| Anger builds nothing, but it can destroy everything :: Hassan |
| ÂGE : 34 ans (12.05.1990) SURNOM : Thelou, un surnom qu'elle trouve franchement infantilisant STATUT : Nouvellement célibataire, le coeur pas totalement libre. MÉTIER : Baby-sitter pratiquement à temps plein pour la petite Emilia, fille de Clarence Aldridge LOGEMENT : 372 doggett street à Fortitude Valley, dans un appartement bien pourri, mais passe de plus en plus de temps au 134 third avenue POSTS : 1611 POINTS : 210 TW IN RP : anorexie, deuil GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Elle est anorexique depuis son adolescence. :: Elle a une peur bleue que ses deux autres frères décèdent également :: Elle est terriblement maladroite et réussis toujours à se blesser avec les objets les plus anodins de la vie quotidienne. :: Elle possède une voiture, mais la conduit rarement puisqu'elle a peur de faire un accident comme Jackson. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : purple pour fond pâle et salmon fond foncé RPs EN COURS : Penny :: Ruben#8 :: John
Clarence You run in the dark through a firefight and I would explode just to save your life. Let me light up the sky, light it up for you. #1 #2 #3
Communications
Clarence :: Catarina :: Ruben :: Catarina :: AsherRPs TERMINÉS : Voir fiche de liens. AVATAR : la bella Kristen Stewart CRÉDITS : avatar: ultra-violences :: ub: loonywaltz DC : Faith Palmer :: Hadley WellingtonPSEUDO : Dreamy*paranoiac INSCRIT LE : 20/07/2023 | (#)Jeu 12 Oct 2023 - 5:08 | |
| Depuis que tu travaillais pour Hassan, tu ne passais pas vraiment de temps à l’université. Souvent tu travaillais depuis chez toi ou de chez Rhett puisque ton travail se faisait très bien à distance avec les avancés technologiques. Tu avais accès à l’agenda électronique de Hassan de ton portable et lorsque quelqu’un tentait de le rejoindre, ça sonnait sur ton téléphone. Par contre, quelquefois, comme cette journée-là, tu avais besoin de passer à l’université pour imprimer des papiers et aller en chercher d’autres. Normalement tu étais heureuse d’y passer et de voir ton patron en chair et en os à la place de communiquer avec lui par SMS ou par appel vidéo, mais le coeur n’y était pas. La dernière fois que tu lui avais parlé, ça s’était mal fini et tu avais réussi à l’éviter depuis ce temps-là. Il t’avait accusé de ne pas avoir laissé assez de temps entre deux rendez-vous ce qui l’avait mis en retard pour le deuxième et n’avait rien voulu entendre lorsque tu avais essayé de lui expliquer que tu n’y étais pour rien puisque la personne en question avait décidé de devancer l’heure qu’elle t’avait mentionner. Tu savais que sa colère n’était probablement pas dirigée vers toi, mais c’était quand même toi qui en avait mangé plein la gueule. Et tu n’étais pas prête à faire comme si rien ne s’était passé. Tu avais même pensé à changer de travail puisque tu ne pouvais pas tolérer une ambiance de travail comme celle-là, mais cette éventualité te brisait le coeur. Tu appréciais Hassan et tu aimais ton travail. Ça faisait longtemps que tu ne t’étais pas senti à la bonne place et tu avais l’impression que, normalement, ton patron était content de ce que tu accomplissais.
Lors de ton arrivé à l’université, tu arrêtas au café pour te prendre un peu de courage en liquide. Celui sur le campus était particulièrement bon et tu ne pouvais t’empêcher de t’en prendre un lorsque tu y passais. Bien noir, comme à l’habitude. Tu te dirigeas ensuite vers le bureau d’Hassan en ayant le coeur qui battait un peu plus rapidement que normalement. Normalement, tu serais partie avant la fin du cours qu’il donnait, mais il y avait quand même des chances que tu le crois. Lorsque tu arrivas à destination, il n’était pas là comme tu l’avais prévu. Tu posa ton sac à main sur un fauteuil face au bureau et ouvris ton ordinateur. Tu sortis en même temps une boîte qui provenait de la pâtisserie qu’Evelyn t’avait fait découvrir. Tu n’avais pas eût le temps de souligner l’anniversaire d’Hassan et tu voulais quand même prendre la peine de lui offrir un petit quelque chose. Tu lui avais prit un éclair au chocolat qui avait l’air particulièrement appétissant. Tu attrapas un crayon noir et écrit sur la boîte Joyeux anniversaire, pardon pour mon retard. Tu le voyais également comme une invitation à une potentielle réconciliation. Tu attrapas alors ton ordinateur et te brancha à l’imprimante pour pouvoir faire imprimer les document qu’Hassan devait signer lorsque tu entendis la porte du bureau ouvrir. « Hassan ! Tu as terminé ton enseignement plus tôt ? » @Hassan Jaafari |
| | | | (#)Mer 15 Nov 2023 - 1:33 | |
| I'm staring at these faded signs ahead but all these turns just fill me up with dread, but life's what happens when you're making plans, dive or step right in but please don't stand. ☆☆Les heures s’enchaînaient à toute allure. Les journées défilaient de plus en plus rapidement à mesure que le second semestre s'égrainait, et Hassan peinait à comprendre comment il pouvait déjà en être rendu à la préparation des examens de fin d’année, quand il lui semblait pourtant que celle-ci venait tout juste de débuter. Plus encore que les années précédentes, l’universitaire avait gardé la tête dans le guidon d’un bout à l’autre, sa seule limite n’étant que le minimum de sommeil avec lequel il était capable de fonctionner, et celles que posait Ethel pour lui en écrémant, il n’en doutait pas, une grande partie de ce qui semblait exagéré. Le deuil de Joanne avait été un gros morceau, la perte de Mo également, et bien qu’il se soit aussi résigné à l’enlisement de son amitié avec Rhett, le tout tenait Hassan dans un climat de morosité permanent que seul un emploi du temps (trop) chargé lui permettait d’ignorer. Moins de temps libre, moins de repos, et fatalement moins de patience, facilement mise à rude épreuve par les tracas du quotidien et les déconvenues mineures. « C’est pas une excuse, et tu le sais. » Se laissant tomber sur le canapé de son salon, Hassan avait rétorqué « J’ai pas dit que c’en était une. Je sais que j’ai merdé, je sais juste pas comment rattraper le coup. » Sur l’écran de ton smartphone, le visage de Leilani s’était adouci un instant, sans que le ton n’en soit moins résolu « Des excuses de vive-voix, ce serait déjà un bon début. Les SMS c’est bien pour la liste des courses et pour se donner rendez-vous. » Sur ce dernier point Hassan et elle s’entendaient sans mal ; il était le premier à regretter que tout aujourd’hui se règle à coups d’emails et de SMS jetés à la volée, quand bien même l’idée de devoir vivre “avec son temps” lui donnait parfois l’impression de devenir un vieux con. « Tu ne fais que me répéter que tu serais sous l’eau sans elle et qu’elle t’est devenue indispensable, mais est-ce que tu lui as seulement déjà dit à elle ? » Non, c’est vrai. Il lui arrivait d’en plaisanter avec elle, parfois, de glisser un “tu me sauves la vie” ou un “qu’est-ce que je ferais sans toi ?” sur le ton de la légèreté et de se dire que cela suffisait, quand en réalité pas du tout. « J’suis un crétin. » Ce n’était pas tant une question qu’une affirmation, maugrée en soupirant et le dos glissant contre le dossier du canapé. « T’en seras un si ça te sert pas de leçon. » Soit, cela lui laissait une chance de rectifier le tir – c’était mieux que rien. Puis le week-end était passé, le nez dans les cours. Le lundi était passé, le nez dans les cours. Le mardi s’amorçait à son tour, pas différent, mais avec sur les épaules un peu de culpabilité supplémentaire de n’avoir toujours pas proposé à Ethel de passer à son bureau, de se donner rendez-vous quelque part, ou juste de trouver un moment pour s’appeler. Dans le bloc-notes de son téléphone, un message d’excuses entamé trois jours plus tôt attendait qu’on le termine, mais semblait plus creux et superficiel chaque fois que l’enseignant le relisait. Ce n’était même pas qu’Hassan rechignait à s’excuser, quand bien même son ego pouvait aisément laisser penser le contraire, mais à trop vouloir faire les choses bien, il ne faisait finalement pas les choses du tout en les repoussant à l’infini, tant est si bien que s’il s’était déjà senti comme un imbécile durant les jours précédents, cela n’était que peu de chose avec le sentiment d’en être définitivement un lorsqu’il avait poussé la porte de son bureau et y avait découvert Ethel, le visage penché sur l’imprimante et la surprise se lisant aisément sur son visage d’être ainsi prise sur le fait « Hassan ! Tu as terminé ton enseignement plus tôt ? » Un peu pris au dépourvu lui aussi, l’universitaire avait refermé la porte derrière lui et déposé sa veste sur le porte-manteau tout en cherchant ses mots, le « Je devais libérer l’amphithéâtre pour une conférence, mais je … » lui échappant finalement d’un ton plus hésitant qu’il ne l’aurait souhaité. « Pardon, c’est juste que … Enfin, je pensais pas que tu passerais ici, sinon j’aurais … » Quoi ? Fait en sorte de ne pas la croiser ? Bien sûr que non. Fait en sorte de lui envoyer un message plus tôt, dos au mur ? Peut-être, et en même temps l’admettre ne le mettait pas vraiment à son avantage non plus. « Excuse-moi. Je me sens un peu bête, ça fait trois jours que je me dis que je dois t’envoyer un message tout en sachant que tu mérites mieux que ça, et là tu me prends un peu au dépourvu. » On ne pourrait pas lui reprocher de manquer d’honnêteté, c’était un fait, mais sans doute de manquer un peu de tact. « Dis-moi que c’est pas ta lettre de démission que t’es en train d’imprimer. » Un rire nerveux lui avait échappé, toujours planté devant la porte sans oser prendre plus possession des lieux quand bien même il s’agissait littéralement de son bureau. Et s’il tentait de plaisanter à ce sujet, c’était sans nulle doute dans l’espoir de chasser l'éventualité que ce cela puisse être le cas, superstitieux qu’il était.
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| | | ÂGE : 34 ans (12.05.1990) SURNOM : Thelou, un surnom qu'elle trouve franchement infantilisant STATUT : Nouvellement célibataire, le coeur pas totalement libre. MÉTIER : Baby-sitter pratiquement à temps plein pour la petite Emilia, fille de Clarence Aldridge LOGEMENT : 372 doggett street à Fortitude Valley, dans un appartement bien pourri, mais passe de plus en plus de temps au 134 third avenue POSTS : 1611 POINTS : 210 TW IN RP : anorexie, deuil GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Elle est anorexique depuis son adolescence. :: Elle a une peur bleue que ses deux autres frères décèdent également :: Elle est terriblement maladroite et réussis toujours à se blesser avec les objets les plus anodins de la vie quotidienne. :: Elle possède une voiture, mais la conduit rarement puisqu'elle a peur de faire un accident comme Jackson. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : purple pour fond pâle et salmon fond foncé RPs EN COURS : Penny :: Ruben#8 :: John
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Clarence :: Catarina :: Ruben :: Catarina :: AsherRPs TERMINÉS : Voir fiche de liens. AVATAR : la bella Kristen Stewart CRÉDITS : avatar: ultra-violences :: ub: loonywaltz DC : Faith Palmer :: Hadley WellingtonPSEUDO : Dreamy*paranoiac INSCRIT LE : 20/07/2023 | (#)Lun 20 Nov 2023 - 7:20 | |
| Tu n’étais pas à l’aise dans le bureau d’Hassan. Tu avais l’impression d’être dans un endroit qui appartenait à une personne qui ne voulait pas que tu sois là. Tu t’étais tellement senti à ta place depuis le début de ton arrivé en poste que ça te faisait bizarre d’éprouver ce sentiment. Tu n’étais pas le genre de personne à éviter les conflits, mais celui-là, tu ne voulais pas y faire face, sachant qu’il pouvait avoir une finalité que tu ne désirais pas. Tu savais que c’était peut-être un peu tôt pour prendre cette décision, mais si tu continuais à te sentir comme en ce moment, tu savais que tu ne pourrais pas passer à côté de rendre ta démission. Tu te donnais quelques semaines encore pour voir si tout rentrerait dans l’ordre avec Hassan puisque tu savais que dans le fond, ce n’était pas vraiment toi la cause de sa colère. Tu refusais toutefois d’être le bouc émissaire. Tu ne désirais pas faire face à ça ce matin-là. Tu ne te sentais pas assez forte pour le faire. C’était pour cette raison que tu avais fait exprès de venir à un moment où tu étais convaincue que tu ne le croiserais pas. Lorsque la porte s’ouvrit sur Hassan, tu sentis un malaise monter en toi. Exactement la personne que tu ne souhaitais pas voir. Et tu savais que ta surprise se lisait sur ton visage. « Je devais libérer l’amphithéâtre pour une conférence, mais je … Pardon, c’est juste que … Enfin, je pensais pas que tu passerais ici, sinon j’aurais … » Pour une raison un peu inconnue, tu étais rassurée qu’il avait l’air aussi mal à l’aise que toi de te voir. Peut-être était-il repentant ? Tu avais le goût de lui dire immédiatement de ne pas s’en faire, qu’il était pardonné, mais tu décida de ne pas le faire. Tu méritais qu’il s’excuse et qu’il comprenne que tu ne pouvais pas être son punching bag. Tu méritais que les gens te montrent du respect, même si tu ne le pensais pas toujours. Il y avait assez de tes frères qui te prenaient souvent pour acquise, tu ne voulais pas que ton propre patron fasse la même chose. « Excuse-moi. Je me sens un peu bête, ça fait trois jours que je me dis que je dois t’envoyer un message tout en sachant que tu mérites mieux que ça, et là tu me prends un peu au dépourvu. » En même temps, être au dépourvu l'obligeait probablement à être vraiment honnête. Plus que s’il avait eût le temps de faire d’écrire un discours qu’il aurait pu travailler et qui aurait perdu de son sens. Tu ne voulais pas d’excuse vide de sens, mais rempli de beaux mots de politicien. « Je dois t’avouer que je ne pensais pas te croiser ici non plus… J’avais juste deux ou trois trucs à imprimer et je te laisse ton bureau par la suite. » Tu étais bien décidé à ne pas lui laisser la tâche facile en lui disant que tu n’avais pas besoin d’excuse et que tu comprenais qu’il pouvait être au bout du rouleau dernièrement. « Dis-moi que c’est pas ta lettre de démission que t’es en train d’imprimer. » Encore un moyen détourné pour te dire qu’il voulait que tu continu à travailler pour lui. Mais ce n’était pas assez. Un léger sourire prit cependant place sur tes lèvres. « Non. ABC m’a envoyé deux truc à te faire signer. Je vais te les laisser sur ton bureau pour que tu regarde ça. Tu me diras si jamais tu veux que je leur demande des modifications avant de les signer. » Parler de boulot était toujours plus facile que de parler de leur vie privée. Sauf que tu décidas de te lancer. Tu te retourna vers Hassan. « Hassan je… Je sais que tu en a beaucoup sur tes épaules, mais je ne peux pas accepter que tu me parle comme tu l’as fait. » Tu pris une grande inspiration, passa la main dans tes cheveux. C’était difficile pour toi d’être aussi direct avec quelqu’un que tu appréciais, mais tu essayais de te convaincre qu’une bonne relation devait être bâti sur de l’honnêteté. « Et si tu n’apprécie pas mon travail et que tu veux que je change quelque chose ou que tu veux que laisse mon poste à quelqu’un d’autre, tu peux me le dire et je vais faire de mon mieux pour m’améliorer ou pour trouver quelqu’un qui fera les tâches mieux que moi. » |
| | | | (#)Ven 9 Fév 2024 - 22:57 | |
| I'm staring at these faded signs ahead but all these turns just fill me up with dread, but life's what happens when you're making plans, dive or step right in but please don't stand. ☆☆Il ne perdait pas aisément ses moyens, Hassan. Ce n’était simplement pas dans son tempérament, lui qui s’exprimait toujours d’un ton assuré et n’était pas le moins du monde du genre à s’excuser d’exister. Malgré une dose d’orgueil conséquente, il n’était même pas de ceux pour qui le fait de s’excuser était une montagne insurmontable, souvent plus inquiet par l’idée d’avoir causé du tort à autrui, que par l’idée d’avoir tort lui-même. Allez donc savoir, alors, pourquoi la situation relative à Ethel s’enlisait depuis des jours, quand il aurait simplement suffit qu’Hassan décroche son téléphone pour donner rendez-vous à la jeune femme et lui présenter de vive-voix les excuses qu’elle était en droit d’exiger, d’une part, et qu’elle méritait indubitablement, d’autre part. Car les torts n’étaient même pas partagés, et rien dans les broutilles ayant mené l’universitaire à lever le ton sur son employée ne le justifiait réellement ; Elle faisait de son mieux, et ce mieux-là dépassait déjà toutes les espérances du brun lorsqu’il avait proposé de l’embaucher. Lui, à l’inverse, n’était plus sous son meilleur jour depuis un moment, et le faisait désormais payer à l’une des seules personnes encore à même de supporter la succession de ses phases euphoriques et de ses épisodes d’épuisement. À défaut d’une excuse, il s’agissait au moins d’un début d’explication, mais tandis qu’il se retrouvait nez-à-nez avec Ethel le pourquoi et le comment n’avaient plus tellement d’importance, et si tant est qu’il en ait encore douté, la façon dont elle avait répondu « Je dois t’avouer que je ne pensais pas te croiser ici non plus … J’avais juste deux ou trois trucs à imprimer et je te laisse ton bureau par la suite. » le regard fuyant terminait de poser les bases des dégâts provoqués par son coup de colère. La remarque sur la lettre de démission avait beau avoir l’air d’être dite sur le ton de la plaisanterie, il y avait sans aucun doute un peu de vrai dans la démarche, et la crainte véritable pour Hassan d’avoir dépassé une ligne après laquelle plus aucun retour en arrière ne serait possible. « Non. ABC m’a envoyé deux trucs à te faire signer. Je vais te les laisser sur ton bureau pour que tu regardes ça. Tu me diras si jamais tu veux que je leur demande des modifications avant de les signer. » Seul le fait d’avoir le dos tourné avait épargné à la jeune femme le rictus de soulagement passé à toute vitesse sur le visage d’Hassan, preuve supplémentaire s’il en fallait encore que la possibilité, à ses yeux, existait belle et bien avant qu’Ethel ne la chasse de ses mots. « D’accord, je regarderai ça. » n’avait-il alors su qu’acquiescer, les désidératas d’ABC à cet instant très loin dans la liste de ses priorités. Sa besogne terminée, la sœur de Rhett avait pour sa part consenti enfin à lui offrir son regard plutôt que son dos, semblant choisir chaque mot avec prudence au moment de faire entendre à nouveau le son de sa voix. « Hassan je … Je sais que tu en as beaucoup sur tes épaules, mais je ne peux pas accepter que tu me parles comme tu l’as fait. » Marquant une pause, et semblant l’observer un bref instant comme pour s’assurer qu’il ne comptait ni protester, ni l’interrompre, elle avait repris « Et si tu n’apprécie pas mon travail et que tu veux que je change quelque chose ou que tu veux que laisse mon poste à quelqu’un d’autre, tu peux me le dire et je vais faire de mon mieux pour m’améliorer ou pour trouver quelqu’un qui fera les tâches mieux que moi. » La première partie, l’enseignant s’y attendait et la partageait, mais la seconde en revanche le prenait suffisamment au dépourvu pour que sa première réaction ait été d’ouvrir la bouche avec surprise, mais sans qu’aucun son ne s’en échappe. « Non. Non, non, je t’arrête tout de suite … » Secouant la tête, il avait quitté le devant de la porte devant lequel il se tenait toujours en donnant l’air de prendre racine. Débarrassé de sa veste et de la sacoche qu’il venait d'abandonner au pied du bureau, l’enseignant s’était assis contre le bord du meuble et avait attendu de faire à nouveau entièrement face à Ethel pour reprendre le fil de sa réponse. « Je n’ai absolument rien à reprocher à ton travail. Tu vas bien au-delà des espérances que j’avais pour ce poste, et y’a pas un seul jour où je regrette de te l’avoir confié à toi. » Il ne pouvait pas nier qu’au début, son nom de famille avait sans aucun doute été un argument, mais aujourd’hui il pouvait dire sans sourciller que la confiance qu’il portait en Ethel n’avait plus grand chose à voir avec le fait qu’elle partage le nom et le sang de son ami (supposément) le plus cher. « Et je me rends compte que je ne te le dis peut-être pas assez souvent. Pourtant ce n’est pas faute de faire ton éloge autour de moi, mais j’ai tendance à oublier que ça n’a aucun sens de le dire à d’autres si je ne te le dis pas à toi … » Il y trouvait quelque chose de pompeux, allez comprendre … Comme si les compliments, si trop élaborés, avaient l’air de sonner faux s’il les formulait à voix-haute. « Et tu as raison, je n’aurai pas dû te parler comme je l’ai fait … Je suis désolé, sincèrement. Ça ne se reproduira pas, je te donne ma parole. » Une parole qui n’aurait que la valeur qu’Ethel voulait bien y donner, il est vrai, mais Hassan avait envie de croire que le dérapage d’une fois n’avait pas suffit à remettre en cause tous les engagements dont elle avait eu la preuve qu’il ne les prenait jamais sans les tenir. Hassan promettait peu, mais toujours avec sincérité. « Je sais qu’en ce moment je te demande de faire rentrer des ronds dans des carrés, je te promets pas de changer ça du jour au lendemain parce que c’est pas aussi simple … mais je t’assure que j’essaye. » De ne pas exiger l’impossible, ni d’elle ni de lui-même, quand bien même tout depuis quelques semaines lui donnait la sensation de ne survivre qu’en équilibre, aux prises avec le vent et le risque que la moindre bourrasque le fasse chuter pour de bon du fil sur lequel il tentait de se maintenir, professionnellement et personnellement.
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Clarence :: Catarina :: Ruben :: Catarina :: AsherRPs TERMINÉS : Voir fiche de liens. AVATAR : la bella Kristen Stewart CRÉDITS : avatar: ultra-violences :: ub: loonywaltz DC : Faith Palmer :: Hadley WellingtonPSEUDO : Dreamy*paranoiac INSCRIT LE : 20/07/2023 | (#)Ven 16 Fév 2024 - 5:33 | |
| « D’accord, je regarderai ça. » Le calme dont faisait preuve Hassan et le peu de mot qu’il utilisait pour s’exprimer commençait à t’énerver légèrement. Tu avais l’impression que tu étais la seule qui se sentait mal à l’aise dans le bureau alors que le conflit n’était pas généré par toi à la base. Tu aurais quand même aimé qu’il commence à s’expliquer avant même que tu commences à lui exprimer que tu ne te sentais pas bien depuis qu’il s’était énervé avec toi. Tu n’avais pas l’habitude des conflits entre toi et lui depuis que tu étais son assistante et tu devais avouer que tu n’aimais pas cette situation. Hassan était avant tout l’ami de Rhett, ton grand frère et même si tu ne le connaissais pas depuis ta tendre enfance, ça faisait quand même plusieurs années que tu le côtoyais. Tu te considérais assez proche de lui et le fait qu’il soit devenu ton patron avait quand même contribué à ce que vous vous connaissiez mieux. Tu t’en faisais pour lui, pour sa santé autant physique que mentale et tu avais l’impression que ton travail d’assistante consistait surtout à s’assurer de prendre soin un peu de lui, ce qu’il ne faisait pas seul. C’est alors que tu décida d’aborder l’éléphant dans la pièce la première et de lui mentionner comment tu te sentais. Ta faible estime de toi-même te poussa à lui mentionner que tu ne faisais peut-être pas ton travail comme il l’attendait et que tu pouvais changer ta manière de faire ou même laisser ta place à quelqu’un d’autre. Ce n’était pas nouveau que tu pense que le problème venait de toi et non de l’autre. « Non. Non, non, je t’arrête tout de suite … » Tu arrêta ce qui commençais à s’apparenter à un monologue pour laisser la place à Hassan de s’exprimer. Vous vous faisiez face tous les deux et il fallait que tu t’avoues que vous étiez tous les deux dans de bonnes dispositions pour vous expliquer. « Je n’ai absolument rien à reprocher à ton travail. Tu vas bien au-delà des espérances que j’avais pour ce poste, et y’a pas un seul jour où je regrette de te l’avoir confié à toi. » Tu ne pus t’empêcher de laisser échapper un soupir de soulagement. Tu aimais ton travail et tu faisais vraiment tout pour te dépasser et rendre Hassan content de ce que tu faisais. Tu ne demandais même pas qu’il te félicite ou te remercie à tout bout de champ pour ce que tu faisais, mais un peu de reconnaissance une fois de temps en temps te donnerais un petit coup de pouce pour continuer de travailler aussi fort. « Et je me rends compte que je ne te le dis peut-être pas assez souvent. Pourtant ce n’est pas faute de faire ton éloge autour de moi, mais j’ai tendance à oublier que ça n’a aucun sens de le dire à d’autres si je ne te le dis pas à toi … » Tu sentis tes joues rougirent tranquillement. Il parlait de ton travail et de toi autour de lui ? Tu en étais absolument pas au courant et toi qui avait l’impression d’être un fantôme et prise pour acquis par ton entourage, ça te surpris comme aveux. « Et tu as raison, je n’aurai pas dû te parler comme je l’ai fait … Je suis désolé, sincèrement. Ça ne se reproduira pas, je te donne ma parole. » Et ce que tu attendais venait d’arriver sans que tu ais à le forcer ou à lui demander des excuses. En fait, ça n’avait plus vraiment d’importance qu’il te dise ou non qu’il était désolé. Tu le sentais sincère et c’était vraiment tout ce que tu avais besoin. « Tu sais, je ne veux pas que tu t’empêche de me le dire si tu as besoin que je fasse des changements dans mes tâches, dans ma manière d’accomplir les choses. Je suis capable de prendre des critiques. Et je ne demande pas des éloges, mais seulement une petite indication une fois de temps en temps que ça te va toujours ce que j’accomplis ou non. » Tu sentais que cette tempête allait vous être bénéfique. Ça faisait un peu plus d’un an que tu occupais ce poste, mais tu n’avais jamais vraiment pris le temps de lui demander si ça lui convenait. Tu tentais de faire toujours de ton mieux, mais tu n’avais pas de formation reliée à la gestion, ni de formation en quoi que ce soit en fin de compte. « Et je ne veux juste pas que tu t’empêches de m’en parler ou que tu me gardes parce que je suis la soeur de Rhett. » Parce que c’était surtout ça qui te tracassais en fin de compte. Tu te donnais coeur et âme pour ce boulot pour t’assurer qu’il ne regrette pas d’avoir fait une fleur à son meilleur ami en donnant un travail à la petite soeur qui n’était pas trop habile dans quoi que ce soit et qui avait besoin d’argent pour ne pas se retrouver à la rue. Tu tiras dans un geste nerveu sur ton tailleur que tu avais acheté lorsqu’Hassan t’avait donné le boulot. Il était désormais trop grand puisque tu avais perdu trop de poid en peu de temps, mais tu ne pouvais t’en départir. Tu avais ce petit côté superstitieux qui te dictais que si tu le mettais aux vidanges, tu perdrais ton emploi. « Je sais qu’en ce moment je te demande de faire rentrer des ronds dans des carrés, je te promets pas de changer ça du jour au lendemain parce que c’est pas aussi simple … mais je t’assure que j’essaye. » Tu lui fis un sourire compatissant. Si tu avais été quelqu’un de tactile, tu l’aurais prit dans tes bras à l’instant même. La vulnérabilité dont il faisait preuve te touchais. Tu étais bien la meilleure pour savoir que son horaire n’avait pas de bon sens et qu’il s’épuisait plus rapidement que lentement. « Ne change pas ça pour moi Hassan. Je suis capable de composer avec ça. C’est toi qui subies et qui doit être partout en même temps. Quand as-tu pris une soirée tranquille à juste lire pour le plaisir de lire pour la dernière fois ? » Ce n’était pas dit sur un ton de reproche, mais avec un ton bienveillant. Tu savais que l’épuisement était le coeur du sujet, le coeur de votre conflit en fait. Conflit qui était déjà oublié pour ta part.
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| | | | (#)Ven 19 Avr 2024 - 18:05 | |
| I'm staring at these faded signs ahead but all these turns just fill me up with dread, but life's what happens when you're making plans, dive or step right in but please don't stand. ☆☆L’un des paradoxes d’Hassan résidait dans la façon dont il appréciait travailler en équipe, tout en étant aussi incapable de déléguer certains aspects de son travail. Non pas par certitude que tout serait mieux réalisé par lui-même, mais par impatience et difficulté à admettre que tout ne pouvait pas toujours avancer selon son propre rythme. En cela, déléguer une partie de sa charge de travail à quelqu’un d’autre avait été un véritable challenge, et même le fait de s’en remettre à une connaissance commune plutôt qu’à une parfaite inconnue ne l’avait pas empêché de procéder d’abord avec précaution à l’égard d’Ethel. Tout cela ne tiendrait pas bien longtemps, s’était-il d’abord persuadé avec la certitude que prendre une assistante ne règlerait pas le fond de son problème, et puisque force était de constater qu’il s’était trompé, Hassan ne voyait pas d’inconvénient à l’admettre lorsque l’occasion se présentait – mais jamais devant la principale intéressée. Ce n’était sans doute pas sa seule erreur, mais c’était bien à celle-ci qu’il devait la situation dans laquelle ils se trouvaient désormais, Ethel se dressant face à lui avec la visible certitude qu’il n’était (et ne serait) jamais satisfait de son travail, quand il en faisait pourtant régulièrement l’éloge à autrui. « Tu sais, je ne veux pas que tu t'empêches de me le dire si tu as besoin que je fasse des changements dans mes tâches, dans ma manière d’accomplir les choses. Je suis capable de prendre des critiques. Et je ne demande pas des éloges, mais seulement une petite indication une fois de temps en temps que ça te va toujours ce que j’accomplis ou non. » Une indication de ce qui était bien, pour ne plus s’en tenir à signaler seulement ce qui n’allait pas ; Cela tombait sous le sens, et malgré tout il semblait qu’Hassan en dépit de ses bonnes intentions se retrouve aujourd’hui dans la position d’avoir besoin d’une piqûre de rappel. « Tu as raison. Je vais essayer de faire mieux. » La promesse semblerait peut-être creuse, un peu vaine, mais le professeur n’avait en réalité pas mieux à lui proposer que sa sincérité. La jeune femme, de son côté, avait finalement ajouté « Et je ne veux juste pas que tu t’empêches de m’en parler ou que tu me gardes parce que je suis la sœur de Rhett. » et balayant cette fois-ci la remarque sans même prendre le temps d’y penser, l’enseignant avait secoué la tête et répondu « Vu l’état de ma relation avec ton frère, si c’était la seule raison pour laquelle je t’ai embauché je t’aurais donné congé il y a déjà un moment. » d’un ton qui ne laissait pas place au doute. Qu’elle ait été la sœur de Rhett avait assurément fait pencher la balance entre l’embaucher elle ou embaucher une parfaite inconnue, mais suffisamment de temps était passé désormais pour qu’il puisse dire sans sourciller la garder pour ses compétences et rien d’autre. « T’embaucher toi c’était le juste milieu entre le fait que je m’en sortais plus sans assistante, et le fait que j’étais pas à l’aise de laisser une totale inconnue mettre le nez dans mes affaires. Mais je t’aurais pas renouvelée deux années de plus si tu faisais pas le boulot correctement, t’as pas à t’en faire pour ça. » L’idée de ne pas être capable de tout faire seul et d’être limité par le fait de n’avoir que deux bras et par le fait que les journées ne faisaient que vingt-quatre heures continuait encore de le frustrer, parfois, mais il était là plus question de dompter les mauvais côtés de son tempérament que de remédier à ce qui n’était pas tant un problème. Les limites, ce n’était pas à Ethel de les fixer. Savoir quand s’arrêter, ne pas accepter tout ce qui lui donnait l’opportunité de ne pas affronter le vide de son appartement et la solitude de son existence, ce n’était d’aucune autre responsabilité que celle du principal intéressé. Tout cela Hassan le savait, mais aussi difficile qu’il lui avait été d’arrêter de fumer, au prix de nombreuses périodes de rechutes et de mieux, chaque bonne résolution concernant sa charge de travail excessive ne tenait jamais plus loin que la prochaine rechute. Un jour il faudra accepter de travailler sur ce sujet, lui avait déjà plusieurs fois glissé sa psy, à raison et avec l’espoir sans doute qu’à se l’entendre dire comme un refrain l’enseignant finirait un jour par s’y plier de bonne grâce. D’ici là, le mieux qu’il puisse s’engager à faire était de ne plus systématiquement faire peser sur les épaules d’Ethel le poids de ses propres mauvais choix. « Ne change pas ça pour moi Hassan. Je suis capable de composer avec ça. C’est toi qui subies et qui doit être partout en même temps. Quand as-tu pris une soirée tranquille à juste lire pour le plaisir de lire pour la dernière fois ? » La jeune femme faisait cela mieux que personne : prendre soin des autres, et s’en préoccuper mieux qu’elle ne se préoccupait d’elle-même. Elle semblait l’avoir fait toute sa vie avec ses frères, au point de ne plus envisager qu’il puisse en être autrement, et Hassan n’aurait pas su dire qu’il trouvait cela attendrissant, ou au contraire un peu triste. « J’ai pas la tête à ça, Ethel. Crois-moi j’aimerais bien, mais tant que la situation avec le petit sera pas réglée j’arriverai pas à me concentrer sur quoi que ce soit d’autre. Y’a que le boulot qui m’empêche de ressasser. » Il y avait toujours un rendez-vous avec l’avocate en attente, un courrier des services sociaux qui tardait à trouver sa boîte aux lettres, une crise de culpabilité pour l’empêcher de dormir ou une fixation soudaine pour le fait de recommencer à fouiller les tréfonds d’internet à la recherche de la mère de Mo, peu importe qu’il soit trois heures du matin et que sa dette de sommeil s’en trouve (encore) alourdie.
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| | | ÂGE : 34 ans (12.05.1990) SURNOM : Thelou, un surnom qu'elle trouve franchement infantilisant STATUT : Nouvellement célibataire, le coeur pas totalement libre. MÉTIER : Baby-sitter pratiquement à temps plein pour la petite Emilia, fille de Clarence Aldridge LOGEMENT : 372 doggett street à Fortitude Valley, dans un appartement bien pourri, mais passe de plus en plus de temps au 134 third avenue POSTS : 1611 POINTS : 210 TW IN RP : anorexie, deuil GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Elle est anorexique depuis son adolescence. :: Elle a une peur bleue que ses deux autres frères décèdent également :: Elle est terriblement maladroite et réussis toujours à se blesser avec les objets les plus anodins de la vie quotidienne. :: Elle possède une voiture, mais la conduit rarement puisqu'elle a peur de faire un accident comme Jackson. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : purple pour fond pâle et salmon fond foncé RPs EN COURS : Penny :: Ruben#8 :: John
Clarence You run in the dark through a firefight and I would explode just to save your life. Let me light up the sky, light it up for you. #1 #2 #3
Communications
Clarence :: Catarina :: Ruben :: Catarina :: AsherRPs TERMINÉS : Voir fiche de liens. AVATAR : la bella Kristen Stewart CRÉDITS : avatar: ultra-violences :: ub: loonywaltz DC : Faith Palmer :: Hadley WellingtonPSEUDO : Dreamy*paranoiac INSCRIT LE : 20/07/2023 | (#)Ven 3 Mai 2024 - 18:42 | |
| ”Tu as raison. Je vais essayer de faire mieux.” Cette promesse te faisait du bien. Tu avais bien compris depuis que tu avais commencé à travailler avec Hassan qu’une de ses qualités était sa sincérité et tu pouvais lui faire confiance. Même si tu avais été un peu anxieuse à l’idée de lui parler de ce qui n'allait pas et de ce que tu n’aimais pas dans ta relation professionnelle avec lui, tu étais contente de l’avoir fait. Tu avais l’impression que vous partiez sur des bases plus solides et de savoir qu’il appréciait toujours ce que tu faisais pour lui te donnait le souffle et la force nécessaire pour pouvoir continuer à t’investir dans ton travail. Tu aimais travailler pour lui, tu aurais été triste de devoir donner ta démission parce que la relation avec lui se détériorait. Surtout que c’était à cause de Rhett en partie et que tu avais trop souvent souffert dans ta vie personnelle à cause de lui. Tu ne voulais pas que ta vie professionnelle soit également touchée par ton grand frère. Tu ne pu toutefois pas t’empêcher de lui parler de cette inquiétude que ton aîné soit la raison pour laquelle tu gardais ton emploi et non parce qu’Hassan appréciait ce que tu faisais pour lui. ”Vu l’état de ma relation avec ton frère, si c’était la seule raison pour laquelle je t’ai embauché je t’aurais donné congé il y a déjà un moment. T’embaucher toi c’était le juste milieu entre le fait que je m’en sortais plus sans assistante, et le fait que j’étais pas à l’aise de laisser une totale inconnue mettre le nez dans mes affaires. Mais je t’aurais pas renouvelée deux années de plus si tu faisais pas le boulot correctement, t’as pas à t’en faire pour ça.” Un léger sourire apparut sur tes lèvres. Tu n’aurais jamais cru que le froid entre Rhett et Hassan allait être un jour ce sur quoi tu pourrais t’appuyer pour savoir si ton patron était content du boulot que tu faisais ou non. Toutefois, tu étais tellement habituée à passer après tes frères, que de constater que leurs vies n’avaient pas d’impact sur la tienne pour une fois te faisait du bien. Tu étais capable d’accomplir des choses par toi-même et même si c’était ce que tu te tuais à essayer de montrer aux autres, ça te faisait du bien de savoir que tu n’avais pas à faire d’effort pour que ça t’arrive. ”Merci de le souligner. Ça me fait du bien de savoir que pour une fois mon travail est remarqué et apprécier. C’est le boulot que j’ai garder le plus longtemps et je m’y plaîs vraiment.” Tu voulais qu’il sache que malgré le froid que vous aviez, tu étais contente de travailler pour lui et qu’il n’était pas un mauvais patron. Au contraire. Et tu appréciais apprendre à le connaître un peu plus et non seulement comme l’ami de ton aîné. C’était une bonne personne, vraiment. Il exigeait beaucoup de lui-même, mais tu considérais que c’était un peu ton rôle de garder un oeil sur lui et s’assurer qu’il aille bien. Tu t’imposais ce rôle probablement parce que tu étais habituée de le faire avec tes frères et que cette tendance un peu Mère Thérésa était devenue comme une deuxième nature pour toi avec le temps… C’est d’ailleurs pour ça que tu avais demander à Hassan comment il allait, quand il s’était reposé pour la dernière fois. J’ai pas la tête à ça, Ethel. Crois-moi j’aimerais bien, mais tant que la situation avec le petit sera pas réglée j’arriverai pas à me concentrer sur quoi que ce soit d’autre. Y’a que le boulot qui m’empêche de ressasser. Tu aurais tellement aimé être capable de l'aider pour tout ce qui avait trait à Mo, mais tu n’avais pas d’idée de quoi faire pour lui donner ce coup de main. Tu n’avais pas de connaissance en droit de la famille, ni compétence pour retrouver les gens qui ne voulaient pas être retrouvés. ”Tu me dis hein si tu veux que je fasses quelque chose pour t’aider dans tout ça aussi. Je n’ai pas de compétence dans ce domaine, mais je peux m’occuper des suivies avec l’avocate ou n’importe quoi d’autre…” Le ton de la conversation était plus doux, rempli de compréhension alors qu’au début elle était plus sous le signe de la reproche. Tu attrapas la petite boîte de pâtisserie sur laquelle tu avais écrit Joyeux anniversaire, pardon pour mon retard qui contenait l’éclair au chocolat et lui tendit. ”Evie m’a dit que c’était la meilleure pâtisserie de Brisbane.” |
| | | | | | | | Anger builds nothing, but it can destroy everything :: Hassan |
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