Retour à la maison. Celle de Brisbane, pas Elimbah. C’est de là où tu reviens. C’est là où tu as pu profiter de l’espace familial toute seule, comme une grande avec la sensation que ça fait longtemps que ça n’était pas arrivé. Tu as pu te défouler aussi bien physiquement que vocalement, en chantant (criant) et dansant (gesticulant) partout dans la maison et sur le terrain. T’es aussi allée voir la famille de Malachi, sa sœur et ses enfants, ainsi que les habitants du petit centre ville qui ont été ravis de te voir. Comme à chaque fois. Ça te rappelle pourquoi tu aimes autant venir ici. C’est différent de la grande ville où tout le monde se fond dans la masse. Parfois c’est bien. Parfois c’est chiant. Ici, tu as de l’importance. A ton niveau complètement inutile mais quand même. T’es aussi une figure du coin. T’es une fille du pays et même les conservationnistes de la ville font partie du charme de la ville à tes yeux. On te reconnait, on prend de tes nouvelles. On te demande aussi pour quand est le mariage, où est ton fiancé, est-ce que tu l’as déjà laissé aux loups, et les enfants ? Tantôt t’en as ri, tantôt tu t’es crispée. Mais qu’importe ; c’est Elimbah. Les gens sont bienveillants, il n’y a qu’une suite logique dans l’esprit des gens. Tu ne leur en veux pas. Même si ça te rappelle pourquoi t’as eu besoin de partir de Brisbane sans Jordan. Sans Milady, sans Milord. Y’a seulement tes bagues avec toi. Et les tatouages. Ça fait du bien. Heureusement que t’as été honnête avec Jordan. Heureusement que tu n’es pas venue avec lui. Ça n'aurait pas été pareil.
Même si tu lui as envoyé quelques messages, bien sûr. Quand t’es arrivée. Quand tu partais en balade car tu laissais ton téléphone à la maison. Quand t’allais au lit. Quand les gens lui passaient leur bonjour. Mais naturellement, ton cellulaire était loin de toi la majorité du temps. Tu en as profité pour avancer son costume et peaufiner le tien. En essayant de ne pas trop penser au magasin. A l’avenir de ce dernier. De toi aussi.

Et puis est venu l’heure du départ. Tu n’en avais pas fixé, comme tu n’avais pas fixé la journée, mais au troisième jour de ton séjour à Elimbah, tu as envoyé un message à Jordan le matin pour l’informer que tu rentres aujourd’hui. Tu sais pas à quelle heure mais c’est aujourd’hui. Tu as de la chance car tu ne prends pas la route trop tôt ni trop tard. Tu n’as donc pas trop de trafic sur la route, ce qui est une bénédiction quand on sait que ton trajet est déjà allongé d’une quarantaine de minutes depuis que t’habites à Logan City. Quand tu vois le grand espace de verdure, t’es impressionnée. Comme quelqu’un qui ne l’a pas vu depuis trois jours. Comme une propriétaire qui n’arrive pas à croire que tout ça, c’est vraiment à elle. Tu espères ne jamais t’habituer. Tu longes la route pour les voitures avant de couper le contact. Tu sors quelques affaires de ton van, les costumes notamment, foutus dans des sacs poubelles pour éviter la poussière ou les accidents dessus. Même si ça rajouterait un style particulier, ce n’est quand même pas prévu dans les croquis. Quand tu passes le seuil, les bras chargés, tu lanceras un simple “Jordan ?” pour savoir s’il est dans les parages avant d’aller déposer les sacs dans la chambre à l’absence de réponse. C’est Milady qui rapplique par contre, en plein ronronnement alors qu’elle se frotte à toi pour que tu la flattes, ce que tu fais, évidemment. En tout cas, iel n’est pas dans les pièces communes et tu te doutes qu’iel doit être plus en bas qu’en haut. Alors après avoir déchaussé tes pieds, tu jettes un regard au miroir en souriant à ton reflet - iel est pas prêt. Sur un coup de tête, tu t'es teint les cheveux en noir. Comme une mise au point sur ta vie. Ca a du sens quand on est dans la situation. Ce changement est plaisant. En plus, tu sais que ce n'est pas permanent car c'est du maison. Ce n'est pas parfait non plus mais si t'aime vraiment sur la durée, t'iras vraiment chez le coiffeur. En plus, être brune pour Halloween, c'est une double bonne idée. Enfin, tu descends les marches en sautillant. Dans son studio, ton fiancé est focus sur son ordinateur, casque sur la tête, dos à toi. Tu pinces tes lèvres et tu t’approches doucement, les mains derrière le dos, avant de tapoter son épaule. T’as envie de lui faire peur ? Yeah. This is Halloween month, right ?

@Jordan Fisher

Birdie est partie pendant quelques jours à Elimbah. Ca t’a fait bizarrement du bien de prendre possession des nouveaux lieux quelques jours tout seul. C’était la première fois et tu es ravi des sensations que tu as ressenti dans la demeure. Tu te sens parfaitement bien. A ta place. Chez toi. Tu as entendu quelques bruits suspects à des moments un peu trop précis pour que ce soit un hasard. « Je sais que t’es là. » Que tes animaux de compagnies et autres présences ont eu le loisir de t’entendre dire. Car oui, tu as eu des conversations tout seul, ou pas si seul que ça en réalité. Tu as placé la photo de ta mère et une de Rosa à différents endroits du salon. Tu as essayé ici, puis là, et puis finalement là où tu les avais mis au tout début c’était déjà le mieux à tes yeux. Tu as passé presque tout ton temps avec Milady ou Milord dans tes bras (plus Milady que Milord ok, tu avoues tout, tu as une préférences dans tes enfants. Birdie le sait déjà, ça crève les yeux).

Tu joues du piano à fond dans le salon, chose que tu ne fais pas trop souvent car tu n’es pas seul dans cette maison et tu le sais très bien. Même si quand tu joues, tu sais que ça n’est pas une nuisance, tu t’imposes pas tout le temps malgré tout. Tu classes tout vos vinyl, tu as été faire un petit tour dans l’atelier de Birdie pour en trouver de quoi décorer « la case » avec les vinyl qui sont à elle. Autrement dit, tous les vinyl que tu as acheté de bon coeur et qui t’ont fait pensé à elle. Y’a plein de Disney, y’a tous les Dua Lipa et Ariana Grande, y’a aussi Dirty Dancing, souvenir de votre première soirée ensemble et encore plein d’autres. Car des vinyl tu en as plus d’une centaine, même deux cents à ce niveau là. Quoi qu’il en soit, tu as rajouté quelques petits éléments de décoration autour de ceux de Birdie. Y’a de toutes les couleurs, mais surtout ça brille, c’est bien aligné et collé, c’est pas mauvais du tout. Ca se voit de loin, c’est bien là le point central de ton idée.

Au milieu de toutes ces petites touches tu as bien évidemment travailler en plus de ranger tout votre dressing de A à Z. Tu vas fait du gros oeuvre niveau rangement et t’es très fier de ces quelques jours. Totalement seul. Personne n’est venu et tu ne t’es pas ennuyé une seule seconde. Tu es chez toi et tu te sens bien. Tu es même resté assis à la terrasse pendant plus d’une heure à contempler la vue. Un bonheur à tous les recoins de cette maison, tu n’en reviens pas.

“Jordan ?” Tu es dans ton studio quand elle revient et tu ne l’entends pas car tu as ton casque sur les oreilles même si tu es seul. Le son est meilleure de cette façon là. Tu sens qu’on tapote ton épaule et même si tu savais que Birdie allait revenir aujourd’hui t’as un petit moment de sursaut, tout petit. Tu ôtes aussitôt tes yeux de ton écran pour te tourner en même temps que tu défais ton casque des oreilles mais y’a un gros bug quand ta fiancée est dans ton champ de vision. « Wow! » Tu ne t’attendais pas à la voir avec une nouvelle couleur de cheveux. « Holy shit wow. » Tu es sur le cul parce que ça se voit que c’est ses cheveux et pas une perruque. « Oh my god. » Oui mais encore Jordan ? Cette fois ci, tu t’es mis sur tes deux pieds et y’a tes doigts qui vont dans ses cheveux pour toucher que c’est bel et bien vrai. « Fuck you’re hot. » Voilà enfin les mots qui traduisent bien la façon dont tes yeux sont sur elle depuis une minute là. « Waw. » Que tu répètes car c’est un sacré changement et il est très beau ce changement. Ta bouche est entrouverte

Toute impatiente que tu es de révéler ta nouvelle couleur à ton fiancé.e, tu trépignes presque sur place. Mais son petit sursaut te fait plaisir et sourire avant que le corps le plus attrayant du monde ne se tourne vers toi. Son visage vaut la peine d’avoir testé cette nouvelle couleur. Au delà du fait que tu trouves que ça te va bien. Même si c’est du noir et que ce n’est pas censé être ta couleur préférée. Mais elle va bien au thème et au teint. Tes yeux bleus ressortent dix mille fois plus. Tu te trouves encore mieux. En mode complètement sorcière. Une nouvelle ère. Parce que tu espères que la fin de l’année sera meilleure que le reste. Même s’il y a du positif, il y a aussi eu pas mal de négatif.

Mais là ne sont pas tes pensées actuellement. « Wow! » Tu joues de tes cheveux, tu les secoues en passant ta main dedans en souriant immensément. Le surprendre dans le positif est une source de perpétuel renouveau. Il le faut car sinon, ça serait d’un ennui mortel. « Holy shit wow. » “You like it ?” Que tu demandes de ton air le plus ingénu et innocent du monde. Vu sa réaction, iel a l’air d’apprécier, non ? « Oh my god. » Tu prends ça pour un oui. Sa main dans tes cheveux te fait doucement baisser les paupières alors que tu ronronnerai presque de sa douceur qui t’a manqué. « Fuck you’re hot. » Le sourire revient, les prunelles s’ouvrent de nouveau, tu reconnectes avec la réalité. « Waw. » Jordan a la bouche qui reste ouverte et tu lâches un petit rire avant de passer tes bras autour de son cou. “We spoke about it a few months ago, I finally did it. It was quite spontaneous and I thought it was going to be a disaster - if you were there, you would have fainted over the mess I put in the bathroom while doing that.” Tu parles beaucoup mais t’as été seule pendant trois jours, ça fait du bien d’avoir des oreilles attentives à ton égard. “But I wanted something new et I felt it was the right time. I’m letting my witchy side taking the lead.” Que tu conclus avant d’attirer son visage vers le tien. “I might bewitch you.” T’ajoute doucement dans un petit éclat amusé avant de déposer ses lèvres sur les siennes. Tout doux mais passionnément malgré tout. Jordan t’a manqué.

Elle te fait le show complet et tu es en entière admiration. Tu es le meilleur spectateur qui pourrait lui être donné d’avoir. Tu es amoureux de ses cheveux, de son changement, de toute sa personne à tous les instants et puis par dessus tout, ça se voit qu’elle a un nouveau élan d’énergie. C’est ce que ses passages à Elimbah font. Ils lui remettent toutes les batteries au plus haut. C’est ce que tu as fait toi aussi à être seul dans cette nouvelle maison que tu es encore à apprivoiser. Vous êtes au plus haut tous les deux et c’est très beau à voir. “You like it ?” Tu fais oui de la tête plusieurs fois tout en continuant de lui dire combien tu aimes avec des mots plus ou moins variés.

Elle est toute souriante, appréciant chacune de tes paroles et de tes gestes. Elle rit à sa petite performance car c’est bien ce qu’elle est en train de faire. Elle passe ses bras autour de tes épaules. Damn fuck she’s so beautiful. “We spoke about it a few months ago, I finally did it. It was quite spontaneous and I thought it was going to be a disaster - if you were there, you would have fainted over the mess I put in the bathroom while doing that.” Tu l’écoutes en glissant un bras autour d’elle, l’autre qui est de nouveau en train de se glisser dans ses cheveux. “But I wanted something new and I felt it was the right time. I’m letting my witchy side taking the lead.” Ton sourire se fait un peu plus large. “I might bewitch you.” Elle t’a attiré à son visage pour déposer un baiser sur tes lèvres. « Hmmmm… » Tu apprécies le moment car tu réalises alors qu’il se passe que ça fait longtemps que tu n’as pas eu le loisir d’avoir ses lèvres sur les tiennes et damn ça t’avait manqué.

Ta main n’est plus dans ses cheveux, tu as glissé ton bras autour d’elle, appréciant le baiser à cent pour cent. Quand tu te défais tu as un joli sourire aux lèvres. « You can’t bewitch me cos of your new hair. » Une lueur de petit con qui brille dans tes yeux à cette phrase là avant que ton expression change. « Parce que ça fait déjà bien longtemps que tu m’as ensorcelé. » Est-ce que tu serais en train d’essayer de la séduire? Nah i’m just saying the truth. Tu te mords la lèvre alors que tu retournes passer une main dans ses cheveux, en admiration devant la nouveauté. « Did you dye your pussy too? » Fair question. Tu es sérieux dans ta question mais y’a un air de malice dans ton regard et voilà que le sourire amusé fait son apparition sur ton beau visage.

« Hmmmm… » Est-ce que Jordan t’écoute ? T’en sais rien. T’as vraiment l’impression d’avoir coupé l’eau sous les nageoires du poisson. C’est assez marrant. Par contre, ses lèvres t’entendent bien et les tiennes aussi alors que tu les embrasses furtivement. C’est long, trois jours sans affection. Sans bisou. Sans embrassade. Sans rien. Même si ça n’a pas été futile car t’es requinquée comme jamais. C’est à ça que sert Elimbah. A remonter toutes les petites barres jusqu’au vert. Vous êtes tous des petits Sims, vous vivez dans une simulation et quelqu’un t’a laissé pourrir dans ta peau. C’est vraiment pas cool.

Ce qui est cool par contre est le deuxième bras autour de toi. Vous êtes de nouveau tout serrés collés, tes deux mains dans ses cheveux à lui que tu caresses doucement. Qu’est-ce qu’iel t’a manqué. Le deuxième baiser est encore plus apprécié mais pas suffisant. Le sourire de Jordan te fait sourire également. Même si t’as bien envie de le manger, son sourire. Ton fiancé est tellement beau quand iel sourit. « You can’t bewitch me cos of your new hair. » Tu hausses les sourcils mais sans rien dire car tu le connais ; y’a forcément une chute. « Parce que ça fait déjà bien longtemps que tu m’as ensorcelé. » Et le sourire s’aggrandit en même temps que sa main revient dans tes cheveux. « Did you dye your pussy too? » Tu mords ta lèvre puis tu vas mordre son nez. “Wouldn’t you like to know ?” C’est une invitation à checker par lui-même ? Yes. T’es une femme avec des envies simples ; la nature et le sexe. Voilà, c’est aussi basique que ça. T’es un animal primitif et t’assume encore plus après trois jours de chasteté. T’attrapes une de ses lèvres entre les tiennes avec ce petit regard bleu aussi malicieux que celui de son partenaire.

Elle apprécie ton petit show à toi en retour. Rien de tout ça n’a été écrit ou prémédité. Vous fonctionnez toujours parfaitement bien dans vos conneries. Ca se complète comme un rien. Pas que dans ces côtés là bien entendu, mais ceux là c’est clairement où vous excellez à tous les coups. Tu lui demandes si elle s’est teint partout et elle prend le temps, sa main dans tes cheveux, ses lèvres qui viennent plus près de toi. Elle mord ton nez. Elle a envie de te manger, ça se sent. “Wouldn’t you like to know ?” « Hmmmm… » Une de tes mains qui passe de son dos à un peu plus entre ses cuisses, via ses fesses. « Are you saying you actually did ? » Et puis sans attendre une autre réponse de sa part car tu sais qu’elle ne dira rien. Tu l’attrapes par la taille pour la faire pivoter avec toi. Tu vas t’assoir sur ton tout nouveau canapé, alors que tu la gardes debout devant toi. Tu as besoin d’être bien installé pour bien voir. Mais oui Jordan, toutes les excuses pour qu’elle te domine de sa grandeur.

Tu prends ton temps bizarrement car tu pourrais simplement soulevé sa jupe et baisser son sous vêtement mais nope. Tu vas dézipper sa jupe tel un expert. Tu connais ses habits, c’est toi qui les range et les lave la plupart du temps. Tu laisses le tissu tomber au sol et tu le récupères pour le poser sur le canapé, car tu respectes ses habits. Te voilà face à son sous vêtements, la réponse à la question que tu as posé qui se rapproche… Et tu sais d’avance que même si elle n’a rien teint, tu iras manger son milieu car elle t’a manqué et tu aimes autant son entrejambe qu’un brownie fondant et ça, ça veut dire beaucoup.

« Hmmmm… » Evidemment que ça attire sa curiosité. Tu l’espères. C’est fait pour. C’est une invitation pour que Jordan aille vérifier par lui-même et tu n’as pas besoin de le formuler autrement. D’en rajouter. La preuve, sa main se balade en descendant. Elle va contre tes reins, tes fesses et enfin tes cuisses. Tu sais pas trop ce que ton fiancé compte voir en gardant ses yeux dans les tiens - peut-être à la texture ? De toute façon, tu n’as rien touché en bas. C’était déjà assez le bordel en t’occupant de tes cheveux d’en haut. « Are you saying you actually did ? » Tu passes ta langue sur tes lippes mais aucun son ne sort. Tu ne vas pas t’époumoner comme si tu étais en pleine représentation théâtrale et boulevardière, nope. Tu restes sage avec ce regard malicieux, cette moue de petite conne qui veut le faire tourner en bourrique. As if. Comme si c’était une malédiction d’aller voir.

Tellement que ton partenaire t’attire contre lui et t’entraine vers son canapé. Privé à lui dans son studio car vous avez ce luxe et cette chance de pouvoir vous offrir à peu près tout ce que vous voulez. D’autant que toi, tu récupères plus que t’achètes. Jordan fait ce qu’il veut de son argent et de son studio. Lui s’installe et toi, t’es devant. “I feel like I’m your personal stripper.” Et ce n’est pas le cas ? Après tout, tu lui fais souvent des shows, que ce soit à te déshabiller, à le laisser te déshabiller, à te balader peu vêtue. I’m their personal sex worker. C’est vrai. Tu n’oublies pas. Autant qu’il est le tien. Tu le laisses te dévêtir de ton bas. Tu souris en le voyant poser ta jupe poliment sur son canapé. Y’a bien que lui pour faire attention à ce niveau-là. Avec toi, ça aurait déjà volé à travers la pièce.

Y’a un sentiment grisant dans cette position. Jordan est à la hauteur parfaite. T’as pas besoin de lui demander. Ni de le supplier. Ta langue passe de nouveau sur tes lèvres alors que sa main passe dans ses cheveux. Ses mains sur toi te font frémir et sa bouche… Mon dieu, elle devrait être illégale. T’as du mal à tenir debout, même en t’appuyant contre ses épaules. Quand iel aura fini, tu t’effondres contre lui car t’en peux plus. Tes jambes vacillent et ne peuvent pas tenir ton poids. Le cœur encore battant, la respiration aussi, t’as quelques secondes de flottement avant de sourire tout en te lovant contre lui. “Welcome home to me.” Que tu chantonnes avant d’aller embrasser le coin de sa bouche. “Je t’ai manqué ? T’as fait quoi pendant trois jours ? T’es pas resté.e fourré ici quand même ?” Car ça serait un scandale vu tout l’espace que vous avez maintenant.

“I feel like I’m your personal stripper.” Sauf que c’est toi qui la déshabille. Juste ce dont tu as besoin sur le moment. Elle ne répond bien évidemment pas à ta question mais très vite à la suite de tes gestes, tu as enfin vue sur l’objet de la question. Rien n’a bougé entre ses cuisses, c’est toujours le pubis le plus beau de la galaxie. Celui là même que tu vas embrasser doucement, comme pour le saluer après avoir été si loin de lui pendant quelques jours.

Très vite c’est ta langue qui va saluer une autre partie un peu plus camouflé de son entrejambe. Tu te délecte de son goût et sa douceur. Tu la dévores comme tu le fais souvent car c’est bien là une des pratiques sexuelles que tu préfères le plus. Ca a sûrement tout à voir avec tes envies incessantes de la manger, littéralement. Tu aimes la voir perdre pied, littéralement là aussi car elle a du mal à tenir debout avec ce que tu lui fais uniquement avec ta bouche. Tes mains ont donc tout le loisir de la maintenir quand le besoin de se fait ressentir. Dieu que ça fait du bien de la retrouver.

Elle s’effondre sur toi après que tu aies senti tout son corps tressaillir de plaisir. Tu es si fier de ta performance et damn ce que c’était bon. “Welcome home to me.” T’as le visage tout barbouillé de fluides mais ça de l’empêche pas de venir t’embrasser. Tu ne lâches pas son corps tout contre toi. Elle est en sécurité dans tes bras, elle ne tombera pas. “Je t’ai manqué ? T’as fait quoi pendant trois jours ? T’es pas resté.e fourré ici quand même ?” Tu embrasses sa joue à ton tour avant de prendre la parole. « Je suis resté à la maison mais pas forcément ici ici. » Tu parles du studio dans ce cas de figure là. « J’ai rangé un peu plus, j’ai changé quelques petits éléments de déco. J’ai chanté, j’ai dansé, j’ai crié, j’ai joué avec Milady et Milord, c’était fun… » Le son de ta voix est tout doux sur la fin. « Je me sens bien ici… » Que tu ajoutes alors que tu vas mordre délicatement la peau de sa joue. T’es pas mal raide dans ton short est-ce que j’ai vraiment besoin de le mentionner ? « Et toi t’as fait quoi à part te teindre juste les cheveux du haut. » Tu ajoutes avec un sourire amusé aux lèvres. Tu as beau être raide dans ton short, tu n’as pas de problème à laisser ça comme ça le temps que ça s’en aille, parce que discuter avec elle est également quelque chose tu adores faire, surtout après plusieurs jours comme ça.

Jordan avec ton empreinte est toujours un plaisir à constater. D’autant que ton partenaire est toujours ravi.e de pouvoir te faire plaisir en retour, iel te l’a bien fait comprendre depuis tous ces instants où sa tête passe entre tes cuisses. Généreux et altruiste comme ça, te voir défaillir (et te bouffer aussi, sûrement même) ne l’a pas laissé indifférent si t’en juges par ce que tu sens contre ta cuisse posée contre son centre. Ca t’amuse un peu ; vous êtes passionnés mais t’as le sentiment d’un vieux couple en même temps. T’es trop éPuiSée pour l’instant pour t’occuper de son membre - et puis, tu voulais juste lui montrer tes cheveux, pas ton intimité. Ce qui est vrai dans le fond. C’est lui qui fait le petit con et qui s’est retrouvé.e à te manger. Non pas que tu t’en plaignes. Oh non, très très loin cette idée. C’est la seule adrénaline que t’accepte d’avoir. Le seul sport qui suffit à te faire garder la ligne, oui oui. Mais vu que ça fait trois jours, y’a pas à se douter un seul instant que sa petite baguette finira dans tes tréfonds très rapidement.

« Je suis resté à la maison mais pas forcément ici ici. » Mais tu préfères t’intéresser sur ce que Jordan a fait avant. C’est tout aussi important. T’as même pas eu le temps d’arriver proprement et tout ça qu’iel avait déjà sa tête en ton centre. Vous faites les choses à l’envers mais est-ce que c’est gênant ? Pas le moins du monde. « J’ai rangé un peu plus, j’ai changé quelques petits éléments de déco. J’ai chanté, j’ai dansé, j’ai crié, j’ai joué avec Milady et Milord, c’était fun… » C’est vrai qu’iel avait le loisir d’être avec vos animaux. Tant mieux à vrai dire car t’aurai pas eu l’esprit et la patience d’avoir un ou deux petits animaux dans les pattes. « Je me sens bien ici… » Tu gagnes une morsure alors que tu souris. “That’s good.” Ça serait très ennuyant si ce n’était pas le cas. « Et toi t’as fait quoi à part te teindre juste les cheveux du haut. » Tu glousses légèrement en te redressant un peu plus. T’es en biais, tes jambes sont par dessus les cuisses de Jordan alors que ton buste se maintient contre le dossier du canapé via ton épaule. Et c’est toujours ta cuisse qui est contre la virilité très perceptible de ton fiancé.e. “J’ai fait quasiment la même chose. A part ranger, la déco et jouer avec des animaux… Enfin, j’ai vu des animaux mais j’ai pas forcément joué avec. C’est dur de jouer avec des vaches.” Tu te marres légèrement. “J’ai aussi avancé nos costumes.” C’est important comme précision. “Tu pourras le voir si ça te convient pour le moment. J’ai envie que ça te plaise.” T’aurais dû lui montrer les croquis mais t’avais pas encore envie. “J’ai essayé de pas penser au jour J.” Aka l’ouverture. “Je me suis aussi pas mal baladée. J’ai fait un peu le tour du village aussi pour dire bonjour à quelques têtes que je connais.” Enfin, tu n’as littéralement pas fait le tour mais t’es allée au centre ville et les gens y étaient aussi. “Et j’ai un peu habillé la maison en mode Halloween. Mon neveu sera ravi quand ils iront.” Ça te fait sourire ; Aurora risque de pester mais elle aime ça dans le fond. Elle veut juste faire la maman. “Ca a fait du bien.” Tu conclus en passant tes bras autour de son cou. “But I missed you.” T’affirmes en redressant le buste afin de pouvoir embrasser sa bouche, ou le coin de ce dernier vu ta position.

“That’s good.” Tu confirmes d’un hochement de tête qui n’est pas nécessaire. Y’a un doux sourire de bien être sur ton visage après lui avoir mordu le sien. Tu aimes la sentir sur toi de tout son poids comme ça. Ca te rassure. Elle est là. Elle est bel et bien là, tu peux la sentir parfaitement. Tu la fais rire avec ta remarque à propos de ses cheveux du haut et un si beau sourire s’affiche sur ton visage. Si tu devais choisir un moment parfait émotionnellement pour toi et n’avoir que celui ci pour le reste de ta vie, ce serait celui là, de maintenant. Tu sens bien sa cuisse sur ta queue et tu sais qu’elle aussi. Elle apprécie. Tu aimes aussi, mais vous avez d’autres chats à fouetter. “J’ai fait quasiment la même chose. A part ranger, la déco et jouer avec des animaux… Enfin, j’ai vu des animaux mais j’ai pas forcément joué avec. C’est dur de jouer avec des vaches.” Un sourire très amusé sur ton visage. “J’ai aussi avancé nos costumes.” « Ohhh ? » Ton visage qui change d’expression, intéressé par cette information. “Tu pourras le voir si ça te convient pour le moment. J’ai envie que ça te plaise.” Tu fais oui de la tête. « Quand tu veux. » Tu confirmes alors qu’une de tes mains caresse sa cuisse et l’autre le bas de son dos.

“J’ai essayé de pas penser au jour J.” Tu comprends que c’est une grande source de stress. Tu vas embrasser son épaule qui est une des choses les plus proche de ton visage. “Je me suis aussi pas mal baladée. J’ai fait un peu le tour du village aussi pour dire bonjour à quelques têtes que je connais.” Elle a bien profité oui. Tu aimes son petit débrief. “Et j’ai un peu habillé la maison en mode Halloween. Mon neveu sera ravi quand ils iront.” Bien sûr qu’elle a décoré, c’est sa vie la décoration d’halloween et Noël. “Ca a fait du bien.” Tu hoches la tête alors qu’elle se rapproche un peu plus de toi. « Ca se voit. » Elle est rayonnante.

“But I missed you.” Qu’elle dit en venant embrasser ton visage. Tu déposes un baiser à ton tour, là où tes lèvres se trouvent et puis tu pivotes légèrement pour aligner vos lèvres ensemble alors que tes deux bras la resserrent un peu plus contre toi. « I missed you too. » Que tu dis sans forcément penser que ce soit nécessaire. Elle doit le savoir déjà. Tu l’embrasses avec une grande tendresse avant de te détacher pour la garder et la bercer doucement contre toi, comme si elle était un bébé. Tu aimes beaucoup trop l’avoir contre toi comme ça et peut être aussi que le manque en ajoute à tout ça. Ton téléphone sonne, une alarme. Tes cachets. Tu es soulagé que ça ne soit pas pour annoncer un appel ou un meeting parce que tu n’as pas envie de bouger des bras de ta douce. Tu laisses le téléphone sonner parce que t’as pas envie de changer de position. Tu es presque sûr que Birdie va pas tenir bien longtemps avec ce beep constant. « C’est rien, c’est mes médoc. » Et c’est pourtant bien loin d’être rien Jordan. « Tu me montres le costume ? » Tu proposes car tu sais que de toute façon vous allez vous déloger l’un de l’autre là.

« Quand tu veux. » Jordan pourra le voir quand il le veut. C’est dans ton atelier, il faudra juste que tu le présentes bien pour qu’il envoie un peu de rêve et d’intérêt. Tu as confiance en tes compétences ; ça lui plairait. T’es certaine. Tu le verras à son visage si c'est le cas. Ce n’est pas ça qui te stresse le plus en tout. Qui stresse tout court même. Tu n’es pas du genre à avoir la nervosité qui t’envahit régulièrement. Tu vis même beaucoup sans t’affoler car tu ne vois pas ce qui pourrait arriver de pire de toute façon. Tu profites de ton existence au jour le jour, au grand damne de Jordan. Tu ne vois pas le futur et tu n’as pas non plus envie de te projeter. Tu commences à le faire pour le magasin et t’aime clairement pas ça. « Ca se voit. » Tu fais un large sourire, contente de voir que ton partenaire approuve tes propos. Tu vas bien et ça se voit. C’était le but. Lui aussi a l’air mieux. Vous vous êtes concentrés sur vous même pendant trois jours, ce n’était clairement pas une mauvaise chose. Tu n’aurais pas eu cette coupure si ton fiancé était venu. T’en avais cruellement besoin. Pour prendre du recul et relativiser. Evacuer aussi. Se rendre compte que ce n’était qu’un quiproquo qui n’avait lieu d’être.

Et puis, vos retrouvailles sont toujours douces. Voilà un moment que l’un ou l’autre n’est pas parti.e loin de l’autre - Jordan a respecté ton vœu de ne pas partir pendant les six mois qui suivaient tes paroles. Avant de te rappeler que ça aurait dû être le cas en juillet dernier. Mais les circonstances ont fait que non. Tu lui en as voulu mais qu’est-ce que ça t’a finalement soulagé. Certes, tu penses que vous éloignez fait du bien - sauf quand c’est pour partir brutalement deux jours chez son ex belle mère - mais y’a des moments quand tu es au fond du gouffre où tu te raccroches à la première chose que tu peux. Et depuis deux ans, c’est Jordan qui est toujours la première chose que tu attrapes. Un pilier indéfectible dont tu aurais mal vécu le départ et l’absence. T’aurais été chez une de tes sœurs si le voyage avait été maintenu. « I missed you too. » Ton coeur fond un peu alors ses bras se serrent autour de toi. Jordan te berce presque à moitié et t’apprécie te sentir aussi petite et fragile contre lui. Une petite pierre précieuse. Tu lui fais confiance pour te montrer aussi vulnérable. Ton nez dans son cou, tu soupires d’aise.

T’allais parler quand une alarme se déclenche. « C’est rien, c’est mes médoc. » Tu relèves le buste en clignant des yeux plusieurs fois. Comment ça, c’est rien ?? « Tu me montres le costume ? » Tu penches la tête avant de sourire. “Bien sûr. Si tu peux marcher avec ta crampe.” Que tu t’amuses à souligner en appuyant dessus avec ta cuisse comme une vraie petite conne. “Mais avant, tu vas prendre tes cachets. Et surtout, par pitié…” Tu lèves le visage au ciel dans un mouvement de prière digne d’une chanoinesse dramatique que tu es très loin d’être (enfin, pour la partie religieuse, pas dramatique). “Eteins-moi cette alarme.” Tu vas embrasser sa joue puis ses lèvres avant de te lever. “Pourquoi tu ne mets pas quelque chose de plus agréable à écouter ? Monsieur le Producteur, ça semblerait logique, non ?” Que tu demandes d’un ton cinglant en remettant ta culotte avant de prendre ta jupe que tu gardes sous le bras. Le haut est resté, c’est un exploit. Y avait une recherche à effectuer de toute urgence dans l’hémisphère sud de ta personne mais c’est qu’une question de temps avant que l’équateur soit visité.

Tu l’entends soupirer de contentement et tes yeux se ferment pour profiter du moment au maximum. Ressentir tout l’amour que vous partagez dans cette étreinte, dans cette maison, dans cette vie. Votre cocon est brisé avec une alarme de ton téléphone qui se déclenche. Mais tu veux pas bouger même si ça arrive sous peu, c’est certain là. “Bien sûr. Si tu peux marcher avec ta crampe.” Un rire sort de ta gorge car c’est bien vrai. Elle s’amuse à appuyer dessus en plus, tu aimes qu’elle en joue. Tu sauras marcher, c’est sûr, mais qu’elle le pointe comme ça, t’amuse beaucoup. Qu’est ce que tu peux y faire ? Elle t’attire toute entière tous les jours que l’univers fait et ça n’a pas changé depuis la première fois que tu as eu les yeux sur ses jolis petits seins. “Mais avant, tu vas prendre tes cachets. Et surtout, par pitié…” Ton regard se fait plus doux qu’amusé, tu aimes qu’elle prenne soin de toi et souligne que tu dois prendre tes cachets. Ce n’est pas tabou entre vous. C’est une de tes béquilles. Tu en as besoin, elle le sait, ça ne change pas qui tu es. Tu ne peux pas tout faire. C’était le cas à une époque mais coups dur sur coups dur supplémentaires, ils sont de retour dans ta vie. “Eteins-moi cette alarme.” Tu hoches la tête alors que tu la regardes avec toute la douceur du monde. Elle vient embrasser ton visage puis tes lèvres.

“Pourquoi tu ne mets pas quelque chose de plus agréable à écouter ? Monsieur le Producteur, ça semblerait logique, non ?” Qu’elle dit alors qu’elle essaie de s’extraire de votre étreinte. Tu la retiens une seconde de plus entre tes bras. Tu vas déposer un doux baiser sur ses lèvres. I love you. C’est ça qu’il veut dire celui là. Tu laisses l’oiseau s’envoler ensuite, tes bras se détachant d’elle pour qu’elle aille sur ses deux pieds à sa guise. « Je pourrais changer d’alarme c’est vrai. » Son idée est très bonne. « Tu veux choisir la chanson ? » Tu proposes alors que tu te mets aussi sur tes deux pieds pour aller jusqu’à ton téléphone malgré ta crampe oui oui tu survis. Tu survis très bien même. Ca va passer. En plus elle est en train de remettre ses vêtements, même si bon, tu la trouves hot avec ou sans fringue, on sait tous. Tu coupes l’alarme et tu comptes aller jusqu’à la cuisine dans un futur proche car c’est là bas que tes cachets se trouvent.

Jamais tu ne pourras blâmer Jordan de s’aider autant qu’il le peut. Même si c’est sous forme de cachet, tu vois bien que ça va. Tu n’as pas envie de revivre ces petites semaines d’incertitude de l’an dernier où il semblait être le pantin de ses vices les plus profonds, ce qui t’a rendu impuissante et complètement désarmée. Tu ne souhaites pas le retour de ce genre de moments aussi bien pour toi, car mentalement ça ne serait pas vivable, que pour lui, qui s’efforce si bien à repousser ses démons au plus loin de son être. Ton fiancé ne retouche plus à l’alcool - mais tu continues de fumer. Lui a été plus déterminé que toi, même si tu ne considères pas la clope chez toi comme un besoin mais comme une béquille aussi. Quelque chose vers lequel tu te diriges quand tu as besoin de souffler.

Tu veux le libérer de ton poids pour éteindre cette foutue alarme - t’es à deux doigts d’aller le tuer toi-même son téléphone mais pas certaine que Jordan approuve cette technique - mais ce dernier te retient contre lui. Pour t’embrasser tendrement, te faisant étirer un doux sourire alors que tu caresses vos nez avant d’enfin te relever. « Je pourrais changer d’alarme c’est vrai. » C’est vraiment trop bizarre qu’il n’y ait pas pensé lui même. « Tu veux choisir la chanson ? » Oh. “Je peux choisir ?” Que tu demandes en ayant le cerveau qui est déjà en train de se rappeler quelle chanson serait fun à mettre. Puis tu te mets à sautiller sur place en tendant la main. “Je sais je sais je sais, donne!” Enfin, une fois que Jordan aura coupé cette affreuse alarme. Tu coinces ta jupe sur ton avant bras avant de prendre son cellulaire quand il te l’aura tendu, tes pieds suivant les siens jusque là où ton fiancé ira. Ta langue est coincée entre tes lèvres alors que tu cherches comment faire - tu n’es pas à l’aise avec les téléphones que tu ne connais pas, même si tu connais celui de Jordan un peu mieux vu que tu t’en sers par moment. “Et… Voilà!” Que tu lui dis avec un air rayonnant tout en lui rendant son téléphone. “J’ai mis une alarme dans une minute, attends…” T’es toute fière de toi alors que ce n’est rien mais t’es une gosse, on le rappelle ? Et le choix de la chanson le prouvera une fois de plus. L’alarme retentit et c’est cette merveille est diffusée. Tu tapes des mains. “C’est mieeeeeux! Non ? Il faudra changer le premier novembre mais hey, c’est déjà mieux que ton bipbip qui donne envie de balancer ton téléphone dehors.” T’exagère pas, c’est carrément inhumain de prendre cette sonnerie. T’es vraiment contente de ton choix et t’espère stupidement que Jordan le sera aussi - après tout, c’est lui qui l’entendra plus que toi. “Bon allez, je t’attends en haut!” T’es vraiment toute énergique, ça fait plaisir à voir. Tu lui laisses une petite tape au cul comme pour lui dire de se magner avant de filer jusqu’à ton atelier.

“Je peux choisir ?” Tu confirmes d’un hochement de tête car tu aimes tout ce qui vient d’elle. Tout ce qui te fera penser à elle. L’alarme aura un goût plus doux si c’est à Birdie que tu penses plutôt que tes problèmes qui sont la cause de ta prise de traitement. Cette alarme te fait penser à son alarme à elle, quand elle prenait la pilule. C’est toi qui a ta pilule à prendre pour le bien être de ton équilibre et celui de votre couple. “Je sais je sais je sais, donne!” Dear god elle est si adorable à sautiller dans tous les sens et être si enthousiaste pour quelque chose de si simple. Tu aimes énormément ça. Qu’il lui en faille peu pour être heureuse. Tu es pareil de ce côté là, juste que tu ne sautilles pas autant qu’elle quand ça arrive. Tu lui donnes ton téléphone après avoir éteint ton alarme. Vous montez à l’étage, direction la cuisine pour prendre tes cachets et dieu qu’elle est belle juste vêtue d’une culotte comme ça, ses magnifiques jambes bien à la vue. “Et… Voilà!” Tes yeux remontent aux siens car ils étaient sur ses belles cuisses et mollets. “J’ai mis une alarme dans une minute, attends…” Ton sourire est plus large car tu aimes qu’elle ait fait ce petit détail pour que tu découvres la chanson qu’elle a choisi. Tu vas rapidement sortir des médoc et tu les prends avec un grand verre d’eau, attendant que la minute s’écoule pour que l’alarme se déclenche. Tu te débarbouilles également le visage au passage avec l’eau qui s’écoule de l’évier.

Quand les paroles parviennent à tes oreilles y’a un sourire amusé sur ton visage. Bien sûr qu’elle a pris un thème d’Halloween. C’est la suite logique de toute la décoration de la maison. “C’est mieeeeeux! Non ? Il faudra changer le premier novembre mais hey, c’est déjà mieux que ton bipbip qui donne envie de balancer ton téléphone dehors.” Tu hoches la tête avec ton large sourire au visage alors que tu t’approches d’elle pour la coller une fois de plus à toi, ta main se pose dans ses cheveux et tu vas déposer un gros baiser sur ses lèvres, de toute ta hauteur. I. Fucking. Love. You. C’est ça que veut dire ce baiser. Quand tu te défais tu restes ton visage proche du sien pendant quelques secondes. « Pas obligé de changer le 1er novembre. » Car tu te moques bien des dates même si y’a un coin de ta tête qui te fait un petit ding ding ding. Car novembre, c’est ton mois de naissance. Tu lui fais un baiser de plus et très bref sur ses lèvres. « J’aime cette nouvelle alarme. » Que tu dis enfin. Tu étais bien trop occupé à manger un peu plus de ton oiseau. Ses lèvres du haut cette fois.

“Bon allez, je t’attends en haut!” Tu n’as rien à attendre car tes yeux sont hypnotisé par ses jambes et son cul que tu suis jusqu’à son atelier. Tu déposes même un baiser sur ses fesses alors qu’elles sont au niveau de ton visage dans les escaliers. Tu es monté avec ton verre d’eau car il est grand, tu l’as pas fini et tu as soif. En tout cas ta crampe n’est toujours pas passée, faut dire que tu as son cul sous le nez toujours là, c’est pas évident d’être attiré à tous les instants par sa moitié. Damn que ta vie est dure Jordan. « J’aime beaucoup comment t’es habillée aujourd’hui. » Tu dis ça toujours en matant ses jambes sans honte. « Pourquoi c’est pas socialement acceptable de se balader en sous vêtements partout ? Hmm ? » Tu parles pour son bien être à elle bien évidemment car jamais de la vie tu te baladerais en sous vêtements partout. Sauf si t’as le droit d’avoir un t-shirt sur le dos bien sûr.

Tu gagnes un baiser en guise d’appréciation. T’es vraiment une femme chanceuse quand même. Jordan te flatte à tous les instants, de toutes les façons possibles. Tu n’as pas l’impression de lui rendre la pareille ni justice à toute cette adoration - alors que pourtant si. Rien que le fait d’être toujours avec lui est une preuve suffisante de ta passion pour cette personne. Jordan est si tendre et si beau avec toi, comment tu pourrai résister ? Tes bras autour de lui pour mieux palper et apprécier sa forme, son membre que tu sens très bien contre toi, tu passes ta langue sur tes lèvres quand vous vous écartez pour respirer. « Pas obligé de changer le 1er novembre. » Si t’avais eu le temps, tu lui aurais foutu ton poing dans l’épaule pour lui dire que si, si, y’a le 31 octobre puis le 1 novembre. Deux périodes différentes. Mais Jordan t’attire de nouveau pour un baiser. Plus rapide mais qui a le mérite de te couper le bec. « J’aime cette nouvelle alarme. » Ton sourire et la fierté te font oublier cette histoire de date alors que tu te lèves sur la pointe des pieds afin de l’embrasser une nouvelle fois.

Avant de te détacher car sinon, ça serait fâcheux que ça se finisse en kamasutra sur l’îlot de cuisine, non ? Comme si ça aurait été la première ou dernière fois, quelle blague. En tout cas, tu files et tu penses que Jordan va venir quelques secondes après toi mais pas du tout. Tu sens même ses lippes sur tes fesses et ça te fait marrer autant que tu finis ta course dans l’escalier avec tes mains protégeant ton postérieur. Comme la petite conne que t’es. « J’aime beaucoup comment t’es habillée aujourd’hui. » Tu jettes un coup d'œil par-dessus ton épaule avec un petit sourire de coin. « Pourquoi c’est pas socialement acceptable de se balader en sous-vêtements partout ? Hmm ? » “Je me pose la question très souvent.” Tu t’amuses à répliquer. “D’ailleurs, je trouve ça offensant que tu sois encore habillé.” Vous arrivez dans ton atelier et tu tournes vers lui. “A part si t’attends que je te déshabille à ta place.” Tes mains sont déjà sur l’ourlet de son shirt. “C’est la règle de mon atelier. On laisse tomber les fringues avant de passer le seuil.” Oui, tu viens de l’inventer. Oui, ça concerne surtout Jordan. Pas sûre que tes invités seraient aussi opérationnels. Tu émets même une petite réserve sur la coopération de ton fiancé mais vu ton petit minois tout malicieux et charmeur, il ne va pas résister, pas vrai ? D’autant que tes mains sont passées sous son shirt, dans la simple perspective d’attendre son feu vert pour le lui ôter. “Après tout, comment je peux faire les mesures et tout ça si y a des fringues, hein ?” T’es vraiment pas croyable. T'as oublié pourquoi vous êtes ici ?