| (itziar & lara) all this hate is giving me a pretty face |
| | (#)Ven 15 Sep 2023 - 11:18 | |
| “Signez ici Miss Pearson.” Le livreur a le droit à ton plus beau sourire alors que tu récupères le stylo qu’il te tend. Pas parce que tu essayes de l’impressionner maintenant, pas parce qu’il s’agit d’une autre après-midi dans Paradise City, non, si c’était le cas, il aurait juste le droit à ton sourire professionnel et un peu charmeur, et c’est tout. Non, tu es vraiment excitée par cette livraison et ce qui se trouve dans cette énorme boite, qui prend beaucoup de place entre les tables. Cela va sûrement être le boulot de Duran et Finnley et quelques autres personnes pour déplacer cela, mais ils seront bien compensés. “Merci beaucoup.” Le papier est signé d’un joli L. Pearson, un hochement de tête est échangé entre vous deux avant que le livreur ne quitte l’établissement. Il n’offre aucun commentaire de plus et tu supposes que dans sa profession, il a déjà tout vu, de un, et ensuite, tu n’es pas la première cliente qui doit agir comme une gamine en voyant sa livraison. Tu n’y peux rien, tu aimes Halloween, sûrement un peu trop pour une personne de ton âge et cette année, pour le club, tu t’y prends véritablement en avance. Toi et Itziar. Itziar qui a essayé de freiner et de ralentir chacune de tes idées et chacune de tes dépenses. Ne pas avoir trouvé d’accord à propos du club est ridicule, sincèrement, vos avocats sont pris dans une sorte de tango infernal, car aucune de vous ne veut lâcher le morceau. Ta position n’a pas changé, du tout même, tu es plus que déterminée à avoir ce que tu veux et si tu dois attendre des mois jusqu’à ce que la blonde s’épuise ou ne puisse plus payer son propre avocat... Tu le feras sans aucun regret. Tu tournes sur ta paire de talons, pour aller chercher Finnley et quelques autres gros bras, quand ton regard tombe sur Itziar, justement. Haussement d’épaules, tu lisses les pans de ta mini-jupe en cuir alors qu’elle se dirige vers toi. Tu peux déjà anticiper sa question et ses réactions, car tu es clairement allée à l’encontre des souhaits de la blonde. “Oui, avant que tu poses la question, je l’ai fait, je l’ai commandé, j’ai acheté ce verre de martini géant pour la soirée d’Halloween, on peut garder ça dans la réserve jusqu’au jour J...” Parce que tu as déjà des tenues et des chorégraphies en tête et que personne ne met de frein à ta créativité. Et surtout pas elle, pas maintenant et pas à propos d’Halloween. C’est une grosse soirée pour vous, vous avez pu remplir les caisses avec vos efforts l’année dernière, et cela, sûrement le cas cette année. “Et non, Itziar, ça n’est pas une dépense inutile, ce n’est pas juste pour moi et le numéro que j’ai prévu, on pourra avoir une petite compétition, les clients pourront payer vingt dollars pour essayer de deviner combien de bouteilles de champagnes on a utilisé pour remplir tout ça... Le gagnant aura une danse gratuite et voilà.” Tu dis tout cela avec un petit sourire sur le visage, plus que suffisant et en nouant tes bras sur ta poitrine. Tu as visiblement pensé à ce genre de petits détails, de quelle façon rentabiliser cet investissement, autant pour vous que pour les clients. Non vraiment, peu importe ce qu’Itziar peut dire, ce n’est pas pour rien, tu ne peux pas le voir de cette façon-là. Vous êtes interrompues une minute plus tard, n’est-ce pas plus mal vu la tension qu’il y a entre vous ces derniers temps ? “Euh Lara, Itziar...” Tu te tournes vers le nouveau venu, Duran dans ce cas précis, lui faisant signe de parler la seconde suivante. “On a un inspecteur de police à l’entrée qui demande l’accès au club et qui veut voir le propriétaire.” Et oui, ça, c’est un très bon moyen de te faire oublier l’état des choses entre Itziar et toi en ce moment et c’est vers elle que tu te tournes la seconde suivante, en fronçant les sourcils. Le propriétaire ? Non, les propriétaires et vu qu’elle ne veut pas lâcher le morceau, c’est le moment où vous allez voir de quoi il en retourne... ensemble. |
| | | | (#)Lun 18 Sep 2023 - 22:04 | |
| Elle a les yeux rivés sur l’écran de son ordinateur, Itziar. Elle a pris ses quartiers sur l’une des banquettes du club pour aujourd’hui. Elle n’a pas prêté attention au livreur qui venait d’arriver. Ni même à Lara qui venait de signer pour récupérer la commande. Ce qui lui fait lever la tête, c’est le remue-ménage. C’est Finnley et Duran qui s'activent. Sa mémoire ne lui fait pas encore défaut, Lara et elle n’attendent aucune livraison de marchandise pour aujourd’hui. Ses yeux dérivent tout de même vers la date affichée sur son écran d’accueil. Non, elle ne se trompe pas. Rien de prévu pour aujourd’hui. Il ne s’agit donc pas de boissons pour le bar. Il ne s’agit pas non plus d’une livraison pour laquelle elle aurait été mise dans la confidence. Elle est curieuse, l’espagnole. Alors, elle pose son ordinateur sur la table devant elle avant de se lever et de se diriger vers l’entrée. Histoire de voir ce qui a bien pu être livré aujourd’hui. Peut-être une erreur, même si elle ne croit pas vraiment à cette possibilité. Elle tombe bien vite sur Lara, qui ne lui laisse même pas le temps de voir de quoi il s’agit avant de lâcher le morceau. Un verre à martini géant, qu’elle a commandé pour la soirée d’Halloween … Dans plus d’un mois. Soirée d’Halloween pour laquelle Itziar bataille avec elle depuis un moment, ayant l’impression d’être la rabat-joie qui ne veut rien céder. Pourtant, elle est loin d’être rabat-joie. Loin d’elle l’envie d’être la Grinch d’Halloween. Elle ne refusait pas les idées de Lara par plaisir, ni même pour se venger de la bataille juridique dans laquelle elles étaient toujours engagées. Non, elle disait non parce qu’elle avait scrupuleusement étudiés leurs comptes et que même si ces derniers se portaient bien, ils n’étaient pas en mesure de suivre les idées extravagantes de l’australienne. Celle-ci semblait prise d’une folie des grandeurs inarrêtable. “Est-ce que j’ai dit quelque chose ? … Il est là et tu sembles déjà avoir une idée de comment le rentabiliser de toute façon.” Elle savait également à quel point Lara appréciait Halloween, que pour elle ce n’était pas l'histoire d’un soir, que c’était une fête qu’elle aimait préparer. Elles en avaient passé des Halloween ensemble. Celui-ci serait sans doute un peu amer. “Par contre, hors de question qu’on le remplisse de champagne, au prix que ça coûte. De l’eau avec du colorant alimentaire orange ou vert, ça peut très bien faire l’affaire.” Car oui, gâcher des bouteilles de champagne, ce n’était pas quelque chose qu’elle pouvait tolérer. Personne ne prêterait une réelle attention au contenu du verre.
Elle s'apprêtait à reprendre la parole. À lui demander de ne pas oublier d’ajouter cette dépense sur leurs comptes du mois, mais elle est interrompue par Duran. Un inspecteur de police à l’entrée du club. Elle se tourne vers Lara en haussant les épaules. Elle ne sait pas de quoi il s’agit. L’australienne n’a pas l’air plus au courant à en juger le sourcil interrogateur qu’elle lève dans sa direction. Itziar ne perd pas de temps. Elle prend les devants. Se dirige vers l’entrée où attend l’inspecteur. “Bonjour. Je peux vous aider ?” Demande-t-elle pour attirer son attention. “Inspecteur Lockwood, Brisbane PD. J’aimerai faire un tour à l’intérieur du club. Vous êtes la propriétaire ?” Il montre sa carte en même temps. Itziar hoche la tête de haut en bas. “Les propriétaires. C’est à quel sujet ? Vous avez un mandat ?” Demande-t-elle, ayant presque l’impression d’être dans un film. Pourtant, le type est bien légitime. Il fouille dans sa sacoche pour en sortir des documents. “David Thompson ça vous parle ? Il a fréquenté cet établissement hier soir. Il a été arrêté pour possession de cocaïne, on retrace sa soirée.” Il leur tend une photo qu’Itziar observe avant de la donner à Lara. “Et le mandat de perquisition ? On ne vend pas de drogue dans le club. Tout est parfaitement légal et scrupuleusement contrôlé.” Déclare-t-elle. Elle n’avait rien à cacher. Elle savait qu’il en était de même pour Lara, mais cela ne voulait pas dire qu’elle allait laisser entrer la police sans que les formalités légales n’aient été entreprises. “Nous avons fait la demande pour la perquisition, mais nous ne l’avons pas encore. Voyez ça plutôt comme une enquête préliminaire pour rendre les choses plus simples pour tout le monde.” S’explique-t-il. Itziar tournant la tête vers Lara, levant un sourcil dans sa direction. Conversation silencieuse quant à ce qu’il était le plus judicieux pour elles. “Qu’est-ce qu’on risque si on refuse de vous laisser entrer maintenant ?” Demande-t-elle. Le jeu en valait-il la chandelle, en bref. |
| | | | (#)Sam 30 Sep 2023 - 11:51 | |
| "Tu sais quoi Izzie ? Je vais payer le champagne moi-même, ne t'inquiète même pas pour ça." Tu te sens obligée de l'ajouter avec un sourire hypocrite et parce que tu ne comptes pas laisser la blonde et son budget gâcher l'ambiance que tu veux créer. Tant pis si cela veut dire que tu dois sortir les sous de ta poche, Itziar doit le savoir que si tu as une idée derrière la tête, il est bien impossible de t'arrêter dans le fond. Vous avez beau être en froid, certaines choses ne changent pas et tu supposes que votre passé commun ne va pas s'effacer d'un claquement de doigt. Et ce même si avec ton attitude, on pourrait avoir l'impression que c'est ce que tu souhaites. C'est compliqué et Duran avec son annonce complique encore plus les choses et vous échangez un regard, la jeune femme a la même expression que toi. Mais hors de question de ne pas se présenter et tu finis par la suivre dans un claquement de talons. Un homme vous attend à l'entrée du club et tu inspectes son badge quand il vous le montre et un fin sourire se dessine sur ton visage alors que la blonde pose la bonne question. Tu ne dis rien pour le moment, tes bras se croisent automatiquement sur ta poitrine et tu prends tout de même la photo qu'on te donne. Le visage est familier et à la fois, il ne l'est pas, tu mets un soin particulier à te souvenir de tes clients réguliers, ceux qui mettent plus de cinq mille dollars dans ton décolleté par nuit, le reste ? Juste des clients qu'il faut satisfaire, ni plus, ni moins. L'histoire de la cocaïne... Vos clients le savent qu'il n'y a pas de caméras dans le club, c'est pour encourager à l'ivresse et la détente, certains le prennent autrement. Tu rends la photo qu'on t'a tendu et avec un : "Vous pensez vraiment que nos clients crient leur nom complet après s'être fait contrôler par la sécurité ?" et un haussement de tes épaules. Itziar a raison, il y a des lois en place, tu n'es pas une experte mais il ne peut pas juste débarquer et semer la zizanie dans votre club, vraiment pas. Pas de mandat donc, juste une enquête préliminaire et le regard que tu échanges avec Itziar veut tout dire. Est-ce que vous n'admettez pas votre culpabilité en le laissant rentrer ? Ou alors il serait plus judicieux de coopérer ? Mais si vos clients apprennent que la police est venue trainer par ici... Beaucoup de chose passe dans ce regard et tu attends la réponse à la question d'Itziar. "Absolument rien mesdemoiselles, mais il va sans dire que cela élèvera les suspicions et que nous serons obligés de concentrer notre enquête sur votre... charmant établissement." Et l'inspecteur Lockwood aurait dû mieux choisir ses mots, vraiment, parce que de nouveau, tu sens ton sourire se cripser sur ton visage et l'envie de le remettre à sa place se fait pressante. Une critique sur votre établissement et la nature du club ? Ce n'est pas nécessaire et quand l'homme reprend la parole, tu adresses un autre regard à Itziar."Je dis ça pour vous, ce serait bien que tout le monde évite de perdre son temps." Et ton regard veut dire que tu vas le faire, tu vas le remettre à sa place, parce que badge ou pas, pour toi, là tout de suite, il n'est qu'un homme de plus. Et elle sait très bien ce que tu fais à ces derniers quand tu n'es pas payée pour danser sur leurs genoux. "Je suis certaine que vous avez nos intérêt à coeur, cependant, comme ma partenaire l'a dit, il s'agirait de faire les choses dans les règles inspecteur, nous n'avons absolument rien à cacher, nous ne vendons pas de drogue mais nous ne sommes pas obligézs d'ouvrir les portes de notre établissement au... premier venu." Le ton de ta phrase est similaire au sien et tu lui adresses un regard plus que condescendant la seconde suivante. Il semble surpris de ta réponse, cela se voit au léger mouvement de recul qu'il a l'inspecteur et la façon dont il bat des cils."Okay, je crois que je me suis mal fait comprendre, reprenons depuis le début." Le ton est un peu plus doux. "Est-ce que vous pouvez m'en dire plus sur votre club ? Comment se passe une soirée typique ? Et le genre de clients que vous avez ? Et si vous avez un systeme de surveillance en place ou non ? Cela peut aider." Il pose les questions en sortant de quoi noter vos réponses.
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| | | | (#)Mar 10 Oct 2023 - 22:42 | |
| Itziar lève les yeux au ciel quand Lara déclare qu’elle paiera le champagne. Comme si tout était question d’argent. Comme si remplir le verre géant de champagne plutôt que de tout autre liquide était de la plus haute importance. Elle comprenait la démarche créative et le fait que Lara veuille que tout soit parfait pour cette fête qu’elle adorait tant, mais elle ne pouvait s’empêcher de penser qu’elle manquait un peu de lucidité sur ce coup-là. Ou peut-être que c’était simplement par plaisir de la contredire. Peut-être que si les choses avaient été différentes entre elles aujourd’hui, l’australienne aurait bien voulu reconnaître que remplir un verre surdimensionné de champagne était du gaspillage en tout plan. Elle aurait bien rétorqué, l’espagnole. Elle aurait bien tenté de défendre sa position, mais elles sont interrompues. Attendues à l’entrée de l’établissement par un inspecteur de police. Une visite inattendue qui leur fait abandonner instantanément ce qu’elles étaient en train de faire. Une visite qui se plaçait automatiquement tout en haut de la liste de leurs préoccupations du jour. Elles n’avaient pas signalé d’incident au club récemment et Itziar doutait que quiconque ait eu des problèmes suite à une soirée ici. De ce fait, elle se demandait bien ce qu’un inspecteur pouvait venir faire ici, d’autant plus en plein milieu de journée alors que le club n’était pas encore ouvert. Elle doutait qu’il se soit déplacé jusqu’ici pour réserver une table. Alors, elle prend les devants, engage la conversation pour essayer d’en savoir plus sur les raisons de sa présence devant leur porte. Une histoire de cocaïne. Un type qui serait passé au club la veille. C’est assez vague. Même avec la photo qu’il leur tend. D’autant plus avec le nom complet du mec en question. Il y a du passage au Paradise City. La lumière est tamisée. Peu s’amuse à annoncer leur nom complet que ce soit aux danseuses ou aux serveuses. Des hommes australiens légèrement dégarnis et habillés en costards, elles en voient à la pelle tous les soirs. Il ne sort pas de l’ordinaire. N’a pas de signe distinctif. Ça aurait très bien pu être un mec qui était venu une fois et qu’elles ne reverraient plus jamais. C’est une discussion silencieuse qu’elle échange avec Lara sur la conduite à suivre. C’est délicat. Elles savent qu’elles n’y sont pour rien, mais en même temps, Itziar savait que n’importe quel détail pouvait se retourner contre elle en fonction de la manière dont il serait interprété.
Il y a des règles à suivre, des procédures bien particulières qui nécessitent des demandes et des autorisations. Même si Itziar n’est pas complètement calée à ce sujet-là, elle n’est pas pour autant ignorante. Lara non plus et visiblement, c’est la condescendance que semble avoir choisi l’inspecteur en réalisant qu’entrer dans le club sans mandat n’allait pas être chose aisée. Elle sait, Itziar. Elle sait à l’instant où il reprend la parole et que son regard croise celui de Lara que l’australienne ne va pas mâcher ses mots. Le type ne sait pas qui il a en face. L’une de ses mains vient se poser sur l’avant-bras de la Pearson, comme pour lui indiquer qu’il faut qu’elle reste courtoise, qu'elle ne rentre pas dans son jeu. Elles ont plus à perdre que lui, mais Lara ne se laisse pas marcher sur les pieds. Jamais. Elle le remet à sa place. Sur le même ton que celui qu’il avait utilisé un peu plus tôt et à en juger par le léger mouvement de recul qu’il effectue, il est surpris et ne s’attendait pas à ce qu’on lui parle de la sorte. Son attitude change ensuite. Il semble moins vouloir se placer en position de force. Reprend du début, pose des questions un peu plus anodines. Itziar jette un nouveau regard à Lara avant de prendre la parole à son tour. “C’est un club de striptease, mais j’imagine que vous êtes déjà au courant. Donc il s’y passe ce qui se passe dans tous les clubs du même genre, des numéros de danse, de l'effeuillage, des danses privées pour ceux qui mettent le prix.” Commence-t-elle à expliquer. “On ouvre au public de dix-sept à quatre heures du matin, six jours sur sept. On arrive en général bien avant l’ouverture pour préparer la soirée. On reste aussi plus tard que la fermeture pour faire les comptes et tout ranger. Les entrées sont filtrées par notre videur qui s’occupe aussi de la sécurité. Nous n’avons pas de caméra de surveillance pour une question de confidentialité. On reçoit des clients de tout horizon, du PDG fortuné à monsieur tout le monde. Il n'y a pas de profil type..” Elle marque une pause, regarde Lara pour voir si elle en a trop dit. “C’est un club sans histoire, qui ne fait pas de vague. Notre préoccupation principale est le bien-être de nos employées. Si vous faites un peu de recherches, vous verrez que tout est carré.” Des comptes en passant par la réputation du club, elles n’avaient jusqu’à présent rien eu à se reprocher. Itziar espérait que cette histoire ne vienne pas entacher l’image de Paradise City. “Tu veux rajouter quelque chose ? Des précisions ?” Demande-t-elle à Lara. Elle avait fait un résumé, dans les grandes lignes. Puisqu’il n’avait pas de mandat, mais qu’elle estimait qu’il était moins incriminant de coopérer dans leur cas. |
| | | | (#)Lun 23 Oct 2023 - 23:41 | |
| Tu sens bien la main qu’Itziar pose sur ton avant-bras et si ton regard marronné dérive quelques instants sur la main de la blonde, tu ne fais rien pour changer sa position ou quoi que ce soit du genre. Déjà, tu ne vois pas ce que tu pourrais faire, vous n’êtes plus à cela près la blonde et toi et ce même si tu essayes de faire de ton mieux pour effacer toutes les traces de ce que vous avez pu partager par le passé. Ensuite, hors de question que votre désaccord internet empiète sur le reste ou même que les autres s’en rendent comptent. Cela, Itziar le sait et tu le sais également, et puis, face à cet agent des forces de l’ordre, autant présenter un front uni et traiter de tout ça avec la plus grande délicatesse. Tu le sais, cependant, s’il y a bien une chose que tu détestes, c’est les hommes qui pensent que tout leur appartient. En particulier quand ils viennent frapper à la porte du club et encore plus avec des accusations absolument ignobles. En quoi vendre de la drogue vous rapporterait quoi que ce soit? Itziar et toi, vous n’êtes pas stupides, Paradise City est un endroit tout ce qu’il y a de plus honnête et le club a été créé pour être un refuge. Un endroit en sécurité et sécurisant pour l'ensemble des employées qui sont principalement des femmes, pas l’inverse. Faire dans ce genre de trafic pour du profit ne t’a jamais intéressé et ça ne t’intéressera jamais. Mais ça, l’agent Lockwood ne peut pas le savoir, ça, ce n’est pas écrit sur votre visage et tu supposes que rien ne peut prouver votre innocence dans la présente. Et ce, même si à tes yeux, vous n’avez absolument rien à prouver. Itziar prend la parole et résume les choses sur un ton beaucoup plus mesuré que le tien et c’est assez pour que tu prennes une profonde inspiration, hochant la tête à chacune de ses paroles. Okay, peut-être que pour une situation pareille, ne pas être toute seule est une bonne chose, peut-être. Tu n’es pas encore prête à l’admettre à voix haute, qu’on se le dise. “Non, tu as très bien résumé les choses.” Très bien et tu prends une autre inspiration avant d’ajouter quelques points supplémentaires, histoire que l’homme en face de vous ne fasse pas de mauvaises idées. “Nous avons l’autorisation de vendre de l’alcool et tous nos permis sont à jour et dans les règles, donc si vous vous inquiétez vraiment sur le genre de substance qu’on vend à Paradise City... vous ne trouverez rien d’autre que de l’alcool dans notre établissement.” De l’alcool que vous vendez à des personnes majeures, cela va s’en dire, tu n’ajoutes pas que le seul client qui a osé ramené ce genre de substances dans l’établissement a été mis à la porte par Sergio et toi. L’incident remonte à bien des mois et a été géré, à part cela, il n’y a pas eu de vagues et tu n’as pas eu vent de quoi que ce soit. Duran fait très bien son boulot et il vous aurait fait remonter le moindre problème. Tu le sais, Itziar le sait, et non, ton premier réflexe n’est pas d’appeler la police. C’est mauvais pour votre genre de business et ça, personne ne pourra te faire changer d’avis sur le sujet. “Il n’y a pas de caméra, comme ma collègue l’a dit, pour des raisons évidentes, nos clients aiment que leur vie privée, reste privée.” Cela te semble bien évident et tu échanges un autre regard avec Itziar alors que l’homme prend des notes en face de vous. Il relève la tête et toujours avec une certaine mesure, l’agent Lockwood reprend. “Donc pas de caméra, c’est noté. Merci pour toutes ces informations et je suis certain que vous faites les choses dans les règles, ce n’est pas ce que j’impliquais.” Tu roules des yeux, c’est plus fort que toi, il joue le gentil et le vilain officier de police à lui tout seul et ça ne prend pas vraiment. Ne devrait-il pas être accompagné d’ailleurs ? Ou alors il s’est dit qu’il n’avait pas besoin de renfort ou quoi que ce soit du genre vu l’identité des propriétaires. Tu n’en sais rien, le ton faussement doux, tu sais le reconnaitre cependant, et tu vois clair dans son jeu. “Est-ce que vous pensez que votre équipe de sécurité réussirait à identifier cette personne ? On essaye juste de retracer sa soirée, tous les détails pourraient aider, savoir s’il était accompagné, s’il est monté dans une voiture privée ou un taxi après.” Tu comprends son point de vue et même sa logique, tu échanges un autre regard avec Itziar, avant de reprendre. “Si vous pouviez nous laisser la photo et un moyen de vous contacter, on peut vous faire passer les informations qu’on a... Je pense qu’il vaut mieux que nous nous adressions à nos employés nous-mêmes.”
- le destin décide:
WIN - L’agent Lockwood accepte de laisser la photo pour le moment, il consent à revenir éventuellement dans quelques jours avoir des informations et continue son enquête SO SO - L’agent Lockwood est hésitant à l’idée de laisser une photo, mais il comprend qu’il a mis dans les plats précédemment, il demande si les propriétaires ne gardent tout de même pas une liste de leurs plus gros clients LOSE - L’agent Lockwood trouve l’attitude de Lara plus que suspecte, la négociation est finie, il veut récupérer la photo et fait savoir que sans coopération et en attendant le mandat, il mettra une voiture de police en patrouille près du club dès ce soir, histoire d’avoir le fin mot de l’histoire.
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| | | ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31457 POINTS : 350 TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris. AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014 | (#)Lun 23 Oct 2023 - 23:41 | |
| Le membre ' Lara Pearson' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'dé action' : |
| | | | (#)Dim 29 Oct 2023 - 20:03 | |
| Elle laisse Lara compléter. Rajouter quelques détails qu’elle aurait omis et que l’australienne souhaiterait partager avec l’inspecteur. Il n’était pas simple de savoir ce qui pouvait se retourner contre elles malgré le fait qu’elles soient parfaitement en règle. Toute phrase mal formulée pouvait être réinterprétée par l’inspecteur et en même temps, tout silence pouvait paraître suspect. C’était un jeu compliqué et elles étaient novices, cela dit, peut-être à la surprise du policier, elles étaient professionnelles. Capables de répondre à toutes les questions qu’il pourrait poser dans les moindres détails. Ce club, elles l’avaient monté de A à Z et en maîtrisaient absolument tous les volets. Elle hoche donc la tête, Itziar quand la jeune femme à ses côtés indique que leurs permis sont à jour et que dans cet établissement, seul l’alcool est en vente. Un détail important sur lequel il aurait pu essayer de les devancer ou aurait pu insinuer qu’elles n’entraient pas dans les clous. Dommage pour lui. Tout était réglé au millimètre près. Des permis jusqu’à l’absence de caméra. Rien n’a été laissé au hasard quand elles ont ouvert Paradise City, elles étaient donc parfaitement en mesure de justifier la moindre de leur décision. Itziar n’imaginait cependant pas qu’elle allait un jour devoir se justifier de la sorte dans un tel contexte. La vie était pleine de surprises. Son regard croise celui de Lara, un énième fois alors que l’inspecteur note consciencieusement les informations dans son calepin avant de reporter son attention sur elles. “C’était important à préciser, que vous l’impliquiez ou pas. On ne veut pas d’ennuis, c’est pour cela que tout est en règle et que nous faisons très attention.” Lui répond-elle. Il n’avait peut-être pas impliqué qu’elles n’étaient pas en règle, mais elle était suffisamment intelligente pour deviner qu’une question allait arriver si aucune précision n’avait été faite à ce sujet. Prendre les devants permettait aussi de lui faire comprendre qu’il avait en face de lui deux professionnelles qu’il n’allait pas pouvoir modeler à sa guise.
Puis voilà qu’il reprend. Il n’est pas juste là pour faire sa petite enquête et vérifier que le club est en règle. Ni même pour vérifier qu’il n’y ait pas de trafic ici. Il veut de l’aide. ll cherche des pistes pour faire avancer son enquête. Elle se rend compte qu’il aurait été bien content de pouvoir visionner les enregistrements de quelconques caméras de sécurité. Ça lui aurait facilité la tâche, il aurait simplement eu à demander un mandat. Malheureusement pour lui, pas de caméra, signifie, qu’il n’y a pas d’enregistrement et que ses recherches ne seront pas si simples que cela. Lara est vive. Elle réfléchit rapidement. Met directement un stop à ce qu’il s’adresse aux employés lui-même. C’est intelligent. Ça permettra de briefer les équipes, bien que personne n’ait rien à se reprocher. Les maladresses pourraient leur desservir dans un tel cas de figure. Il pouvait également faire pression. Plus elles gardaient la main sur tout cela, mieux c’était. Itziar voit bien qu’il réfléchit. Qu’il hésite. “On vous promet de revenir vers vous dans maximum 72h, le temps de voir toutes nos danseuses et de leur montrer la photo. De toute façon, vous savez où nous trouver si on ne revient pas vers vous. On a aucun intérêt à faire ça.” Déclare-t-elle, pour tenter de le convaincre. Si c’était ce qui l’inquiétait réellement. Il était en position de forte, malgré tout, il pouvait se pointer devant le Paradise City avec mandats et coéquipiers et elles, elles n’auraient pas d’autre choix que de les laisser faire. Si elles pouvaient éviter cela et régler cette histoire avant qu’elle ne s'ébruite, c’était mieux. “C’est d’accord. Je vous laisse 72h, si je n’ai pas de nouvelles, vous pouvez être sûres qu’il ne sera plus question de collaboration.” Accepte-t-il, leur tendant la photo. “C’est noté inspecteur. Bonne journée.” Conclut-elle, fermant la porte quand il tourne les talons. Photo en main, elle se tourne vers Lara. “Tu le connais ce type ? Il ne me dit rien du tout personnellement. Avec un peu de chance, s’il est réellement venu ici, il a demandé aucune danse privée, comme ça, personne n’aura rien à raconter.” Déclare-t-elle. Ce serait la solution la plus favorable. Celle qui ferait remonter le moins de questions. “Par contre, est-ce qu’on devrait pas demander à Duran et Finnley de surveiller qu’il y ait pas de trafic de drogue. Peut-être qu’on a loupé quelque chose. Si quelqu’un vend de la drogue ici, faudrait le découvrir rapidement et y mettre fin.” Avant une quelconque perquisition qui pourrait entraîner de la mauvaise publicité à leur encontre. “Juste avant l’une des plus grosses soirées de l’année quand même ! C’est pas croyable.” S’exclame-t-elle ensuite. |
| | | | (#)Sam 4 Nov 2023 - 18:57 | |
| Est-ce que l'inspecteur sera satisfait de ta réponse ? Tu en doutes un peu, tu en doutes encore plus face à son expression suivante alors qu'il considère ta proposition. Tu restes sur tes positions cependant, tu ne veux pas lui ouvrir les portes du club sans mandat et sans aucune obligation. Il s'agit d'un lieu privé, il s'agit de votre business et de votre réputation et c'est important pour votre clientèle et même pour vos employés. Itziar ajoute plus de précisions face à tes mots et l'inspecteur semble être convaincu pour le moment et vous récupérez même la fameuse photo. Okay, au moins, vous pourrez voir les choses à plat et sans présence extérieure. Une bonne chose selon toi. "Bonne journée inspecteur Lockwood." Voilà ce que tu marmonnes à la suite de la blonde alors que la porte se referme. Tu prends une profonde inspiration avant de suivre ta partenaire d'affaires, tu n'es même pas réconfortée par le bruit de tes talons comme tu l'es si souvent. C'est tout le contraire et quand elle se tourne vers toi, tu t'empares de la photo pour mieux la fixer. Rien ne te vient à l'esprit, c'est même le trou noir et cela te fait grimacer l'instant suivant. "Honnêtement ? Sa tête ne me dit absolument rien, je me rappelle des gros clients et de mes réguliers. S'il est resté dans la salle principale, il a pu passer totalement inaperçu." Tu mets un point d'honneur à passer dans la salle principale plusieurs fois par soir, pour sourire aux clients, pour tenter certains vers les salles privées et pour donner l'impression à tous ces messieurs d'être important. Mais seuls les clients qui peuvent mettre des centaines de dollars dans ton décolleté retiennent ton attention, assez pour que tu te souviennes de leur nom ou celui qu'ils te donnent, et de détails importants à propos d'eux. Le reste ? Juste des clients de plus, là pour remplir les tables et pour faire du bruit, ni plus, ni moins. "On fait les choses dans les règles, il a tout à fait pu aller s'acheter ça ailleurs ou à un coin de rue, mais évidemment, on essaye de nous mettre ça sur le dos, parce que c'est plus facile et que si on est dans la merde, on a beaucoup à perdre." Vraiment beaucoup et tu n'as même pas besoin d'expliquer à Itziar que ce genre de réputation ne s'efface pas. Les rumeurs vont malheureusement vite et si vous finissez avec cette étiquette-là... non, ça t'ennuierait trop, pas après tous les efforts fournis et surtout pas avec ces dernières semaines en dents de scie avec Itziar. Ses dernières remarques te font rouler des yeux, et comme tu le fais à chaque fois, tes bras se croisent sur ta poitrine, dans une pose totalement défensive mais bien justifiée pour le coup. Est-ce que tout ça commence à monter à la tête de la blonde ? En si peu d'argument, vraiment ? "Itziar, sérieusement, je fais confiance à notre équipe, on est là tous les soirs, les filles sont en sécurité, tout le monde est bien payé, qui ferait un trafic de drogue ici ?" La question ne mérite pas d'être posée en fait, ça ne fait aucun doute à tes yeux, vous auriez déjà remarqué un tel problème et vous l'auriez réglé. Ce n'est pas le moment de douter et de remettre l'intégrité de vos employés, juste à cause d'un inspecteur un peu zélé et un client qui s'est fait prendre la main dans le sac, vraiment pas. Tu prends une autre inspiration, parce que tu sens l'irritation et la colère monter en toi et que cela ne servirait à rien. Et que vous êtes toujours au club, alors il faut que tu conserves ton calme et que tu agisses comme la bonne patronne que tu es en réalité."Je ne veux pas de panique inutile, on peut dire à Duran ce qui se passe et..." Tu réfléchis, à toute vitesse pour le coup, pour couper la boire en deux, pour trouver une bonne solution et pour que l'inspecteur Lockwood finisse par avoir une réponse qui le satisfait. Et qu'ils ne vous voient pas comme les deux affreuses mégères qui refusent de coopérer. "Pour l'heure, on peut dire au reste de l'équipe que sa femme le cherche ? Cela me parait mieux excuse."
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| | | | (#)Sam 11 Nov 2023 - 22:02 | |
| La réponse de Lara ne l’étonne pas. Il y a des dizaines de clients qui passent en coup de vent dans le club, consomment un verre ou deux, regardent quelques numéros et repartent aussi discrètement qu’ils sont rentrés. Les plus notables sont évidemment ceux qui dépensent le plus puisqu’ils sont également ceux qui interagissent le plus avec les danseuses et les filles bossant derrière le bar. Pour le reste, à moins d’avoir semé le trouble pour une raison ou pour une autre. Ils peuvent être certains d’être passés par-là en tout anonymat. C’était sans doute ce qui allait poser problème avec ce dossier et l’inspecteur Lockwood qui n’allait pas lâcher l’affaire tant qu’il n’aura pas été satisfait des réponses obtenues. “Ça risque d’être le même constat pour le reste de l’équipe … Ils peuvent être certains d’être passés par-là en tout anonymat.” Il y avait beaucoup de variables. Beaucoup d’éléments qui entraient en jeu. Finalement, cette histoire ne les concernait pas directement. Elles se retrouvaient au milieu parce que le type avait eu la bonne idée de mettre les pieds ici durant sa soirée. Inconsciemment, il était venu perturber la tranquillité de leurs affaires. Elles se seraient passées de ça. Maintenant, elles devaient se justifier pour quelque chose qui n’avait rien à voir avec elles. Cependant, comme dans toute affaire, dire qu’on était innocent n’était pas suffisant. Il fallait le prouver et ça pouvait prendre du temps. Est-ce qu’elles en avaient à perdre ? Avec la soirée d’Halloween qui arrivait à grands pas ? Pas particulièrement, mais elles n’avaient pas le choix. Aussi injuste que cela pouvait être. Elle savait que l’inspecteur allait revenir. Ce n’était pas un type lambda qui essayait de leur faire peur, mais bien un agent de police qui n’allait pas laisser tomber son enquête. Autant coopérer autant que possible pour le bien de tout le monde. Elle comprend donc la frustration de Lara. Elle la partage d’ailleurs. Ce n’était pas pour rien qu’elles s’étaient renseignées, s’étaient bien entourées pour faire les choses correctement. Elles savaient parfaitement qu’avec un club, elles allaient avoir beaucoup de choses à gérer. Le quotidien, des imprévus au jour le jour. S’enlever une épine du pied en faisant les choses bien avait été primordial. Qu’un parfait inconnu vienne remettre en question tout cela avait un goût amer. Surtout quand il suffirait d’un peu de mauvaise pub et quelques rumeurs venant toucher la clientèle pour mettre à mal le club. Elle comprenait les enjeux, Itziar et ça l’agaçait tout autant que cela pouvait agacer l’australienne. Elle se serait passée de ça sans hésiter. “Il a pu acheter ça n’importe où et n’importe quand. Je vois pas pourquoi le fait qu’il soit passé là durant sa fameuse soirée semble avoir une telle importance. Je comprends l’enquête, je ne comprends pas pourquoi nos réponses ne lui suffisent pas.” Alors, oui, l’inspecteur avait besoin de preuves concrètes. S’il insistait c’est qu’il n’avait pas encore de piste et que si l’origine de la drogue avait pu être déterminée, elles n’auraient jamais vu l’inspecteur Lockwood aujourd’hui. Cependant, elle aurait bien aimé que leur parole suffise, que ça n’aille pas plus loin que ça. Elle aimerait également que ça ne crée pas d’autres malentendu avec Lara. Il fallait qu’elles restent soudées jusqu’à ce que tout cela se tasse. “Je parle pas de notre équipe. J’ai pas de doute à ce niveau-là. Mais peut-être un client ? Comme l’autre mec, si ça se trouve le type est venu une fois, a vendu sa merde et ça nous retombe dessus. Même si j’en doute. Je pense plutôt qu’il l’avait acheté avant de venir ici, ou après, mais il va rien lâcher le Lockwood.” Répond-elle. Elle ne cherchait pas de coupable encore moins parmis l’équipe de Paradise City en qui elle avait parfaitement confiance. Cependant, elles avaient cette photo et un inspecteur qui leur laissait trois jours pour se renseigner. Il allait donc falloir le convaincre et elles avaient 72h pour trouver des réponses satisfaisantes à lui apporter. L’idée de Lara lui semble jouable. Le meilleur moyen de ne pas inquiéter l’équipe et en même temps de voir si l’une d’entre elles l'avait déjà vu. “Bonne idée. Il vaut mieux rien dire. L’idéal serait de ne même pas leur montrer la photo, mais si Lockwood revient et se rend compte qu’on n’a pas respecté notre engagement, on sera mal.” Déclare-t-elle en hochant la tête. “Duran lui ne paniquera pas, les filles, on leur montre en disant que sa femme le cherche et si l’une d’elles le reconnaît, on essaye de voir avec elle si elle en sait plus sur lui. On avisera en fonction. Je pense que ce sera suffisant puisque visiblement un simple ‘non on ne le connaît pas’ ne suffit pas.” Ajoute-t-elle. Si c’était ça le prix de leur tranquillité alors, elles se plieront à ce marché. “Faut qu’on fasse comme si de rien n'était en attendant. On prépare la soirée d’Halloween en espérant que rien ne s’ébruite.” Elle marque une courte pause. “D’ailleurs, en plus du verre géant, tu peux me dire ce que t'as commandé d'autre ? Que je sache à quoi m'attendre. Car je te connais, je sais que tu t'arrêtes pas à un truc quand il s'agit d'Halloween.” Demande-t-elle. Autant qu’elle sache pour ne pas être trop étonnée lors d’une potentielle livraison. |
| | | | (#)Mer 15 Nov 2023 - 14:03 | |
| Tu as vraiment envie d'oublier les trente dernières minutes, mais tu ne peux pas. Pas quand toi et Itziar vous êtes mises directement dans la ligne de mire et que cela ne risque pas de s'arrêter de sitôt en fait. Du tout maintenant que tu y penses et c'est cela aussi être patronne, devoir gérer ce genre d'urgence et même ce genre de suspicions. Non, la situation n'est pas plaisante et tu adorerais pouvoir en coller une à ce cher agent ou même laisser parler ta frustration de façon plus physique. Mais tu ne peux pas. Ce n'est pas la bonne chose à faire, ce n'est pas comme cela que le reste fonctionne et c'est plus fort que toi, tu roules encore des yeux en entendant les mots d'Itziar. Vraiment ? Pourquoi vos réponses ne suffisent pas ? Vous l'avez arrêté avant qu'il ne puisse faire son job et exercer toute son autorité, et toute l'enquête est stupide, ça tu ne le nies pas. Mais ça ne veut pas dire que tu ne prends pas les choses extrêmement au sérieux, bien au contraire. "Parce qu'on est deux femmes ? Parce qu'on n'est pas un simple bar ? Je peux penser à une dizaine de raisons qui le pousse à tirer des conclusions complètement stupides en fait." C'est comme cela que tourne le monde malheureusement, Itziar devrait le savoir en temps que jolie fille et personnellement, tu as arrêté d'attendre qu'on te tende la main. Ou qu'on t'accorde un pass parce que tu le mérites, tu t'es faite ta place tout simplement. Vous vous êtes faites une place en fait, en particulier avec le club, et est-ce que tu as envie de retourner en arrière et de laisser tomber tout ça à cause d'un connard ? Qui s'est fait prendre avec de la drogue dans la poche et qui a été assez idiot pour retracer toute sa soirée ? Non, ce n'est pas ainsi que tu veux être mise de côté, merci bien. "Ou après." Vous n'avez pas l'habitude de faire les poches de vos clients, oui, en tant que danseuse, tu es proche de tes clients réguliers. Très proche d'eux physiquement et c'est de là vient le fantasme, le moins de distance possible et le plus tes clients peuvent s'imaginer qu'ils ont réussi à t'avoir, que ce soit toi ou tes courbes généreuses. Ce n'est pas le cas, ce ne sera jamais le cas et tu hoches la tête alors qu'Itziar rebondit sur tes suggestions. "Au moins, on est d'accord sur ce point-là." Ne rien dire, gérer la situation à vous deux et faire en sorte que tout ceci reparte comme c'est venu. Oui, ce plan d'action te va et tu espères que vos réponses seront suffisantes. Tu en toucheras également un mot à ton avocat, cela, tu ne le dis pas à Itziar, mais ça te parait important de couvrir toutes les possibilités histoire que vous ne soyez pas prises au dépourvue. La note mentale est faite, et quand Itziar est silencieuse, ton regard se promène sur le club. Hors de question de laisser ce petit contre temps te faire oublier le reste, ou de quelle façon vous avez beaucoup investi dans le club. Halloween est et reste une grosse source de revenues pour vous et hors de question de l'oublier. Il faut que la soirée se passe bien, cela vous permettra d'envisager le reste de la fin de l'année un peu plus sereinement. Le club se vide un peu en Décembre car beaucoup se concentre sur leur famille et que les porte-monnaies se vident un peu plus. Vous êtes ouvert, bien entendu, vous accueillez les âmes en peine et tout autre personne qui a besoin d'un refuge et de l'alcool lors de ces jours si particuliers mais oui, les prochaines semaines sont cruciales pour vous. "... Une autre machine à fumer, beaucoup de faux sang et mon costume... mais ne t'inquiète pas, c'est chargé à ma carte de crédit comme je te l'ai dit, je ne comptais pas vider les caisses du club pour ce que j'ai en tête." Tu reportes enfin ton attention sur Itziar et tu décides d'être honnête, ça te parait un peu stupide de lui cacher tes plans maintenant, après la charmante discussion que vous venez d'avoir avec l'inspecteur Lockwood. Donc bon... "J'ai le total sur mon ordinateur si tu veux vraiment voir ça et tout ce que j'avais en tête. Et puis, on pourra y mettre la photo également, histoire de ne pas la perdre." Tu as un signe de tête pour Itziar avant d'emprunter le chemin jusqu'à votre bureau dans un claquement de talons.
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| | | | | | | | (itziar & lara) all this hate is giving me a pretty face |
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