ÂGE : 51 ans SURNOM : Mari, Za' STATUT : Divorcée. Elle a été mariée pendant 10 ans avec Sergio. En 2002 ils signent les papiers du divorce mais depuis la mère de famille n'a jamais refait sa vie. MÉTIER : Femme de ménage, nourrice, cuisinière, en gros, elle est bonne à tout faire. LOGEMENT : #32 Parkland Boulevard (Spring Hill) POSTS : 682 POINTS : 0
La journée avait été épuisante. Maritza avait littéralement couru partout. Elle n'avait pas eu une seule minute à elle. La matinée avait commencer sur les chapeaux de roue. Elle avait été travailler à l'hôtel de 5h à 7h du matin, était rentrée chez elle pour préparer le petit-déjeuner à Alejandro et l’emmener à l'école puis était retournée travailler chez des particuliers. Elle n'avait même pas eu le temps de manger son repas du midi et avait passé l'après-midi chez une vieille femme pour s'occuper de son ménage, de sa lessive et du repassage. A peine avait-elle terminé qu'elle avait dû foncer à l'école pour assister à la réunion parents-professeurs. Sergio – qui disait vouloir s'investir dans la scolarité de son fils – n'avait pas pu se libérer et c'était donc seule qu'elle s'y était rendue.
La réunion avait commencé en plénière, tous les parents étant alors réunis dans la même salle et puis les entretiens individuels avaient commencé. Maritza avait patienté à l'extérieur, en profitant pour appeler chez elle et pour s'assurer qu'Alejandro ne faisait pas n'importe quoi et faisait ses devoirs. Il lui avait assuré être en train de les faire mais la matriarche n'était pas stupide et avait entendu dans le fond la musique de son jeu vidéo. Il fallait vraiment qu'elle trouve une solution pour qu'il passe moins de temps dessus. Il devait y avoir moyen de limiter le temps d'accès. Quand elle rentrerait elle en parlerait à Cesar, son fils devait bien avoir la formule magique ou l'application salvatrice qui viendrait à bout de ses problèmes.
Son tour vint enfin. Mari écouta attentivement ce que l'institutrice disait de son fils, hochait la tête, prenait des notes. L'entretien dura quelques minutes et la mexicaine remercia chaleureusement la femme qui lui faisait face tout en lui assurant qu'elle discuterait de tout cela avec Alejandro. Comme elle s'en était doutée tout n'était pas parfait et certains points la chiffonnaient véritablement. Son fils avait son petit caractère et si elle pensait qu'il n'en usait que chez elle, elle s'était fourré le doigt dans l'oeil.
Lorsqu'elle sortit du bureau, elle aperçut au loin une silhouette qu'elle ne connaissait que trop bien. Elle n'hésita pas une seule seconde et s'approcha d'elle. Une fois dans son dos elle lui dit d'une voix douce : « Alors ? Comment les jumeaux s'en sortent ? ». Olivia fit volte face et Mari lui offrit un large sourire. Cela faisait longtemps qu'elles ne s'étaient pas vus en-dehors de l’hôpital et pour une fois la mexicaine semblait aller beaucoup mieux. Ce soir elle n'allait pas s'effondrer en larmes ou faire une crise de nerfs, ce serait sans doute une grande première pour Olivia. Elle jeta un coup d'oeil à sa montre et se dit qu'elle avait largement le temps de discuter un peu avec la jeune femme. Elle lui demanda alors : « Vous avez un moment pour prendre un café ? » Un stand de café et biscuits avait été mis en place un peu plus loin pour faire patienter les parents et rendre le moment un peu plus convivial. La brune ajouta : « C'est moi qui vous invite cette fois-ci. ».
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Dernière édition par Maritza Gutiérrez le Mar 16 Juil 2024, 23:48, édité 1 fois
Olivia Welch
les bonnes intentions
ÂGE : 36 ans (06.11.1988) SURNOM : Liv, Livvie, Welch au travail (elle déteste entendre son nom de famille claquer ainsi au travers des urgences) STATUT : Mère célibataire de jumeaux de 7 ans, Lizzie et Lenny. Famille d'accueil pour Paul, un ado un peu paumé mais qui s'est plutôt bien adapté à leur vie de famille. Visiblement loin des jolies histoires et des rêves de bonheur. MÉTIER : Infirmière puéricultrice, postée aux urgences de l'hôpital Saint-Vincent LOGEMENT : Logan City, #503 Daisy Hill Road, une petite maison toute simple, qui suffit amplement à leur famille POSTS : 8785 POINTS : 1190
TW IN RP : Absence d'un père, famille d'accueil et violences familiales, grossesse, milieu hospitalier GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Olivia a longtemps été fumeuse - à se cacher dans les recoins du ranch pour ne pas se faire attraper par un de ses parents ≈ Elle a appris la langue des signes australiennes, ce qui l'aide énormément à son travail. ≈ Elle a failli se noyer quand elle était enfant et est toujours traumatisée par les grandes étendues d'eau. ≈ Elle ne cuisine pas très bien, mais connaît tous les restaurants de son quartier.CODE COULEUR : Répand de la douceur en #CC33CC RPs EN COURS :
Isyliv ∆ When you can't look on the bright side I will sit with you in the dark
C'était la première année que les jumeaux n'étaient pas dans la même classe, et le plus gros obstacle pour l'instant était que leurs maîtresses s'entêtaient à mettre leurs réunions en même temps. Et si Cody était réapparu dans leur vies quelques semaines plus tôt, il n'était pas là depuis assez longtemps pour gérer les réunions scolaires. Elle n'avait même pas encore organisé une rencontre entre lui et les jumeaux...
Elle s'était donc débrouillée pour assister à la réunion de Lenny, la mère de la meilleure amie de Lizzie lui textant en temps réel les informations données par la maîtresse de sa fille. Un brin compliqué, mais vraiment pas la pire réunion qu'elle ait pu faire. Celles des urgences étaient souvent bien plus perturbées, entre les appels des patients et les véritables urgences qui les faisaient interrompre et reprendre plus tard.
Heureusement, elle avait réussi à avoir les entretiens individuels à des horaires différents, et put pour la première fois avoir une vraie vision de ses enfants en classe. Jusque là, les maîtresses avaient toujours raconté pour les deux, sans forcément souligner leurs différences, un fait qui la faisait froncer du nez même si elle ne savait pas trop comment leur dire - au moins, ils étaient physiquement assez différents pour qu'on ne les confonde pas, et elle plaignait les parents de vrais jumeaux...
Elle allait repartir soulager la nourrice, le nez dans ses fiches pour savoir ce qu'elle allait dire à ses enfants en rentant, quand une fois familière l'appela. Elle se retourna pour se retrouver face à Maritza, bien moins pâle que la dernière fois qu'elles s'étaient vues, aux urgences pour Alejandro.
« Lenny visiblement mieux que sa sœur... C'est bien qu'ils soient dans des classes différentes cette année, parce que je pense que jusqu'ici, ils arrivaient à couvrir les difficultés de l'autre et à passer entre les mailles du filet ! Et Alejandro ? Il va mieux depuis son otite ? »
Maritza n'avait pas reconsulté aux urgences - c'était une certitude, puisqu'il n'y avait pas d'autres inscriptions dans le logiciel. Le garçon avait donc dû avoir une simple otite, qui avait cédé sous les médicaments prescrits. Un soulagement pour les Gutiérrez sans doute, surtout vu le parallèle évident qu'ils avaient faits avec les hospitalisations de Maria.
« Avec plaisir pour le café ! Je préviens juste la nourrice, histoire qu'elle ne s'inquiète pas » accepta-t-elle, sortant son téléphone pour envoyer un sms rapide.
Heureusement, Rebecca connaissait les jumeaux et leur routine du soir, et saurait commencer à la mettre en place le temps qu'Olivia ne rentre. Parler avec Maritza loin de l'hôpital allait leur faire du bien à toutes les deux. L'école était plus neutre, plus conviviale aussi avec ce petit stand qui attirait tous les parents et qui bruissait de conversations sur les prochains goûters d'anniversaire et autres rencontres sportives.
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Maritza Gutiérrez
la cheffe de tribu
ÂGE : 51 ans SURNOM : Mari, Za' STATUT : Divorcée. Elle a été mariée pendant 10 ans avec Sergio. En 2002 ils signent les papiers du divorce mais depuis la mère de famille n'a jamais refait sa vie. MÉTIER : Femme de ménage, nourrice, cuisinière, en gros, elle est bonne à tout faire. LOGEMENT : #32 Parkland Boulevard (Spring Hill) POSTS : 682 POINTS : 0
Un sourire attendri glissa sur le visage de Maritza lorsqu'elle entendit que les jumeaux d'Olivia avaient tendance à se couvrir l'un l'autre par le passé. Elle trouvait cela vraiment mignon puisque cela prouvait qu'il y avait un vrai lien qui les unissait. Bien sûr maintenant qu'ils étaient dans deux classes différentes, les chérubins allaient devoir trouver une autre solution pour s'entre-aider. Elle hocha la tête positivement et répondit : « Oh oui, il va beaucoup mieux, même un peu trop parfois si vous voulez mon avis. » et elle rit doucement. Evidemment elle plaisantait. Elle préférait largement qu'Alejandro déborde d'énergie plutôt qu'il ne souffre. L'image de Maria pantelante sur ses membres et sans aucune force était toujours graver en elle et elle priait pour qu'aucun de ses autres enfants n'ait à passer par une telle épreuve. Alors oui, Alejandro avait tendance à chercher à dépasser les limites ces derniers temps, mais c'était un enfant, il n'y avait donc rien de plus logique. « Avec plaisir pour le café ! Je préviens juste la nourrice, histoire qu'elle ne s'inquiète pas » Mari se pinça les lèvres, regrettant presque d'avoir proposé ce café. Cela ne lui était pas venu à l'esprit que les jumeaux étaient avec leur nourrice et sans doute que l'infirmière aurait voulu rentrer chez elle pour les retrouver. Quoi qu'il en soit, Olivia envoya un message et finit par la suivre jusqu'au stand de café et de biscuits. Les deux mères semblaient avoir besoin de ce petit moment d'accalmie dans leur quotidien mouvementé. La Gutiérrez avait une vie chargée et des journées bien remplies mais elle ne doutait pas que cela devait être pareil – si ce n'était pire – du côté de la jeune rousse.
Elle leur servit deux cafés et en tendit un à Olivia. Après avoir pris un cookie, elle s'éloigna un peu, ne désirant pas se retrouver au milieu de tous ces parents qui jacassaient. Un peu à l'écart, elle demanda à la jeune femme : « Alors ? Vous aussi vous allez devoir revoir certains points à la maison ou tout se passe bien ? » Elle laissait ainsi entendre que de son côté il y avait clairement des choses à modifier dans l'attitude et le comportement de son fils. Elle porta le gobelet jusqu'à ses lèvres, but une gorgée et puis précisa : « Je savais qu'Alejandro avait son petit caractère, mais je n'imaginais pas à ce point. » Il ne manquait jamais de respect envers son enseignante par contre il était têtu et borné, refusant parfois de faire ce qu'on lui demandait sous prétexte qu'il n'en avait pas envie. Elle soupira quelque peu et marmonna : « J'aurais aimé dire qu'il tient tout de son père mais je crois que ce serait mentir... » Entre Sergio et Maritza, Alejandro était servi niveau caractère de cochon, la mexicaine ne pouvait pas se voiler la face.
:
Toutes mes excuses pour le retard, j'ai pas su gérer Marley ET Maritza pendant les battles
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Olivia Welch
les bonnes intentions
ÂGE : 36 ans (06.11.1988) SURNOM : Liv, Livvie, Welch au travail (elle déteste entendre son nom de famille claquer ainsi au travers des urgences) STATUT : Mère célibataire de jumeaux de 7 ans, Lizzie et Lenny. Famille d'accueil pour Paul, un ado un peu paumé mais qui s'est plutôt bien adapté à leur vie de famille. Visiblement loin des jolies histoires et des rêves de bonheur. MÉTIER : Infirmière puéricultrice, postée aux urgences de l'hôpital Saint-Vincent LOGEMENT : Logan City, #503 Daisy Hill Road, une petite maison toute simple, qui suffit amplement à leur famille POSTS : 8785 POINTS : 1190
TW IN RP : Absence d'un père, famille d'accueil et violences familiales, grossesse, milieu hospitalier GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Olivia a longtemps été fumeuse - à se cacher dans les recoins du ranch pour ne pas se faire attraper par un de ses parents ≈ Elle a appris la langue des signes australiennes, ce qui l'aide énormément à son travail. ≈ Elle a failli se noyer quand elle était enfant et est toujours traumatisée par les grandes étendues d'eau. ≈ Elle ne cuisine pas très bien, mais connaît tous les restaurants de son quartier.CODE COULEUR : Répand de la douceur en #CC33CC RPs EN COURS :
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Olivia sourit, ravie d'apprendre que Alejandro s'était remis de ses mésaventures. Elle espérait que la prochaine fois qu'il serait bien malade, il en parlerait à sa famille avant de manquer de s'écrouler devant eux... Mais vu le sourire détendu de Maritza, tout allait pour le mieux, et c'était tout ce qu'on pouvait leur souhaiter.
Elles allèrent prendre café et pâtisseries, avant de se positionner un peu à l'écart, pour parler sans avoir à hausser le ton afin de couvrir les voix des autres parents. Le café était moyen - plus proche de celui des urgences que d'un vrai -, mais Olivia était assez habituée au goût pour ne même pas sourciller en le buvant.
« Il paraît que les chiens ne font pas des chats » dit-elle en haussant les épaules.
Elle n'avait croisé Alejandro qu'aux urgences, mais même malade et terrifié d'être à l'hôpital, il avait quand même réussi à faire preuve de caractère. Elle n'osait donc imaginer ce que ça devait donner à l'école, un lieu où il était habitué à aller, ou à la maison. Surtout avec le répondant qu'avait sa mère, et que devait avoir son père si elle se fiait aux insinuations de Maritza.
« Pas mal de bavardages de la part de Lizzie, mais elle a toujours été une pipelette. Elle a toujours été celle qui gazouillait, alors que son frère faisait ses trucs en douce ! »
Ils avaient affirmé leurs caractères dès les premières semaines, et s'ils avaient gagné en indépendance, rien n'avait vraiment changé autrement.
« Après, les difficultés en maths de Lizzie et celle en écriture de Lenny, on l'avait déjà vu l'année dernière. C'est un peu mieux cette année, donc ils arrivent à travailler dessus » avoua-t-elle, un peu fière de ses enfants.
C'était l'année précédente qu'Olivia et l'institutrice des jumeaux s'étaient aperçues qu'ils compensaient leurs difficultés, Lenny soufflant les réponses de maths et Lizzie aidant son frère à épeler les mots. Ce qui avait été une des raisons pour qu'ils aillent dans des classes différentes, même si c'était toute une organisation pour Olivia. Au moins, ses enfants s'épanouissaient chacun de leur côté, et se disputaient un peu moins le soir, contents de se retrouver plutôt qu'énervés après une journée passée sur le dos de l'autre.
« Au moins, ils se plaisent tous les deux dans leurs classes ! Alejandro n'a pas encore commencé à faire son pré-ado qui déteste tout ? »
Elle-même, adolescente, avait traîné des pieds pour aller au collège, ne voyant pas l'intérêt des théorèmes de maths, ou des livres peu palpitants du cours de littérature. Elle voulait juste travailler sur la ferme de ses parents, et les aider à s'occuper des cheveux. La petite Olivia de quinze ans aurait bien du mal à comprendre comment elle avait pu se retrouver infirmière à Brisbane, si loin de la demeure familiale.
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Spoiler:
C'est le problème de beaucoup
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Maritza Gutiérrez
la cheffe de tribu
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« Il paraît que les chiens ne font pas des chats » Maritza fit une petite grimace en acquiesçant. Elle ne pouvait pas dire le contraire. Plus Alejandro grandissait, plus elle constatait qu'il avait autant pris de son côté que de celui de Sergio. Il s'affirmait de plus en plus et n'hésitait plus à montrer son désaccord ou à s'opposer à ses demandes. Parfois la mexicaine se demandait si ce n'était pas le retour de Sergio sous leur toit qui avait engendré un tel changement, et puis après, elle se souvenait qu'elle aussi avait été ainsi à son âge. « Si seulement il pouvait se comporter comme ça seulement à la maison... » marmonna-t-elle, pensive. Elle porta une nouvelle fois son café à ses lèvres et se fit la réflexion qu'il était loin d'être excellent. Elle ne dirait rien, ne se plaindrait pas, après tout l'intention était bonne, mais vraiment elle avait connu mieux. Elle croqua dans son cookie histoire d'avoir meilleure saveur et reporta son attention sur l'infirmière : « Pas mal de bavardages de la part de Lizzie, mais elle a toujours été une pipelette. Elle a toujours été celle qui gazouillait, alors que son frère faisait ses trucs en douce ! » Un sourire s'inscrivit une nouvelle fois sur son visage alors qu'elle faisait rapidement le parallèle avec ses enfants. Chez les Gutiérrez, c'était Sara la bavarde et Cesar le petit fourbe. Parfois cependant ils inversaient les rôles. Heureusement ils avaient grandi, et ils avaient bien tourné tous les deux. « Après, les difficultés en maths de Lizzie et celle en écriture de Lenny, on l'avait déjà vu l'année dernière. C'est un peu mieux cette année, donc ils arrivent à travailler dessus » Maritza hocha la tête en souriant. C'était une bonne chose qu'ils progressent, cela indiquait qu'ils faisaient des efforts et que ces derniers payaient. « C'est bien qu'ils n'aient pas lâché et qu'ils cherchent à progresser. » dit-elle avec douceur. Les difficultés scolaires pouvaient être rebutantes pour certains enfants qui se focalisaient trop dessus et se retrouvaient ensuite paralysés lors de contrôles ou d'examens. « Au moins, ils se plaisent tous les deux dans leurs classes ! Alejandro n'a pas encore commencé à faire son pré-ado qui déteste tout ? » Un soupir et des yeux au ciel indiquaient qu'il entrait dans cette phase et que c'était déjà bien éreintant pour Maritza. Elle en profita d'ailleurs pour s'asseoir sur un banc qui venait de se libérer. Elle but une nouvelle gorgée de café, et un léger sourire aux coins des lèvres expliqua : « J'aurais aimé dire que non mais malheureusement... La bataille commence. » Un rire franc lui échappa. Elle avait l'habitude désormais. Alejandro était le sixième de ses enfants, avec les cinq précédents, elle en avait vu passer des vertes et des pas mûres. Elle passa une main dans ses cheveux et développa : « L'autre jour il a fait semblant d'être malade pour ne pas faire son contrôle de mathématiques. » Le jeu d'acteur avait été si ridicule et mauvais que Maritza avait tout de suite compris son petit manège. « Sinon, il passe plus de temps à jouer à la console plutôt qu'à ranger sa chambre et faire ses devoirs. » Ce point-là la contrariait vraiment. Elle ne savait pas encore comment y faire face. « Quand je suis à la maison ça va mais... Avec mes horaires décalés c'est difficile de gérer. » Il y avait toujours des moments dans la soirée où son fils se retrouvait seul avec Cesar. Ce dernier refusait de faire la police et laissait donc son cadet faire ce qu'il souhaitait. Heureusement pour la matriarche, Sergio était revenu vivre – temporairement – chez eux et gérait donc la situation lorsqu'il rentrait du travail. « Si vous avez une solution, je suis preneuse » dit-elle en souriant. Après tout, Olivia était mère, peut-être connaissait-elle la recette miracle ?
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TW IN RP : Absence d'un père, famille d'accueil et violences familiales, grossesse, milieu hospitalier GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Olivia a longtemps été fumeuse - à se cacher dans les recoins du ranch pour ne pas se faire attraper par un de ses parents ≈ Elle a appris la langue des signes australiennes, ce qui l'aide énormément à son travail. ≈ Elle a failli se noyer quand elle était enfant et est toujours traumatisée par les grandes étendues d'eau. ≈ Elle ne cuisine pas très bien, mais connaît tous les restaurants de son quartier.CODE COULEUR : Répand de la douceur en #CC33CC RPs EN COURS :
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« C'est bien qu'ils aient du caractère et assez de confiance en eux pour savoir se défendre ou pointer les problèmes ou les erreurs des autres » estima doucement Olivia.
Elle n'avait vu Alejandro que malade et extrêmement inquiet, alors elle n'était certainement pas une bonne juge du caractère de l'enfant. Mais il ne lui avait pas semblé méchant, ou du genre à volontairement blesser les autres. Peut-être manquait-il de tact - il était un garçon d'une dizaine d'années, et n'avait pas encore toutes les subtilités du langage quand il s'agissait de donner son avis sans heurter les autres.
Les siens semblaient avoir gagné en confiance maintenant qu'ils n'étaient plus deux contre le monde entier. Ils avaient développés plus d'amitiés, et parlaient un peu plus. Surtout Lenny, qui ne pouvait plus se cacher derrière sa jumelle et la laisser être la porte-parole des jumeaux.
« C'est pas tant qu'ils travaillent sur leurs faiblesses... C'est que l'année dernière, Lenny faisait les maths de sa sœur, et en retour, elle lui soufflait comment épeler les mots ou l'aidait à se corriger. Et au final, ils n'avançaient pas du tout sur les sujets qui posaient problème ! »
Ils avaient cependant réussi à berner leur monde une bonne partie de l'année. Preuve s'il en était qu'être jumeaux leur permettait d'éviter les désagréments. Et elle était contente de pouvoir leur donner ça, un frère ou une sœur qui pourrait les protéger jusqu'au bout du monde, même si le reste du temps, ils se battaient comme des chiffonniers à propos de tout et de rien.
Et puis, ils avaient encore des problèmes d'enfants. Elle n'était pas prête à les voir devenir des adolescents persuadés qu'ils savaient tout mieux que les adultes chargés de s'occuper d'eux. Elle savait combien elle avait pu elle-même être insupportable quand elle avait quatorze ou quinze ans, un appareil dentaire et qu'elle essayait de sortir en douce de la maison pour rejoindre son premier petit-copain.
« Seigneur, je l'ai tellement fait, feinter pour éviter les contrôles. Quoi qu'étant une fille, j'avais déjà un peu plus de chances de réussir, au moins une semaine par mois » révéla-t-elle, un sourire aux lèvres.
Son père râlait toujours, mais sa mère le faisait taire d'un regard. Et Olivia en avait un peu trop profité, même si ça ne l'avait pas empêché de finir le lycée avec de bonnes notes. Mais parfois, pouvoir rester à la maison, sous les couettes à regarder une série télévisée un peu naze - elle n'avait pas de console à l'époque -, ça faisait du bien psychologiquement.
« J'ai pas vraiment de conseils sur comment gérer des ados. Les miens ont une nourrice qui les gère quand je suis trop en décalé, et ils ont encore l'âge d'écouter quand on leur dit de faire leurs devoirs. »
Elle avait bien Paul, l'adolescent placé chez elle. Mais il venait d'une famille compliquée, traversée par les addictions, et retrouver un peu d'équilibre chez Olivia passait aussi, pour lui, dans un travail scolaire assidu. Il avait des difficultés, et des lacunes dues au manque de suivi de ses parents, mais il faisait tout pour continuer de travailler et de progresser, sans qu'Olivia n'ait à le forcer. Elle était plus là pour l'encourager, et tenter avec lui de comprendre ses cours, même si certains thèmes lui paraissaient très lointains.
« Alejandro est le sixième de sa fratrie, non ? C'est plutôt moi qui vais venir chercher des conseils dans les années à venir ! »
Le plus tard possible, ou en tout cas elle l'espérait. Elle avait du mal à voir ses bébés grandir.
« Est-ce que les grands vous aident un peu ? On était un peu plus rapprochés en âge chez moi, mais ça a jamais empêché ma mère de nous laisser gérer leurs devoirs. Je crois que j'étais plus dure avec eux que je l'étais avec moi ! »
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Maritza Gutiérrez
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ÂGE : 51 ans SURNOM : Mari, Za' STATUT : Divorcée. Elle a été mariée pendant 10 ans avec Sergio. En 2002 ils signent les papiers du divorce mais depuis la mère de famille n'a jamais refait sa vie. MÉTIER : Femme de ménage, nourrice, cuisinière, en gros, elle est bonne à tout faire. LOGEMENT : #32 Parkland Boulevard (Spring Hill) POSTS : 682 POINTS : 0
« C'est bien qu'ils aient du caractère et assez de confiance en eux pour savoir se défendre ou pointer les problèmes ou les erreurs des autres » Oh et du caractère ses enfants n'en manquaient pas. Chacun l'exprimait à sa façon mais savoir se défendre faisait partie de leurs qualités. Parfois un peu trop à son goût néanmoins. Ce n'était pas rare d'entendre des cris dans la maison, des règlements de compte ou des disputes. A la fin du compte, ils parvenaient toujours tous à se réconcilier. Ce n'était pas toujours simple mais ils s'aimaient. Les Gutiérrez étaient une famille dysfonctionnelle sur bien des aspects mais on ne pourrait pas leur retirer tout l'amour qu'ils se portaient les uns aux autres. « C'est pas tant qu'ils travaillent sur leurs faiblesses... C'est que l'année dernière, Lenny faisait les maths de sa sœur, et en retour, elle lui soufflait comment épeler les mots ou l'aidait à se corriger. Et au final, ils n'avançaient pas du tout sur les sujets qui posaient problème ! » Maritza ne put s'empêcher de rire avec tendresse. Elle comprenait que cela pouvait être dérangeant pour Olivia mais dans le fond elle trouvait ça véritablement mignon. « C'est sûr que ça risque de bloquer à un moment mais ils font preuve d'une jolie solidarité. » commenta-t-elle. Avec le temps elle avait compris que ce qui importait résidait dans l'amour que chacun portait à l'autre. Pouvoir compter sur les siens était un bien inestimable et de son côté elle ne pouvait qu'être fière lorsqu'elle voyait ses enfants s'entraider et se soutenir. Olivia ne devrait pas s'inquiéter outre mesure, ses enfants finiraient par prendre leur indépendance l'un vis-à-vis de l'autre et parviendraient à progresser dans les domaines où ils étaient plus en difficulté. Cela ne faisait pas l'ombre d'un doute.
« Seigneur, je l'ai tellement fait, feinter pour éviter les contrôles. Quoi qu'étant une fille, j'avais déjà un peu plus de chances de réussir, au moins une semaine par mois » Maritza gloussa une nouvelle fois en acquiesçant. « Au moins quelque chose de positif à tirer de cette torture. » Elle aussi s'était souvent servie de ses règles pour esquiver ce qu'elle n'avait pas envie de faire. Avec du recul elle aurait peut-être dû aller aux cours de natation. Au moins elle aurait appris à nager et peut-être ne serait-elle pas terrifiée par l'eau. Elle ne pouvait pas dire à Alejandro qu'elle aussi avait déjà esquivé des devoirs en mentant – elle était d'ailleurs bien meilleure actrice qu'elle – et se contentait donc de lui rappeler qu'il valait mieux essayer et se tromper plutôt que de fuir les difficultés. Son fils n'était pas spécialement convaincu par ses arguments mais depuis il semblait rechigner un peu moins avant d'aller à l'école.
Maritza en profita pour demander quelques conseils à Olivia, après tout, elle était mère, peut-être pourrait-elle lui venir en aide. Elle se pinça les lèvres lorsqu'elle lui répondit : « J'ai pas vraiment de conseils sur comment gérer des ados. Les miens ont une nourrice qui les gère quand je suis trop en décalé, et ils ont encore l'âge d'écouter quand on leur dit de faire leurs devoirs. » Elle lui fit un joli sourire et amusée répondit : « Profitez-en pendant que vous le pouvez encore ! » On ne savait jamais combien de temps ces périodes de calme allaient durer. Elle savait aussi – d'expérience – qu'Alejandro allait gagner en maturité et que sa période de jeux vidéo allait finir par lui passer (du moins elle l'espérait). Lorsqu'Olivia lui dit : « Alejandro est le sixième de sa fratrie, non ? C'est plutôt moi qui vais venir chercher des conseils dans les années à venir ! » Elle écarquilla les yeux et s'empressa de répondre : « Oula, je ne suis pas sûre d'être la meilleure personne vers qui vous tourner. » Elle avait tout fait pour ses enfants, tout fait pour les éduquer correctement et leur offrir tout ce dont ils avaient besoin mais elle n'était pas certaine d'avoir les bons conseils à prodiguer, loin de là. « Est-ce que les grands vous aident un peu ? On était un peu plus rapprochés en âge chez moi, mais ça a jamais empêché ma mère de nous laisser gérer leurs devoirs. Je crois que j'étais plus dure avec eux que je l'étais avec moi ! » Elle hocha affirmativement la tête tout en finissant son cookie. Oh oui qu'ils l'aidaient ! Et heureusement d'ailleurs ! Sans doute que Maritza ne les avait jamais assez remerciés mais sans eux elle se serait noyée depuis bien longtemps. Elle sourit et lui confia : « Ils m'aident tous à leur façon. Certains mois lorsque c'était trop difficile... Certains me donnaient une partie de leur salaire pour pouvoir nourrir toute la fratrie. » Elle sentit le feu lui monter aux joues et baissa la tête, honteuse d'avouer une telle chose. Elle commença nerveusement à triturer ses doigts et poursuivit : « Avec Alejandro, ils sont tous géniaux. Tout le monde est toujours là pour l'aider ou s'occuper de lui. » Ils auraient pu lui en vouloir d'avoir refait un enfant pourtant ils n'en tenaient pas rigueur à leur frère qu'ils avaient toujours aimé. « Depuis la mort de Maria, les liens sont devenus encore plus forts. » Un sourire nostalgique et un peu triste glissa sur son visage mais elle finit par relever le regard vers Olivia et lui dit avec un peu plus d'enthousiasme : « Il y a du positif partout, même dans les choses les plus terribles. » Ca lui tordait encore le ventre de penser à la perte de sa fille, et sans doute que cette sensation ne disparaîtrait jamais, mais quoi qu'il en soit, Maritza était ravie d'être si bien entourée. Elle finit son café et puis, choisissant de changer de sujet, proposa avec gentillesse : « Si un jour vous avez besoin de quoi que ce soit, de quelqu'un pour venir garder vos enfants en urgence, n'hésitez surtout pas. » Elle avait souvent garder des enfants pour arrondir ses fins de mois, elle le ferait donc gratuitement et avec grand plaisir pour Olivia qui lui avait été d'un grand secours.
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Olivia Welch
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ÂGE : 36 ans (06.11.1988) SURNOM : Liv, Livvie, Welch au travail (elle déteste entendre son nom de famille claquer ainsi au travers des urgences) STATUT : Mère célibataire de jumeaux de 7 ans, Lizzie et Lenny. Famille d'accueil pour Paul, un ado un peu paumé mais qui s'est plutôt bien adapté à leur vie de famille. Visiblement loin des jolies histoires et des rêves de bonheur. MÉTIER : Infirmière puéricultrice, postée aux urgences de l'hôpital Saint-Vincent LOGEMENT : Logan City, #503 Daisy Hill Road, une petite maison toute simple, qui suffit amplement à leur famille POSTS : 8785 POINTS : 1190
TW IN RP : Absence d'un père, famille d'accueil et violences familiales, grossesse, milieu hospitalier GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Olivia a longtemps été fumeuse - à se cacher dans les recoins du ranch pour ne pas se faire attraper par un de ses parents ≈ Elle a appris la langue des signes australiennes, ce qui l'aide énormément à son travail. ≈ Elle a failli se noyer quand elle était enfant et est toujours traumatisée par les grandes étendues d'eau. ≈ Elle ne cuisine pas très bien, mais connaît tous les restaurants de son quartier.CODE COULEUR : Répand de la douceur en #CC33CC RPs EN COURS :
Isyliv ∆ When you can't look on the bright side I will sit with you in the dark
Il existait un lien spécial entre jumeaux, sans qu'Olivia ne sache d'où ça vienne. Ils avaient une belle complicité, elle ne pouvait pas dire le contraire, plus qu'elle n'en avait avec sa fratrie au même âge. Peut-être parce qu'ils avaient le même âge et qu'elle attendait les mêmes choses d'eux, quand ses parents avaient tendance à un peu trop responsabiliser les aînées pour qu'elles prennent soin de leurs cadets.
(Ça ne les empêchait pas de se faire les pires crasses quand ils étaient fâchés l'un contre l'autre, et ça, elle connaissait bien.)
Lenny et Lizzie restaient encore jeunes, et elle arrivait assez facilement à les calmer et à leur faire faire leurs devoirs. Ils n'étaient pas encore dans la résistance des adolescents face à l'école ou l'autorité parentale - et c'était une étape qu'elle voulait repousser le plus possible, pas très pressée de faire face à tout ça.
« Je profite au maximum des câlins et des week-ends passés à se promener, parce que je me doute que ça ne va pas durer toute la vie. Quoi que maintenant que je suis adulte, j'aime bien le faire avec ma mère quand je vais les voir ! »
Alors qu'adolescente, il n'y avait rien de pire que les jours où sa mère les déposait au lycée, insistant pour avoir un baiser sur la joue avant qu'elles n'aillent en cours. Elles avaient toutes détestées ça, se pressant pour prendre le bus scolaire à l'heure, et se disputant devant la porte de la salle de bain quand les autres prenaient trop de temps à se préparer.
« Je faisais du baby-sitting ado, et j'achetais aux plus jeunes les conneries que nos parents ne pouvaient pas nous offrir. Six enfants, c'est un sacré budget ! Et encore, on vivait à la campagne, donc on faisait pousser une partie de notre nourriture. »
Elle imaginait qu'en ville, ses parents auraient eu plus de mal à tenir les fins de mois. A Longreach, ils avaient un immense jardin, et faisaient même du troc avec les voisins pour certains aliments. Une richesse insoupçonnée, et les premières fois qu'elle avait dû payé pour ses fruits et légumes, en arrivant faire ses études à Brisbane, elle avait été choquée par le prix.
« J'imagine que la famille se rapproche dans ces circonstances. Je n'ai jamais perdu personne de ma fratrie, mais je n'ose pas imaginer ce qu'ils peuvent ressentir. C'est bien qu'ils puissent compter les uns sur les autres. »
Elle osait encore moins imaginer ce que ça pouvait être de perdre un enfant. Dès qu'elle avait sut être enceinte, elle n'avait pu qu'imaginer son parfait futur avec lui - puis eux quand elle avait découvert à l'échographie qu'ils étaient deux. La douleur de Maritza lui paraissait infernale, une torture constante qui lui donnait envie de rentrer chez elle pour serrer ses deux enfants contre elle.
« C'est gentil à vous de proposer ! J'essaye d'avoir mon planning en avance et de ne pas trop le modifier au dernier moment pour éviter d'avoir à appeler tout le monde en catastrophe. C'est pas toujours possible, mais généralement, ça va, on réussit à s'en sortir ! »
Olivia détestait devoir appeler les autres pour reporter sur eux la responsabilité de ses enfants. Même Isaac, son meilleur ami depuis tant d'années, et qui avait tant fait au début de sa grossesse, elle répugnait à l'appeler au dernier moment pour des problèmes de garde et de planning, ayant toujours peur de déranger. Alors Maritza, qui avait sans doute la tête à autre chose... Surtout que la jeune femme venait d'avouer avoir des soucis d'argent, Olivia s'en serait voulue de lui donner un peu plus de travail avec ses deux têtes blondes.
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Maritza Gutiérrez
la cheffe de tribu
ÂGE : 51 ans SURNOM : Mari, Za' STATUT : Divorcée. Elle a été mariée pendant 10 ans avec Sergio. En 2002 ils signent les papiers du divorce mais depuis la mère de famille n'a jamais refait sa vie. MÉTIER : Femme de ménage, nourrice, cuisinière, en gros, elle est bonne à tout faire. LOGEMENT : #32 Parkland Boulevard (Spring Hill) POSTS : 682 POINTS : 0
« Je profite au maximum des câlins et des week-ends passés à se promener, parce que je me doute que ça ne va pas durer toute la vie. Quoi que maintenant que je suis adulte, j'aime bien le faire avec ma mère quand je vais les voir ! » Elle hocha d'un air entendu la tête. Elle comprenait parfaitement ce besoin de se sentir proche des siens. Profiter de la tendresse de ses enfants, de l'amour qu'ils ressentaient pour vous et qu'ils voulaient bien vous donner étaient des choses essentielles dans le quotidien d'une mère. Elle se pinça les lèvres, amusée, hésita quelques secondes et puis confessa : « Mes enfants sont presque tous adultes... C'est difficile de passer du temps avec eux mais... Lorsqu'il y a eu le fameux stage de survie organisé, je les ai tous inscrits à un atelier avec moi ! » Elle se mit alors à rire aux éclats, revoyant parfaitement Diego craquer lors de l'orientation, Cesar hurler parce qu'il détestait l'eau, Sara se plaindre des premiers secours ou encore Alma qui avait failli s'empoisonner en mangeant n'importe quoi. Elle se revoyait aussi dans les bras de Sergio, dormir dans leur cabane de fortune. Cette pensée la fit rougir et elle détourna le regard quelques instants avant de reporter son attention sur l'infirmière et d'écouter attentivement ce qu'elle lui racontait sur sa vie personnelle. « Je faisais du baby-sitting ado, et j'achetais aux plus jeunes les conneries que nos parents ne pouvaient pas nous offrir. Six enfants, c'est un sacré budget ! Et encore, on vivait à la campagne, donc on faisait pousser une partie de notre nourriture. » Mari pencha la tête un peu sur le côté, observant d'un œil nouveau celle qui lui faisait face. Elles avaient bien plus de points communs qu'elle ne l'aurait imaginé. Et dire qu'au début la Gutiérrez l'avait envoyée balader comme une mal propre. Qu'est-ce qu'elle avait pu être stupide. La jeune femme qui lui faisait face était si douce, si aimante que la mexicaine ne pouvait s'empêcher de sourire. Elle murmura : « Mes grands font ça aussi... » Combien de fois avait-elle retrouvé Alejandro en train de jouer avec quelque chose qu'elle n'avait pas pu lui offrir. Ses enfants s'étaient toujours chargés de s'assurer que leur petit frère aurait tout ce dont il avait besoin. « J'imagine que la famille se rapproche dans ces circonstances. Je n'ai jamais perdu personne de ma fratrie, mais je n'ose pas imaginer ce qu'ils peuvent ressentir. C'est bien qu'ils puissent compter les uns sur les autres. » Maritza regarda au loin quelques instants, pensive. Jamais elle n'aurait pensé vivre ça un jour. Enterrer un membre de sa famille était une douloureuse épreuve mais enterrer un enfant était la pire qui soit. Jamais un parent ne devrait avoir à vivre ce genre d'expériences. Elle ne s'était jamais vraiment mise à la place de ses enfants, elle savait qu'ils souffraient de la perte de leur sœur mais elle n'imaginait sans doute pas à quel point. La matriarche avait finit par changer de sujet, ne souhaitant pas s’appesantir davantage sur cette perte qui lui faisait toujours aussi mal. Ce fut la raison pour laquelle elle proposa son aide à Olivia si un jour elle en avait besoin. Comme elle s'y était attendue, l'infirmière se montra douce mais déclina sa proposition : « C'est gentil à vous de proposer ! J'essaye d'avoir mon planning en avance et de ne pas trop le modifier au dernier moment pour éviter d'avoir à appeler tout le monde en catastrophe. C'est pas toujours possible, mais généralement, ça va, on réussit à s'en sortir ! » Elle lui sourit et lui dit : « Une bonne organisation, il n'y a rien de mieux ! » Et elle savait de quoi elle parlait. Très rapidement elle avait compris que si elle voulait s'en sortir et gérer sa famille du mieux qu'elle le pouvait il fallait qu'elle soit très précise et rigoureuse sur le planning. Elle soupira doucement et marmonna : « Mais bon, à chaque fois que tout semble aller comme sur des roulettes y a toujours un petit grain de sable qui vient enrayer la machine. » Elle roula des yeux au ciel, blasée par sa constatation. Elle finit par poser une main sur son avant-bras et réitéra sa proposition : « Dans tous les cas, si vous êtes un jour coincée, je me ferai un plaisir de vous venir en aide. C'est plus simple de mon côté depuis que mon ancien mari est revenu vivre à la maison. » Elle s'arrêta, consciente d'en dévoiler sans doute un peu trop et précisa à la hâte : « Il a eu une inondation dans sa maison, en attendant que les travaux soient terminés, il est venu vivre chez moi. » Sergio devrait sans doute bientôt repartir mais Mari n'avait pas vraiment envie de voir ce jour arriver même si elle refusait de l'admettre à voix haute.
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TW IN RP : Absence d'un père, famille d'accueil et violences familiales, grossesse, milieu hospitalier GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Olivia a longtemps été fumeuse - à se cacher dans les recoins du ranch pour ne pas se faire attraper par un de ses parents ≈ Elle a appris la langue des signes australiennes, ce qui l'aide énormément à son travail. ≈ Elle a failli se noyer quand elle était enfant et est toujours traumatisée par les grandes étendues d'eau. ≈ Elle ne cuisine pas très bien, mais connaît tous les restaurants de son quartier.CODE COULEUR : Répand de la douceur en #CC33CC RPs EN COURS :
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Olivia pinça les lèvres, comprenant un peu le problème de Maritza. En devenant adulte, elle s'était éloignée de ses parents, par nécessité plus qu'autre chose. Elle venait de la campagne, et pour faire des études, elle avait été obligée de venir à Brisbane, à plusieurs heures de route de chez ses parents. Trop d'heures pour qu'elle puisse revenir sur un week-end, et puis la vie avait fait qu'elle avait eu ses propres projets pour les vacances, et elle les voyait finalement très peu.
« Au moins, ils sont tous restés sur la ville, non ? Même si entre les boulots et les études, ça doit pas être simple de rassembler tout le monde ! »
Enfin, tout dépendait de leurs domaines d'études. Elle-même, en tant qu'infirmière, travaillait généralement un Noël sur deux, ce qui lui faisait souvent rater le repas familial. Elle avait beau aimer son métier, ça la frustrait de ne pas pouvoir passer tous ces petits moments en famille, à profiter des siens.
« Je crois que c'est un truc d'aînés, de gâter les cadets tout en se plaignant que les parents sont plus cools avec eux qu'avec nous ! On râle quand ils piquent nos affaires et essayent de s'incruster dans nos sorties, mais on les aime quand même ! »
Dans sa fratrie, il n'y avait pas tant d'écarts que ça, et beaucoup de filles. Son maquillage avait souvent fini dans les chambres de ses cadettes, et elle luttait parfois pour récupérer les beaux vêtements pour lesquels elle économisait soigneusement chaque centime, et elle avait beaucoup tempêté contre ses sœurs à l'époque. Aujourd'hui, elle y repensait en souriant, avec un peu de tendresse pour leurs versions adolescentes qui manquaient de calme et de patience.
« Sans organisation, je perdrais la tête... J'ai des horaires pas toujours faciles, et savoir que mes enfants sont avec Rebecca, qu'ils la connaissent bien et tout, c'est rassurant. »
Olivia ne changerait sa décision de continuer sa grossesse pour rien au monde, mais la logistique qu'impliquait le fait d'avoir des jumeaux en travaillant en horaires décalés était parfois épuisante. Tout aurait été plus simple s'ils avaient un père et qu'ils se partageaient toute la gestion à deux, mais ce n'était malheureusement pas le cas, et au fil des années, elle avait appris à jongler avec toutes leurs contraintes.
« C'est gentil de proposer en tout cas ! Je n'hésiterai pas »
Elle n'appellerait sans doute jamais, détestant déranger. Surtout qu'elle ne connaissait pas Maritza depuis très longtemps. Elle n'était même pas sûre que les jumeaux sache qui elle était, ou se souviennent de Maria et Alejandro, les deux Gutiérrez avec qui ils auraient pu jouer dans la cour de récréation.
« C'est pas trop compliqué de vivre de nouveau avec votre ex-mari ? » demanda-t-elle. « Pardon, c'est peut⁻être trop intime comme question... »
Elle restait curieuse pourtant de savoir comment se passait la cohabitation. Une rupture n'était jamais anodine, il avait donc dû se passer quelque chose pour que Maritza et son mari se séparent, avec six enfants au milieu. Ils devaient quand même bien s'entendre pour qu'il vienne dormir chez elle quand il avait un problème chez lui.
« Vos enfants ne sont pas trop perturbés ? Je crois que les enfants de couples divorcés aiment imaginer leurs parents revenir ensemble, c'est un peu une part de ce rêve qui devient réalité, cette cohabitation. Enfin, c'est bien que vous vous entendiez assez bien pour continuer de vous soutenir ainsi. »
Elle avait des collègues divorcées qui étaient bien moins tendres avec leurs ex-conjoints. Tout dépendait sans doute de la cause de la rupture, de l'implication de chacun dans l'éducation des enfants, mais la plupart des femmes qu'Olivia connaissait préféreraient sans doute laisser leurs ex le plus loin possible, pour ne plus revivre les disputes et les difficultés de leurs couples.
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Maritza Gutiérrez
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« Au moins, ils sont tous restés sur la ville, non ? Même si entre les boulots et les études, ça doit pas être simple de rassembler tout le monde ! » Maritza avait hoché affirmativement la tête, oubliant volontairement le cas de Rudy. Son aîné n'était plus en ville, pour dire vrai la Gutiérrez ne savait absolument pas où il se trouvait. Peut-être avait-il quitté l'Australie ? Elle n'en avait pas la moindre idée. Devant le reste de sa famille, la mère faisait comme si elle s'en fichait mais au fond d'elle elle souffrait. Rudy avait fait de nombreuses erreurs et certaines leur avaient fait du tort à tous. Il avait semé la zizanie parmi eux, avait refusé toute aide avant d'aller beaucoup plus loin. Si parfois son fils lui manquait, si parfois elle s'inquiétait de son sort, Mari devait admettre qu'elle était soulagée qu'il ne soit plus dans les parages. « Heureusement qu'ils sont ici, le reste de notre famille est au Mexique. » et elle n'avait pas revu les siens depuis des années. Elle secoua légèrement la tête et ajouta : « Ce n'est pas simple de tous les rassembler mais une fois que c'est fait... C'est toujours loin d'être simple » et un nouveau rire glissa hors de ses lèvres. Il était rare que les réunions de famille, les repas de fête ou autres événements de groupe se passent dans le calme et la sérénité. Les Gutiérrez étaient tous explosifs, les mettre ensemble dans une même pièce était un pari bien risqué qu'ils s'obstinaient à prendre.
Ce fut avec nostalgie et tendresse que Mari écouta Olivia lorsque cette dernière lui parla du lien qui existait entre les aînés et les plus jeunes. Un sourire grandit sur le visage de la brune qui ne pouvait qu'être d'accord avec ce constat. Les grands avaient beau se plaindre de tout devoir gérer, les petits râler d'être tout le temps surveillés, au final ils s'aimaient tous et aucun d'entre eux n'aurait véritablement désiré changer cette relation. La suite de la conversation se poursuivit, Olivia confiant qu'elle se devait d'être organisée sinon gérer sa vie personnelle et professionnelle serait bien trop compliquée et la mexicaine le comprenait parfaitement. Elles avaient énormément de points communs malgré les années qui les séparaient. Mari sourit délicatement lorsque l'infirmière promit de l'appeler en cas de besoin. La matriarche n'était pas naïve, elle savait qu'il y avait peu de chance que cela n'arrive un jour mais au moins si Olivia se retrouvait coincée, sans aucune solution, peut-être qu'une petite voix dans sa tête résonnerait pour lui dire d'appeler Maritza.
Sans vraiment s'en rendre compte, la mexicaine avait amené Sergio sur le tapis. Evidemment cela entraîna une question de la part de l'infirmière : « C'est pas trop compliqué de vivre de nouveau avec votre ex-mari ? » Mari avait croisé son regard et alors que la jeune femme s'empressait de s'excuser face à cette question personnelle, elle posa une main sur son avant-bras et lui dit dans un sourire : « Ne vous en faites pas, si cela avait été tabou je n'aurais pas abordé le sujet. » La vérité c'était qu'elle s'était habituée à la présence de Sergio sous son toit et que désormais ce quotidien sensé être éphémère lui paraissait être la norme. Parler de lui lui venait naturellement sans aucune amertume ou colère ce qui était bien étrange au vue de leur passé houleux. Olivia la questionna un peu plus, lui demandant au passage si ses enfants n'étaient pas trop perturbés par la situation. La brune se mordit les lèvres, cherchant ses mots, se demandant ce qu'elle pouvait dire ou non. Elle soupira longuement et puis finit par expliquer : « Alejandro est ravi. Les aînés un peu moins... » elle marqua une courte pause, se massa distraitement la nuque et poursuivit : « Ca a toujours été compliqué avec Sergio. On s'est séparés plusieurs fois. Il est revenu puis reparti... » Son regard s'était quelque peu assombri alors qu'elle s'apprêtait même à lui dire qu'il n'avait pas reconnu tous leurs enfants mais elle se ravisa. Ce qui l'agaçait dans tout ça, c'était sa faiblesse à elle. Plus que le reste. « C'est plus pour moi que la situation est difficile... La vérité c'est que c'est l'homme de ma vie. » Ses joues s'empourprèrent de plus belle alors que l'aveu venait de franchir ses lèvres. Cela faisait des années qu'elle n'avait jamais admis une telle chose à voix haute. Jouant nerveusement avec les bagues autour de ses doigts, Maritza avait l'impression d'être redevenue une gamine de 15ans. Elle murmura : « Je sais pourtant qu'il faut que je garde la tête froide. » Retomber dans ses bras la conduirait sans nul doute dans un précipice.
Elle inspira profondément, releva son regard vers celui d'Olivia et osa demander : « Et vous ? Vous avez un compagnon ? » Elle avait l'impression que les jumeaux n'avaient pas de père, qu'Olivia gérait toute seule sa famille mais peut-être avait-elle rencontré quelqu'un ? « Vous n'avez plus de contact avec le père des jumeaux ? » Sans doute allait-elle trop loin dans ses questions mais l'instant semblait être aux confidences. Un petit sourire glissa sur son visage alors qu'elle précisait : « Vous n'êtes vraiment pas obligée de me répondre... »
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« On vit à plusieurs heures de route de mes parents, et ça leur manque » dit-elle.
Moins loin que le Mexique - quoi que les heures de route jusqu'à Longreach équivalaient peut-être aux heures d'avion jusqu'en Amérique du Sud. Et avec son travail, Olivia prenait rarement assez de vacances pour retourner à la maison familiale, et elle savait que ses parents en étaient un peu frustrés. Ils étaient contents de voir leurs enfants évoluer dans des carrières qui leur plaisaient, mais ça devait manquer d'animation à la maison. Et ils ne voyaient pas leurs petits-enfants grandir, sauf à travers les photos qu'elle leur envoyait régulièrement.
Olivia appréciait un peu le calme de cette vie à Brisbane, pourtant, avec juste les cris et les rires de ses enfants. C'était reposant, et elle avait de toute façon toujours eu besoin de son autonomie. Même si Andrea débarquait maintenant chez elle sans frapper, plutôt que de venir sauter sur son lit sans rien demander comme elle le faisait quand elles vivaient sous le même toit.
Il lui manquait juste de vivre avec la personne qu'elle aimait - et qui ne l'aimait pas en retour. Même si à écouter Maritza, elle se demandait si c'était toujours une si bonne chose que ça. Voir Sergio venir et repartir alors qu'elle en était si amoureuse devait être difficile à vivre.
« J'imagine comme ça doit être difficile pour vous... » compatit-elle. « J'aime quelqu'un qui n'a pas de sentiments pour moi mais qui fait partie de mon entourage, et j'ai déjà du mal à garder la tête froide... Alors s'il vivait chez moi, je ne sais pas comment je réagirais. »
Voir Isaac aller et venir pour jouer avec les jumeaux était déjà atroce, mais au moins, il ne vivait pas chez elle. Olivia ne savait pas comment faisait Maritza pour ne pas devenir folle avec toute cette situation - et la joie d'Alejandro mêlée aux réticences des autres ne devaient pas aider.
« Ce n'est pas toujours facile de discuter sentiments avec lui ? »
C'était un homme, donc sans doute déjà moins enclin à parler de ce qu'il ressentait. Et Olivia ne savait pas non plus quelles avaient été les difficultés de leur mariage, même si la maladie et le décès de Maria n'avaient pas dû aider. C'était un triste fait, mais les séparations des parents étaient nombreuses devant un diagnostic grave, et même si elle discutait avec Maritza après une réunion scolaire, elle ne pouvait pas oublier cette statistique glaçante de la pédiatrie.
« J'espère que vous arriverez à garder la tête froide. Et si vous avez besoin de parler, ou de vous plaindre de lui et du fait qu'il ne remarque rien, on peut toujours se retrouver pour un café ! »
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Plus elle pensait à sa situation avec Sergio, plus elle en parlait et plus Maritza prenait conscience qu'il n'y avait rien de normal là-dedans et pire que tout : qu'elle l'aimait trop pour pouvoir le laisser partir à nouveau. Le peu de discernement et de raison qui lui restaient semblaient s'effilocher à mesure que les jours passaient. Détester Sergio était bien plus simple lorsqu'elle n'avait pas à le croiser tous les jours sous son toit mais sentir son odeur, croiser son regard, entendre sa voix rendaient la tâche bien plus ardue. Comme elle l'avait si bien dit à Olivia, il fallait qu'elle garde la tête froide, qu'elle se souvienne de la raison pour laquelle ils n'étaient plus ensemble. Il fallait qu'elle s'oblige à se remémorer leurs nombreuses ruptures toutes plus douloureuses les unes que les autres. Ne pas retomber dans ce schéma était primordial pour sa santé mentale et pour son bien-être. Etait-elle la seule à traverser une période sentimentale plus que trouble ? La curiosité de savoir ce que vivait l'infirmière prit le pas sur tout le reste puisque la mexicaine l'interrogea en retour. Elle se pinça les lèvres en entendant qu'elle était bel et bien éprise d'un homme mais que les sentiments n'étaient pas réciproques. Elle hésita puis finit par demander : « Vous êtes certaine qu'il n'éprouve pas la même chose ? » En avaient-ils déjà parlé ? Olivia avait-elle osé lui confier ce qu'elle avait sur le cœur ? S'il faisait partie de son entourage, c'était peut-être trop risqué d'engager une telle conversation, de confesser de tels sentiments. « S'il était sous votre toit, vous feriez comme moi : vous répéter chaque jour : il n'est pas celui qu'il me faut, je ne peux pas. » Et elle soupira longuement sachant pertinemment que ce mantra n'était pas si efficace que cela et qu'elle se voyait simplement la face. « Ce n'est pas toujours facile de discuter sentiments avec lui ? » Elle haussa les épaules, s'étira une nouvelle fois et regardant l'horizon et les parents qui commençaient peu à peu à quitter la cour de l'école finit par répondre : « Disons que j'ai beaucoup de rancoeur. Des reproches j'en ai à la pelle. » Cela faisait deux ans que Sergio était revenu dans leur vie, deux ans qu'il montrait patte blanche et qu'il faisait de son mieux pour retrouver sa place au sein des Gutiérrez pourtant Maritza ne pouvait s'empêcher de lui rappeler tout le mal qu'il leur avait fait, qu'il lui avait fait. Incapable de passer outre, de tourner la page, la brune n'avait de cesse de remuer le passé. « Si je l'écoutais, nous serions à nouveau ensemble. Mais pour combien de temps ? » C'était ça toute la difficulté de la situation, ils s'aimaient et Maritza ne doutait pas des sentiments que son ex éprouvait pour elle, elle doutait pourtant de sa capacité à rester stable, à ne pas fuir au moindre obstacle, à ne pas disparaître une nouvelle fois du jour au lendemain. « J'espère que vous arriverez à garder la tête froide. Et si vous avez besoin de parler, ou de vous plaindre de lui et du fait qu'il ne remarque rien, on peut toujours se retrouver pour un café ! » La matriarche reporta son attention sur la jeune femme et lui adressa un doux sourire. Elle finit par se lever et alors qu'Olivia en faisait de même, elle se pencha et la prit dans ses bras. L'étreinte fut brève parce qu'elles ne se connaissaient pas tant que cela, mais dura assez longtemps pour que l'infirmière comprenne que Maritza lui était reconnaissante : Pour cette conversation et pour tout le reste. « Ce sera avec grand plaisir, on pourra parler de nos cœurs effrités et de nos adorables enfants qui nous rendent parfois dingues. » et elle rit de bon cœur. Elle jeta un coup d'oeil à sa montre et constatant que le temps avait défilé plus vite qu'elle ne l'avait imaginé dit à Olivia : « Il est temps pour nous de faire un compte-rendu de la réunion à nos rejetons. » Elle lui fit un petit clin d'oeil puis se dirigea vers la sortie, le cœur un peu plus léger, l'âme un peu plus apaisée.
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Olivia soupira, ses doigts se serrant un peu plus autour de son gobelet de café presque vide. A ce stade, ce n'était même plus des certitudes... Elle en venait à ne plus se reconnaître chaque fois qu'il parlait de sa compagne, et elle se détestait elle-même pour la façon dont elle pouvait réagir intérieurement.
« Vu comme il parle de celle qu'il aime, je suis sûre qu'il ne pensera jamais à moi de cette façon » avoua-t-elle avec un sourire triste.
Ça ne l'empêchait pas d'avoir un petit coup au cœur chaque fois qu'il faisait quelque chose d'adorable pour elle, et le fait qu'il soit une constante et un repère pour les jumeaux n'aidait pas.
« Je vous admire de ne pas lui sauter dessus, pour vous réconcilier ou pour le tuer parce que finalement ce petit défaut qu'il a depuis des années, vous ne le supportez vraiment plus » reprit-elle.
Maritza devait avoir une sacrée force de caractère pour supporter la situation si stoïquement. Olivia n'était pas certaine d'être capable d'en faire de même si elle avait été à sa place. Et pourtant, la jolie Mexicaine lui avait toujours donné l'impression d'être impulsive, et ce comportement d'attente ne lui ressemblait pas vraiment - ou ne ressemblait pas à la vision peut-être déformée qu'avait Olivia.
« Vous avez pensé à la thérapie de couple ? Un espace neutre, en dehors de la maison et des enfants, avec un professionnel pour vous aider à parler tous les deux et vous comprendre, ça pourrait aider. Enfin, si vous avez pour projet de vous remettre ensemble. »
Elle se sentait un peu impostrice, à donner des conseils de couple quand elle n'avait plus eu de relation sérieuse depuis des années - bien avant sa grossesse, en toute honnêteté. Elle avait quand même donné le conseil avec le plus de pincette possible, ne se souvenant que trop bien de la réaction de Maritza la première fois qu'elle avait voulu l'aider. Elles ne se connaissaient pas aussi bien à l'époque, mais Olivia ne voulait pas gâcher ce début d'amitié entre elles.
Visiblement, Maritza ne lui en voulait pas tant que ça, vu le petit câlin d'au revoir qu'elle lui accorda. Ou peut-être un câlin pour lui souhaiter bon courage, puisqu'il était l'heure d'aller retrouver leurs enfants respectifs et leur dire ce que leurs professeurs avaient à dire d'eux.
« J'ai déjà le vertige d'aller affronter les deux miens, je ne sais pas comment ma mère ou vous avez pu trouver le courage de le faire pour plus ! Encore que cette année, c'est déjà mieux que l'année dernière » reprit-elle.
La séparation des jumeaux en deux classes différentes leur faisait du bien à tous les deux, c'était en tout cas l'impression de leurs institutrices, et celle d'Olivia. Restait à voir si les jumeaux eux-mêmes appréciaient cette année où ils étaient séparés, histoire de commencer à préparer l'année suivante, avec le même dispositif ou en les remettant dans la même classe.
codage par aqua
I have to get out of this place but instead I'm at peace with staying (grow into love ; half moon run)