ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
La soirée était longue et harassante. Sans que Marley ne comprenne vraiment pourquoi, le bar ne désemplissait pas. C'était comme si les murs miteux rassuraient les clients. Ici, cachés des monstres, tout le monde semblait oublier ce qui se passait à l'extérieur. La nuit semblait plus sombre qu'habituellement. Quelques rayons de la lune parvenaient à filtrer mais la brume qui épaississait la nuit rendait l'atmosphère encore plus particulière qu'habituellement. Lynch était lasse. Elle n'avait pas arrêté de courir de toute la soirée, servant verres, pintes, chopes à tours de bras. Elle n'avait qu'une envie : aller dormir. Malgré cela, elle continuait à sourire, à se montrer cordiale et joviale. La malédiction qui régnait sur Brisbane était déjà assez difficile à vivre pour tout le monde, personne n'avait besoin de la voir tirer la tête. Les cauchemars qui se déroulaient lors des sommeils profonds avaient désormais pris vie et forme lorsque tout le monde était éveillé.
Lynch s'étira derrière le bar, s'accordant quelques secondes de répit. Les muscles de son dos lui faisaient mal mais la serveuse savait que cela était aussi dû à ses entraînements quotidiens pour devenir plus forte. Alors qu'elle s'apprêtait à prendre une pause bien méritée – à défaut de pouvoir s'allonger dans un lit elle serait aller dans une salle annexe pour s'installer sur un canapé – elle vit la porte du bar s'ouvrir. Un sourire glissa sur ses lèvres lorsque Kai approcha du comptoir. Elle tendit la main, lui pinça doucement la joue et taquine lui dit : « T'as oublié un poil ou deux, Luz » et elle finit par lâcher le visage du garçon. Sans lui demander ce qu'il désirait boire – à force elle savait très bien ce qu'il prenait – elle sortit un verre et le remplit. Elle le tendit à son ami de longue date et demanda : « Qu'est-ce qui t'amène ? » Elle était toujours ravie de le voir, cela la ramenait à une époque où l'insouciance était de mise. A une époque où ils se voyaient de l'aube jusqu'au crépuscule. Leurs familles se connaissaient depuis aussi loin qu'elle pouvait s'en souvenir. Ils avaient passé de nombreuses soirées tous ensemble, à observer les étoiles briller dans le ciel. Tout avait pris fin lorsque le père de Marley était décédé et encore plus depuis que Moira n'était plus de ce monde. Parfois Kai lui manquait mais parfois elle se disait que c'était pour le mieux. S'il venait à lui arriver quelque chose, elle ne s'en remettrait sans doute jamais. Peut-être que désormais, pour mieux se protéger, il ne fallait plus s'attacher aux gens. Oui, peut-être.
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J'aimerais posséder le pouvoir de remonter le temps. Doté d'une telle capacité, je remonterais derechef les horloges du passé peu avant deux événements significatifs : le premier, celui du décès du père de Marley et ensuite, plus récemment, celui de l'assassinat de sa sœur cadette prénommée Moira. Une telle action me permettrait selon moi d'élucider l'origine de la disparition des deux Lynch et surtout, de retirer un poids aussi sournois que glacial qui me pèse depuis des semaines maintenant. En effet, je n'ai jamais osé annoncer à Marley que ces sinistres nuits où deux membres de sa famille ont perdu la vie, j'ai prodigieusement perdu la mémoire. Cette coïncidence me terrifie et effaré, je redoute être responsable de la tragique mort de ces deux individus que pourtant j'ai apprécié si chèrement, jusqu'à les considérer comme des figures familières dans ma vie où les liens du sang sont totalement inexistants. Remonter le temps me permettrait de comprendre cette fatalité, d'alléger ma conscience sur ma potentielle responsabilité, et même éventuellement prévenir ce drame et l'empêcher de se réaliser. Revenir en arrière m'offrirait l'occasion nécessaire à prolonger la vie de deux personnes qui méritent davantage de jours dans notre monde : je mènerais d'arrache-pied mon investigation sur les raisons de leur décès et ferais tout en mon pouvoir pour les annihiler, quitte à me neutraliser moi-même si cela était impératif. Le pouvoir de revenir en arrière me permettrait de réécrire l'histoire, quitte à y dévouer l'entièreté de ma vie. Qu'était-elle lorsque j'étais rangé par ma conscience, incapable de dire si j'étais celui qui avait pu courir à la perte des deux Lynch, me tordant dans l'inconnu jusqu'à ne plus même oser fréquenter Marley qui pourtant faisant irrémédiablement battre mon coeur depuis des mois voire des année - depuis que j'ai compris ce qu'était l'amour, en vrai. Pour elle, j'utiliserais aussi ce fantasque pouvoir, et armé d'une petite lueur d'espoir, en l'honneur d'un éventuel "nous" aussi.
Je lève les yeux au Ciel lorsque Marley commente mon rasage. Sévère, je frotte mes joues de mes doigts avant de prendre le verre qu'elle me tend. La nuit fut blanche, comme nombreuses précédentes, noircissant mes cernes sans vergogne. « Qu'est-ce qui t'amène ? » Un sourire taquin se dessine sur mon portrait. « Je dois justifier ma venue ici, maintenant ? Tu pêches les compliments, 'Ley ? » Je taquine, trempant mes lèvres dans le liquide ambré. « Je suis venu t'offrir quelque chose. » C'était le moins que je pouvais faire, à mes yeux. Délicatement, je sors un médaillon de ma poche que je tends à mon amie. A l'intérieur, j'y ai peint en miniature les portraits de sa sœur et de son père.
Dernière édition par Kai Luz le Lun 6 Nov 2023 - 1:24, édité 1 fois
Gayle Danbury
le grinch
ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
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Marley avait souri lorsqu'elle avait vu Kai se frotter les joues après sa remarque sur ses poils. Ca l'amusait de le voir réagir ainsi, comme s'ils avaient à nouveau quinze ans et qu'ils s'amusaient à se taquiner. Elle savait que le jeune homme n'avait pas eu une vie facile, pourtant il avait toujours respiré la joie de vivre à ses côtés, ne s'était jamais plaint une seule fois. « Je dois justifier ma venue ici, maintenant ? Tu pêches les compliments, 'Ley ? » Elle roula les yeux au ciel, lui tira la langue et taquine répondit : « Mes vices ne sont que les fruits d'une solitude forcée. » Sous-entendant ainsi qu'elle avait en effet besoin de compliments mais plaçant subtilement qu'elle se sentait bien seule ces derniers temps. Depuis la malédiction, Marley avait l'impression de s'isoler, de prendre du recul avec tout le monde. Elle avait besoin de se protéger de ne pas souffrir, de ne pas aimer sans doute. La souffrance efface jusqu'aux émotions les plus primitives de l'homme. C'était ce qu'elle expérimentait. Kai lui manquait, elle n'allait pas mentir. Quelque chose la retenait cependant, une petite boule au creux de son ventre, des papillons qui s'envolaient quand elle le voyait mais qu'elle tentait de faire taire. Elle fut tirée de ses pensées lorsqu'il ajouta : « Je suis venu t'offrir quelque chose. » Elle haussa un sourcil, surprise, et tendit la main afin de récupérer le présent qu'il venait de lui apporter. Avant de regarder ce que c'était elle lui dit sur un ton faussement accusateur : « J'espère qu'il n'y a pas quelque chose qui va me sauter au visage... », ils s'étaient tellement faits de farces par le passé que Marley s'attendait toujours au pire mais devant son regard sérieux et doux, elle comprit que ce n'était pas le cas. Elle reporta son attention sur le cadeau et lorsque ses doigts découvrirent le médaillon, des étincelles éclairèrent ses prunelles. Quelque peu tremblante, elle ouvrit le bijou en deux et ne put s'empêcher de lâcher un : « Oh ! » de stupéfaction. Sous ses yeux se dressaient les portraits de son père et de sa sœur. La métisse n'aimait pas montrer ses émotions, surtout pas ces derniers temps, mais elle ne put empêcher ses yeux de briller. A tout moment elle pouvait verser une larme. Elle inspira profondément, releva la tête en direction de Kai puis finit par faire le tour du comptoir. Elle s'approcha du jeune homme et sans lui laisser le temps de réagir, se blottit tout contre lui. Ses bras encerclaient son dos, tandis qu'elle se mit sur la pointe des pieds afin de nicher son visage dans son cou. Les yeux clos elle respirait son odeur. La scène dura quelques secondes avant qu'elle ne vienne chatouiller du bout du nez sa peau. Finalement elle approcha sa bouche de son oreille et murmura : « C'est le plus cadeau qu'on ne m'ait jamais fait. » sa main glissa dans le dos de Kai, et elle déposa avec tendresse un baiser sur sa joue. Elle se recula, le regarda et lui offrit un immense sourire : « C'est bien mieux qu'un compliment » dit-elle afin de détendre l'atmosophère qui venait de devenir bien trop solennelle à son goût. Ne pas connaitre l'amitié est la pire des infortunes, on le lui avait toujours dit. Mais qu'en était-il de l'amour ?
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! Bonjour, désolée du dérangement, ceci est une incruste battle !
The Nemrod, Corey ne s’y était pas rendu souvent par le passé, préférant passer ses heures de repos à bouquiner ou à découvrir la ville. Faut dire aussi que l’absence de collègue avec qui se rendre dans un tel endroit manquait un peu. Pas qu’il n’était pas sociable, mais le patron était intransigeant et au travail on y allait pour bosser par pour sympathiser…Corey savait dans quoi il s’engageait avant d’accepter de travailler pour lui, alors il n’allait pas se plaindre maintenant. Enfin tout ça pour dire qu’il n’était jamais venu dans ce lieux. Mais maintenant que l’obscurité s’était installée, que les journaux relataient décès sur décès, il se sentait le besoin et l’envie de croiser plus de monde. De sentir la vie tout simplement et non plus ces rues désertes, abandonnée ou pire traversées par tous en coups de vent la peur au ventre. Se réunir donne l’impression d’être à l’abri, perdu parmi les autres. Ce qui au fond n’est qu’une illusion car en cas d’attaque, la panique ferait surement plus de victimes que le monstre. En tout cas, ce soir là, nombreux semblaient être ceux qui avaient cherchés à se regrouper car le bar était remplis. Bien que cela soit ce qu’il était venu chercher, il ne s’attendait pas à tant de mondes. Ici, la nuit éternelle de l’extérieur ne donnait l’impression de n’être qu’une nuit comme une autre, comme si le soleil allait enfin se lever à l’aube. Les gens buvaient, parlaient et souriaient. Certains yeux brillaient. Peut-être passerait-il une bonne soirée en fait.
Traversant la foule, Corey se dirigea vers le bar. Pour se mettre dans l’ambiance, rien ne vaudrait un petit verre. Il n’était pas un grand buveur et donc pas un grand connaisseur en matière d’alcool. Arrivée au bar, ayant vaguement aperçu la barman en conversation avec ce qu’il supposait être un autre client, Corey se concentra sur les diverses bouteilles qu’il pouvait apercevoir sur les étagères. Entre les étiquettes qu’il n’arrivait pas à lire et les bouteilles qu’il ne reconnaissait pas, il se demanda s’il n’allait pas par finir par demander un truc parfaitement lambda. « Je prendrais bien un verre de … » se lança t’il avant de se taire en se rendant compte que la barman n’était plus derrière son bar. Du mouvement sur sa gauche attira son regard et il la vit en train d’enlacer l’homme précédemment remarqué. Se sentant clairement de trop, Corey se dépêcha de détourner le regard et tout en murmurant un vague « Désolé je voulais pas déranger. » Il s’échappa aussi vite qu’il était venu. Finalement les bars ce n’était pas pour lui.
Marley est le plus splendide des soleils, Marley possède une âme précieuse qui attise mes envies, Marley est de ma sombre nature une puissante abeille, Marley procure un immuable sens et une raison juste à ma vie.
Je souris ainsi faiblement lorsque la jeune femme fit référence à la sombre solitude dans laquelle elle était plongée. J'aimerais tant être la lumière qui éclaire ses ténèbres, l'homme qui partage ses draps le jour couché et qui l'enlace pour chasser tous les cauchemars menaçant son sommeil. Je désirerais tant mériter la belle aux yeux obscurs mais dotés d'une chaleur indéniable, je rêve de ces scenarii improbables où je serais son amant, son âme sœur, son époux. Mais je ne suis qu'un ver de terre amoureux d'une étoile, un orphelin non désiré, non réclamé qu'elle réconfortait en périodes nocturnes, particulièrement celles où les cieux n'étaient que pénombre et qu'elle me répétait qu'elle serait la lune qui m'éclairerait en pleine nuit, le phare qui me guiderait en toute tempête, lorsque j'étais jeune enfant. Marley et moi nous nous connaissons en effet depuis si longtemps désormais que le sentiment de faire partie de son histoire comme un frère me hante. Peut-on aimer quelqu'un qui a toujours fait partie de sa vie ? Qu'on a vu grandir, qu'on a aidé à tenir sur ses jambes ?
Je chasse mes songes pour me concentrer sur mon interlocutrice et lui tendre ce médaillon que j'ai déniché sur un marché et que j'ai personnalisé spécialement pour la barmaid, à la lueur des bougies du couvent. A l'intérieur repose les portraits, peints à ma main, de son père et de sa sœur, deux personnes si regrettées et dont la disparition me range de culpabilité. Le coeur me serre douloureusement lorsque je perçois des larmes briller au creux des yeux de Marley, mon souffle se coupe quand elle réduit la distance entre nous deux et se love contre moi. Je conclus spontanément notre étreinte en caressant tendrement son dos, mon coeur tambourinant contre sa poitrine bien malgré moi. Son parfum m'envoûte, sa chaleur me réconforte, j'aimerais que cette proximité soit éternelle - et encore, l'éternité me semblerait bien trop courte. Serais-je amoureux d'elle à perpétuité ? Etais-je maudit de l'amour à contre-sens ? Son souffle se coupe contre mon cou et des frissons courent le long de mon échine. « C'est le plus cadeau qu'on ne m'ait jamais fait. » Je t'aime, Marley, je me retiens de souffler alors que le monde autour de nous disparaît, qu'elle est la seule qui existe, tout contre moi. Je ferme doucement les yeux lorsque ses lèvres se posent sur ma joue, imprimant cette sensation dans ma mémoire. « C'est bien mieux qu'un compliment » « Je suis heureux qu'il te plaise. J'y ai mis tout mon coeur, » je prononce avec sincérité avant qu'un homme ne vienne nous interrompre puis s'excuser du dérangement. Je hoche la tête comme si cela n'était rien, quand bien même une partie de moi lui en veut de m'avoir séparé ainsi de la Lynch. L'homme disparaît aussi vite qu'il fut arrivé et je ris doucement. « Tu penses que nous lui avons fait peur ? » Puis, suite à un mouvement un peu trop brusque, je pose derechef ma main contre ma hanche, une douleur vive me saisissant. Mon portrait soudainement livide se contracte dans une grimace, mes dents se plantent dans ma lèvre inférieure pour étouffer les cris de souffrance. Sous ma chemise sombre est dissimulée une plaie béante ayant tout d'une griffure assassine. Péniblement, j'avais bandé la plaie qui saignait au moindre geste précipité et effroyablement, je redoutais que celle-ci venait de s'ouvrir de nouveau. La dernière chose que je souhaitais était que Marley la voie car je n'aurais aucune explication valable à lui donner sur la nature de cette plaie, si ce n'est les cauchemars que j'en faisais, liés à la perte d'une partie de sa famille.
Gayle Danbury
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ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
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Cet homme si tendre, cet homme si drôle, cet homme si intelligent, cet homme si rayonnant, cet homme si agréable, cet homme si indispensable à sa vie, c'était Kai. Marley s'en rendait compte jour après jour. Depuis qu'elle l'avait vu pour la première fois, un lien s'était créé entre eux. Si puissant, si fort qu'elle n'était jamais parvenue à mettre des mots dessus. Elle avait toujours cru qu'il s'agissait d'amitié, s'était convaincue au fil des années qu'il n'y avait rien de plus, peut-être un lien fraternel qui les unissait mais Lynch s'était voilée la face. Son cœur battait un peu plus vite lorsqu'elle croisait son regard, la température de son corps augmentait lorsqu'il la frôlait à peine, des papillons s'envolaient de son ventre lorsqu'il la complimentait. Marley était amoureuse bien qu'elle tentait de le nier. Ce n'était de toute évidence plus le moment pour admettre une telle chose. Les temps sombres qu'ils vivaient avaient eu raison d'une potentielle idylle. Marley ne pouvait pas se permettre de se lancer dans une quelconque relation avec Kai. Il fallait qu'elle reste concentrée sur son objectif : découvrir qui avait tué sa sœur. Rien d'autre n'importait. D'autre part, la métisse avait déjà perdu trop de proches pour pouvoir supporter à nouveau la perte d'un être cher. Que ferait-elle si Kai venait à disparaître lui aussi ? Comment réagirait-elle si toute sa meute se trouvait décimée ? Elle n'osait même pas y penser. Elle était déjà une louve solitaire, mais une louve solitaire qui pouvait encore compter sur son plus proche ami.
Blottie dans ses bras, la serveuse s’octroyait une pause bien méritée. Les yeux clos, elle appréciait la chaleur de la paume de Kai dans son dos. Elle reniflait avec avidité son parfum, son odorat plus développé que la moyenne – un véritable don ou bien une malédiction – lui permettait de distinguer les différences essences qui recouvraient le corps du garçon. « Je suis heureux qu'il te plaise. J'y ai mis tout mon cœur, » elle n'en doutait pas une seule seconde. Elle allait le lui dire mais un inconnu s'immisça dans leur bulle. Elle tourna la tête dans sa direction, ouvrit les lèvres pour lui répondre mais déjà il avait filé et quitté les lieux. Quel étrange comportement ? Qui venait gâcher un instant de tendresse pour ensuite se volatiliser de la sorte ? C'était à n'y rien comprendre. Le rire de Marley se joignit à celui de Kai lorsqu'il lui dit : « Tu penses que nous lui avons fait peur ? » Elle haussa les épaules. Elle s'en fichait parfaitement, il n'y avait que Kai qui comptait à cet instant présent. Lynch s'apprêtait à retourner derrière le comptoir pour au moins faire semblant de travailler lorsqu'elle vit son ami grimacer : « Qu'est-ce que tu as ? » lui demanda-t-elle inquiète. Son regard descendit alors le long du corps du garçon et elle remarqua soudainement une tâche se former au niveau de sa hanche. Du sang. Elle en était certaine. Sans lui laisser le choix elle l'attrapa par la main et l'entraîna à sa suite : « Suis-moi » lui dit-elle avec autorité. Ils traversèrent le bar et bientôt ils pénétrèrent dans une salle réservée aux employés. Il n'y avait personne et c'était pour le mieux. Marley lâcha la main de Kai, se posta face à lui et les bras croisés sous sa poitrine ordonna : « Soulève ton haut. » Voyant qu'il n'obtempérait pas, elle prit les devants et souleva le tissu. Ses yeux s'écarquillèrent tandis qu'un hoquet de stupeur lui échappa : « Mais qu'est-ce qui s'est passé ? Tu t'es fait attaquer par un loup ou quoi ?! ». Sans perdre un instant, elle retira le bandage pour observer l'étendu des dégâts. La blessure n'était pas belle, bien au contraire. Elle risquait même de s'infecter s'ils ne faisaient rien. Marley alla chercher un morceau de tissu qu'elle mouilla et commença à nettoyer sa plaie. Les yeux fixés sur ses propres doigts qui agissaient avec délicatesse elle murmura : « Tu comptais m'en parler ? » elle savait bien que non et cela lui brisait le cœur.
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La douleur au niveau de ma hanche, envahissant sournoisement mon flanc, s'était montrée vive et frisait l'intolérable. Je m'étais évertué à dissimuler autant que possible la douleur qui me saisissait puissamment à m'en couper le souffle, néanmoins, mon malaise ne passa pas inaperçu à l'œil rigoureux de Marley. Je déglutis difficilement lorsqu'elle m'interrogeait sur mon état, puis je hochais ma tête en signe de dénégation comme pour réfuter mon mal-être. Cependant, le sang se colonisait déjà sur ma chemise de lin, perfide hémoglobine qui trahissait cette plaie cauchemardesque qui m'épouvantait jour et nuit. « Suis-moi » me somma la barmaid en me tirant dans la direction de la salle réservée aux employés. Frénétique, j'observais les lieux : les bouteilles stockées, les meubles hors d'état, la minuscule fenêtre laissant transparaître le clair de lune à travers les écharpes de brume de ce début de soirée. « Soulève ton haut, » ordonna Marley et je ne pus m'empêcher de pouffer nerveusement. En d'autres conditions, j'aurais moqué sa demande en faisant référence à quelconque voyourisme de sa part. « Ce n'est rien, Ley. Ca va. C'est passé. » Je mentais éhontément avant de me crisper de nouveau par une vague acerbe qui en faisait perler quelques gouttes de sueur dans mon cou. Cet instant me suffit à baisser ma garde et les mains de la Lynch vinrent soulever mon haut, dévoilant le bandage gorgé de sang.
« Mais qu'est-ce qui s'est passé ? Tu t'es fait attaquer par un loup ou quoi ?! » Je me mordais la lèvre inférieure pour supporter la souffrance qu'elle m'infligeait uniquement en retirant le bandage de fortune que je m'étais apposé plus tôt. Mes muscles se contractaient, j'évitais de riposter pour ne pas supporter le couperet d'un autre mouvement trop brusque sur cette chaire excessivement sensible. Même si je souhaitais répondre à Marley, j'en étais incapable, toute mon énergie vouée à conserver ma contenance et demeurer aussi impassible que possible, en l'honneur de ma fierté indétrônable. « Tu comptais m'en parler ? » Je croisais enfin le regard de celle qui faisait indéniablement battre mon coeur et dont les gestes s'avéraient assez délicats pour que je me détende. La dernière chose que je souhaitais était de la courroucer ou de la peiner. « Je ne sais pas ce qui m'est arrivé. Ca s'est passé si vite, Ley, » je déplorais sur un ton d'excuse, mes mains se serrant dans des poings pour éviter à mes doigts de trembler. « Je me suis réveillé à Mangrove dans mon sang et depuis, la plaie ne veut pas cicatriser. » Marley m'avait pourtant mis en garde plus d'une fois de ne pas traîner dans cette maudite forêt. Cependant, j'y trouvais là les plantes dotées des pigments me permettant de produire mes plus belles encres. « Je ne veux pas causer de problème. » Je soufflais après quelques secondes de silence, taisant mon appréhension que cette blessure soit en réalité auto-infligée, un doute que je me refusais de confier à Marley, que je m'interdisais même d'articuler à voix haute.
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Elle aimait Kai, c'était indéniable, mais à cet instant Marley avait juste envie de le secouer, de l'engueuler ou de lui faire la gueule. Il minimisait clairement ce qu'il avait et cela la rendait dingue. Depuis quand lui cachait-il des choses ? Quand leur amitié était-elle passée au second plan pour qu'il ose lui mentir sans la moindre honte ? « Ce n'est rien, Ley. Ca va. C'est passé. » Ba voyons. La serveuse n'avait pas pris en compte sa remarque, comprenant parfaitement qu'il lui mentait droit dans les yeux. Elle n'avait pas hésité une seule seconde avant de soulever son haut et de constater les dégâts. Les lèvres pincées elle avait pris sur elle pour ne pas se mettre à hurler ou à l'engueuler. Son flot de paroles n'avait néanmoins pas diminué si bien que Kai n'osait même pas lui répondre. Il consentit néanmoins à balbutier : « Je ne sais pas ce qui m'est arrivé. Ca s'est passé si vite, Ley, » Elle leva un sourcil, étonnée. Comment ça il ne savait pas ? On ne pouvait pas avoir une telle blessure sans savoir d'où elle provenait, c'était tout bonnement inconcevable. « Je me suis réveillé à Mangrove dans mon sang et depuis, la plaie ne veut pas cicatriser. » La brune feula de colère et d'agacement et elle marmonna : « Je t'avais dit de pas traîner là-bas... Et encore moins seul. » Tête brûlée qu'il était il n'avait pas écouté ses conseils comme bien souvent malheureusement. Marley s'efforçait de se montrer douce dans ses gestes et dans les soins qu'elle lui prodiguait mais la peur face à la plaie ainsi que la douleur qu'elle ressentait faisaient par moments trembler ses mains. Elle ne pouvait pas le perdre, c'était tout bonnement impossible. « Je ne veux pas causer de problème. » Elle rinça une nouvelle fois la plaie et murmura : « Tais-toi. Ne dis pas de bêtises. » Qu'il n'ait pas osé venir lui parler ou encore lui demander de l'aide lui faisait énormément de peine. Elle avait été si occupée par l'idée de venger la mort de sa sœur qu'elle l'avait délaissé. Elle se sentait pitoyable. Elle observa la hanche de Kai, posa un morceau de tissu propre et plantant son regard dans le sien lui dit : « Viens, on peut pas rester ici. » Il fallait qu'elle prépare un onguent, qu'elle le soigne au mieux mais les plantes dont elle avait besoin ne se trouvaient pas dans la pièce. Sans lui laisser le choix, elle attrapa son sac, s'assura d'avoir le médaillon sur elle et ils partirent du bar. Et tant pis si elle quittait le boulot plus tôt. Ce n'était pas sa priorité numéro une. Sa priorité s'appelait Kai et il souffrait.
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