Assise à l’ombre d’un arbre en regardant les gens passés, ton carnet sur les jambes, tu te demandes l’histoire derrière chaque visage. Ça paraît assez absurde vu comme ça. Hors de propos. Mais quand on te connait, on sait que la psychologie et l’histoire d’autrui t’intéressent. C’est ton côté empathique. Ironiquement, tu t’intéresses à celles des autres mais très peu à la tienne. Ou plutôt, tu te focalises sur les autres pour ne pas penser à la tienne. C’est ton côté dénie. Tu ne veux pas réaliser la réalité en toi. Les coups durs ne sont qu’éphémères ; ta vie n’est pas compliquée. Enfin… Elle l’est parfois et c’est pour ça qu’elle est attrayante. Mais tu n’as pas à te plaindre. Tu as un fiancé, tu as deux beaux animaux en bonne santé, un magasin qui a un avenir prometteur (tu l’espères) et tu as une maison incroyable. Dont t’es propriétaire. Qui l’aurait cru ? Pas toi en tout cas. Personne en réalité.

Tes yeux se reposent sur le carnet. Tu fais une petite croix à côté de Rose. Elle ne pourra pas venir, malheureusement. Enfin, peut-être, mais le club d’Itziar organise une soirée Halloween aussi donc forcément que Rose sera présente. Elle sera peut-être là à l’ouverture. Ce n’est pas marqué dans le marbre. L’évènement durera plusieurs heures, les gens pourront aller et venir comme ils veulent. Tu ne comptes pas les emprisonner. Leurs simples présences ou apparences te font déjà chaud au cœur. C’est important pour toi. Tu es une petite puce excitée mais terrifiée. Tu l’as d’ailleurs écrit pas mal de fois. Entouré aussi. Plus tu l’écriras, plus ça exorcisera, non ?

Tu te relèves en fermant ton carnet. Ton autre main attrape tes chaussures abandonnées sur le sol tantôt. Tu ne comptes pas les remettre. Par contre, tu sais où tes pas vont t’emmener. Au terrain de basket. Il y aura peut-être une tête que tu connais. Ton bras est long, mine de rien. Il y a du beau monde dans ton entourage. En parlant de beau monde, voilà qu’un sourire de coin apparaît quand une tête familière sursaute dans ton champ de vision. Ou plutôt bondit pour aller mettre son ballon dans le panier. Tu t’approches des quelques gars qui sont là, dont celui que tu cherchais sans chercher. Le monde est bien foutu. Ca t’évitera d’avoir à envoyer un message. Tu préfères. “Hey, t’as besoin d’aide pour marquer ?” Que tu demandes, hilare, au milieu de ces grands gaillards dont la moitié sont torses nus. Jordan adorerait être ici. “Oh, Mason, je t’avais pas reconnu.” Que tu dis avec un air faussement innocent en papillonnant grossièrement les paupières. Mason qui pourra admirer lui aussi ta nouvelle coupe. Est-ce que t’en profites pour la brandir à tout le monde ? Totalement. De toute façon, il y a juste à te voir pour le remarquer.

@mason bradford

Les entraînements ont repris de plus belle, et Mason a repris du poil de la bête depuis qu'il est resté plusieurs mois sur le banc de touche. Il a même signé avec un nouveau sponsor après les avoir perdus les uns après les autres depuis l'année dernière. C'est donc pas une surprise quand il annonce à Emery sa colocataire qu'elle va avoir la villa pour elle toute seule - Siham s'étant absenté quelques jours, et qu'il allait s'entrainer. Malgré ce qu'il laisse croire, il a besoin d'être entouré et d'avoir du beau monde autour de lui, depuis que Siham et son bébé, et Emery et ses cochons d'Inde sont arrivés dans sa villa, les soirées ne sont plus tout à fait pareil et il doit reconnaître que même si parfois il s'enferme dans sa chambre, elles leur apportent malgré tout beaucoup de rire et d'enthousiasme. Elles font inconsciemment peut-être partie - au même titre que Naomi, le pourquoi il se bat de nouveau. C'est donc en toute logique qu'il fonce dans le quartier de Spring Hill, si il y a bien un endroit où Mason aime se rendre c'est bien près du fleuve. Il a toujours adoré l'eau et la mer, au même titre que la paix qu'il parvient à retrouver dans cet endroit après de grands matchs pour faire redescendre naturellement cette adrénaline qui lui permet pourtant de se démarquer. En arrivant sur le terrain de Basket, il ne manque pas de faire quelques dribbles alors qu'il y a déjà du monde autour de lui, qu'il ne connaît pas forcément mais parfois, ils finissent par faire deux équipes et s'affronter en totale détente. Évidemment le Bradford part avec plusieurs points d'avance quant au fait qu'il est pro, mais il s'est déjà avéré avoir de bonnes surprises. « Hey, t’as besoin d’aide pour marquer ? » Il retourne sa tête en direction de la voix - qu'il reconnaît évidemment. Pour être une de ses anciennes coloc préférés (certes c'est la seule mais quand même) et devenue une amie du blond. Il sourit avant de tourner de nouveau son visage sur le panier de basket, avant de... Il y a un problème là non ? Le panier de basket n'a plus tout son intérêt quand Birdie s'est fait brune ? « Oh, Mason, je t’avais pas reconnu. » Elle s'approche de lui et toute son attention lui est attribué, il est franchement pas doué pour remarquer quoi que ce soit habituellement - il se souvient que Mia lui faisait souvent la gueule à ce sujet. Mais là, un truc cloche, un truc qu'il ne parvient pas à déceler tout de suite, alors il croise les bras en sa direction, pose une de ses mains sur son menton, un air vraiment réfléchi avant de s'exclamer : « voilà ! » Oui il vient de capter, il en a mit du temps... « T'as quitté ta blonditude pour devenir brune ? » Et ça le fait marrer mais ça lui va pas. « Tu seras toujours ma petite blonde tu sais... » Et c'était clairement avec une certaine affection qu'il le disait. « T'es venu voir des BG ? » Mason et sa prétention à toute épreuve.

La tronche de Mason est assez incroyable. Le basketteur a l’air de comprendre que quelque chose ne va pas et Birdie a le visage rieur alors qu’elle s’avance. Il n’y a que de grands gaillards mais ce n’est pas comme si ça allait la déranger ; elle en aurait même plutôt l’habitude. Des basketteurs ou des rugbymen en passant par des pilotes, ses choix sont aussi divers que variés. Elle n’a pas de style, elle a juste un style ; celui que lui dicte ses hormones. « Voilà ! » Une exclamation de surprise prenant Birdie tout autant au dépourvu que ses collègues du jour. « T'as quitté ta blonditude pour devenir brune ? » Et là, c’est le rire qui l’emporte alors qu’elle s’exclaffe à cette réflexion ô combien sincère mais amusante. « Tu seras toujours ma petite blonde tu sais... » Elle hausse les épaules. “J’avais besoin de changement.” Dit-elle sans une once d’ironie dans la voix.

Si Birdie pouvait avoir un pouvoir, ce serait celui de la métamorphose. Être métamorphomage serait absolument incroyable. Elle pourrait se déguiser tous les jours. Elle pourrait devenir une nouvelle personne tous les jours - pour le fun seulement, elle ne compte pas avoir réellement plusieurs personnalités en elle. Elle pourrait s’habiller en fonction de ses différentes personnas et ça pourrait être très drôle. Enfin, tant que c’est utilisé à bon esciens car dans des mains malhonnêtes, ce pouvoir peut vite provoquer une catastrophe mondiale. Cependant, Birdie n’a jamais eu de mauvaises intentions - à part pour écraser la tête de la première personne à se moquer d’un de ses amis. Elle qui est une adepte du style vestimentaire, elle n’aurait pas besoin de se colorer les cheveux, ils le feraient tous seuls. Les coupes pourraient être changées à sa guise, elle pourrait innover et ne parlons même pas du maquillage. Elle n’aurait plus besoin de personne pour s’apprêter et ça, c’est un luxe total. Si la jeune femme sait faire dans la couture et design ses propres fringues, elle n’a aucune patience quand ça concerne une coupe de cheveux. C’est beaucoup trop compliqué, trop d'adresses qu’elle ne possède pas. Avec le métamorphomage, la question ne se pose même pas. Et puis, sans oublier qu’elle pourrait aussi faire rire la galerie avec ses meilleures interprétations de Kermit la grenouille ou de Scooby Doo de part les transformations faciales. Ça serait incroyable. Et puis, si ça pourrait permettre d’avoir l’expression de Mason aussi étonné de voir un changement qu’il ne remet pas, ça en vaudrait encore plus le coup. C’est vraiment dommage qu’il n’y ait pas de possibilités de ce genre de dons dans la vraie vie. “T’aimes bien ?” Demande-t-elle en secouant ses cheveux, appréciant de voir qu’oui, il y a en tout cas certains de coéquipiers qui aiment bien.

« T'es venu voir des BG ? » La voilà qui roule des yeux avant de pincer sa lèvre avec ses dents. “Je sais pas, t’en vois ? Ils sont où ?” La garce mais c’est de bonne guerre. Même si ses potes - elle ignore si ce sont vraiment des potes ou juste des personnes qui jouaient aussi en même temps que Mason - sifflent légèrement, sûrement outrés d’une telle réplique que les rabaissent sans aucune gêne. “J’aurai pensé qu’y aurait plus de torses nus et de transpiration, je suis un peu déçue.” Non, elle ne l’est pas, le regard appréciateur sur les messieurs autour d’elle. “J’interromps peut être quelque chose ?” Non, à peine.

Birdie apparaît devant lui, tel un ange sorti tout droit des contes de fées, avec sa toute nouvelle coupe – qu’il met du temps à comprendre. Fronçant les sourcils, il reste figé sur place pendant plusieurs secondes, tendant de comprendre ce qui a bien pu se passer, et finalement, ça apparaît comme une évidence devant lui : bien sûr sa coupe et sa couleur de cheveux. Il est vrai aussi, que si Birdie a capter l’attention du Basketteur, elle a également capter l’attention des autres gars dont un que Mason connaît particulièrement et qui l’exaspère avec sa tête plus qu’intéressé, c’est la raison pour laquelle, le Bradford lui envoie le ballon en plein visage, rétorquant blasé, « garde ta salive, elle est venue pour moi… » Qu’il feinte avec insistance avant d’entendre d’autres basketteurs sifflaient en ricanant, Birdie rechoppe toute son attention, « j’avais besoin de changement. » Dubitatif sur le pourquoi du comment, le nez de Mason ne mentirait pas si il venait à prétendre de manière totalement innocente : « c’est ton nouveau mec qui te donne des ailes ? » Il pourrait s’en suivre d’un haussement d’épaule devant l’amour que les deux tourtereaux se portent, mais qui pourtant convient assez bien au Basketteur – il n’a de toute évidence pas le choix, connaissant la Cadburry et son côté fonceuse et entière. « T’aimes bien ? » Qu’elle demande en balançant ses cheveux d’un côté et d’un autre, et il ne peut s’empêcher de rétorquer, avec malice, « fais attention, je ne vais pas être le seul bientôt à me jeter sur toi… » Qu’il lance, un sourire qui se dessine au coin de ses lèvres, et qui n’a véritablement aucun impact malgré leur passif d’antan. Ils sont désormais amis et ça convient parfaitement au Basketteur mais il n’a jamais cessé de la taquiner, et elle s’en plaindrait du contraire. Il a répondu à sa question d’une manière détourné, comme il sait si bien le faire sans lancer de fleurs ni d’éloge, parce que ce n’est certainement pas sa vision des choses. « Je sais pas, t’en vois ? Ils sont où ? » Il relève son regard sur elle, alors qu’elle le taquine à son tour, et devant les sifflements de certains joueurs, sans doute touché eux aussi dans leur fierté, il rétorque en balançant le ballon directement dans le panier. « Devant toi ! Les autres sont moches ! » Evidemment, devait-elle s’attendre à une autre réplique de lui ? La prétention finira par l’étouffer, il le sait mais c’est pas bien grave. « J’aurai pensé qu’y aurait plus de torses nus et de transpiration, je suis un peu déçue. » Il plisse les yeux, avant de souffler à son tour, « c’est un entraînement libre Bird. » Rien ne les obligeait d’être ici, mais c’est pourtant le lieu préféré du Bradford. Rejoignant mer (ou fleuve) et basket. « Puis on a pas besoin de transpirer pour être endurant… » Sans aucun doute une connotation un peu moins basé sur le sport cette fois, il a ce sourire dessiné sur ses lèvres alors que c’est clairement en toute innocence cette phrase. Evidemment… « J’interromps peut être quelque chose ? » Une moue sur le visage, à quoi bon lui répondre ? Comptait-elle pour autant partir ? Evidemment que non, elle ne s’appellerait pas Birdie Cadburry sinon, et elle n’serait pas chiante si tel est le cas. « Tiens ! Montre-moi tes talents de sportive… » Il lui lance le ballon pour qu’elle tente de marquer alors qu’il se place devant elle pour lui faire barrage. Ce n'était pas la première fois qu'elle jouait de la sorte avec lui, et il ne s'en plaindrait pas.

« C’est ton nouveau mec qui te donne des ailes ? » Tu ne t’attendais pas à une telle réplique. “Tant qu’on parle d’ailes de fée et non de chauve souris, on peut dire ça.” Tu préfères entrer dans le jeu de Mason car ce dernier doit bien te connaitre pour savoir que tu n’as pas besoin de quelqu’un pour faire ce que tu veux quand tu veux. Et puis, Jordan est loin d’être nouveau, ça fait quand même plus de deux ans maintenant. “Et tu dis ça comme si j’enchainais les relations alors que c’est loin d’être le cas. Je suis très loin d’être une croqueuse d’homme à ce niveau-là.” Toi, tu te contentes de coucher avec les autres. Enfin… Tu te contentais de ça, avant. Avant que Jordan ne réussisse à t'accrocher entre ses crocs et ses griffes sans que personne n’ait compris comment. T’es complètement mordue de lui même des années après au point que tu as lié ton âme à la sienne à tout jamais. Et que t’as une belle bague en diamants à l’annulaire. Personne ne te possède mais c’est Jordan qui berce ton cœur tendrement et ça, t’es bien plus fière de le démontrer à qui veut bien l’entendre (ou pas) que t’aurais pensé. « Fais attention, je ne vais pas être le seul bientôt à me jeter sur toi… » Tu regardes brièvement autour de toi avant de faire un clin d'œil. “T’inquiètes, je sors jamais sans ail et eau bénite sur moi pour repousser les vilaines créatures qui pourraient s’en prendre à moi.”

Puis Mason veut montrer ses gros bras car le voilà en train d’envoyer son ballon directement dans le panier en donnant l’impression que c’est facile. Etant professionnel, ça doit l’être. « Devant toi ! Les autres sont moches ! » T’éclates de rire. “C’est pas cool, mon petit vampire orgueilleux.” Il n’y a vraiment que Mason pour avoir les chevilles aussi énormes que des melons et la tête gonflée comme un paon tout fier - comment ça, c’est pas ça l’expression ? « C’est un entraînement libre Bird. » “Et alors ?” Que tu balaies avec un haussement d’épaules. L’un n’empêche pas l’autre. « Puis on a pas besoin de transpirer pour être endurant… » Là, t’as un petit air filou et malin qui s’accroche dans tes yeux et sur tes lèvres. “Oui mais c’est mieux en général. Tenir la cadence est important.” Que tu formules avec une innocence à peine camouflée. Ne parlant clairement pas de sport quand tu dis ça. « Tiens ! Montre-moi tes talents de sportive… » Voilà qu’il te balance son ballon que tu rattrapes rapidement avec un petit air surpris. “Je suis pas une sportive, moi!” Que tu dis en commençant quand même à dribbler - enfin, ce que tu penses l’être en tout cas. T’en sais rien mais ça fait des rebonds, c’est le principal, non ? “Enfin à part au lit.” Tu ne peux pas t’empêcher de dire. Tu t’élances et comme t’as un Mason de deux têtes de plus que toi devant ton chemin, tu vas mordre son bras pour le prendre par surprise afin de dériver rapidement sur le côté et de sauter pour ;

Win : marquer.
So close : le ballon tourne et tourne sur le bord. A toi de voir si elle rentre ou pas.
Fail : voir le ballon passer à côté.

Mason n'était pas le genre à voir tous les détails, pas vraiment à être observateur quand ça ne concerne pas son basket. Si Birdie le cherchait évidemment qu'elle serait venue ici ou qu'elle serait allée chez lui directement. C'est un lieu qu'il affectionne particulièrement et il lui arrive souvent de faire des rencontres sur ce terrain. Certainement que Birdie est arrivé trop tôt pour ça, mais il n'allait pas s'en plaindre. Pire même, aucun des basketteurs pro ou simples amateurs n'allaient s'en plaindre au vu des regards qu'on lui lance. Il fait mine de pas voir, mais ça le fait bien rire intérieurement - Mason adore qu'on le regarde et finalement qu'on du bien ou du mal de lui n'a que peu d'impact sur sa vie. « Tant qu’on parle d’ailes de fée et non de chauve souris, on peut dire ça » Dubitatif, il ne comprend pas soudainement son envie de parler de chauve-souris. Et ne peut s'empêcher de rétorquer. « Pourquoi, tu as peur des chauve-souris ? » On sait bien que Mason Bradford a horreur des bestioles en tout genre. Que ce soit des choses petites comme des choses un peu plus grosses. Il n'a aucun atome crochu avec les chiens par exemple et leur maître qu'il trouve pathétique. Mais Emery ne lui a pas laissé le choix avec ses cochons d'Inde. Et finalement il arrive à les tolérer... Un petit peu. Tant qu'il n'y a pas de crottes partout, ça le fera. « Faudra que je t'en offre une à Noel. » Ça s'offre ce genre de chose ? Il pouffe en relevant un sourcil en sa direction. Bien sûr quelle devine qu'il la taquine, il ne sait rien faire d'autre Mason de toute évidence. Jusqu'à saouler les autres et qu'on lui tourne le dos, un peu comme Mia. Et bien d'autres. « Et tu dis ça comme si j’enchainais les relations alors que c’est loin d’être le cas. Je suis très loin d’être une croqueuse d’homme à ce niveau-là. » Il hausse les épaules, Mason n'est pas le genre à juger les autres sur leurs vies sentimentales - la sienne est pitoyable et il n'est jamais parvenue à trouver celle qui remplacerait Mia à condition encore qu'il cherche à la remplacer pour les bonnes raisons. Car Mason aime trop pouvoir faire ce qu'il veut quand il veut et surtout, il ne compte pas mettre fin à ses retrouvailles avec la Carlson. L'escort girl qui lui fait un peu trop tourner la tête depuis qu'il l'a retrouvé à une soirée mondaine. Mais il n'a pas la carrure pour supporter tout ses autres hommes dans sa vie.  « Je sais, de toute évidence ton bonheur fait plaisir à voir.  » Quand bien même sa sincérité n'est plus à prouver, le Bradford déteste ça et suffisamment pour qu'il frappe le panier de son ballon expert qui rentre sans attendre dans le panier. « T'inquiètes, je sors jamais sans ail et eau bénite sur moi pour repousser les vilaines créatures qui pourraient s’en prendre à moi. » Glissant son regard sur les autres basketteurs un peu éparpillés ici et là. Elle parvient à se fondre dans la masse avec brio. « C’est pas cool, mon petit vampire orgueilleux. » Et ça l'fait sourire, « si je ne réagirai pas ainsi, tu pourrais croire que je suis malade... » Est-ce qu'il avait une réputation à tenir ? Bien évidemment que oui. Et voilà que Birdie se plaint qu'il n'y est pas de torse-nu et d'hommes en sueur, « et alors ? » Il hausse les épaules, ça lui semble logique lui. Ils ne vont pas transpirer sans vraiment jouer. Ça se mérite ça... « Peut-être à la fin de l'entraînement... » Il lui répond haussant les épaules. Puis si elle voulait vraiment voir ça, faudrait qu'elle vienne aux vrais matchs. Pas à des entraînements officieux. « Oui mais c’est mieux en général. Tenir la cadence est important.  » Elle en doute ? « Tu veux prendre soin de moi ? C'est mignon... » Puisqu'elle veut jouer, il est souvent trop souvent même le genre à aimer appuyer là où il ne faut pas, et un sourire étire ses lèvres en même temps qu'il relève le regard sur elle, « mais t'inquiètes pas pour moi, on prend soin de moi... » Il souffle, avec une pensée particulière pour Naomi. Leur dernière rencontre a été de nouveau volcanique. Comme à chaque fois. « Je suis pas une sportive, moi! A part au lit. » Il lève les yeux au ciel, son air taquin malgré tout, et il se rapproche volontairement d'elle avant de lui glisser dans l'oreille, « j'en sais rien finalement, tu as peut-être perdu en cadence... » Elle récupère le ballon en s'éloignant de lui quand Mason se trouve entre elle et le panier, c'était pas censé être si simple mais elle le loupe, oups. Il feinte une moue triste sur son visage. Il récupère le ballon qui retombe sur le sol et tire à son tour.

« Pourquoi, tu as peur des chauve-souris ? » Tu arques un sourcil. “Pas à ma connaissance. Mais c’est quand même moins beau que des ailes de fée, non ?” Même Mason ne peut pas dire le contraire. A supposer que son esprit obtu peut voir au-delà du monde réel et s’imaginer des ailes de fée digne de ce nom. Tu l’espères pour lui car ça doit être triste autrement. « Faudra que je t'en offre une à Noël. » “Ca va pas! C’est pas des créatures à acheter et encore moins à domestiquer!” Il est bête, c’est le cas de le dire ! Tu tapes même son bras pour la forme car c’est vraiment stupide. Certes, tu as un chat et un lapin mais la première vient de votre ancienne voisine qui a eu une portée et le deuxième, vous l’avez sauvé car la bestiole était vraiment mal au point sur votre seuil. Autrement, tu n’as pas envie d’enfermer des animaux qui sont faits pour la nature sauvage et extérieure. Un peu comme toi qui refuse de te laisser emprisonner. C’est clairement une ode à ta propre personne, oui. Tu n’as jamais été prisonnière, à part cette unique fois où on a eu l’ascendant sur toi pour se forcer sur ta personne mais tu t’es toujours promis que ça n'arriverait plus jamais. Libre tu es, libre tu resteras. Il n’y a pas pire feeling que d’avoir les ailes coupées. Le film sur Maléfique le prouve bien.

« Je sais, de toute évidence ton bonheur fait plaisir à voir. » C’est qu’il sait être charmant quand il le veut, Brady. T’as d’ailleurs un joli sourire qui se place sur tes lippes alors que tu attrapes son bras de tes mains pour l’enlacer. “C’est adorable de ta part de le noter.” Oui, t’es heureuse, même s’il y a eu des moments récents qui ont été durs et compliqués. Il y a aussi eu d’autres moments bien plus heureux, comme l’emménagement dans ta nouvelle maison. C’est très excitant et tu ne réalises toujours pas. « Si je ne réagirai pas ainsi, tu pourrais croire que je suis malade... » Tu lâches un rire. “C’est pas faux, je serai obligée de te foutre le thermomètre dans le cul pour prendre ta température.” L’image est hilarante, d’autant que Mason doit être un très mauvais malade. Une intuition qui te le dit. « Peut-être à la fin de l'entraînement... » Tu joues des sourcils d’un air sous entendu très prononcé. “Hâte de voir ça. Je suis jamais la dernière pour me rincer l’oeil.” Mason le sait et on pourrait presque croire que tu fais du grain si on ne te connaissait pas assez.

« Tu veux prendre soin de moi ? C'est mignon... » Tu mets la main à la poitrine. “Ton bien être fait aussi parti du mien, Brady.” Que tu dis d’un air sérieux. Tu le penses mais tu te fous aussi un peu de sa tronche parce qu’il le mérite et que votre dynamique a toujours été comme ça. Des taquineries et des chamailleries, minus les parties de jambes en l’air maintenant que tu as une bague de fiançailles à ton doigt, nouvelle preuve de ton engagement auprès d’un autre. « J'en sais rien finalement, tu as peut-être perdu en cadence... » T’as un sourire de coin mais qui se transforme en moue boudeuse quand le ballon passe totalement à côté pour être récupéré par Mason. Qui tire à son tour et qui, évidemment, marque en plein dans le mille. “C’est de la triche! T’es un pro et t’es plus grand! Porte moi, allez, je veux que tu me portes pour que ça soit plus simple!” Tu rouspètes en allant récupérer le ballon. Comme si ça aidera quelque chose. Sûrement que non mais ça te fait marrer de le prétendre. “Au faites, j’organise une soirée d’ouverture spéciale Halloween pour mon magasin, tu es cordialement invité. Un petit déguisement serait aussi le bienvenu, si jamais.” Tu ne vas pas insister sur un déguisement HP car ça serait sûrement un peu trop pour les pauvres neurones du basketteur.

Mason n'y voyait là aucun problème en réalité. Peut-être parce que les animaux et lui ce n'est pas sa tasse de thé et qu'il n'a pas ce côté à les trouver mignon comme la plupart des gens. Mais ce qu'il aimait par-dessus tout c'est d'embêter Birdie. Il se devait donc de la charrier c'était plus fort que lui et elle lui rendait la pareille. « Pas à ma connaissance. Mais c’est quand même moins beau que des ailes de fée, non ? » Ce n'est évidemment pas censé le surprendre, Birdie aime ce genre de choses et ça ne l'étonne pas vraiment. Mais sa réplique ne la laisse évidemment pas indifférente, et l'inverse l'aurait surpris, elle le réprimande et lui donne même une tape à son bras avant que ça le fasse rire. « Ca va pas! C’est pas des créatures à acheter et encore moins à domestiquer! » Elle arque un sourcil, piqué à vif dans sa curiosité... « Tout de suite, comme si j'oserai... » Certainement que si Birdie le connaissait bien - et il n'en doutait pas vraiment, elle saurait que les animaux et lui ils font dix et que là où il y a des animaux, Mason est à l'opposé. Il devait déjà se coltiner les cochons d'Inde de sa coloc, un bébé d'une autre... Ça en faisait beaucoup pour lui, voilà sans aucun doute la raison pour laquelle il partait jouer au ballon loin de sa villa, très loin même. « C’est adorable de ta part de le noter. » Ça fait sans doute pas mal de temps qu'il l'avait remarqué et qu'il ne le dit pas assez. Il n'est pas du genre à se confier facilement et Birdie est passé par plusieurs histoires avant de tomber sur Jordan, comme quoi tout peut arriver. C'est pourtant pas dans les projets du Basketteur. Lui vit au jour le jour, sans attache et ça lui suffit amplement. « C’est pas faux, je serai obligée de te foutre le thermomètre dans le cul pour prendre ta température. » Elle se met à rire et il en faut guère plus pour deviner à quoi elle pense... « Je sais que t'en rêve mais ça n'arrivera pas... » Il nargue, provocateur, pourtant en serait-il réellement le vainqueur ? « Tu as d'autres façons pour prendre la température... » Il siffle amusé. « Hâte de voir ça. Je suis jamais la dernière pour me rincer l’oeil. » En guise de réponse il fait mine se provoquer une toux. « J'en doute pas, ça a toujours été ton truc... » De se rincer l'oeil et de profiter. Il la taquine évidemment. Il est mal placé pour juger mais ça le fait sourire, pour autant. Regard espiègle, il voit bien que ses yeux brillent d'une lueur. « Ton bien être fait aussi parti du mien, Brad » qu'elle dit. Qu'elle joue. Qu'elle provoque. Et en guise de réponse il lance le ballon sans même qu'elle ne puisse le récupérer. « C'est de la triche! T’es un pro et t’es plus grand! Porte moi, allez, je veux que tu me portes pour que ça soit plus simple! » Elle lui fait un caprice et ça l'amuse. « Au faites, j’organise une soirée d’ouverture spéciale Halloween pour mon magasin, tu es cordialement invité. Un petit déguisement serait aussi le bienvenu, si jamais. » Il place sa main sur son coeur, « je viendrai cordialement. » Il tire la langue avant de rire. « T'as qu'à dire que le plus beau basketteur de tous les temps viendra signer des autographes... » Il nargue avant de reprendre son sérieux. « Pas trop anxieuse ? » Birdie qui revient avec le ballon en main. « Tu veux le marquer ce panier ? » Est-ce que c'est réellement la bonne chose à faire que de vouloir faire en sorte qu'elle gagne cette fois ?

« Tout de suite, comme si j'oserai... » Jamais il oserait, Mason. Non pas parce qu’il en serait pas capable mais juste parce qu’il en aurait pas envie. Il est pas de ceux de la nature ni à venir en aide aux petites bestioles. Quand vous viviez sous le même toit, c’était parfois la petite bataille pour savoir s’il fallait extraire la mouche ou la déglinguer. Même une mouche, tu refuses de la tuer, question de principe. Et d’humanité basique. « Je sais que t'en rêve mais ça n'arrivera pas... » Tu fais une petite moue qui se veut triste et déçue. Mince, toi qui pensais que tu pouvais en profiter un peu. « Tu as d'autres façons pour prendre la température... » Tu hausses un sourcil, ton expression passant de la fausse tristesse à l’intérêt. “Ah ouais ? Dis en moi plus…” Estce que t’es en train de flirter, Birdie Cadburry ? Ce n’est que du jeu. Avec Mason, c’est comme ça. Vous vous faites du rentre dedans sans aller plus loin, avant de dire à l’autre d’aller se faire voir car il est con. Mason te respecte trop pour te faire du mal et mettre en péril ton couple. Il n’est pas de ce bois-là. Tu l’espères en tout cas. Toi, tu sais que t’es fidèle en tout cas. Alors ça ne te dérange pas d’être limite avec d’autres. Surtout quand ce sont tes amis et qu’ils savent. Que c’est ta façon d’être et que c’est votre manière de communiquer. « J'en doute pas, ça a toujours été ton truc... » Tu joues des sourcils en dérivant tes prunelles vers son joli tronc que t’as tant parcouru. “J’aime les belles choses, j’y peux rien, je suis un vrai petit Niffleur.” Pas sûr que Mason chope la référence potterienne au milieu de tout ça mais en tout cas, tu t’es comprise.

« Je viendrai cordialement. » Voilà qui te ravie. « T'as qu'à dire que le plus beau basketteur de tous les temps viendra signer des autographes... » Avant de plisser les yeux en perdant ton sourire, faussement soulée par de tes tels propos qui sont dignes de Mason Bradford. “Ils vont pas venir pour ça, Brady.” Que tu dis en lui tapant le bras. « Pas trop anxieuse ? » Tu plisses le nez. “Un peu. C’est pas tous les jours que j’ouvre un magasin.” Tu glousses légèrement mais t’es vraiment un peu anxieuse. Ce n’est pas rien. Il y a quasiment tous tes sous là dedans. Un projet ambitieux où vous étiez censés être deux et voilà que t’es toute seule. Toi, Birdie Cadburry, à devoir gérer un magasin alors que tu ne sais même pas gérer tes rende-vous. « Tu veux le marquer ce panier ? » Tu tapes du pied au sol. “Oui! Portes moi, j’ai dit!” T’as clairement l’attitude d’une enfant capricieuse mais tu t’en fiches royalement.

Il y avait souvent discorde sur ce sujet et visiblement après des années, parce qu’il avait l’impression que le temps où Birdie été encore sa coloc remontait à bien trop d’années, rien ne change. Toujours à répondre présent pour l’énerver et l’entendre geindre, plus encore quand ça concerne la sauvegarde de la faune et de la flore. Il tente déjà de se sauvegarder lui-même et ça lui demande pas mal de job, alors une évidence que protéger d’autres espèces est bien loin d’être dans ses priorités. Mais Birdie Cadburry ne serait jamais Birdie Cadburry si elle n’irait pas à l’opposé de lui. « Ah ouais ? Dis en moi plus… » Il hausse faussement les épaules en arrière avec une moue boudeuse sur son visage avant de reporter toute son attention sur son ballon, « ça n’arrivera pas, après tu pourras plus m’lâcher, » il cligne des yeux avec exagération, un sourire en coin. « Tu vas faire ta groupie… » Il siffle quand elle-même semble intéresser par le discours que tient le Basketteur. Il faut dire qu’ils se connaissent bien, très bien même, suffisamment pour savoir quand et comment titiller l’autre pour obtenir ses faveurs. Et visiblement Mason semble avoir attiré un intérêt particulier. « J’aime les belles choses, j’y peux rien, je suis un vrai petit Niffleur. » Sans surprise non, il n’a pas la référence, il n’est pas un fan de Harry Potter, et si il vient à l’ouverture de sa boutique, c’est sans aucun doute plus pour Birdie que parce que ça parle de Harry Potter. Une chose qui le caractérise bien, c’est justement ce côté sûr de lui qu’il possède. « Ils vont pas venir pour ça, Brady. » Il ronchonne dans sa barbe comme il sait si bien le faire. « Un peu. C’est pas tous les jours que j’ouvre un magasin. » Ca le fait sourire, « tu vas assurer j’en suis sur. » Elle est souvent chiante, et elle le fait sourire autant hurler que rire, mais il reste persuadé qu’elle s’en sortira mieux que personne dans cette histoire. Elle ne connaît pas la demi-mesure et quand elle a un truc en tête, elle va toujours au bout des choses. Elle est parfois un peu capricieuse sur les bords, et n’agit pas toujours en adulte, mais si il apprit un truc avec elle, c’est qu’elle sait parfaitement avoir la tête sur les épaules, et son humanité n’est plus à prouver. Elle ne peut rêver que de grand. « Oui! Portes moi, j’ai dit! » Il ricane devant ce côté enfantin qu’elle tente de faire ressortir, alors qu’il s’autorise à lui passer le ballon avant de se mettre derrière elle, « franchement, qu’est-ce que je ferai pas pour toi, » il lève les yeux au ciel avant que ses bras viennent se resserrer contre sa taille pour la porter jusqu’au panier, « si tu la loupes, je peux plus rien pour toi… » Il nargue.

« Ca n’arrivera pas, après tu pourras plus m’lâcher. » Birdie hausse un sourcil avec le sourire de coin, l’air malin de Mason se reflétant sur son propre visage. Il joue les prétentieux et ça colle bien au personnage. Tout comme la jeune femme qui sait se la jouer charmeuse juste pour jouer. De toute façon, avec Mason, il n’y a jamais de conversations sérieuses. Même quand ça pourrait, ça retombe aussi sec car l’un ou l’autre finit par sortir une connerie qui va tout dédramatiser et passer à autre chose. Même quand elle voyait des trucs qui la chagrinaient pendant leur colocation ou quand elle voulait seulement lui foutre son pied au derrière pour qu’il arrête de ruminer sur son sort. « Tu vas faire ta groupie… » Birdie éclate de rire. “Comme si ça te dérangerait! Tu vis pour tes groupies!” Non, ce n’est pas entièrement vrai mais ça les amuse de croire que si. Il faut dire que Mason a tout pour lui ; le charme, le talent, le compte en banque… Y’a juste sa personnalité qui parfois peut donner des envies de meurtre.

« Tu vas assurer j’en suis sûr. » Mais quand il dit des trucs comme ça, ça ne peut qu’attendrir Birdie. Qui a un petit sourire sincère. “Je l’espère. On verra bien.” Ne pas mettre la charrue avant les bœufs, c’est important. La pression commence déjà à s’installer sur les épaules de la Cadburn alors quand elle peut vocaliser un propos qui la ferait redescendre, elle n’hésite pas. Ça peut être le projet d’une vie comme un projet passager - ouais mais elle y aura mis beaucoup d’argent, de temps et d’investissements dans ce projet pour qu’il soit juste passager.

« Franchement, qu’est-ce que je ferai pas pour toi. » Elle a le regard et le sourire tout fière en récupérant le ballon alors que Mason se place derrière elle. Ses bras autour de la taille, il la porte jusqu’au panier. « Si tu la loupes, je peux plus rien pour toi… » “En profite pas pour me pelotter.” Même si ça serait compliqué. Cependant, elle est fine et elle est petite, ça ne lui demande pas beaucoup d’efforts non plus. “Et…..” Elle lance le ballon pour le geste et bien sûr que ça tombe dans le trou. “Yeaaaaah!” Qu’elle s’exclame en levant les bras. Une fois reposée au sol, elle prendra Mason dans ses bras et déposera un baiser sur sa joue. “Tu vois, quand tu veux! Travail d’équipe, mon asticot argenté!” Elle s’exclaffe à dire avant que son téléphone se mette à sonner. “Oh!” Elle le sort rapidement et cinq minutes après, elle grimace en revenant auprès de son ami. “Je vais devoir y aller. Un truc de dernière minute à faire, meh.” Birdie sourit à Mason avant de le prendre dans un hug une nouvelle fois. “Prends soin de toi. Je t’enverrai les infos pour la soirée.” Il faut qu’elle donne/envoie les cartons mais ça sera fait. “A plus tard!” Qu’elle dit d’un signe de la main avant de s’éloigner.