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 (caele #5) danser c'est comme rêver avec ses pieds.

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Message(#)(caele #5) danser c'est comme rêver avec ses pieds. EmptyVen 15 Sep 2023 - 22:05

(caele #5) danser c'est comme rêver avec ses pieds. 1gdy

Adèle avait débarqué dans cette salle de bal, avec son masque qui cachait la moitié de son visage, au bras de Carl Flanagan. Ses yeux qui s'émerveillent sur les lumières que leur offre cette scène, elle qui s'est toujours émerveillée devant les films  de contes de fée, elle pouvait oser dire que cette soirée va de surprise en surprise. Carl avait écourté leur duo au festival de Jazz, et Adèle n'avait véritablement pas compris. Pourquoi lui reprochait-il que cet homme qui s'est approché d'eux lui laisse son numéro de téléphone sur un bout de papier. Avait-il peur d'être évincé aussi vite ? Avait-il peur qu'elle se désintéresse de lui et qu'elle préfère rentrer avec un inconnu plutôt que son nouveau coloc ? La Shephard était restée silencieuse, ne voulant pas remuer le couteau dans la plaie et s'était donc empressée de tirer la main de Carl en se levant de sa chaise pour quitter avec précipitation le festival et trouver refuge dans un peu de calme pour eux deux. Elle ne savait pas vraiment dans quoi elle pouvait s'engager ni ce que son comportement pourrait signifier - mais une chose est sûre c'est que Carl n'était pas au bout de ses peines. Une musique qui retentit et Adèle en profita pour tirer avec elle, le Flanagan au centre de la piste de danse devant sa petite moue et le répit fut de courte durée, que le visage de son aîné fit surface devant eux. Adèle jette un regard au Flanagan puis au Shephard, hésitante avant de glisser la raison de la venue de ce garçon - ne voulant pas qu'il croit de nouveau qu'un éventuel homme puisse se retrouver en tête à tête avec elle, autre que lui-même. Mais Adèle ne pouvait pas refuser la main tendue de son frère quand bien même elle n'aurait qu'une envie : ne pas succomber à sa demande. Elle s'était fâchée contre lui au cimetière et il ne suffisait pas juste d'une danse pour les réconcilier. Fallait pas rêver.

Il était assis face au bar, dos à la piste de danse, ils s'étaient parfois échangés un ou deux regards, autant de sourires. Cody avait cherché à savoir ce que pouvait être ce coloc à ses yeux. Simple ami, ou potentiel amant ? Une attirance indéniable qu'elle n'avait pas vraiment réussi à cacher à Cody sans toutefois réellement le laisser entendre comme tel : elle connaissait suffisamment son frère pour savoir que finalement il n'y croyait pas. Ses mains effleurent les yeux de Carl, alors qu'elle arrive par derrière lui, un sourire en coin en lui cachant ses yeux de ses mains. « On m'a enfin libérée. » Elle souffle avant de contourner Carl pour se retrouver devant lui. « Je ne pensais pas que ce serait aussi calme entre Cody et moi... » Il ne connaissait véritablement pas l'histoire entre son frère et elle. Et elle n'était pas sûr que ça l'intéresse réellement ni encore qu'elle puisse lui raconter tout ce qui s'était passé entre eux. Il y avait tant de choses, et tant de secret aussi. Qu'aucun n'avait envie de faire un pas en avant, de se confier et elle n'avait pas envie que Carl soit témoin de tout ça. Pour lui, il valait mieux qu'il reste certainement encore dans l'ignorance.  « Monsieur Flanagan, m'accordez vous enfin cette danse ? » Mais on connait suffisamment Adèle pour savoir qu'elle n'accepterait pas  de refus ou une quelconque hésitation, c'est pourquoi, elle attrape la main du jeune homme pour le tirer avec elle. « Je suis vraiment désolée pour tout à l'heure, Cody n'a vraiment pas été cool. » Qu'elle laisse entendre avant de poser ses mains sur les épaules de l'Irlandais et de suivre le rythme de la musique alors que d'autres danseurs sont autour d'eux, rendant sans doute les choses moins compliqué.

@Carl Flanagan :dance:


Dernière édition par Adèle Shephard le Dim 5 Nov 2023 - 23:14, édité 1 fois
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Message(#)(caele #5) danser c'est comme rêver avec ses pieds. EmptyLun 18 Sep 2023 - 20:48


☾ danser c'est comme rêver avec ses pieds
Dance with me, I want to be your partner. Can't you see? The music is just starting. Night is calling, and I am falling. Dance with me, fantasy could never be so killing. I feel free, I hope that you are willing. Pick the beat up, and kick your feet up. Dance with me. Let it lift you off the ground, starry eyes, and love is all around us. I can take you where you want to go.
@Adèle Shephard ☆ CARL FLANAGAN
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Pourvu qu'il ne vienne pas de tout gâcher car cette fois, c'est sûr, Carl ne pourrait pas se le pardonner. Leur petite sortie entre colocataires avait pourtant le mérite de suivre paisiblement son cours avant qu'un type ne glisse son numéro à Adèle juste sous son nez, provoquant au garçon une réaction qu'il ne manque pas de regretter et puisqu'il n'est fier de rien, Carl n'est vraiment pas mécontent de pouvoir se cacher derrière un masque pour le restant de la soirée. Ce n'est pas à Adèle qu'il en veut et il craint que celle-ci puisse se l'imaginer, il ne sait alors plus quoi dire ni comment réagir face à celle-ci et cette danse que sa colocataire semble bien décidée à lui offrir pourrait au final le sauver d'interminables ruminations. C'est en tout cas ce que Carl s'imagine en trainant malgré tout des pieds, mais il pense encore et toujours à ce type plus courageux finalement qu'il ne le sera jamais car oserait-il, lui, annoncer frontalement à Adèle qu'elle l'intéresse ? Ce n'est pas si étonnant que le premier venu soit susceptible de le coiffer au poteau s'il n'agit pas un peu plus de son côté mais facile à dire quand son cœur craint bien trop d'en souffrir, et que Carl n'a aussi jamais appris à déclarer son intérêt à quiconque. Il veut au moins croire qu'Adèle ne rappellera pas ce type mais un autre obstacle pourrait bien l'empêcher de profiter de sa colocataire comme il l'aimerait, cette fois en la personne d'un grand brun de toute évidence prêt à lui voler sa partenaire. Il comprend tout de suite qu'il ne fera pas le poids et les mots qu'Adèle vient souffler à son oreille le lui confirment : « Je vais faire une danse avec mon frère, on se retrouve plus tard. » Carl hoche simplement la tête tandis que ses lèvres s'ornent d'un sourire triste, se sentant évincé comme l'éternel outsider qu'il semble être car après l'homme au papier, c'est le propre frère de sa colocataire qui n'a aucun mal à le faire douter de lui – même si pour leur défense, il n'y a rien de plus facile.

C'est donc au bar que Carl passe le temps, jetant plus d'un regard sur la piste pour y observer Adèle car lui tourner le dos, il en est visiblement incapable et sans doute ressent-il aussi le besoin de vérifier qu'elle ne s'éclipse pas sans lui. S'il était en tout cas attentif jusque là, c'est quand il fait à nouveau face au bar que sa colocataire décide de se faufiler derrière lui, recouvrant ses yeux de ses deux mains par surprise. « On m'a enfin libérée. » Et son sourire est immédiat, sans que Carl ne tente de le cacher. Il a attendu patiemment qu'elle lui revienne et s'étonne presque qu'Adèle ne soit pas plus longuement restée auprès de son frère, dont il ne tarde pas à apprendre le nom dans la foulée. « Je ne pensais pas que ce serait aussi calme entre Cody et moi... » Cody, donc. Ce qu'il comprend c'est que les choses ne sont pas toujours aussi calmes entre eux et il espère qu'au moins sa colocataire a passé un bon moment, à défaut qu'il puisse réellement en dire autant. « Je vous ai regardé danser et j'ai trouvé ça beau. » souffle-t-il avec sincérité, sans préciser qu'il s'est surtout ennuyé d'elle et qu'il a aussi été amené à envier son frère. Cette place était après tout la sienne mais il semble bien parti pour la récupérer, à en juger la rapidité avec laquelle Adèle s'emploie à l'attirer vers elle. « Monsieur Flanagan, m'accordez vous enfin cette danse ? » Désormais au centre de la piste, Carl ne peut pas se défiler et peut-être bien qu'il n'en a pas l'intention, non plus. « Pour de vrai cette fois ? » La réponse à cette question, il vient la chercher dans ses yeux avec l'espoir que plus rien ni personne ne pourra compromettre la suite de cette soirée à deux. Ses pas s'activent sur le sol en essayant tant bien que mal de se calquer au bon rythme, mais il lui est difficile de se concentrer sur cette danse quand Adèle est celle avec qui il l'entreprend. Autrement dit, le plus intéressant se trouve définitivement devant lui. « Je suis vraiment désolée pour tout à l'heure, Cody n'a vraiment pas été cool. » Ils ont en commun d'avoir tous deux un frère pour le moins envahissant, à la différence que Keefe désire voir les choses évoluer positivement entre eux car concernant Cody, il en doute beaucoup plus. « T'as pas à être désolée, j'ai juste senti qu'il était pas très ravi de nous voir ensemble. » Disons que certains regards ne trompent pas et que Carl n'a pas tardé à ne plus savoir où se mettre, réaliste quant à son incapacité à s'imposer lorsque la concurrence est aussi rude. « Mais c'est ton frère, alors je comprendrais que tu passes cette soirée avec lui plutôt qu'avec moi. » S'il s'efforce d'en sourire, Carl n'a en réalité aucune envie de la voir à nouveau s'éloigner et ses mains posées sur la taille de sa colocataire espèrent quant à elles ne pas devoir être retirées trop vite. Les excuses d'Adèle le font néanmoins réfléchir, et le garçon en vient à la conclusion qu'il lui en doit aussi. « Et tu sais.. moi aussi je suis désolé, j'aurais pas dû réagir comme ça pour un numéro de téléphone. » Ce n'était pas son rôle et si Adèle désirait recontacter ce type, c'est encore son droit même s'il déteste par-dessus tout cette idée. Ce qu'il ne veut pas c'est prendre le risque de la refroidir, aussi évidente ait été sa jalousie tout à l'heure. « Hum bon, comme tu peux le voir je suis très mauvais danseur. » il reprend dans un petit rire nerveux, stressé par cette danse mais aussi par cette proximité nouvellement gagnée avec Adèle dont le regard parvient si facilement à le déstabiliser. Et son cœur dans tout ça, n'en parlons même pas.

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Message(#)(caele #5) danser c'est comme rêver avec ses pieds. EmptyLun 18 Sep 2023 - 23:12

(caele #5) danser c'est comme rêver avec ses pieds. 1gdy

Adèle n'a envisagé à aucun moment de recevoir ce bout de papier sous son nez et surtout, sous le nez impuissant de son colocataire qui ne semble pas apprécier la tournure des choses. Elle le voit bien que depuis, il s'est un peu renfermé sur lui-même et a préféré reporter toute son attention sur la musique - ce qu'elle ne peut pas lui reprocher, c'était sans aucun doute la raison première de son invitation, elle s'attendait à quoi la Shephard ? Récupérer toute les attentions du Flanagan uniquement pour elle ? Ils s'étaient donc finalement levés rapidement, peut-être que Carl préférait partir d'ici, s'aérer l'esprit même loin d'elle, elle ne lui en voudrait pas. Mais l'idée de danser revient dans son esprit comme une alerte et avant même qu'il ne décide de quoi que ce soit : y compris partir loin d'elle, Adèle le fait pénétrer avec elle dans cette grande salle de bal. Histoire de partager un petit moment qu'à eux, et d'oublier cette mésaventure qu'elle n'a pas souhaitée.

Le destin a décidé de frapper de nouveau - et elle ne s'y attendait clairement pas : à peine sur la piste de danse, que Cody s'accapare Adèle sans crier gare et elle ne laisse malheureusement pas vraiment le choix à Carl que d'accepter cette sentence. Mais elle n'avait pas envie que cet éloignement avec lui ne s'éternise et se promets de ne pas abuser du délai. C'est pourquoi après deux ou trois danses ou peut-être à peine plus, elle n'a pas vraiment compté, Adèle se remet en route pour venir à la rencontre de son colocataire qui ne la laisse pas aussi indifférente qu'elle l'a laissé entendre à son propre frère. Fort heureusement il n'est pas dans sa tête, il doit se douter de rien - du moins l'impression d'avoir bien rendu le change est bien là. Mais pendant combien de temps ? Pendant combien de temps Cody ne verra pas ce sourire apparaître sur le visage de l'agente immobilière lorsque Carl est dans son champ de vision ? Et combien de temps Cody ne verra pas les étoiles dans le regard de sa soeur lorsqu'elle s'imagine avec son colocataire ? « Je vous ai regardé danser et j'ai trouvé ça beau. » Elle retire ses doigts devant les yeux de son colocataire et peut voir son sourire qui apparaît sur son visage qu'elle avait vu légèrement triste et éteint ses derniers moments. Il était seul en l'attendant peut-être collectionnant les verres. « Et maintenant c'est ton tour... » Et elle ne lui laissait guère le temps de riposter que déjà, ils se retrouvent au milieu de la piste de danse. « Pour de vrai cette fois ? » Elle fait un oui de la tête avant de sourire et de lui récupérer l'une de ses mains ne laissant guère le temps à Carl de se faire du souci sur la suite de la soirée. « T'as pas à être désolée, j'ai juste senti qu'il était pas très ravi de nous voir ensemble. » Elle hausse les épaules en dansant avant de rectifier en lui jetant un regard furtif. « Croit moi c'est pas toi le souci. » Et elle est sincère. C'est pas son frère non plus mais plutôt de son caractère qui a ce besoin ultime de toujours vouloir mettre son nez partout et surtout quand ça concerne la vie sentimentale de sa soeur. « Il a toujours peur que je finisse avec la mauvaise personne. Je suis la seule fille de la famille aussi... » Est-ce que c'est une bonne raison elle n'en sait rien elle-même mais c'est en tout cas à ses yeux, une raison valable, habituelle pour expliquer aux hommes qu'ils vont aussi devoir apprivoiser ses deux frères - et en l'occurrence pour Carl son ainé, Ash n'étant désormais plus de ce monde. « Mais c'est ton frère, alors je comprendrais que tu passes cette soirée avec lui plutôt qu'avec moi. » Elle finit par sourire avant de poser sa tête sur l'épaule du Flanagan, le rassurant peut-être à sa façon. « T'en fais pas pour lui, je suis certaine qu'il est dans de bonne compagnie, » et il n'a pas voulu lâcher le morceau. Elle a pourtant insisté, tout tenter. Il s'est même moqué d'elle en lui faisant croire qu'il était attiré par le barman barbu. « Et tu sais.. moi aussi je suis désolé, j'aurais pas dû réagir comme ça pour un numéro de téléphone. » Continuant à danser au rythme de la musique, Adèle finit par sourire sans relever son visage pour autant avant d'avouer à son coloc. « Quel numéro ? Ah oui je sais même pas où il est passé... » Et à vrai dire, elle n'avait pas l'intention de faire marche arrière pour quoi que ce soit, « j'espère que mon frère n'a pas mit la main dessus, parce que le gars risque d'être moins enchanté de cette surprise... » Et ça fait franchement rire la Shephard qui ne trouve aucun problème avec cela. Carl paraît pas très sûr de lui mais il suit le tempo. « Hum bon, comme tu peux le voir je suis très mauvais danseur. » Adèle fait un bruit négatif avec sa bouche avant d'avouer, « ne t'en fais pas pour ça, c'est bien loin de ma priorité, » qu'elle ajoute avant de lui avouer en relevant légèrement son visage, « l'important c'est qu'on y soit arrivé. » Pas qu'elle en doutait, Carl connaissait suffisamment Adèle pour la savoir obstinée et positive. « Tu crois qu'il dirait quoi Keefe si il nous voyait ? » Son rire enfantin qui se fit entendre.
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Message(#)(caele #5) danser c'est comme rêver avec ses pieds. EmptySam 23 Sep 2023 - 19:46


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@Adèle Shephard ☆ CARL FLANAGAN
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Son tour, Carl l'a sagement attendu dans son coin en rêvant lui aussi d'une danse avec sa colocataire, conscient pourtant de ses talents inexistants en la matière. Si la peur du ridicule menace toujours bien vite de le saisir, jamais il ne pourrait se priver d'un tel moment sans savoir quand le prochain aura lieu, et jamais il ne pourrait non plus laisser Adèle sans cavalier alors qu'ici comme au jazz club, cette place serait fortement convoitée. Ses mains désormais prisonnières n'opposent aucune résistance et Carl se laisse entrainer jusqu'à la piste avec tout autant de bonne volonté, même s'il n'oublie pas le regard que le frère d'Adèle lui a un peu plus tôt adressé. Ce n'était pas le signe que leur proximité plaisait beaucoup à ce dernier, et Carl a évidemment eu le temps de se faire tout un tas d’idées. « Croit moi c'est pas toi le souci. » C'est un peu difficile à croire quand on a le sentiment d'avoir été un problème pour les autres toute sa vie mais elle n'a sans doute aucune raison de lui mentir, et connait aussi bien mieux son frère que l'inverse n'est vrai. « Il a toujours peur que je finisse avec la mauvaise personne. Je suis la seule fille de la famille aussi... » Autrement dit Cody garde un œil sur les garçons susceptibles de s'en approcher d'un peu trop près, et Carl hésite entre s'inquiéter de cette méfiance qu'il pourrait récolter et se sentir tout bonnement flatté d'être considéré comme quelqu'un avec qui Adèle pourrait finir. Dans sa tête du moins, cette idée sonne comme quelque chose de plaisant. « Je comprends, enfin.. je crois. Il veut te protéger, c'est ce que font les grands frères après tout. » Et c'est ce que lui n'a pas suffisamment fait par le passé sans doute, quand bien même Keefe affirmerait le contraire pour ne pas l'accabler. Les ainés se doivent de veiller sur leur cadet, alors pourquoi est-ce que l'inverse s'applique entre son frère et lui ? Peu importe, car ses pensées du moment sont aussitôt chassées par la tête d'Adèle posée sur son épaule, dans un geste manquant d'affoler son cœur. « T'en fais pas pour lui, je suis certaine qu'il est dans de bonne compagnie. » C'est évidemment ce qu'il souhaite à Cody, en espérant être lui-même une assez bonne compagnie pour Adèle même si en douter est un peu trop sa marque de fabrique. Carl a en tout cas le sentiment que ses excuses sont nécessaires ici, compte tenu d'une réaction au jazz club dont il est vraiment loin de se sentir fier. « Quel numéro ? Ah oui je sais même pas où il est passé... » S'il prie pour quelque chose à cet instant c'est bien sûr pour qu'Adèle l'ait perdu, histoire que le type de tout à l'heure ne soit déjà plus qu'un mauvais souvenir. L'aurait-elle seulement rappelé ? Il ne veut à vrai dire pas y penser. « J'espère que mon frère n'a pas mit la main dessus, parce que le gars risque d'être moins enchanté de cette surprise... » Carl, lui, préfèrerait à coup sûr qu'il puisse tomber sur le frère d'Adèle en imaginant forcément que le type ne serait pas très bien reçu. « Ça le dissuadera peut-être de glisser son numéro comme ça la prochaine fois. » souffle-t-il, le ventre d'ores et déjà tiraillé par cette prochaine question qu'il est incapable de garder pour lui. Il veut savoir, il doit savoir. « Tu m'as pas dit comment tu le trouvais d'ailleurs, le type. Est-ce qu'il avait, disons.. une chance de te plaire, quand même ? » En dehors d'une approche franchement osée, à laquelle les jeunes femmes ne sont peut-être habituellement pas insensibles. Il s'imagine à peu près tout Carl, mais il espère surtout que la réponse sera non car il n'est de toute évidence pas prêt à entendre autre chose.

Ce n'est pas en tant que danseur que le garçon devrait en tout cas briller ce soir, mais la désapprobation immédiate de sa colocataire semble indiquer qu'il aurait tort de s'en inquiéter. « Ne t'en fais pas pour ça, c'est bien loin de ma priorité. » Et c'est évidemment rassurant à entendre pour celui dont l'esprit parviendra peut-être à s'alléger si Adèle lui permet de penser à autre chose, sans être toutefois certain de ce que peut être sa priorité si ce n'est pas celle-ci. Profiter simplement de ce moment à deux serait un bon objectif à se fixer par exemple, le genre d'objectif auquel Carl n'a lui-même aucun mal à aspirer quand il croise le regard de sa colocataire et réalise tout l'effet que ce dernier peut lui faire. « L'important c'est qu'on y soit arrivé. » Leur place était de toute façon sur cette piste de danse depuis l'instant où Adèle s'est mis en tête de prolonger leur soirée ici, et le fait de sortir de sa zone de confort a du bon quand Carl y gagne le privilège de pouvoir se trouver tout près d'elle. Peut-être même qu'il en rêvait depuis un certain temps, en secret. « Tu crois qu'il dirait quoi Keefe si il nous voyait ? » La question le fait doucement sourire car même lorsque son jeune frère n'est pas dans les parages, il ne tarde jamais bien longtemps à surgir au beau milieu de leurs discussions. Carl baisse alors la tête tandis que son sourire devient un peu plus timide. « Oh, sûrement qu'on est mignons. » Et Keefe n'aurait pas forcément tort de le penser, lui qui n'est pourtant pas toujours d'une très grande objectivité pour tout ce qui concerne son ainé. Mignonne, Adèle l'est au moins à ses yeux quand il se prend à l'observer et ce, avant de complèter. « Mais je crois qu'il me dirait aussi de respirer un bon coup parce qu'il me trouverait trop nerveux. » Tout comme son petit rire tend à l'être la seconde d'après, sans qu'il ne parvienne à le retenir. « Et je peux pas nier que je le suis un peu. » Pour ne pas dire qu'il l'est en réalité beaucoup, ce que son jeune frère n'aurait là encore aucun mal à remarquer tandis qu'il peut même déjà l'entendre lui dire : Tes yeux, Carl, regarde-la. Et redresse-toi, on dirait que t'as un balai coincé dans le derrière. « C'est la première fois que je danse avec quelqu'un, tu sais. J'aimerais que ça se remarque pas trop mais je fais sûrement n'importe quoi avec mes pieds, peut-être même avec mes mains aussi. » Des mains que Carl n'ose bien évidemment pas bouger depuis que celles-ci se trouvent au niveau de la taille de sa colocataire, bien incapable de se montrer plus téméraire. « Keefe sera sûrement content quand je lui parlerai de ce soir, il regrettera même de pas l'avoir vu de ses propres yeux je crois et ça, ce sera avant qu'il me pose tout plein de questions bien sûr. » Car il n'y coupera pas, il le sait, son frère saisira même la première occasion de se montrer curieux au sujet de cette soirée passée rien que tous les deux – en admettant que quelqu'un ne l'ait pas déjà été, quand il avait le dos tourné. « Ton frère t'en a posé lui aussi ? » Des questions, que Carl n'avait aucune chance d'intercepter depuis le bar, et ce n'est sans doute pas plus mal.

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Message(#)(caele #5) danser c'est comme rêver avec ses pieds. EmptyDim 24 Sep 2023 - 12:32

(caele #5) danser c'est comme rêver avec ses pieds. 1gdy
 « danser c'est comme rêver avec ses pieds »  (caele #5) danser c'est comme rêver avec ses pieds. 873483867  carl flanagan & adèle shephard.


Il est évident que si on avait dit à Adèle lors de leur première rencontre qu'elle se retrouverait aussi proche de lui lors d'une soirée de bal elle n'aurait jamais cru les paroles de la personne. Elle dans sa jolie robe et lui dans son chic costume sombre. Pour autant, en y réfléchissant d'un peu plus près, rien de bien surprenant et surtout ils avaient déjà à cette occasion bien accroché l'un avec l'autre. C'est en tout cas ce qu'elle avait pensé de sa soirée au speed dating, ils avaient d'ailleurs échangé leur numéros de téléphone sans toutefois réellement correspondre les premiers jours. Et à cette époque-là, Adèle était bien loin d'imaginer une seule seconde qu'elle deviendrait sa colocataire et qu'ils partageraient un peu plus de leur temps libre : elle ne savait être dans l'appartement sans voir dans les parages le valet, et elle appréciait sincèrement sa présence, quand bien même il est de nature à vouloir penser être une charge pour les autres. C'était pas quelque chose qu'elle appréciait forcément et elle s'était promis de tenter de résoudre le problème. Et de lui redonner cette confiance en lui qu'il mérite tant, selon elle autant que n'importe qui. Mais cette mission, Adèle était bien loin de se douter que ce serait aussi périlleux, et difficilement atteignable. Rien ne saurait la faire renoncer, pas aussi simplement du moins. La main de Carl dans la sienne jusqu'à parvenir auprès de ses autres couples - comme si ils pouvaient eux-mêmes en former un, mais elle n'en réalisa rien de son côté, tant ce comportement avec lui, lui paraissait naturel. Elle place ses mains sur ses épaules et Carl à son tour,  pose les siennes là où il peut, peut-être en observant les autres couples il découvre qu'il peut les placer contre sa taille. Et cette position ne dérange pas le moins du monde la Shephard qui se laisse bercer par la musique sans une once de difficulté. « Je comprends, enfin.. je crois. Il veut te protéger, c'est ce que font les grands frères après tout. » Parler de Cody lui fait probablement autant de bien que de mal. Adèle n'accepte pas ce qu'ils sont devenus l'un pour l'autre : deux étrangers, et pour autant, elle ne fait rien pour arranger les choses. Bien au contraire, leur relation est plus que tendue et si dans cette danse rien ne laissait transparaître, son coeur est serré de savoir que cette danse serait sans doute la dernière avant longtemps. Elle avait été transportée dans un autre monde, et elle avait oublié pour un court instant tout leur problème mais elle savait que dès demain, ce monde bâti ce jour-là s'effondrera sans une once de reconstruction en vue. « C'est plus compliqué que ça, entre nous... » Elle grimace et aimerait tant lui en dire davantage, mais s'épancher sur le sujet trop longtemps lui fera bien trop de mal et elle avait simplement besoin de profiter auprès de Carl. « Tu n'as rien à nous envier crois-moi. Tu es bien plus proche de Keefe que moi de Cody. » Elle se mord la lèvre et tente de pas trop fixer Carl bien longtemps de manière à ce qu'il ne puisse pas lire sa tristesse dans son regard - et pour bien faire, poser sa tête contre l'épaule du jeune homme s'avère être un moment le plus propice pour le faire. Carl change de sujet, et la Shephard peut enfin un peu souffler et ça fait sourire la jeune agente Immobilière de savoir que Carl râle auprès de cet homme. « Ça le dissuadera peut-être de glisser son numéro comme ça la prochaine fois. » Elle hausse légèrement les épaules, elle se fichait bien de savoir ce que l'homme penserait si il viendrait à tomber sur Cody - en revanche, elle ne se fichait pas de savoir ce que Cody penserait de tout ça si il vient a trouver un numéro dans sa poche ou dans les affaires de sa soeur. Peut-être qu'ainsi, il l'a lâcherait un peu avec Carl et qu'elle pourrait continuer son chemin sans se heurter à la surprotection d'un frère qui n'en a que le nom. « Tu m'as pas dit comment tu le trouvais d'ailleurs, le type. Est-ce qu'il avait, disons.. une chance de te plaire, quand même ?  » Elle sent sa voix hésitante et tremblotante comme si il osait poser une question qui pèse lourd. « Je sais pas Carl. » Et c'était bien vrai, elle n'en savait rien parce qu'elle n'avait franchement pas remarqué l'homme en question et qu'elle s'en fichait bien finalement. « Disons que ce n'est pas quelque chose qui m'attire ce genre de chose, et que je suis venue déjà accompagné... » Elle souffle, prise de court dans des explications qu'elle ne parvient pas à dire à voix haute. Dans d'autres circonstances peut-être que oui, peut-être qu'elle l'aurait rappelé - ou peut-être que ça lui aurait trotté dans la tête, mais le fait est qu'elle soit venue accompagnée de Carl et qu'elle apprécie passer du temps avec lui change toute la donne. « Je ne compte pas le rappeler Carl. » Et cela elle le dit, en relevant son regard sur lui pour le rassurer puisque c'est une vérité dont elle se tiendra, quand bien même ils ne parviennent pas à avancer davantage tous les deux après ça. « Oh, sûrement qu'on est mignons. » Détendre l'atmosphère en pensant à Keefe et surtout en partageant cela avec l'aîné des Flanagan est sûrement la chose la plus douce qu'elle puisse faire pour lui, « mais je crois qu'il me dirait aussi de respirer un bon coup parce qu'il me trouverait trop nerveux. » Il souffle et elle finit par sourire légèrement devant sa franchise. « Et je peux pas nier que je le suis un peu. » Son petit rire nerveux accompagne sa phrase alors qu'Adèle presse avec ses doigts l'épaule du jeune homme comme si elle tentait un massage succinct pour lui faire comprendre qu'il n'y à pas l'être et en tout cas qu'elle ne veut pas qu'il le soit en sa présence.  « Promis, tu perdras pas de points ce soir. » Et elle rigole doucement devant sa phrase en observant rapidement autour d'elle sans pour autant s'y attarder longuement, très vite rappeler par la voix de son colocataire, « c'est la première fois que je danse avec quelqu'un, tu sais. J'aimerais que ça se remarque pas trop mais je fais sûrement n'importe quoi avec mes pieds, peut-être même avec mes mains aussi. » Une moue sur le visage d'Adèle qui ne pense pas vraiment la même chose que lui et qui saura le rassurer dès lors qu'il en aura besoin, comme sans aucun doute à cet instant. « Je suis vraiment contente que tu aies bien voulu venir jusqu'ici alors vraiment pour une première, tu te débrouilles vraiment bien. » Qu'elle lui confie avec douceur et d'une voix plus basse que ses précédentes phrases peut-être aussi parce qu'elle voulait s'avouer ça qu'à demi-mot. Qu'elle aussi, elle ressent peut-être un petit quelque chose qui domine davantage une éventuelle amitié ou colocation. Une chose est certaine est qu'elle espérait secrètement que ce serait pas la seule fois où elle pourrait toucher sa main et où elle pourrait regarder le monde dans la même direction que lui. « Keefe sera sûrement content quand je lui parlerai de ce soir, il regrettera même de pas l'avoir vu de ses propres yeux je crois et ça, ce sera avant qu'il me pose tout plein de questions bien sûr.  » Elle finit par sourire légèrement avant d'avouer sans une once d'hésitation, « oh je vois, et si tu as besoin qu'on immotalise la scène, hésite pas, pour le faire maronner il n'y a pas de souci. » Évidemment Adèle c'est simplement pour faire regretter à Keefe de pas être venu, ce n'est certainement pas aussi pour profiter de ce petit rapprochement et garder un jolie souvenir de son beau costume. Encore moins se rappeler que sous cette poitrine se cache un coeur qui semble renaître de ses cendres. Bien sûr Adèle... « Ton frère t'en a posé lui aussi ? » Adèle repositionne sa tête  en effleurant avec son front  le cou de Carl, alors toujours positionné contre lui, elle se rapproche très légèrement sans même s'en rendre totalement compte, ses yeux qui fixent les mains du Flanagan positionnés sur sa taille.  « Oui et elles te concernent quasiment toutes. » Elle n'allait pas mentir en prétendant le contraire bien qu'elle est fait la remarque de n'être qu'une colocataire banale pour lui comme pour Chelsea, ça s'avère peut-être bien plus réel pour la seconde. « Il voulait savoir si il y avait quelque chose entre nous. » Qu'elle chuchote presque sans même vraiment relever ses yeux sur lui, avant qu'un léger soupire sorte de sa bouche, et est-ce qu'elle a réellement besoin de lui dire ce qu'elle a répondu, il est peut-être le mieux placé pour savoir ce qu'il en est entre eux et poser des mots lui serait bien trop difficile comme tâche. « Si c'est un peu compliqué entre nous depuis mon retour du Mexique c'est... » Elle s'arrête brusquement et réalise que parler de la mort de Ash n'est pas quelque chose qu'elle fait tous les jours, souvent elle préfère enfouir tout ce qu'elle a dans son coeur c'est bien plus facile. « Parce qu'on a vécut un drame familial. » Elle resserre sa main contre l'épaule de Carl, « enfin je vais pas t'embêter avec mes histoires... Je voulais simplement que tu comprennes notre éloignement. » A elle et son frère.
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Dance with me, I want to be your partner. Can't you see? The music is just starting. Night is calling, and I am falling. Dance with me, fantasy could never be so killing. I feel free, I hope that you are willing. Pick the beat up, and kick your feet up. Dance with me. Let it lift you off the ground, starry eyes, and love is all around us. I can take you where you want to go.
@Adèle Shephard ☆ CARL FLANAGAN
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Les grands frères ont tendance à l'inquiéter depuis que celui de Maisie lui a fait regretter jusqu'à son existence l'année dernière, en s'imaginant à tort qu'il pouvait tourner autour de sa meilleure amie comme si l'amitié ne pouvait pas sérieusement exister entre un garçon et une fille. Cet argument était valable face au Moriarty mais le serait-il réellement, face au frère d'Adèle compte tenu du regard qu'il peut poser sur sa colocataire ? Carl aurait presque le sentiment de se mentir à lui-même et pourtant, il reste perdu face à tout ce qu'il ressent en sa présence et craint de s'emballer encore bien trop fort, alors que son cœur montre déjà des signes de faiblesse auprès d’Adèle. Savoir que son frère l'a possiblement à l'œil n'est pas non plus très rassurant même si elle assure que le problème ne vient pas de lui, leur relation n'ayant sans doute pas attendu ce soir pour connaître quelques remous et c'est bien ce qu'elle lui confirme. « C'est plus compliqué que ça, entre nous... » Plus compliqué qu'une simple histoire de protection s'il comprend bien, et Carl ne prétend bien sûr pas savoir pourquoi alors qu'une partie de la vie de sa colocataire demeure à ses yeux un mystère, sa famille comprise. « Tu n'as rien à nous envier crois-moi. Tu es bien plus proche de Keefe que moi de Cody. » Il est désolé de l'entendre et grimace même en sentant Adèle aussi peinée de l'admettre, loin de repousser cette tête déposée sur son épaule car par ce geste, Carl espère lui procurer un peu de réconfort comme celui qu'il peut lui-même trouver à ses côtés sans le dire. « Mais peut-être que les choses finiront par s'arranger ? J'ai un peu l'impression qu'il a fait un pas vers toi, ce soir. » C'est avec prudence qu'il le souligne, voulant comme toujours croire à la possibilité d'une fin heureuse et c'est tout particulièrement vrai pour Adèle, dont la tristesse lui retourne le bide. Carl doute cependant de trouver les mots justes lorsque tant de choses lui échappent alors il reprend, espérant ne pas avoir outrepassé son rôle de colocataire et d'ami pendant quelques secondes. « Pardon, je connais pas votre situation alors je veux pas que tu penses que je me range forcément de son côté. C'est juste que c'est tellement important, la famille. » Si important que Carl n'imagine personnellement pas se brouiller avec son frère un jour, pas alors que les choses sont déjà très complexes avec son père. Keefe est même son dernier vrai repère, ce que Cody est peut-être également pour Adèle quand bien même leur relation semble avoir souffert d'évènements qu'il ignore, et qui ne le regardent sans doute pas non plus. Quant au type de tout à l'heure, sa curiosité le pousse à tenter de savoir s'il aurait pu plaire à sa colocataire et ce, au risque que sa réponse puisse porter un coup à son cœur. « Je sais pas Carl. » Il n'aime dans un premier temps pas vraiment ce qu'il entend, en raison d'une incertitude le laissant penser que peut-être, Adèle n'est pas aussi désintéressée qu'il l'avait espéré. Peut-être aussi que Carl prend conscience que le type n'était pas déplaisant à regarder, comme s'il ne complexait pas déjà assez. « Disons que ce n'est pas quelque chose qui m'attire ce genre de chose, et que je suis venue déjà accompagné... » Il a au moins le sentiment d'exister à travers ces derniers mots, sans être toutefois certain de la signification à leur donner. A-t-elle ignoré ce type par politesse, ou parce qu'elle préférait sa compagnie à lui ? Son regard peine en tout cas à croiser celui d'Adèle, craignant qu'elle n'y lise la peur et le soupçon de jalousie qui l'habitent. « Je ne compte pas le rappeler Carl. » Cette fois, c'est véritablement soulagé que le garçon se sent même s'il n'est pas question de montrer qu'il est un peu trop heureux à cet instant. Elle ne reverra pas ce type, c'est ce qu'il se répète pour se rassurer alors qu'un très léger sourire semble malgré tout le trahir. « D'accord. » il souffle, ancrant davantage ses mains autour de sa taille comme si cette confirmation lui permettait de se sentir plus léger. « J'imagine que tu perds pas grand-chose. » Il n'en sait strictement rien, en vérité. Ce qu'il veut croire c'est surtout que ce type n'était pas fait pour elle et rien à voir, bien sûr, avec le fait que Carl préfère tout simplement la savoir célibataire, sans aucun prétendant susceptible de le rendre lui-même invisible. En attendant c'est avec lui et non un autre qu'Adèle entreprend cette danse, aussi peu qualifié soit-il pour aligner les pas sur cette piste. Sa nervosité se devine et Carl en aurait presque les mains moites, une situation qui ferait à coup sûr rouler des yeux son frère s'il était là. « Promis, tu perdras pas de points ce soir. » C'est tout juste s'il entend ce qu'elle dit avec ses doigts pressant son épaule, un contact de plus qui ne le rend pas insensible et qui intensifie peut-être bien sa fébrilité plutôt que le contraire, à ce moment précis.

Il veut en tout cas bien faire Carl, malgré l'hésitation évidente teintant ses pas car cette première danse est bien plus symbolique qu'il ne pourrait l'avouer, constituant un rapprochement de plus avec Adèle sur lequel le garçon est même très loin de cracher. « Je suis vraiment contente que tu aies bien voulu venir jusqu'ici alors vraiment pour une première, tu te débrouilles vraiment bien. » Si quelqu'un doit en douter c'est évidemment lui car ses capacités dans ce domaine ou bien un autre sont à ses yeux très limitées, mais ce soir Carl devrait peut-être apprendre à se voir à travers les yeux de sa colocataire pour être un peu moins dur avec lui-même. Car si Adèle dit qu'il s'en sort bien, pourquoi ne pas tout simplement le croire ? « Et moi je me sens chanceux d'être ton cavalier, c'est pas la soirée que j'imaginais au départ mais c'est plutôt chouette au final, ce bal. » L'atmosphère n'est pas la même qu'au jazz club où il l'avait un peu plus tôt invitée mais Carl passe un bon moment sur cette piste tant que c'est avec elle, jusqu'à souhaiter que cette soirée ne se termine pas trop vite quand bien même ils rentreront ensemble, quoi qu'il puisse advenir. Et à leur retour, il imagine déjà Keefe le bombarder de questions comme celui qui aurait aimé les accompagner, son frère n'ayant jamais caché son envie de voir les choses évoluer entre Adèle et lui et bien évidemment dans le sens que l'on devine. « Oh je vois, et si tu as besoin qu'on immortalise la scène, hésite pas, pour le faire maronner il n'y a pas de souci. » La proposition le fait doucement sourire car derrière celle-ci, c'est la tête de Keefe qu'il visualise alors que ce dernier serait sûrement perdu entre la déception de ne pas avoir été témoin de leur danse et l'euphorie d'apprendre que celle-ci a eu lieu. « J'avoue que j'aime bien l'idée de lui faire une photo, Keefe pourra pas trop se plaindre comme ça et puis.. ça nous fera aussi un souvenir de notre première danse ensemble. » Et si c'était plutôt ça, qui le motive à faire cette fameuse photo ? C'est en tout cas la forme de souvenir que Carl apprécie le plus et ne pas avoir encore de photo avec elle le chagrine aussi un peu. Il prend ensuite le risque de revenir sur l'intervention du frère d'Adèle, supposant que ce dernier a lui aussi pu s'illustrer dans un petit interrogatoire, mais pas au point de penser qu'il en était le sujet principal. « Oui et elles te concernent quasiment toutes. » Il n'en faut pas plus à son cœur pour rater plusieurs battements car apprendre que Cody s'est intéressé à lui d'aussi près n'a pas franchement de quoi le tranquilliser. « Il voulait savoir si il y avait quelque chose entre nous. » Son regard n'ose désormais plus croiser celui d'Adèle, de la même façon que celle-ci semble tout aussi soigneusement éviter le sien. Quelque chose entre eux, comme... des personnes qui seraient un peu plus que des colocataires ou des amis ? Un long frisson traverse son corps face à cette idée car peut-être bien qu'au fond de lui, Carl y est tout sauf allergique. Difficile pourtant de nommer ce qu'ils sont réellement aujourd'hui, malgré les espoirs silencieux que le garçon semble de son côté déjà nourrir. « Oh, je.. j'imagine que c'était un peu gênant pour toi du coup. » Et gêné, lui aussi l'aurait été si cette question lui avait été posée car à son propre frère, Carl peut au moins raconter ce qui l'arrange contrairement à celui d'Adèle dont la simple présence suffirait à l'intimider. Il aimerait savoir ce qu'elle a pu répondre, oui, mais il s'empêche de le lui demander par crainte que l'étiquette posée sur leur relation ne soit pas celle qui lui convienne, surtout si cela doit le réduire au simple statut d'ami. « Si c'est un peu compliqué entre nous depuis mon retour du Mexique c'est... » Sentant que le sujet devient difficile à évoquer pour elle, Carl a pour réflexe de remonter l'une de ses mains dans son dos dans un geste de soutien. Ce n'est sans doute pas grand-chose, mais c'est à défaut d'oser la prendre tout simplement dans ses bras. « Parce qu'on a vécut un drame familial. » Le temps parait s'arrêter sur cet aveu. « Je suis vraiment désolé. » souffle-t-il en retournant sa tête de façon à capter le regard de sa colocataire, dont la main sur son épaule resserre un peu plus sa prise. « Enfin je vais pas t'embêter avec mes histoires... Je voulais simplement que tu comprennes notre éloignement. » Et il comprend Carl, suffisamment en tout cas pour faire le lien avec ce qu'elle lui confiait un peu plus tôt sur les rapports compliqués avec son ainé. Si le drame en lui-même lui échappe, il est important pour lui de réagir et cela dans un timide sourire. « Tu m'embêtes pas Adèle, et je comprends que ce soit difficile pour toi d'en parler. Mais.. n'oublie pas que je suis là si t'as besoin et que tu as juste un couloir à traverser, même si ça doit être en pleine nuit. » Il aimerait à vrai dire être là tout court pour elle, peu importe le moment ou le motif, mais Carl peut dans un premier temps se contenter d'un rôle de confident s'il ne peut pas être autre chose. Tout ceci lui prouve au moins qu'il n'est pas le seul à trainer derrière lui de lourds bagages, et c'est ce qui le pousse à compléter. « Je te parlerai aussi de ma famille un jour, peut-être que comme ça tu cerneras mieux certaines choses sur moi qui te semblent encore un peu.. étranges. » Parmi lesquelles son manque de confiance en lui et son éternelle dépréciation dont Adèle ne peut pas encore se figurer la cause, mais dont elle semble souvent vouloir le débarrasser. Étrange, Carl ne doute pas vraiment de l'être à travers ses réactions parfois et il aimerait lui-même lever cet épais voile avec elle, aussi difficiles risque d'être ses confessions ce jour-là. Relevant la tête, c'est un soudain changement d'ambiance que le garçon vient constater. « On dirait que la musique vient de changer, ça va plus vite d'un coup. » Un morceau de jazz nettement plus énergique retentit et Carl comprend qu'il va devoir s'adapter à ce nouveau rythme.


WIN – C'est un pli à prendre mais il y parvient avec bien plus de facilité qu'il l'aurait cru, trouvant même une belle harmonie avec sa partenaire dont les pieds se déplacent en accord avec les siens. Désormais un peu plus assuré, Carl s'autorise même un petit rapprochement supplémentaire en réduisant la distance entre leurs deux bustes, pour les « besoins de leur danse » dirait-il. En attendant, son regard posé sur elle ne tromperait pas grand monde.

SO CLOSE – Le changement soudain de musique le déstabilise, et Carl peine dès lors à ordonner ses pas sur la piste. Il refuse pourtant de laisser ce moment avoir raison de lui et se raccroche autant qu'il le peut à la musique, tout en essayant de calquer ses pas sur ceux d'Adèle vis-à-vis de laquelle il est un peu à la traine.

FAIL – Tout va trop vite, aussi bien sur cette piste que dans son esprit. Carl perd alors ses moyens comme celui dont l'adaptation est toujours difficile et le voilà qui écrase les pieds de sa colocataire par inadvertance, avant de s'excuser platement. Sa maladresse le rattrape et il ne sait déjà plus où se mettre, craignant qu'Adèle ne lui accorde plus jamais d'autre danse comme le grand pessimiste qu’il peut être.



Dernière édition par Carl Flanagan le Mer 27 Sep 2023 - 21:11, édité 4 fois
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Parler de son frère à Carl est quelque chose dont elle n'a pas forcément l'habitude. Les confidences ne font pas vraiment partie de son quotidien et cela surtout quand ça concerne sa famille - depuis la mort de sa maman, Adèle ne partage pas vraiment ses confidences avec ses frères et l'inverse est vrai : pas même des personnes étrangères au cercle familial. Mais sans trop connaître la raison qui la pousse à le faire, elle se sent d'attaque pour énoncer quelques détails de sa vie familiale et évidemment celle-ci concerne son frère aîné puisqu’il est le seul qu’il lui reste, et surtout de sa protection sans faille. Elle ne saurait dire la raison, elle ne la connait pas elle-même mais elle suppose que c'était une étape normale pour son frère, pour l'aider à faire son deuil quand leurs parents sont décédés. Vouloir protéger sa petite soeur et se préoccuper de ses affaires plutôt que de réellement penser aux parents et à ce qui leur est arrivé reste quelque chose de classique selon elle. Et elle n'a jamais totalement protesté Adèle devant ses attentions, et ce côté de vouloir tout maîtriser. Elle n'a pas eu une enfance difficile et cela c'est bien grâce à Cody qui a su prendre tout sur lui quand Adèle avait quatorze ans et Ash, treize. Davantage quand Cody devait jouer au plus fort avec le petit dernier de la famille qui lui a clairement fait voir de toute les couleurs – même devenir papa bien trop tôt avait pensé Adèle, à l’époque. Il n’était clairement pas assez mature pour avoir la tête sur les épaules et Adèle a manqué de tact quand elle a voulu lui faire la leçon de moral – en sachant pertinemment que son frère collectionnait les filles à cette époque. Mais aujourd'hui entre Cody et Adèle, les choses sont si différentes depuis que leur petit frère est mort, ils ne parviennent pas à se pardonner l'un et l'autre de leur absence et chacune de leurs retrouvailles s'avère plus compliquée que la précédente. Il y a toujours un frein, un mot de trop que l’autre à dit. Et désormais, Adèle veut faire équipe sans lui, chose qui ne s’était jamais produit par le passé – comme si inconsciemment elle avait pris le rôle de Ash. « Mais peut-être que les choses finiront par s'arranger ? J'ai un peu l'impression qu'il a fait un pas vers toi, ce soir. » Malgré son visage posé contre l'épaule du Flanagan elle sourit a l'idée qu'il se fait d'un possible futur entre son frère et elle. Malheureusement elle a longtemps tenté de faire un pas vers lui (minime) mais Cody n'était que peu dans la villa lorsqu'elle est revenue du Mexique en mars 2022, comme si il avait tenté de fuir le cocon familiale pour éviter de devoir affronter celle qu'il pourrait aisément surnommer "la lâcheuse". Il n’a pas digéré qu’elle soit partie du jour au lendemain loin de lui sans le prévenir – peut-être même s’est-il réellement inquiéter à l’époque ? Elle n'a probablement pas pris la meilleure décision de sa vie quand en janvier 2022 elle a décidé de quitter Brisbane, et l'Australie pour se reconstruire ailleurs. Et le Mexique a été une source d'inspiration pour elle et elle s'y sentait si bien, il est certain que si Ash n'avait pas été mort, elle ne serait jamais revenue si vite, plus encore quand les débuts ont été compliqués. Elle a regretté amèrement le Mexique parce que là-bas, elle pouvait aider et se sentir utile sans avoir les remontrances de son cousin Will et de son frère. Mais elle sait pourtant que sa vie est ici, native de Brisbane, que ferait-elle ailleurs ? « Pardon, je connais pas votre situation alors je veux pas que tu penses que je me range forcément de son côté. C'est juste que c'est tellement important, la famille. » La danse se poursuit et même si elle n'est pas totalement dans les bras de Carl, elle se sent en protection en cet instant. Un peu comme si le monde s'arrêtait de tourner le temps de quelques minutes. Elle voit bien qu'il cherche à la faire sourire, à l'apaiser mais elle a appris à vivre avec ce regret qu'elle n'a pourtant jamais confié à son aîné encore. « Je sais et ça l'est pour moi aussi. » Qu'elle confie sans toutefois relever son visage sur Carl. Elle devine aisément que ça part d'une bonne intention de sa part et qu'il ne prend pas partie - et comment pourrait-il alors que finalement il connaît si peu de cette histoire. Adèle n’est pas toute blanche, et elle le sait mieux que personne, mais elle ne souhaite pas qu’on le lui montre, encore moins qu’on le lui dise. « Un jour, promis je te dirai tout. » Qu’elle souffle en se cramponnant au jeune homme, un effet peut-être simplement de s’assurer qu’il est avec elle. Mais ce soir, elle avait juste besoin de ses bras et de cette danse. Et qu'il pose encore son regard attendrissant sur elle, ça lui permet de croire qu'elle est quand même un peu importante pour quelqu'un et c'est suffisant, pour ce soir. « D'accord, j'imagine que tu perds pas grand-chose. » Qu'il annonce à l'encontre de l'homme qui lui a déposé son numéro de téléphone sur la table, elle ne sait pas bien si elle parvient totalement à le rassurer mais elle voudrait pourtant que ses mots suffisent pour qu'il se sente spécial à ses yeux sans toutefois vouloir prononcer ses mots-là à haute voix. Il n'est pas simple pour elle de dire les choses qu'elle ressent quand elle cherche inconsciemment à fuir ses propres sentiments. C’est tout nouveau avec le Flanagan et ils ne savent tellement peu l’un sur l’autre. C’est effrayant autant que rassurant, et elle ne veut que jamais ça se termine. « Je crois vraiment que t'es pas loin de la vérité. » Et c'est tout ce qu'elle peut offrir à Carl en cet instant alors que leur danse se poursuit et Adèle s'imagine pouvoir encore la poursuivre aussi longtemps que le Flanagan le lui permettra. Peut-être en aura t'il marre à un moment donné, Adèle aime tant la danse - bien que peu habituée à danser à deux, elle pourrait encore rester pendant des heures si Carl ne vient pas à protester. « Et moi je me sens chanceux d'être ton cavalier, c'est pas la soirée que j'imaginais au départ mais c'est plutôt chouette au final, ce bal. » Dès lors qu'Adèle avait vu le mot ‘bal’ sur le bout de papier que Carl lui avait montré, la Shephard avait eu l'intention de s'y rendre - et pas sans lui. Le Flanagan devait s'y habituer : lorsqu'elle avait une idée en tête, elle ne l'avait pas ailleurs ! Cody pourrait le lui confirmer si il n’avait pas été trop abrupte en lui faisant croire qu’il n’avait pas sa place au côté de sa sœur – et ça avait évidemment déplu à la principale concernée qui comptait bien faire accepter la présence de Carl à son propre frère – parce que si Cody la connaissait suffisamment : il savait qu’elle avait cette tendance à pas avoir de limite et à foncer bien trop dans un mur quand il s’agissait de garçon. Mais elle avait surtout l’impression que Carl n’était pas comme ses quelques anciens petits copains, et voulait croire, que lui parviendrait à la garder sur la longueur. Fallait avouer que rien n’est forcément simple avec elle, car quand bien même, Adèle cherche à faire la forte de l’extérieur, elle a aussi ses craintes, ses paniques. Et qu’elle a souvent tendance à vouloir cacher ses sentiments pour elle, ce qui n’est pas toujours simple de savoir où elle en est elle-même. « C'est vrai tu ne regrettes pas ? » Qu'elle s'enquit de demander aussitôt comme si elle avait un peu d'appréhension sur ses ressentis suite à cette danse. Elle ne voulait pas qu’il voit ça comme une obligation, et finalement il se débrouillait pas trop mal. « J'avoue que j'aime bien l'idée de lui faire une photo, Keefe pourra pas trop se plaindre comme ça et puis.. ça nous ferait aussi un souvenir de notre première danse ensemble. » Elle relève un peu son visage et échange un court instant un regard avec le brun, un sourire qui se dessine sur ses lèvres certainement en guise de réponse avant qu’il demande aussitôt pour Cody, ce qui se sont dit. « Oh, je.. j'imagine que c'était un peu gênant pour toi du coup. » Adèle hausse légèrement les épaules, sans toutefois regarder Carl dans les yeux, cette fois. Son cœur s’emballe et cette sensation est étrange, car elle n’avait pas ressenti ça lors du speed dating. Peut-être s’était-elle simplement arrêter au fait d’échanger quelques mots avec un inconnu sans prétention, et depuis ils ont fait du chemin. Elle le réalise discrètement sans toutefois le montrer et elle est heureuse de cette rencontre. « Je crois que j'ai l'habitude tu sais. » Elle souffle à l’attention de Carl, amusé par sa propre réplique – mais qu’il ne se fasse pas d’idée, il n’y a pas eu tant que ça de petits copains dans sa vie. Le masque cache quelque peu sa moue sans doute et elle se doit de mieux s’expliquer auprès de Carl. Il ne doit pas vraiment comprendre le problème. « Je suis vraiment désolé. » La main de Carl qui remonte le long de son dos pour s’arrêter au milieu, l’aidant peut-être à sa façon. Elle ressent la sincérité dans ses paroles quand elle tente de ne pas relever son regard, elle ne veut pas qu’il la voit ainsi. Mais la rayonnante Shephard laisse parfois place à celle qui doute et qui peine à trouver des solutions pour tout le monde. « Tu m'embêtes pas Adèle, et je comprends que ce soit difficile pour toi d'en parler. Mais.. n'oublie pas que je suis là si t'as besoin et que tu as juste un couloir à traverser, même si ça doit être en pleine nuit. » Et c’est avec évidence qu’elle se souviendra de cette petite phrase quand les nuits seront trop longues, ou qu’il y aura trop de trucs à penser dans cette petite tête comme ça arrive parfois. « Je m’en souviendrais. » Elle confie à voix plus basse, une façon pour elle de lui dire merci. « Je te parlerai aussi de ma famille un jour, peut-être que comme ça tu cerneras mieux certaines choses sur moi qui te semblent encore un peu.. étranges. » Elle ne savait presque rien de lui, seulement connaissait Keefe et parfois elle les entendait parler vaguement de quelque chose qui souvent, elle ne parvenait pas à relier tous les fils, peut-être lui manquait-il quelques éléments pour tout comprendre, mais elle s’en faisait pas – et surtout ça la regardait pas, si Carl avait envie de lui en parler, il le ferait. Un jour. « Etrange vous avez dit monsieur Flanagan ? » Qui n’a jamais été étrange au moins une fois dans sa vie ? Adèle ne mesure pourtant pas l’intensité de ce mot, se disant simplement que comme d’habitude, il tentera de se rabaisser – comme il savait si bien le faire et elle finira par trouver le petit truc pour qu’il cesse, elle se l’était promis. « Mais ce sera avec plaisir, tu sais bien que toi aussi si tu veux te faufiler dans une chambre juste à côté de la tienne, ça te sera toujours possible… » Et cela à n’importe quel moment. Suffisamment curieuse sans doute quand ça le concerne, elle avait envie d'en savoir toujours plus sur celui dont son coeur n'est peut-être pas aussi indifférent qu'elle le laisse paraître à l'aîné des Shephard. La musique qui change et si Adèle parvient à trouver un rythme correct, c’est bien plus compliqué pour Carl qui doit relié pieds et mains. « On dirait que la musique vient de changer, ça va plus vite d'un coup. » Ca fait sourire Adèle, qui rétorque, « fais comme moi, je suis sûre que tu vas finir par y arriver. » Et elle tente de lui montrer quelques pas, ayant lâché ses épaules.


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@Adèle Shephard ☆ CARL FLANAGAN
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Il ne manque jamais d'optimisme pour les autres Carl, convaincu comme toujours que les choses peuvent s'arranger quand il en doute en revanche beaucoup plus de son côté. Il veut donc croire à une amélioration des rapports entre Adèle et son frère sans même connaître la nature des différends qu'ils ont pu avoir, et c'est en pariant un peu trop vite sur les possibles efforts de Cody que le garçon réalise qu'il n'a pas le moindre recul sur la chose, si ce n'est que les relations familiales compliquées lui parlent bien plus que sa colocataire ne doit le penser. Car en observant sa relation avec Keefe d'un œil extérieur, Adèle ne se doute probablement pas que leur père les a abandonnés ou bien encore que leur mère s'est remariée avec le pire homme que Carl ait jamais croisé, doutant même un jour de trouver quelqu'un susceptible de l'égaler. Il ne sait pas si sous un certain angle la situation de sa colocataire peut faire écho à la sienne, ignorant encore tout du passé d'Adèle et de son véritable rapport à la famille même si elle reconnaît l'importance que cette dernière revêt aussi à ses yeux. Et c'est comme si elle trouvait ensuite refuge dans ses bras, sans que Carl ne s'oppose à cette proximité toujours plus poussée entre eux. « Un jour, promis je te dirai tout. » Elle peut prendre tout le temps dont elle a besoin pour ça, c'est ce que son regard semble lui dire à défaut de trouver les mots justes car son silence agrémenté d'un sourire est presque plus parlant encore. Il ne veut rien brusquer Carl, bien au contraire car il respecte le jardin secret de sa colocataire ainsi que les zones de flou subsistant encore autour d'elle. Un jour, la discussion s'invitera sans doute mais ce n'est pas lui qui l'imposera, il se le promet. Ce que Carl apprécierait à présent, c'est que l'homme du jazz club disparaisse de ses pensées pour de bon car il n'est pas plaisant de repenser à ce numéro qu'il a glissé à Adèle, comme au fait qu'il se soit senti parfaitement invisible sur le moment. Sa chance réside toutefois dans le fait qu'elle ne souhaite pas donner suite, à croire que ce type n'a pas suscité d'intérêt particulier chez elle et cette idée, bien sûr, a de quoi le réjouir. Mais pourquoi accorde-t-il une telle importance à cet homme, comme au fait qu'Adèle puisse être amenée à le rappeler un jour ? Carl prétendra vouloir avant tout le meilleur pour elle, quand la réalité n'est bien sûr pas seulement celle-ci. Au fond de lui, les espoirs qu'il peut nourrir semblent déjà clairs même s'il n'est pas encore prêt à l'admettre, y compris à lui-même. « Je crois vraiment que t'es pas loin de la vérité. » Et que sans doute, elle ne perd pas grand-chose à passer son chemin cette fois-ci. Ce n'est pas pour autant la garantie qu'aucun autre garçon ne parviendra à l'intéresser mais dans l'immédiat, c'est avec lui qu'Adèle entreprend de danser sans que rien ni personne ne puisse y faire obstacle. Un moment dont le garçon s'efforce tant qu'il le peut de profiter, avouant au passage la chance qu'il estime avoir de participer à ce bal avec elle, seule cavalière que Carl désirait avoir ce soir en plus d'être sa toute première. « C'est vrai tu ne regrettes pas ? » Il remue aussitôt la tête et se laisse trahir par un nouveau sourire, sans intention aucune de lui mentir. « Non, non, je te jure. » Comment pourrait-il regretter alors que ce moment lui offre l'opportunité de se rapprocher d'elle, dans une continuité des choses on ne peut plus naturelle. Ce moment si précieux se teinte pourtant d'embarras lorsqu'il apprend que le frère d'Adèle l'a questionnée à son sujet, jusqu'à tenter de savoir s'il pouvait y avoir quelque chose entre les deux colocataires. Flatteur dans un sens, mais aussi très déroutant de l'autre. « Je crois que j'ai l'habitude tu sais. » Que son frère s'intéresse de très près au moindre garçon avec lequel elle peut apparaître, c'est en tout cas ce qu'il comprend ici. Carl ne connait à vrai dire pas grand-chose du passé sentimental d'Adèle mais il peut imaginer, oui, que Cody veille au grain en ce qui la concerne. Pas de quoi le dissuader de rester à ses côtés malgré la surveillance de son frère, quand bien même une part de lui s'en inquiète bel et bien et espère ne pas se retrouver dans le collimateur de cet autre Shephard.

Le prochain aveu de sa colocataire l'attriste néanmoins assez pour que Carl ne pense déjà plus qu'à la rassurer car jamais les histoires d'Adèle auront de quoi l'embêter, d'autant plus en prenant connaissance du drame que celle-ci a pu traverser. Il en ignore la nature mais il devine combien le sujet peut-être sensible, de quoi l'amener à réitérer une offre que sa colocataire sera libre ou non de saisir, concernant l'écoute et la présence que Carl est prêt à lui garantir. Sa chambre n'est après tout qu'à quelques portes de la sienne et le garçon s'y trouve le plus souvent seul, le rendant ainsi pleinement disponible pour recevoir les confidences d'Adèle ou pour passer de simples moments ensemble, si celle-ci ne se sent pas prête à lui parler de ses blessures passées. « Je m’en souviendrais. » Quant au garçon, il attendra patiemment que son invitation trouve preneuse, la thérapie entreprise cette année lui ayant permis de mesurer l'importance du temps à s'accorder avant de parvenir à mettre des mots sur ce que l'on garde au plus profond de soi. C'est aussi un temps dont Carl a besoin avant de permettre à sa colocataire de le connaître mieux, pourtant désireux de dissiper le mystère qui l'entoure comme de lui permettre de cerner des réactions au sujet desquelles Adèle doit encore bien trop s'interroger. « Etrange vous avez dit monsieur Flanagan ? » Il baisse doucement la tête, craignant que ce qu'elle ne connait pas encore de lui puisse un jour la refroidir, entre un lourd passé et d'anciennes tendances qui auraient de quoi l'inquiéter. Il aimerait que ces étiquettes ne le poursuivent plus aujourd'hui mais tôt ou tard, Adèle apprendra aussi ce dont il est le moins fier, et Carl n'a pas hâte que cette autre discussion s'impose d'elle-même. Chaque chose en son temps, bien sûr, car les choses à lui apprendre sur sa famille et son ancienne vie en Irlande constituent déjà un sacré bagage à ouvrir, il le sait. « Mais ce sera avec plaisir, tu sais bien que toi aussi si tu veux te faufiler dans une chambre juste à côté de la tienne, ça te sera toujours possible… » Cette idée lui plait car à travers celle-ci, Carl s'imagine déjà lui rendre des petites visites. Pourquoi s'en priver, après tout, si Adèle l'y autorise ? « Je me dis qu'on pourrait s'y retrouver parfois pour ne pas embêter Chelsea, comme elle aime bien réviser ses cours dans le salon le soir. » Pas tous les soirs, certes, mais c'est bien l'excuse derrière laquelle Carl entreprend malgré tout de se cacher. Ne pas embêter leur autre colocataire… ou bien se retrouver plutôt en secret dans le dos de celle-ci ? Ces rencontres nocturnes lui permettront en tout cas de rompre avec sa solitude, mais aussi et surtout de passer un temps toujours plus privilégié avec celle qu'on ne présente plus. « D'ailleurs je me rends compte que j'ai jamais réellement visité ta chambre. » il remarque alors, ou disons plutôt qu'il n'en a pas saisi l'occasion jusqu'ici car y passer une tête, même furtive, n'aurait pas été envisageable sans que sa colocataire l'y invite. La confusion gagne après ça ses pensées comme ses pas au changement de musique, et c'est à Adèle que le garçon préfère dès lors s'en remettre. « Fais comme moi, je suis sûre que tu vas finir par y arriver. » Prendre exemple sur elle est encore la meilleure chose qu'il puisse faire alors Carl s'y applique, retrouvant finalement un assez bon sens du rythme ainsi qu'une belle cohésion avec sa partenaire sur la piste. C'est comme si tout était plus simple et naturel avec elle, aussi débutant soit-il dans l’exercice. « T'avais raison, c'est pas si compliqué. Mais j'ai surtout une bonne guide alors je dois pas avoir trop de mérite. » il finit par admettre dans un timide sourire, loin de se jeter la moindre fleur car sans elle, Carl serait encore en train de combattre sa propre maladresse. « On peut faire notre photo pour Keefe avant la prochaine danse, si ça te dit. » Il le propose sans toutefois l'imposer, jugeant simplement que le moment ne serait pas trop mal choisi pour créer ici et maintenant leur petit souvenir – officiellement destiné à son frère, certes, mais Carl conservera également cette photo pour lui-même. Sa main quitte alors délicatement le dos d'Adèle pour aller chercher son téléphone dans la poche intérieure de sa veste, avant d'ouvrir le mode appareil photo du cellulaire. « Désolé si j'ai l'air un peu crispé.. j'ai jamais été très à l'aise devant un objectif. » Disons surtout que Carl complexe beaucoup sur son image et que les appareils photo n'ont pour cette raison jamais été ses grands amis, mais il prend sur lui pour Keefe comme pour elle car après leur danse, cette photo est aussi la toute première qu'ils vont réaliser ensemble. Il passe alors un bras autour de la taille de sa colocataire et s'efforce tant bien que mal de sourire, essayant de ne pas penser au fait qu'il gâchera selon lui le cliché car à l'arrivée, ses yeux ne verront de toute façon qu'Adèle. Et une fois la photo prise, Carl s'empresse de lui tendre son téléphone pour qu'elle puisse juger de celle-ci à sa place, sûrement bien plus objective. « Si la photo te plait, je peux lui envoyer tout de suite. Et tu verras qu'après, il mettra pas plus de deux minutes à réagir ! » Il s'en amuse d'avance car en plus de connaitre assez bien son jeune frère pour anticiper ce genre de réaction chez lui, c'est aussi le but initial de cette photo que de provoquer gentiment Keefe.

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Message(#)(caele #5) danser c'est comme rêver avec ses pieds. EmptyDim 1 Oct 2023 - 23:32

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 « danser c'est comme rêver avec ses pieds »  (caele #5) danser c'est comme rêver avec ses pieds. 873483867  carl flanagan & adèle shephard.


Elle en avait peut-être besoin plus que d'ordinaire de cette proximité avec lui, et elle ne se souciait pas une seconde de la présence de Cody dans les parages. Et encore moins des gens autour, alors que la jeune Shephard, habituellement a ce besoin perpétuel de faire ce qu'on lui demande et ce qui est juste pour tout le monde. Inconsciemment, oui le regard des autres a toute son importance, quand cette fois-ci, rien ne traverse son esprit. Elle passe de longues secondes à l'observer du coin de l'oeil alors qu'ils échangent toujours un peu plus sur leur passé respectif, et surtout Adèle. Quand bien même elle n'est pas la plus douée dans ce domaine, et surtout quand ça concerne des périodes difficiles comme celle où on lui a diagnostiqué son cancer ou quand elle a reçu l'appel de son frère concernant la mort du petit dernier. Elle ne savait pas réellement ce que Carl pourrait jouer comme rôle dans sa vie mais elle avait envie inconsciemment de penser à tout - et surtout de celui qui serait toujours là pour elle et pour l'épauler. La réciproque est bien présente, et le temps fera son affaire, très certainement. « Non, non, je te jure. » C'était important pour elle de savoir que Carl ne regrette pas sa venue dans ce bal - il l'avait invitée au jazz pas à danser. Quand bien même Adèle n'a jamais été le genre à suivre les plans, elle est plutôt celle qui fonce tête baissée mais pour autant, elle ne souhaitait pas obliger Carl à faire quelque chose qui ne lui plaisait pas. A la seconde même où ils étaient venus ici, elle avait eu envie, les yeux brillants, de se rendre dans cette grande pièce et ne regrettait pas de l'avoir entrainé jusqu'ici, en sachant pertinemment que c'était davantage mal partie quand Carl s'est levé précipitamment en se voyant voler la vedette par un inconnu. Quant à elle, elle ne se plaignait pas. Elle avait apprécié leur tête à tête qu'elle voulait voir se prolonger aussi longtemps que Carl le voudra. Même si elle était consciente que le retour à l'appartement se rapprochait à grands pas. Peut-être pourront-ils poursuivre sur place, Adèle devinait avec aisance que trouver le sommeil à cet instant se révèlerait plus compliqué que d'ordinaire. « Je me dis qu'on pourrait s'y retrouver parfois pour ne pas embêter Chelsea, comme elle aime bien réviser ses cours dans le salon le soir. » Adèle était prise entre deux feux : embêter sa colocataire par sa présence ou vouloir profiter d'une certaine proximité avec son colocataire - proximité qu'elle ne pourra pas avoir si ils ne sont pas que tous les deux. Son choix était vite fait mais elle vient embêter Carl, le taquinant avec une légère exagération avant de lui sourire,  « si c'est pour laisser Chelsea réviser ses cours... » Qu'elle souffle en guise de réponse, alors qu'il doit autant s'en douter qu'elle, c'est certainement pour une autre  raison qu'ils préfèrent s'isoler mais ils ne poseront aucun mot ce soir. « D'ailleurs je me rends compte que j'ai jamais réellement visité ta chambre. » Qu'il accorde, et Adèle vient alors à se poser des questions. Il devait au moins l'avoir vu de loin ou quelque chose du genre. « C'est étonnant, ton ancienne colocataire ne te l'a jamais montré ? » Peut-être pas si étonnant que cela, mais du point de vue d'une agente Immobilière ça l'était. La Shephard avait l'habitude de rentrer dans toute les pièces d'une villa ou d'un appartement, ça lui permettait d'avoir un point de vue d'ensemble quand bien même certains clients n'avaient pas la prétention de toutes lui montrer. Elle ne leur laissait pas vraiment le choix. « Je te ferai visiter ma chambre, le tour sera assez rapide. » Et elle se met à rire tout en prenant les meilleures précautions pour voir un Carl Flanagan qui gagne en autonomie en danse. Certes il suit à la perfection les pas de la Shephard mais elle est contente qu'il réussisse là où n'importe qui pourrait échouer. C'est donc un bon point et elle a évidemment ce besoin de lui en faire part, se sentant en confiance avec lui « t'avais raison, c'est pas si compliqué. Mais j'ai surtout une bonne guide alors je dois pas avoir trop de mérite. » Elle hausse les épaules légèrement avant de faire un signe négatif de la tête, « je n'ai aucun mérite, et tu peux te féliciter Carl. » Et elle insiste tout en conservant ce sourire alors que la musique s'arrête pour en laisser place à une nouvelle. Il était peut-être temps de réduire un peu la cadence et elle ne refuserait pas un cocktail de fruit ou même de prendre l'air quelques instants. « On peut faire notre photo pour Keefe avant la prochaine danse, si ça te dit.  » Alors que Adèle fait un signe positif de la tête, elle voit le Flanagan récupérer son téléphone pour leur faire leur photo, il se rapproche d'elle et assez à l'aise devant l'objectif comme derrière, désormais qu'elle a commencé son nouveau challenge de prendre des photos de bébés à la naissance, Adèle sourit devant l'objectif alors qu'elle sent la main de Carl qui vient entourer sa taille. « Désolé si j'ai l'air un peu crispé.. j'ai jamais été très à l'aise devant un objectif. » Qu'il admet alors que l'agente est persuadée du contraire et en tout cas, ce sera une photo qu'elle gardera précieusement quoi qu'il en dise, elle commençait suffisamment à le connaître pour savoir combien il se sous-estime dès qu'il le peut. « Si la photo te plait, je peux lui envoyer tout de suite. Et tu verras qu'après, il mettra pas plus de deux minutes à réagir ! » Carl lui montre la photo et c'est instantané quand le sourire éclaircit le visage de la Shephard, avant qu'elle demande à Carl, « on ouvre les paris sur ce qu'il va dire ? »   Elle lui sourit légèrement en imaginant ce que pouvait bien penser Keefe de tout ça. Carl avait confirmé que du bien au tout début de leur danse mais elle n'en savait rien finalement, il n'avait jamais été devant elle aussi explicite. « Est-ce que tu veux bien qu'on aille boire un verre, on pourra rentrer si tu veux après ? » Elle lui demandait avant de se diriger jusqu'au bar où chacun d'eux pouvait récupérer un cocktail sans alcool avant de trinquer avec le verre de son colocataire. « On est beaux sur cette photo. » Qu'elle accorde, lui confirmant non seulement que la photo lui et qu'en plus, ils posaient bien ensemble. Et si ça ne l'étonnait guère pour elle, peut-être que lui serait surpris, ou pas. « Tu me l'enverras ? » Ça paraissait tellement logique comme demande mais elle voulait garder un petit souvenir de Carl en costume, se doutant qu'elle ne le verrait pas comme ça de sitôt. Avant de porter son verre à la main. Laissant ses pensées faire le chemin dans son esprit quant à ce que Keefe pourrait poser comme question à son frère. Elle verrait sans aucun doute son sourire apparaître sur son visage. « En tout cas je voulais te dire merci pour cette soirée et j'espère qu'on pourra s'en refaire pleins d'autres, » qu'elle confesse au Flanagan avant qu'ils finissent leurs verres et qu'ils quittent cette salle où ils repartent la tête pleine de souvenirs.


FIN
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