| (everhett #23) sweet sounds of heaven fill the night |
| | (#)Ven 29 Sep 2023 - 13:43 | |
| (at nate's) Une part de lui s’est dit qu’une sortie dans un bar serait une bonne idée, surtout dans le cadre de la venue de différents artistes. Une part de lui, surtout, s’est dit qu’il avait déjà bien trop tardé avant d’oser parler à Evelyn. Une part de lui, enfin, devrait s’avouer qu’il a choisi un lieu public pour avoir cette discussion parce qu’il a l’impression que comme ça, au moins, cela lui permet de canaliser les conséquences. Disons simplement qu’elle ne pourra pas le tuer en la présence de témoins, et sans doute aussi qu’elle sera obligée de canaliser sa colère. C’est bas, c’est lâche, mais cela vient aussi avec la réalisation que les conséquences de son aveu ne pourront être aussi contenus que ce qu’il l’avait initialement imaginé.
La soirée open mic bat son plein, les inconnus se succèdent pour reprendre des tristes déjà entendus sur toutes les radios du pays pendant de longues heures. La plupart des chanteurs originaux sont morts et enterrés depuis bien longtemps et ceux qui reprennent leurs plus grandes chansons ne le font pas toujours avec un timbre adéquat, ni même juste. Et pourtant, cela représente bien le cadet des soucis de Rhett qui se contente d’écouter d’une seule oreille à demi-attentive. Il est arrivé en avance uniquement grâce à son absence de tout emploi, et son absence de tâches à faire durant la journée. L’été arrive et il ressemble déjà étrangement à l’hiver qui vient de passer tant rien n’a changé dans sa vie. L’emménagement chez Evelyn se fait objet par objet, parce qu’il n’est pas au clair avec lui et qu’il sait que la proposition de la jeune femme sera revue quand elle saura comment il a occupé son temps en son absence.
Il l’a tendrement embrassée à son arrivée, il lui a raconté le pire et le meilleur de certains open mic, il lui a laissé la carte pour la laisser commander à son convenance. Et le temps a passé, simple et délicat, avant qu’il estime qu’assez de minutes se sont écoulées pour avoir le droit de parler de l’éléphant au milieu de la pièce. « Tu te souviens de Mickey, que t’as croisé au match ? » Bien sûr qu’elle se souvient. Elle n’oublie jamais un visage, elle risque encore moins d’oublier une personne. Elle se souvient toujours de tout, Evelyn ; assez pour qu’il ne fasse pas le moindre effort en ce sens, parce qu’il sait qu’elle sera toujours là pour rattraper ses erreurs et manques. Toujours. S’il avait un stylo, il aurait joué avec et l’aurait balancé entre son index et majeur. A défaut, c’est l’ongle de son pouce qui gratte les gravures de son verre. « Je t’ai pas tout dit à son sujet. » Il n’a par exemple pas parlé de ses véritables activités et notamment de son bar, mais de ça il ne compte pas discuter, parce que cela n’a aucun poids dans la discussion ou dans sa vie. Ou disons simplement qu’il ne juge pas nécessaire de préciser qu’il est l’homme l’ayant fourni à son retour. Elle sait qu’une telle personne existe, elle n’a pas besoin de poser un visage et un prénom sur une figure qu’elle déteste sûrement. Là n’est pas le sujet.
Rhett voudrait tout avouer rapidement mais il a besoin d’humecter ses lèvres rapidement. « Il m’a taillé une pipe. Un soir. Quand on était plus ensemble. » Les informations viennent une à une au fur et à mesure qu’il accepte d’ouvrir les valves. Aucune ne le rend fier, et avec le recul il se demande si le bref contentement en valait vraiment la peine. « Parce que je lui ai demandé. » Il est lâche, mais pas au point de laisser la faute sur Mickey. Il ne précise pas que l’homme lui a précisé avoir un faible pour lui non plus, parce qu’il ne veut pas qu’elle puisse penser que cela a de l’importance à ses propres yeux. L’inverse n’est de toute façon pas possible. « C’est un truc à la con, ça va pas plus loin que les conneries dans les vestiaires à l’époque, tu sais… Et j’suis pas… de toute façon. » Le je suis pas est suivi d’un signe des deux paumes relevées vers le ciel, comme si ce geste voulait universellement dire “gay ou même bisexuel”. Il ne veut pas dire les mots ; c’est évident qu’il ne l’est pas, après tout. « Bref je voulais te le dire, mais c’est pas important. » Ça l’est pas pour lui. Evelyn est importante ; ces quelques minutes ne le sont certainement pas. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Ven 29 Sep 2023 - 18:32 | |
| sweet sounds of heaven fill the night @Rhett Hartfield ☆ crédit/ssoveia
Evelyn n’était pas une femme naïve. Elle avait des défauts bien sûr, à la pelle, mais elle avait la tête sur les épaules et l’intellect nécessaire pour comprendre certaines choses par elle-même. En revanche, elle était gentille, sûrement trop pour son propre bien, alors laisser le bénéfice du doute à ceux qui l’entouraient, même quand elle avait l’impression qu’il y avait quelque chose, de bon ou de mauvais, ça lui venait aussi naturellement que respirer. Elle n’avait pas questionné Rhett plus que ça à propos de Mickey, elle avait attendu qu’il doit disposé à le faire de lui-même parce qu’elle le connaissait. L’obliger à faire quelque chose, c’était prendre le risque de le voir prendre la tangente, et faire tout le contraire de ce à quoi on lui demandait d’adhérer. C’était sa faute à Evie, elle devrait apprendre à pousser les autres dans leurs retranchements, à ne pas se monter conciliante et à ne chercher des excuses à personne. Mais elle le faisait avec Rhett pour une chose somme toute simple : elle en était amoureuse, probablement plus qu’elle n’était capable de l’imaginer. Qu’un inconnu comme Mickey soit lui, capable de le revendiquer comme il l’avait fait l’autre fois, c’était une bonne mesure d’à quel point son coeur était à sa cause entièrement voué. Naïve, elle ne l’était pas, non. Stupide non plus en théorie ; en théorie seulement, parce que finalement, il fallait l’être au moins de moitié pour se laisser berner comme elle l’avait fait ces derniers temps.
Elle pensait vraiment que cette soirée serait bonne, elle n’avait pas d’autre alternative à l’envie qu’elle avait de la passer sereinement, à profiter d’un spectacle qui lui fit froncer les sourcils à un moment, se boucher une oreille à un autre. Mais tout changeait très vite, elle n’avait définitivement pas appris ses leçons sur la questions — et comme toujours, parce qu’elle se laissait dicter les choses par les sentiments qu’elle éprouvait pour Rhett, elle taisait son besoin compulsif d’anticiper pour profiter de lui, d’eux, et de cette belle harmonie retrouvée depuis quelques temps. Elle entendit sa voix s’élever de l’autre côté de la table, et elle tourna la tête pour lui sourire avant même de le regarder. Ce qu’il lui demanda, ça la fit arquer un sourcil de malice, prendre une gorgée de son verre pour lui laisser le temps de ses préparer à cette tache qu’il comptait exécuter, et lui dire avec délicatesse comme toujours "Tu es enfin prêt à m’en parler." Comme un doux aveu qu’elle attendait juste le bon moment pour le cueillir et en apprendre davantage sur ce qui le liait à cet homme qu’elle avait trouvé curieux après coup. Tendant ses deux mains au travers de la table, elle l’encouragea à les prendre tout en lui disant "Je peux tout entendre." Oh, vraiment ?
La trivialité de la révélation qu’il lui fit alors, son choix de vocabulaire, c'était d’une violence dont elle aurait aimé être épargnée ; mais Rhett ne prenait jamais vraiment la peine de la ménager, pas vrai ? La vulgarité, même pour exposer une situation qui manquait clairement de glamour, ce n’était pas son fort, mais alors dans la bouche de Rhett, ça eut un impact encore plus incisif sur ce qu’il lui annonça sans aucune subtilité, sans aucune trace de nuance dans le ton qu’il lui offrait comme un cadeau empoisonné pour la remercier des longs jours qu’elle avait passé à vouloir, elle, le préserver. D’une glissade contrôlée, elle retira ses mains des siennes, le fixa en prenant un peu de recul pendant que ses yeux dansaient d’un point à un autre de son visage pour tenter de débusquer la farce.
Sauf qu’il n’y en avait aucune, comme il n’y avait aucun doute qu’elle avait très bien entendu ce qu’il venait de lui dire, mais qu’elle lui demanda tout de même "Qu’est-ce que tu viens de dire ?" Il ne répéterait pas, elle le savait tout aussi bien qu’elle n’avait pas envie de l’entendre à nouveau de toute façon. Interloquée, elle resta là à l’écouter se justifier sur la demande qu’il avait faite à quelqu’un qui, si elle se repassait la scène en avance rapide, avait été catégorisé par ses soins comme un individu avec lequel il était inutile de s’attarder tant ils n’avaient pas tant d’anecdotes que ça en commun. Ils en avaient une visiblement, et pas la plus glorieuse à en juger par la réaction de Rhett qui s’emmêlait, qui survolait aussi l’importance d’une information comme celle-ci. Egoïste, voilà ce qu’elle pensa en ne cillant pas une seule fois. Ce n’était pas rationnel, mais son attitude la dégoûta et elle le coupa, net "C’était quand ?" Elle ne baissa pas un instant les yeux Evie, elle le fixa avec une détermination brutale qui jurait avec la douceur qui était la sienne et qui, quand elle était dirigée vers Rhett, était instinctivement décuplée. Elle secoua la tête, se prémunit d’une démonstration de mauvaise foi dont lui seul avait le secret pour reprendre sans lui laisser le temps de s’amuser avec elle "Quand on faisait une pause, j’ai compris." Elle remit l'église au milieu du village, parce qu'il avait dit quand on était plus ensemble — tiens donc, ce n’était le même son de cloche à l’époque, ce n’était qu’une pause, pas une rupture, non ? Passons. Elle poursuivit sur le même ton "Mais quand exactement ?" Quand il se pointait chez elle pour lui refiler ce qu’il achetait sous le manteau avec les yeux en coeur en espérant qu’elle s’en charge pour lui rendre service ? Quand elle se rendait malade en tachant de le comprendre pour mieux l’aider à gérer son addiction ? Quand il lui envoyait des textos pour lui dire qu’elle lui manquait ? Quand elle l’a invitée au mariage de Swann et Rory ? Evelyn sentit son visage se durcir, ses mâchoires se carrant quand elle serra les dents pour mieux encaisser la réponse qui n’allait pas tarder à arriver. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Sam 30 Sep 2023 - 15:10 | |
| “Ça va bien se passer, elle n’a aucune raison d’être en colère” est ce qu’il se répète alors qu’Evelyn a justement toutes les raisons du monde d’être en colère. "Je peux tout entendre." Il fait de son mieux pour ne pas grimacer, déjà bien au fait qu’elle dit ces mots uniquement parce qu’elle ne sait pas ce qu’elle va entendre et qu’elle ne peut pas non plus en imaginer la teneur. Sinon, elle n’aurait rien dit de tel, de toute évidence, et la réaction qui est immédiatement la sienne tend à le prouver. Elle retire sa main de la sienne et son sourire de ses lèvres ; il reconnaît les prémices d’un problème. "Qu’est-ce que tu viens de dire ?" Rhett a beau déglutir, il ne retire pas son regard d’Evelyn. Il n’est pas tout à fait fier de ce qu’il a demandé à Mickey, mais il ne pense pas à s’excuser pour ça non plus. Il pourrait s’excuser de ne pas lui en avoir parlé plus tôt et de ne pas avoir été davantage transparent, mais pas du fait d’avoir fait sa vie à une période où ils ne se devaient rien. Momentanément rien. "C’était quand ?" Pour la première fois, il fronce les sourcils et marque sa surprise. Est-ce que c’est vraiment la première question à laquelle elle pense ? « Je sais pas, Evie, c’est pas comme si je l’avais noté dans mon agenda. » Il a une date approximative en tête, certes, mais il se doute déjà qu’elle ne veut pas une approximation. Il pourrait bien dire que c’est une lubie de femme, ça, que de poser une date exacte sur un fait en particulier, mais son instinct de survie le pousse à garder pour lui cette remarque. "Quand on faisait une pause, j’ai compris. Mais quand exactement ?" - « Mai, j’sais pas. » Il ne fanfaronne pas et lui donne ce qu’elle veut, ou tout du moins les informations qu’il a à sa portée. Il n’a pas le jour précis en tête, et cela ne fait de toute façon aucune importance, n’est-ce pas ? Qu’est-ce qu’elle cherche à savoir derrière tout ça ?
« Pourquoi tu veux le savoir ? C’est pas important. » Et il le pense sincèrement, Rhett. Le “c’est pas important” n’est pas là pour faire dévier son intérêt d’un point qui pourrait être sensible mais bien parce qu’il le pense sincèrement. Il ne connaît pas l’intérêt de cette question, et il ne veut sans doute pas savoir à ce qu’elle pense, parce qu’il anticipe déjà qu’il est dans le tort une fois de plus. « Ça signifiait rien. » Ce moment précis, le fait que cela se soit passé avec Mickey. Le boxeur lui-même ne signifie rien, ou du moins rien qui puisse dépasser le cadre d’une amitié souvent pas très saine. Sa mauvaise foi lui ferait dire qu’en l’absence de réponse d’Hassan, il fait ce qu’il peut avec ce qu’il a. « Te prends pas la tête, Evie. » Il le souffle sur le ton du conseil, parce que c’est encore ce qu’il peut lui dire de mieux avisé: puisque cela n’a aucune importance, il veut passer à autre chose et se concentrer sur ce qui importe réellement. Et ça fait presque du sens, à ses yeux. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Sam 30 Sep 2023 - 18:16 | |
| sweet sounds of heaven fill the night @Rhett Hartfield ☆ crédit/ssoveia
La désinvolture de Rhett, elle était charmante jusqu’à un certain point seulement. Elle n’arrêta pas de le regarder Evelyn, se demandant en même temps comment elle avait fait au juste pour la supporter ces douze derniers mois, cette satanée désinvolture. Rhett, il survolait les embuches quand son intérêt n’était pas entaché, mettant de côté le ressenti de ceux qui tenaient à lui parce que ça l’arrangeait de croire que ce qui comptait le plus au monde, c’était sa petite personne. Dire qu’on ne l’avait pas prévenue serait un mensonge. Elle avait reçu la mise en garde de celui qui le connaissait sûrement le mieux et qui n’était autre que son frère. Maintenant elle le savait, et elle reconnaissait son erreur : elle aurait dû l’écouter Ruben, elle aurait dû se dire que s’il prenait le temps de l’informer qu’à un moment où un autre, elle se rendrait compte d’à quel point son frère était égoïste, c’était pour une bonne raison simplement parce qu’elle, elle passait son temps à mettre en garde les gens au sujet de ses soeurs et qu’elle en avait aussi, des bonnes raisons. Elle avait été idiote, il fallait l’être pour tomber amoureux de toute façon. Elle avait voulu croire à une belle histoire commencée par hasard, au détour d’une cigarette partagée pour tuer le temps dans un environnement qui ne leur plaisait pas et que leur seule présence avait rendu plus beau. Elle avait voulu croire qu’une main tendue l’aiderait à envisager le monde autrement aussi, et pas qu’unilatéralement, là où son avis, son ressenti, et sa jouissance primaient sur tout le reste. Elle avait cru en lui, elle lui avait fait confiance, elle lui laissé sa chance. Pas une, pas deux, mais au moins trois fois.
C’était terminé. Elle lui avait trouvé des excuses à absolument toutes les erreurs qu’il avait commises ces derniers mois, elle n’avait jamais fléchi dans l’action de le défendre parce qu’elle le savait en détresse, au prise d’un mal qui le rongeait et dont il essayait de s’en sortir sans grande conviction peut-être, mais en le croyant capable d’y arriver et en l’encourageant à le faire. En le regarda fixement comme elle était en train de le faire maintenant, l’entendant accueillir ses questions avec une forme d’insolence qui lui donna envie de le gifler, elle sut que cette fois, elle n’aurait pas la force de lui trouver une excuse adéquate pour expliquer ce qu’il avait fait — demandé à quelqu’un qu’il lui avait dit ne connaître qu’en surface, le menteur.
Elle lâcha prise juste pour lâcher un petit rire à la dernière phrase qu’il prononça. Elle resta un moment la tête baissée, et puis balayant son visage d’une mèche de cheveux qu’elle coinça derrière son oreille, elle s’accorda avec lui sans donner l’impression de faire un effort de réflexion "Tu as raison. Je crois que je l’ai assez fait." Se prendre la tête pour lui, pour eux. Il le prendrait comme il le voudrait, ça restait le cadet de ses soucis sur le moment. Calme, Evie se redressa sur sa chaise pour remonter son regard dans le sien et lui dire, refusant de faire ne serait-ce qu’une seule concession pour lui — ça aussi, elle l’avait assez fait "Je veux que tu me rendes les clefs de chez moi." La demande était explicite, et là il ne pourrait pas prétendre comprendre autre chose. Elle ajouta, repoussant son verre sur la table et reculant sa chaise du bord pour amorcer un geste dans l’idée de se lever "Je me chargerai de te faire revenir toutes les affaires qui sont déjà là-bas. Tu n’auras pas à te déranger. Je veux plus te voir de toute façon." Elle pensa à quelque chose en se levant tout en prononçant ces mots-là et fronça les sourcils en ajoutant juste après, ses yeux toujours posés sur son visage. Le sien était relativement sans expression à l’exception de cette petite ridule entre ses deux yeux "Je me chargerai aussi de renvoyer les bijoux de ta mère à l'adresse de tes parents." Elle n’allait plus en avoir besoin. Elle se mut pour récupérer son manteau sur la chaise à ses côtés, l’enfila sans attendre ne serait-ce qu’il daigne répondre à tout ce qu’elle enchaîna sans cesser de le regarder — ce n’est que quand elle dégagea le long rideau de cheveux du col de son manteau pour le déployer sur ses épaules couvertes qu’elle lui dit, avec plus d’agacement, sa main se tendant dans sa direction "Mes clefs, Rhett. Je compte pas rester une seconde de plus ici." Une information qu’elle lui donna pour qu’il accélère un peu le mouvement, et pour qu’une fois au moins, il favorise son confort plutôt que le sien en faisant ce qu’elle lui demandait. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Dim 1 Oct 2023 - 13:29 | |
| "Je veux que tu me rendes les clefs de chez moi." L’annonce lui donne la sensation d’une décharge. D’un plaquage vif survenu sur le terrain, le genre provenant d’un mastodonte de cent-dix kilos qui se bat pour Dieu sait quelle équipe: Evelyn n’a plus le regard d’une coéquipière, maintenant. Ils ne sont plus dans la même équipe, au point où elle ne veut plus le voir chez elle. Par réflexe, il pose sa main sur sa poche, où il garde férocement les clés qui s’y trouvent. Non, elle lui fait sûrement une blague. Elle est douée pour être convaincante, Evie. C’est sûrement une blague ; pourquoi est-ce qu’elle réagirait comme ça après une annonce pas si terrible, de toute façon ? "Je me chargerai de te faire revenir toutes les affaires qui sont déjà là-bas. Tu n’auras pas à te déranger. Je veux plus te voir de toute façon." - « Evie… » Il souffle doucement, incapable d’accepter les mots qui s’ajoutent et les sentences qui viennent avec. Ils ont avancé dans le bon sens dernièrement, ils étaient heureux et tout allait bien. Elle ne peut pas faire autant de pas en arrière alors qu’il fait justement l’effort de se montrer transparent avec elle, simplement avec un peu de retard. Et ne plus se revoir, sérieusement ? Non, l’idée n’est même pas prise en compte.
Elle se lève et la silhouette de Rhett en fait de même, bien incapable de laisser la conversation se terminer sur une telle note. Il se retient de jeter son verre sur scène pour que les inconnus la mettent enfin en sourdine, et il estime que c’est déjà un très grand effort de sa part. "Je me chargerai aussi de renvoyer les bijoux de ta mère à l'adresse de tes parents." - « T’en fais trop, Evie. » A ses yeux, du moins. Selon lui, sa réaction n’est pas en adéquation avec l’annonce. Elle pourrait lui en vouloir, elle pourrait même refuser de lui parler un jour ou deux, mais rien de plus. Rien de définitif, surtout. Rien qui n’implique la fin de leur emménagement qui n’a pas encore été bouclé et qui signifie surtout la fin d’une histoire dont ils n’ont jamais pu pleinement profiter. Elle tend son bras, la paume de main levée vers le haut, sans doute signe qu’elle ne compte pas faire la désescalade. "Mes clefs, Rhett. Je compte pas rester une seconde de plus ici." Il souffle à nouveau, cette fois-ci avec un certain agacement. Sans toucher à son porte-clés, il prend néanmoins le chemin de la sortie pour ne pas faire une scène dans le bar et les exempter de ça, au moins, après avoir imposé tout le reste. « Pourquoi est-ce que tu réagis comme ça ? » Il ne peut s’empêcher de demander sur le chemin les menant jusqu’à dehors, sa propre veste sous le bras alors qu’il est déjà évident que leur temps dans le bar est terminé.
« Je comprends, t’es en colère. » Il n’avait pas su l’anticiper mais maintenant qu’il est devant le fait accompli, il n’a d’autres choix que d’accepter l’idée. « Mais on peut en parler, non ? Je te l’ai dit, ça voulait rien dire ce qu’il s’est passé. » Ce n’est pas comme s’il avait recommencé à prendre de l’Oxycodone ou qu’il l’avait trompée avec une femme, pas vrai ? Il a eu un instant d’égarement, quelques minutes qui se sont écoulées il y a plusieurs mois et qui n’ont pas impacté l’amour qu’il lui porte et son désir de passer une vie à ses côtés. « Je viendrai pas si tu me dis que t’as besoin d’être seule. Mais pas besoin d’aller plus loin. » Il respectera son choix sans chercher à négocier les termes, il le jure. Elle peut prendre le temps dont elle a besoin pour réfléchir à la situation, tant qu’elle en vient à la conclusion qu’il mérite une seconde (-ish) chance. Et selon Rhett, ce n’est évidemment que la seule conclusion possible, parce que les autres ne font aucune sorte de sens. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Dim 1 Oct 2023 - 20:10 | |
| sweet sounds of heaven fill the night @Rhett Hartfield ☆ crédit/ssoveia
"Et toi pas assez. Mais ça devrait pas me surprendre, ça a toujours été le cas en vérité." Sa voix restait neutre, mais une partie d’elle bouillait de l’intérieur au point qu’elle sut qu’elle le blesserait avec ses paroles s’il s’obstinait à vouloir poursuivre le dialogue. Elle ne ferait pas d’esclandre parce que ce n’était pas son genre, mais elle ne resterait pas non plus pour éviter que leurs chuchotis n’ameutent la plèbe. Elle n’en revenait pas qu’il puisse avoir pensé à la faire venir ici pour lui annoncer une chose pareille en se disant que ce serait une bonne idée. L’appât d’un moment sans prétention, où ils ne seraient que tous les deux à profiter de chacun comme ils n’avaient pas pu le faire beaucoup ces derniers mois, ça avait été sa stratégie, sa tactique infaillible pour l’amadouer et lui faire avaler des couleuvres qu’elle sentait la faire suffoquer, coincées à l’intérieur de sa gorge qui pulsait sous la puissance du rythme de son coeur. Elle lui en voulait non seulement pour ce qu’il lui avait dit avoir demandé à Mickey, se sentant bernée par la manière qu’il avait eu de remettre en cause leur pause pour lui dire que c’était ridicule, quand en vérité, il faisait ce genre de choses quand elle avait le dos tourné. Et elle, que faisait-elle au mois de mai ? Elle cherchait de l’aide pour mieux le comprendre, appréhender les difficultés qu’il rencontrerait, et restait loyale à sa cause, à ses caprices sans déroger un seul instant à l’amour qu’elle lui portait. Elle lui en voulait aussi parce qu’il la pensait suffisamment naïve pour mettre ses intentions sous cloche, lui vendre du rêve, et faire exploser cette cloche au moment où elle croyait qu’ils étaient sorts d’affaires. C’était loin d’être le cas, mais ce n’était plus important désormais. Elle n’arrivait même plus à le regarder, et alors que jusque-là, c’était ce qu’elle s’évertuait à faire pour qu’il prenne la mesure de toute la colère qu’elle ressentait et qu’elle contenait, incapable de vraiment s’énerver, la question qu’il lui posa, contestant sa réaction, ce fût le signal dont elle eut besoin pour s’interdire dès maintenant de reposer les yeux sur lui. A la place, elle se mit à rire, et pas de joie évidemment, se disant à elle-même plus qu’à lui "J’arrive pas à croire que tu me poses cette question." Pourquoi réagissait-elle comme ça ? Parce qu’il aurait réagi comment à sa place ? Il l’avait déjà quasiment traitée de Marie-couche-toi-là à l’époque de cette histoire de contraception, aussi il n’aurait pas attendu une seule seconde pour lui agiter sous le nez l’idée qu’elle n’était qu’une pauvre salope qui ne pouvait pas attendre quelques semaines pour se faire passer dessus, alors qu’ils essayaient de guérir, de remettre de l’ordre dans ses affaires. Deux poids, deux mesures, ça avait toujours été comme ça aussi avec Garrett. Sa libido était aussi ingérable que ça pour qu’il ne soit pas capable de se retenir un peu ? Elle ne lui poserait pas la question, elle ne voulait plus supporter sa présence.
Il ne lui rendit pas ses clefs malgré sa requête, de fait elle lui dit en n’insistant pas "Très bien." Dans la continuité, elle ferma son manteau, serra sa ceinture avec vigueur et puis récupéra son sac qu’elle glissa à son épaule en ajoutant "C’est pas un problème, je ferai changer les serrures." Et elle n’attendit pas donc, partant de l’endroit où ils s’étaient isolés pour profiter du spectacle, espérant au plus profond de son être qu’il aurait assez de respect pour elle pour la laisser partir. Mais évidemment, il la suivit, et la question qu’il lui posa, lui demandant si ce n’était pas possible d’en parler en arguant que ça ne voulait rien dire, elle la fit se retourner et lui demander, venimeuse "Vraiment ? Hm ? Pourquoi tu me l’as caché jusqu’à maintenant alors ? Parce que t’as honte ?" Ses yeux passèrent d’un oeil à l’autre de Rhett, aucune trace de malice ne venant accompagner la suite de ses paroles qu’elle lui servit sans édulcorant, toutes crues "J’espère bien que t’as honte de toi. J’espère aussi que ça valait le coup de te servir de ce type comme t’as l’habitude de te servir de tous ceux qui t’entourent sans penser une seule seconde à quiconque si ce n’est toi-même. Regarde ce que t’es un train de gagner Rhett, tu vas finir ta vie tout seul." Elle se recula pour le toiser après ça, le dégoût animant soudainement ses traits quand elle lui fit dans un semblant de ricanement qu’elle ne sut retenir encore une fois "Et dire que tu voulais que je fasse un bébé avec toi. Dire que t’avais presque réussi à me faire changer d’avis." Et ça là, elle espérait que ça le blesserait tellement fort que la culpabilité le rongerait jusqu’à la fin de ses jours quand il prendrait conscience qu’elle l’avait soutenu tout du long, et que tout ce qu’il lui avait donné en retour, c’était une trahison. Elle le fixa résolument, longtemps et puis secouant la tête, l’entendant décider pour deux, elle lui fit en se détournant de lui "T’as pas voix au chapitre. Pas cette fois. T’aurais dû y réfléchir à deux fois avant de baisser ta braguette." they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Lun 2 Oct 2023 - 17:53 | |
| Les mots le blessent, évidemment. Il est le premier à se montrer maladroit avec ses proches et avec le reste du monde, mais il est loin d’être capable de rester de marbre face à les mots qu’on lui impose en retour. Simplement, il a été habitué toute sa vie durant à ce que personne ne lui rende sa monnaie de sa pièce, roi couronné de son royaume auto-proclamé ayant un droit plein et entier sur ses amis et sujets. Ses proches sont d’une loyauté et d’une patience sans faille, et lorsque même eux commencent à ne plus pouvoir supporter les caprices du Hartfield, il a toujours tôt fait de les traiter de capricieux et d’orgueilleux. Hassan est un capricieux orgueilleux, par exemple, et il commence peu à peu à se rendre compte qu’Evelyn risque d’atterrir dans cette même case. Il n’a pas le pouvoir de la faire changer d’avis quant à la réaction qui est la sienne et il y a fort à parier qu’elle ne revoit pas seule son opinion. A commencer parce qu’elle est dans le vrai et qu’au fond, il le sait pertinemment. Il n’a jamais fait autant d’efforts qu’elle dans leur relation et l’amour qu’il lui porte n’est même pas le problème: il est véritable et entier, il l’a toujours été depuis le moment où il s’est rendu compte qu’elle serait plus qu’une rencontre hasardeuse. "Très bien. C’est pas un problème, je ferai changer les serrures." Il roule des yeux et la déteste sincèrement pour être une femme avec autant de plans B à l’esprit. « T’embête pas avec ça. Tiens. » Il cherchait à gagner un peu de temps, pas à la pousser à prendre de telles décisions. Si elle veut qu’il les lui rende au point où elle envisage sérieusement de faire changer les serrures, ce qu’il sait ne pas être une blague, alors il rend les armes aussitôt. Son but n’est pas d’en arriver là: il ne ferait de toute façon rien de ses clés s’il sait qu’elle ne le veut plus chez elle.
"Vraiment ? Hm ? Pourquoi tu me l’as caché jusqu’à maintenant alors ? Parce que t’as honte ?" Il fronce les sourcils, accusant le coup du reproche, déjà prêt à entendre qu’il est sans doute homophobe pour couronner le tout. Il ne plaide pas néanmoins sa cause, sans doute parce qu’il a bel et bien honte, au fond, et qu’il espère que cet aveu restera dans l’espace clos et limité de leur couple. « Parce que je savais que ça allait te blesser. » Il répond d’un ton égal, faisant de son mieux pour ne pas laisser sa voix s’élever alors qu’il sait parfaitement être celui en tort. Ca lui arrangeait surtout de garder le secret pour lui, douce Boîte de Pandore cachée dans un coin de son esprit sans qu’elle n’ait à le savoir pour qu’ils retrouvent le chemin d’un couple normal, sain et heureux. "Regarde ce que t’es un train de gagner Rhett, tu vas finir ta vie tout seul." Il déglutit lentement, douloureusement. Sa langue humecte ses lèvres alors qu’il se terre dans l’éternel même silence coupable. La solitude le terrifie et le constat qu’elle dresse de sa vie n’est pas ce qu’il cherche et bien loin de là. Sa présence n’est pas une évidence depuis longtemps mais elle se compte déjà en plus de deux années, et c’est important comme période de temps à en juger par toutes les épreuves qui ont été les siennes, les leurs. Elle a toujours été là pour lui, sans faille. "Et dire que tu voulais que je fasse un bébé avec toi. Dire que t’avais presque réussi à me faire changer d’avis." - « Dis pas ça comme si c’était fini. » Il le demande, il l’exige.
Il ne savait pas qu’elle avait changé, ou du moins il ne savait pas que l’idée avait autant fait son chemin dans son esprit. Il l’espérait, évidemment, et maintenant qu’elle a posé des mots sur les idées il ne peut que continuer à l’espérer un peu plus encore - peu importe que l’espoir naisse au milieu d’une dispute aux allures d’adieux. Lui aussi a réfléchi à l’idée d’avoir un enfant avec elle. Lui aussi pense que l’idée n’est pas si terrible, au final, vraiment pas si terrible. Elle était plutôt bonne, même, quand tout allait encore bien entre eux. « J’ai toujours envie de cette vie avec toi. » De cet enfant, peut-être, mais de tout le reste, évidemment. "T’as pas voix au chapitre. Pas cette fois. T’aurais dû y réfléchir à deux fois avant de baisser ta braguette." Son regard ne se déloge pas du sien, à aucun moment. Peu importe à quel point observer la désillusion dans ses yeux est difficile, il ne sait faire autrement. Sans doute qu’une part de lui attend un changement d’attitude, un changement d’avis. Il attend qu’elle se rende compte qu’elle en fait évidemment trop et qu’il n’y a pas à être aussi dramatique pour une histoire d’un soir, d’un seul - et pas même un soir en entier, que soulignerait Rhett s’il le pouvait encore. « Merde Evie, t’es sérieuse ? On était en pause, on se parlait à peine, pourquoi ça te pose autant problème ? » Ils se voyaient quand il lui faisait passer les cachets, que le même homme l’ayant aidé à baisser sa braguette lui fournissait. Ça, Rhett ne le souligne pas, évidemment. « Prends pas des décisions ce soir. On en discutera après, si tu veux. » Et pour que Rhett propose une discussion, cela prouve bien qu’il est au pied du mur. Il l’est au point où il ne souligne pas tout ce qui l’a blessé dans ses mots et qu’il y répond encore moins, incapable de faire passer son ego en premier alors qu’il jure qu’il pourrait sentir Evelyn se dérober de son étreinte. « J’ai essayé d’être transparent avec toi, justement parce que ça va mieux entre nous. » Ça n’excuse rien, il le sait bien, mais il tient encore une fois à mettre en évidence que tout partait d’un bon sentiment. Pour ce soir, du moins, pas pour le moment où il a demandé à Mickey de s’agenouiller. Pour ça, évidemment, ses excuses sont limitées. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Mar 3 Oct 2023 - 22:06 | |
| sweet sounds of heaven fill the night @Rhett Hartfield ☆ crédit/ssoveia
"Et t’y as pas pensé avant de demander à ce type de te rendre ce service, que ça allait me blesser ?" Preuve irréfutable que Rhett ne pensait pas toujours avec sa tête, et ça la débecta malgré l’idée que jamais elle ne l’avait jugé autrement que comme un homme. Un homme meilleur que les autres à ses yeux, mais un homme tout de même. Elle ajouta sur sa lancée, sa tête s’inclinant sur le côté pour essayer de capter son âme au travers des billes bleues qui formait son si beau regard "Est-ce que t’as ne serait-ce que pensé à moi quand tu t’es dit que c’était une bonne idée d’en arriver là ?" lui demanda-t-elle. Là, elle le regarda comme si c’était l’abruti du village, celui qui manquait tellement de discernement qu’il était capable de se jeter sous les roues d’un tracteur parce qu’il trouvait ça amusant sur le coup. C’était drôle comment ça fonctionnait, l’amour. Si elle était consciente qu’elle ne cesserait pas de l’aimer avant un bon bout de temps Evie, elle le regardait pourtant déjà différemment. Il n’avait fallu qu’un battement de cils pour que ça change et qu’elle prenne conscience de ce quelque chose qui lui pendait pourtant au nez depuis des mois. C’était exactement pour cette raison que jusqu’à Rhett, elle s’était toujours contrainte à ne pas s’attacher. Le jeu n’en valait franchement pas la chandelle quand la déception frappait à sa porte, et là ce n’était pas que trois petits coups polis qui résonnaient, mais un char d’assaut qui défonçait tout sur son passage parce qu’elle avait eu la naïveté de croire que, malgré ses défauts, cet homme était celui qui lui fallait.
Au point de revoir son avis au sujet des enfants, au point de croire à ce qu’on racontait sur les capacités de chacun à en élever sans réitérer les erreurs de ses parents. Elle secoua la tête quand il exigea qu’elle ne parle pas d’eux comme si c’était fini, comme si ce qu’elle lui avouait là à propos du bébé qu’il lui avait demandé était un ticket de loterie qu’il comptait bien récupérer pour empocher ce qui lui était dû "Arrête. Si t’as un tant soi peu de respect pour moi, garde ce genre de commentaire pour toi." Elle ne se résigna pas à le pointer du doigt malgré sa colère, néanmoins elle ne posa pas sur lui un regard tendre. Au contraire, ses yeux lançaient des éclairs, sa voix calme aussi tranchante qu’une lame quand elle en usa pour rétorquer à sa suite "Je veux toujours de cette vie avec toi ? Mais quelle vie, Rhett ? Celle que tu me fais subir depuis des mois ?" Elle aurait pu lui rire au nez. Elle s’en abstint juste pour lui faire, presque rageuse "Avec qui tu comptes t’envoyer en l’air la prochaine fois ? Ce sera quoi ta prochaine lubie que tu me demanderas de pardonner ? Quelle erreur il te reste à cocher dans ta liste ?" Elle était en droit d’extrapoler, et la vérité c’était que sur le moment, elle se fichait bien des nuances à réserver aux différents actes charnels qui constituaient une tromperie. Parce que c’en était une, il pouvait bien se raconter des histoires si ça l’aidait à mieux dormir la nuit, mais pour elle, aucun de ses arguments ne viendraient la faire changer d’avis.
"Je suis sérieuse ? Et toi, tu l’es ?" lui fit-elle en retour, le fixant sans discontinuer, pas impressionnée par la démonstration de culot qu’il était en train de lui offrir comme ultime cadeau "C’est plus facile de prétendre qu’on se parlait à peine quand la vérité c’est que t’étais devant ma porte une fois par semaine pour me remettre les saloperies que tu te fournissais Dieu sait où." lui rappela-t-elle. Rhett avait tendance à avoir la mémoire courte, elle se ferait une mission de lui remettre les idées en place ce soir, il en avait bien besoin. Elle continua de le regarder, résolue "Tu me demandes pourquoi ça me pose problème ?" Et d’un pas, elle s’avança vers lui pour réduire l’espace qui les séparait, sortis du club de jazz dont la musique continuait à jouer en sourdine, feutrée et entêtante "Parce que j’ai accepté de faire ça pour toi alors que ça me rendait malade, Rhett. Que pendant que tu te sentais obligé de demander à un homme — que t’as prétendu à peine connaître en me regardant droit dans les yeux — des faveurs sexuelles, je participais à des réunions des narcotiques anonymes pour essayer de comprendre comment t’aider à rester clean et anticiper une rechute." Elle marqua une pause pour lui laisser enregistrer l’information, ne s’attendant guère à ce que ça le touche de toute façon, et pinça les lèvres pour rassembler ses esprits histoire d’admettre, sans flancher malgré sa honte "J’ai fait trop d’erreur avec toi. Je voulais réparer, et t’es en train de tout gâcher." Elle faillit ne pas ajouter ce par quoi elle termina finalement "Encore une fois." Ce serait cruel si elle rajoutait quoi que ce soit d’autre, et elle ne l’était pas Evelyn. Elle n’était pas parfaite, mais sa bienveillance n’était pas une façade qu’elle faisait rutiler pour faire joli. Aimer Rhett, ça l’avait enfermée dans un schéma où elle ne se sentait capable que de ça, de bienveillance : à cause de son histoire, de ce qu’il avait traversé, de ce qu’il traversait. Elle s’en voudrait d’être aussi intransigeante, elle regretterait leur histoire malgré les hauts et les bas, mais elle ne voulait pas être forcée d’agir différemment avec lui sous le prétexte qu’il ne la traitait pas bien. Déjà là, elle avait l’impression qu’il lui volait une partie de l’histoire qu'ils avaient vécue pour la rendre hideuse, et plus encore que parce qu’il lui faisait du mal, elle lui en voulut d’apposer une note aussi mauvaise à leur mythologie. De nouveau, elle secoua la tête à la négative, ses lèvres frottant l’une sur l’autre quand elle prit du recul avec lui en lui disant, la voix enrouée des larmes qui bordèrent progressivement ses yeux, et qu’elle refusait de laisser couler "Non, je veux pas en discuter. Je veux que tu me laisses." Rentrer d’abord, reprendre sa liberté ensuite. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Jeu 5 Oct 2023 - 14:33 | |
| "Et t’y as pas pensé avant de demander à ce type de te rendre ce service, que ça allait me blesser ?" Honnêtement ? Non, absolument pas. En proposant ce service à Mickey, il n’a pas pensé que cela pourrait Evelyn, justement parce qu’il partait du principe évident qu’elle ne serait pas tenue au courant de ce geste - et c’est là où la monnaie de sa pièce se retourne contre lui: il comptait garder le secret pour éviter les conséquences de toutes sortes. Souligner qu’il a cependant pensé à elle quand ses doigts avaient trouvé leur place entre les cheveux de Mickey et son sexe dans sa bouche serait purement malvenu, pas vrai ? Même Rhett s’en rend compte, raison pour laquelle il préfère le silence face à la vérité tranchante. "Est-ce que t’as ne serait-ce que pensé à moi quand tu t’es dit que c’était une bonne idée d’en arriver là ?" Il garde le silence une seule fois, mais deux serait trop lui demander. « T’étais pas supposée l’apprendre. » Il annonce et il répète, implacable. Les sentiments sont absents de sa réponse qui se trouve être uniquement factuelle. Il ne pensait jamais lui en parler, aussi simplement que cela, et ce qu’elle ignore ne peut la blesser. Rhett fait fi des autres questions, conscient qu’il n’a rien à y gagner à répondre à toutes les interrogations d’Evelyn, lesquelles ne sont plus que la traduction de son cœur blessé.
Le sujet du bébé revient entre eux au pire moment, sans doute déjà habitué à être associé à des discussions aux allures de disputes, comme la première fois où l’idée avait été évoquée. Comme la deuxième fois, aussi. "Arrête. Si t’as un tant soi peu de respect pour moi, garde ce genre de commentaire pour toi." Il se renfrogne, incapable de comprendre l’association des deux idées. La cause n’est pas perdue: il pense sincèrement que le fait qu’ils s’aiment suffit à expliquer qu’ils arriveront de nouveau à s’entendre pleinement, que cela prenne quelques jours, semaines ou mois. Et par extension, il n’abandonne pas l’idée d’un enfant, parce que maintenant qu’il vit auprès d’Evelyn il doit bien avouer que ça lui plaît, même s’il n’est pas encore capable de dire si seule l’idée d’avoir un enfant lui plaît, ou bel et bien le fait d’élever un bambin. Il est immature, il le sait, mais il tente de ne pas l’être au point de faire de cette idée un caprice, parce qu’elle risque de concerner un gamin qui n’a rien demandé et qu’il ne veut pas s’ajouter à tous les exemples de pères démissionnaires. Mais tout ça, il le jure, n’a pas de rapport avec tout le respect qu’il a pour Evelyn ni même le fait qu’il ne doute pas un seul instant qu’elle serait une mère merveilleuse. Ils en parleront quand tout ira mieux, pas vrai ? Il n’y a qu’à attendre un peu. Quelques jours, semaines, ou mois. Peu importe. "Je veux toujours de cette vie avec toi ? Mais quelle vie, Rhett ? Celle que tu me fais subir depuis des mois ?" - « Je sais que j’ai fait des erreurs mais tu vas pas me dire que t’as tout subi non plus. » Il l’espère, du moins. Il espère qu’il a quand même su la rendre heureuse malgré tout le reste et c’est ce qui a donné lieu à sa proposition d’emménagement ensemble. Pas la pitié, pas le besoin d’en parler parce qu’ils sont ensemble depuis presque deux ans: le fait qu’elle était heureuse avec lui au point de vouloir le voir aussi souvent que possible, tout simplement. "Avec qui tu comptes t’envoyer en l’air la prochaine fois ? Ce sera quoi ta prochaine lubie que tu me demanderas de pardonner ? Quelle erreur il te reste à cocher dans ta liste ?" Il accuse le coup de la remarque injustifiée, parce que coucher à tout va n’est au moins pas une lubie qu’on peut lui associer. La soirée avec Mickey le ferait mentir, mais il jure qu’elle n’a existé qu’une seule fois et qu’elle ne se conjugera jamais au pluriel: ni avec l’ancien champion, ni avec qui que ce soit d’autre. Il aime réellement quand il tombe amoureux. Cela n’exclut pas les erreurs et l’égoïsme qui sont les siens en tout temps, mais cela exclut au moins ses pensées tournées vers d’autres. Il ne compte pas s’envoyer en l’air avec qui que ce soit, pas même une ex alors que ce serait sûrement si simple - dit son ego. « Je vais sagement attendre que tu sois calmée. » De la pire manière qui soit, il annonce qu’il n’ira pas se trouver d’amantes, ni même qu’il pense à toucher à l’Oxycodone. Ou quoi que ce soit d’autre.
"C’est plus facile de prétendre qu’on se parlait à peine quand la vérité c’est que t’étais devant ma porte une fois par semaine pour me remettre les saloperies que tu te fournissais Dieu sait où." Le prénom du même homme est une fois de plus au coeur de la discussion, mais Rhett a au moins la présence d’esprit de le taire, parce qu’il sait que cela n’amènerait rien de positif. Elle le déteste sans doute déjà pour ce qu’il représente alors qu’elle ignore beaucoup de la situation, à commencer par l’attraction qu’il a pour Rhett et qu’il n’a jamais cherché à cacher. Ça aussi, l’ancien rugbyman l’a bien caché, parce qu’il estime que ce serait dévoiler trop de choses au sujet d’un homme qui n’a jamais demandé à être mêlé à toute cette histoire. Oh, il savait bien sûr que Rhett était en couple, mais il a aussi entendu le fait qu’ils faisaient une pause, et il n’y a de fait pas de blâme à lui imposer. Il reste son ami, et Rhett lui est fidèle, parce qu’il comprend sur le tard l’aspect ô combien précieux d’avoir des personnes sur qui compter. « C’était une excuse pour te voir. » Il marmonne, il soupire. Il n’y avait pas que ça et il était bien heureux d’avoir l’Oxycodone quelques minutes entre ses mains avant de pouvoir la donner à une autre et ne plus se retrouver tenté par leur consommation, mais il était aussi heureux d’avoir une excuse planifiée pour la trouver chaque semaine. Ses habitudes étaient contentées, son addiction était lentement combattue, et à ses yeux tout allait donc parfaitement dans le meilleur des mondes. Et qu’on ose dire qu’un monde où deux personnes en pause font du trafic de médicaments à peine légaux n’est pas le meilleur qui puisse exister. "Tu me demandes pourquoi ça me pose problème ?" Il attend, la toise, l’observe s’avancer sans bouger puisque là encore, elle est la seule à faire des efforts pour les rapprocher, même si ce n’est que pour le disputer d’un peu plus près. "Parce que j’ai accepté de faire ça pour toi alors que ça me rendait malade, Rhett. Que pendant que tu te sentais obligé de demander à un homme — que t’as prétendu à peine connaître en me regardant droit dans les yeux — des faveurs sexuelles, je participais à des réunions des narcotiques anonymes pour essayer de comprendre comment t’aider à rester clean et anticiper une rechute." Et il ignorait tout ça, évidemment. Il n’aurait pas pu se douter qu’elle avait entrepris autant de choses pour lui sans s’en vanter, parce que lui n’aurait pas su faire autrement en retour pour montrer toute l’affection et l’importance qu’il lui porte. Il arrive difficilement à accepter l’idée que les efforts d’Evelyn puissent avoir été aussi nombreux et importants alors que, il est vrai, il était trop occupé à se demander comment se vider les couilles de la meilleure façon. Elle ne le dit pas de cette manière, évidemment, mais il traduit le plus simplement possible ses mots.
Rendu muet par la stupeur, il cherche néanmoins à attraper sa main pour au moins profiter de la proximité de la brune, sans doute parce qu’il se dit qu’elle pourrait être apaisée s’il arrivait à prendre sa main dans la sienne ou Dieu sait quoi. Mais elle se recule trop rapidement et il juge raisonnable de ne pas lui imposer sa présence trop près, parce que sa colère est évidente, parce qu’elle se traduit aussi par une sorte de dégoût et qu’il cherche aussi à se préserver, malgré tout. Il croit en l’idée que tout n’est pas terminée et il veut y croire. "J’ai fait trop d’erreur avec toi. Je voulais réparer, et t’es en train de tout gâcher." Mais ça peut encore se réparer. Il continuera d’y croire pour deux, s’il n’y a que ça. "Encore une fois." Ses pupilles tressaillent, suprises et blessées. Il est le seul à pouvoir être surpris par ces mots encore. « Y’en aura plus. Je te le promets, Evie. » Il tiendra parole. Cette fois, enfin, il tiendra parole. Les yeux de la brune se gorgent de larmes et tout n’est que la seconde prise d’une scène qui a déjà eu lieu. Ils ont déjà parler de mettre une pause à leur relation, et ils en ont déjà parlé avec la vision brouillée. "Non, je veux pas en discuter. Je veux que tu me laisses." Malgré son envie, il ne la prend donc pas dans ses bras, conscient que sa demande n’a pas vocation à être outrepassée. Il laisse la distance entre eux, et il jure qu’il ne l’embêtera pas, pendant les jours à venir au moins - ensuite, il se battra pour ce qui lui importe. « Je suis désolé. » Pour ce qu’il a fait, pour toute cette discussion, et pour cette peine qu’il continue de lui imposer sans jamais le vouloir. Il fait le chemin en sens inverse, ne s’imposant pas davantage à sa vue. |
| | | | | | | | (everhett #23) sweet sounds of heaven fill the night |
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