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 (cody) le festival.

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Message(#)(cody) le festival. EmptySam 23 Sep 2023 - 8:45

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 « le festival (event) »  (cody) le festival. 873483867  cody shephard & adèle shephard.


Elle avait trop peu dormi cette dernière nuit parce qu'après sa danse avec son frère et ses retrouvailles mouvementées, Adèle avait passé le reste de sa soirée au bras de Carl. Dire que ça ne lui avait pas plu serait mentir - et ce n'est pas ce qu'elle chercherait à faire au principal concerné, malgré le fait non plus qu'elle ne prétendra pas avoir attendu ça non plus. Pas à voix haute et encore moins face à lui ou à Cody. Ils étaient rentrés à la coloc tard dans la nuit et elle avait fini par retourner dans sa chambre malgré le désir qui s'était approché de zéro mais Chelsea devait déjà être rentrée et soit elle s'était enfermée dans sa chambre, soit elle dormait déjà. La Shephard n'avait donc pas eu envie de faire trop de bruit, elle avait déjà suffisamment de choses que pouvait lui reprocher cette colocataire pour le moins qui lui ressemble un peu trop quant à la protection des personnes qu'elle aime. Adèle ne pouvait pas totalement lui en vouloir, si il venait à y avoir quelqu'un dans cet appartement qui aurait du mal à Cody ou à Carl, elle ne serait sans doute pas propice à l'échange cordial avec cette personne. Carl l'avait emmené dans ce festival avant de se retrouver piéger par la Shephard sur la piste de danse. Elle n'avait donc pas hésité une seconde avant de récupérer ses affaires pour y retourner ce deuxième jour. Tous les jours, des musiciens différents suffisamment pour pas créer cette routine infernale. Adèle y voit d'ailleurs des groupes par ci et là, avant qu'une silhouette ne l'attire. Elle n'est pourtant que de dos, et ne lui offre ni réconfort ni sourire, probablement parce que la personne ne se doute pas une seconde de sa présence ici. Elle s'approche très légèrement vers le bar où Cody est accolé, verre à la main. « Je peux me joindre à toi ? » Elle demande avant de prendre le siège vide à côté du sien, un sourire qui peut se lire au coin de ses lèvres. Hier ils étaient venus accompagnés et aujourd'hui, ils sont seuls. Triste constat pour les Shephard. « Je ne savais pas que tu serais là... » Qu'elle confesse, tout comme la veille, elle ne savait pas plus qu'il serait accompagné, elle tourne son visage sur d'autres groupes et ses yeux dérivent vers la foule - peut-être à la recherche d'une potentiel personne qui aurait accompagné le Shephard. « T'es venu accompagné ? »  Elle demande d'une voix rieuse, sa question fatidique dont elle n'aura jamais de réponse favorable - ce qui la pousse à poursuivre, à pousser toujours plus loin. Et quand le barman passe devant eux, Adèle commande un jus de fruit histoire d'accompagné son frangin jusqu'au bout.


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Dernière édition par Adèle Shephard le Mar 26 Sep 2023 - 14:20, édité 1 fois
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Message(#)(cody) le festival. EmptyMar 26 Sep 2023 - 10:20

:: Roaring Twenties :: At Nate's Jazz Festival

La soirée de la veille a été… mouvementée. Bien qu’accompagné d’une amie, Cody s’est rapidement retrouvé à danser avec sa petite sœur - moment suspendu pour eux deux, instants volés au milieu de tant de difficultés -, puis à boire un verre avec Sibel, dont il n’a pas réussi à détacher les yeux. Il est rentré chez lui avec des souvenirs plein la tête et la musique dans les oreilles mais il n’a pas pu trouver le sommeil, la soirée passant et repassant en boucle dans sa tête sans lui laisser une minute de répit. La fatigue aurait dû le convaincre de rester chez lui ce soir, de se reposer, mais il a de plus en plus de mal à rester en place. Lui qui pouvait passer des soirées entières devant la tv à ne rien faire de particulier a l’impression de courir après le temps et de sortir plus qu’il ne l’a jamais fait. Il fuit la maison - il le faisait déjà à une certaine époque -, il fuit ses pensées, il fuit tout ce qui peut l’empêcher de dormir la nuit ; il profite des bruits et de la musique que les bars peuvent lui apporter pour cesser ce capharnaüm incessant dans son cerveau, il ne veut plus réfléchir, plus penser, il veut juste se laisser aller à la vie, et profiter maintenant qu’il le peut. C’est peut-être la crise de la quarantaine qui pointe son nez bien avant les années alors qu’il regarde en arrière et voit tout ce qu’il a raté, tout ce qu’il aurait pu faire, ou être, ou devenir.

Ce sont toutes ces pensées qui le mènent au festival, là où le bruit sera suffisamment important pour qu’il ne cesse de réfléchir, du moins c’est ce qu’il espère vivement. Comme à son habitude - c’est assez inquiétant de considérer cela comme une habitude -, il commence par le bar et le courage liquide qu’il ingère et qui le lance ensuite dans toutes sortes d’entreprises ; il se souvient vaguement d’avoir poussé la chansonnette lors d’une soirée scènes ouvertes, alors qu’il aurait mieux fait une nouvelle fois de rester chez lui plutôt que de se ridiculiser en public - mais il s’est bien amusé.

« Je peux me joindre à toi ? » Tournant vivement la tête vers la voix qu’il ne peut que reconnaître comme celle de sa sœur, il manque d’en faire tomber son verre et le rattrape juste avant que celui-ci ne vienne s’écraser sur la tenue d’Adèle. Belle entrée en matière. Air surpris sur le visage, il tire le tabouret à côté de lui pour lui indiquer qu’il lui laisse la place, et lui proposer silencieusement de s’asseoir à ses côtés. Décidément, cela faisait des années qu’ils ne s’étaient pas tant vus, fallait-il donc simplement qu’il sorte un peu de chez lui pour retrouver sa sœur partout où il va ? « Je ne savais pas que tu serais là... » Il a reporté son attention sur son verre, ils ont passé une bonne soirée hier, mais qui n’a malheureusement pas effacé tout ce qui se passe entre eux. « Je ne pensais pas non plus te voir ici. Qu’est-ce que tu fais là ? » qu’il demande alors. « T'es venu accompagné ? » La voix rieuse d’Adèle l’entraîne lui aussi dans le rire. « Décidément, tu n’as que cette question à la bouche. » qu’il se moque un peu avant de lui offrir une vraie réponse, pour une fois. « Non, j’ai laissé femme et enfants à la maison. Et Shadow, bien sûr. » Vraie réponse… ou presque. Sourire taquin sur le visage, il aime se moquer de sa sœur et entrer dans son jeu. « Et toi ? » qu’il demande alors, regardant rapidement derrière elle, tentant de retrouver le jeune homme qu’il a pu apercevoir - et ignorer - la veille. « Pas de petit copain slash colocataire ce soir ? » Sourire toujours bien ancré sur le visage, il ne se lance pas dans une confrontation. Il se remet à siroter son verre, attendant évidemment une réponse de sa sœur, l’espérant négative.

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Message(#)(cody) le festival. EmptyMar 26 Sep 2023 - 14:10

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(TW maladie, cancer)

Adèle apparaît dans son champ de vision, par derrière son dos et il semble autant surpris qu’elle peut l’être, de le revoir ici. Elle garde encore les stigmates de la veille, leur danse et rapprochement ne l’a pas laissé indifférente, ça faisait bien longtemps qu’elle n’avait pu le serrer dans ses bras ni pouvoir lui parler aussi calmement. C’était une pause, une courte pause et elle prenait tout ce qu’il y avait à prendre. Il manque de renverser son verre sur sa longue robe, et en une fraction de seconde, sa respiration cesse, mais lorsqu’il parvient à rattraper son verre et tout le contenu avec, elle souffle, avant d’avouer, un sourire en coin, « de justesse… » Son souffle est chaud, et un sourire peut se lire sur son visage et ses traits angélique, pour autant elle confesse quelques seconde d’après, « tu sais ce qui t’aurais rester à faire le cas échéant… » Une moue à moitié boudeuse, moitié amusée se lit sur ce visage qui n’est peut-être pas toujours aussi angélique qu’on voudrait le croire. Elle a toujours réussi avec brio ses coups de maître, peut-être parce qu’elle lâche que rarement le morceau et le Shephard est plutôt bien placé pour le savoir. «  Je ne pensais pas non plus te voir ici. Qu’est-ce que tu fais là ? » Elle hausse les épaules, « je suis venue tenir compagnie à mon vieux frère. » Elle le bouscule à peine avec son épaule, son rire cristallin qui résonne dans la salle, probablement à moitié masqué par le son de la musique. Adèle regarde de part et d’autres, et presque déçue de ne voir encore aucune femme dans les parages – elle avait pourtant bien aperçu la Mulligan la veille au soir. « Décidément, tu n’as que cette question à la bouche. » Elle se glisse de sa silhouette fluette sur la chaise du bar à côté de celle de Cody sans même le lui demander, tant pis pour son invitée – sa sœur passe avant, n’est-ce pas ? « Dis-le… Que je suis une chieuse ! » C’est léger, c’est tout ce qu’elle demande, de retrouver cette complicité entre eux – complicité qu’ils ont finis par perdre au fil des semaines, des mois et peut-être même des années. Son cancer n’a fait que l’éloigner de ceux qui ont toujours été présent pour elle, elle ne supportait plus le regard sur elle quand elle perdait ses cheveux, quand son sourire s’effaçait. Quand malgré le traitement, son état s’empirait. Les dernières semaines ont étés éprouvantes et pour être sauvée, on a dû l’opérer pour lui enlever son rein malade. Mais elle est revenue à la vie, pimpante, mais à quel prix ? Celui probablement de ne plus jamais pouvoir avoir d’enfant ? Elle s’y refuse. Celui d’avoir touché si bas, qu’elle n’est pas parvenue à se relever rapidement. Le Mexique l’a aidé. Ca a été une bouée de sauvetage là où elle pensait perdre pied. Aujourd’hui, elle a repris une vie normale. Mais les stigmates sont encore présents, malgré tout, et la peur un jour de devoir tout recommencer comme si rien de cela n’avait existé. « Tu me connais, Cody. Je n’lâche jamais le morceau, tu ferais mieux de craquer… » Et elle lui envoie un baiser de sa main, avant de rire, lui jetant un regard prononcé pour voir sa réaction. Il retrouve cette petite sœur, la même qu’avant. Celle qui sautillait à chacune de leur escapade. Celle qui venait toujours vers lui, et qui refusait qu’il s’éloigne d’elle trop loin. Qu’est-ce qui a pu les séparer autant aujourd’hui ? Parfois elle se le demande, mais les réponses lui manquent et surtout le courage de devoir affronter cette vérité : celle qu’elle y soit elle aussi pour quelque chose. Au fond d’elle, elle est consciente qu’elle a aussi sa part de responsabilité mais c’est plus facile de fermer les yeux sur ça. De faire comme si du moins. « Non, j’ai laissé femme et enfants à la maison. Et Shadow, bien sûr. » Shadow, ce bon vieux chien de leur frère. « Aurai-je raté un épisode ? » S’enquit-elle, sans perdre une seconde encore moins une miette de sa prochaine réponse, « mais tu sais, que je serai la plus contente pour toi si c’était le cas. » Et elle pose sa main sur le bras de son frère, par affection. Elle frôle son regard du sien, et un sourire se dessine sur ses lèvres. Elle a besoin de lui, de l’entendre lui raconter ses problèmes et de vouloir jouer les protecteurs sans raison. Elle a perdu tout ça, du jour au lendemain et désormais, elle se sent bien seule, puisque même Will en a eu marre d’elle et de ses départs trop nombreux. Même lui a quitté son bon vieux port pour accoster pas dans une autre ville d’Australie, mais même aux Etats-Unis. « Et toi ? » Il demande avant de chercher un énième candidat derrière le dos de sa sœur, elle le remarque, et le repousse gentiment de sa main. « Pas de petit copain slash colocataire ce soir ? » Elle sourit et lui fait une grimace en même temps. « Carl, Cody. » Mais son sourire qui se dessine en pensant à Carl ne trompera évidemment pas son frère, quand bien même elle refusera tout aveu. « Il s’appelle Carl, et dans d’autres circonstances, je suis certaine que tu l’apprécierais… » Dans d’autres circonstances oui, pas celle où il pourrait plaire à cette petite femme qui se trouve être sa sœur. « Mais non, il n’est pas là, comme quoi je sais sortir sans lui tu vois… » Elle ne peut s’empêcher de le taquiner, un sourire vient dessiner de nouveau ses lèvres. C’est pourtant pas toujours vrai, à considérer qu’elle est quand même souvent fourrée auprès de lui depuis juin, et si Chelsea était un peu plus présente à la coloc, elle pourrait le témoigner. Mais le Shephard n’étant pas ce colocataire, il n’allait évidemment pas le savoir.
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Message(#)(cody) le festival. EmptyLun 2 Oct 2023 - 12:36

La surprise qui peut se lire sur son visage autant que dans ses gestes manque de provoquer une catastrophe qui aurait sûrement mis à mal ce début de soirée. Heureusement, il se rattrape avant sa bêtise et lâche un soupir de soulagement, en même temps qu’Adèle retrouve sa respiration. C’était moins une. « tu sais ce qui t’aurais rester à faire le cas échéant… » Il n’ose imaginer la situation, se serait-elle emportée sur lui ? Aurait-il dû se confondre en excuses ? Il l’aurait certainement fait, au milieu d’une immense gêne et culpabilité. Heureusement, ils n’auront pas à découvrir ce que sa maladresse aurait pu créer comme soirée dans cette fratrie réduite, et il ne peut en être que soulagé : déjà que les relations ne sont pas toujours au beau fixe entre le Shephard et sa cadette, le voilà bien rassuré de ne pas rajouter une couche à cette situation délicate. « je suis venue tenir compagnie à mon vieux frère. » Un sourire vient s’apposer sur ses lèvres alors qu’il sent l’épaule d’Adèle cogner contre la sienne, souvenir d’une complicité perdue - peut-être pour toujours, peut-être réparable. C’est une belle surprise, qu’il décide ici et maintenant, de retrouver Adèle comme il l’a retrouvée hier ; de pouvoir profiter de quelques instants tous les deux, dans un cadre bien différent de celui qu’ils ont connu ces dernières années ; leur permettant de mettre pour quelques heures leurs différends de côté, pour simplement se retrouver, ça lui fait du bien à Cody, ces moments suspendus. « Vieux mais toujours aussi beau, j’espère. » qu’il taquine avant de lui pincer doucement le bras, petite taquinerie de fratrie qui remonte à leur tendre enfance. Elle s’installe à ses côtés, ne manque pas une occasion pour le questionner sur la compagnie existante ou non. « Dis-le… Que je suis une chieuse ! » Il n’hésite pas une seule seconde avant de lui apporter sa réponse. « T’es une chieuse. » Sourire aux lèvres, il n’en pense pas moins. Adèle a toujours eu un caractère bien à elle, et il prend plaisir à lui répéter depuis des années qu’elle est, en effet, une chieuse ; mais ça fait partie des choses qu’il apprécie - parfois - chez sa petite sœur, qui font son charme dirait-il même. Cette conversation est simple, ce côté-là de sa soeur ne le dérange pas le moins du monde ; il y a des côtés plus sombres et plus compliqués à gérer, c’est une toute autre histoire et une histoire que Cody ne souhaite pas démêler ce soir, préférant profiter de la légèrement du moment, dans la continuité de la veille. « Tu me connais, Cody. Je n’lâche jamais le morceau, tu ferais mieux de craquer… » Il rit un peu, il la connaît suffisamment pour savoir qu’elle dit vrai, elle n’arrêtera pas de l’interroger sur sa vie privée jusqu’à ce qu’elle obtienne une réponse. Mais Cody est borné, lui aussi. « Je ne savais pas que ma vie privée te concernait, la chieuse. » Car c’est comme ça qu’il voit les choses, sa vie est la sienne et il ne souhaite pas l’importuner avec ses histoires, estimant qu’elle n’a pas à porter le fardeau d’une vie qui est à l’opposé de celle qu’il aurait pu s’imaginer souhaiter il y a de nombreuses années. Il ne souhaite pas lui dire que ses nuits sont courtes, hantées par le visage d’une femme inaccessible, par des visages d’enfants qu’il ne connaît pas ; il ne souhaite pas qu’elle perde cette image qu’elle a de lui en connaissant le fond de son âme, ça serait pour lui trop difficile à supporter, de voir son regard changer.

Alors comme à son habitude, il taquine, bien que pour une fois, il y ait une minuscule part d’à peu près vérité au fond de ses mots. Elle plonge dedans, ou fait-elle semblant ? « Aurai-je raté un épisode ? » Il secoue la tête. « mais tu sais, que je serai la plus contente pour toi si c’était le cas. » Sa gorge se serre, il y aurait tant à dire ; ce serait peut-être le moment de lui dévoiler quelques éléments, de lui demander conseil, de lui expliquer ce qui lui trotte dans la tête sans qu’il n’arrive à en faire sens, de chercher du réconfort auprès de cette petite soeur qui serait certainement bien capable de lui en donner, si seulement ils arrivaient à casser ce mur invisible entre eux. Ses yeux se reportent sur son verre, la boule dans sa gorge l’empêchant de lui répondre ; alors il se contente de boire une gorgée de son verre, et quand il le repose sur le comptoir en un clang, son sourire est revenu, le moment est passé, oublié. Cody passe à autre chose, comme ça, en un claquement de doigt, ou de verre. Alors il préfère enchaîner sur elle, et sur ce garçon qu’il a pu apercevoir la veille, bien décidé à en apprendre plus, que ce soit aujourd’hui ou une prochaine fois. Il se moque un peu, mais n’en rate pas une miette, bien décidé à en apprendre un peu plus sur le jeune homme ; il connaît le regard de sa sœur, et il connaît aussi son passé. « Carl, Cody. » Il prépare sa blague, pas peu fier de lui avant même qu’elle ne franchisse la barrière de ses lèvres. « Carl Cody, cool prénom. Un nom de famille ? » qu’il demande également, faisant mine de ne s’y intéresser qu’à moitié. « Il s’appelle Carl, et dans d’autres circonstances, je suis certaine que tu l’apprécierais… » Elle a peut-être raison, après tout il y a peu de personnes que Cody n’apprécie réellement pas. Par exemple, Sami, le futur mari de Sibel. Bien qu’il ne le connaisse absolument pas, il ne l’apprécie guère, par principe. « Mais non, il n’est pas là, comme quoi je sais sortir sans lui tu vois… » Il hoche la tête, espérant bien qu’elle est encore capable de faire des choses sans lui ; il ne supporterait pas que sa soeur perde son indépendance à cause d’un homme et fera toujours attention à ce que ça ne soit jamais le cas. « Encore heureux, il manquerait plus que ça. » qu’il marmonne dans sa barbe. « Alors, la soirée s’est bien terminée hier ? Vous vous êtes avoué votre amour ou c’est encore juste un coloc ? » qu’il lui demande, sourire moqueur bien visible. Il veut bien croire qu’il n’y ait rien entre les deux mais il sait déchiffrer le visage d’Adèle, ses mimiques, sa voix quand elle ment et tout ce qui fait qu’il la connaît par cœur, et que rien ne peut changer ça. « ça va le boulot ? » qu’il demande également cherchant une porte pour entrer dans la vie de sa soeur, lui qui ne sait plus vraiment ce qui se passe pour elle, que ce soit personnellement, professionnellement et tant d’autres facettes auxquelles il n’a plus accès depuis déjà pas mal de temps.
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Message(#)(cody) le festival. EmptyLun 2 Oct 2023 - 14:44

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Elle avait ce besoin permanent de tenir un œil sur ce frangin, tout comme l’inverse est réciproque, plus encore avec cet éloignement qui pèse lourd sur son moral, elle devait l’admettre. Jamais à haute voix, jamais devant lui, bien évidemment, mais Carl était le premier à le savoir, et sans connaître toute l’histoire, il avait bon espoir pour eux, quand le frère et la sœur c’est du néant de leur côté. Chacun attendant un pas de l’autre sans se remettre en question, et certainement qu’ils allaient pouvoir encore attendre un moment, si personne ne ravalait sa fierté. Pour autant cette excursion de la veille et de ce soir leur fait bien un fou, une pause tant méritée dans leur retranchement respectif. Comme si la vie n’était déjà pas assez compliquée comme ça, pour devoir eux-mêmes y jouer un rôle fondamentale dans cette guéguerre sans fin. Mais elle ne voulait pas y penser ce soir, et elle ferait tout pour que ça ne se motive pas en carton rouge d’un côté ou d’un autre. « Vieux mais toujours aussi beau, j’espère. » Qu’il souffle avec une légèreté qu’elle ne lui connaît que trop peu et qui arrache un sourire à la cadette. Son frère est une des personnes essentielles à sa vie et à son évolution, et quand bien même toutes les querelles sont présentes – elle sait combien un appel de sa part, une demande d’aide suffirait à ce qu’elle vole à son secours en un rien de temps. Mais il ne le fera jamais, préférant plutôt alerter n’importe qui d’autre qu’elle. « Et c’est bien vrai, toujours aussi chiant, mais beau… » C’était un vrai compliment et elle ne lui avait pas suffisamment dit ses derniers mois, s’enfermant dans cette querelle inutile au lieu de profiter de la vie – comme elle se l’était promis en guérissant de son cancer. Elle s’était promis de chérir chacune des journées – même compliquée qu’on lui laisserait entrevoir comme si c’était la dernière. Mais ses principes sont vite partis en fumée, « on peut pas tout avoir, j’imagine… » Elle lance avec un clin d’œil destiné à ce frère avant de rire et de se renfrogner aussitôt devant sa réplique, « t’es une chieuse. » Elle le savait évidemment. Et elle en a toujours joué entouré de ses hommes que ce soit avec Cody et Ash mais aussi son cousin Will. La petite Adèle a toujours su jouer avec ce beau monde pour obtenir les faveurs des uns et des autres, enfant espiègle, on lui cédait tout, ou presque devant ce minois angélique. « C’est comme ça que tu m’aimes. » Qu’elle balance, en jetant un rapide regard au Shephard alors qu’elle parvient enfin à s’installer à ses côtés et à commander un verre que le serveur ne tarde pas à lui rapporter. « Je ne savais pas que ma vie privée te concernait, la chieuse. » Elle hausse les épaules, « je finirai par le savoir, tu sais. Tu n’peux rien m’cacher bien longtemps. » Elle se souvient des batailles d’oreillers quand ils n’étaient que deux gosses, ou quand elle s’engouffrait dans sa chambre et qu’elle n’voulait pas en sortir pour vouloir rester avec lui. Combien de fois l’avait-il porté jusqu’à son lit parce qu’elle finissait par s’endormir dans son lit ? Bien trop de fois pour ne pas se souvenir de tous ses détails. « Encore heureux, il manquerait plus que ça, elle lève les yeux au ciel, Cody sait parfaitement où elle veut en venir. Alors, la soirée s’est bien terminée hier ? Vous vous êtes avoué votre amour ou c’est encore juste un coloc ? » Tiens puisqu’il en parle, Adèle se place devant lui, avant de prendre à son tour la parole, comme si elle avait quelque chose d’important à lui avouer, et il allait certainement blêmir dans quelques secondes… Trois, deux, un… « Elle s’est évidemment super bien passée, Cody, il m’a même demandé ma main… » Elle lui jette un regard furtif se retenant fermement de rire devant la tronche qu’il ne devrait pas tarder à tirer, avant de reprendre sur un ton tout aussi détendue, avec ce sourire qui ne la quitte plus à présent, « je reviens d’ailleurs d’une nuit à la belle étoile qu’il m’a concocté, quand je lui ai dit que j’étais enceinte… » Et certainement qu’il allait recracher tout son verre sur elle, mais ne l’a-t-il clairement pas cherché ? Il ne peut que s’en prendre à lui-même ! Cody sait parfaitement que ce serait son style de tomber enceinte quand on sait qu’elle ne se prive pas de dire à voix haute qu’avoir des enfants ne la dérangerait pour rien au monde – bien au contraire. Mais jamais, elle ne l’annoncerait de cette manière à son frangin, il serait peut-être même l’un des derniers à être au courant. Non parce qu’elle le voit venir avec ses explications de comment se protéger, et blablabla. « ça va le boulot ? » Changeant de sujet, abordant quelque chose de moins risqué aussi, « ça va, c’est toujours pareil. » Un haussement d’épaule qui signifie aussi peut-être qu’elle commençait à s’en lasser. « Je ne saurai pas quoi faire d’autre. » Là-dessus, au moins Adèle était sincère. Elle n’avait pas besoin de jouer avec son frangin pour lui dire les choses. « Mais je pense arriver à un stade où c’est toujours la même chose. » Soren est gentil (non pas du tout), mais il ne soucie guère de ses employés, elle ferait mieux de lâcher le navire c’est parfois ce qu’elle se dit, avant de se demander si l’herbe est plus verte ailleurs…
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Message(#)(cody) le festival. EmptyVen 6 Oct 2023 - 13:56

Les deux frangins sont contradictoires, cela ne fait aucun doute ; ils se fuient mais sont essentiels l’un pour l’autre, l’ont toujours été et - même si Cody tente de se convaincre du contraire parfois -, le seront toujours. Ils sont contradictoires comme ils sont bornés et leurs moments passés ensemble provoquent plus d’étincelles qu’autre chose ; sauf ce soir, et hier. Deux moments suspendus, au milieu de tant de tempêtes, deux soirées qui pourraient annoncer du mieux, un début d’éclaircie, de renouveau ; Cody n’est pas certain d’y croire. Alors pour le moment, il évite évidemment de se parasiter l’esprit avec ce genre de pensées et il préfère profiter de l’instant présent, qui sait combien de temps cet instant va durer. « on peut pas tout avoir, j’imagine… » Il pourrait se sentir vexé s’il n’avait pas l’habitude de ce genre d’échanges avec Adèle ; si pendant des années, elle l’idolatrait - c’est en tous cas ce qu’il aime raconter - et le suivait partout, l’adolescence a créé chez la jeune femme une indépendance qu’elle n’a pu que conserver - parfois un peu trop - par la suite. « C’est comme ça que tu m’aimes. » Le sujet peut être ouvert à débat, si Cody peut parfois apprécier le caractère de sa sœur, il existe un certain nombre de choses chez elle qu’il changerait avec plaisir ; ça aiderait peut-être enfin à améliorer leurs relations. Mais il le sait, on ne change pas les gens et il ne peut que la prendre comme elle est, ou ne pas la prendre du tout. Et même si ça lui est arrivé d’imaginer ne plus jamais voir sa soeur - par choix, par dépit, ou pour tout autre raison bien plus effrayante -, il ne s’imagine pas fermer les yeux et les rouvrir pour ne plus jamais la trouver dans son champ de vision, il n’en aurait pas la force. « Peut-être bien. » qu’il lui répond alors, petit sourire sur le visage alors qu’ils n’ont jamais prononcé de tels mots, je t’aime et qu’il ne compte évidemment pas commencer ce soir, la simple idée le fait frissonner de gêne. Ils ont été aimés par leurs parents, mais les mots n’ont jamais passé la barrière des lèvres, et Cody, quand il a repris le rôle parental, n’a pas su instaurer ces moments intimes ; les voilà aujourd’hui bien incapables de s’avouer ce qu’ils ressentent, ce qui aiderait pourtant sûrement à améliorer la situation.

Si Cody ne dit pas de mot d’amour, il ne dit pas grand-chose de toute façon ; et encore moins quand ça concerne un semblant de vie privée qu’il semble vouloir garder pour lui en toutes circonstances. Mais Adèle, elle, semble vouloir toujours creuser un peu plus. « je finirai par le savoir, tu sais. Tu n’peux rien m’cacher bien longtemps. » Il ne peut pas s’empêcher de rire un peu devant ses mots ; si seulement elle savait qu’il lui cache des choses depuis bien longtemps et qu’il n’a pas l’intention de crever le secret dans les temps à venir ; c’est trop tard désormais, ça ne sert à rien de remuer le passé. Elle est un peu pareille ceci dit, refusant de trop lui en dire ; peut-être parce qu’elle sait qu’il peut être insupportable en qualité de grand frère, peut-être parce qu’ils ne sont plus assez proches pour qu’elle vienne lui conter ses histoires de coeur ; sûrement un mélange des deux il faut dire. Lui aussi est curieux, sûrement un trait de famille qu’ils partagent ; il lui pose des questions sur le ton de l’humour et se retrouve bien vite à regretter d’avoir ouvert la bouche, d’être venu ici ce soir, de ne pas être resté tranquillement sur son canapé, et tout un tas d’autres regrets. « Elle s’est évidemment super bien passée, Cody, il m’a même demandé ma main… » Il blêmit quelques secondes avant de vite se reprendre ; il n’est que son coloc, elle a bien insisté sur le sujet. Mais peut-être qu’elle lui a menti ? Serait-il possible qu’elle lui ait menti à ce point et qu’elle se retrouve fiancée à quelqu’un que lui ne connaît absolument pas ? Connaissant Adèle, ce serait plus que probable, ça ne serait même pas complètement surprenant, presque une normalité pour la jeune femme. « je reviens d’ailleurs d’une nuit à la belle étoile qu’il m’a concocté, quand je lui ai dit que j’étais enceinte… » Moue sur le visage qui vient remplacer l’inquiétude, il comprend désormais bien qu’il s’agit d’une blague, dont elle semble d’ailleurs très fière. Il la regarde, las. « Tu te crois drôle en plus. J’ai failli faire une crise cardiaque, t’as pas intérêt à m’annoncer quoique ce soit comme ça. » Il affiche un petit air renfrogné sur le visage pour appuyer ses dires ; il est sérieux. Elle n’a pas intérêt - dans de très nombreuses années, voire même des décennies - à lui annoncer de grandes nouvelles au détour d’une conversation et sans préparation aucune.

Pour se remettre de ses émotions, il enchaîne rapidement sur le travail ; sujet sur lequel il peut s’étaler pendant des heures ; et il prend plaisir à savoir ce qui se passe de ce côté-là pour sa cadette, estimant qu’il est important de s’épanouir au travail - il n’a pas eu cette chance pendant de trop nombreuses années et ne changerait désormais sa place pour rien au monde, alors qu’il se lève tous les matins avec un sourire aux lèvres à l’idée de commencer sa journée de travail. « Mais je pense arriver à un stade où c’est toujours la même chose. » Il n’aime pas spécialement la réponse, n’étant pas satisfait à l’idée que sa soeur ne soit elle-même pas pleinement heureuse dans son travail. Aussi, il ne tarde pas à faire l’inventaire des solutions dans sa tête, refusant de la laisser ainsi. « Si tu veux reprendre des études, tu n’as qu’à le dire. » Il a travaillé d’arrache-pied en récupérant la garde de sa fratrie pour leur permettre de faire ce qu’ils souhaitaient de leur vie, cette promesse ne l’a toujours pas quitté. Aussi, il assumera le côté financier de toutes les situations le nécessitant qui concerne sa cadette - même les pires. « Réfléchis à ce qui pourrait t’intéresser et tu sais que tu peux compter sur moi. » Refusant de voir, comme le nez au milieu de la figure, qu’elle n’a pas vraiment besoin de lui.

La soirée poursuit son cours entre les deux Shephard, Cody est loin de s’imaginer que quelques jours plus tard, la tempête calmée entre le frère et la sœur refera rage, de plus belle. Cette accalmie, il en profite, sans savoir qu’il regrettera bien vite de ne pas en avoir assez profité ; car le calme ne peut jamais durer entre eux deux, il finira bien vite par se demander s’ils seront un jour capables de se comprendre ou s’ils sont condamnés à se regarder sans se voir, à s’entendre sans s’écouter. Seul l’avenir le dira.
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Message(#)(cody) le festival. EmptySam 7 Oct 2023 - 9:04

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 « le festival (event) »  (cody) le festival. 873483867  cody shephard & adèle shephard.


Cody comptait beaucoup pour Adèle, quand bien même elle voudrait prouver le contraire. Il a cette place que personne n'aura et peu importe les disputes, peu importe les cris et les larmes, elle sait qu'elle lui ouvrira toujours grand ses bras quand la tempête sera passée. Le problème de cette dernière année c'est que les tempêtes se succèdent sans arrêt, et ils ne se ménagent pas. C'est donc avec un réconfort incertain qu'elle profite de ce moment à deux, comme si c'est le dernier, parce que ce sera sans aucun doute le dernier avant longtemps. Et contrairement à ce qu'elle laisse paraître, elle en est bien consciente. Adèle se sent mal depuis son retour du Mexique et elle ne parvient plus à trouver cette place au sein de sa famille, qui avait pourtant été innée depuis sa naissance. « Peut-être bien.  » Elle le regarde, elle le contemple comme elle l'a rarement fait. Un sourire en coin, ils se cherchent du regard, aiment se taquiner, peu importe les obstacles qu'ils ont dû surmonter. C'est léger et devant une énième question sur Carl que son frère ne peut pas s'empêcher de demander, celle-ci décide de lui répondre. Pour le moins surprenant, elle joue parfaitement le rôle de celle qui serait tombé sous son charme - un rôle qu'elle n'a même pas besoin de forcer ou d'inventer - peut-être la raison aussi que son frère ne pourrait pas déceler un potentiel mensonge. Mais dans son excès, Adèle n'a jamais de limite et sa seconde provocation fait vaciller sa blague alors que ronchon, il peste en sa direction. « Tu te crois drôle en plus. J’ai failli faire une crise cardiaque, t’as pas intérêt à m’annoncer quoique ce soit comme ça. » Et un sourire léger étire ses lèvres alors qu'elle lui envoie un bisous avec sa main en guise de réponse avant de jeter un rapide coup d'oeil sur les groupes qui sont autour d'eux.  « t'es jamais content Coco. » Un surnom que cette petite soeur lui a toujours donné au temps où ils étaient proches, et qu'il n'a pas entendu depuis des années.   « Si je te réponds rien tu râles, et si je te répond tu râles aussi... » Qu'elle s'amuse à lui dire comme si la seule réponse possible serait celle que le Shephard voudrait entendre - et peu importe ce que sa soeur peut ressentir. Rien dans sa voix ne présentait de l'animosité et elle n'avait pas envie pour ce soir de soulever ce problème mais bien consciente qu'un jour elle y sera confrontée. « Si tu veux reprendre des études, tu n’as qu’à le dire. » Elle hoche la tête, elle devine bien évidemment qu'il sera là, jamais loin d'elle et elle ne prétendra pas cette fois comme la veille qu'il n'a plus cette place ou qu'elle n'a plus besoin de lui. Parce que dans le fond, elle sait bien que c'est faux, elle a besoin de ce frangin même si ça lui arrive parfois de vouloir laisser croire le contraire. « Réfléchis à ce qui pourrait t’intéresser et tu sais que tu peux compter sur moi.  » Il n'a même pas besoin de lui dire. « Merci Cody. » Elle finit par lui sourire et le reste de la soirée, c'est dans l'échange et la bonne entente qu'il la passeront. Mais pour combien de temps pourront-ils réellement en profiter ?


FIN
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