| sleepless nights › edison |
| | (#)Lun 2 Oct 2023 - 20:59 | |
| sleepless nights @Edison Dorn & Jenna Caldwell Cela ne faisait que quarante-huit heures que tu étais sortie de la maternité. Tu y avais passée trois jours le temps de récupérer et le temps que les médecins s’assurent que ton bébé n’avait rien d’autre que cette malformation à la main. Depuis qu’Henry était arrivé dans ta vie, tu ne voyais plus du tout cette malformation comme un problème. Tu savais qu’il viendrait un temps où cela en sera un mais à tes yeux, il n’était que parfait. Edison avait été à tes côtés la plupart du temps lors de ton séjour à la maternité et les visites s’étaient enchainées. Maintenant que tu étais de retour à la maison, elles se calmaient un peu même si tes parents voulaient revenir dès que possible pour profiter de leur petit fils. Tu finiras par les prendre au mot car une bonne sieste ne te fera pas de mal. Les nuits entrecoupées pour allaiter ton fils, c’était quelque chose à quoi tu ne t’étais pas habituée pour l’instant. Tu n’avais jamais eu de gros problèmes de sommeil et cela faisait bien longtemps que tu ne sortais pas assez pour avoir un rythme de vie aussi décousu. Tu avais l’impression de ne jamais récupérer car Henry trouvait toujours le moyen de te réveiller en plein sommeil profond. Malheureusement, Edison ne pouvait pas faire bien plus que de te regarder car il ne pouvait pas allaiter à ta place. Tu étudiais déjà la possibilité de tirer ton lait pour avoir des biberons prêts pour la nuit, pour que tu puisses mieux dormir mais ce n’était pas encore au programme.
Comme c’était le cas depuis ton retour, les pleurs d’Henry te tirèrent de ton sommeil. Le berceau accolé à ton lit que vous aviez installé te permit de lui faire des petites caresses le temps que tu te réveilles. Cela ne le berna pas longtemps alors tu te levais et attachais tes cheveux avec une pince avant d’aller le changer. Mieux valait commencer par ça vu l’odeur qu’il dégageait, le reste viendrait après. Voulant un peu changer d’air, tu décidais de descendre dans le salon où tu allumais une lumière douce. Tu t’installais dans le canapé de manière à pouvoir nourrir confortablement ton fils. Une fois ce dernier bien installé, tu mis une musique de fond, une musique symphonique douce qui te permettait de te reposer toi aussi. Une chose était sûre, ton fils avait un sacré appétit. Tu caressais sa petite tête, ses petites mains et ses gambettes jusqu’à ce qu’il ait fini de manger. Il était plus de trois heures du matin. Merveilleux … Lui continuait de gazouiller, te gardant éveillée alors que tu aurais adoré pouvoir aller dormir. Quitte à être debout, tu décidais d’aller te préparer une tisane. Ne lâchant pas ton fils, tu allais attraper une tasse et sans t’en rendre compte, tu la fis tomber par terre. Elle se fracassa en plusieurs morceaux et tu ne pus t’empêcher de laisser échapper un : « Merde ! » Tu ne fus pas surprise du tout de voir Edison arriver en trombe dans la cuisine ouverte, pas vraiment réveillé mais prêt à intervenir. « Tout le monde va bien, j’ai juste été maladroite. » Dis-tu juste avant qu’Henry ne se mette à pleurer en réaction au bruit déclenché. Tu abandonnais la scène dans la cuisine pour aller bercer ton fils et le calmer. « Désolé, je ne voulais pas te réveiller. » Dis-tu à Edison qui ne devait pas être rentré depuis très longtemps d’ailleurs de son club. |
| | | | (#)Mar 3 Oct 2023 - 18:01 | |
| La vie du géant avait été mise sans dessus-dessous. Il le savait et pourtant, il en prenait conscience à chaque minute. Il ne pensait plus à lui ou même à Jenna, il ne pensait plus qu’à son fils. Il était présent dans chaque pensée, chaque décision. Il faisait désormais partie de l’équation et il n’en était pas stressé, ni même angoissé. Il était enthousiaste : l’impression d’avoir enfin quelque chose qui vaille la peine d’être vécu. Il était papa et se réjouissait d’apprendre à connaître son fils, le découvrir, l’accompagner sur le chemin de la vie. Néanmoins, il demeurait parfois impuissant. Incapable de prendre le relai quand il s’agissait d’apaiser la faim de leur nouveau-né. Il essayait d’être là, de prendre le relai pour le rot, pour changer les couches, pour bercer mais il savait également que la connexion qu’elle avait avec leur fils était essentielle pour le bien être de leur petite crapule. Alors, parfois, il demeurait dans les coulisses, dans l’ombre, veillant et prêt à bondir au moindre souci … comme ce soir.
Les cheveux mouillés, vêtu d’un tee-shirt blanc dont le pan était parfois parsemé de trous dont l’origine date d’une autre époque et d’un pantalon de survêtement en coton de couleur grise et bien trop ample, il se redresse en sursaut dans la salle de bain quand il entend un bruit de fracas. Et, c’est en trombe qu’il apparaît dans l’encadrement de la porte de la cuisine. Il analyse brièvement la scène de crime. Une tasse semble avoir été la cause de ce fracas. Il pose son regard sur Jenna puis sur le visage de Henry désormais marqué par des pleurs. « Tout le monde va bien, j’ai juste été maladroite. Désolée, je ne voulais pas te réveiller. » Il acquiesce d’un signe de tête en s’accroupissant aussitôt sur le sol pour ramasser les plus gros morceaux de la tasse. « T’en fais pas pour ça … », dit-il en accompagnant ses gestes tout en la laissant disparaître pour quitter la scène de crime et essayer d’apaiser les larmes et cris de leur fils. C’est quelques minutes plus tard qu’il réapparaît alors auprès du duo, une tasse de thé entre les mains qu’il lève légèrement en direction de Jenna, un sourire aux lèvres. Il finit par la déposer sur la table basse du salon. « Je suis là, je peux prendre le relai », qu’il finit par dire en venant se poser à côté d’elle, le regard rivé vers son fils. « Accorde-toi quelques heures de sommeil avant le prochain round » et alors que son regard est rivé sur le son fils, il dépose néanmoins un chaste baiser sur l’épaule de Jenna qui tient toujours le fruit de ce qui les unit entre les bras. Les paroles sont devenues murmures.
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| | | | (#)Mar 3 Oct 2023 - 22:09 | |
| sleepless nights @Edison Dorn & Jenna CaldwellC’est un nouveau rythme qui s’offre à toi. Un rythme dans lequel tu ne sais plus vraiment quand est le jour ou la nuit. Seule l’obscurité dehors te permet de te repérer mais tu ne vis plus que sur le rythme de ton bébé. Tu n’oses pas imaginer ce que cela va te demander comme énergie quand tu devras retourner travailler à la galerie. Tu as décidé de te donner un mois de congé maternité, bien moins que ce que tu devrais mais tu ne pouvais pas faire mieux. Tu avais commencé à chercher une crèche ou une nourrice, proche de la galerie pour pouvoir de temps en temps aller déjeuner avec Henry ou le promener sur les pauses que tu allais t’octroyer. Certains jours, il pourra rester avec son père mais lui aussi aura besoin de se reposer de temps en temps, surtout lorsqu’il passe la nuit au club. En parlant de club, maintenant qu’Edison est près de toi, tu vois bien qu’il sort de la douche. Son odeur et l’eau que tu vois encore perler sur son front en sont la bonne indication. Il vient sans doute de rentrer ce qui est plus rassurant que si tu l’avais réveillé. « T’en fais pas pour ça … » Il s’accroupit sans rajouter un mot et tu lui es reconnaissante. Ce serait une chose de plus sur ta liste demain matin s’il n’avait pas été là. Et puis il aurait pu se faire mal s’il ne l’avait pas vu. « Merci. » Henry est en pleurs alors tu retournes dans le salon où tu le berces tranquillement pour le calmer ce qui semble à peu près marcher. Edison vous rejoint quelques minutes plus tard avec une tasse de thé dans les mains. Tu lui souris de la manière la plus reconnaissante qu’il soit. « Je suis là, je peux prendre le relai. Accorde-toi quelques heures de sommeil avant le prochain round » Il posa la tasse devant toi et se tourna ensuite pour prendre Henry. Tu n’hésitais pas à le lui confier, il n’était pas bien loin de toute façon. Tu frissonnes légèrement au baiser d’Edison sur ton épaule mais tu ne le commentes pas. Henry fit une petite moue et laissa entendre qu’il allait pleurer avant de se calmer un peu. Il avait reconnu l’odeur de son papa. Alors que tu attrapes la tasse de thé, tu secoues la tête presque machinalement. « C’est trop tard, j’ai loupé mon cycle, je vais devoir attendre un peu. » Dis-tu tranquillement, entre le murmure et la voix basse. Henry risquait de s’endormir rapidement, ou pas, c’était toujours la surprise. « Tout s’est bien passé au club ? Tu viens de rentrer ? » Demandas-tu à Edison avant de prendre une gorgée de ta tasse de thé. Cela te fit un bien fou et tu ne tardais pas à te recouvrir d’un plaid. Tu finiras certainement par t’endormir sur le canapé mais en attendant, tu étais parfaitement bien installée à regarder Edison et votre fils. |
| | | | (#)Mer 4 Oct 2023 - 22:41 | |
| Jenna lui confie alors Henry. Il a pris un peu plus confiance en lui en ce qui concerne son fils. On ne va pas se mentir : la première fois, les premières fois, il avait eu la peur de sa vie. Peur de le briser. Peur de lui faire mal. Peur de faire quelque chose de mal. Mais il avait appris à se découvrir père et surtout il avait pris ses marques avec son fils. Son regard quitte Jenna pour se porter sur son fils. Une bouille d’amour. Aussitôt son regard s’adoucit tout comme ses traits et ses gestes. Avec Henry, tout devient doux, lent et attentionné. Edison prend le relai et berce doucement son fils avant de s’asseoir dans le canapé, posant son fils contre lui, pour créer de nouveau cette connexion avec les battements de son cœur. Son petit koala, c’est comme ça qu’il l’appelle car c’est comme ça qu’il l’imagine : un bébé koala. La main d’Henry se pose sur lui et son cœur fond comme neige au soleil à cette simple vision dont il ne se lassera sans doute jamais. « C’est trop tard, j’ai loupé mon cycle, je vais devoir attendre un peu. » Il lui offre un regard désolé et compatissant. Il comprend et compatie, évidemment. Il aimerait pouvoir faire plus, il a toujours cette sensation de ne pas faire assez … de ne pas l’épauler suffisamment, comme elle le mériterait. « Tout s’est bien passé au club ? Tu viens de rentrer ? » Une main du géant se pose sur le dos de son fils qu’il caresse avec tendresse et il est difficile de savoir si c’est lui que ça apaise ou son fils. Les paupières du bout de chou semblent s’alourdir sans qu’il n’en ait conscience. « La routine, ouais, ça commence à avoir un peu plus de visites et l’équipe prend le rythme, et ses marques ce qui est plutôt rassurant », ce qui signifie qu’il va pouvoir prendre un peu plus ses distances et être un peu plus dans les coulisses. « Tout juste le temps de prendre une douche --- », il lève la tête pour finalement poser son attention sur Jenna. « Tout s’est bien passé ici ? T’as pu te reposer ? Au moins un tout petit peu ? », demande-t-il en levant un sourcil sans pour autant arrêter de caresser avec tendresse son fils.
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| | | | (#)Mar 10 Oct 2023 - 19:22 | |
| sleepless nights @Edison Dorn & Jenna CaldwellCela faisait longtemps que tu n’avais plus de vision romancée de la maternité. Tu savais parfaitement que ce mythe de la mère comblée et toujours le sourire sur les lèvres que l’on essayait de vous faire avaler dans les films ou séries était un pur mythe. Oh, certaines mères avaient cette chance mais la plupart, comme toi, avaient du mal à trouver leurs marques. Voilà pourquoi tu essayais de prendre cela avec philosophie et tu n’hésitais pas à demander de l’aide. Tu avais failli ne pas le faire avec Edison, essayer de le convaincre que tu pouvais t’occuper d’Henry, que c’était à toi de le faire mais cela t’aurait demandé une énergie que tu n’avais pas actuellement. C’est fou comme tu avais pu faire des choses incroyables dans ta vie, convaincre de grands artistes d’exposer leurs tableaux, de te les confier pour des expositions thématiques. Pourtant, convaincre le père de ton fils te semblait ce soir insurmontable. Henry semblait à son aise avec son père alors tu profitais de ce moment de répit pour prendre des nouvelles d’Edison que tu avais croisé plus qu’autre chose depuis l’accouchement. « La routine, ouais, ça commence à avoir un peu plus de visites et l’équipe prend le rythme, et ses marques ce qui est plutôt rassurant » Son club avait ouvert quelques jours à peine avant ton accouchement et vous aviez eu peu d’occasions d’en discuter. Tu avais compris que les choses s’étaient bien déroulées et c’était vraiment le principal pour toi. « C’est la folie des premiers temps. Le plus difficile dans le commerce c’est de garder des clients intéressés dans le temps. » Tout le monde aime la nouveauté, tout le monde a envie de visiter le dernier club qui a vu le jour en ville. Le plus difficile n’est pas de les faire venir la première fois mais de les faire revenir ensuite. « Mais tu connais bien ta potentielle clientèle, tu sauras comment les attirer. » Ajoutas-tu avec un petit sourire. Edison était l’un des leurs, il n’avait jamais coupé avec ce monde, il saura quoi faire. Et puis il était encore assez jeune pour faire des paris qui pourraient être payants. « Tout juste le temps de prendre une douche --- » Il est obnubilé par Henry. Tu remarques qu’il prend peu à peu ses marques, que ses gestes se font moins hésitants. C’est normal qu’il soit impressionné, tout le monde l’est devant la petite taille de ces êtres qui ont déjà envahi votre coeur. Ses yeux finissent par croiser les tiens alors qu’il te demande : « Tout s’est bien passé ici ? T’as pu te reposer ? Au moins un tout petit peu ? » Tu finis ta gorgée de thé prenant le temps de bien l’avaler sans te presser. La journée avait été correcte. Toujours aussi épuisante mais tu ne pouvais pas te plaindre. Tu n’aimais pas te plaindre de toute manière, c’était un principe. Car au final, cela ne changeait strictement rien. « Je ne me suis pas beaucoup reposée mais j’ai pu dormir un peu. Le fait qu’il faille le nourrir à des horaires très rapprochés n’aide pas. » Tu pourrais faire le choix de le nourrir par biberon mais tu t’y refusais. Pas pour une raison aussi ridicule que ton sommeil, tu pouvais gérer. « Sinon tout s’est bien passé. Pas de visites aujourd’hui mais mes parents repassent demain après-midi. Cela devrait m’acheter quelques heures de sommeil. » Parce qu’Edison serait fort probablement reparti au club. « Je savais que ce serait difficile mais le vivre c’est complètement autre chose. » Et malgré tout, tu savais que tu chérirais ces moments si particuliers, il ne pouvait en être autrement. « Tu peux dire à tes amis de passer quand ils le souhaitent tu sais ? » Ajoutas-tu car tu ne voulais pas qu’Edison se prive de faire venir ses amis s’il le désirait. Il faudrait juste te prévenir à l’avance que tu sois à peu près présentable. |
| | | | (#)Mar 31 Oct 2023 - 13:19 | |
| Henry contre lui, il vient poser une main dans le dos de son fils qu’il caresse avec tendresse. Ce petit être avait tout changé, tout chamboulé. Pour son plus grand plaisir. Il était devenu père. Tout ce qu’il possédait, tout ce qu’il était, absolument tout, tout allait tourner autour de son fils. Ce petit être avait changé jusqu’à l’essence de son être. Dhorny était devenu Edison Dorn, juste Ed. Les heures libres, il les passait ici avec son fils pour ne pas louper le moindre instant. Les after-party, il n’y restait que pour saluer les personnes investissant dans le business. Il était même bien plus lent pour répondre aux messages de sa messagerie instantanée. Apparemment, il avait grandi. La main posée sur son fils, il relève néanmoins le regard sur Jenna. Jenna est devenue une super-héroine à ses yeux. Elle l’a toujours été mais aujourd’hui, un peu plus. « Je ne me suis pas beaucoup reposée mais j’ai pu dormir un peu. Le fait qu’il faille le nourrir à des horaires très rapprochés n’aide pas. » Une moue désolée s’affiche sur son visage. Il aurait aimé pouvoir la délester de cette tâche, pouvoir la laisser dormir. Il aimerait parfois lui parler du fait que l’allaitement n’était pas une obligation, qu’elle avait elle-aussi droit à sa pause et que cela ne changerait en rien sa relation avec son fils. Mais la candeur et la pudeur du tatoué l’en empêchaient. Il ne voulait pas s’imiscer dans des décisions qui ne revenaient qu’à elle. « Sinon tout s’est bien passé. Pas de visites aujourd’hui mais mes parents repassent demain après-midi. Cela devrait m’acheter quelques heures de sommeil. » Il acquiesce d’un signe de tête tout en reposant son attention sur Henry qu’il a senti légèrement bougé et le simple fait de le voir entrouvrir la bouche lui dérobe son cœur. Une fois encore.
« Je savais que ce serait difficile mais le vivre c’est complètement autre chose. » « Impossible de s’y préparer réellement… », souffle-t-il avant de reposer son regard sur Jenna. « Y n’empêche que tu gères ça comme une cheffe. J’espère que tu en as conscience » dit-il à voix basse, affichant un doux sourire.
« Tu peux dire à tes amis de passer quand ils le souhaitent tu sais ? » « J’en connais certains qui ont déjà hâte de faire la rencontre du plus beau bébé de cette planète … je leur en toucherais deux mots et te tiendrais au courant …. Tu te doutes qu’ils sont tout aussi impatients de rencontrer la Jenna » qu’il ajoute d’une voix rieuse en insistant sur le « la ». Sa main libre vient la chercher, se pose sur elle avec la même tendresse habituelle. La Jenna. « Quand je suis ici, avec lui, avec vous … je crois que j’ai plus vraiment envie d’aller nulle part. C’est exactement l’endroit où je veux être. » Une confidence sortie de nulle part, prononcée dans un murmure. « T’es vraiment ce qui m’est arrivé de mieux dans la vie, Jenna. Enfin … désormais, c’est vous. »
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| | | | (#)Dim 5 Nov 2023 - 21:42 | |
| sleepless nights @Edison Dorn & Jenna CaldwellC’était la première fois depuis la naissance d’Henry qu’Edison et toi preniez le temps de vraiment discuter. Vous vous étiez croisés ces derniers jours bien entendu mais soit c’était lui qui devait partir, soit tu profitais de lui laisser Henry pour prendre un peu de repos et il n’était pas question de perdre une seule minute. Mais cela faisait du bien de prendre le temps de cette discussion car vous en aviez besoin. Elle arrivait à un moment improbable car il faisait nuit noire dehors et tous les voisins dormaient tranquillement. C’était ça avoir un nouveau-né de toute façon. « Impossible de s’y préparer réellement… Y n’empêche que tu gères ça comme une cheffe. J’espère que tu en as conscience. » Un petit sourire se dessina sur tes lèvres. Tu prenais le compliment sans vraiment trouver que tu le méritais. Tu ne t’en sortais pas trop mal, peut-être mais il n’y avait pas encore eu assez de jours à la maison avec Henry pour savoir si tu t’en sortais comme une chef. Tu faisais de ton mieux en tout cas et tu n’essayais pas d’être parfaite. C’était l’un des avantages d’avoir un enfant en fin de trentaine, on ne cherche plus à faire semblant, on ne cherche plus à perdre son temps sur des choses futiles comme le perfectionnisme. Tu ne seras pas une mère parfaite, tu espères juste être une mère qu’Henry reconnaitra comme plutôt pas mal quand il sera adulte. Cela sera largement suffisant. Maintenant qu’il était là, il ne fallait pas tout foirer car il n’était pas envisageable à tes yeux que ton fils ne te parle plus qu’il soit enfant, adolescent ou adulte. « Je fais ce que je peux tout en espérant que cela suffira. » Dis-tu en haussant les épaules. Une chose était certaine, tu comptais bien t’occuper de ton fils le plus que tu le pourrais car les moments perdus ne seront jamais retrouvés. « Je dois dire que tu ne t’en tires plutôt bien de ton côté. » Henry semblait en tout cas parfaitement bien installé dans les bras de son père qui avait rapidement dépassé la peur initiale de le casser vu sa petite taille à la naissance.
Depuis ton retour à la maison, tu avais remarqué que les amis d’Edison avaient été bien absents. Ne les connaissant pas vraiment, tu n’avais pas moyen de les inviter. Alors tu préférais faire comprendre à Edison qu’il pouvait les inviter si ces derniers avaient envie de venir rencontrer Henry. Loin de toi l’idée de l’accaparer, il était important que ton fils se socialise au maximum. « J’en connais certains qui ont déjà hâte de faire la rencontre du plus beau bébé de cette planète … je leur en toucherais deux mots et te tiendrais au courant …. Tu te doutes qu’ils sont tout aussi impatients de rencontrer la Jenna » Tu secouais la tête en entendant les mots du jeune homme. C’était certainement plus Henry que toi qu’ils avaient envie de rencontrer mais au moins, cela sera un moyen de faire d’une pierre deux coups. « Ils risquent d’être déçus par la réalité après des mois à s’imaginer à quoi je pouvais ressembler et la personne que je pourrais être. » Toi non plus, tu n’étais pas parfaite. Et il y avait peut-être des gens dans l’entourage d’Edison qui n’étaient pas ravis que tu te sois fait une place dans sa vie. Tu n’en savais rien, c’était de la pure spéculation car le jeune homme n’en parlait jamais. Sa main qui vint se poser sur la tienne te ramena à la réalité alors que tu commençais à divaguer. « Quand je suis ici, avec lui, avec vous … je crois que j’ai plus vraiment envie d’aller nulle part. C’est exactement l’endroit où je veux être. T’es vraiment ce qui m’est arrivé de mieux dans la vie, Jenna. Enfin … désormais, c’est vous. » Ces paroles ont le don de te rassurer, pas pour toujours mais du moins dans l’immédiat. C’était agréable de savoir qu’Edison n’avait pas de regrets par rapport à ce bébé parce que c’était quelque chose que tu gardais dans un coin de ton esprit. « Tu en es certain ? » Ne pus-tu t’empêcher de lui demander. « Tu ne regrettes pas tout ce que tu as laissé derrière toi ? Car je pourrais le comprendre tu sais, avoir un bébé s’était mon rêve mais pas le tient. » Voilà pourquoi tu lui avais laissé le choix. Mais il y avait une différence entre ce que l’on anticipait et la réalité. Edison l’avait dit lui-même plus tôt dans la discussion. Quant à t’attirer un rôle aussi important dans sa vie, tu n’étais pas certaine de le mériter, il aurait trouvé sa voie sans toi. |
| | | | (#)Lun 6 Nov 2023 - 17:23 | |
| « Je fais ce que je peux tout en espérant que cela suffira. »Ils en sont au même point. C’est exactement la philosophie d’Edison. Il allait tout faire, tout ce qui est en son pouvoir pour être un bon père. Il n’allait pas chercher à être le père parfait mais celui qui est là quand il faut, celui qui écoute, celui à qui on peut se confier, celui qu’il aurait aimé avoir. « Je dois dire que tu ne t’en tires plutôt bien de ton côté. » Alors que son regard est posé sur le nez de son fils, la remarque de Jenna capture de nouveau toute son attention. Un compliment concernant son rôle de père, il n’aurait jamais cru que cela arriverait mais ça avait le don de le rendre fier. Ce genre de compliment remplit tout son être d’un sentiment nouveau : le bonheur ? Aucune idée. Un large sourire prend place sur ses lèvres alors qu’il l’observe quelques secondes. « Une fois que la peur de le briser en un claquement de doigts est passé, ça va tout seul … », dit-il d’une voix rieuse. Oh oui, il se souvient encore de la première fois que ce petit être fut placé contre lui, dans ses bras. Du peau à peau avec le père, apparemment, c’est tout aussi important que pour la mère. Il avait eu le sentiment de tenir la chose la plus fragile de la planète.
« Ils risquent d’être déçus par la réalité après des mois à s’imaginer à quoi je pouvais ressembler et la personne que je pourrais être. » « Personne ne va être déçu, personne ne peut être déçu … », réplique-t-il aussitôt car la simple idée qu’elle puisse le penser une seconde le surprend un peu trop.
« Tu en es certain ? » Il fronce les sourcils, surpris par la question. « Tu ne regrettes pas tout ce que tu as laissé derrière toi ? Car je pourrais le comprendre tu sais, avoir un bébé c’était mon rêve mais pas le tien. » « Bien sûr que j’en suis certain. Je n’ai pas le sentiment de perdre au change. » Sa vie change mais il a le sentiment d’être toujours heureux, voire de l’être enfant. « Ce n’est pas que ce n’était pas mon rêve --- c’est juste que je n’avais jamais eu la folle pensée de m’imaginer pouvoir avoir le droit à tout ça. » La main posée sur la sienne ne semble pas prête de se séparer. C’est un moyen de s’accrocher à elle et de ne pas la perdre du regard. « Tu n’es pas que la mère de mon fils, Jen. » Étrange. Avoir son fils sur lui est une sorte de bouclier … ou alors une sorte d’emphase à ses sentiments qui le tourment et l’assaillent. Dans tous les cas, il se sent suffisamment en confiance pour parler, pour mettre des mots sur ce qu’il ressent. « Pour moi, t’as toujours été un peu plus que ce que tu veux voir ou savoir. » Et il conclut sa phrase par un sourire alors que sa tête vient s’appuyer sur le dossier du canapé.
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| | | | (#)Dim 19 Nov 2023 - 11:21 | |
| sleepless nights @Edison Dorn & Jenna CaldwellTon nouveau rôle de mère, tu essayais de le prendre avec philosophie. Tu n’avais pas envie de t’imposer une pression trop importante même si tu ne pouvais nier vivre avec une peur sourde de faire quelque chose de mal et de ne pas être à la hauteur. Mais tu refusais que cette peur t’empêche d’essayer d’être la mère que tu voulais être pour ton fils. Alors qu’Edison avait rendormi Henry, tu ne pus t’empêcher de lui faire un compliment car tu savais que ce n’était pas toujours simple, quand on devient papa, de trouver sa place et d’être à l’aise avec ce petit être qui prend beaucoup de place. « Une fois que la peur de le briser en un claquement de doigts est passé, ça va tout seul … » Un sourire se dessine sur tes lèvres. Tant mieux si pour lui cela va tout seul, ce n’est pas le cas de tout le monde. Tu serais bien bête de te passer de l’aide qui t’était proposée cependant donc tu n’allais pas t’en plaindre le moins du monde. Tu profitais de l’occasion pour dire à Edison qu’il pouvait organiser des visites de ses proches pour qu’ils rencontrent Henry. Tu avais compris que tu ne verrais pas ses parents mais ce n’était pas bien grave. Il était toutefois proche de ses amis et tu n’en avais vu aucun pour l’instant. S’ils venaient, ils auraient l’occasion de te rencontrer également car, encore aujourd’hui, Edison et toi viviez dans deux mondes qui ne se rencontraient pas. Vous étiez le seul point de contact de deux cercles bien délimités. « Personne ne va être déçu, personne ne peut être déçu … » Tu n’avais jamais été assez narcissique pour penser que tout le monde devait t’aimer. Ça, tu l’avais laissé à Rhett. Tu ne connaissais pas ses amis mais tu doutais faire l’unanimité. Pas forcément parce que ton caractère dérangeait mais plutôt parce que tu avais chamboulé la vie d’Edison de manière inattendue. Il devait bien y avoir des gens dans son entourage que cela dérangeait même s’il ne t’en parlait pas. Tu laissais le sujet s’éteindre car tu étais certaine qu’Edison se refuserait à voir cette vérité, si elle existait.
Vu que vous étiez sur le sujet, tu profitais de ce moment de calme et de complicité pour demander à Edison s’il ne regrettait pas les changements qui s’opéraient dans sa vie. Après tout, il n’avait rien demandé, son accès à la paternité s’était faite sans prévenir et à un moment de sa vie qui n’était sans doute pas le meilleur. Cependant, il t’assura ne rien regretter : « Bien sûr que j’en suis certain. Je n’ai pas le sentiment de perdre au change. Ce n’est pas que ce n’était pas mon rêve --- c’est juste que je n’avais jamais eu la folle pensée de m’imaginer pouvoir avoir le droit à tout ça. » Sa main sur la tienne te rassure un peu. Tu ne sais pas si des mots pourront te rassurer vraiment ou alors si ce sont les mois et les années qui passeront qui te convaincront vraiment. Mais tu prends ce que tu peux recevoir pour arriver à te calmer un peu, pour apaiser ta conscience. Il n’en resterait pas moins l’inquiétude qu’un jour Edison se réveille et se rende compte qu’il est passé à côté de quelque chose. « Tu n’es pas que la mère de mon fils, Jen. Pour moi, t’as toujours été un peu plus que ce que tu veux voir ou savoir. » C’est … inattendu. Et pourtant, quelque chose en toi te murmure que tu aurais dû t’y attendre. Les battements de ton coeur s’accélèrent parce que tu ne t’étais pas attendue à ce que la conversation prenne ce tournant. Pas du tout même. Le regard si perçant d’Edison s’est détourné, te laissant le temps de reprendre tes esprits. Sa main est toujours sur la tienne, rassurante mais presque étouffante. C’était toi qui avais mis les limites dans votre relation, c’était toujours toi parce que tu ne voulais pas compliqué une situation que tu trouvais déjà assez compliquée comme ça. Mais l’avais-tu fait sans le savoir ? « Qu’est-ce que je suis pour toi Edison ? » Les mots sont presque murmurés. Tu ne sais pas ce que tu as envie d’entendre, tu as l’impression d’être entré dans un nuage de brume mais tu sais que tu ne peux pas te défiler plus longtemps. Tu veux être certaine de ne pas mal interpréter la situation pour ne pas te ridiculiser et pour éviter des blessures inutiles, à toi, comme à Edison. Tu inspires profondément pour essayer de ralentir ton rythme cardiaque en attendant patiemment qu’il parle, qu’il lève le voile sur des mois de silence. |
| | | | (#)Mar 21 Nov 2023 - 20:12 | |
| Edison n’a jamais été très prudent sur la manière dont il utilise les mots quand il a le courage de mettre des mots sur ses pensées, ses émotions. Ce soir, face à Jenna, il met des mots sur un début de pensée : ce que représente Jenna pour lui. Elle n’est pas que la mère de son fils. C’est ce qu’il vient de dire. « Qu’est-ce que je suis pour toi Edison ? » La question est naturelle et intuitive. Elle apparaît naturellement entre eux et ne fait que répondre en écho aux propos d’Edison … pourtant, elle le surprend, le perturbe. Car elle révèle que les choses ne sont pas claires entre eux et qu’elle ne sait pas vraiment qui elle est à ses yeux. A vrai dire, ils ont été emportés par ce tourbillon sans se poser de questions. Ils se sont laissés emportés par ce tourbillon en se focalisant sur ce petit bout qui est désormais assoupi contre lui. Ils se sont oubliés. Ils ont oublié de parler d’eux, d’eux deux, de ce qu’ils étaient, sont, pourraient devenir et/ou deviendront. Une main posée dans le dos de son fils, l’autre toujours liée à Jenna, ce sont sans doute ces deux minuscules gestes et contacts avec la vie, la vraie qui lui permet de prendre conscience qu’il est peut-être temps de parler, de dire les choses, d’avouer et de se confronter à une réalité qu’il ne peut pas ignorer. Un fin sourire se dessine sur ses lèvres.
« Oh … c’est vrai que je ne te l’ai jamais dit », commence-t-il alors à voix basse, sans perdre son sourire .. et ce dernier semble même s’être un peu intensifié. Il ne lui a jamais dit car il n’a jamais eu le courage de le lui dire. « Jenna, tu as absolument tout changé. Tu m’as changé. Pas dans le sens, je me suis senti obligé de changer ou j’ai changé pour obtenir quoique ce soit … non … j’ai changé parce que tu m’as ouvert les yeux … Dès le moment où tu es entrée dans ma vie, il n’y a eu que toi … », dit-il d’une voix presque rieuse en se souvenant de cette soirée où elle était entrée dans sa vie pour ne plus jamais en ressortir. Il n’y avait plus qu’elle … une folie pour ceux et celles qui connaissent l’ancien Edison. Il avait essayé d’ignorer la situation, il avait essayé d’ignorer combien il avait changé et quelles étaient les raisons … Ou plutôt la raison. « Jenna, j’ai le béguin pour toi depuis pas de temps et je trouve encore plus craquant que tu ne t’en sois pas rendue compte. Et pas de panique, tu n’es contrainte à rien … pas à me dire quoique ce soit, … » et il acquiesce de plusieurs signes de tête pour confirmer ses propos. C’est sans doute le plus gros changement chez Edison : il a le béguin et n’attend rien en retour. Juste être là. Jouer le rôle de père. Etre là, cela lui suffit. L’amour ? Le vrai ?
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| | | | (#)Lun 8 Jan 2024 - 10:57 | |
| sleepless nights @Edison Dorn & Jenna CaldwellIl y avait une raison pour laquelle Edison et toi n’aviez jamais réellement reparlé de votre relation. Cette raison, c’était que tu faisais le maximum pour ne pas aborder le sujet. Ce n’était pas si difficile que ça au final, il y avait tellement de choses à faire, de choses à penser avec l’arrivée d’Henry dans vos vies que cela ne t’avait pas demandé beaucoup d’efforts. Alors te retrouver là, au beau milieu de la nuit, les yeux grands ouverts parce que ton fils avait décidé de te réveiller, à poser cette question dans la réponse te faisait peur. Elle te faisait peur parce que tu ne savais pas comment y répondre. Parce que tout s’était toujours bousculé dans ta tête par rapport à Edison et rien n’était clair. Les limites de votre relation, c’était toi qui les avais données depuis le début. Les quelques nuits que vous aviez passés ensemble, le fait de séparer vos deux vies qui n’avaient aucune raison de se rencontrer jusqu’à l’apparition d’Henry dans ton vendre, puis dans vos quotidiens. Aujourd’hui, tout était entremêlé et compliqué. Tu ne savais pas à quoi t’attendre comme réponse mais tu savais déjà que tu risquais de faire plus de dégâts qu’autre chose. Henry n’avait que quelques semaines, tes hormones n’étaient pas au beau fixe, ce n’était pas le moment de te prendre par les sentiments. Mais si Edison le faisait, c’était certainement parce qu’il avait attendu déjà assez longtemps à ses yeux. « Oh … c’est vrai que je ne te l’ai jamais dit » Non, en effet, il ne t’avait jamais rien dit. Peut-être parce que tu ne lui avais jamais laissé l’occasion de le faire ? « Jenna, tu as absolument tout changé. Tu m’as changé. Pas dans le sens, je me suis senti obligé de changer ou j’ai changé pour obtenir quoique ce soit … non … j’ai changé parce que tu m’as ouvert les yeux … Dès le moment où tu es entrée dans ma vie, il n’y a eu que toi … » Ton cœur se met à battre plus vite, sans que tu ne le veuilles vraiment, sans que tu ne le contrôles. Il y avait eu un temps, dans ta vie où tu avais rêvé de ce genre de déclarations. Tu te souviens quand tu étais gamine et même adolescente, les grandes déclarations amoureuses te faisaient rêver. Tu t’imaginais être cette personne qui pouvait changer la vie de l’autre, qui pouvait être ce tout donc l’autre ne pouvait plus se passer. Mais les années t’avaient endurcies, changée. Aujourd’hui plus que jamais, tu sentais la différence d’âge entre Edison et toi, cette différence d’expérience qui faisait que lui n’avait pas encore eu le malheur de souffrir comme toi tu l’avais fait. « Jenna, j’ai le béguin pour toi depuis pas de temps et je trouve encore plus craquant que tu ne t’en sois pas rendue compte. Et pas de panique, tu n’es contrainte à rien … pas à me dire quoique ce soit, … » C’est presque un soulagement qu’Edison ne prononce pas les mots ‘Je t’aime’. Un énorme soulagement qui te délivrent d’un poids. Tu avais refusé de penser à une relation avec Edison parce que tu refusais par principe d’être le cliché de cette femme qui se met avec le père de son enfant pour lui donner une famille. La question que tu ne t’étais jamais posée était de savoir si créer cette famille avec Edison ne te rendrait pas heureuse à toi aussi. Tu avais de l’affection pour Edison, de l’amour aussi certainement mais cet amour était-il celui que tu cherchais ? Tes pensées se mélangeaient, tu étais complètement perdue. Le silence s’était installé, seulement brisé par les petits bruits d’Henry qui dormait paisiblement sur son père. Il fallait que tu dises quelque chose, tu n’avais pas le choix. « Je suis heureuse de savoir que j’ai eu une influence positive sur ta vie, je préfère ça que d’apprendre que j’aurais pu la détruire. Je … » Tu passais une main dans tes cheveux, tremblant légèrement. « Tu m’as toujours attirée, je ne peux pas le nier. Mais … Je suis terrifiée à l’idée que nous fassions une bêtise qui compromette ce que nous avons réussi à construire jusqu’ici. » Elle était là la peur aussi, cette peur viscérale de perdre ce qui n’avait pas été aussi simple que cela à construire. Cette relation de confiance et de coparentalité qui n’était pas aussi évidente que cela. Tu te lèves, te sentant soudainement épuisée. Tu viens déposer un baiser sur la jour d’Edison avant de lui dire : « Tu es trop important pour que nous fassions des bêtises. Nous avons tous les deux trop à perdre. Je … Je ne pensais pas que c’était une option alors laisse-moi quelques temps et on en rediscute d’accord ? » Tu n’étais pas capable de lui donner ce qu’il attendait de toi, là tout de suite. Mais tu voulais toutefois ne pas fermer la porte car ce serait mentir que de dire que tu n’y avais pas pensé. Vous laisser un peu de temps, cela ne pouvait que vous faire du bien à tous les deux. « Je te laisse mettre Henry au lit ? Je vais essayer de grapiller un peu de sommeil. » Dis-tu avant de déposer un baiser sur son front et de lui lâcher la main, non sans l’avoir serrée fort en signe d’affection. Demain, demain tu auras le temps d’y réfléchir à tête reposée. |
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