ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
Ce n'était pas dans les habitudes de son meilleur ami de l'appeler aussi tard, la voix aussi lointaine et les propos aussi brefs. En réalité, Caleb et lui s'appelaient rarement - la majeure partie du temps, lorsqu'ils avaient des choses à partager, les deux bruns s'accordaient en quelques sms sur un point et une heure de rendez-vous, et privilégiaient des cafés en terrasse à des voix sans image. Il ne se souvenait pas même de la dernière fois où il avait entendu la voix du cuisinier au travers de son haut-parleur, et pour cette raison en plus des autres, Channing savait qu'il s'agissait de quelque chose d'anormal. Il n'avait pas hésité une seule seconde en incitant Caleb à lui envoyer ses coordonnées GPS tout en se saisissant des clés de l'une de ses sportives, et quelques minutes à peine après avoir pris son appel, l'héritier quittait son domicile pour trouver celui qu'il espérait sain et sauf. Les routes sont calmes à cette heure-ci de la nuit, encore davantage de ce côté de la baie, et Channing s'interroge quant à ce que son ami peut bien y faire. La situation aurait été plus claire s'il lui avait donné l'adresse d'un bar, peut-être même d'un hôtel ou qui sait quel établissement plus cohérent - mais les coordonnées étaient plus proches du Lone Pine Sanctuary que de quelconque club branché ou restaurant, et le brun rétrograde prudemment ses rapports à mesure que son allemande arrive à la destination indiquée. Ses pleins phares rendent la route aussi lumineuse qu'en plein jour et, rapidement, une silhouette qui déambule le long du macadam attire son attention. Il aurait pu s'agir de n'importe qui - mais Channing savait reconnaître la silhouette de celui qu'il connaissait depuis des années. Progressivement, la voiture s'arrête et les pas de celui qui marche mollement également. La fenêtre côté passager descend à l'intérieur de la portière, et l'héritier penche la tête en redressant le regard. « Caleb ? » Sa voix résonne dans le calme ambiant et le cliquetis significatif du déverrouillage de l'habitacle invite le Anderson à monter. Caleb lui fait enfin face et le sang quitte brusquement ses traits au moment où le visage abîmé de son meilleur ami s'offre à sa vue, le rouge imbibant son nez et ses lèvres, tâchant son t-shirt. « Merde Caleb, ça va ? » Il est probablement l'homme le plus pacifique qu'il connaisse - à côté de sa force tranquille, Channing était une véritable tête brûlée. Jamais, depuis aussi longtemps qu'il se souvienne, le brun n'avait vu du sang sur le visage du cuisiner, jamais Caleb ne lui avait présenté une lèvre déchirée ou des phalanges éraflées. « Qu'est-ce qui s'est passé ? » le presse-t-il en tendant la main pour saisir son menton entre ses deux doigts, tournant son visage dans sa direction aussi bien pour le confronter à son regard qu'inspecter grossièrement l'étendue des dégâts. Sa main rend sa liberté à ses traits sans qu'il ne le quitte des yeux, et le brun se penche dans la boîte à gants pour en sortir un tissu soigneusement plié qu'il lui tend en le défroissant. « Préviens-moi la prochaine fois, j'aurais pris mon pick-up et je t'aurais chargé à l'arrière. » s'autorise-t-il à plaisanter en se pinçant brièvement les lèvres. Il est blessé mais pas mourant, et Channing serait curieux de voir la tête de l'autre.
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why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
Toute cette situation est complètement ridicule. Je le sais. J’en ai pleinement conscience et c’est sans aucun doute la raison pour laquelle j’ai d’abord pesé le pour et le contre avant de sortir mon téléphone de ma poche pour déranger Channing à cette heure-ci. Plus d’une fois il m’a prouvé que je pouvais compter sur lui et que l’appeler quand j’en ressens le besoin ou l’envie n’est jamais une erreur. Bien que les conversations téléphoniques n’ont jamais été notre moyen de communication préférée. Peu doué avec la nouvelle technologie je préfère toujours privilégier les discussions en face à face plutôt que celles au travers d’un téléphone. Je n’hésite finalement pas très longtemps mais c’est tout de même avec une pointe de culpabilité que j’appelle mon meilleur ami, lui demandant de venir me chercher. Parce que je ne suis pas chez moi. Je pourrais très bien revenir sur mes pas et reprendre la direction du domicile familial mais la colère et la déception que je ressens envers ma femme n’étant pas encore redescendue je pense qu’il est largement préférable d’éviter cela. Une dispute étant largement suffisante pour aujourd’hui. Mais ce n’est pas ce différend qui est stupide. Non. Pas vraiment. Je maintiens et pense toujours ce que j’ai dit à Alex durant notre dispute. En revanche ce qui est ridicule sont mes actions une fois la porte de la maison claquée derrière moi. En trente-quatre ans d’existence jamais je ne me suis montré violent envers qui que ce soit. Blesser les gens, c’est bien quelque chose que je déteste faire et il y a quelque chose qui a toujours été dans mes principes : la violence ne mène à rien. Encore aujourd’hui je le pense. Ce soir encore je crois sincèrement qu’aller frapper l’homme qui tourne autour de ma femme était une idée complètement ridicule mais qui m’a pourtant semblé fort attrayante ces dernières minutes. Réaction complètement grotesque, n’est-ce pas ? Habituellement je serais sans aucun doute totalement d’accord avec cette pensée et je dois avouer qu’à l’instant présent je le pense encore. Mais la colère m’a gagnée et si généralement je parviens tout de même à réfléchir avant d’agir ce soir j’en ai été tout simplement incapable.
Ainsi, me voilà en train de déambuler le long de la route, la main en feu et le nez laissant quelques gouttes de sang s’échapper pour venir tâcher mes vêtements. Je dois faire peur à voir. Encore plus que d’habitude. Les phares d’une voiture arrivant vers moi éclairent la route et je me retourne pour y voir l’intérieur Channing. « Caleb ? » Je m’avance vers le véhicule, une main sur le nez et la deuxième attrapant la poignée passager pour l’ouvrir. « Merde Caleb, ça va ? » Une fois dans la voiture je referme la portière derrière moi. « Ça va, ça va, t’en fais pas. » Oui. On peut même dire que je ne me suis jamais senti aussi bien de toute ma vie. « Qu'est-ce qui s'est passé ? » L’inquiétude est aisément visible sur les traits de mon meilleur ami. Merde. Est-ce que je suis tant amoché que ça ? J’attrape le mouchoir, l’utilisant afin d’exercer une pression sur mon nez bien que le plus gros du saignement semble s’être arrêté et alors que je m’apprête à lui donner des explications, c’est lui qui reprend la parole. « Préviens-moi la prochaine fois, j'aurais pris mon pick-up et je t'aurais chargé à l'arrière. » Cette réflexion a au moins le mérite de m’amuser. Les lèvres pincées je tourne le regard vers Channing avant de me mettre à rire légèrement. J’ôte le mouchoir de mon nez et en y voyant encore un peu de sang, je grimace. « Je me suis disputé avec Alex. » Mais ça, il le sait déjà. Je balaie mes propres propos d’un signe de la main. « Pour faire rapide, elle travaille avec un mec avec qui elle a couché il y a quelques années. Il lui tourne encore autour – il lui fait même encore clairement des avances – ,et…voilà. C’est de là qu’est partie la dispute. » Je suis jaloux. Je le sais. Peut-être même un peu trop mais comme ma psy m’a déjà dit, ce sentiment est sans doute lié au cruel manque de confiance en moi qui me bouffe depuis toujours. « Et il a fallu que la première personne que je frappe soit un ancien sportif avec quelques dizaines de kilos de muscles. » Un rire s’échappe de mes lèvres. Oui. C’est ridicule. Je n’avais aucune chance.
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
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« Ça va, ça va, t’en fais pas. » - « Je t’ai connu avec une meilleure mine. » Ils se connaissent depuis longtemps et Channing n’a jamais vu le nez de son ami saigner, encore moins son arcade être blessée d’une quelconque façon. Le brun n’a jamais été bagarreur, plutôt force tranquille et pas franchement sanguin, et il est le premier décontenancé de le trouver dans cet état. Pour autant, il est soulagé qu’il n’ait pas hésité à l’appeler, et se tiendra toujours à ses côtés peu importe quoi ou qui l’a mis dans cet état. La portière se referme derrière son passager et la sportive reste à l’arrêt, les deux amis seuls au milieu de nulle part sans que le véhicule immobile ne représente le moindre danger ni ne gêne qui que ce soit - tout au plus, ses phares dérangent quelques écureuils assoupis dans les arbres avoisinants. « Je me suis disputé avec Alex. » Ses sourcils se froncent à l’aveu, et Channing penche curieusement la tête. Jamais Caleb ne serait violent avec sa femme, et il est prêt à parier que la réciproque est vraie - sans doute s’est-il disputé au sujet de sa compagne, mais pas directement avec elle. Les poings d’Alexandra n’auraient jamais osé mettre dans cet état le visage de son homme. « Quoi ? » l’interroge-t-il pour l’encourager à poursuivre, décontenancé. « Pour faire rapide, elle travaille avec un mec avec qui elle a couché il y a quelques années. Il lui tourne encore autour,et…voilà. C’est de là qu’est partie la dispute. » Un certain apaisement détend ses épaules et il acquiesce doucement. Il ne pensait pas Caleb d’une nature jalouse mais comprend son ami, lui même ayant un côté relativement possessif. « Et il a fallu que la première personne que je frappe soit un ancien sportif avec quelques dizaines de kilos de muscles. » - « Elle l'a mal pris alors ? » Cette fois, l’amusement étire ses traits et il échappe un léger rire, pas moqueur mais pas flatteur non plus. Une main compatissante sur l’épaule du grand blessé, il l’afflige d’une petite tape avant de remettre le véhicule en route en pas. « Viens me voir avant la prochaine fois, jte montrerais deux trois coups. C’est tout un art de jouer les gros durs tu sais. » le taquine-t-il en lui jetant un regard. « Tu veux venir à la maison ? Je ne pense pas que tu aies besoin de points, un peu de glace devrait suffire. »
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Si quelqu’un m’avait dit que pour moi, la soirée se terminerait avec le nez en sang et l’arcade sourcilière abîmée je ne l’aurais pas cru une seule seconde. En trente-quatre ans d’existence je n’en suis jamais venu aux mains. La violence a toujours été très loin derrière moi, préférant largement régler les litiges par des discussions. Parce que c’est seulement comme ça que l’on peut arranger les choses, disons-le, aller frapper quelqu’un n’a jamais rien arrangé. Alors pourquoi ce soir mon raisonnement semble avoir été mis de côté ? C’est complètement ridicule de ma part, je le sais bien et je m’en rends encore plus compte au moment où je monte dans la voiture de Channing. « Je t’ai connu avec une meilleure mine. » Clairement. On se connait depuis longtemps. Assez longtemps pour qu’il soit étonné de me voir dans cet état-là. Un léger rire s’échappe de mes lèvres et si sa réponse semble on ne peut plus normale, j’appréhende maintenant encore plus le moment où je vais devoir affronter mon reflet dans le miroir. « Quoi ? » Rapidement, je secoue la tête. « Non, non. C’est pas elle qui a fait ça. » je lui assure sans attendre une seule seconde ne voulant clairement pas qu’il puisse avoir ce genre d’idée. J’aime Alex, mais j’ai bien conscience de ses défauts et la violence n’en fait clairement pas parti. « Elle l'a mal pris alors ? » C’est d’abord avec une simple grimace que je lui réponds. Comment est-ce qu’Alex risque de réagir en me voyant rentrer avec le visage abîmé par le coup reçu ? La surprise sera sûrement sa première réaction, suivra sans aucun doute la déception. Elle pourra peut-être même m’en vouloir et clairement ce serait mérité. J’ai été stupide ce soir. J’ai agi sans réfléchir alors que normalement je fais plutôt l’inverse. Réfléchir et puis agir ensuite. « Elle ne le sait pas encore. » Non, elle ne sait pas vraiment pas que l’idée que j’avais en tête en quittant le domicile familial était celle de rappeler à son ex qu’Alex est maintenant mariée et plus libre. « Viens me voir avant la prochaine fois, jte montrerais deux trois coups. C’est tout un art de jouer les gros durs tu sais. » Doucement, je tourne le regard vers mon ami quand sa main se pose sur mon épaule avant que le véhicule ne redémarre. Il a raison, peut-être que j’aurais dû aller le voir avant d’agir bêtement comme je l’ai fait. « Tu veux venir à la maison ? Je ne pense pas que tu aies besoin de points, un peu de glace devrait suffire. » J’acquiesce, acceptant son invitation tout en attachant ma ceinture de sécurité non sans une nouvelle grimace qui vient tirer les traits de mon visage. « Qui aurait cru que frapper quelqu’un faisait aussi mal à la main ? » Question rhétorique, bien évidemment mais c’est aussi en secouant ladite main que je constate qu’elle n’est pas non plus sortie indemne de cette mésaventure. « Tu m’apprendrais vraiment deux/trois trucs ? » Des trucs, oui parce que mes connaissances au sujet de la boxe ou simplement de défense sont tellement faibles que je ne sais même pas comment qualifier cela. « T’as de l’alcool chez toi ? » Alex étant ancienne alcoolique il est rare que nous ayons de l’éthanol chez nous, mais ce soir quelques verres de whisky seraient les bienvenus.
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« Non, non. C’est pas elle qui a fait ça. » Il préfère le lui entendre dire, et acquiesce posément à la précision. Alors ce n’est pas Alexandra mais l’homme qui lui tourne autour - de quoi fragiliser l’égo, même si Channing n’a pas vu la tête de l’autre. Caleb n’est pas violent, et bien qu’un excès de colère et de frustration puisse faire des dégâts, quelques conseils peuvent être bons à prendre s’il souhaite échanger ses mots contre ses mains. « Elle ne le sait pas encore. » Alors il avait vraiment agi d’une manière tout à fait inhabituelle. Son ami n’était pas de ceux à être impulsifs, ni du genre à cacher des secrets et encore moins à sa femme. « Comment ça s’est passé, tu les as surpris ensemble ? » demande-t-il tandis qu’ils se mettent en route, la sportive prenant la direction de sa villa. Avait-il surpris des messages ou des regards, des actions ou des paroles ? Qu’est-ce qui avait bien pu le pousser à passer à l’acte ? La paire ne met que quelques minutes à atteindre la côte et les abords des maisons hors de prix, et l’héritier gare son allemande sur son parvis après quelques virages supplémentaires. « Qui aurait cru que frapper quelqu’un faisait aussi mal à la main ? » Un rire léger, gentiment moqueur, s’échappe d’entre ses lippes. « Pas toi visiblement. » chuchote-t-il avant qu’ils ne quittent l’habitacle et entrent dans son domicile, Channing appuyant un air complice sur le brun. Sa maison s’illumine alors qu’ils y pénètrent, et l’héritier laisse son ami y prendre ses aises comme il l’a toujours invité à le faire. « Lave-toi les mains, je vais te chercher de la glace. » lance-t-il en prenant la direction de sa cuisine, laissant Caleb y évoluer, sortant un sachet de glace pilée du congélateur qu’il enroule dans un linge puis vient tendre au grand blessé. Une petite serviette humidifiée préparée sur le côté pour son visage, Channing le regarde s’essuyer gauchement. « Tu m’apprendrais vraiment deux/trois trucs ? » Il acquiesce dans un sourire. « Bien sûr. » Son premier amour avait été championne olympique de boxe. Il avait pratiqué à ses côtés des années durant, n’avait jamais cessé par la suite et trouvait encore maintenant quelques rings à l’arrière du BB8 lorsque l’envie le prenait : Channing pouvait faire mieux encore que lui apprendre quelques trucs. « T’as de l’alcool chez toi ? » - « Pour tous les goûts - qu’est-ce qui te ferait plaisir ? » lance-t-il avant d’aller sortir deux verres et de poser les mains sur les différentes bouteilles disposées sur son mini bar. Deux whiskys servis plus tard, les deux amis trinquent en échangeant un sourire. « Tu veux que je t'apprenne quelques trucs maintenant ou tu es trop cassé ? » le taquine-t-il avec un sourire, prenant une gorgée de son verre. Channing l’inviterait volontiers à essayer de le mettre au tapis maintenant s’il était certain que Caleb ne soit pas trop abîmé ou fatigué - c’est sans doute comme ça, alors qu’il le devine encore passablement énervé, qu’il apprendrait le mieux et le plus vite. Mais il n’y a aucune urgence, et l’héritier ne veut pas le brusquer.
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« Comment ça s’est passé, tu les as surpris ensemble ? » La question du Walker te pousse forcément à imaginer ce scénario. Pas que tu penses qu’Alex ait pu te tromper, pas vraiment non, en tout cas cette idée ne t’a pas vraiment traversée l’esprit. Mais par contre te voilà à prendre quelques secondes pour imaginer comment tu aurais pu réagir si un jour tu surprends ta femme dans les bras d’un autre homme et la simple petite pensée te brise déjà complètement le cœur. Alors plus qu’à espérer que ça n’arrive jamais. « Non, non, elle n’a pas couché avec. Enfin pas depuis qu’on est ensemble. » Tu es gentil, tu es généreux, tu es bienveillant et doté d’une belle loyauté, en revanche j’ai bien peur que l’infidélité puisse être la chose que jamais tu ne pourrais pardonner. Peu importe à quel point tu aimes Alex. Et puis au-delà du pardon que tu ne pourrais peut-être pas donner, tu as déjà une bien piètre confiance en toi alors je n’ose pas imaginer ce qu’être cocu pourrait te faire. Sans aucun doute ça détruirait encore plus l’image que tu as de ton corps. « Alex était en train de me montrer une vidéo super mignonne de Mael, et ce connard lui a envoyé un message "ça me fait plaisir de travailler avec toi, tu m’as manqué aujourd’hui au bureau". Il a même eu le culot de lui envoyer des cœurs. » que tu expliques en faisant des guillemets avec tes doigts quand tu cites le message envoyé parle collègue d’Alx. Plusieurs choses sont à relever comme par exemple le gros-mot utilisé. Ça peut sembler anodin mais tu n’es pas quelqu’un de grossier mais la tonalité de ta voix te trahie ; en parler t’énerve. Très clairement. Et si tu as fait appel à Channing ce soir ce n’est pas forcément pour en parler durant des heures, tu n’as vraiment pas envie de l’ennuyer avec tes problèmes de couple alors qu’il a récemment mit un terme à sa relation avec l’avocate. « Pas toi visiblement. » Channing a raison et s’il t’a rarement vu énervé de la sorte, il parvient au moins à t’arracher un rire.
La voiture est garée et vous vous dirigez à présent vers la belle villa du Walker. Quand l’eau vient glisser le long de la main que tu as utilisé pour frapper l’autre, tu grimaces légèrement. « Merci. » tu murmures tout en attrapant la serviette humidifiée pour essuyer cette fois ton visage amoché. Encore une fois en grimaçant, le spectacle doit frôler le ridicule. Ou la comédie, à voir. « Bien sûr. » La boxe ne t’a jamais intéressée. Le sport ne t’a jamais intéressé. Mais ce soit est bien la preuve qu’il serait judicieux d’apprendre une base ou deux – pas que ton action de la soirée fut la plus intelligente de ta vie. Bien au contraire. « Pour tous les goûts - qu’est-ce qui te ferait plaisir ? » « Du whisky. » tu réponds sans hésiter. L’alcool fort n’a jamais été ton truc – tu préfères le vin – mais le whisky est le seul dont tu apprécies un verre de temps en temps. Une nouvelle fois tu remercies ton ami quand il revient avec vos verres et après avoir trinqué ensemble tu bois une première gorgée du liquide. « Tu veux que je t'apprenne quelques trucs maintenant ou tu es trop cassé ? » C’est bien sûr avec le sourire que tu prends cette petite taquinerie, et tu risques d’ailleurs d’en entendre parler durant un long moment. Tu poses la serviette sur tes genoux. « Je veux bien oui, mais en même temps je n’ai pas envie de te frapper. Je ne voudrais pas abîmer ta belle petite tête. » tu réponds avec humour mais ce n’est pas pour autant qu’il n’y a pas de part de vérité dans cette phrase. Oui tu veux bien apprendre deux ou trois trucs, mais tu n’as pas envie de frapper ton meilleur ami. « Parce que tu devrais le voir, il est dans un moins bon état que moi. » Là par contre, ce n’est absolument pas vrai et Channing n’aura aucun mal à le comprendre.
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« Non, non, elle n’a pas couché avec. Enfin pas depuis qu’on est ensemble. » Les fantômes du passé peuvent être effrayants. Channing, aussi fort qu’il ait conscience que la jalousie ne soit pas une excuse, devine pourquoi Caleb se comporte ainsi. Son meilleur ami a de nombreuses qualités qu’il refuse de voir, et l’héritier est presque certain qu’il lui a suffi d’un regard vers l’homme dont il est question pour se sentir en danger et ainsi nourrir des craintes. Alexandra est fidèle, trop amoureuse de lui pour songer à aller voir ailleurs - de cela il est presque certain, sans quoi il n’entretiendrait pas d’aussi bons rapports avec la femme de son ami. Mais le brun est de ceux ayant besoin d’être rassuré, et s’il est surpris que Caleb en soit venu aux mains l’idée ne lui déplaît pas autant qu’elle ne le devrait - si Alexandra n’a pas trouvé les mots justes cette fois-ci, alors Caleb a eu assez de cran pour aller les faire comprendre à l’autre, et cela n’est pas une mauvaise chose. « Alex était en train de me montrer une vidéo super mignonne de Mael, et ce connard lui a envoyé un message "ça me fait plaisir de travailler avec toi, tu m’as manqué aujourd’hui au bureau". Il a même eu le culot de lui envoyer des cœurs. » Il esquisse un sourire amusé, les propos d’entre les lèvres de son ami trop inhabituels pour qu’il puisse s’en empêcher - mais se réfrène la seconde suivante en levant une main en évidence, comme pour temporiser les choses et ne pas donner l’impression au brun de se moquer de lui. Mais Caleb s’énerve trop rarement pour qu’il ne puisse s’empêcher de sourire. « Mais Mael était mignon. » relève-t-il d’une voix malicieuse en lui apportant de la glace pour calmer la douleur qui pulse dans ses mains.
Son sérieux reprend naturellement le dessus face à la détresse de son partenaire de toujours, et Channing s'exécute posément en leur servant un whisky de plusieurs décennies d’âge. Tendant un verre au brun et faisant trinquer leurs rocks ensemble avant d’en prendre une gorgée, l’héritier pose un regard contemplatif sur le chef cuisinier. « Va s’y doucement mon grand, il est fort. » précise-t-il face à la confiance manifeste de Caleb quant à dérober de longues gorgées à son verre. Il ignore comment il se sent vraiment - il est difficile de lire entre les restes d’adrénaline qui persistent dans ses yeux chocolat, mais le brun se risque à proposer au père de famille un ajustement de ses connaissances en auto-défense - considérons-y comme tel. « Je veux bien oui, mais en même temps je n’ai pas envie de te frapper. Je ne voudrais pas abîmer ta belle petite tête. » Un brin provocateur, Channing reprend une gorgée de son verre avant de l’abandonner sur la table basse. « Tu es trop mignon. » l’ennuie-t-il dans une moue moqueuse, presque tendre alors que sa commissure s’étire avec malice. « Parce que tu devrais le voir, il est dans un moins bon état que moi. » Son sourire s’inverse avec innocence. « Bien sûr, évidemment. » affirme-t-il en remontant négligemment ses manches sur ses avant-bras. L’invitant d’un signe de tête à se lever, le cadet regarde son ami en ramenant ses bras dans une position attentiste le long de son corps. « Je t’en prie, colle moi en une. » lui demande-t-il avec un calme tout particulier sans pouvoir s’empêcher de sourire de cet air puéril d’enfant qui s’apprête à faire une bêtise. Patient, Channing le regarde en réfrénant le rire qui fait s’immobiliser ses lèvres en une moue idiote. « Sois tranquille pour ma gueule d’ange. » lui assure-t-il avec un clin d’oeil, se reculant mollement lorsque Caleb daigne effectuer un premier geste vers lui. « Caleb, je ne te laisserais pas m’abîmer même si tu y mettais toute la bonne volonté du monde. Va s’y, fous moi en une, je suis sérieux. » Il adore son meilleur ami - mais ne l’aime pas au point de le laisser lui casser le nez. Voyant cependant que le brun est trop bien élevé pour l’écouter malgré ses encouragements, c’est une inspiration paresseuse qui s’échappe d’entre les lèvres de l’héritier avant qu’il ne s’avance d’un geste vif vers lui. Ses mains ne mettent qu’une seconde à saisir ses poignets tandis que ses jambes déstabilisent les siennes d’un mouvement bien placé au niveau des genoux, et sitôt le centre de gravité de l’Anderson déstabilisé Channing n’a pas de mal à faire passer Caleb par dessus son épaule pour le précipiter sur le sol de son salon. Son bras le plus fort s’enroule au sien pour amortir sa chute, freinant le buste de son ami pour empêcher à sa tête d’heurter le sol, et le Walker surplombe d’un sourire celui qu’il pourrait piéger aussi simplement que cela s’il lui avait voulu le moindre mal. « Si tu veux que je t'apprenne à te défendre, il faut que tu m’attaques Caleb. » ajoute-t-il en le relâchant doucement, lui tendant la main pour l’aider à se redresser.
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L’un de tes plus gros défauts est sans aucun doute ta jalousie, et c’est bien celui-ci qui t’a poussé à te retrouver dans cette situation ce soir. On dit parfois que la jalousie est une belle preuve d’amour et dire que tu n’es pas d’accord là-dessus serait une vaste blague. C’est surtout parce que tu as bien conscience que tu l’es, et pas qu’un tout petit peu. Mais cette jalousie aussi importante soit-elle est surtout liée en grande partie à ton manque terrible de confiance en toi. Ton enfance n’a rien aidé, petit et jusqu’à l’âge de quinze ans tu bégayais énormément ce qui t’a valu de te retrouver au centre des moqueries des camarades de classe. Les enfants peuvent être cruels entre eux, mais ce manque de confiance en soi, ça fait partie de ta personnalité, tout comme ton calme habituel. Rares sont les fois où l’on peut te voir hausser le ton ou ne serait-ce que t’énerver un peu. Mais alors que tu expliques un peu plus en détails les raisons de votre dispute à ton meilleur ami, on dirait presque que ce fameux calme commence à disparaitre à nouveau et tu remarques bien évidemment que cela semble amuser légèrement Channing. « Mais Mael était mignon. » C’est facile, il suffit de parler d’un de tes enfants pour que tu ressentes comme une chaleur dans le cœur et la pression qui redescend tout doucement. « Comme toujours. » que tu réponds laissant tes lippes s’étirer en un léger sourire. Bien sûr que Mael était mignon sur cette photo, comme sur toutes les autres d’ailleurs. « Va s’y doucement mon grand, il est fort. » Peu friand d’alcool fort tu en bois très rarement. Le vin étant la seule boisson alcoolisée que tu aimes déguster de temps en temps alors tu prends donc le conseil de ton ami, venant même reposer le verre sur la table basse – tout en prenant bien soin de le poser sur un dessous de verre afin d’éviter toute trace. Maniaque ? Oui, sans l’ombre d’un doute.
Tout va vite ce soir, ou bien est-ce parce que tu es encore un peu sous l’effet de l’adrénaline, mais sans même que tu ne comprennes pourquoi voilà qu’il est maintenant question d’apprendre à frapper. Pourtant tu n’as pas franchement en tête de recommencer d’aussi tôt, ce soir fut la première fois de ta vie que tu utilisais tes poings et maintenant tu peux le confirmer : tu n’aimes pas ça. « Tu es trop mignon. » Oui, parce que tu n’as clairement pas envie de faire mal à ton ami, se ramener à une réunion demain avec un nez abîmé serait légèrement dérangeant. « Bien sûr, évidemment. » Vous échangez tous les deux un regard amusé, Channing te connait assez pour savoir que l’autre se porte clairement mieux que toi en ce moment-même. Imitant le Walker, tu le lèves à ton tour le laissant te guider. « Je t’en prie, colle moi en une. » Tu n’essaies même pas se réfréner le rire franc qui sort de ta gorge, la colère que tu ressentais jusqu’à présent laissant maintenant place à l’amusement. En fait, tu ne penses pas que ton ami puisse être sérieux en te demandant de le frapper c’est pourquoi tu as toujours cet air abrutit sur le visage sans avoir fait un pas. Il te faut un bon paquet de secondes pour comprendre, et tes yeux s’écarquillent un peu. « Oh, t’es sérieux ?! » Question rhétorique puisque tu viens toi-même de le comprendre. « Sois tranquille pour ma gueule d’ange. » Un premier geste est effectué sans y mettre aucune intention derrière car non, tu n’as pas envie de te montrer violent face à lui. « Arrête, déconne pas, je vais pas te frapper… » Pas que tu penses pouvoir réellement lui faire du mal. « Caleb, je ne te laisserais pas m’abîmer même si tu y mettais toute la bonne volonté du monde. Va s’y, fous moi en une, je suis sérieux. » Oh et le voilà te confirmant ce que tu avais bien compris : il est sérieux et t’autorise à le frapper. Premièrement, tu ne sais pas comment t’y prendre – c’est bien le but de tout ça, Caleb – et deuxièmement tu ne veux pas potentiellement lui faire mal. Ne sachant pas trop quoi faire, tu ne dis rien et ne fais rien non plus t’accordant un instant de réflexion. Tu ne t’attendais pas à ça. Tu pensais sincèrement qu’il allait t’amener dans une pièce de sa villa où se cache un sac de frappe pour t’entraîner. Et puis… – BOOM. Encore une fois, tu ne comprends rien à ce qu’il se passe. Alors que tu étais en train de peser le pour et le contre mentalement voilà que tu te retrouves le dos contre le sol, la chute étant entraînée par Channing qui a tout de même pris soin de sécuriser celle-ci. « Ouch… » C’est plus la surprise qu’autre chose, il y a cinq secondes tu étais encore sur tes deux jambes et te voilà maintenant au sol. « Comment tu as fait ça ? » Tu lui demandes, une fois le choc de de retrouver par terre passé. « Et pourquoi ? » En voilà une bonne question, ça, t’as bien conscience qu’en aucun cas Channing ne voulait te faire de mal mais…pourquoi ? « Si tu veux que je t'apprenne à te défendre, il faut que tu m’attaques Caleb. » Un long soupir s’échappe de la barrière de tes lippes alors que tu attrapes sa main pour te relever, une légère grimace au visage. « Je ne serais jamais capable de faire un truc pareil. » Ce n’est clairement pas quelque chose qu’on apprend en une soirée Caleb, c’est une évidence, effectivement. « Oui je veux que tu m’apprennes à me défende. » Toute ton enfance et ton adolescence tu t’es laissé marcher dessus par les personnes méchantes à ton égard, tu aurais peut-être pu apprendre cela il y a bien longtemps. « Mais tu n’as pas un sac de frappe ? Ou un truc du genre ? Je pense que je serais plus à l’aise comme ça. Faire mal à l’autre ça m’était égal, mais j’ai pas envie de te frapper toi. Parce que je t’aime bien. Même si tu viens de me lancer comme un sac à patates. » La dernière phrase est plus légère, drôle, et c’est d’ailleurs en riant légèrement que tu la prononces.
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
Le rire franc qui s’échappe d’entre les lèvres de son ami fait naître un sourire sur ses lèvres pleines, et l’héritier conserve un regard aussi patient qu’il est amusé sur les traits vraisemblament hilares du père de famille. Caleb pense probablement qu’il plaisante - mais il n’en est rien, et il ne va pas tarder à le comprendre. « Oh, t’es sérieux ?! » Sa tête acquiesce posément par la positive, et Channing reste immobile sous l’ombre d’amorce exercée dans sa direction. « Arrête, déconne pas, je vais pas te frapper… » Son sourire continue de s’étirer, son expression attentiste face au sérieux imperturbable de celui qui lui fait face avec toute la tendresse qui n’a cesse de se dégager de sa personne. Caleb a toujours été bien plus doux et pacifique que lui, bien que la collection surprenante de costumes sur-mesure dans son armoire et sa réputation impeccable auprès de la presse ne laissent rien entrevoir de ses tendances spontanées lorsque les situations s’échauffent. Channing ne se considère pas comme quelqu’un de violent, mais ses poings son vifs et ses gestes précis lorsqu’il veut qu’ils le soient, et Caleb se confronte pour la première fois à cette situation - tout relativement. « Ouch… » Son bras se tend vers le sol pour y déposer d’une manière particulièrement prudente le buste de son ami, et ses sourcils se froncent brièvement à sa plainte. « Je t’ai fais mal ? » l’interroge-t-il avec une courte préoccupation, avant de laisser son visage reprendre son expression taquine à l’air ahuri du brun. « Comment tu as fait ça ? Et pourquoi ? » La première question est la seule dont la réponse doit intéresser le chef étoilé, et Channing lui tend la main en agitant les premières phalanges de ses doigts pour l’inviter à s’en saisir et se redresser. « Je peux t’apprendre. » lui assure-t-il en le regardant, lui époussetant dramatiquement le haut des épaules sans jamais cesser de lui sourire d’un air espiègle. « Je ne serais jamais capable de faire un truc pareil. » Son sourire s’inverse brièvement, et l’héritier chasse le regard en laissant ses yeux rouler dans leurs orbites une seconde. « Peut-être pas ce soir, certes - quoique. Mais ce n’est rien de compliqué, sincèrement. » lui assure-t-il en agrémentant ses paroles d’un clin d'œil complice. La manœuvre n’est pas difficile outre mesure à exécuter, et il s’agit davantage d’un rapport de vitesse et de précision que d’une chorégraphie millimétrée ou nécessitant mille capacités. « Oui je veux que tu m’apprennes à me défende. » - « Alors fais moi confiance » interjete-t-il doucement en le regardant, bien qu’il l’écoute poursuivre. « Mais tu n’as pas un sac de frappe ? Ou un truc du genre ? Je pense que je serais plus à l’aise comme ça. Faire mal à l’autre ça m’était égal, mais j’ai pas envie de te frapper toi. Parce que je t’aime bien. Même si tu viens de me lancer comme un sac à patates. » Leurs yeux se font rieurs et Channing secoue la tête en riant un peu. Il comprend ce que Caleb lui dit, mais il ne s’agit pas d’un règlement de comptes tel quel - uniquement d’un entraînement. « Si, j’ai ça. Mais un sac de frappe est bon pour se vider l’esprit, extérioriser ou faire du sport - pas pour apprendre l’auto-défense. J’ai bien peur que le prochain mec à qui tu veuilles faire mordre la poussière ne se contente pas de se tenir bêtement devant toi en attendant que tu lui refasses le portrait. » plaisante-t-il à son tour d’une voix légère sans qu’il ne soit moins sérieux pour autant. « J’ai fait ça rapidement pour te montrer ce que ça donne une fois maîtrisé - on va répéter, au ralenti, et je vais te montrer comment faire exactement. Tout ira bien et personne ne sera blessé. Viens, on va aller sur des tapis, ce sera mieux. » l’invite-t-il en ouvrant la voie vers une salle de sport à l’écart des pièces de vie de sa villa, son sol au centre couvert de plusieurs tatamis. Quelques machines sont installées sur les bords de l’espace, et Channing retire ses chaussures avant de remonter ses manches en s’avançant sur le sol moelleux. « Deux trois techniques et je te laisse tranquille - deal ? On aura qu’à répéter ensemble plus tard, quand tu iras mieux, et comme ça la prochaine fois qu’on t’embête tu n’auras plus qu’à me vanter à quel point Alex était impressionnée quand tu t’es transformé en Jackie Chan. » et sur ces mots légers, Channing amorce ses explications quant à indiquer à Caleb la façon dont se placer, ajuster son équilibre et diriger son regard en vue des exercices qu’ils vont pratiquer ensuite.
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why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
Il te faut tout de même un court instant pour réaliser que Channing est plus que sérieux lorsqu’il te demande de le frapper. En même temps, il faut te comprendre, la violence a toujours été tout au bas de la liste de tes priorités – voire n’en a carrément jamais fait partie, même si ce soir ce n’est pas forcément flagrant. Tu n’as pas envie de frapper qui que ce soit, sauf ce mec qui essaie de te voler ta femme en la draguant ouvertement et même si tu as bien conscience qu’avoir choisi la violence pour t’exprimer auprès de lui n’est sans aucun doute pas la solution la plus intelligente qui soit, si c’était à refaire tu le referais sans hésiter. Alors autant apprendre à te défendre et surtout à frapper convenablement, non ? Oui. En tout cas tu le penses sincèrement mais l’idée de devoir t’entraîner sur Channing ne t’enchante pas. Même après que tu te sois retrouvé à terre pour te montrer de quoi il est capable. « Je t’ai fais mal ? » Tu n’attends pas pour lui répondre d’un signe de tête rapide à la négative. Non il ne t’a pas fait mal. Pas vraiment, en tout cas. Tu as surtout été surpris. « Je peux t’apprendre. » Tu attrapes la main tendue vers toi pour t’aider à te relever. En vérité il est difficile pour toi de t’imaginer être capable de faire une chose pareille un jour, c’est d’ailleurs ce que tu t’empresses de dire à l’héritier. « Peut-être pas ce soir, certes - quoique. Mais ce n’est rien de compliqué, sincèrement. » Peu convaincu, c’est en arquant un sourcil que tu le regardes tout en précisant « Tu me surestimes. » Et toi tu te sous-estimes, Caleb. Quoique peut-être pas à ce sujet-là. Mais tu n’as rien à perdre à prendre les conseils et les instructions de Channing, pas vrai ? « Alors fais moi confiance » Oh tu lui fais confiance. Sans l’ombre d’un doute. Votre amitié remonte tellement qu’il fait d’ailleurs parti des personnes en qui tu as le plus confiance. « Si, j’ai ça. Mais un sac de frappe est bon pour se vider l’esprit, extérioriser ou faire du sport - pas pour apprendre l’auto-défense. J’ai bien peur que le prochain mec à qui tu veuilles faire mordre la poussière ne se contente pas de se tenir bêtement devant toi en attendant que tu lui refasses le portrait. » L’image te fait doucement rire : un Caleb de nouveau énervé pour je ne sais quelle raison, voulant pour la seconde fois de sa vie utiliser ses poings pour un règlement de compte. Après tout, tout peut arriver. Il a fallu attendre trente-quatre ans pour que tu frappes quelqu’un pour la première fois alors la possibilité qu’une telle chose arrive de nouveau reste tout de même plausible. « J’ai fait ça rapidement pour te montrer ce que ça donne une fois maîtrisé - on va répéter, au ralenti, et je vais te montrer comment faire exactement. Tout ira bien et personne ne sera blessé. Viens, on va aller sur des tapis, ce sera mieux. » Tout ira bien, et personne ne sera blessé. Channing a donc ton entière confiance alors tu finis par accepter, suivant l’homme d’affaire jusqu’à la salle de sport de sa villa. Tu jettes un coup d’œil rapide à la pièce, Alex aimerait sûrement avoir une pièce de ce genre chez vous. « Deux trois techniques et je te laisse tranquille - deal ? On aura qu’à répéter ensemble plus tard, quand tu iras mieux, et comme ça la prochaine fois qu’on t’embête tu n’auras plus qu’à me vanter à quel point Alex était impressionnée quand tu t’es transformé en Jackie Chan. » Le parfait mélange d’humour et de motivation est suffisant pour te rassurer. « Ok d’accord. » que tu finis enfin par répondre en retirant tes chaussures afin de le rejoindre. « Mais on y va doucement, je te rappelle qu’avant ce soir je n’avais jamais frappé quelqu’un. » Je pense que Channing l’a bien intégré, et de toute façon il te connait assez pour que ce soit une évidence pour lui aussi. C’est donc ainsi que vous passez le reste de la soirée, essayant d’intégrer tant bien que mal les gestes montrés par l’aîné du duo. Peut-être la première séance qui en débloquera des suivantes.