What we have is worth fighting for
 @Ethel Hartfield  ☆ crédit/ melindasordinos

Olive, elle avait décidé de changer ses habitudes, de prendre un peu de temps pour elle en fin de compte. Ce qu'elle n'avait pas fait depuis bien des années maintenant. Trop souvent, son esprit restait sur la mauvaise image qu'elle dégagerait si elle sortait un peu trop du rang. Mais cette fois, elle n'en eut que faire, bien décider à sortir de sa zone de confort. A prendre le risque de s'amuser. Advienne que pourra. Et tant pis si pour une fois, elle n'était pas là Olive si timide et si renfermée. Tant pis si cette fois, ses gestes ne seraient pas digne des Sterling. Non pas qu'elle allait se mettre à demi-nue devant une foule entière non, mais elle laisserait la soirée se déroulait comme bon voulu. Pour une fois, elle laisserait toutes les questions du monde de côté. Pour une fois. Olive, elle danserait, elle profiterait de chaque instant, jusqu'à ce que ses pieds lui fassent un mal de chien, jusqu'à ce que le tournis lui monte à la tête. Ce soir, elle serait elle-même et il n'était pas question qu'elle se dégonfle. Olive, elle avait enfilé une robe dans le thème de la soirée, si Joséphine voyait cela, elle serait sûrement très fière que son dernier relooking ait eu un succès franc. Bien sur, ce n'était pas quelque chose de très voyant, préférant rester un minimum dans l'ombre quand même. Une robe qui changeait pourtant ses habitudes, mais ça lui plaisait finalement à l'Australienne. Ce soir là, elle était accompagnée d'un cavalier pour le moins surprenant puisque le jeune homme avait aussitôt bifurquer vers une autre salle, laissant Olive en plein milieu de la foule sans plus d'explications. Maintenant qu'elle était là, il n'était quand même pas question qu'elle fasse demi-tour, alors, elle décida de se diriger d'un pas rapide vers le bar. Au moins, une coupe de champagne lui ferait le plus grand bien. Olive, ce n'est pas parce qu'elle a l'impression d'être différente que c'est vraiment le cas, et puisqu'elle ne maitrise pas encore cette robe trop serré à son goût, elle s'étale de tout son long par terre. La honte l'accable alors qu'elle tente de faire bonne figure en se relevant. Malheureusement, les talons ne lui ont pas fait de cadeau puisque sa cheville lui fait un mal de chien. Elle jure avant de chercher du regard une âme charitable qui pourrait l'aider à se relever. « S'il vous plait. » Elle doit être pathétique, elle qui voulait rester dans l'ombre à s'afficher ainsi. Mais elle ne pouvait guère faire autrement ne sachant pas si elle supporterait de faire appuie sur son pieds en se relevant. « Vous voulez bien juste m'aider à me relever ? » Elle espérait que la jeune femme près d'elle accepte.

Lorsque tu avais été mise au courant d'un bal masqué ayant pour thème les années 20, tu fût prise d'une soudaine excitation. Tu adorais pouvoir choisir tes tenues en fonction d'un thème précis et tu adorais également tout des années folle. Les costumes étaient classe tout en ayant une touche extravagante. Tu avais donc passé deux semaines à chercher tous les éléments qui allaient composer ta tenue afin d'être le plus réaliste possible. Tu t'étais trouvé une robe juste assez moulante avec des petites manches d'un bleu profond, serti de sequin et de franges noires. Tu avais choisi avec ça un bandeau noir avec une plume également noir pour mettre sur ta tête ainsi que des gants et un masque assorties à celui-ci. Un porte-cigarette ainsi que des souliers de type ballerine noire venaient complèter ta tenue. Ce soir-là, lorsque tu te regardais dans le miroir, tu te trouvais belle. Et il fallait dire que ce n'était pas chose régulière chez toi. Tu étais plutôt habituée à trouver tout ce qui était de travers...

Arrivé au bal, tu te dirigeas immédiatement vers le bar. Tu n'étais pas du genre à boire judqu'à ne plus te souvenir de ton nom, mais ce soir-là, tu avais le goût de t'amuser et de ne pas t'imposer de restrictions. "Un vodka-canmeberge s'il vous plaît barman." En commandant ton verre tu eûs une pensée pour Jonah. Les derniers que tu avais bu était en sa compagnie. Tu attrapas ton téléphone pour lui envoyer un sms et lui demander s'il venait au bal lorsque tu entendis quelqu'un parler. "Vous voulez bien juste m'aider à me relever ?" Tu cherchas du regard d'où venait la voix et vit une femme au sol. Tu te dépêchas à te lever et l'aider à se relever. "Ça va ? Vous n'êtes pas blessé ? Qu'est-ce qui s'est passé ?" Tu étais comme ça toi, toujours à t'inquiéter pour tout le monde, même ceux que tu ne connaissais pas.

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Olive, elle semblait être dans une belle galère et cela ne lui plaisait guère de s'être mis dans une pareille situation. Elle qui avait tant espérer pouvoir s'éloigner de l'attention des autres, c'était fort louper. Elle ne semblait pas du tout être en bonne posture pour continuer à s'amuser à cette soirée alors qu'elle venait d'arriver. L'Australienne, elle s'en voulait terriblement d'être aussi gauche. Parfois, elle aimerait que tout soit plus simple et qu'elle n'ait pas besoin de se ridiculiser à une superbe soirée qui était forte prometteuse. Olive, elle avait eu envie de s'amuser ce soir, de respirer enfin un air de bonheur. Non à la place, elle venait de se fouler la cheville en se rétamant devant l'ensemble des convives. Qu'est-ce qu'elle pouvait être stupide. Elle se rendit vite compte que sans aide, elle ne pourrait se relever dignement, c'était au moins ça de nécessaire après sa gamelle, alors elle demanda de l'aide, espérant qu'on lui tendrait la main cette fois. Sa cheville lui faisait un mal de chien, mais elle tenta de se concentrer sur le reste pour trouver une âme aimable qui l'aiderait à se remettre debout. Ses yeux s'arrêtèrent sur une jeune femme au bar qui par miracle répondit présente à son appel à l'aide. "Ça va ? Vous n'êtes pas blessé ? Qu'est-ce qui s'est passé ?" Elle devait bien être la seule de tout cet endroit à ne pas avoir vu la galipette d'Olive à son arrivée. Étonnant, mais sûrement rassurant sur l'étendu de sa honte. « Disons que ses talons sont stupidement trop haut pour moi. » Ils ne l'étaient pas vraiment, mais assez pour rendre la démarche d'Olive ridicule. « J'ai malencontreusement trébuchée et j'ai l'impression d'avoir une entorse. » Olive avait envie de rire de cette situation débile mais elle se retint. « Vous-voulez bien m'aider à prendre appui sur ce tabouret? Le temps que je regarde les dégâts. » Elle avait juste besoin d'un petit coup de main, après, elle promettait de ne plus embêter personne et de disparaitre loin.

Tu étais tellement concentrée à composer ton sms pour Jonah que tu n’avais pas vu la jeune femme tomber. En même temps, tu ne voulais pas être trop insistante envers lui et tu te demandais également si ce n’était pas un peu trop tôt pour lui écrire. Après tout, tu ne l’avais vu qu’une fois. Mais tu ne voulais pas prendre la chance qu’il croit que tu n’étais pas intéressée alors que ce n’était pas le cas. Tu n'étais pas vraiment habituée de flirter avec un homme et ça rendait tout un peu plus compliqué. Quoi que tu avais été toi même avec lui lors de votre première date. Tu devrais donc oublier pour une fois de tenter de plaire absolument et agir avec ton coeur. Ta réflexion fût donc interrompu par la demande d’aide d’une jeune femme par terre. Celle-ci avait l’air un peu plus jeune que toi. « Disons que ses talons sont stupidement trop haut pour moi. J'ai malencontreusement trébuchée et j'ai l'impression d'avoir une entorse. » Tu lui fis un sourire et tu pointa tes propres chaussures : des ballerines noires avec un talon le plus plat possible. “Je comprends absolument ce que vous voulez dire. Je ne portes que des talons plats depuis des années parce que je suis incapable de me tenir debout sur des talons hauts.” Tu racontais encore ta vie à des inconnues. Tu n’étais pas capable de tenir ta langue. « Vous-voulez bien m'aider à prendre appui sur ce tabouret? Le temps que je regarde les dégâts. » Tu tendis immédiatement ta main à la jeune femme pour l’aider à se relever et à s’asseoir sur le tabouret qu’elle avait pointé. “Attendez, je vais chercher de la glace. Il doit bien avoir ça derrière le bar !” Tu héla le barman de la main et lui demanda de la glace. Il t’en donna quelques morceaux que tu mis dans ton gant pour que ça ne soit pas trop froid sur la peau de la jeune femme. “Tenez, je ne suis pas médecin, mais ça ne devrait pas faire de tort. Vous voulez que j’appelle mon frère pour savoir s’il est ici ? Il est médecin. Il pourrait venir vous examiner.” Tu n’avais pas pensé au fait que s’il était au bal, il était en congé. Toi qui trouvait qu’il travaillait trop, tu lui trouvais du travail même en dehors de l’hôpital.

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Olive, elle était persuadée que rien maintenant ne serait pire que cet instant. Et cela même si on lui annonçait que sa cheville était brisée et qu'elle ne pourrait plus marcher avant un moment. Parce qu'à côté, la honte n'était pas aussi minime que la douleur qu'elle ressentait en ce moment même. Heureusement, son appel à l'aide avait été un succès et une jeune femme acceptait de lui venir en aide. Elle serait à jamais reconnaissante de cette main tendue, ça c'était certain. Et elle savait aussi que plus jamais, elle ne porterait autre chose que des baskets maintenant. C'était terminé de vouloir jouer les tops modèles en étant aussi maladroite. “Je comprends absolument ce que vous voulez dire. Je ne portes que des talons plats depuis des années parce que je suis incapable de me tenir debout sur des talons hauts.” Olive sourit. C'était exactement ce qu'elle aurait dû faire. « Au moins, je m'en souviendrais pour la prochaine fois, c'est certain. » Et elle n'était pas prête d'oublier cette mauvaise expérience et cela même si elle n'en parlait à personne. L'Australienne agrippa la main de sa sauveuse et s'aidant du tabouret, elle réussit à se redresser tant bien que mal. “Attendez, je vais chercher de la glace. Il doit bien avoir ça derrière le bar !” C'était une bonne idée, surtout qu'elle voyait bien que sa cheville avait le double de volume de la normale. Elle remercia la jeune femme et davantage quand le froid entra en contact avec sa peau. “Tenez, je ne suis pas médecin, mais ça ne devrait pas faire de tort. Vous voulez que j’appelle mon frère pour savoir s’il est ici ? Il est médecin. Il pourrait venir vous examiner.” Olive laissa un petit rire échapper ses lèvres. « Oh non ne l'embêter pas. Vous allez sûrement trouver ça pathétique, mais je sais parfaitement ce qu'il faut faire. » Olive elle marqua une petite pause en appuyant un peu plus fortement sur le tissu de glaçons. « J'suis passée par cette case y'a pas si longtemps. Mais, je vous remercie pour cette proposition. » Et elle sourit de toutes ses dents à l'inconnu. Ravie d'avoir pu tomber sur une âme si charitable. « Comment puis-je vous remercier pour votre précieuse aide? » La glace commençait à faire effet d'anesthésiant sur l'épaisseur de sa peau. Olive ne pourrait pas poser le pied par terre avant un moment, mais ce n'était plus grave tant qu'elle restait assise sur ce tabouret encore un moment. Elle pouvait donc bien en profiter pour offrir un verre à la jeune femme. « Comment vous appelez-vous d'ailleurs? Avec tout cela, j'en oublie ma politesse. » Elle fit une grimace avant de se concentrer sur sa cheville, attendant le retour de la brune.

La bonté avait toujours fait partie de toi. Même enfant, tu n’hésitais jamais à aider les autres, même les parfaits inconnus. Le nombre de fois que tu avais demandé à tes parents de donner des sous à des itinérants était incalculable. Les gens avaient abusé à quelques reprises de ta gentillesse, mais maintenant, tu étais capable de sentir les arnaques. C’était bien un des seuls avantages que tu avais trouvé à vieillir, toi qui avais trouvé si difficile passer le cap de la trentaine. « Oh non ne l'embêter pas. Vous allez sûrement trouver ça pathétique, mais je sais parfaitement ce qu'il faut faire. » Et pour dire vrai, tu savais qu’il n’était probablement même pas présent au bal. Il était plus probable qu’il soit de garde à l’hôpital qu’à un événement comme celui-ci. « Comment puis-je vous remercier pour votre précieuse aide? » Tu lui fis un sourire et récupéra ton verre que tu avais laissé sur le comptoir lorsque tu l’avais entendu demander de l’aide. “Seulement un merci et ça me suffira ! Ça m’a fait plaisir de vous donner un si petit coup de main.” Tu n’attendais jamais rien en retour lorsque tu aidais les gens c’était peut-être ce qui te différenciait des autres. Tu étais fondamentalement généreuse alors que beaucoup d'autres ne donnaient des coups de main que pour en retirer un avantage. Tu réalisa alors que tu avais probablement l’air ridicule avec un seul gant dans les mains. Tu le retira alors et le plia assez petit pour le mettre dans ton petit sac à main. « Comment vous appelez-vous d'ailleurs? Avec tout cela, j'en oublie ma politesse. » Tu ne t’étais pas présenté encore, trop occupée à tenter d’aider le plus possible la jeune femme. “Moi c’est Ethel ! Et vous ?” Puis, tu réalisa que c’était un peu ridicule de se vouvoyer de la sorte alors que vous sembliez avoir à peu près le même âge. “Qu’est-ce que vous en penseriez de se tutoyer ?” Après tout vous étiez en soirée et non dans un cadre formel. “Tu veux un verre ? Je peux aller te chercher quelque chose vu qu’à l’évidence, ta cheville n’a pas encore assez désenflé pour marcher jusqu’au bar. Quoi que je suis convaincue que si je regarde un peu autour, je pourrais trouver quelque chose qui pourrait faire office de chaise roulante.” Tu n’étais pas du genre bricoleuse, mais tu étais plutôt débrouillarde. Tu réussissais souvent à trouver une manière inventive d’utiliser des objets.

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Olive était fortement reconnaissante d'être tombée sur quelqu'un de si gentille. Le contraire aurait été fort embêtant, mais surtout pour elle finalement. Si on ne lui avait pas tendue la main, elle aurait sûrement dû ramper jusqu'à l'extérieur de l'établissement, et c'était pire que tout. L'impression qu'elle aurait été bien perdue sans l'intervention de cette charmante femme. Oui, elle lui devait beaucoup, même si ce n'était pas grand chose. Olive, elle ne voulait pas non plus affoler tout le monde, ce n'était qu'une petite entorse, dans deux, trois jours elle n'aurait sûrement plus rien. Rien d'inquiétant à première vue. Il lui faudrait juste beaucoup de repos et de ménagement. Elle qui n'aimait pas rester en place, c'était le pom-pom, mais elle n'avait clairement pas d'autres choix de toute évidence. “Seulement un merci et ça me suffira ! Ça m’a fait plaisir de vous donner un si petit coup de main.” Olive s'attendait à ce genre de réponse qui ne la surprit pas. Elle voulait tout de même faire quelque chose pour sa sauveuse, même si ce n'était pas grand chose. « Merci infiniment, et sachez que j'ai une dette éternelle envers vous. Donc à l'occasion, n'hésitez pas ! » Et elle tenait vraiment à remercier convenablement la jeune femme. Même si c'était autour d'un bon verre de vin, c'était déjà une idée à prendre. Olive ne tient pas à en rester là non plus avec les formalités, c'est pour cette raison qu'elle interroge la jeune femme, afin de savoir au moins à qui elle s'adresse. “Moi c’est Ethel ! Et vous ?” Olive laisse un large sourire se dessiner sur son visage. « Oh, ce n'est pas un prénom commun, mais il est très joli. » Elle aimait bien cette façon de le prononcer. « Je suis Olive, enchantée. » - “Qu’est-ce que vous en penseriez de se tutoyer ?” Olive se mit à rire, effectivement, ce vouvoiement était un peu grossier dans ce lieu. Surtout après tout ce remue-ménage. Ethel avait raison, il n'y avait pas de cause à ce qu'elles continuent à se vouvoyer comme des chefs d’entreprises trop guindés. « Oui, tu as raison, ce sera beaucoup plus simple de cette manière. » Après tout, elle n'était pas en rendez-vous d'affaire, et elles avaient à première vue, le même âge. “Tu veux un verre ? Je peux aller te chercher quelque chose vu qu’à l’évidence, ta cheville n’a pas encore assez désenflé pour marcher jusqu’au bar. Quoi que je suis convaincue que si je regarde un peu autour, je pourrais trouver quelque chose qui pourrait faire office de chaise roulante.” Olive se mit à rire de nouveau à l'idée de se faire trimballer en chaise roulante toute la soirée, même si l'idée était plutôt astucieuse finalement. « Je suis partante pour le verre. » Elle marqua une légère pause. « Et ne t'en fais pas, je vais boitiller jusqu'au bar et je prendrais le premier taxi en suite. » Après tout le bar n'était pas si loin, et Olive n'avait pas de raison de s'attarder plus longtemps dans cette espace finalement. Elle voulait juste au moins en savoir un peu plus sur Ethel et ce qui l'avait poussé à intervenir. « Si tu veux bien, je vais juste m'appuyer un peu sur toi pour rejoindre le bar. Promis je tâcherai de ne pas te faire tomber en retour. » Olive ria de bon cœur en pensant à ce qu'elles donneraient comme spectacle si elles tombaient à deux. Mais il n'était pas question qu'elle se ridiculise une nouvelle fois, non.

Tu avais toujours aimé aider les autres. Si tu avais été meilleure à l’école, tu aurais probablement fait des études en travail social ou en psychologie. Tu étais celle qui étais toujours présente pour tes amies lorsqu’elles avaient besoin de partager leurs problèmes. Tu écoutais même souvent les gens que tu ne connaissais pas. Combien de fois tu t’étais arrêté pour donner une pièce à quelqu’un sans domicile fixe et que tu t’étais assise à côté d’eux pour entendre leurs histoires ? Tu ne pouvais supporter de savoir que quelqu’un avait besoin d’aide et que personne ne leur offrait. Lorsqu’il s’agissait d’urgence médical, tu tentais souvent d’intervenir, mais il ne devait pas y avoir de sang puisque tu en avais une phobie. Tu ne calculais plus le nombre de fois que tu étais tombée dans les pommes à cause de ça. Par chance, une entorse de cheville ne te faisais pas peur et tu avais pu porter secours à la jeune femme. « Merci infiniment, et sachez que j'ai une dette éternelle envers vous. Donc à l'occasion, n'hésitez pas ! » Tu te contentas de lui répondre par un sourire chaleureux. Tu ne voulais pas qu’elle se sente redevable, mais tu connaissais le sentiment. Tu ne pouvais t’empêcher de rendre un service en échange à ceux qui t’en rendais un également. Pour toi, ce n’était que de la politesse. « Oh, ce n'est pas un prénom commun, mais il est très joli. Je suis Olive, enchantée. » Ce n’était effectivement pas la première fois que quelqu’un te faisait la remarque. “Merci beaucoup. J’aime beaucoup votre prénom également. C’est doux je trouve.” Jusqu’à ce que tu te souviennes que tu te trouvais à un bal masqué. Un fou rire te secoua. “Tu sais, je ne pense pas qu’on était supposée dévoiler nos identités avant minuit. Tu crois que les organisateurs nous puniront ?” Puis, Olive accepta ton offre pour le verre. Après tout, tu étais là pour t’amuser. Même si la brune ne pouvait plus vraiment se porter sur son pied, elle pouvait à tout de moins parler et rigoler. « Et ne t'en fais pas, je vais boitiller jusqu'au bar et je prendrais le premier taxi en suite. » Tu trouvais dommage que la soirée de ta nouvelle connaissance se termine aussi prématurément pour une malchance. “Mais attend, je suis sûre qu’il y a plein de mec dans la salle qui seraient heureux de te prendre dans leur bras pour te déplacer d’une machine à sous à une autre.” Le rouge te monta aux joues. Et si Olive n’était pas hétérosexuelle ? Tu tentas de rectifier maladroitement en espérant ne pas l’avoir vexée. “Ou n’importe qui d’autre d’ailleurs !” Puis, tu profitas de sa demande d’aide pour changer de sujet et tenter de ne pas te remettre dans le pétrin par tes paroles. “Je suis probablement aussi maladroite sinon encore plus que toi, mais je te promets de tenter de ne pas te faire tomber une deuxième fois.” Vous faisiez un drôle de duo toi et Olive, à vous approcher tranquillement du bar, toi comme béquille un peu chambranlante. “Mission accomplie ! Tu bois quoi ?”

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Heureusement qu'il existe encore de bonnes âmes sur Terre, Olive n'aurait pas eu idée de comment faire autrement. Elle aurait sûrement dû ramper, ou sautiller pour sortir de cet enfer. Olive, elle était ravie d'être tombée sur Ethel, ravie d'avoir eu la chance d'être secourue par la jeune femme. Espérant quand même que cela ne se reproduira pas de si tôt. Mais il n'y avait pas besoin d'épiloguer pendant des heures, le pire était derrière elle maintenant qu'elle avait retrouvé la stabilité d'un tabouret. Il faudrait encore qu'elle trouve le moyen de retourner à son foyer, mais ce serait une question pour plus tard. “Merci beaucoup. J’aime beaucoup votre prénom également. C’est doux je trouve.” Olive émit un large sourire en retour avant de faire la grimace aux paroles d'Ethel. Elle en aurai presque oublié où elle était. “Tu sais, je ne pense pas qu’on était supposée dévoiler nos identités avant minuit. Tu crois que les organisateurs nous puniront ?” - « Oh mince. » Elle gloussa. « J'espère qu'ils n'en nous tiendrons pas rigueur, au pire, on gardera ça pour nous.» C'était fait de toute manière donc difficile de revenir en arrière maintenant qu'elles avaient dévoilées leur prénom. Ce n'était rien de choquant de toute manière, juste une banalité agréable pour ne pas s'appeler X toute la soirée. “Mais attend, je suis sûre qu’il y a plein de mec dans la salle qui seraient heureux de te prendre dans leur bras pour te déplacer d’une machine à sous à une autre.” Olive secoua la tête de gauche à droite avant de rire. Oh non, il n'était pas question qu'elle embête qui que ce soit d'autre pendant le reste de la soirée. Peut-être que d'ici quelques heures, elle serait capable de reprendre un minimum appui sur sa cheville après tout. “Ou n’importe qui d’autre d’ailleurs !” - « Je n'ai pas envie de déranger qui que ce soit, du moins pas plus que je ne te dérange actuellement.» Elle haussa les épaules. « J'attendrais que ma cheville me fasse moins mal pour partir, je pense que c'est le mieux à faire de toute manière. » Pour l'instant, elle devait au moins se rendre à quelques pas de là pour prendre un verre comme convenu avec sa sauveuse, le reste, elle verra ça plus tard. Elle espérait pendant ce temps, ne pas emmener Ethel dans une nouvelle chute, ce qu'elle lui indiqua, une nouvelle grimace sur son visage. “Je suis probablement aussi maladroite sinon encore plus que toi, mais je te promets de tenter de ne pas te faire tomber une deuxième fois.” C'était déjà ça. A deux, elles auraient au moins un peu plus de stabilité. « Au cas contraire, promis, je te prêterai ma poche de glaçon. » Un nouveau rire, un peu trop aigüe d’ailleurs. Enfin, elles arrivèrent devant le bar, pour un trajet de quelques pas, il avait été plutôt long, mais Ethel avait été un bon appui. “Mission accomplie ! Tu bois quoi ?” Olive posa ses fesses sur un nouveau tabouret pour éviter de rester debout, mais surtout de s'appuyer davantage sur la jeune femme. « Un verre de vin sera parfait, ça ne pourra pas empirer mon état de toute manière. » Un haussement d'épaule avant de soupirer. « Et toi alors ? C'est moi qui offre, tu es d'accord ? » Elle pouvait faire cela sans souci et avec plaisir.

« J'espère qu'ils n'en nous tiendrons pas rigueur, au pire, on gardera ça pour nous. » Tu répondis à Olive en riant. De toute manière, tu ne croyais pas que les gens autour de vous avaient entendu que vous aviez révélé votre identité. Et encore, ce n’était pas comme si vous aviez contourné une loi, seulement un petit règlement dans un bal qui n’avait rien d’officiel. Après tout, vous étiez là pour vous amuser et tu comptais bien le faire. Ce serait plus facile en connaissant le nom de la femme à qui te venait de prêter main forte. « Je n'ai pas envie de déranger qui que ce soit, du moins pas plus que je ne te dérange actuellement. » Tu avais l’impression de t’entendre parler. Tu étais le genre de femme qui détestait déranger les autres et avec ce que tu venais d’apprendre à l’intérieur de cinq minutes sur Olive, elle avait l’air à avoir ce même trait de personnalité. Elle s’était excusée beaucoup trop de fois de te déranger pour seulement être polie. Ça te rassurait quand même de savoir que tu n’étais pas la seule à t’excuser beaucoup trop de fois dans une conversation. « Puisque je t’assure que tu ne me dérange pas ! J’étais venue toute seule au bal en me disant que je verrais bien quelqu’un que je connais, mais faire une nouvelle rencontre est encore mieux ! » Et tu étais sincère. Tu n’étais pas le genre de personne à avoir beaucoup d’ami dans ta vie donc si tu pouvais faire une belle rencontre, c’était tant mieux. Et à date, tu avais l’air de bien t’entendre avec Olive. Entre maladroit, vous aviez toujours de l’empathie pour l’autre.
« Un verre de vin sera parfait, ça ne pourra pas empirer mon état de toute manière. » Tu lui fis un sourire. « Et même que c’est le contraire ! L’alcool a pour habitude de faire oublier les douleurs. Que des avantages à prendre un verre ! » Ça te faisait penser à ton jeune temps, quand tu fréquentais encore l’université. Bon, tu n’y avais pas été longtemps, mais juste assez pour aller régulièrement aux fêtes sur le campus. Malgré ton air de petite fille sage, tu aimais aller faire la fête et boire un peu trop d’alcool. Tu étais par contre fière de dire que tu avais toujours réussi à te rendre aux toilettes lorsque tu étais malade ! « Et toi alors ? C'est moi qui offre, tu es d'accord ? » Tu hochas la tête pour lui montrer ton accord et regarda rapidement les bouteilles qui se trouvaient derrière le bar. Tu eû encore une fois une pensée pour Jonah avant d’annoncer ta commande. « Cette fois-ci ce sera un mojito à la pomme ! Ça fera changement de mes choix de d’habitude. » Tu posa tes fesses sur le banc à côté d’Olive, jeta un bref coup d’oeil à la salle. Il y avait beaucoup plus de gens que tu aurais pensé. « Vin blanc, rouge, rosé ? Ou plus festif et champagne ? »

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Il fallait bien admettre qu'après la chute monumentale d'Olive, elles avaient au moins le droit d'échanger des banalités, mais surtout de pouvoir se présenter. C'était à minima le plus important dans cet instant, outre le fait qu'Olive devrait remercier encore et encore Ethel. C’était déjà beaucoup pour Olive qui avait besoin de rendre l’appareil en trois fois plus aux autres. Olive, c'était une altruiste née qui finirait par s'en mordre les doigts quand elle tomberait sur quelqu'un qui en profite, mais ce jour n'était encore pas arrivé heureusement. Elle devait bien admettre également qu'Ethel semblait être une bonne compagnie et elle n'avait pas envie de filer comme Cendrillon au bal. « Puisque je t’assure que tu ne me dérange pas ! J’étais venue toute seule au bal en me disant que je verrais bien quelqu’un que je connais, mais faire une nouvelle rencontre est encore mieux ! » Elle comprend, mais c'est plus fort qu'elle. Olive, elle s'excuserait même de respirer si c'était faisable. « J'espère qu'au moins tu n'es pas déçue par cette médiocre rencontre du coup. » Cette ridicule rencontre même. Mais peut-être que dans d'autres circonstances, Olive et Ethel ne ce seraient jamais rencontrées, il fallait au moins admettre que malgré la douleur de sa cheville, cela avait du bon. Au final, l'Australienne était plutôt ravie de faire la connaissance de la jeune femme à ses côtés. « J'suis plutôt ravie de mon côté d'être tombée sur toi. » Un sourire timide mais franc se dessina sur le visage d'Olive.

« Et même que c’est le contraire ! L’alcool a pour habitude de faire oublier les douleurs. Que des avantages à prendre un verre ! » Elle espérait sincèrement que c'était vrai oui, parce qu'elle en avait grand besoin. Pour effacer la douleur, mais surtout pour se sentir plus à l'aise. « Oh, et bien double raison de ne pas s'arrêter à un soft alors. » Peut-être qu'elle le regretterait plus tard, mais en attendant, elle voulait profiter du plus qu'elle le pouvait. « Cette fois-ci ce sera un mojito à la pomme ! Ça fera changement de mes choix de d’habitude. » C'était un choix étonnant mais pas déconnant pour la situation. Olive, elle n'aimait pas trop les cocktails, préférant une bonne bouteille de vin, mais elle pouvait comprendre que l'on tente l'expérience de quelque chose de différent, avec d'autres goûts et matières. « Va pour cela alors, super. » Olive leva la main pour faire signe au barman d'approcher le temps qu'Ethel prenne place à ses côtés. « Vin blanc, rouge, rosé ? Ou plus festif et champagne ? » - « Vin blanc pour cette fois, je préfère limiter les maux de tête. » Elle rit timidement avant d'annoncer la commande au barman. Elle en profita en même temps pour se tourner complétement vers sa charmante compagnie. « Alors dis-moi Ethel, qu'est-ce qui t'amènes par ici, autre que l'idée de tomber sur une connaissance ? » Elle était curieuse Olive, et c'était sûrement un vilain défaut.

« J'espère qu'au moins tu n'es pas déçue par cette médiocre rencontre du coup. » Tu laissa échapper un rire de bon coeur. Tu ne considérais pas cette rencontre comme médiocre et loin de là. Ça aurait été encore mieux si Olive ne s’était pas fait mal, mais en même temps, tu doutais que vous vous soyiez rencontrer. Ta mère te disait toujours que rien n’arrivait pour rien et encore ce soir-là, l’adage disait vrai. « Une vraie mauvaise rencontre aurait été que quelqu’un soit désagréable avec moi. La rencontre est peut-être médiocre pour toi vu que tu es blessée, mais pour moi, elle est loin de l’être. » Vu de l’extérieur, tes paroles pourraient avoir l’air d’une quelconque tentative de séduction, mais c’était loin de l’être. Tu voulais seulement rassurer encore une fois Olive et lui faire comprendre qu’elle ne te dérangeais pas et que ce n’était pas que des paroles en l’air. « J'suis plutôt ravie de mon côté d'être tombée sur toi. » Tu lui fis un sourire sincère. Faire des nouvelles rencontres était plutôt difficile pour toi depuis que tu n’allais plus à l’université. Tu te sentais souvent seule. Il fallait aussi composer avec les rencontres de gens qui étaient mal intentionnés et qui voulaient seulement profiter de ta trop grande générosité. Tu n’avais pas cette impression avec Olive et ça te rendait heureuse. Quoi que tu avais souvent du mal à avoir des premières impressions juste. Tu étais un peu naïve et tu pensais toujours que tout le monde était de bonne personne.
Lorsque tu reçus ton verre, tu pris immédiatement une gorgée. Tu t’étais présenté au bal avec une envie de te laisser aller, de prendre un peu plus d’alcool que ce que tu t’autorisais normalement et t’amuser autant que tu le voulais. « Alors dis-moi Ethel, qu'est-ce qui t'amène par ici, autre que l'idée de tomber sur une connaissance ? » C’était une bonne question auquel tu n’avais pas vraiment réfléchi toi-même. Olive était direct, curieuse et ça te faisait penser à toi. Tu étais souvent indiscrète et tu t’en voulais régulièrement puisque plusieurs personnes étaient mal à l’aise avec tes questions. C’est pourquoi que tu répondis franchement à la femme assise à tes côtés. « Au début de la semaine, quand j’ai vu l’annonce du bal, j’ai tenté de trouver des gens pour m’accompagner, mais tout le monde était occupé. J’ai décidé que je ne passais pas la soirée seule à la maison et que j’allais aller m’amuser même si je n'avais personne pour venir avec moi. » En prononçant ces mots, tu te rendis compte que tu pouvais avoir l’air d’une pauvre fille qui n’avait pas d’ami, mais c’était trop tard, tu ne pouvais pas ravaler tes paroles. « Et toi ? Tu es seule ici ? »

What we have is worth fighting for
 @Ethel Hartfield  ☆ crédit/ melindasordinos

La soirée prend une tournure différente, mais ce n'est évidemment pas pour déplaire à Olive qui apprécie cette nouvelle compagnie. Bien sur, elle n'était pas venue pour se morfondre sur son triste sort, ni pour se trouver une quelconque épaule sur laquelle pleurer, mais la présence d'Ethel avait l'opportunité d'adoucir ses humeurs. Cette rencontre fortuite lui faisait le plus grand bien même si sa cheville lui faisait toujours un mal de chien. « Une vraie mauvaise rencontre aurait été que quelqu’un soit désagréable avec moi. La rencontre est peut-être médiocre pour toi vu que tu es blessée, mais pour moi, elle est loin de l’être. » Olive rejoignait les mots d'Ethel, c'était ce qu'elle avait voulu exprimer quelques instants plus tôt, le seul truc c'est qu'elle n'était pas douée pour aligner des phrases cohérentes. La plus part du temps, Olive prenait soin d'éviter ce genre de remarque qui pourrait être mal interpréter. « Tu as raison oui, pardon, je voulais juste être certaine que je n'étais pas un boulet dans ta soirée. Tu avais sûrement d'autres envies plus drôle que de te retrouver avec une estropiée. » Olive émit un petit rire en indiquant sa cheville qui avait légèrement dégonflée grâce à la glace, ce qui était déjà un bon point à souligner. Elle sait que c'est un poil maladif chez elle, ce besoin constant d'être rassurée, de ne pas déranger mais surtout de ne pas franchir la ligne alors qu'il n'y a aucune raison de se sentir de trop auprès des autres. De toute évidence, si Ethel n'était pas en bonne compagnie, elle aurait filé depuis longtemps. Et puis, pour une fois qu'Olive avait l'opportunité de rencontrer un nouveau visage, il n'était pas question qu'elle laisse filer tout cela. Elle devrait prendre sur elle pour ne pas s'excuser plus d'exister. Courage Olive. L'australienne, dans ses défauts, il y a aussi et surtout la curiosité. Pas une curiosité mal placer non, loin de là. Elle est juste questionnant tout en restant polie et avec de bonnes intentions. « Au début de la semaine, quand j’ai vu l’annonce du bal, j’ai tenté de trouver des gens pour m’accompagner, mais tout le monde était occupé. J’ai décidé que je ne passais pas la soirée seule à la maison et que j’allais aller m’amuser même si je n'avais personne pour venir avec moi. » Olive, elle écoute attentivement la réponse de la jeune femme tout en souriant. Ça lui fait du bien de pouvoir discuter sincèrement avec une autre personne sans se soucier de l'image qu'elle projette. Cette nouveauté a un goût très agréable en tout cas, même si elle n'est sûrement pas prête de retenter l'expérience. Et au final, elles avaient des points communs, ce qui paraissait dingue dans un premier temps à la brune. « Et toi ? Tu es seule ici ? » Olive hocha la tête. « Absolument oui. A vrai dire, j'ai eu la même réflexion que toi. L'idée du bal m'a convaincu, mais je n'avais personne pour m'accompagner. » Olive grimaça. « Mais l'envie de passer une bonne soirée pour une fois à fait surmonter ma peur de la solitude, et me voilà. » Elle ouvrit grand les bras dans un geste théâtre. Oui, elle était là, mais elle n'était plus seule maintenant. « Pouvons-nous dire que finalement, on est plus vraiment seule toi et moi ? »

Tu étais ce genre de personne qui faisait confiance à tout le monde et qui essayait de tirer le positif de toutes les rencontres que tu faisais. Ce soir-là, tu n’avais pas à te forcer pour trouver le positif. Olive avait l’air d’une jeune femme gentille et facile à cotoyer. Tu avais eu la chance de tomber sur quelqu’un en qui tu croyais retrouver quelques-uns de tes côtés. Tu avais le goût de lui donner ton numéro de portable pour que vous puissiez garder contact, mais tu te fis la réflexion qu’il était peut-être un peu tôt dans votre rencontre encore pour le faire. Tu savais que tu avais tendance à t’emballer un peu trop rapidement. « Absolument oui. A vrai dire, j'ai eu la même réflexion que toi. L'idée du bal m'a convaincu, mais je n'avais personne pour m'accompagner. Mais l'envie de passer une bonne soirée pour une fois à fait surmonter ma peur de la solitude, et me voilà. » Encore un point en commun. Tu lui fis un sourire, prit une gorgée de ton martini. La soirée aurait pu être un flop total, mais finalement, tu avais fait une bonne rencontre et pour une fois, ce n’était pas toi qui t’avais fait mal. Tu te fis la réflexion qu’au final, tu passais une bonne soirée. « Pouvons-nous dire que finalement, on est plus vraiment seule toi et moi ? » Tu fis un signe positif de la tête. « On est deux ? Donc effectivement, nous ne sommes plus seule ! » Tu leva ton verre en sa direction pour porter un toast. « Je porte un toast aux rencontres un peu loufoques qui sont les meilleures ! » Et tu étais sincère. Tu pris une autre gorgée de ton verre et réalisa qu’il était vide. Tu en demanda un autre au barman. Ça faisait un petit bout que tu n’avais pas consommé d’alcool et tu sentais que tu étais un peu pompette. La chanson Crazy what love can do de David Guetta commença à jouer dans la salle. Tu te leva de ton banc pour te trémousser un peu sur place. « La musique est vraiment bonne en plus. Le dj a du goût ! »