mais il savait qu’il était guidé par un sentiment qui n’était pas véritablement justifiable - alors il n’ajouta rien, profita plutôt du contact de la main de Nina contre sa joue. « Pour la millième fois au moins, Diego est un ami. » Sa main à lui vint se poser sur la cuisse de la jeune femme, alors que son regard ne lâchait pas un instant le sien. « Il a tendance à être possessif, je te l’accorde, mais je crois pas que ce soit de la jalousie. » Il haussa légèrement l’un de ses sourcils, resserrant avec douceur sa prise sur la chair de la blonde. « Je mets en doute tes croyances. Et qu’il se montre pas trop possessif, j’aime pas trop ça. » Comme s’il avait véritablement son mot à dire sur la question; Nina avait en réalité très bien qu’il laissait simplement plus facilement sa jalousie se faire entendre lorsqu’il était à ses côtés, et ce depuis le début de leur relation. Il ne s’était que très rarement caché à elle, c’était un quelque-chose qu’il s’était habitué à faire que très récemment. « Et j’aime travailler avec lui ! » Là, il grogna: c’était l’argument imparable. Il le savait, elle le savait, alors plutôt que de continuer n’importe quel débat stérile sur la question, elle le fit taire en l’embrassant. Il connaissait pire comme situation, alors cette fois il n’allait pas s’en plaindre.
« Quelque chose comme ça. » - « Tu pourrais au moins mentir et prétendre que c’est pas le cas. » Il en rajoutait une couche pour rien, aimant jouer l’homme dramatique un brin trop souvent. « J’ai pensé à Kate, faut que je demande où elle est en ce moment, j’en ai aucune idée. » - « En ortho. Bon courage. » Ruben, par principe surement, détestait le service d’orthopédie. Les bouchers, comme il les appelait dans leur dos - et pourtant, il était assez régulièrement appelé à travailler avec eux. « J’ai jamais véritablement travaillé avec Travis. » - « Un brillant futur chirurgien. » Et ce n’était pas peur dire, venant de la part de Ben. « Va falloir que j’aille faire les beaux yeux à Allen pour qu’il me le cède. » - « Bon courage bis. » - « Il y a Victoria également. » Il fronça un brin les sourcils; ce prénom là ne lui disait rien. « Elle est seulement en première année, mais elle a démontré de sacrées capacités et surtout, elle semble avoir un vrai intérêt pour mon service. » - « Elle a pas du avoir le temps encore de passer chez nous. » - « Je vais réfléchir, il faut pas que l’on soit trop nombreux, ce serait contre productif. » - « Fais surtout comme tu le sens le mieux. C’est le plus important, c’est toi le chef de projet. » Il savait que cela pouvait être impressionnant, mais il savait aussi parfois à quel point cela était important de le rappeler régulièrement. Il était passé par là, il avait déjà connu tout ça. Et c’était parce-qu’il avait déjà connu tout ça qu’il lui rappelait qu’il était présent pour elle si elle avait besoin. « Je sais. » Il hocha quelque peu son visage - autant parce-qu’elle savait, que parce-qu’elle abordait des sujets plus concrets par la suite qui demandaient véritablement son avis sur la question et son accord de s’impliquer dans l'affaire. « J’ai peut-être déjà un mannequin du labo dans le placard de mon bureau pour tester tout ça. » Il esquissa un petit sourire. « Tes mots sont mélodie à mes oreilles. » - « Je dois présenter la procédure au chef de la chirurgie le plus tôt possible. » Ce qui était normal: ce n’était pas le genre d’opération qui se faisait sans avoir l’approbation du chef.
Ils sautèrent du coq à l’âne pour se concentrer cette fois-ci sur ce qui les entourait - à savoir la soirée jazz pour laquelle ils étaient initialement venus. « Je crois que ce soir, je suis la seule coupable. » Il plissa le bout du nez dans un petit rire. « Peut-être que ce soir c’est le cas oui. » - « Tu n’a même pas goûté ton cocktail. » Les yeux de Hartfield se posèrent sur le verre en question et il eut un petit rire. « Effectivement. Comme quoi, j’étais bien distrait. » Attrapant de sa main libre son verre, Ruben le porta à ses lèvres - et sa réaction ne se fit pas attendre: il fit une petite grimace. « C’est effectivement super sucré. Mais ! Je vais le boire quand même. » Parce-qu’il savait que sinon, Nina allait se moquer de lui pendant les dix années à venir au moins.
« Ça fait un moment que je t’ai pas entendu jouer à la maison. » A cette remarque là, il ne se mit pas à rire - l’envie lui venait bien moins facilement lorsque les mots arrivaient à souligner, d’une façon ou d’une autre, les fois où il n’était pas chez lui. Il savait que de ça, en revanche, il était le premier et seul responsable désormais: si Nina l’avait mis à la porte - littéralement - pendant de longue semaine, son exile était désormais terminée. « Ca fait un bout de temps que je me suis pas assis au piano, aussi. » Pourtant, il existait un temps encore pas si lointain où il jouait presque tous les jours, où taper sur les touches noires et blanches lui permettait de mieux réfléchir, de poser ses idées. Peut-être devrait-il se remettre avec un peu plus de sérieux à l’exercice, cela l’avait toujours bien aidé. « Et pourtant, si tu t’y entêtais je suis persuadée que tu serais en jouer au bout de quelques mois. » Qu’elle commenta par rapport au saxophone. Son petit rire à elle étira un fin sourire chez lui. « Me mets pas de fausses bonnes idées en tête, après ce sont tes oreilles qui vont regretter. » Même s’il ne se mettrait pas en ce moment à apprendre d’un nouveau instrument: il avait le temps pour beaucoup de choses dans son quotidien, mais en rien pour ça. « Vraiment avec les tatouages et un Fedora. Je demande à voir ! » - « Ca t’excite en plus, je l’entends dans ta voix. » Ses mots avaient été prononcés un brin à voix plus basse, alors qu’il déposait un baiser sur sa tempe. Et qu’il notait bien sur l’idée - elle n’était pas tombée dans l’oreille d’un sourd. Tout comme ce n'était jamais tombé dans l’oreille d’un sourd qu’elle avait de son côté également une très jolie voix - mais ne s’en servait jamais dans le sens premier du compliment. « Quand j’étais petite, je trimballais de partout un de ses micros sans fil. Tu sais ceux qui font une étrange réverbération quand on parle dedans ?! Je voulais toujours faire des spectacles pour la famille et je crois bien que c’est Rory qui finissait par me servir de public. » Il eut un petit rire à imaginer son ami pris en otage par sa soeur pour un spectacle improvisé. « J’aimais vraiment ça, mais pour mon père, c’était juste une lubie. » - « Pour beaucoup de parents c’est le cas, malheureusement. » Les siens n'avaient jamais été comme ça, c’était Ruben seul qui avait décidé de ne pas faire de la musique en guise de profession - ils avaient déjà un saltimbanque sur grand écran, après tout, pas besoin d’un second. « C’est un truc que je pouvais partager avec Rosalie à l’époque. » A cette remarque là, il se contenta de resserrer sa prise sur les épaules de la jeune femme avec douceur: il savait que les choses entre les deux soeurs n’étaient pas toujours au beau fixe, et que même si elle n’en parlait pas à longueur de temps et que quand elle le faisait, c'était surtout pour pester, cela touchait Nina que ce soit le cas.
« Avec Stella, on avait pris des cours de chant. Mais on était pas franchement assidue. » Le soupire qui échappa à Ruben était à la fois empli de frustration et d’amusement. Oh, elle allait avoir envie de le gifler avec la remarque qu’il s’apprêtait à adresser - il l’aurait mérité. « J’ai déjà fait ma crise de jalousie du soir, j’ai pas le droit de recommencer c’est ça ? » Cette fois-ci, il en jouait plus qu’il n’appuyait sur un point dérangeant; bien sur qu’il serait jaloux à tout bout de champ s’il n’y avait que lui, mais il savait qu’il ne pouvait se permettre ce genre de comportement sur le long terme et surtout pas tout le long de leur date. Et surtout: Nina n’avait pas fait le moindre commentaire par rapport à Ambrose, il devait se forcer à rendre la pareille. « Mauvaise élève alors, mademoiselle Craine ? » Il haussa un sourcil avant de pencher son visage pour qu’il soit perceptible par la blonde, petit sourire amusé aux coins des lèvres.
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Nina Sterling
la boîte de pandore
ÂGE : trente-deux ans (21.05.92) STATUT : ruben et elle se sont dit 'oui' à l'abri des regards le 15 janvier - le bonheur n'aura duré que quatre mois, depuis elle maintient tant bien que mal les apparences, sans rien vouloir lui pardonner. MÉTIER : chirurgien pédiatrique au st vincent's hospital, passe ses journées à prouver qu'elle est capable d'être la meilleure auprès de mini humains (mais pas de leurs parents) LOGEMENT : elle évite le #404 water street, spring hill, ne voulant surtout pas croiser ruben. en attendant, elle dort chez son frère oscar, au #162 edward street, spring hill POSTS : 5056 POINTS : 1230
TW IN RP : avortement, adultère. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : ça reviens demain promis (a) DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Nina donne des ordres en darkgoldenrod RPs EN COURS : (08)clarence #1 › diego #4 › landry #1 › marceline #1 › ruben #12 › olive #1
ruina #10 & #11 › kiss me once 'cause you know i had a long night. kiss me twice 'cause it's gonna be alright, three times 'cause i've waited my whole life. i like shiny things, but i'd marry you with paper rings. darling, you're the one I want. ❘ #1 › #2 › #3 › #4 (ua gd) › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12
midas #1 › when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
Elle pouvait sentir sa main sur sa cuisse, rappelle de sa présence dans une conversation qui ne plaisait guère à Ruben. Si elle était habituée à le voir étaler sa jalousie sans détour, Nina n’appréciait pas non plus cette façon qu’il avait, parfois, de juger ses fréquentations. Certes, Diego en jouait, lui qui avait compris la dynamique qui animait leur couple, mais elle n’avait jamais eu à l’idée de partir avec un autre et ça, Ben le savait. « Je mets en doute tes croyances. Et qu’il se montre pas trop possessif, j’aime pas trop ça. » Elle n’était plus vraiment amusée par la tournure que venait de prendre leur conversation. « Le seul qui se montre inutilement possessif pour l’instant, c’est toi. » Son ton n’avait plus rien de léger et son regard noir vint chercher celle de son fiancé. Il était préférable qu’il n’argumente pas sans raison. Elle le vit ronger son frein à sa dernière remarque, mais Nina n’était pas de ses femmes qui allaient cesser de voir un ami du sexe masculin dans seul but de satisfaire l’ego de leur compagnon. Il en était hors de question et Ben le savait mieux que quiconque. Pour diffuser la tension qu’elle jugeait inutile, Nina vint capturer ses lèvres dans un baiser léger. Une conclusion douce au sein d’une discussion amère.
Heureusement, le travail finissait par prendre le dessus. Elle avait bien plus important à se soucier que la présence de Diego dans ses équipes. « Tu pourrais au moins mentir et prétendre que c’est pas le cas. » Haussant des épaules, Nina se concentra plutôt sur les noms que Ben venait de citer. Elle ne devait pas se louper sur son choix, il en tenait du bon déroulement de l’intervention. « En ortho. Bon courage. » - « Merde. » Ce n’était pas le service connu pour sa délicatesse et donc un élément qu’elle se devait de prendre en compte lors de sa sélection. Si Kate avait choisi le rayon boucher, elle ne possédait plus la même délicatesse autour d’une table. « Un brillant futur chirurgien. » Travis, lui, était excellent. Surtout, il tenait bon sous la pression. « Bon courage bis. » - « Ca ne devrait pas être un souci, il m’en doit une. » Nina avait pris en charge la fille d’Allen quelques semaines auparavant et ce dernier avait mentionner le fait de lui être redevable. Le pauvre ne savait pas encore qu’il allait juste devoir sacrifier l’un de ses meilleurs internes. Nina avait presque hâte d’aller lui annoncer. Parmi les noms qu’elle venait de citer, seule la dernière paraissait inconnue aux yeux de Ruben. « Elle a pas du avoir le temps encore de passer chez nous. » - « Probablement pas. » Victoria ne faisait qu’alterner entre la pédiatrie et l’obstétrique. « Fais surtout comme tu le sens le mieux. C’est le plus important, c’est toi le chef de projet. » L’expression vint freiner la course de ses pensées. Nina n’avait pas encore envisagé la chose d’une telle manière. Elle était chef du projet. Elle, et personne d’autre. Son mentor lui faisait confiance à ce point-là. L’idée vint lui provoquer un léger frisson. « Arrête, tu vas me stresser. » Elle n’était pas du genre à perdre ses moyens, jamais. Mais la pression était folle. Elle-même en avait conscience. Et probablement que Ruben aussi, sinon il n’aurait jamais offert son aide aussi rapidement. « J’ai encore un peu de mal à réaliser. » La nouvelle était toute fraîche et Nina planait encore un peu sur son nuage. Dès demain, tout commencera à devenir bien plus concret. Et même si elle avait anticipé certaines choses, elle avait pleinement conscience qu’il allait falloir travailler d’arrache-pied pour satisfaire le chef de chirurgie. « Tes mots sont mélodie à mes oreilles. » Elle ne put s’empêcher de rire. « Si en plus de voler des internes, on s’encourage à dérober du matériel. » Tout n’était qu’un emprunt temporaire. L’hôpital n’avait pas vraiment besoin d’en savoir plus.
S’ils étaient capables de se perdre dans le travail durant des heures, Nina avait aussi à cœur de passer sa soirée un peu ailleurs. Elle aurait bien le temps de se perdre dans le jargon médical dès le lendemain, mais ce soir, elle tenait à profiter du moment en compagnie de Ruben. « Effectivement. Comme quoi, j’étais bien distrait. » Il était toujours du moment où l’un d’entre eux mentionnait un bistouri. « C’est effectivement super sucré. Mais ! Je vais le boire quand même. » Elle ne put s’empêcher de ricaner face à sa grimace enfantine. « Tu n’es pas obligé de te forcer. » Est-ce qu’il allait tirer la même tête à chaque gorgée ? Elle était prête à dégainer son téléphone pour le filmer. « Je me moquerais pas. » S’il décidait de changer de boisson tout de suite. « Fin juste un peu. » Elle démontra ses paroles en plaçant sous son nez son index et son pouce formant un maigre espace.
« Ça fait un bout de temps que je me suis pas assis au piano, aussi. » Pourtant, fut un temps, elle pouvait entendre à tous les jours, les notes de musique traverser l’appartement. Preuve ultime que Ruben ne savait plus gérer son temps. « Un jour, il va falloir que tu ralentisses le rythme. » Elle souffla l’idée sans accusation. Un simple constat de tout ce qu’il paraissait enchaîner au détriment de sa propre passion. Ruben n’avait plus le temps de rien et parfois cela inquiétait Nina au-delà de leur propre relation. Elle le voyait s’épuiser au travail sans jamais s’autoriser le droit de lever le pied. « Me mets pas de fausses bonnes idées en tête, après ce sont tes oreilles qui vont regretter. » Pour sûr, elle regretterait de l’avoir poussé à s’instruire d’un instrument aussi bruyant, mais pour en arriver à ce point, elle devrait pouvoir l’entendre. « Si tu me casses les oreilles, au moins, c’est que tu es à la maison. » Elle ne voulait rien lui reprocher, mais l’évidence se tenait là. Dans son absence. Elle lui avait déjà dit, ne plus supporter la solitude. Est-ce qu’il l’entendrait mieux ainsi ? Elle était prête à l’écouter massacrer des notes de musiques si cela voulait dire qu’il passait un peu plus de temps chez eux et juste un peu moins à l’hôpital. « Ça t’excite en plus, je l’entends dans ta voix. » Elle eut un souffle amusé, à peine déguisé. « Je pourrais bien succomber. » Elle vint susurrer ces quelques mots dans le creux de sa nuque. « Un beau musicien passionné. » Oui, elle pouvait craquer, pour ce penchant de sa personnalité. Pour tout ce que Ben avait à lui donner, en toute vérité.
Il s’amusait de ses petites anecdotes, sans doute hilare à la simple idée d’un Rory coincé par sa petite sœur pour un concert improvisé. Elle en avait quelques-uns des souvenirs liés à la musique, mais les meilleures restaient ceux qu’elle avait partagés avec Ruben. « Je pourrais te faire un concert à la maison. » Est-ce que c’est quelque chose qui lui plairait ? Elle pouvait jouer le jeu, même si elle n’utilisait jamais sa voix pour pousser la chansonnette. Elle avait pris des cours pourtant, une fois, il y a des années de cela. En compagnie de celle dont il ne fallait pas prononcer le nom. « J’ai déjà fait ma crise de jalousie du soir, j’ai pas le droit de recommencer, c’est ça ? » Nina eut un soupir quelque peu exaspérer. « Je n’ai fait aucune remarque sur Ambrose. » Balle au centre ? Ils avaient chacun leur passé. Qui était passé justement. « Un jour, tu te mettras en tête qu’elle est mon amie, avant d’être quoi que ce soit d’autre. » Elle avait été son amante, certes. Mais l’expérience n’avait jamais été réitérée et Nina n’avait pas l’intention de recommencer. « Et surtout t’aura bien à l’esprit que je suis avec toi, et personne d’autre. » Elle se redressa pour embrasser ses lèvres avant de prendre une gorgée de son cocktail. Elle ne voulait pas gâcher la soirée avec ce genre de discussion sans fin. « Mauvaise élève alors, mademoiselle Craine ? » Il l’avait senti lui aussi, elle eut un sourire à sa tentative de diversion. « Jamais, voyons ! » Un peu, parfois. Pour des choses aussi futiles que les cours de chants. « Rappelle-toi que je te connais depuis assez longtemps pour savoir toutes les conneries que vous avez faites avec Rory. » Ils n’avaient pas été exemptés de toutes les bêtises d’adolescents ces deux-là. « Je me suis toujours demandé si c’était toi ou Rory qui lançait les idées les plus stupides. » Probablement, les deux, à intervalles réguliers, mais sa curiosité se trouvaient piquer désormais. « Du coup, tu saurais répondre à ma grande interrogation ? » Elle se moquait, un peu, mais elle avait surtout à cœur de laisser le sujet de la jalousie loin derrière eux. Les dates se faisaient rares entre eux, Nina mettait un point d’honneur à ce que ce soit un bon moment. Ce soir n’en était pas exception.[/color]
while you were out building other worlds, where was i? where's that man who'd throw blankets over my barbed wire? i made you my temple, my mural, my sky. now i'm begging for footnotes in the story of your life.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: at nate's jazz festival, roaring twenties.(c): svgargifs (gif), luleaby (codage).
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« Le seul qui se montre inutilement possessif pour l’instant, c’est toi. » Touché, surement, peut-être: bien sur qu’à ses yeux une telle réaction était tout à fait justifiée et il pouvait amplement se permettre de s’exprimer comme tel, il savait qu’il avait aussi tendance parfois à exagérer lorsqu’il s’agissait de sa jalousie. La voix que Nina avait emprunté était le meilleur témoin, puisqu’elle n’utilisait cette fermeté que lorsqu’il dépassait les limites à l’acceptable. Elle avait l’habitude de le voir jaloux, elle avait aussi l’habitude de lui sous-entendre lorsqu’il allait trop loin. Ne pas continuer cette conversation était une preuve supplémentaire qu’il ne devrait pas ajouter le moindre autre commentaire sur le sujet pour le moment - il garderait donc ses soupçons pour lui, dans son coin.
« Merde. » Il y avait certains services desquels il était plus facile d’extirper certains étudiants, et d’autres où cela devenait une sacrée aventure. Si elle voulait uniquement les meilleurs pour son projet, Nina allait devoir jouer des coudes à certains endroits. « Ca ne devrait pas être un souci, il m’en doit une. » Ben hocha légèrement la tête. « Tant mieux alors. » Ca lui ferait ça en soucis en moins - parce-qu’en tant que chef de projet, elle avait en avoir assez des soucis à se préoccuper, au moins si certains des collègues pouvaient facilement donner un coup de main à leur échelle. « Arrête, tu vas me stresser. » Il fronça quelque peu les sourcils. « Pourquoi ? A te dire que t’es chef de projet ? » C’était pourtant l’entière vérité; alors peut-être que son expression fut un peu plus douce à la suite. « J’ai encore un peu de mal à réaliser. » - « C’est normal, c'est tout neuf. D’ici à quelques jours, les choses seront différentes. » Une fois qu’elle aurait mis le nez dans le travail comme si sa vie en dépendant, tout cela lui sera normal. « Si en plus de voler des internes, on s’encourage à dérober du matériel. » Il ajouta un petit rire à sa remarque. « C’est pour la science. » N’était-ce pas là la meilleure justification et un passe-partout presque universel qui pourrait les excuser sans autres choses à ajouter ?
« Tu n’es pas obligé de te forcer. » - « C’est pas un cocktail qui va avoir raison de moi, quand même. » - « Je me moquerais pas. » - « Menteuse. » - « Fin juste un peu. »
Ruben ne s’était pas aperçu à quel point son piano lui manquait, mais en parler avec Nina faisait définitivement remonter cette sensation au dessus de certaines autres. Il n'avait plus souvenance de quand était la dernière fois qu’il avait perdu la notion du temps sur le banc de l’instrument. « Un jour, il va falloir que tu ralentisses le rythme. » Tournant lentement son regard vers elle, il retint un petit soupire. Tout le monde lui disait toujours de ralentir le rythme comme si c’était une évidence même à leurs yeux; sauf que pour lui, il n'avait l’impression d’être réellement utile et à sa place que lorsqu’il était partout et nulle part à la fois. « J’ai pas quatre-vingt ans encore, j’ai le temps pour ralentir le rythme. » Elle ne lui avait pas souligné l’idée avec un ton de reproche, alors il n’en ajouta pas non plus de son côté. « Si tu me casses les oreilles, au moins, c’est que tu es à la maison. » Elle n’en avait pas ajouté ici non plus, mais le sous-entendu était bien plus gros; et c’était un fait: s’il n’était pas chez eux, il ne pouvait pas lui casser les oreilles. Il faillit rajouter un tu finirais par me mettre de nouveau dehors, mais même à ses yeux la blague n’en était pas une; alors, il se contenta de plisser quelque peu le bout du nez, sans rien ajouter: tout était dit dans le silence cette fois-ci.
« Je pourrais bien succomber. Un beau musicien passionné. » Ce fut lui cette fois-ci qui lui attrapa un baiser au vol, alors qu’elle avait temporairement niché son visage dans son cou. Lui pourrait réclamer davantage de commentaires de ce type, de ceux qui venaient flatter son égo et qui lui mettaient du baume au coeur.
« Je pourrais te faire un concert à la maison. » Il haussa un sourcil, intéressé par la proposition. « Avec mise en scène et tout ce qui va avec ? » Il poussait quelque peu la blague. « Je pourrais y prendre gout, fais attention. » Comme si ce serait là quelque-chose qui dérangerait Nina pour de vrai; comme elle le disait, si des activités étaient prévues chez eux, c’était que Ben était chez eux aussi de facto et elle n’attendait presque que ça - elle ne dissimulait même pas que c’était le cas. Comme elle ne tentait pas non plus de lui dissimuler qu’à son tour, elle passait toujours bien du temps avec Stella - il fit un commentaire mais qui n’en était pas vraiment un, plutôt une touche d’humour qu’autre chose en réalité. « Je n’ai fait aucune remarque sur Ambrose. » Ruben fit une petite grimace: il l’avait cherché. « J’ai dit que je recommençais pas justement. » Et il leva les mains devant lui en guise de reddition. « Un jour, tu te mettras en tête qu’elle est mon amie, avant d’être quoi que ce soit d’autre. Et surtout t’aura bien à l’esprit que je suis avec toi, et personne d’autre. » Elle l’embrassa et le baiser eut un gout de trop peu. Le regard de Ben accrochait le visage de sa compagne de façon insistante parce-qu’il appréciait ce qu’il voyait et entendait. « Je le sais. Mais j’adore quand tu le dis. » Oh, c’était le summum de l’hypocrisie, mais il était tellement concentré sur l’instant qu’il ne s’en rendait même pas compte que c’était le cas; presque: il oubliait que ce n’était pas ce que lui faisait en comparaison. « J’aime bien Stella en plus. » C’était ça le pire dans cette histoire, surement.
« Jamais, voyons ! » Il eut une petit rire. « J’ai du mal à y croire. » Elle avait l’esprit bien plus rebelle que lui ne l’avait jamais eu en réalité. « Rappelle-toi que je te connais depuis assez longtemps pour savoir toutes les conneries que vous avez faites avec Rory. » Il haussa les sourcils, un air autant amusé qu’étonné sur le visage. « Je te rappelle que l’inverse est vrai aussi et que je sais que t'en as fait des bêtises. » Leur histoire conjointe avait plus de chapitres que leur relation amoureuse, Ruben ayant passé bien du temps chez les Craine lorsqu’il était tout le temps fourré dans les jupons de Rory. « Je me suis toujours demandé si c’était toi ou Rory qui lançait les idées les plus stupides. Du coup, tu saurais répondre à ma grande interrogation ? » Bien sur que Ben ajouta un rire à sa question. « Pour commencer déjà, on était super sages. » A peu près - disons qu’ils n’étaient pas les éléments les plus perturbateurs à l’époque - encore maintenant d’ailleurs -, et qu’il avait surement appris et fait plus de bêtises avec Simon qu'il n’avait pu en faire avec le frère Craine - mais bien souvent, c’était mieux caché. « Et tu penses vraiment que je vais vendre ton frère si facilement ? Tu te fourres le doigt dans l’oeil jusqu’au coude ma petite. » Un air définitivement amusé sur le visage désormais, il secouait quelque peu sa tête: elle ne l'aurait pas aussi facilement. Il devait fidélité à tous les Craine par défaut et association, à une en particulier un peu plus - mais il peinait avec cette partie là du contact -, mais celui à qui il ne planterait jamais véritablement de couteau dans le dos c’était Rory: il était hors limite. « T'as le droit de recommencer à poser des questions sur ça qu’à Noël maintenant, ton Joker est utilisé. » Et comme l’enfant qu’il était en réalité, il lui tira la langue avant de déposer un baiser sur sa joue et de prendre une gorgée de cocktail - qui lui fit définitivement faire la grimace. « D’accord, je retire ce que j’ai dit: je boirai pas ce cocktail. »
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Nina Sterling
la boîte de pandore
ÂGE : trente-deux ans (21.05.92) STATUT : ruben et elle se sont dit 'oui' à l'abri des regards le 15 janvier - le bonheur n'aura duré que quatre mois, depuis elle maintient tant bien que mal les apparences, sans rien vouloir lui pardonner. MÉTIER : chirurgien pédiatrique au st vincent's hospital, passe ses journées à prouver qu'elle est capable d'être la meilleure auprès de mini humains (mais pas de leurs parents) LOGEMENT : elle évite le #404 water street, spring hill, ne voulant surtout pas croiser ruben. en attendant, elle dort chez son frère oscar, au #162 edward street, spring hill POSTS : 5056 POINTS : 1230
TW IN RP : avortement, adultère. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : ça reviens demain promis (a) DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Nina donne des ordres en darkgoldenrod RPs EN COURS : (08)clarence #1 › diego #4 › landry #1 › marceline #1 › ruben #12 › olive #1
ruina #10 & #11 › kiss me once 'cause you know i had a long night. kiss me twice 'cause it's gonna be alright, three times 'cause i've waited my whole life. i like shiny things, but i'd marry you with paper rings. darling, you're the one I want. ❘ #1 › #2 › #3 › #4 (ua gd) › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12
midas #1 › when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
« Pourquoi ? A te dire que t’es chef de projet ? » Ces quelques mots lui collèrent un frisson inexplicable. Elle allait être chef de projet. Il allait lui falloir encore quelques jours pour que l’idée devienne concrète dans son esprit. « C’est normal, c'est tout neuf. D’ici à quelques jours, les choses seront différentes. » Il comprenait et sans avoir à demander plus longuement, Nina savait qu’il essayerait de se montrer présent pour chacune des étapes. La simple idée d’avoir son aval, de le savoir non loin, juste derrière elle rendait l’exercice bien moins difficile. Juste un peu plus facile à atteindre, tout du moins. « C’est pour la science. » Pour la science était la meilleure des excuses au monde. Celle que Nina se voyait utiliser pour le reste de sa vie sans restriction.
Mais en dehors du travail, derrière leur soif d’avancer médicale et d’opérations qui changeront des vies, il existait aussi le quotidien. Celui qu’ils partageaient depuis des années, mais qui avait tendance à s’effacer. Au point où elle ne saurait dire quand elle l’avait entendu jouer pour la dernière fois. La remarque sur son rythme de travail était déplacée, il se retenait d’en dire plus, de partager son avis. Elle le savait. Ils n’avaient pas la même vision à ce sujet. Ou plutôt, leur vision avait changé avec les années, pour prendre des directions opposées. « J’ai pas quatre-vingt ans encore, j’ai le temps pour ralentir le rythme. » Il ne faisait qu’une simple remarque. Elle ne voulait pas envenimer la situation alors que tout allait bien. Elle lui offrit un simple sourire. Le sujet était clos. Tout simplement. Elle avait tellement d’autres choses à dire, mais elle n’insistera pas. Pas ce soir, pas quand il était aussi attentionné et aussi présent. « Avec mise en scène et tout ce qui va avec ? » Il était tellement plus facile de le voir s’amuser de si peu. « Peut-être bien. » Elle l’aurait rien que pour elle, dans une sorte de fantasme un peu délirant, mais rien qu’à elle malgré tout. « Je pourrais y prendre goût, fais attention. » Amusée, elle fit danser ses sourcils avant que ses lèvres ne trouvent à nouveau les siennes dans une promesse silencieuse.
« J’ai dit que je recommençais pas justement. » Il insistait pourtant. Ben ne savait pas retenir ces petites réflexions qui apparaissaient comme innocentes. « Je le sais. Mais j’adore quand tu le dis. » Elle savait encore comment le prendre. Lui qui ne vivait que pour les compliments. « Je t’aime, Ben. » Elle ne l’avait pas dit depuis si longtemps, elle se devait de lui répéter. Encore et encore. Il était bien la seule personne à qui elle pouvait dire ces quelques mots avec tant d’aisance et sans aucune hésitation. Il possédait, entre ses mains, la version la plus brute de ce qu’elle pouvait être. « J’aime bien Stella en plus. » Elle eut un éclat de rire. « Tu vois, tout rentre dans l’ordre. » Elle ne connaissait pas Ambrose, mais elle s’était faite à l’idée qu’il devait être quelqu’un de bien pour être dans la vie de Ben depuis si longtemps.
Et l’innocence de la conversation finit par reprendre le dessus avec une facilité déconcertante. Représentation de cette complicité qui avait rendu leur couple différent. « Je te rappelle que l’inverse est vrai aussi et que je sais que t'en as fait des bêtises. » Nina prie un air outré, pour la blague. « J’étais bien plus sage que vous deux. » Elle était l’enfer pour sa mère. Toujours à se mettre dans des situations pas possibles et répondant avec toute l’arrogance dont une adolescente était capable. « Pour commencer déjà, on était super sages. » - « Bien sûr ! » Elle avait entendu les remontrances qu’ils pouvaient se prendre. Elles les avaient entendus rire aux éclats à de nombreuses reprises également, dans l’innocence de deux garçons qui voulaient découvrir le monde. « Et tu penses vraiment que je vais vendre ton frère si facilement ? Tu te fourres le doigt dans l’œil jusqu’au coude ma petite. » Levant les yeux au ciel, elle éclata d’un rire franc. « De toute façon Rory, c’est toujours le préféré. » Elle sonnait mauvaise, mais tout cela l’amusait parce que sans son frère aîné, elle n’aurait probablement jamais fait la connaissance de l’homme qui se tenait face à elle. « T'as le droit de recommencer à poser des questions sur ça qu’à Noël maintenant, ton Joker est utilisé. » - « Oh non ! » Un véritable cri du cœur. « Jusqu’à ton anniversaire ? » Elle ne gagnait que vingt jours, mais c’est toujours mieux que rien. C’est bien tout ce qu’elle pouvait négocier également.
« D’accord, je retire ce que j’ai dit: je boirai pas ce cocktail. » D’un geste de la main, elle interpella le serveur pour lui demander un verre de whisky, tout en gardant ce sourire amusé peint sur ses lèvres. Pour le reste de la soirée, elle se concentra sur ce sentiment de bien-être, dans ce club, aux côtés de l’homme de sa vie, à écouter de la musique.
while you were out building other worlds, where was i? where's that man who'd throw blankets over my barbed wire? i made you my temple, my mural, my sky. now i'm begging for footnotes in the story of your life.