| A Small Measure of Peace | Cody#2 |
| | (#)Mar 10 Oct 2023 - 16:31 | |
| Je n’ai pas toujours été cette femme qu’on regarde du coin de l’œil et sur laquelle on se retourne, pourtant je ne porte ni longue cape, ni chapeau pointu contrairement au folklore, je ne balade pas non plus sur mon balai. Celle qu’on dévisage car elle n’est pas comme les autres, et celle qui fuit les populations comme la peste. Il y a quelques années, j’étais la femme d’un homme respecté, aujourd’hui je suis cette veuve qu’on évite et ça me va très bien et la seule chose qu'il me reste de lui, c'est Samuel et cette cape qu'il chérit à outrance et qu'il trimballe partout. La nature humaine a tendance à me faire fuir, quant aux créatures de la nuit, je les ai en horreur depuis que l’un d’eux m’a volé cette vie à laquelle j’aspirai. J’ai toujours mis un point d’honneur à ne pas me mêler des guerres anciennes, mes pouvoirs je les utilise avec parcimonie, du moins c’était le cas avant qu’un lycan ne me prenne mon cher et tendre. Depuis ce jour, je vis loin de ce monde. J’ai la réputation d’être un peu sauvage, de ne pas aimer me mêler au reste de l’humanité, je préfère de loin la laisser venir jusqu’à moi si le destin en veut ainsi ! Quant aux créatures de l’ombre... J’ose espérer qu’elles ne se présenteront pas à moi, elles entrent en territoire ennemi dès lors qu’elles franchissent le seuil de ma propriété. Et s’il n’y a aucune pancarte pour les en informer, les quelques signes ici et là, imperceptibles aux yeux des simples humains en sont la preuve. Elles ne sont pas les bienvenues ici. J’ai toujours su faire preuve d’Irénisme au cours de mon existence, plutôt du genre pacifiste dans cette guerre sanglante entre les créatures aux crocs trop mortels... mais le sang a été versé ici alors cette époque est tristement révolue. « Ne joue pas près du puits Samuel, tu sais que je déteste ça !» Il le sait très bien, mais l’attrait de mon fils pour les interdits me fait parfois frémir d’angoisse.
Le danger écarté, je m’attelle à la préparation du repas, le soleil aurait dû être à son zénith... Au lieu de ça, seule la lune demeure, intensifiant cette connexion que je pouvais avoir avec les différentes énergies. Et c’est en ma qualité de sorcière que je peux sentir qu’on approche de ma demeure... les sens en alerte, je ne saurai dire ce qui rode... Ce dont je suis certaine, c’est que le pré-sentiment qui vient m’envahir à l’odeur du sang. « Rentre à la maison Samy. » Le petit garçon hésite, mais il connaît mes intonations, assez pour comprendre que je ne plaisante pas alors il s’exécute et part se couvrir de la cape de son père que j'ai pris soin d'enchanter comme si ça pouvait le protéger à long terme. Cette cape lui a déjà sauvé la vie à plusieurs reprises alors je ne risque pas de m'en défaire de si tôt. « Qui que tu sois... Montre-toi ! » Ne reste pas dans l’ombre voyons ! Sur mes gardes, je cherche la menace, prête à agir en conséquence.
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Dernière édition par Tessa Mulligan le Lun 16 Oct 2023 - 17:28, édité 4 fois |
| | | | (#)Sam 14 Oct 2023 - 5:26 | |
| Il ne supporte plus cette vie ; coincé dans le corps d’un gamin de 18 ans depuis presque une décennie, le vampire ne supporte plus l’idée que cette situation puisse être éternelle, qu’il devra rester ainsi pour toujours, qu’il n’y a rien à faire, pas d’issue possible ; absolument rien. Ses amis ne cessent de lui répéter qu’il devrait être heureux, que depuis que les ténèbres ont envahi la Terre, la vie n’est plus la même pour eux et qu’il ferait mieux de s’en contenter plutôt que de s’en plaindre. Peut-être ; la situation est peut-être un peu mieux. En effet maintenant, il peut vivre sa vie au grand jour - à la grande nuit -, sans avoir à se cacher ; sans avoir à éviter le jour au risque de ne retrouver en cendres. Il ne risque pas de mourir dès que le soleil fait son apparition - car il ne le fait plus - mais ce n’est pas la vie qu’il souhaitait mener ; il n’a jamais demandé à être transformé et chaque jour qui passe est un supplice pour le jeune homme.
Il ne veut plus de cette vie, mais il ne veut pas mourir non plus - de toute façon, techniquement, il l’est déjà. Ce qu’il veut lui semble pourtant simple, il désire simplement retrouver sa vie d’avant, sa vie d’humain. Il veut vieillir, il veut dormir, il veut sortir sous le soleil quand celui-ci reviendra - s’il revient un jour -, il veut manger de la nourriture, il veut tout simplement redevenir normal. Est-ce trop demander ?
T’as qu’à aller voir la sorcière qu’on lui glisse un jour, comme la solution la plus logique ; une idée lumineuse que Cody s’empresse de suivre. La sorcière en question, elle est bizarre ; c’est le meilleur mot pour la décrire. Personne ne sait réellement ce qu’elle fait mais des rumeurs circulent sur ses capacités ; elle aurait un talent particulier, elle pourrait tout faire. Pourrait-elle le rendre humain ? Cody veut y croire. Et c’est ainsi qu’il se retrouve à grimper la colline qui mène jusqu’à elle. « Qui que tu sois... Montre-toi ! » Il entend sa voix, ne peut que présenter un sourire quand il réalise qu’il est au bon endroit ; son instinct lui crie qu’il s’agit d’elle, qu’il l’a trouvée. Sortant de l’ombre, il se place devant elle d’un geste élégant et retire son chapeau pour afficher son visage ; il ne peut cacher son appartenance, il le sait bien. Un seul regard et la sorcière ne peut que savoir qu’elle fait face à un vampire ; lui sait d’un coup d'œil qu’il est au bon endroit. « Je ne vous veux aucun mal. » qu’il assure en premier lieu, souhaitant lui assurer qu’il ne vient pas avec de mauvaises intentions. « J’ai besoin de votre aide. » Cette phrase sort comme une supplique, elle est sa seule chance, son seul espoir. « On dit que vous pouvez tout faire. Aidez-moi. » On peut entendre toute l’émotion en lui, il a besoin d’aide, il ne supportera pas cette situation plus longtemps. |
| | | | (#)Sam 14 Oct 2023 - 7:52 | |
| J’ai cette sale impression que le mal vient de pénétrer mon espace vital et je peux le sentir en mon fort intérieur, la créature qui vient d’entrer sur mes terres a du sang sur les mains, il dégage une aura mortuaire qui me glace et je n’ai aucune envie de le voir s’approcher de ma maison, ses crocs doivent demeurer loin d'ici. Je n’arrive pas encore à savoir s’il est le mal ou non, mais une chose est sûre et certaine, il n’est pas le bienvenu ici. Je l’invite à se révéler, qu’il me montre son visage et j’ai peur d’y voir là encore le sang de ses victimes. Il s’avance et je reste droite, prête à l’envoyer brûler s’il devient une menace. « Je ne vous veux aucun mal. » « Ca c’est à moi d’en juger » et il doit le comprendre à ma façon de le dévisager. Je n’ai jamais vu cet homme avant ça, je me rappelle de chaque visage qui a foulé mon échoppe en ville et ils sont rares les téméraires qui osent s’aventurer jusqu’à chez moi. « J’ai besoin de votre aide. » Il semble sincère, mais je ne suis pas née de la dernière pluie et je sais que sous la cape de n’importe quel individu peut se cacher un monstre de la pire espèce. « On dit que vous pouvez tout faire. Aidez-moi. » A ses mots, je ne peux m’empêcher de laisser passer un rire cristallin. Le genre qui en dit long sur mon état émotionnel. « On dit beaucoup de choses à mon sujet... Pas toujours très flatteuses cela dit... Alors qu’est-ce qui te fait croire que moi je pourrais t’aider au juste ? » Oui je sais très bien ce qu’on dit sur moi : que je ne suis pas des plus sociables, que j’aime un peu trop la nature et que je suis du genre à me promener avec une cape sur les l’épaule et un chapeau pointu... Je ne sais pas d’où vient cette image, je n’ai pour ainsi dire jamais oh grand jamais porté de chapeau pointu aussi loin que je m’en souvienne tellement je trouve cette image ridicule !
« Tu sembles désespéré... je peux le comprendre... mais pourquoi je t’aiderai ? Je ne te connais pas. » Je suis trop soucieuse du fait qu’il puisse s’en prendre à mon fils en y plantant ses crocs, il est une cible bien trop facile et j’ai déjà bien trop perdu ! « Tu débarques chez moi sans y être invité, les mains couvertes du sang des innocents que tu as tué pour survivre... Et tu crois que moi ? Une pauvre petite herboriste je vais pouvoir t’aider ? » Je veux savoir s’il sait, surtout ce qu’il croit savoir de moi. « On t’a mal informé alors rentre chez toi ! »
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Dernière édition par Tessa Mulligan le Lun 16 Oct 2023 - 15:22, édité 1 fois |
| | | | (#)Sam 14 Oct 2023 - 14:38 | |
| Si Cody ose s’aventurer en ces lieux, et se mettre tant à nu, c’est qu’il estime qu’il s’agit là de son dernier espoir. Il a trop encaissé, trop supporté ce qu’il est devenu ; c’est assez, il ne peut plus. Il a bien tenté de mettre fin à ses jours mais rien qui ne fonctionne, même le soleil ne pointe plus le bout de son nez et ne lui permet pas d’être réduit en cendres, plus rien qui ne puisse lui permettre de mettre fin à ses souffrances qu’il n’arrive plus à supporter, meurtri à l’idée d’être devenu un monstre qu’il n’était pas, et qu’il n’a jamais souhaité être. Il aurait préféré mourir sur le champ qu’être transformé, mais il ne s’agit pas là d’une décision que l’on peut prendre soi-même, ça lui a été imposé et il a dû se débrouiller avec les conséquences des actes d’un autre. Un autre qui a fui sur le champ et ne l’a même pas accompagné dans les premiers mois de sa transformation. Cody est resté seul, et même s’il a pu se faire quelques amis au fil des ans, au fond, il est toujours seul. « On dit beaucoup de choses à mon sujet... Pas toujours très flatteuses cela dit... Alors qu’est-ce qui te fait croire que moi je pourrais t’aider au juste ? » Ses suppliques ne sont donc pas suffisantes, et il ne peut pas le lui reprocher. Lui-même aurait été méfiant de quiconque serait venu sur ses terres lui demander un service ; les temps sont difficiles, les ténèbres ajoutent plus de peur que l’inverse et on ne peut plus faire confiance à personne ; Cody reste en permanence sur ses gardes et visiblement, la sorcière en fait de même. « On dit… on dit que vous pouvez tout faire. On dit que vous avez un remède. On dit que vous pouvez nous rendre normaux. Vous êtes mon dernier espoir. » C’est peut-être un peu fort mais il s’agit là de la stricte vérité ; si elle refuse de l’aider, il sera alors condamné à vivre cette vie, pire que la mort, pire que les enfers, pire que tout. Si sa venue ne repose que sur des on-dit, il est persuadé d’être dans la vérité, il est persuadé qu’elle peut l’aider ; peut-être qu’il a fini par s’en convaincre pour que ce soit moins douloureux.
« Tu sembles désespéré... je peux le comprendre... mais pourquoi je t’aiderai ? Je ne te connais pas. » Il l’est, désespéré, à tel point qu’il prononce les mots suivants sans se poser une seule question, mettant sa vie entre les mains de la sorcière qu’il ne connaît qu’au travers d’histoires entendues au village. « Nous ferons un pacte. » Les pactes de vampires sont impossibles à briser. « Vous pouvez me demander ce que vous voulez, nous ferons un pacte et je serai contraint de le réaliser. » Il baisse la tête en signe de soumission. Si elle réalise son désir le plus fou, il sera à sa botte. « Tu débarques chez moi sans y être invité, les mains couvertes du sang des innocents que tu as tué pour survivre... Et tu crois que moi ? Une pauvre petite herboriste je vais pouvoir t’aider ? » Les mots piquent, comme un pieu qu’on viendrait coincer dans son cœur dur comme la pierre ; et pourtant ils sont vrais. Il ne peut s’empêcher de regarder ses mains, bien qu’elles soient blanches comme la pierre, il peut lui aussi y apercevoir le sang de ces innocents. « On t’a mal informé alors rentre chez toi ! » Le coeur qu’il n’a plus se brise en mille morceaux à ces mots, mais Cody n’est pas du genre à abandonner. Il tombe à genoux devant la sorcière et pose ses mains sur la terre, avant que son front ne vienne rejoindre le sol. « Je vous en supplie ! » Sa voix est étranglée mais il continue. « J’ai tout essayé. J’ai vu toutes les personnes susceptibles de m’aider. » Il lui explique avant d’avouer les reste de sa triste vérité. « J’ai essayé de mourir mais rien n’y fait et le soleil n’est plus ! » Il relève les yeux vers elle. « Abrégez mes souffrances. Et celles des innocents que le monstre en moi condamne. » S’il en était capable, il pleurerait. Mais il a perdu cette faculté depuis de nombreuses années. Il espère que sa sincérité suffira. |
| | | | (#)Dim 15 Oct 2023 - 6:43 | |
| « On dit… on dit que vous pouvez tout faire. On dit que vous avez un remède. On dit que vous pouvez nous rendre normaux. Vous êtes mon dernier espoir. » Je le regarde d’un air désemparé, sa détresse pourrait me faire sourire si elle ne m’envahissait pas autant à chaque mot qu’il prononçait. Certains de mes comparses riraient sous cape de le voir si mal. « On me prête beaucoup de choses à ce que je vois. » Je ne sais pas d’où il tient tous ces propos, où les a t’il entendus ? Par les autres buveurs de sang, il est rare qu’ils s’aventurent jusqu’ici surtout pour quémander de l’aide. Je ne peux m’empêcher de soupirer. « Nous ferons un pacte. Vous pouvez me demander ce que vous voulez, nous ferons un pacte et je serai contraint de le réaliser. » Les choses deviennent intéressantes, et ils sont nombreux mes frères et sœurs sorcier(e)s qui conviendraient d’un pacte avec le diable. « Tu sais à quoi t’engage un pacte de sang ? » Est-ce qu’il a seulement connaissance de la véritable signification et de ce que cela implique ? J’en doute un peu mais son désespoir le rend sûrement aveugle ou stupide, c’est encore à déterminer. Pour l’heure je n’ai pas envie de me soucier de lui, ce buveur de sang est un inconnu, un tueur de femmes, d’hommes... d’enfants peut-être et je n’ai pas envie de m’impliquer dans une guerre qui n’est pas la mienne !
« Je vous en supplie ! J’ai tout essayé. J’ai vu toutes les personnes susceptibles de m’aider. J’ai essayé de mourir mais rien n’y fait et le soleil n’est plus ! Abrégez mes souffrances. Et celles des innocents que le monstre en moi condamne. » Sa réaction me désempare un peu, je dois bien l’admettre pour autant je campe sur mes positions, je reste stoïque, impassible face à sa peine. « Je n’ai pas ce pouvoir... Ne penses-tu pas que si un remède existait, nous l’aurions déjà administré pour cesser ce carnage ?» C’est faux, il existe peut-être quelque chose, mais je n’ai pas la prétention de pouvoir réaliser cette magie ancienne. A quoi pensait-il au juste ? Que je pourrais sortir un grimoire de sous ma cape et qu'en un claquement de doigts tout serait réglé ? Foutaise ! « En revanche, si c’est vraiment ce que tu souhaites... Je peux abréger tes souffrances définitivement ! » Il a très bien compris de quoi je parle, du moins je l’imagine. « Tu devrais faire attention aux mots que tu prononces. » Est-ce une menace, peut-être. Je viens lever la main, fait venir à moi un pieu en bois. « Tu n’as pas dû te montrer très imaginatif. Que préfères-tu ? Une mort rapide ? Lente ? Je pourrais t’enfoncer ce pieu dans la poitrine... ou te vider de ton sang, t’assécher jusqu’à ce que tu ne puisses plus être un danger pour personne. » Il doit connaître cette sensation non ? Vider un corps de son sang jusqu’à le sentir faiblir sous ses crocs puis s’écrouler. Je reste sur mes gardes, prête à réagir s’il tente la moindre attaque. Un être désespéré reste sûrement la chose la plus dangereuse qu’il soit humain ou surnaturel... J’en sais quelque chose.
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Dernière édition par Tessa Mulligan le Lun 16 Oct 2023 - 17:32, édité 3 fois |
| | | | (#)Dim 15 Oct 2023 - 8:10 | |
| Le désespoir peut se lire sur le visage de Cody, dans sa voix, dans ses demandes ; il est à l’agonie ; chaque seconde passée dans ce corps qui n’est pas le sien est une seconde de trop. Il ne ment pas quand il dit qu’elle est son dernier espoir, il a épluché tous les livres des différentes bibliothèques et réserves, a trouvé renseignement auprès des plus anciens mais rien n’est revenu, aucune solution plausible. Rien, sauf elle. Il est prêt à tout, il le lui dit, il ne s’en cache pas. Qu’elle exauce son vœu le plus cher et il sera à elle, elle n’aura plus qu’à demander et il sera forcé d’exécuter ; c’est aussi simple que ça. « Tu sais à quoi t’engage un pacte de sang ? » Il le sait oui, il est totalement conscient de ce qu’il est en train de proposer. Il sait aussi qu’il doit passer pour un fou, qu’il doit passer pour quelqu’un qui ne sait pas ce qui l’attend, une personne naïve, un jeune complètement dingue, emporté par la folie. Il le sait bien mais personne ne peut entrer dans sa tête et comprendre à quel point il ne supporte pas ce qu’il est devenu ; et il aura beau l’expliquer, ça ne sera jamais assez proche de la vérité. « Oui. » qu’il affirme alors d’un geste de tête qu’il veut concis. « Je sais de quoi je parle, je suis conscient des risques. Je sais ce que je vous propose. » qu’il lui assure alors, la tête droite et le regard vif, rouge vif. Il n’est pas fou, seulement désespéré ; peut-elle le comprendre et surtout… peut-elle l’aider ?
A genoux, il supplie de toute l’émotion qui le gagne. Il ne sait pas quoi faire ou quoi dire qui achèverait de convaincre la sorcière, si seulement elle peut être convaincue. Il a de l’espoir, il le sent pulser dans sa cage thoracique ; ce n’est pas son coeur, il n’en a plus ; ce n’est pas le sang, il en est vidé ; c’est bel et bien l’espoir. Qui se retrouve réduit à néant en quelques mots, et à nouveau, le vide. « Je n’ai pas ce pouvoir... Ne penses-tu pas que si un remède existait, nous l’aurions déjà administré pour cesser ce carnage ? » La solitude s’empare de lui, la peine, un tout petit bout de rage. Il n’a pas choisi cette vie - cette mort -, il n’a pas choisi d’être là. Tête toujours à terre, il cache sa déception. « En revanche, si c’est vraiment ce que tu souhaites... Je peux abréger tes souffrances définitivement ! » Il relève vivement la tête, comprend-il ce qu’elle est en train de lui proposer ? « Tu devrais faire attention aux mots que tu prononces. » Il réalise ce qu’elle veut dire mais qu’importe ; sa proposition pourrait l’intéresser. Il en est là. Ne plus être de ce monde n’est pas la solution idéale, il préférerait récupérer sa vie de mortel ; mais si cette solution est la seule qui s’offre à lui, alors il peut être tenté de l’accepter.
Ce à quoi il ne s’attend pas en revanche, c’est les quelques secondes qui suivent. Bien sûr qu’il a remarqué la méfiance de la sorcière, bien sûr qu’il a remarqué la violence de ses propos. Est-ce qu’il s’attendait néanmoins à ce qu’elle fasse apparaître un pieu en quelques secondes ? Non. Et c’est tout naturellement que ses yeux s’écarquillent et qu’il tombe en arrière, toujours à terre, les genoux plein de boue et les yeux plein de peur. Le vampire en lui réagit immédiatement, il ne contrôle pas cette peur irrationnelle alors que quelques secondes auparavant il était prêt à lui demander la mort. « Tu n’as pas dû te montrer très imaginatif. Que préfères-tu ? Une mort rapide ? Lente ? Je pourrais t’enfoncer ce pieu dans la poitrine... ou te vider de ton sang, t’assécher jusqu’à ce que tu ne puisses plus être un danger pour personne. » Il tremble en entendant ces mots, et pourtant, il ne peut qu’y trouver un certain réconfort. Une dualité qui le surprend mais qu’il accueille comme elle vient. Il est assis sur ses fesses, le regard levé vers la sorcière qui tient toujours fermement l’arme entre ses doigts. Il lève les mains autour de sa tête et prononce ces quelques mots. « Choisissez ce qui vous semblera le plus adéquat. » Il accepte sa sentence, elle ne sera qu’une libération. D’une voix plus basse, il ajoute. « Je n’ai pas choisi ma première mort, je ne choisirai pas ma deuxième. Qu’il en soit ainsi. » Alors qu’il ne peut plus prononcer des mots relatifs à la foi qu’il ressent pourtant toujours, il lève les yeux vers le ciel, implore le dieu auquel il croyait temps de l’aider. Il est prêt à le rejoindre. Ses yeux se reportent sur la sorcière et enfin, il prononce ce mot qu’il estime final. « Merci. » avant de fermer les yeux, prêt à accepter ce qui viendra à lui. |
| | | | (#)Lun 16 Oct 2023 - 17:56 | |
| « Oui. Je sais de quoi je parle, je suis conscient des risques. Je sais ce que je vous propose. » J’ignore s’il est sincère, désespéré ou juste bon menteur... cela ne m’étonnerait pas le moins du monde venant d’un être doté de crocs acérés comme les siens. Son regard rouge en dit long sur ce qui le tracasse et je ne serais pas surprise qu’il daigne vouloir enfoncer ses crocs dans ma gorge pour s’y abreuver ou peut-être a t’il déjà repéré le fruit de mes entrailles. La cape est sensée le dissimuler aux yeux des créatures de l’ombre... Mais je sais d’expérience que leur crocs sont aussi sensibles que des détecteurs et qu’ils sont d’autant plus attirés par la pureté d’une âme... et Samuel est l’incarnation de l’innocence du haut de ses six petites années. La menace est à peine dissimulée, je viens lui proposer ma vision des choses. Je suis curieuse, loin d’être suicidaire et sa réaction me fait resserrer le pieu que j’ai dans la main. Je suis du regard le moindre de ses gestes et guette l’apparition de ses crocs, mais ils ne viennent pas...
« Choisissez ce qui vous semblera le plus adéquat. Je n’ai pas choisi ma première mort, je ne choisirai pas ma deuxième. Qu’il en soit ainsi. » Il me ferait presque de la peine, là au sol désespéré comme il est. Il semble si jeune, je me demande depuis combien de temps il est dans cet inconfort... assez pour savoir se maîtriser c’est certain sans quoi la soif l’aurait déjà forcé à planter ses crocs dans ma chairs. « Merci. » L’empathie qui me tiraille me pousserait presque à l’aider... Peut-être que dans un autre contexte, j’aurai pu accepter de l’aider. « Vous... les créatures de l’ombre... vous pensez que la nuit est vôtre et qu’elle vous donne le droit de marquer votre territoire de vos crocs comme bon vous semble ! » Je peste, maudit cette vanité dont ils font preuve. Je soupire en venant serrer le pieu entre mes doigts. « Tu n’aurais jamais dû venir ici... Je suis sincèrement désolée... Pour ce qui t’ai arrivé et ce que tu es devenu. » Je m’avance d’un pas, le bas de ma cape flotte au vent, je déteste ce que je m’apprête à faire, ma nature profonde me crie haut et fort de cesser.
Win : Une fois à sa hauteur, le désespoir qu’il dégage m’envahit et je regrette de m’être autant approchée. La lune décuple ma magie et je peux à peine réfléchir librement sans être parasitée par la peine et la culpabilité. « Je ne te garantie rien... » Elle accepte à demi-mots d’au moins essayer. « Mais tu ne mettras plus jamais les pieds ici sans quoi je te promets que je ne serais pas aussi clémente la prochaine fois. » So Close : A l’aide de la magie, je viens lancer le pieu jusqu’à lui avant de l’arrêter juste avant qu’il ne puisse transpercer sa peau. Je le laisse un instant flotter dans les airs, contre sa poitrine. « Cette guerre n’est pas la mienne... Si tu souhaites réellement te libérer, alors tu sais ce qu’il te reste à faire, mais je ne t’y aiderai pas ! » Le pieu tombe au sol, et moi je ne peux m’empêcher de le fixer. « Maintenant déguerpis avant que je ne change d’avis... Et ne t’avise plus de t’approcher de chez moi sans quoi je peux t’assurer que choisir ta façon de mourir sera le cadet de tes soucis ! » Fail : Mon regard finit par se porter sur ma maison, celle qui abrite mon fils. J’aimerai qu’il grandisse loin de cette nuit maudite. Qu’il puisse garder son innocence encore longtemps et c’est ce qui me pousse à agir sous le coup de la pulsion. L’instinct maternel me pousse à le protéger lui plutôt qu’une paix qui n’existe plus. D’un mouvement de main assuré, je fais en sorte que l’arme vienne s’enfoncer là où son cœur aurait dû battre. Mon regard planter dans le sien, il peut sûrement y voir le regret de ne pas avoir pu faire mieux. Mes doigts se referment un à un, venant faire en sorte que le pieu s’enfonce un peu plus à chaque fois jusqu’à ce qu’il cesse de ‘vivre’ définitivement.
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| | | ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31460 POINTS : 350 TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris. AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014 | (#)Lun 16 Oct 2023 - 17:56 | |
| Le membre ' Tessa Mulligan' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'dé action' : |
| | | | (#)Jeu 19 Oct 2023 - 16:24 | |
| Il est prêt à tout, ça peut se lire sur son visage et s’entendre dans son timbre de voix ; il ne supporte plus cette vie qui le condamne tous les jours que Dieu fait. Qu’a-t-il fait pour mériter une telle sentence éternelle ? Il était bon, il faisait le bien autant que possible et c’est ainsi que la vie est venue le remercier ? Cody ne trouve pas cela juste, il aurait dû poursuivre sa vie tout à fait normalement, rencontrer une femme, l’épouser et l’aimer, créer sa descendance et avancer dans sa vie jusqu’à vieillir puis se terrer dans un trou pour une éternité calme et joyeuse alors qu’il aurait pu rejoindre les portes du paradis auquel il croyait tant. Il sait désormais que les portes se fermeront sur son passage, s’il parvient ne serait-ce qu’à rejoindre cet autre monde un jour alors que l’éternité s’est ouverte devant lui contre son gré.
« Vous... les créatures de l’ombre... vous pensez que la nuit est vôtre et qu’elle vous donne le droit de marquer votre territoire de vos crocs comme bon vous semble ! » Elle tonne et Cody ne peut s’empêcher de relever des yeux inquiets vers elle. Elle ne comprend donc pas, personne ne le peut. D’aussi loin qu’il se souvienne, il n’a fait qu’essuyer les reproches et les colères, la haine qu’il peut déceler dans les yeux de purs inconnus. Qu’imaginent-ils ? Qu’il a choisi cette condition ? Se serait-il levé un matin, fonçant droit vers un vampire aux crocs sortis pour lui demander de le transformer en cette créature sanguinaire, redoutée de tous ? « Non ce n’est pas vrai. » qu’il tente d’une voix presque suppliante. « Tu n’aurais jamais dû venir ici... Je suis sincèrement désolée... Pour ce qui t’ai arrivé et ce que tu es devenu. » Il ferme les yeux, prêt à accepter la sentence, prêt à l’accueillir comme une vieille amie. Il n’attend plus que ça, la seule solution pour abréger sa souffrance. Il entend le pieu plus qu’il ne le voit alors qu’il conserve ses yeux fermés, attendant la fin… qui ne vient pas. Quand il rouvre ses deux pupilles couleur sang pour fixer la sorcière, c’est nez à nez avec l’arme qu’il se retrouve. La déception s’empare de lui quand il entend les mots de celle qu’il espérait être sa sauveuse. « Cette guerre n’est pas la mienne... Si tu souhaites réellement te libérer, alors tu sais ce qu’il te reste à faire, mais je ne t’y aiderai pas ! » Le pieu tombe au sol, le peut-il ? En est-il capable ? Il fixe l’arme qui gît près de lui. « Maintenant déguerpis avant que je ne change d’avis... Et ne t’avise plus de t’approcher de chez moi sans quoi je peux t’assurer que choisir ta façon de mourir sera le cadet de tes soucis ! » Il l’a déjà tenté plusieurs fois; mais peut-être pas avec une volonté suffisamment importante pour y arriver. Aujourd’hui, alors qu’il fixe le pieu à même le sol, il sent une chaleur en lui arriver. Il est prêt, la fin est arrivée, il doit pouvoir le faire.
« Merci. » qu’il se contente d’ajouter une dernière fois. Merci de lui avoir donné tant de force, merci de lui avoir donné de l’espoir, merci d’être là pour que la fin ne se fasse pas seul. Merci pour cette offrande, ce pieu que bien vite, il attrape entre ses mains, hurlant contre le vent et cette force si puissante qui tente de l’en empêcher. Mais il est trop fort, bien trop convaincu qu’il ne peut plus. Il hurle dans la nuit alors que d’un coup d’un seul, il vient s’enfoncer le pieu dans ce cœur si dur qu’il n’a rien pu ressentir depuis longtemps. Il hurle et lâche l’arme qui tombe au sol, sans avoir manqué d’avoir effectué son travail. Et pour la première fois depuis si longtemps, il ressent. Du soulagement, de la joie, de la paix, le bonheur à l’état pur. Alors que ses yeux s’ouvrent en grand et que son corps s’affaisse, alors que le monstre en lui le quitte peu à peu, il fixe le ciel, un sourire aux lèvres qui ne le quittera pas. Quand enfin le monstre s'en ira pour de bon et qu’il redeviendra humain, perdant sa vie éternelle et sa vie tout court au passage, il ne prononcera qu’un mot, sourire placardé sur le visage jusqu’à la dernière seconde. « Enfin. » |
| | | | | | | | A Small Measure of Peace | Cody#2 |
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