ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : elle préfère être toute seule en fait MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2662 POINTS : 1010
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
Il fallait reconnaître quand il y avait du mieux quelque part. Mavis n’était pas la dernière à s’aventurer sur le chemin de l’exagération en puisant là où il y avait des failles pour garder la main sur une situation donnée, adorant appuyer sans délicatesse là où ça faisait mal dans l’idée de mieux régner. Mais quand il n’y avait rien à dire, il valait mieux ne pas le faire au risque de passer pour un éternel insatisfait. Elle ignorait si c’était la conversation qu’ils avaient eu à l’abri des oreilles indiscrètes durant le barbecue annuel de ses parents, ou si Ruben avait véritablement à coeur de se comporter comme un homme bien — avec elle du moins —, seulement le changement était troublant, flagrant encore plus. Elle n’avait pas eu la foi de continuer à le repousser, s’épuisant pour rien à le faire, ressentant le manque autant que l’envie de le voir, que ce soit à l’hôpital ou en privé. Si elle avait accepté son invitation à cette conférence loin de Brisbane il y avait plusieurs semaines déjà, ses conditions avaient été posées avec anticipation parce qu’à ce moment-là, elle ne voulait plus rien à faire avec lui, blessée par sa façon d’agir avec elle. Elle était revenue dessus au premier message qu’il lui avait envoyé après le barbecue, l’autorisant enfin à venir la chercher après ses heures au dispensaire du docteur Lahiri. Le vol jusqu’à Sydney s’était alors déroulé comme si tout était normal — cette tension qu’il y avait entre eux, le fait même qu’elle soit à ses côtés alors qu’une autre aurait été plus légitime selon le statut qu’elle occupait dans le coeur du docteur, mais aussi son grade au sein du St-Vincent. Il avait voulu que ce soit elle, Mavis, qui vienne avec lui. De fait, rien ne l’était, normal, et surtout pas la proximité de leur chambre respective séparées uniquement par une porte communicante. Cette invitation silencieuse était restée sans réponse durant leur première nuit, elle savait qu’elle existait cependant, indicible pour l’heure. Elle connaissait Ruben, Mavis. Il ne laissait rien au hasard, ainsi quand elle accorda une oeillade à cette fichue porte ce matin-là, elle savait qu'il devait être derrière à attendre qu’elle la pousse ne serait-ce que pour prouver un peu plus que la frustration qu’il ressentait, elle la ressentait autant que lui.
Elle repensa brièvement au baiser qu’elle lui avait donné la dernière fois, ferma les yeux pour chasser ce qui grouilla sur ses lèvres quand elle se rappela de ce que ça lui avait fait de le sentir à nouveau si proche d’elle. Il y avait eu de l’urgence dans cette étreinte initiée par ses soins, il y avait eu de la gratitude aussi, sans qu’elle ne veuille vraiment y croire parce que Ruben ne remerciait jamais personne sans que ça ne parte d'un sentiment profond de détresse, et qu’elle ne voulait pas penser à lui de cette façon-là. Elle prit une profonde inspiration, sentant sa poitrine comprimée dans son chemisier remuer sous le liseré de son blazer quand elle gonfla ses poumons, et rouvrit les yeux en même temps. Elle n’hésita pas un instant à ne pas franchir cette porte, elle ne le fit tout simplement pas, et se redressa en replaçant ses cheveux derrière ses oreilles dans l’intention de se sentir prête à décoller d’ici. Déterminée malgré son trouble, elle se dirigea vers celle qui formait le petit hall de sa chambre, l’ouvrit pour en sortir, et fit les choses comme il le fallait, laissant tout ça derrière elle.
Elle frappa à celle de Ruben, affronta son regard avec un enthousiasme non-feint, lui dit bonjour avec un peu plus de retenue, la distance entre eux semblant de trop malgré tout, et se laissa conduire à l’extérieur pour rejoindre la voiture qui les attendait en vue de se rendre tous les deux à leur première conférence de la journée. C’était un voyage de boulot, ça avait vocation à le rester. Ruben avait plus ou moins insisté pour savoir si elle accepterait de lui adresser la parole, de passer quelques moments avec lui, et sous la subtilité de son choix de vocabulaire, elle avait voulu savoir ce qu’il voulait dire. Rien de particulier, considérant chaque minute passée avec elle comme une bonne opportunité, il semblait évident qu’il essayait de respecter une ligne de conduite imposée par la distance qu’ils avaient prise l’un avec l’autre ces derniers temps. Leur petit aparté dans le dressing de ses parents changeait la donne, elle le sentait tant ils paraissaient tous les deux sur la retenue depuis la veille. La sincérité de leur conversation avait été brute, Mavis en était toujours un peu secouée, mais elle donnait le change. Qu’en était-il de Ruben ? Est-ce que sa soudaine manière de se comporter avec elle était contrôlée par des réalisations, des réflexions ? Elle n’avait pas envie de le questionner. Pas sur ça en tout cas. Elle rompit le contact de ses yeux avec le panorama urbain qui défilait au travers de la vitre de son côté de la voiture, et lui demanda "Tu sais qui il y aura là-bas, on sera nombreux ?" Sa voix s’éleva à l’arrière de la voiture qu’ils occupaient, sa main posée sur le siège du milieu laissé vide. Enfin, elle tourna la tête vers lui, et ne chercha pas à dévier son regard quand il rencontra le sien. Elle le fit juste le temps de remarquer la trace blanchâtre qu’il avait au coin de la bouche, et eut un très léger rire en lui faisant plus sérieusement, se retenant de continuer à rire, laissant l’arrière de sa tête reposer contre l’appui-tête derrière elle "C’est de la mousse à raser ou du dentifrice ?" Certainement qu’il ne verrait pas de quoi elle parlait, alors se redressant doucement, le haut de son nez froncé, elle pointa du bout de l’index l’endroit qu’elle ne cessait de fixer "Si tu me laisses faire, t’auras l’air moins idiot quand ce sera le moment de briller devant les pontes des grands hôpitaux." S’il ne se dépêchait pas de lui donner son aval, c’était ce qui l’attendait. Mavis le connaissait suffisamment pour deviner que ça lui déplairait plus que n’importe quoi d’autre, aussi elle n’attendit pas vraiment qu’il se décide à lui dire que c’était OK : elle lui fit signe de se pencher vers elle, et frotta le coin de sa bouche avec son pouce dans un geste presque intime, qui leur valut l’observation attendrie du chauffeur au travers du rétroviseur intérieur.
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
:
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13250 POINTS : 570
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: sur la route.(c): oliviahastings (gif), luleaby (codage).
***
Lorsque le bruit des coups portés sur la porte ne vint pas du côté où Ruben aurait pensé les entendre. Depuis qu’ils étaient arrivés à Sydney, et à l’hôtel par la suite surtout, il avait bien vu qu’une porte communicante existait entre leurs deux chambres; comme il était celui ayant fait la réservation pour les deux, elles avaient été choisies l’une à la suite de l’autre comme si c’était là quelque-chose de nécessaire et essentielle. Pas qu’il regrettait le choix de l’employé qui avait géré l’attribution des chambres, loin de là, mais cela lui donnait un gout de frustration en bouche qu’il avait du mal à intégrer et gérer. En somme: il aurait préféré que cette porte n’existe pas, comme ça il n’aurait pas eu en lui cette attirance envers cette dernière et surtout pour la personne qui pouvait se trouver derrière. Il était toujours attiré par Mavis, là n’était pas la question - simplement on lui avait demandé d’être un brin plus adapté quant à son comportement, alors il essayait de s’appliquer à l’exercice autant que possible. Son but n’était pas que la jeune femme lui claque une bonne fois pour toute la porte au nez, pour ne plus avoir envie de le voir sous aucun prétexte - alors s’il devait ruminer dans son coin en silence quelques temps, il le ferait. Même si cela voulait dire regretter amèrement pour la première fois de la proximité du lit dans lequel elle allait dormir; même si c’était composer un sourire qui ne laissait pas transparaitre sa déception d’ouvrir la porte donnant sur le couloir pour la retrouver plutôt que celle séparant leurs deux chambres. Le sourire masquait la déception, mais les yeux du docteur narrait la vérité: il était tout de même heureux de savoir qu’elle allait être à ses côtés pour le reste de la journée. Là où elle lui avait accordé initialement le trajet en voiture jusque l’aéroport, puis le trajet en avion par la suite, elle aurait pu ne pas aller plus loin - il aurait donc l’honneur de l’avoir avec lui, pour lui, un peu plus longtemps. Il ressentait une certaine frustration, mais il n’avait pas le moindre mot à dire - alors il se contenta de sourire pour le moment.
« Tu sais qui il y aura là-bas, on sera nombreux ? » Mavis détourna son attention des images qui défilaient au delà de la vitre arrière de la voiture, lui adressant une question - alors il agit en miroir pour que son regard puisse retrouver celui de la jeune femme. « On sera nombreux oui. Deux ou trois cent, peut-être. J’ai pas la liste des invités mais je sais que la dernière fois que je suis venu, je me suis fait la remarque qu’on était vraiment beaucoup. » Ben aurait pu continuer pendant longtemps ses explications de la sorte, mais le rire qui s’extirpa d’entre les lèvres de Mavis le stoppa dans son élan - fronçant un peu les sourcils, ne comprenant pas ce qu’il avait dit de drôle. « Ma réponse est si drôle que ça ? » Et si elle n’avait pas enchainé rapidement par la suite, il aurait été vexé, bien sur. « C’est de la mousse à raser ou du dentifrice ? » L’information, ou plutôt la question, lui sembla tant hors contexte qu’il ne la comprit pas sur le coup, gardant son air un brin renfrogné alors qu’il secouait quelque peu son visage de gauche à droite. Ce ne fut que lorsqu’elle pointa du bout du doigt l’objet de ses paroles que cela cliqua dans son esprit - être si intelligent et pourtant autant lent à comprendre, c’était presque un crime. « Si tu me laisses faire, t’auras l’air moins idiot quand ce sera le moment de briller devant les pontes des grands hôpitaux. » - « T’arrêtes de te moquer dis. » Il n’eut pas le temps de répliquer quoi que ce soit d’autre, autant sur la partie qui concernait l’attitude de Mavis face à lui que le contenu même de ses paroles, qu’elle se penchait déjà vers lui pour frotter du pouce la tache qu’il portrait apparemment au coin de la bouche. Peut-être que cela arrêta Ruben dans ses gestes, dans ses pensées - un brin dans sa respiration aussi, à y regarder de plus près. Il avait compris qu’ils se trouvaient en temps de paix, au moins pour aujourd’hui et surement pour les jours à venir, mais il ne s’attendait pas à un contact physique aussi facile avec elle. Ce n’était pas grand chose, il le savait, mais c’était toujours plus que tout ce qu’elle avait daigné lui adressé depuis des jours et des semaines - en dehors du baiser qu’elle lui avait volé à l’abris des regards dans la chambre de ses propres parents.
Restant encore un instant interdit et silencieux, Ben finit par hausser légèrement l’un de ses sourcils. « C’est du dentifrice, au fait. » Il s’était rasé également ce matin, mais il avait pris l’habitude depuis bien longtemps de le faire sous la douche si bien que l’eau avait largement l’espace pour retirer toute trace de mousse pour ne pas que ce genre d’incident n’arrive. Apparemment, il devait avoir l’esprit déconcentré, bien plus davantage que d’habitude, pour ne pas s’être aperçu que c’était le dentifrice qui l’avait trahi aujourd’hui. « Merci. » Qu’il murmura finalement; parce-qu’elle avait raison, cela aurait fait tache devant les autres confrères pour qui il pouvait avoir de l’admiration - autant au sens figuré qu’au sens réel pour le coup. Sortant progressivement de cet état passager dans lequel le contact de la blonde sur sa peau l’avait perturbé, son regard accrocha celui du chauffeur grâce au rétroviseur - et bien sur qu’il leva les yeux au ciel au regard qu’il leur lançait. « J’aime déjà pas ce type de regard quand c’est justifié… » Bien sur, il avait osé le commentaire à voix basse, de manière à faire en sorte que ce dernier soit entendu uniquement par Mavis et non par le chauffeur. Ruben n’était pas de ceux qui cherchait le romantisme dans tous les geste et les regards - ce n’était pas sa tasse de thé. Mais en plus si cela était souligné alors que leur comportement l’un envers l’autre n’était pas supposé attirer le moindre regard attendri… Il se retint de ne pas lever au ciel une seconde fois. Il inspira un long moment avant de retourner son regard de nouveau vers Mavis. » Tu vas avoir de quoi briller devant les autres chirurgiens présents aussi, tu sais. » Il esquissa un faible sourire. « Et t’as pas de dentifrice toi, promis. » Même s’il se doutait qu’elle le savait déjà et qu’elle ne faisait pas ce genre d’erreur, elle. « Je me rappelle quand Leon m’a emmené y’a quelques années, j’avais eu l’impression de réellement faire partie des leurs. Des grands. » Il n’avait presque pas dormi de tout son séjour sur place tant il était excité de s’y trouver; comme un enfant le jour de Noël.
:
Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : elle préfère être toute seule en fait MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2662 POINTS : 1010
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
Deux ou trois cents, c’était la fourchette que lui donna Ruben à propos de l’effectif présent lors de cette conférence à laquelle elle n’aurait pas pu espérer assister si elle n’avait pas joui d’un petit coup de pouce. Même en s’appelant Barnes, ce n’était pas évident d’avoir son invitation pour ce genre d’événement, alors la gratitude qu’elle éprouvait pour le jeune docteur installé à ses côtés, elle était authentique. Elle avait été froide lorsqu’il lui avait proposé ce voyage, mais son coeur s’était gonflé quand elle avait enfin compris que, dans la liste de ceux à qui il avait pensé, à l’instant où il avait décidé de s’y rendre, elle avait été la première à lui traverser l’esprit. Pas Nina, pas quelqu’un d’autre : elle, et c’était presque suffisant pour qu’elle lui pardonne tous ses manquement des derniers mois. D’accord, peut-être pas. La conversation qu’ils avaient eu chez ses parents, elle pesait aussi dans la balance de ce qu’elle ressentait pour lui à ce moment-là. C’était un peu étrange de se voir après tout ça, qu’elle se dit en lui accordant ce regard qui lui permettrait de remarquer qu’il n’était pas impeccable. Ils s’appliquaient à faire comme si de rien n’était, et dans le fond, ça ne leur ressemblait pas, plutôt du genre à appuyer là où ça faisait mal pour se faire mutuellement réagir. Mais ici, c’était la meilleure conduite à adopter pour l’heure puisque s’ils étaient ensemble, dans cette voiture, à se rendre à cette conférence, c’était uniquement pour travailler. Mavis avait insisté, et elle entendait bien respecter sa propre charte en restant à sa place.
Sauf que déjà, la manière qu’elle eut de lui effacer la trace de dentifrice sur son visage, c’était un manquement qu’elle fit avec le sourire pourtant, optant pour le silence alors que le jeune homme l’accusait de se moquer. Elle le faisait un peu, c’était tellement rare de ne pas le voir tiré à quatre épingles qu’elle jugeait que ça opportun d’en rire. Elle affronta ses yeux quand elle caressa du pouce le coin de sa bouche, et puis elle vérifia un instant qu’elle avait bien assuré ses arrières en effaçant ce qu’il lui disait être du dentifrice. Il retint sa respiration, elle s’en rendit compte, mais elle, elle resta relativement calme, ne prenant pas son geste comme une tentative de quoi que ce soit ; elle lui rendait un service, voilà tout. Enfin, elle se redressa de l’autre côté pour se rendre compte qu’ils étaient observés. La réaction de Ben lui fit froncer les sourcils et le rassurer dans la foulée "Il vérifie juste ses rétroviseurs." Non, le chauffeur était insistant dans sa manière d’observer ce qui se passait à l’arrière de son véhicule. Si pour tout couple lambda, ça n’aurait pas été si gênant que ça, Mavis se sentit soudainement prise d’un élan de protection qui la fit s’incliner en avant et dire à l’encontre de l’homme "Ce serait une bonne chose d’accélérer un peu le mouvement. On nous attend pour 9h30." Petit fille riche qui a l’habitude d’avoir ce qu’elle veut, quand elle le veut — ou plus ou moins, le cliché ne s’appliquait pas à la vie qu’elle avait mené, mais elle aimait faire tout comme. Elle n’avait jamais été paranoïaque, et pourtant elle avait de quoi craindre ce genre de regards. D’ailleurs, elle réalisa avec un léger temps de retard, se renfonçant dans son siège en ne quittant pas le chauffeur des yeux, que sa présence auprès du docteur Hartfield pourrait être remise en cause. Elle décida de ne pas s’en soucier, de compter sur leur bagou respectif pour faire taire les questions qui poindraient certainement en les voyant ensemble, et puis elle se concentra à nouveau sur les pupilles de son accompagnateur pour faire le point sur ce qui lui disait avec meilleure humeur, défait de la pression du regard du chauffeur qui grogna en décalé après avoir reçu l’ordre subtil de faire son boulot.
Mavis pressa ses lèvres l’une contre l’autre, jeta un regard absent à celles de Ruben qui essayait de lui dresser un tableau positif de ce qui allait se passer bientôt. Et c’était avenant de sa part, tellement qu’elle lui dit finalement "Je sais que je te l’ai déjà dit par message, mais t’étais pas obligé de me proposer cette conférence." Concrètement, ça faisait partie de leur marché. Mavis s’ouvrait à lui, il lui ouvrait des portes en contrepartie — tendancieux, abominablement réducteur pour la toute jeune femme talentueuse qu’elle était sans avoir besoin de survendre ses capacités au détriment de son amour propre, mais efficace, et jusqu’alors ça avait fonctionné comme un plan infaillible. Mais les choses avaient évoluées, leur relation n’était plus que basée sur un marché passé à la volée entre deux parties de jambes en l’air, et c’était terrifiant d’un côté, surtout quand elle avait pris conscience de tant de choses après avoir enfin discuté avec lui de la façon la plus vraie qui était. Doucement, elle détourna les yeux, les posant brièvement ailleurs, loin du visage de Ben dont elle sentait la chaleur à ses côtés alors qu’ils étaient séparés par ce siège vide sur lequel elle avait posé la paume de sa main pour s’équilibrer quand elle s’était penchée sur lui "Tu crois que ça pourrait vraiment être intéressant niveau opportunités pour moi ? Je sais que ça se fait, de recruter les meilleurs internes des hôpitaux concurrents durant ces conférences, mais je suis qu’externe pour quelques mois encore." Une externe très déterminée, très douée surtout. Est-ce que son père parlait d’elle avec ses collègues lorsqu’elle avait le dos tourné ? Est-ce qu’il le faisait comme il le faisait avec Ruben dont elle avait entendu tant de fois le nom au cours des dernières années, qu’elle estimait au fond qu’il n’y avait plus de place pour personne d’autre que ce poulain sur lequel il avait mis la main avec le talent d’un vieux briscard au bras long ? Elle n’était pas inquiète pour son avenir Mavis, jamais. Mais elle était parfois inquiète que son nom ne lui rende pas service, c’était bien pour ça qu’elle faisait les choix qu’elle faisait : elle savait qu’elle ne pouvait que s’en remettre à sa volonté. Pour le reste, elle devait composer avec les limites qu’elle n’avait pas, et avec lesquelles elle jouait pour tirer son épingle du jeu, et se faire sa place.
Reprenant le sens de la conversation avec Ben, elle posa à nouveau son regard sur lui et sa tête sur l’arrière de son siège dans lequel elle remua pour être plus confortable, réagissant par un sourire à ce qu’il lui confiait "C’était ta toute première ? T’as eu peur qu’on se rende compte que t’étais pas encore tout à fait des leurs ?" Elle le lui demanda avec malice, baissant la voix et plissant les paupières pour faire peser un faux mystère sur tout ça quand ça lui paraissait impossible qu’il se laisse avoir par un sentiment aussi irrationnel que la peur. Elle, elle était trop fière pour avoir peur, et d’ailleurs, alors qu’elle retrouvait une expression normale, son menton se dressant avec hardiesse, elle lui avoua "Moi j’ai pas peur. Je suis juste curieuse d’observer ce qui s’y passe. Si je m'y prends bien, je peux réussir à appâter les gros poissons." Comme toi, faillit-elle dire à Ruben qu’elle regarda à nouveau, les yeux brillant d’une lueur légèrement concupiscente. Connaissant sa jalousie, dire ce genre de choses n’étaient pas du meilleur goût, mais ils avaient dépassé ce stade, non ? Et puis ils n’étaient là que pour le travail — et dans l’esprit de Mavis, il n’y avait que ça à ce moment-là ; ça et cette fichue porte communicante à laquelle elle pensa furtivement en lui souriant en même temps.
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13250 POINTS : 570
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: sur la route.(c): oliviahastings (gif), luleaby (codage).
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« Il vérifie juste ses rétroviseurs. » - « A d’autres. » Qu’il avait sifflé entre ses dents. Mavis savait autant que lui que ce n’était pas le cas - peut-être se sentait-elle assez clémente pour lui laisser le bénéfice du doute, mais ce n’était pas le cas de Ben. En revanche, elle prit les devants pour la suite de cette situation, chose qu’il n'aurait pas pensé à faire de son côté si on lui demandait d’avouer. « Ce serait une bonne chose d’accélérer un peu le mouvement. On nous attend pour 9h30. » Le regard de Ruben ne lâcha pas le profil de la blonde pendant tout ce temps; parfois, il oubliait presque qu’ils n’avaient pas eu les mêmes habitudes en grandissant, car là était une chose à faire que lui n’avait pas à son répertoire. Il n’allait pas s’en plaindre: c’était un avantage pour aujourd’hui, surtout que le chauffeur sembla avoir correctement compris les dires de la jeune femme et qu’il se concentra de nouveau pleinement sur la route et s’attela à la tache de les faire arriver en temps et en heure.
Peu importait: le reste de la journée s’annonçait bien plus glorieux et appréciable que ce moment gênant entre eux et le chauffeur qui les emmenait sur place. « Je sais que je te l’ai déjà dit par message, mais t’étais pas obligé de me proposer cette conférence. » L’esquisse de son sourire s’agrandit quelque peu. « Je sais. Mais comme je te l'ai déjà dit, ça me paraissait normal. » Bien au delà de tous les pactes qu’ils avaient pu passer entre eux, cela lui semblait logique d’agir de cette sorte avec elle alors que son propre père et le mentor de Ben avait eu une attitude similaire avec lui quelques années plus tôt. Bien sur, il était plus avancé dans ses études qu’elle ne l’était à ce moment là, mais la fin justifiant les moyens, il avait trouvé cela plus intéressant pour tous les deux de profiter de l’occasion dès maintenant. « Et je suis content que ce soit toi qui sois venue avec moi. » Parce-qu’il savait que c’était l’authenticité qui finirait par gagner toutes les batailles, autant mettre toutes les balles dans son camp. Elle allait surement lever les yeux au ciel et penser tellement fort qu’il allait entendre par télépathie qu’elle le trouvait idiot, mais tant pis: il était sincèrement content qu’elle ait accepté de venir. Elle avait une passion à l’intérieur d’elle et un talent qu’il connaissait parfaitement bien pour être doté des mêmes depuis des années; lorsqu’il la voyait évoluer dans son parcours académique, il avait l’impression d’être renvoyé quelques années en arrière. Et parce-qu’il connaissait tout ça, il savait aussi à quel point cela pouvait être important pour certaines étapes clefs d’avoir un mentor derrière, quelqu’un qui connaissait assez le métier pour se donner ce titre là, pour évoluer d’autant plus correctement. Il connaissait ses capacités le docteur Hartfield, il savait qu’il pouvait tenir ce rôle sans flancher. Il avait lui-même bien encore des choses à apprendre, mais il aurait moyen de les transmettre directement de la sorte. Un jour, si elle maintenait le cap, Mavis pourrait être plus douée que lui et plus rapidement. « Tu crois que ça pourrait vraiment être intéressant niveau opportunités pour moi ? Je sais que ça se fait, de recruter les meilleurs internes des hôpitaux concurrents durant ces conférences, mais je suis qu’externe pour quelques mois encore. » Les yeux de Ruben restaient accrochés à son visage. « Une partie des meilleurs neurochir’ vont être présents, et connaitront peut-être ton existence à la fin de l’événement. Crois moi, ça donne une longueur d’avance pour bien des années, ça. » Parce-qu’il y avait le talent, mais il y avait aussi la réputation. « Ils penseront plus à toi pendant des années, mais quand ton nom commencera à sortir, ils sauront se rappeler que t’étais l’élève déterminée qui était déjà présente là aujourd’hui. » Il inspira longuement, expira tout autant. « Et si un jour ils cherchent des nouveaux collègues, ils pourraient penser à toi avec tout ça en mains. » Pas que c’était une idée qu’il lui plaisait à lui, mais il savait qu’il y avait de fortes chances que cela se termine de cette sorte - et elle aurait tort de ne pas en profiter le jour où ça arriverait.
« C’était ta toute première ? T’as eu peur qu’on se rende compte que t’étais pas encore tout à fait des leurs ? » Il pouvait aisément souligner dans son regard la touche de moquerie et d’amusement - et si avec d’autres cela l’aurait dérangé, avec elle il avouait que les choses étaient différentes. « J’avais déjà participé à des séminaires et des événements comme ça, mais pas de cette taille là. Et pas en tant qu’interne du docteur Barnes. » Et cela jouait une énorme différence, Mavis le savait aussi bien que lui, il n’avait pas besoin de lui faire un dessin. Prenant un instant supplémentaire, il remua dans son esprit ses mots avant de les ajuster les uns à la suite des autres à haute voix - il allait faire là quelque-chose qui était plutôt rare: avouer qu’il lui arrivait parfois d’avoir des doutes. « J’ai eu peur surtout de ne pas être à la hauteur de ce que je promettais. J’ai bossé dur, tout le mode m’a toujours dit que j’avais un talent rare et incroyable, mais quand tu te retrouves face à deux-cents personnes qui ont le même parcours que toi… » Il haussa vaguement les épaules. Tout ce qu’il avait voulu lui, c’était être admiré pour son travail, son talent, son acharnement. C’était dans ce type d’événement, de rassemblement que tout se jouait. « Moi j’ai pas peur. Je suis juste curieuse d’observer ce qui s’y passe. Si je m'y prends bien, je peux réussir à appâter les gros poissons. » Dans une conversation ordinaire, il n’aurait pas attendu un seul instant pour répliquer - mais il avait promis de se comporter correctement, et il aurait peut-être du réfléchir plus longuement à cette promesse car déjà, il avait envie de la briser. Il pinça ses lèvres un instant, esquissa un semblant de sourire par la suite. « Tant mieux, si t’as pas peur. Ca t’ouvrira plus de portes. » Plus qu’à d’autres - pas à lui, lui avait déjà bien des protes ouvertes rien que pour lui. « Oublie pas celles qui se sont trouvées ouvertes en premier devant toi, sur le chemin. » Autrement dit: qu’elle ne l’oublie pas lui en cours de route; autant en tant que docteur Hartfield que Ben qui avait envie de grogner de frustration rien qu’à l’idée qu’elle puisse aller voir ailleurs, même pour des opportunités professionnelles.
Il ne lui laissa cependant pas le temps de répliquer de suite à sa dernière phrase, car ils arrivaient sur place et il sautait déjà de la voiture. Faisant rapidement le tour de cette dernière en se traitant seul d’idiot, il ouvrit la portière du côté où Mavis était encore installée dans le véhicule, jetant un regard noir au chauffeur par la même occasion alors qu’il s’apprêtait à se substituer à lui dans cette situation; hors de question de manquer des opportunités de montrer à Mavis que malgré tout, il savait être quelqu’un de bien. Ben tendit alors sa main dans la direction de la jeune femme, afin de l’aider à s’extirper du véhicule. Il attendit qu’elle soit à ses côtés pour hésiter un dernier instant, pinçant ses lèvres, avant de se lancer - elle connaissait déjà le pire de lui de toutes façons. « Je risque d’être… irritant, dans mon comportement, pour la suite de notre séjour ici. » Si son regard avait évité le sien, il s’y plongeait dedans désormais. « Je sais que j’ai tendance à l’être facilement quand c’est pour le boulot, mais dans ce type d’événement c’est encore pire. Je m’en suis pas aperçu tout seul, hein, mais c’est ce qu’on m’a fréquemment reporté. » Il plissa le nez. « Je sais que j’ai promis de mieux me comporter, mais je mets ça entre parenthèses pour tout les moments où on sera à l’intérieur et au contact du reste des personnes présentes. Faut savoir se vendre, et en rajouter des couches. Ca fait de moi quelqu’un d’irritant dans ces moments là. » Il ne formulerait pas les mots, mais ceci était un mea culpa un peu anticipé.
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Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : elle préfère être toute seule en fait MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2662 POINTS : 1010
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
Parfois, Mavis se demandait comment auraient été les choses si son chemin n’avait pas croisé celui de Ruben, s’ils n’avaient pas décidé de jouer ce jeu qu’ils jouaient depuis presque un an maintenant. Elle en était l’initiatrice, elle ne le nierait jamais, surtout pas face à lui. Mais vraiment, s’il n’y avait pas la composante Leon Barnes entre eux, est-ce que Ruben daignerait seulement lui accorder un regard ? C’était un mystère pour elle, la raison pour laquelle elle restait tant accrochée à lui aussi. Sa fierté lui faisait se poser des questions auxquelles elle avait besoin de trouver des réponses pour se rassurer, aussi qu’il l’invite à un événement pareil, ça allégeait l’idée que peut-être, elle ne comptait pour lui que parce qu’elle portait le nom de son mentor. C’était puéril comme raisonnement, d’autant qu’elle n’avait jamais véritablement agi comme une enfant, elle qui avait l’intellect précoce comme tout un tas d’autres choses, mais c’était antilogique, et elle n’avait pas envie de s’y attarder plus que de raison, pas quand il lui disait qu’il était content d’être là avec elle. Elle fixa son regard au sien, secoua la tête dans un léger signe d’assentiment pour lui confirmer du bout de ses lèvres fendues d’un petit sourire "Et je suis contente d’être venue avec toi." Malgré tout ce qui se passait entre eux ces derniers temps, malgré la sentence imminente qui pesait au-dessus de leurs têtes comme le mariage du docteur approchait et que la somme de ses décisions futures, prises avec une autre, aussi.
Elle détourna brièvement son attention, se recentrant sur l’object de leur venue à Sydney et suivit prudemment des yeux le trajet au travers de la vitre, le paysage urbain devenant traînées indistinctes lorsque le chauffeur répondit à son ordre en accélérant la cadence pour les mener à bon port. En même temps, Ruben répondait à ses questions avec le factuel qui faisait sa réputation, et la manière clinique qu’il avait de poser l’évidence lui faisait du bien, habituée à ce débit de parole dont il usait pour lui présenter des cas, lui parler de son expérience. Il n’était pas qu’un homme qu’elle menait par le bout du nez, il était un homme qu’elle admirait avant tout, et la manière dont elle l’écoutait le prouvait. Elle l’observa à nouveau, revêtit l’expression sérieuse qui était la sienne quand elle travaillait à ses côtés, et lui avoua sans gêne "J’aimerais te dire que j’espère que ça va pas m’attirer la jalousie de mes camarades de promo d’être ici, avec toi. Mais c’est pas mon problème." Être sur le devant de ce genre d’événement, ça la faisait passer pour ce que tout le monde disait qu’elle était : une fille à papa. Sauf que son père n’y était pour rien, il n’y était jamais pour rien de toute façon, alors elle devrait gruger pour se trouver une excuse plausible à sa présence ici quand les autres externes s’inquiéteraient de son absence prolongée. Elle ne se souciait pas de ça, elle avait un avenir qui l’attendait, et s’attiser la jalousie des autres, c’était le prix à payer pour y arriver. Et puis comme d’habitude, c’était elle qui ressentait ce genre de sentiments, c’était de bonne guerre que ça change enfin de camp "J’ai tellement hâte tu sais, qu’en dehors de Leon et de toi, on se rende compte de ce que je vaux, et pas uniquement parce que je porte ce nom." Elle était l’un des meilleurs éléments de sa promotion, elle travaillait d’arrache-pied. Ce n’était pas son manquement d’heures dans le service pédiatrique qui viendrait entacher un dossier impeccable et elle se basait sur les faits. Mavis était excellente, personne ne serait assez idiot pour prétendre le contraire si ce n’était la future femme de l’homme qui était assit à ses côtés et qui l’enveloppait dans une couverture douillette faite d’évidences et de compliments à peine dissimulés.
Sa tête se reposa contre son siège, ses yeux suivant les mouvements des lèvres de Ruben qui lui racontait son ressenti de jeune interne à l’époque où il était à sa place. Elle pouvait deviner quel genre d’émotions il avait ressenti, elle côtoyait son père depuis toujours pour avoir une vue nette du sentiment qu’il provoquait auprès des autres, et qui partait de l’envie farouche de ne pas le décevoir, d’être à la hauteur. Elle pouvait s’imaginer son attitude à l’encontre du jeune Ruben de l’époque, et elle s’en voulut légèrement de le juger imperméable à la peur parce qu’il lui avoua le contraire. Elle haussa les sourcils en redressant un peu la tête, ses sourcils se fronçant quand elle objecta au milieu de son discours "T’as un talent rare, et t’es un bosseur, comme tous les étudiants en médecine, c’est vrai, mais…" Elle se redressa pour de bon, ponctuant la suite de sa phrase qu’elle reprit par des petits mouvements de tête, des petits regards "Ces deux cents personne en face, c’est souvent que des machines à régurgiter des notions apprises par coeur. Regarde où t’en es aujourd’hui, est-ce que ces gens que t’as croisé à l’époque en sont au même point ? J’en doute. La médecine c’est un semi-broyeur, et toi t’es fait dans un métal précieux, Ben." C’était peut-être exagéré, elle ne se posait même pas la question : elle le ressentait comme ça parce qu’elle travaillait avec lui, qu’elle le voyait enchaîner les heures, les colloques, les procédures, les essais cliniques sans donner l’impression que c’était quelque chose qui lui demandait beaucoup d’énergie tant il avait la tête fait pour. La médecine coulait en lui comme le sang dans les veines de tout un chacun, et le lui rappeler ne faisait pas d’elle une groupie amourachée de quelqu’un qui, au fond, n’avait pas besoin qu’on polisse sa déjà si rutilante amure : ça faisait d’elle une jeune femme qui connaissait la valeur du travail et de la reconnaissance pour la suinter par tous les pores de sa peau, animée du même besoin de faire ses preuves et se sortir du lot.
Pendant quelques secondes encore, Mavis affronta son regard avec détermination, et puis elle rompit ce contact lorsqu’il souligna subtilement la place qu’elle se devait de lui laisser au milieu des gros poissons qu’elle disait vouloir attraper "J’ai beaucoup de défauts, mais je suis pas ingrate. Quand je raflerai tous les prix de médecine possibles et imaginables, t’auras une place dans ma liste des remerciements, sois tranquille." Elle se doutait qu’il ne parlait pas seulement de la place qu’il occupait à ses côtés en tant que mentor, mais le soulever ne ferait s’épaissir encore un peu la tension qui régnait entre eux depuis le baiser qu’elle lui avait volé l’autre fois, chez ses parents. A peine eut-elle terminé sa phrase que la voiture s’immobilisa "Je sais sortir d’une voiture par moi-même." fit-elle d’abord au chauffeur, puis à Ruben qui lui tendait la main après lui avoir ouvert la porte. Elle ne la refusa pas malgré ses paroles, elle la saisit pour la garder dans la sienne le temps de s’extirper du véhicule. Elle prit une légère inspiration, les effluves de la ville lui faisant regretter son entreprise à la seconde, et puis se ressaisit pour laisser un hmm ? lui échapper aux paroles qu’il prononça en ayant l’air soudainement un peu tendu. Mavis ravala sa réplique quant au fait que ce ne serait pas exceptionnel qu’il soit irritant comme il le disait, et jeta un regard par-dessus son épaule pour toiser l’hôtel dans lequel la conférence avait lieu. Situé à quelques mètres de là, ils n’avaient qu’à traverser la chaussée pour enfin y arriver, alors elle pouvait prendre le temps de marquer une pause sur ce qu’il lui disait. Sa main toujours dans la sienne, elle se contraint à la tempérance, et lui fit d’une voix presque douce "Ruben." Elle l’incita à lever la tête pour la regarder en cherchant ses yeux avec les siens. Quand ils se trouvèrent enfin, elle reprit sur le même ton "Je travaille avec toi. Je sais comment tu fonctionnes." Ils ne venaient pas se détendre aux frais de la princesse : ils venaient travailler, et en ce sens, elle lui autorisait tous les affronts possibles tant qu’ils n’entamaient pas son seuil de tolérance "Je vais pas t’encourager à mal te comporter avec moi, mais je t’en voudrais pas si tu me rétrogrades à la dernière liste de tes priorités. Vraiment, cette conférence est aussi importante pour toi qu’elle l’est pour moi." Son pouce traça quelques ronds sur le dos de sa main sans qu’elle ne s’en rende compte. De fait, elle la lui lâcha parce qu’elle avait l’impression que c’était soudainement de trop, que le sceau de séjour professionnel perdait de sa valeur alors qu’elle sentait la chaleur de sa peau contre la sienne, et les battements de son coeur au bout de ses doigts posés contre son poignet. Faisant un pas en arrière, elle ajouta néanmoins, affirmant sans le lâcher des yeux pour qu’il enregistre bien ce qu’elle allait lui dire "Je te reprocherai rien de ce qui se passera au cours des prochaines heures, t’as ma parole."
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13250 POINTS : 570
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: sur la route.(c): oliviahastings (gif), luleaby (codage).
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« J’aimerais te dire que j’espère que ça va pas m’attirer la jalousie de mes camarades de promo d’être ici, avec toi. Mais c’est pas mon problème. » Peut-être qu'il esquissa un petit sourire aux paroles de la jeune femme - qu’elle réplique quelque-chose de cet ordre là ne l’étonnait même pas, et avait même plutôt tendance à s’ancrer parfaitement dans l’image qu’il avait d’elle. « J’ai tellement hâte tu sais, qu’en dehors de Leon et de toi, on se rende compte de ce que je vaux, et pas uniquement parce que je porte ce nom. » Ben pencha quelque peu sa tête, et peut-être qu’il ressentit effectivement un brin de compassion alors qu’elle lui adressait ces mots. « Je sais. » C’était aussi simple que cela: cela faisait bien des mois qu’il avait compris qu’elle désirait être connue pour elle-même et non simplement parce-qu’elle était l’héritière d’un nom et d’une carrière. Il la comprenait, Ruben; peut-être pas parfaitement puisque leurs positions étaient quelque peu différentes, mais il comprenait l’idée de désirer briller par elle-même sans que cela ne soit associé à la moindre autre chose. Lui avait toujours fait en sorte d’être perçu en premier comme le docteur Hartfield, et non comme le cadet d’un autre soucis. « Ca arrivera plus rapidement que tu le penses, j’en suis sur. Dès que tu auras l’autorisation de prendre un instrument en main, et seule, ce sera une évidence pour le reste du monde. » Parce-que lui avait effectivement vu depuis bien longtemps qu’elle était une prodige du domaine, mais il faudrait encore un peu de temps avant que le reste des professionnels du St Vincent - et potentiellement au delà par la suite - se rende compte de la même chose. Elle avait du talent, Mavis, c’était indéniable. « Promis un jour ça arrivera. » Il investissait personnellement du temps pour que cela arrive effectivement un jour, il ne se faisait donc pas tant de soucis pour que ce soit le cas.
Il s’était fait davantage un sang d’encre lorsqu’il était venu pour la première fois ici, lorsque Leon l’avait emmené avec lui à ce séminaire, parce-que les choses n’étaient pas aussi évidentes à l’époque. Il avait bien sur eu peur d’être de trop, de finalement ne pas trouver sa place, d’être un imposteur parmi d’autres bien plus doués que lui. Le regard que posa Mavis sur lui à ce moment là traduisait bien un certain étonnement, dans un sens, là où surtout elle ne s’était surement pas attendu à ce qu’il lui confesse avoir déjà eu peur pour ce type de sujets là. Ben ne montrait jamais, d’ordinaire, s’il avait peur: il bombait le torse et fonçait à tête reposée dans la situation. Mais c’était aussi le résultat de l’expérience qui lui permettait d’agir comme ça. « T’as un talent rare, et t’es un bosseur, comme tous les étudiants en médecine, c’est vrai, mais… » Il haussa un sourcil, plutôt intrigué quant aux paroles qu’elle s’apprêtait à prononcer par la suite - surtout et principalement parce-que les compliments semblaient prêts à être distribués, et que c’était tout à fait ce genre de chose qu’il appréciait plus que de mesure. « Ces deux cents personne en face, c’est souvent que des machines à régurgiter des notions apprises par coeur. Regarde où t’en es aujourd’hui, est-ce que ces gens que t’as croisé à l’époque en sont au même point ? J’en doute. La médecine c’est un semi-broyeur, et toi t’es fait dans un métal précieux, Ben. » Les yeux de Ruben détaillait chaque parcelle du visage de Mavis en cet instant. Se rendait-elle compte à quel point ce genre de discours gonflait son égo comme pas deux ? Elle devait surement le savoir, elle devait peut-être même le faire exprès. « Merci. » Et c’était là une des paroles les plus proches du coeur qu’il pouvait exprimer; il le disait en toute humilité pour une fois. Bien sur que son égo était revigoré lorsqu’on lui parlait de la sorte, bien sur que cela l’émoustillait aussi - mais les remerciements qu’il adressait à Mavis en cet instant étaient on ne pouvait plus sincères et venant du coeur.
« J’ai beaucoup de défauts, mais je suis pas ingrate. Quand je raflerai tous les prix de médecine possibles et imaginables, t’auras une place dans ma liste des remerciements, sois tranquille. » Il eut un petit rire railleur. « Il manquerait plus que tu m’oublies ce jour là. » Ils savaient parfaitement tous les deux l’étendue réelle de leurs paroles.
Ils arrivaient de toutes façons sur place, leur sujet de discussion étant remis au second plan alors que d’autres allaient devenir leur principale préoccupation dans peu de temps. « Je sais sortir d’une voiture par moi-même. » Si le chauffeur s’était fait rembarrer, c’était son problème et Ruben n’en avait que peu à faire; cela ne fonctionnerait pas avec lui - il agita le bout des doigts de sa main tendue, soulignant à la jeune femme que ce n’était pas une question et qu’il attendait qu’elle daigne attraper sa main pour sortir de la voiture. La raison pour laquelle elle finit par obtempérer n’importait pas, à la fin, surtout parce-que l’attention de Ruben était portée sur bien autre chose désormais. « Ruben. » Si son regard avait évité celui de la jeune femme pendant le début de son discours, il s’y plongeait désormais. « Je travaille avec toi. Je sais comment tu fonctionnes. » Il soupira quelque peu. « Je sais, je sais. » Mais il savait aussi à quel point il pouvait avoir un comportement très agaçant lorsqu’il était au travail; et il avait promis de faire des efforts, alors c’était lui tentant d’appliquer ses promesses. « Je vais pas t’encourager à mal te comporter avec moi, mais je t’en voudrais pas si tu me rétrogrades à la dernière liste de tes priorités. Vraiment, cette conférence est aussi importante pour toi qu’elle l’est pour moi. » Elle ne pouvait pas mieux dire. Parce-que si c’était une très belle opportunité pour elle, il y allait initialement car lui avait besoin de récupérer des conseils et informations auprès d’autres collègues plus expérimentés que lui dans le domaine, pour monter aussi qu’il s’en sortait on ne pouvait mieux pour son jeune âge, et que certains pouvaient faire attention à leurs arrières et leur carrière avec des éléments comme Ruben dans les parages. « Je te reprocherai rien de ce qui se passera au cours des prochaines heures, t’as ma parole. » Le léger soupire qui échappa d’entre ses lèvres fut autant de soulagement de savoir qu’elle ne lui en tiendrait effectivement pas compte s’il en venait à se comporter comme il supposait qu’il allait le faire - il fut également de regret, de sentir la main de la jeune femme se subtiliser à la sienne là où elle y était restée plus longtemps qu’elle n’avait pu le faire ces dernières semaines. « Merci. » Une fois de plus, il était sincère. « Allons y alors, qu’on soit pas en retard pour le début des festivités. » Et il claqua la porte de la voiture pour acter ses mots par des gestes, l’invitant à le suivre pour rejoindre l’entrée du bâtiment.
***
Ruben était debout et applaudissait avec entrain alors que la dernière conférence de la journée se terminait. C’était pour cela aussi que la médecine l’existait autant: il y avait toujours des choses à découvrir, des nouveautés à explorer, des techniques à maitriser. Il n’existait pas un seul instant où l’ennui pouvait être de mise et l’apprentissage était permanent. Laissant les foules sortir de la salle de conférence, ses pas finirent inexorablement par le faire aller en direction de Mavis, qui n’avait pas assisté à cette conférence là à ses côtés - il avait été embarqué par d’autres confrères qu’il avait connu quelques années auparavant et qui étaient très intéressés de connaitre les projets sur lesquels il pouvait travailler en ce moment. « Alors, t’en as pensé quoi ? » Bien sur que sur son visage à lui, l’allégresse tirait chacun de ses traits et se lisait dans son regard. Il n’en avait pas honte, ne faisait pas en sorte de le cacher. Sa question était authentique aussi, à l’égard de Mavis, car il espérait réellement que ce type d’événement qui sortait un peu du cadre habituel des cours soit autant intéressant pour elle qu’il pouvait l’être pour lui.
« Hartfield ! » Relevant son regard du visage de la jeune femme, il se tourna quelque peu pour que son regard tombe sur Bowman, un des élèves de sa promotion de Brisbane qui avait fini par accepter un poste à l’hôpital de Sydney. La surprise fut de mise chez le brun, mais ce fut avec entrain qu’il avança sa main pour serrer celle de son ancien camarade. « Bowman, j’aurais pas pensé te croiser ici. » Alors que pourtant, ils étaient dans sa ville. « J’allais pas manquer une occasion pareille. Surtout maintenant que j’ai la place d’apprendre des choses et de les mettre en place sans que quelqu’un me vole la vedette. » Et bien sur que cela fit rire Ruben: il n’en avait jamais rien eu à faire d’être meilleur que les autres et de prendre plus de place, tant que cela lui permettait à lui de s’améliorer et d’être reconnu. « Ils sont si mauvais que ça, à Sydney ? » Bien sur que la taquinerie était de mise de son côté - à où l’attention de Bowman était déjà attirée ailleurs, avec une lueur de malice dans le regard. Ses yeux n’étaient plus focalisés sur le visage de Ben, mais sur celui de la blond derrière lui - et déjà, Hartfield ressentait un certain agacement alors que rien n’avait encore été dit. « Mademoiselle, bonsoir. » Le premier sourire de son ancien camarade était adressé à Mavis, le regard qu’il décala ensuite lui était pour Ruben. « T’es pas venu avec Nina ? » Oh, tant de sous-entendus dans cette phrase et aucun qui ne plaisait à Ben - qui n’attendit pas un instant pour répliquer, la nervosité picotant déjà le bout de ses doigts. Etrangement, il ne riait plus tant de la situation. « Nina entourée de neurochir ? Crois moi, elle me supporte à la maison c’est déjà bien assez pour elle. » Il tentait l’humour, ajoutant là un rire qui saurait sonner faux aux oreilles de qui connaissait lorsque c’était le cas. « Elle est à Brisbane, Nina. » Et s’ils n’avaient pas eu cette discussion dans la voiture quelques heures auparavant, Ruben n’aurait pas tant hésité à enchainer pour présenter Mavis comme la fille du docteur Barnes - parce-que son mentor était un nom à lui tout seul dans le domaine et que le jeune homme face à lui avait bossé avec Leon également. Mais il ne voulait pas imposer une telle façon d’être présentée à certains futurs collègues à la blonde, alors il se tourna pour apposer son regard sur elle et haussant un sourcil, lui laissa choisir la suite de la conversation. Il laissait glisser, il lâchait du lest; cela n’était pas habituel pour lui si bien que cela devait se voir sur les traits de son visage.
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Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : elle préfère être toute seule en fait MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2662 POINTS : 1010
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
Que personne ne se méprenne, Mavis était fière de porter son nom. Mais dans la croyance populaire, ça lui ouvrait des portes, et c’était sûrement le cas dans une certaine mesure. Dans l’autre, ça ne lui apportait absolument rien, ça ne faisait que susciter des rumeurs qui la plaçaient au centre de ce qu’on appelait le népotisme, cette petite chose qui rebutait ceux qui n’avaient pas eu la chance de naître où la réussite suintait des plafonds hauts et des corniches dorées. C’était une belle histoire à raconter, jouant sur des clichés qui avaient la dent dure parce que ça faisait chic de croire que les enfants des grands de ce monde étaient voués à de grandes choses juste parce qu’on le leur donnait par hérédité. Sauf que Mavis ne vivait pas dans un épisode de Gossip Girl malgré les apparences, l’argent et les bonnes manières : elle ne jouissait pas d’avantages quelconque en étant une Barnes.
Elle n’avait pas obtenu ses années d’études comme par magie, ou parce qu’elle faisait partie de l’arbre généalogique de Leon. Elle suait sang et eau, et oui c’était vrai, elle essayait de provoquer des opportunités parce qu’elle vivait pour le frisson du challenge, mais autrement, être une Barnes restait un détail qui lui valait seulement des yeux ronds lorsqu’elle donnait son nom. En fait, elle avait parfois la sensation qu’on attendait plus d’elle que n’importe quel autre étudiant à cause de ça, alors ce n’était pas être avantagée, au contraire. C’était devoir prouver chaque jour un peu plus qu’elle n’était pas une enfant gâtée. Ruben le savait, mais disons qu’il avait pris le relais, s’en voulant peut-être avoir pris sa place dans le petit coeur de son père qui lui, l’avantageait sans hésiter. Elle ne sous-estimait pas la foi qu’il semblait avoir en elle, mais n’était-ce pas appelé par l’intimité qu’il partageaient ? Elle se posait parfois la question, encore qu’elle savait au plus profond d’elle qu’il n’était pas du genre à accorder son temps à n’importe qui, et que si ce n’était que ses courbes qui l’incitaient à l’encenser, il se serait lassé bien vite. Ben, il n’était pas du genre à faire des promesses non plus, alors l’entendre lui en faire une là, quand il remettait son avenir en perspective, s’en portant garant sans fléchir, ça lui donna envie de l’embrasser à nouveau.
Elle ne le fit pas, descendant de la voiture qu’ils occupaient jusqu’alors. Ils prirent un temps de pause pour faire le point sur l’attitude que le jeune homme adopterait ces prochaines heures, et Mavis décida de ne pas lui en tenir rigueur parce qu’au fond, elle se comporterait surement comme lui. Ils étaient plus ou moins fait de la même étoffe, ils avaient besoin de compter aux yeux des autres pour avancer, aussi faire l’impasse sur les manquements potentiels de Ruben, c’était leur permettre de vivre cette conférence sereinement, sans s’inquiéter de se disputer juste après. Ils n’étaient pas là pour flâner, et ce fut encore plus évident quand ils arrivèrent enfin dans l’endroit qui accueillait les différents panels proposés aux médecins du pays. D’un commun accord, ils se séparèrent le temps de vaquer à ce qui les intéressait le plus, et se donnèrent rendez-vous juste après pour débriefer à propos de ce qu’ils avaient vu, entendu, appris. C’était vertigineux comme sensation, celle d’être dans la cour des grands quand elle avait continuellement l’impression d’être supervisée par plus avisé qu’elle. Mavis se prit au jeu. Elle était peut-être l’une des seules externes ici, ça se sentait à la manière dont ses comparses abordaient les questions soulevées par l’intervenant dont elle but les paroles en restant droite sur son siège, les yeux rivés sur l’écran en toile derrière lui, à se figurer des dernières techniques de neurochirurgie. Elle pensa à Ruben au bout d’un moment, se disant qu’elle aurait aimé l’avoir à proximité pour lui donner ses impressions tout de suite, mais pour ça, elle dut s’extirper de la salle de conférence à grand renfort de sourires.
Une fois dans le grand hall, elle vit le docteur s’approcher d’elle avec une allégresse qu’elle reconnaissait, c’était la même qui animait ses traits quand il tombait sur un cas rare à traiter. Sans y penser, elle lui attrapa les avant-bras, tout autant allègre qu’il ne l’était "J’aurais préféré que tu sois avec moi, mais c’était intense. Je suis pas sûre d’avoir tout assimilé, je dois manquer de notions, et rien que ça, ça me donne encore plus envie d’apprendre pour mieux saisir tout ce qu’ils ont dit là-bas." lui avoua-t-elle, le haut de son nez se fronçant en lui demandant juste après, sa tête se penchant, et ses yeux trouvant les siens alors qu’elle le lâchait, consciente que ce n’était ni le moment ni l’endroit "On pourra assister ensemble à la proch…" Elle n’eut pas le temps terminer sa phrase qu’on alpaguait le jeune homme au loin.
Rapidement, celui qui l’avait appelé s’approcha d’eux, et l’échange qui se fit sous les yeux de Mavis, il ne lui permit pas tout de suite d’intervenir. Elle s'autorisa juste à sourire quand sa présence fut notée par le prénommé Bowman et qu’il la salua directement "Docteur, bonsoir." répondit-elle seulement, ayant toute sa vie évoluée dans un microcosme fait d’egos gros comme des planètes, qui ne supportaient pas qu’on amoindrisse leur sentiment d’être tout puissant en les appelant seulement monsieur. Restant un pas derrière Ruben, elle devina le sous-entendu que laissait poindre la question qu’il posa à son collègue à propos de Nina et ne cacha pas son roulement d’yeux quand elle se dit que décidément, elle se devait toujours de faire une apparition cette cruche, même quand elle n’était pas sur place ; que Ruben se montre autant sur la défensive, ce fût le créneau dont elle eut besoin pour rogner la distance qui la séparait de son collègue et lui tendre la main pour se présenter "Mavis. Je suppose que vous connaissez bien le docteur Hartfield pour vous permettre autant de familiarité." Ce n’était pas tant un reproche qu’une façon de le remettre à sa place et lui passer l’envie de parler de Nina qui n’avait rien à faire ici, sinon Ruben n’aurait pas décidé de la faire venir, elle. Elle garda sa main dans la sienne, vit dans le regard de l’homme qu’elle l’intéressait rien qu’en mettant en avant son culot, et lui dit en captant davantage son attention quand elle inclina doucement la tête sur sa propre épaule tout en lui lâchant la main, la faisant glisser pour mieux venir coincer une mèche de cheveux blond derrière son oreille. Elle lui dit "Je n’ai jamais entendu parler de vous, mais je demande qu’à ce que ce soit corrigé." Flatteuse après avoir été bêcheuse, c’était une technique qui mettait son talent incroyable pour s’attirer l’attention. Nul doute que là, elle avait celle de Bowman qui alterna ses yeux de la jeune femme à Ruben avec un air de dire putain, c’est qui ? Ravie de son effet, Mavis reprit pour demander "Vous avez fait vos études ensemble ?" Et d’une vrille de la tête, elle posa son regard sur Ruben.
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
:
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13250 POINTS : 570
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: sur la route.(c): oliviahastings (gif), luleaby (codage).
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Il pouvait le voir dans son regard, il pouvait le percevoir dans ses gestes: elle était heureuse d’être présente aujourd’hui. Mavis ne serait pas venue aussi vite vers lui, n’aurait pas agrippé son avant-bras de la sorte si ce n’était pas de l’excitation à l’état pure qu’elle ressentait en cet instant. Bien sur que cela le ravissait de son côté également, il mentirait en disant que son sourire s’était agrandit un brin en cet instant pour autre une raison que celle de voir Mavis réagir de la sorte à la suite des premières conférences. « J’aurais préféré que tu sois avec moi, mais c’était intense. Je suis pas sûre d’avoir tout assimilé, je dois manquer de notions, et rien que ça, ça me donne encore plus envie d’apprendre pour mieux saisir tout ce qu’ils ont dit là-bas. » De tous les mots qui s’étaient échappés de ses lèvres, les seuls que Ben retint en cet instant furent j’aurais préféré que tu sois avec moi; et ce qu’importe qu’importe la raison qu’elle y ajoutait derrière. Il se doutait bien que c’était principal pour puiser dans ses connaissances qu’elle disait cela, mais peu lui importait et ce qu’il décidait d’en retenir c’était qu’elle aurait préféré qu’il soit à ses côtés, là où elle avait passé les dernières semaines à éviter sa présence. C’était tout, il se satisferait uniquement de cela s’il le fallait pour les prochains jours: c'était toujours du progrès.« On pourra assister ensemble à la proch… » Il aurait bien sur répondu par la positive et aurait accouru à ses côtés pour la prochaine, s’ils n’avaient pas été interrompus par l’un des anciens camarades de Ruben.
Dans tout autre contexte, il aurait été ravi de revoir Bowman. Plutôt: il était content de croiser son chemin et d’échanger banalités et faits neurologiques autour d’un café ou d’un verre - et il aurait même du s’en douter, puisqu’il travaillait à Sydney désormais et qu’il avait notion de cette information. Aujourd’hui, c’était la façon dont ce dernier se mit à peine arrivé à leurs côtés à ajouter un certain ton à ses paroles qui refroidit de suite Ruben, le forçant à battre en retrait dans sa réelle félicité de le revoir. Il était venu ici pour profiter du séminaire, pour apprendre de nouvelles notions et oui, renouer le contact rompu avec Mavis, ce n’était pas une surprise pour l’un ou pour l’autre tant c’était évident dans la façon dont il avait avancé les choses. En revanche, il n’était pas venu ici pour être confronté à une autre réalité, surtout qu’il n’avait pas anticipé le fait de pouvoir croiser des personnes qu’il connaissait de Brisbane - et qui, par extension, connaissaient Nina. « Docteur, bonsoir. » Qui n’était évidement par à l’origine de cette marque de salutation en toute politesse. « Mavis. Je suppose que vous connaissez bien le docteur Hartfield pour vous permettre autant de familiarité. » Qu’elle s’avança entre eux pour imposer sa présence comme bon lui semblait était un soulagement pour Ruben, qui avait surtout et principalement envie de se soustraire à cette conversation mais ne pouvait pas se permettre d’agir de la sorte - pas en société, pas dans une situation aussi idiote que celle dans laquelle ils se trouvaient tous les trois et de laquelle il pouvait en réalité s’extirper plutôt facilement. Il lui suffisait juste de remettre ses neurones en place - ceux de Mavis étant présentement plus vifs que les siens. Bowman finit par glisser un sourire sur son visage tout en attrapant la main de Mavis pour la serrer un instant dans la sienne. « Effectivement, bien vu. » Il retint lamait de la jeune femme en otage encore un instant, avant que la séparation ne soit initiée et imposée par elle. « Je n’ai jamais entendu parler de vous, mais je demande qu’à ce que ce soit corrigé. » Oh, qu’il était vexé comme un pou - lui, pas Ruben.
« Vous avez fait vos études ensemble ? » Si le regard de son ancien camarade était plein d’interrogations, celui de Ruben en direction de Mavis était plein de reconnaissance - le verrait-elle, saurait-elle le lire ? Il étira à son tour un sourire prudent sur ses lèvres. « Dans le mille. Il était de ma promo, à Brisbane, mais n’a pas été embauché par la suite sur place. » Son sourire grandit un brin. « Disons que son parcours était semé d’une embuche particulière. » Il fit un clin d’oeil à la jeune femme: l’embuche particulière était satisfaite d’elle-même, d’avoir su être meilleur que son camarade et avoir su récolter les lauriers de ses efforts. « On a pas tous ciré les bottes du patron pour réussir à arriver premier, au moins. » Peut-être que le sourire de Ben endossait un brin d’amusement en cet instant. « Jaloux du résultat, en plus. » Cette remarque était adressée à Mavis, mais était audible par tous les trois. Il finit par orienter son visage de nouveau en direction de Bowman. « Leon a su détecter mon talent rapidement, parce-qu’il était évident. » - « Leon par ci, Leon par là, t’es vraiment le seul à l’appeler par son prénom. » Il ne releva pas sa remarque. « Et j’ai l’intention de répéter son comportement. » Glissant poliment sa main dans le haut du dos de Mavis pour la mettre en avant, il ne lâchait pas pour autant son camarade du regard. « Mavis sera interne au St Vincent l’année prochaine. Elle nous mettra à la retraite plus rapidement que je suis en train de le faire avec Leon. Et pourtant, tu connais l’étendue de mes capacités, donc tu peux deviner que je dis pas ça dans le vent. » Se retirant du sillage de Mavis, il fit un pas pour poser sa main sur l’épaule de l’autre chirurgien, pendant sa tête quelque peu sur le côté, le regard un brin plissé et surtout désormais très moqueur: un instant, c’était tout ce qu’il avait fallu à Ben pour reprendre du poils de la bête alors qu’il avait été pris de court lorsque le prénom de sa fiancée avait été prononcé. « On a besoin de tous types de neurochirurgiens, faut pas être vexé d’être moins bon que d’autre. »
Tournant complètement le dos à Bowman à la suite, il posa son regard sur le visage de Mavis. « On va prendre un rafraichissement avant la prochaine présentation ? » Ruben n’avait pas oublié que sa phrase initiale avait été coupée par l’arrivée de Bowman qui râlait désormais dans son dos, et que cette dernière allait justement jusqu’à l’idée qu’ils passent les prochaines heures assises l’un à côté de l’autre; bien sur qu’il allait s’en rappeler.
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Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : elle préfère être toute seule en fait MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2662 POINTS : 1010
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
Ben se tendit à la seconde où Bowman mentionna sa fiancée. D’ordinaire pourtant, il ne manquait pas une occasion de sauver les apparences en faisant valoir son charme à rude épreuve, mais peut-être que la conversation qu’ils avaient eu dans le dressing de ses parents avait entamé quelque chose dans l’assurance indéfectible du talentueux docteur. Difficile à dire sur l’instant. Pour autant, Mavis se sentit obligée de le protéger. Pas lui spécifiquement, plutôt ce que représentait l’idée qu’elle soit avec lui aujourd’hui alors que Nina ne l’était pas. Au début de leur aventure, elle se disait qu’elle ne raterait pas une occasion de lui mettre des bâtons dans les roues si elle le pouvait, sauf que les choses n’étaient plus les mêmes. Au plus le temps passait, au plus elle ressentait un besoin compulsif d’être de son côté ; parce qu’ils étaient honnêtes l’un envers l’autre, que Ruben restait une sommité qui lui faisait confiance et qui croyait en elle, et que la petite-fille mal aimée qu’elle était avait besoin qu’on lui dise qu’elle valait quelque chose. Qu’importe au fond si ce n’était que le résultat des heures passées que tous les deux, leurs corps emboités, leurs lèvres scellées, elle se sentait redevable envers Ben. Ainsi, son instinct de protection était décuplé lorsqu’elle sentait le danger, et bien que Bowman n’avait pas l’air bien malin malgré la fonction qu’il occupait, elle se chargea de prendre la main pour permettre à Ruben de se détendre.
Elle mena un instant la conversation, puis elle le laissa reprendre après s’être intéressée à leur lien qui semblait, si ce n’était fort, au moins assez établi pour qu’ils puissent se permettre de se charrier un peu . Son regard plissé passa d’un docteur à l’autre pour s’arrêter sur Ben qu’elle toisa sans vraiment le vouloir "Hm, je crois avoir deviné de quelle embuche il s’agit." interjeta-t-elle au milieu des explications de Ruben qui brillait de suffisance face à la médiocrité de son comparse. Elle ne le jugeait pas d’appuyer sur leur différence notoire de standing parce qu’elle l’admirait trop pour y voir là un élément détestable de sa personnalité. Mais elle se mettait à la place de ceux qui n’étaient pas elle, et qui devaient avoir leur ego écorché lorsqu’ils se rendaient compte que, qu’importaient leurs efforts, ils ne seraient jamais à sa hauteur. Le docteur Hartfield était un grand, il ne fallait pas être calé en neurochir pour le savoir, il suffisait de le regarder évoluer avec la grâce confiante qui était la sienne. C’était ce qu’elle aspirait à devenir, c’était ce qu’elle espérait inspirer un jour où l’autre. Doucement, elle lui sourit quand il souligna la jalousie de Bowman qui avait subtilement cité Leon au passage, une chose que nota Mavis sans rebondir dessus pour le moment, se permettant de le faire juste après pour dire entre les deux phrases prononcées par les deux chirurgiens, empruntant pour le faire le ton usuel de la conversation "J’ai entendu dire qu’il y en avait qui l’appelait papa." Ben serait le seul à comprendre son trait d’esprit, ne comptant pas donner son nom à l’autre pour éviter de s’attirer la curiosité malsaine induite par l’idée que Leon Barnes avait une progéniture aussi douée que lui.
Ses yeux posés sur le jeune homme qui n’était pas Hartfield, elle sentit la main de celui-ci glisser le long de son dos pour s’arrêter entre ses omoplates et maintenir une pression volontaire pour la désigner comme le projet en cours qu’il avait. Si elle se raidit, c’est davantage parce qu’il se permettait ce genre de geste en public que pour autre chose, mais elle entendait que ce n’était pas une preuve irréfutable de leur accointance ; et puis finalement, ce fut tellement rapide que personne ne remarqua rien. En revanche, ce qu’il disait, lui faisant des éloges qu’elle savait mériter, ça colora juste un peu le haut de ses pommettes quand elle se ravit à voix haute, suivant le pas qu’il fit jusqu’à son collègue "Si on m’avait dit qu’il suffisait que je me rende à un événement pareil pour que tu m’apportes officiellement ton soutien, j’aurais accepté plus rapidement ton invitation." Ses yeux se verrouillèrent aux siens une seconde de trop sans doute, avant qu’elle ne rompe le contact visuel, apportant son assentiment à ce qu’il ajouta à propos de Bowman "C’est vrai, on a toujours besoin de bons chirurgiens pour faire de belles sutures." Autant dire que le pauvre Bowman en prenait pour son grade aujourd’hui, avec les deux compères dans son périmètre.
Un sourire en biais échappa à Mavis, et à nouveau, sa tête opina pour mieux répondre au jeune homme "Elle commence dans une vingtaine de minutes. J’ai été ravie, docteur." fit-elle, presque pince-sans-rire, au docteur Bowman qu’elle salua en passant pour suivre Ruben et lui dire en se penchant vers lui, les yeux légèrement plus ouverts que d’habitude par la malice "Il te détestait déjà, je crois que tu n’as pas arrangé ton cas." Ça la fit rire, mais juste un peu. Le temps en vérité d’arriver au point rafraîchissements de la conférence — et avant que Ben ne s’échappe pour aller leur chercher de quoi boire, elle l’arrêta en saisissant le creux de son bras, jetant un regard par-dessus son épaule, et lui chuchota en retournant la tête de son côté "Détends-toi, tu veux bien ? On va encore te parler de Nina au cours de ces quatre prochains jours et je serais peut-être pas toujours là pour rattraper le coup." lui fit-elle remarquer, à deux doigts de lui dire de respirer, ses yeux bruns se confrontant au bleu-vert des siens.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13250 POINTS : 570
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: sur la route.(c): oliviahastings (gif), luleaby (codage).
***
« Hm, je crois avoir deviné de quelle embuche il s’agit. » Et bien que que cela renforça la capacité de Ruben à se remettre en selle, à recomposer un visage de circonstance voire même un brin trop amusé pour l’occasion. L’embûche avait perdu un instant, mais récupérait ce temps perdu plus rapidement que n’importe qui d’autre; il était habitué à savoir recomposer plus rapidement que son ombre - mais avoir Mavis à ses côtés, dans son camp, ça aidait à ce que ce soit d’autant plus simple de le faire. Lorsqu’ils tirent tous les deux, s’accorder était simple et s’entendre qu’un simple détail tant le reste coulait de source. Alors évidemment qu’elle en rajouta une couche à sa suite lorsque son propre père fut mentionné. « J’ai entendu dire qu’il y en avait qui l’appelait papa. » Tournant son regard vers elle, Ruben dut se retenir de ne pas laisser échapper un petit rire; bien sûr qu’il comprenait les sous-entendus qui resteraient informations confidentielles entre eux. Bowman n’avait pas besoin de connaître la moitié de ce qu’il se passait sous ses yeux et qu’il ne saurait deviner.
Surtout avec les compliments qu’il se permettait d’émettre par la suite: il valait mieux pour tout le monde que le lien de parenté entre les deux Barnes reste une zone d’ombre pour son ancien camarade. « Si on m’avait dit qu’il suffisait que je me rende à un événement pareil pour que tu m’apportes officiellement ton soutien, j’aurais accepté plus rapidement ton invitation. » Son regard accrocha celui de Ben un instant et un supplémentaire à la suite, et même si cela était dit sur le ton de l’humour il savait qu’elle avait parfaitement raison de souligner cette partie la tout de même. Il lui apportait son soutien, mais il restait discret sur la question et n’exposait ce dernier que lorsque cela devenait nécessaire. Aujourd’hui, il l’avait fait devant le premier venu - et peut être était-ce l’effet d’être hors de Brisbane et loin de leurs habitudes qui lui permettait d’être plus détendu sur la question. Pas sur toutes les questions, de toutes évidences, mais au moins sur celle de savoir où il désirait se tenir professionnellement par rapport à Mavis. Il finit par hausser légèrement un sourcil. « Tu devais t’en douter je suis sur. » Qu’il glissa presque sur le ton de la confession avant de reporter son attention sur la chandelle de cette conversation. Bowman était la cible parfaite pour servir de diversion au comportement initial de Ben lorsqu’avait été mentionné sa fiancée, et il savait que cela était exagéré mais ce n’était pas pour autant qu’il arrêta en si bon chemin. « C’est vrai, on a toujours besoin de bons chirurgiens pour faire de belles sutures. » Et Mavis - oh, Mavis.
« Elle commence dans une vingtaine de minutes. J’ai été ravie, docteur. » - « Hésite pas à passer au St Vincent la prochaine fois que tu seras sur Brisbane. » Il tapota l’épaule de son ancien compère avant de partir aux côtés de Mavis pour se dérober à la situation. Ils avaient à peine fait quelques pas qu’elle glissait déjà à son oreille « Il te détestait déjà, je crois que tu n’as pas arrangé ton cas. » Même s’il les entendait encore, cela importait peu Ben: il laissa un rire lui échapper. « Je l’ai jamais porté dans mon cœur alors autant te dire que ça me passe au dessus qu’il me déteste. » Il se pencha davantage vers Mavis. « Et entre nous: c’est vraiment un chirurgien médiocre, il a été pris à Sydney par piston sinon il était pas sur d’avoir un poste en sortie de diplôme. » Alors que pourtant, les neurochirurgiens ne courraient pas non plus les rues.
La main de Mavis se retrouva sur son bras un instant, au moment où Ruben allait s’échapper pour leur chercher de quoi boire avant d’aller s'asseoir dans le prochain amphithéâtre. Réflexe musculaire plutôt qu’autre chose, ses sourcils se froncèrent un brin, assombrissant son regard au passage alors qu’il n’avait indice sur la raison qui la poussait à se permettre ce type de geste en public. « Détends-toi, tu veux bien ? On va encore te parler de Nina au cours de ces quatre prochains jours et je serais peut-être pas toujours là pour rattraper le coup. » A ses mots, peut être qu’il pinça ses lèvres un brin davantage et qu’il laissa un soupire lui échapper par le nez - se rendant compte effectivement qu’il avait les épaules bien plus contactées depuis la dernière poignées de minutes. Faisant à son tour un tour de la foule proche du regard, il reporta ça dernier sur le visage de Mavis la seconde suivante. « Je sais. Juste… il m’a pris de court. » Ce n’était pas comme si c’était la première fois que ça arrivait, pourtant les autres fois il réussissait à s’adapter en une fraction de seconde, alors il compléta. « Je pensais pas voir quelqu’une de Brisbane ici, ou pas quelqu’une qui connaît bien mon statut marital. » Même si Bowman et lui n’étaient pas proches, ils avaient partagé plusieurs années d’étude ensemble et c’était indéniablement un facteur qui faisait connaître certains détails. « C’est idiot de ma part. Sur plusieurs niveaux. » Il haussa un brin les épaules. Il ne le prononcerait pas, mais le regard qu’il accrocha à la suite dans celui de la blonde était clairement un remerciement: il aurait été malheureusement apte à se faire soupçonner de quelque-chose si elle n’était pas intervenue pour le défendre. Il savait pertinemment que ce n’était pas dans son mode par défaut, et était reconnaissant qu’elle ait agi de la sorte. « Va nous réserver des places, je vais nous chercher à boire, d’accord ? J’en profite pour souffler un coup et te revenir ensuite. » Il appuya sa main libre un instant sur la main de la jeune femme avant de se défaire de son contact. « Et je te fais l’audiodescription pour la prochaine conférence, comme ça, tu pourras me poser toutes les questions auxquelles t’as besoin de réponses pour comprendre l’entièreté de l’intervention. » Ben était aussi la pour ça, parce-que même si ça n’avait pas été formulé initialement, il était évident qu’il restait disponible si elle avait besoin de lui - qu’importe la forme que prenait ce besoin.
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Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : elle préfère être toute seule en fait MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2662 POINTS : 1010
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
Si Mavis se doutait que Ruben réussirait à un moment où un autre à révéler au monde qu’il lui apportait son soutien en tant qu’étudiante prometteuse, aspirante neurochirurgienne qui pourrait très bien lui piquer non seulement sa place, mais aussi sa réputation ? Ça faisait partie du fantasme entourant leur relation, de la petite étincelle en plus qui le rendait si attirant à ses yeux, mais jamais elle n’aurait imaginé qu’il se sente capable de sortir de sa lâcheté pour le faire d’aussitôt. Elle le regarda tout du long qu’ils restèrent en présence de Bowman, et quand le moment fût venu de le laisser à son amertume, elle rompit le contact visuel pour dire au revoir, le coeur gonflé par la satisfaction d’avoir Ruben de son côté.
Ils se comportaient comme le couple populaire des films d’ados, ceux qui brillent pas leur aura parce qu’ils ont ce quelque chose en plus ; la beauté, l’argent, l’intelligence, l’avenir prospère. Ils n’étaient pas profondément méchants, mais Bowman était un loser, et leur excellence ne leur permettait pas d’accepter de s’entretenir avec quelqu’un qui ne répondait pas à leur standard d’excellence. Prendre de la distance pour médire à son sujet, ça réveilla la complicité qui alimentait leurs plus belles nuits, et l’espace d’un instant, Mavis oublia qu’elle l’avait détesté, Ruben. Elle se cala sur le petit rire qu’il laissa filer et continua à la suite de l’ajout qu’il fit à propos des compétences de son collègue "C’est sûr qu’à côté de toi, tous les chirurgiens sont médiocres, et je dis même pas ça pour te flatter." Elle gardait un oeil sur ses statistiques, elle travaillait en étroite collaboration avec lui malgré l’idée qu’elle n’était qu’au premier échelon d’un parcours qui serait semé d’embuches de moindre importance comparées à celles que Bowman avait rencontré parce que c’était elle, la meilleure — si elle poussait le manque de modestie plus loin, elle dirait même que c’était elle, la nouvelle Ruben Hartfield.
Comme tout le reste dans leur relation, c’était un peu réducteur de le penser de cette manière, mais Mavis avait des atouts, dont son sang froid. Ruben en revanche, et ce pour la première fois, il avait péché dans l’exercice de garder la tête froide quand Nina avait été mentionnée. Elle ne voulait donner l’occasion à personne de pépier sur la relation qu’elle entretenait avec le docteur, elle ne voulait que personne ne remarque qu’il y avait une tension palpable entre eux et que leurs yeux s’aimantaient plus que de raison pour se perdre profondément dans des pensées communes qu’ils taisaient pour l’heure, mais qui avaient plané au-dessus de leur trajet en avion, de leur nuit dans leur chambre respective, séparés par cette satanée porte communicante. Il fallait qu’il se reprenne, alors presque avec douceur, elle lui conseilla de se détendre. Une main tenant son bras, elle le retira pour sauver les apparences, ne lâchant pas ses yeux pour autant "Garde à l’esprit qu’on va peut-être rencontrer d’autres de tes anciens potes de fac. J’ai pas envie d’avoir à parler de mon père pour sauver la face, Ben." lui admit-elle. Parce que c’était presque ce qui serait le plus logique, de donner son nom, si on se surprenait de la présence d’une jolie blonde aux côtés d’un médecin qui s’apprêtait à en prendre une autre pour épouse. Elle voulait évoluer en autonomie ces quatre prochains jours Mavis. Ou du moins, elle voulait se détacher du spectre de son père qui planait sur sa vie depuis toujours, et qui la rendait coupable que d’une seule chose (pour une fois) : porter son nom. Quelques secondes encore, Mavis dévisagea Ruben. Elle apprécia un peu trop la manière dont il posa la main sur la sienne, et attendit un moment de voir cette lueur dans ses yeux qui la mettrait sur la piste que ça y était, il redevenait lui-même ; quand il lui dit d’aller leur réserver des places, elle sut que c’était sur la bonne voie "Fais vite, hm ?" Elle ne lui dit pas qu’elle avait hâte qu’il la rejoigne, mais c’était sous-entendu.
Elle le quitta pour faire ce qu’il lui avait demandé, et en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, elle se retrouva dans la salle de conférence déjà bien remplie, à garder une place pour le docteur qui tardait à arriver. Il y avait du monde, les places assises restaient un ticket d’or à subtiliser au premier qui passait, aussi c’est certainement pour ça qu’un homme de l’âge de Ben s’installa à côté d’elle sans demander son reste "Ce siège est réservé." "Je sais, je vous ai vu avec lui." Le regard de Mavis se porta sur l’homme qui reprit avec un aplomb qu’elle reconnaissait aux gens talentueux ; il s’inclina sur son siège pour replacer les bords de sa veste, et observa la blonde avec une concupiscence un peu curieuse qui lui fit poser une main sur sa cuisse. Mavis ne se raidit pas, elle déporta son regard du visage du type à cette main qui malaxait son genu "J’avais entendu dire que le mariage n’avait pas encore eu lieu, mais quand je vous vois tous les deux, ça ne fait aucun doute. Je peux voir votre bague ? J’ai un faible pour les beaux bijoux, et ma propre épouse me tanne depuis des mois pour qu’on renouvèle nos voeux, j’essaye de trouver l’inspiration." Elle marqua une pause mentale, son regard toujours rivé sur la paluche de l’homme à ses côtés. Deux choix s’offraient à elle : de se faire passer pour Nina, ou de réfuter ce qu’elle entendait là en endossant le rôle qu’elle avait l’habitude de jouer, celle de la charmante petite ingénue qui ne voit pas de quoi il s’agit, et qui est confuse par l’erreur qu’on lui impose. Mais la silhouette de Ruben se dessina dans l’angle de la rangée qu’ils occupaient, et l’homme en question retira sa main pour soudain se lever et lui dire en lui envoyant une petite bourrasque sur l'épaule "Félicitations, mon vieux. j’étais justement en train de dire à ta femme que je vous trouve bien accordés. Si j’étais fleur bleue j’aurais même dit mignons, mais on est des bonhommes, pas vrai ?" Le rire gras qu’il lança, il fit sourire Mavis par contrainte et lever les yeux vers Ben quand il ajouta dans la foulée "J’allais vous proposer de vous joindre à nous pour le dîner. Aucun de nous n’a emmené sa femme, mais elle saura s’occuper." Et le petit coup dédaigneux du menton qu’il fit en direction de Mavis, il la fit presque sursauter pendant que son regard restait planté dans celui de Ruben.
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13250 POINTS : 570
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: sur la route.(c): oliviahastings (gif), luleaby (codage).
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« Garde à l’esprit qu’on va peut-être rencontrer d’autres de tes anciens potes de fac. J’ai pas envie d’avoir à parler de mon père pour sauver la face, Ben. » Il secoua de façon presque imperceptible son visage aux paroles de la jeune femme. « Y’aura pas besoin. » Parce-qu’il savait parfaitement pourquoi elle ne désirait pas en arriver là - et il comprenait, malgré tout il comprenait. Et désormais parce-qu’en partie elle s’était mouillée pour lui sauver la mise, et qu’il savait le notifier, il pourrait faire l’effort de lui rendre la pareille. Alors, si elle ne désirait pas et en aucun moment dévoiler son nom de famille pour que le lien de parenté entre Leon et elle soit on ne pouvait plus évidant, il ne le dévoilerait pas. Ben était supposé être un grand garçon, responsable de ses actes: si une autre confusion pointait le bout de son nez, il s’en sortirait tout seul. « Fais vite, hm ? » Il accrocha un instant supplémentaire son regard au sien, opinant discrètement du chef avant de disparaitre du paysage; il lui fallait rejoindre le point de vente des boissons, avant de revenir au sein de l’amphithéâtre.
La mission prit quelques minutes supplémentaires, un brin plus en tous cas que ce qu’il avait pu prédire, son chemin croisant l’un des chirurgiens qu’il avait rencontré et connu grâce au premier séminaire auquel il avait assisté quelques années plus tôt lorsque Leon était à sa place et qu’il endossait le rôle de Mavis dans l’histoire - à quelques détails importants dans la situation, bien sur. La discussion ne s’éternisa pas, mais il était vrai que Ruben perdit la notion du temps pendant une poignée de minutes. Ce ne fut que lorsque l’autre neurochirurgien en question lui fit remarquer que quelque-chose se devait de l’attendre, le second verre dans ses mains en guise de témoin, que Hartfield prit congés pour retourner d’où il venait et rejoindre, parcourant la grande pièce du regard, Mavis qui avait réservé des places pour deux. Il mit bien deux longue minutes à la repérer, autant parce-qu’il y avait beaucoup de monde dans la pièce que parce-que la jeune femme était en réalité éclipsée par une autre silhouette que Ruben ne reconnut pas de suite; mais ce fut avec les sourcils légèrement froncés sur son visage qu’il s’avançait avec une certaine appréhension qu’il n’appréciait guère depuis le bout de la rangée qu’elle avait choisi.
Oh, il avait vu tous les détails, et aucun de ces derniers ne lui procurait la moindre joie. Il dut se rappeler avant que l’autre jeune homme ne se relève qu’ils étaient dans une salle comble et que ce n’était pas le genre de réaction qu’il pouvait se permettre - sinon, bien sur qu’il aurait mis son grain de sel en rapport avec la façon dont le blond face à lui avait abordé Mavis. Avec qui il voulait, mais pas avec elle. « Félicitations, mon vieux. j’étais justement en train de dire à ta femme que je vous trouve bien accordés. Si j’étais fleur bleue j’aurais même dit mignons, mais on est des bonhommes, pas vrai ? » L’un de ses sourcils, froncés jusque maintenant, se haussa avec lenteur tant il avait l’impression de mal entendre les paroles qui lui étaient prononcées. Autant sur les félicitations, que le fait qu’il ait appelé la jeune Barnes sa femme, que la raison pour laquelle apparemment il ne pouvait se permettre le moindre commentaire à peu près attendrissant. Il n’y avait absolument aucune partie de ses mots qui pouvait être soulignée pour être félicitée, justement. « J’allais vous proposer de vous joindre à nous pour le dîner. Aucun de nous n’a emmené sa femme, mais elle saura s’occuper. » - « Chris, c’est gentil de ta part. » Mais il était dans une salle comble, et des regards pouvaient être portés sur eux, et il ne avouait se permettre de réagir comme ses émotions lui suggéraient de le faire en cet instant car ce n’était pas sa place, s’il voulait garder la moindre discrétion qu'il avait bien du mal à se rappeler devoir avoir. Alors, Ruben étira un sourire bien sur forcé, mais qui n’aurait en rien l’allure si la personne ne le connaissait pas assez - ce qui était le cas de Christopher face à lui. « Mais je vais refuser l’invitation, j’ai déjà promis d’être présent ailleurs. » D’ordinaire, bien sur, il aurait suivi le mouvement avec plaisir. Aujourd’hui, tout était différent.
Quand au reste des paroles énoncées: « Et ce n’est pas ma femme, Chris. Tu devrais peut-être passer dans mon bureau pour une consultation, tu m’inquiètes. » Il aurait préféré lui arracher les yeux de la tête en rapport avec le comportement, mais laissa échapper plutôt un petit rire. Se penchant quelque peu en avant pour tendre son bras et le verre qu’il avait rapporté à Mavis jusqu’à elle, il passa un instant devant Chris qu’il ne pouvait donc plus voir son visage pendant cet instant là. Bien sur que son regard s’accrocha à celui de la jeune femme, lui faisant comprendre qu’une fois pas deux: il avait la situation en main pour cette fois-ci. Il se redressa par la suite. « Ma femme n’est pas encore ma femme donc les félicitations seront pour une autre fois. » Il haussa quelque peu les épaules, ne se défaisant pas de son grand sourire. « A tes côtés c’est une de nos futures neurochirurgiennes au St Vincent. Une bonne amie de famille à moi également. » Ce n’était pas tout à fait vrai, mais c’était assez plausible pour expliquer pourquoi ils étaient autant à l’aise l’un aux côtés de l’autre: il jouait sur la durée de leur relation. « Tu te paies ma tronche Ben ? » Ce dernier secoua sa têt légèrement. « Je sais pas sur quel point tu veux que ce soit le cas, mais je t’assure que non dans tous les cas. » Glissant sa main libre dans sa poche de pantalon, il porta son verre à ses lèvres pour en boire une gorgée comme si de rien n’était. « Tu peux pas me dire que c’est pas ta femme, j’y crois pas. » Soupirant, Ben prit son téléphone pour montrer son fond d’écran; il le plaça sous les yeux de Chris, qui ne pouvait que se rendre compte en cet instant que bien sur que si, il s’était trompé. « Nina respecte la neurochirurgie parce-que c’est mon domaine, et que ça reste de la médecine. Mais si tu la prends pour une des nôtres… Oh, elle aime pas ça. Elle est très fière de sa spécialité, tu sais. » Il en rajoutait mille et une couches, mais il sentait que c’était nécessaire.
« En parlant de choses qui pourraient être mal prises… » Humectant ses lèvres, le sourire que Ruben étirait était un brin moins amical désormais. « La main sur la cuisse d’une jeune femme sans demander son avis avant, Christopher, vraiment ? » Il n’avait pas eu le début de la scène, mais à voir la façon dont le silence régnait entre les deux et surtout à la manière dont il avait retiré sa paume d’anatomie de Mavis rapidement, Ruben n’était pas idiot. « T’as vu ça toi ? Et ça te regarde en quoi ? » Il pinça un brin les lèvres, secouant la tête. « Comment va Stella ? » Sa femme, donc; la mention de cette dernière ne ravit pas le blond qui perdit toute trace de sourire sur son visage - presque à l’instar de Hartfield, mais qui lui agissait présentement avec un brin plus de subtilité. S’il avait manqué de tout ça quelques poignées de minutes plus tôt, lorsque le chemin de Mavis et lui avait croisé celui de Bowman, tout était différent en cet instant: Chris faisait face au Ruben maitre de la situation, de ses réactions, de ses paroles. Celui qui pouvait potentiellement être dangereux, donc - pas celui qui mettait sa situation en danger.
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Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : elle préfère être toute seule en fait MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2662 POINTS : 1010
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
C’était comme s’ils se retrouvaient dans un jeu vidéo à échelle réelle et que chaque niveau passé devenait de plus en plus difficile à terminer. Il y avait eu Bowman, il y avait maintenant ce type qui en plus de faire des conclusions hâtives en la prenant pour Nina — chose qui n’était pas la moins insultante à ses yeux d’ailleurs, c’était bien sa veine de lui ressembler autant —, se permettait de la toucher sans son autorisation pendant qu’interdite, elle ne savait pas comment réagir. Faire une esclandre et le pointer du doigt en le traitant de goujat, c’était une solution qui finirait peut-être d’entacher la réputation de pervers qu’il avait sans doute, son expression concupiscente le rendant repoussant, mais il fallait voir les choses en face : il était sûrement un médecin avec quelques années au compteur, elle n’était qu’une jeune femme qui n’avait absolument rien à faire ici, grattant des privilèges à cause de ses accointances avec un ponte du domaine. Le ponte en question, elle le chercha du regard, et quand il arriva, elle vit sur son visage que rien de la situation qui se déroulait sous ses yeux ne lui plaisait. Elle avait du mal à savoir si c’était parce que le dénommé Chris la prenait pour sa femme, ou si parce qu’il marchait sur ses plates-bandes, mais sur le moment, elle devait admettre qu’elle s’en fichait totalement.
Comme tout à l’heure, c’était la première fois que Ben prenait sa défense en public. Ce n’était que pour remettre les choses dans leur contexte pour l’heure, mais c’était réconfortant. Tellement qu’une vague indescriptible de chaleur se répandit à l’intérieur de son corps qui se détendit sous la volonté qu'il déploya à se dresser entre les insinuations de son collègue et la vérité "Si vous m’aviez laissé le temps d’en placer une, j’aurais pu vous le dire moi-même que je n’étais pas Nina." rétorqua Mavis au milieu de l’échange des deux hommes, celui qui l’avait alpagué la toisant d’un regard qui brillait d’une idée qui ne lui plaisait guère. Elle le savait qu’il était en train de se dire que, l’assurance qu’il venait de gagner qu’elle n’était pas chasse-gardée du docteur Hartfield, ça lui faisait envisager l’idée de quelque chose de plus qu’une caresse sur la cuisse. Avait-elle vraiment le choix à ce moment-là, de citer le nom de son père ? Elle savait que non, parce que ça la prémunirait d'une autre tentative malencontreuse, lui faisant soudainement gagner des points de respect que seul le fait qu'elle était une Barnes pouvait lui attribuer. Elle attrapa le verre que Ruben lui tendit, échangea un regard où se mêlait tant de choses à la fois avec lui en même temps, et décida par elle-même d’appuyer ses dires, alors qu’il la définissait comme une bonne amie de la famille en faisant à Chris "Je suis la fille du docteur Barnes. Ruben m’a emmenée sous ses conseils. Il ne pouvait pas venir lui-même, il a beaucoup de travail en ce moment." Elle laissa un petit rire de composition lui échapper juste au bon moment, reprenant doucement contenance quand elle ajouta, sa tête s’inclinant pour décocher un regard en direction de Ben "Je suis certaine qu’il t'a fait promettre de garder un oeil sur moi et d’agir pour mes intérêts avec la volonté d'un garde du corps, hm ? Typique de Leon, je suis la prunelle de ses yeux." Absolument pas, mais il fallait bien soigner les apparences. Elle but de nouveau dans son verre Mavis, sa tête se secouant pour parfaire sa petite comédie. Enfin, elle termina en plissant les yeux comme une petite-soeur turbulente qui taquine son grand-frère "Sois rassuré, je lui rapporterai que tu m’as bien protégée tout du long, surtout de ceux qui se rendent à ce genre de séminaire dans l’intention de se trouver des… distractions." Et là, son regard glissa sur celui qui lui avait posé une main sur la cuisse tandis que son ton insistait sur le terme qu’elle venait d’employer. Elle le dévisagea pendant une bonne minute, à chercher sur son visage la moindre trace de honte, mais rien, et ce pas même quand Ruben le mit devant le (mé)fait accompli "Oh, ce n’était qu’un geste d’affection sans arrière-pensée Chris, n’est-ce pas ?" lui demanda-t-elle avec décontraction, les fesses au bord de son siège, les sourcils haussés pendant que ses yeux passèrent de lui à Ben qui fournissait une information intéressante sur laquelle Mavis décida de s’arrêter "Stella, donc. Je comprends mieux pourquoi elle a besoin que vous renouveliez vos voeux." S’il passait son temps à tâter toutes les jeunes femmes qui passaient à sa portée, ce n’était pas étonnant qu’elle eut besoin de s’assurer des sentiments de celui qui lui avait passé la bague au doigt en l’obligeant à le faire une seconde fois "Vous faites la paire, tous les deux." "Précisément, et la conférence va commencer dans quelques secondes, ce serait judicieux de laisser le docteur Hartfield prendre place." fit Mavis sans se départir de son flegme, ses yeux noisettes devenant noirs comme il s’enfonçait profondément dans ceux de son interlocuteur qui avait la tête baissée dans sa direction.
Elle le vit serrer les dents, elle le vit serrer le poing, mais son intention ne faiblit pas, et elle termina par lui dire, un sourire soudain venant éclairer son visage poupin "Bonne journée, Chris." Elle aurait pu le chasser d’un petit mouvement de la main pour faire bonne mesure, mais elle décida simplement de se repositionner dans le sens du centre de l’amphithéâtre, face à l’estrade en attendant que Ben vienne s’asseoir à ses côtés. Pour faire passer l’impression étrange qu’elle ressentait dans tout son corps, la cuisse que Chris avait touchée pulsant de façon incontrôlable, elle prit une longue gorgée de son verre avant de se décider à chuchoter à l’intention de Ruben qui s’installait enfin "Je devrais peut-être changer de place." lui proposa-t-elle sans y penser, se contentant d’un petit regard en biais dans sa direction pour ensuite ajouter, se sommant finalement de tourner la tête dans sa direction pour capter ses yeux "Et tu devrais aller à ce dîner. Si j’étais pas là, tu t’y rendrais sans rechigner. Ce serait une bonne chose, ça l’empêcherait de tordre la vérité en racontant ce qui vient de se passer à qui que ce soit." Elle avait toujours plusieurs coups d’avance Mavis, son cerveau tournant toujours à une vitesse ahurissante "Il faut qu’on passe du temps séparés. Je trouverais de quoi m’occuper, et tu passeras sans doute une bonne soirée. Vas-y, ce sera bien pour toi." Elle opina du chef pour appuyer ses propos, laissant vagabonder ses pupilles sur le bas du visage de Ben en se disant que c’était surement ce genre d’oeillades qui poussaient les badauds à croire qu’elle était son épouse. De fait, elle détourna très vite les yeux, lui disant en même temps qu’elle entourait ses deux mains autour de son verre qu’elle tint avec force, sentant ses doigts grouiller sous son envie soudaine de le toucher "Merci d’avoir pris ma défense. Il m’a prise de court." Étonnant qu’elle lui serve exactement la même explication qu’il lui avait donné tout à l’heure, quand elle lui avait dit de se reprendre, que Nina serait encore mentionnée au cours de leur séjour. Se recalant dans son siège, elle ne s’arrêta pas sur la pensée qui lui traversa l’esprit, sur la certitude qu’elle avait toujours eu que prendre sa défense, Ruben ne le ferait jamais, sa propension à faire l’autruche l’empêchant de considérer ça opportun de lui venir en aide quand c’était nécessaire. Non pas qu’elle était une demoiselle en détresse, mais elle avait parfois besoin qu’on lui rappelle qu’elle comptait pour quelqu’un, et de plus en plus, elle avait l'impression que c’était le cas pour le docteur Hartfield.
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13250 POINTS : 570
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: sur la route.(c): oliviahastings (gif), luleaby (codage).
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« Si vous m’aviez laissé le temps d’en placer une, j’aurais pu vous le dire moi-même que je n’étais pas Nina. » L’attaque était surtout placée pour Chris, qui avait pris ce qui passait sous ses yeux pour acquis sans se poser la moindre question. Ruben n’avait pas laissé le temps non plus à Mavis de placer la moindre parole, mais c’était volontaire de sa part: il avait bien vu qu’elle avait été prise de court un instant, et qu’il lui en nécessitait un second pour recomposer de façon sereine. C’était chose faite - il n’y avait qu’à voir le ton qu’elle donnait à ses paroles pour s’en rendre compte. « Je suis la fille du docteur Barnes. Ruben m’a emmenée sous ses conseils. Il ne pouvait pas venir lui-même, il a beaucoup de travail en ce moment. » Heureusement de son côté que Ben avait repris une attitude solide de façade, car il ne s’attendait pas à ce qu’elle ajoute ce type de précision en cet instant alors qu’en sortant de l’échange qu'ils avaient eu avec Bowman une poignée de minutes plus tôt, elle lui avait explicitement souligné qu’elle préférait ne pas dévoiler son nom de famille. Lui s’en était tenu à ne pas le mentionner car elle lui avait demandé d’agir de la sorte, mais apparement son avis avait divergé en cours de route. Le regard du chirurgien se posa alors dans sa direction à elle, alors qu’elle en faisait de même; il ne pouvait se permettre que ce soit trop explicite car Christopher les observait avec insistance, mais son regard criait un qu’est-ce que tu fais. « Je suis certaine qu’il t'a fait promettre de garder un oeil sur moi et d’agir pour mes intérêts avec la volonté d'un garde du corps, hm ? Typique de Leon, je suis la prunelle de ses yeux. » - « Quelque-chose comme ça, oui. » Ce n’était même pas véritablement un mensonge: Leon lui avait toujours dit de garder un oeil sur sa fille, pas tout à fait de cette façon mais l’intention avait toujours été présente. Alors doucement mais surement, il fit afficher un petit sourire sur son visage qui se voulait coupable mais amusé - histoire d’ajouter un argument de taille à leur échange.
« Sois rassuré, je lui rapporterai que tu m’as bien protégée tout du long, surtout de ceux qui se rendent à ce genre de séminaire dans l’intention de se trouver des… distractions. » Oh, oui, parce-que Chris n’allait pas se sortir indemne de celle là. Ruben ne se priva pas d’en ajouter une couche qui ne laissait place à aucun sous-entendu, parce-qu’il n’était pas question que les choses ne soient pas statuées à haute voix: son comportement n’était pas acceptable. « Oh, ce n’était qu’un geste d’affection sans arrière-pensée Chris, n’est-ce pas ? » - « Un geste d’affection qui n’aurait même pas du exister, en plus. » S’il voulait se sortir de cette situation sans s’en prendre une, il allait devoir battre en retrait la queue entre les jambes rapidement - ce qu’il dut comprendre. « Vous faites la paire, tous les deux. » S’il savait. « Précisément, et la conférence va commencer dans quelques secondes, ce serait judicieux de laisser le docteur Hartfield prendre place. » Il adorait quand elle l’appelait par son nom complet, titre inclus. Se décalant légèrement, le docteur Hartfield donc laissa passer Chris pour qu’il soit hors du paysage. Ce dernier cligna des yeux quelques instants, avant d’émettre un petit rire et de leur tourner le dos. « Bonne journée, Chris. » Il repartait d’où il venait, une dose d’agacement en plus.
Soupirant et se défaisait de son air presque aimable, Ruben finit par se laisser tomber dans le siège aux côtés de Mavis. Elle fut la première à reprendre la parole. « Je devrais peut-être changer de place. » Il fronça les sourcils sans attendre avant de tourner son visage vers elle. « Quoi ? Non non, tu changes pas de place. » Hors de question que cette altercation les empêche de passer la conférence ensemble. « Et tu devrais aller à ce dîner. Si j’étais pas là, tu t’y rendrais sans rechigner. Ce serait une bonne chose, ça l’empêcherait de tordre la vérité en racontant ce qui vient de se passer à qui que ce soit. » Face à ces paroles là, il ouvrit la bouche pour la refermer dans la foulée - elle avait raison et ça l’embêtait. « Il faut qu’on passe du temps séparés. Je trouverais de quoi m’occuper, et tu passeras sans doute une bonne soirée. Vas-y, ce sera bien pour toi. » Laissant son regard accrocher les traits du visage de Mavis un instant supplémentaire, il finit par se mettre dos contre le dossier de son fauteuil, croisant les bras sur son torse; on aurait dit un enfant vexé. « Peut-être qu’il faudrait que j’aille au diner. Mais même si t’avais pas été là, ça m’aurait pas enchanté plus que ça initialement. » Peut-être un peu plus, mais pas au point de sauter sur place d’excitation. Le fait qu’elle soit présente à ses côtés ne lui donnait plus du tout envie d’y aller - mais ça il venait de l’avouer à demi-mots sans s’en rendre compte. Alors qu’initialement, il ne devait pas compter sur la présence de la jeune femme à ses côtés durant ce voyage. Il soupira. « Par contre je maintiens que tu changes pas de place pour la conférence, parce-qu’importe ce que les autres pourraient dire, ça fait partie de ton apprentissage. Et être venue jusqu’ici pour n’avoir que la moitié des informations, ce serait gâcher ton opportunité et hors de question. »
« Merci d’avoir pris ma défense. Il m’a prise de court. » Tournant lentement son visage en direction de la jeune femme, il dut s’arracher à la contemplation pour rediriger son regard vers l’intervenant arrivant sur la scène. « Je sais. Me remercie pas, t’as fait pareil pour moi. » Ils faisaient la paire, Chris l’avait lui-même dit. Et comme la conférence commençait, Ruben secoua quelque peu son visage pour se concentrer sur son rôle de professeur pour la paire d’heures à venir - parce-qu’il prenait réellement ce rôle au sérieux. Alors, il s’appliqua à enregistrer certaines informations pour lui bien sur, mais surtout à répondre à toutes les questions que la jeune femme pouvait avoir en cours de route - et il s’aperçut rapidement qu’elle n’était pas la seule future diplômée autour d’eux, puisqu’un autre étudiant s’interposa dans leur conversation à un moment donné du processus pour se mettre à poser ses questions à son tour. En clair: l’intervenant faisait cours à tout le monde pendant que Ruben décortiquait tout ce qu’il disait pour d’autres personnes présentes dans la salle. Et bien sur que cette attention et cette façon d’être mis sur une marche légèrement plus haute lui plaisait un peu de trop; mais ce n’était pas là une surprise. Ce ne fut que lorsque les autres médecins présents commencèrent à évacuer la salle, qu’il fut remercié au moins quatre fois par l’autre étudiant et plusieurs timides autour, qu’il reporta son attention entière et complète sur Mavis. « Je vais rattraper Christopher et lui dire de me garder une place pour le diner, et lui soutirer l’adresse du restaurant au passage. Je ferai un saut à l’hôtel après pour prendre une douche et changer de tenue. » Pas que ça l’enchantait particulièrement, mais elle avait raison sur ce point: il devait s’y rendre. « Ca ira pour toi ? » Sa question était sincère; il savait qu’elle était de trop, mais étant donné que l’entente était de mise entre eux, il n’allait pas se censurer.