ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
« C’est devenu si rare de nos jours de voir des jeunes médecins comme vous s’intéresser à ce type d’organisations, alors que cela ne rapporte pas de notoriété. » Etirant un petit sourire poli à la femme face à lui, Ruben connaissait parfaitement l’argument et la carte qu’il se devait de jouer en cet instant. « La médecine ne devrait pas être une course à la notoriété, malheureusement. » Sa réponse réchauffa le coeur de la dame au porte-feuille un peu trop rempli pour savoir réellement quoi en faire, il prit congés dans la foulée pour retourner se mêler à la foule. Un poisson dans l’eau: c’était ce qu’était le jeune Hartfield en ces lieux. Il connaissait toutes les parades et les belles phases qui permettaient de mieux paraitre, de donner un change parfait; il s’exerçait depuis des années, avait une assez bonne mémoire pour retenir ce qui fonctionnait ou non, et il avait été doté à la naissance d’un visage d’ange qui emmaillotait le tout parfaitement. Alors, lorsqu’il insistait sur l’idée qu’il ne s’exerçait pas à la médecine pour la notoriété mais parce-qu’il avait à coeur surtout et principalement de sauver des vies, personnes ne remettait en doute ses paroles. Personne ou presque - mais la poignée de gens concernés par l’exemption ne se trouvait pas autour de lui en ce moment.
Ou qu’il eut cru, alors que son regard tomba sur un visage et une silhouette qu’il avait appris à côtoyer davantage ces douze derniers mois qu’il n’avait pu le faire pendant des années avant cela. Se faufilant à travers la foule pour arriver à la hauteur d’Evelyn, ce fut un sourire sincère qu’il lui adressa - comme quoi, toute était possible pour qui savait attendre. « Evelyn. » S’ils n’avaient pas toujours été en bons termes, il fallait avouer que l’épisode de la cure de désintoxication de Rhett et la mise en danger de ce dernier par lui-même avait redistribué un bien les cartes entre eux. « Je suis content de te voir. » Et il était, une fois de plus, sincère dans ses mots et les gestes qui allaient de paire avec alors qu’il se penchait gentiment pour déposer une bise sur la joue de celle qu’il pourrait se permettre d’appeler en réalité sa belle-soeur. Au mois, à ses côtés, il n’avait pas besoin de se donner en spectacle pour réussir à convaincre qui que ce soit de sa bonté de coeur - qu’il possédait réellement bien sur, mais dont il exagérait fortement le trait lorsqu’il se retrouvait dans des conditions similaires à celles du jour. « T’es venue seule aujourd’hui ? » Des informations qu’il avait pu récolter auprès de son ainé, les deux tourtereaux avaient présenté les familles de l’un à l’autre et inversement; donc en plus du contexte qui était on ne pouvait plus évident, cela n’aurait pas étonné Ben de voir Rhett dans les parages pour une fois.
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Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
but the rain is always gonna come @Ruben Hartfield ☆ crédit/harlkey
"Je vais accepter." Celie se tourna vers sa fille avec sur le visage une expression de surprise mêlée à ce qu’Evie jurait être de la fierté. Elle ne s’y attarda pas, parce qu’elle avait cessé depuis longtemps de vouloir rendre sa mère fière d’elle, et qu’accepter l’offre de la MHI, ce n’était en rien motivé par l’idée qu’une fois dans sa vie, elle aurait enfin les grâces de sa famille "Hmm, c’est pas le moment." Une main se levant devant elle, elle arrêta sa mère qui s’apprêtait sûrement à lui faire un laïus dont elle seule avait le secret, et se retira sans attendre un instant de plus. Elle ne lui laissa pas le temps de venir s’insinuer dans son train de pensées, voulant éviter à tout prix qu’elle vienne glaner les raisons qui la poussait à changer son fusil d’épaule, elle qui avait mis tant de temps à se décider pour prendre sa décision. L’important, c’était qu’elle accepte et qu’elle avance. Le cliché de la rupture pour faire table rase, elle en faisait son affaire, et c’était en partie pour ne pas avoir à s’arrêter sur ce que ça lui faisait toute cette histoire avec Rhett qu’elle avait enfin pris le temps de peser le pour et le contre de son ralliement imminent à la cause d’une société qui n’était même pas affiliée à sa famille ; repoussant tous les projets d’avenir qu’elle avait envisagé à l’époque, sa liste s’était allégée, et elle était libre de bien des façons, alors elle comptait profiter de cette opportunité pour faire ce qu’elle avait toujours fait : faire les choses bien et efficacement. Pour l’heure, le gala qui avait lieu aujourd’hui serait son dernier, et elle s’en félicitait sans chercher à placer le curseur sur sa petite personne, se contentant de descendre le grand escalier avec l’élégance qui était la sienne pour aller rejoindre la petite assemblée sans prétendre un seul instant y avoir sa place, sachant qu’elle ne l’avait pas de toute façon. Ce n’était pas grave, elle n’avait jamais été triste d’être considérée comme une pestiférée ici, alors elle prenait le coche et réussirait sans nul doute à se faire respecter autrement. Son avenir l’attendait, et s’il serait semé d’embûches, la réputation d’un homme qu’elle n’avait même jamais rencontré s’apprêtant à peser un long moment au-dessus de sa tête, elle n’avait pas peur.
Au contraire. Le bruit de ses talons fins résonna doucement sur le marbre du corridor qu’elle traversa pour aller rejoindre la pièce principale, et si les têtes se retournèrent dans sa direction, suivant le mouvement de sa robe bordeaux, elle n’y prêta pas attention. Elle se s’accommoda d’harponner une flûte de champagne en passant à côté d’un serveur, le remercia dans un élégant tour qu’elle fit sur elle-même, et se retrouva face à quelqu’un qu’elle avait encore moins envie de voir que son frère : Ruben "Tiens, toi ici." Elle n’était pas étonnée, elle avait elle-même envoyé les invitations lors de la préparation de cette petite sauterie aux frais de La Fondation, alors le nom du jeune homme lui avait sauté plus aux yeux que ceux des autres convives. Elle passa sur le sentiment de joie qu’inspirait sa présence au jeune homme qu’elle laissa s’incliner pour accueillir une bise qu’elle ne lui rendit pas, et prit une gorgée de son verre en ne lui proposant pas d’aller lui en chercher un, bien au fait de l’idée que s’il avait soif, il était bien assez grand pour aller l’étancher lui-même. Elle eut un léger mouvement de sourcils, son visage se détournant du sien quand elle se plaça à ses côtés pour accorder à l’assemblée une oeillade absente, qui brilla certainement un peu trop fort quand il lui demanda si elle était venue seule ce soir. Oh que c’était gênant "Tu n’es pas au courant ?" Les frères Hartfield et leur fonctionnement lui avait toujours échappé. Aujourd’hui, ce n’était plus son problème d’essayer de comprendre s’ils se détestaient ou pas. La colère qu’elle ressentait à l’égard de Rhett, elle était assez prégnante pour qu’elle ne veuille pas continuer à le protéger — ou du moins, pour qu’elle ne veuille plus se montrer délicate quant à la préservation de sa dignité, lui qui avait piétiné la sienne sans y songer. Inclinant la tête vers Ruben, elle chercha son regard pour lui dire avec une neutralité faussement sereine "C’est terminé, Rhett et moi." Comme elle avait fait avec sa mère tout à l’heure, Evie arrêta Ruben par anticipation, sa main tenant sa flûte de champagne se levant en même temps qu’elle lui disait "Je vais bien, c’est rien. Tu m’avais prévenue, non ?"
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
« Tiens, toi ici. » La voix de la brune prononça ces paroles de façon impassible, comme si elle relevait la pluie ou le beau temps après un coup d’oeil en dehors des fenêtres de la salle de réception. Ruben ne releva pas le phénomène à haute voix, pourtant il ne put s’empêcher de mentalement le souligner - pas qu’il n’était pas tellement heureux d’être relayé à une phrase si simpliste, mais il s’attendait il était vrai à un peu plus de chaleur de la part d’Evelyn. Tout comme elle ne lui rendit pas sa bise, et qu’elle ne lui proposa pas de se joindre à elle pour boire une coupe de champagne: il lui manquait un ou deux éléments pour comprendre pleinement ce qu’il se passait sous ses yeux, et ce n’était pas quelque-chose qui plaisait beaucoup au docteur. Il appréciait être maitre dans toute situation.
Tirant un peu sur son cou, laissant son regard se balader quelque peu autour d’eux à la recherche d’une autre silhouette qu’il connaissait bien, les paroles d’Evie ramenèrent son attention sur elle. « Tu n’es pas au courant ? » Il fronça quelque peu les sourcils. « Au courant de ? » Il y mettait du sien pourtant, promis; mais en l’occurence il n’avait absolument aucune espèce d’idée de ce qu’elle pouvait bien souligner avec cette question. Il n’y avait qu’à jeter un regard au visage du jeune homme pour comprendre qu’il ne suivait pas la logique des pensées de celle face à lui, et que cette dernière allait devoir rajouter des précisons à ses paroles. « C’est terminé, Rhett et moi. » Oh, il s’était attendu à pas mal de réponses à sa question, mais en toute honnêteté en aucun cas à celle là. Alors, le voir écarquiller un brin des yeux à cette réponse n’était en rien exagéré. Déjà ? il aurait pu répondre s’il avait été assez rapide et un peu moins abasourdi par la nouvelle - qu’avait-il fait, surtout ? Qu’avait bien pu faire Rhett ? Car c’était forcément dans ce sens là que les choses fonctionnaient, non ? Il n’eut de toutes façons pas le temps de terminer le trajet de ses pensées que déjà Evelyn levait une main devant lui pour le couper par anticipation. « Je vais bien, c’est rien. Tu m’avais prévenue, non ? » Clignant une ou deux fois en supplément des paupières, il secoua quelque peu la tête. « Je t’avais prévenue mais c’est pas pour autant que je voulais voir ça arriver. » Il pinça ses lèvres un instant, haussa un sourcil le suivant. « J’adore avoir raison, mais pour une fois j’aurais pas été fâché si ça avait pas été le cas. »
« Il a fait quoi ? » Maintenant que Ben avait l’espace et le temps pour prendre la parole de son côté, il en revenait à son idée principale: c’était forcément son frère qui avait fait quelque-chose de travers. Peut-être également la raison du pourquoi il ne s’en était pas encore vanté après de son cadet. Ruben attendit un instant, soupira et se rendit à l’évidence qu’il ne pouvait y couper, à la question qui lui brulait les lèvres désormais. « Il a recommencé ? » Mettre un contexte en place n’était pas nécessaire, il n’y avait bien qu’une seule chose que Garrett ne cessait de refaire là où personne n’avait envie de le voir prendre de nouveau ce chemin - et il savait qu’Evelyn comprendrait parfaitement où il en venait. Il aurait pourtant pensé qu’avec la présence d’Ethel chez lui régulièrement, il aurait réussi à se tenir pour ne pas au moins la décevoir elle - à défaut apparemment d’en avoir quelque-chose à faire avec les deux personnes qui se retrouvaient debout au milieu d’un réception de gala à discuter comme si c’était le bilan annuel de leurs vies catastrophiques mais entourés de strass, de paillettes et de gros porte-feuilles.
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Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
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but the rain is always gonna come @Ruben Hartfield ☆ crédit/harlkey
Ruben n’avait jamais vraiment été chaleureux avec Evelyn, aussi s’émouvoir de sa soudaine bienveillance à son encontre, elle aurait pu le faire si elle avait été dans un autre état d’esprit. Là, elle n’avait pas envie de s’arrêter sur l’idée que sa présence aux côtés de Rhett avait suffisamment fait son chemin dans l’esprit de son cadet pour qu’il la considère comme une proche et pas comme quelqu’un à repousser. Sauf que les évènements récents la rétrogradait à une place qu’elle n’avait pas si longtemps occupée que ça, et dire qu’elle s’en réjouissait serait mentir. Mais c’était comme ça, elle en avait assez, et elle avait besoin de se protéger et restaurer cette partie d’elle qui avait été fragmentée à la seconde où elle avait appris que Rhett avait autant de respect pour elle qu’il en avait pour les autres, c’est-à-dire que très peu. Pour ce qu’il en était de Ruben à ses côtés, si elle le mettait au fait des dernières avancements dans cette histoire qui avait connu plus de bas que de hauts, c’était pour s’éviter d’avoir à jouer la comédie en sa présence. Lui ne l’avait jamais fait, alors pourquoi commencer ? En ce sens, ça la fit légèrement rire de l’entendre se désoler de l’état de sa relation avec Rhett quand, dès les prémices de leur histoire, il avait oeuvré pour lui faire entendre qu’il la blesserait, et que son intérêt à son égard, il n’était dicté que par les projecteurs qui se braquaient sur elle chaque fois qu’elle mettait le nez dehors. Il avait certainement eu raison à l’époque, Evelyn était dans une période où remette en cause tout ce qui s’était passé avec Rhett pour se convaincre qu’elle avait été naïve, qu’elle avait manqué de jugeote, ça l’aidait à avancer, même si au fond ça ne l’aidait guère, elle était de toute façon trop en colère pour considérer les choses sous un angle positif, qu’importait qui tachait de le lui désigner. Là, Ruben tentait d’être conciliant, elle le sentait, mais ça transpirait l’hypocrisie à son humble avis "Ruben, je t’en prie, épargne-moi ta soudaine bienveillance." le rabroua-t-elle en lui accordant un regard de coin, la tête légèrement inclinée en arrière pour pouvoir le regarder, les restes de son rire filant d’entre ses lèvres fendues d’un sourire mi-figue mi-raisin "Je me souviens à la virgule près de tout ce que tu m’as dit à la même période il y a deux ans de ça, quand on a commencé à se fréquenter ton frère et moi, alors excuse-moi si j’émets quelques doutes sur ta repentance." Dure, Evelyn ne l’était pas souvent, mais c’était son mode par défaut ces derniers temps, et elle ne comptait pas reprendre ce qu’elle venait de dire. Au contraire, elle l’avala avec délectation pour s’en repaître, l’arrosant d’une longue gorgée de champagne qui pétilla sur sa langue qu’elle finit par faire claquer quand Ruben se mit à la questionner.
"La question c’est plutôt qu’est-ce qu’il n’a pas fait." lui répondit-elle, ses yeux se déportant du visage de Ruben pour se concentrer sur les visages qui passaient à leur proximité. Dans la foulée, elle compléta, un bras se croisant contre son abdomen pour qu’elle puisse poser son coude dans le creux de l’autre qui était replié, sa coupe de champagne reposant contre l’ourlet pulpé de sa lèvre inférieure "Me respecter par commencer." Elle accorda d’avance une réponse à sa propre interrogation, se retenant d’ajouter quelque chose par la suite. Et puis de toute façon, Ruben reprenait la parole pour la questionner de nouveau, sans poser de contexte clair à sa question, mais Evie savait très bien de quoi il parlait pour ne pas avoir à lui demander d’expliciter "Non, tu peux être tranquille à ce sujet. Ça ne veut pas dire qu’il ne recommencera pas à un moment donné, mais je suis désolée, ce n’est plus mon problème." Bien sûr que ça l’était encore, elle y pensait constamment, et elle aurait beau prétendre le contraire par fierté mal placée, blessée et vexée par le dernier affront qu’il lui avait fait, elle n’avait pas cessé de l’aimer et de s’inquiéter pour lui. Mais c’était trop dur de repenser à la manière qu’il avait eu de lui apprendre ce que Mickey lui avait fait, et son esprit tournait en alternance avec cette image qu’il avait implanté sans mise en garde dans son esprit. Elle en rit là en y repensant, mais la bile lui monta, brûlant sa gorge qu’elle tendit quand elle se tourna vers Ruben pour l’observer les yeux plissés, et lui dire après une poignée de secondes à la dévisager "Je ne te croirais pas une seconde si tu me disais que tu n’es pas au courant." Et c’était à son tour de ne pas poser de contexte à son soupçon, bien qu’avec une provocation certaine dans le fond de ses iris, son regard plongé dans celui de Ruben, elle se permit d’ajouter en devançant la gorgée de champagne qu’elle allait prendre quelques instants plus tard en levant son verre vers ses lèvres "C’est vrai, la tromperie, c’est un truc de famille, non ?" Et elle but en ne baissant pas les yeux, presque fière de son attaque. Evelyn était au courant pour Ruben et qu’importait avec qui il jugeait bon de tromper sa fiancée, c’était Rhett qui le lui avait dit lors du mariage de Rory et Swann — et en y repensant, elle revoyait la révulsion sur le visage de Rhett quand il lui avait glissé le secret en la rejoignant, quelle douce ironie.
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
Pour avoir grandi à ses côtés, et surtout pour l’avoir vu évoluer avec les années, il connaissait bien le caractère et la façon d’agir de Rhett; il ne faisait pas partie de ces personnes qui avaient attendu que la biographie du grand rugbyman sorte en format poche chez les libraires pour apprendre à le connaitre. Alors effectivement, il l’avait prévenu que son frère n’était pas le plus gentil des garçons qu’il était possible de rencontrer et qu’il y avait de fortes chances qu’il finisse par utiliser leur relation à ses fins personnelles, surtout si elle pouvait lui permettre de redorer son image médiatique d’une quelconque façon. Il l’avait prévenu, ce n’était pas pour autant qu’il avait souhaité voir cela arriver; il avait subi en première ligne les dégâts que cela pouvait faire de voir Rhett s’enfuir pour de nouveaux horizons lorsque les projecteurs brillaient plus fort ailleurs, il ne le souhaitait à personne. « Ruben, je t’en prie, épargne-moi ta soudaine bienveillance. » Le sourcil qu’il haussa sur son visage émanait, même si elle n’y croirait apparement surement pas, d’une réelle surprise. « Je me souviens à la virgule près de tout ce que tu m’as dit à la même période il y a deux ans de ça, quand on a commencé à se fréquenter ton frère et moi, alors excuse-moi si j’émets quelques doutes sur ta repentance. » - « Doutes-en si tu veux, c’est pourtant la vérité. Je peux éventuellement te dire je t’avais prévenue si tu trouves que ça colle mieux à l’image que tu te fais de moi, mais je suis insère quand je te dis que j’ai pas souhaité que cela arrive. » Oh, leurs discussions étaient souvent musclées, entre Evelyn et lui: ils n’étaient pas à leur coup d’essai. Aujourd’hui cependant, celle qu’ils partageaient ou tentaient de partager n’avait pas le même goût; il ne saurait mettre le doigt dessus pour le moment.
Il lui faudrait bien plus d’informations pour comprendre les tenants et aboutissants de ce qui dérangeait à ce point là la brune. « La question c’est plutôt qu’est-ce qu’il n’a pas fait. » Elle était irritée, il pouvait le sentir à la façon dont elle s’appropria la phrase que lui avait dite pour la tourner de façon négative: elle injectait une dose de venin à ses paroles. « Me respecter par commencer. » Rectification: elle était énervée bien plus qu’irritée. Ruben savait que son frère n’était pas le plus malin des hommes qu’il avait pu rencontrer, mais il y avait une chose qui l’étonnait dans le discours d’Evie: qu’il ait pu manquer de respect à celle qu’il aimait. Fronçant les sourcils, il tourna légèrement son visage vers elle. « Il t’a fait du mal ? » Il ne s’embarrassait pas avec les courbettes et les messages codés - il n’était pas de ces habitudes là, et ce n’était pas face à elle qu’il changerait sa façon de faire. Lorsqu’il avait un avis à exprimer ou une question à poser, il le faisait sans détour. En témoigna une fois supplémentaire sa question suivante. « Non, tu peux être tranquille à ce sujet. Ça ne veut pas dire qu’il ne recommencera pas à un moment donné, mais je suis désolée, ce n’est plus mon problème. » Si la taquinerait avait eu la moindre place dans cette conversation dont l’atmosphère s’épaississait de minute en minute, il aurait ajouté un petit rire et un sourire de paire avec; il n’en fit rien. « Tu mens mal, Evelyn, si je peux me permettre. » Il savait très bien qu’elle ne pouvait pas ne pas s’en faire pour lui sur ce point là. Il l’avait vu dans son regard lors des rares fois où ils en avaient discuté ensemble. « Et je sais qu’il recommencera, y’a que Ethel qui arrive à croire le contraire. Je vouais juste savoir si c’est ça qui te met dans de tels états. » Elle allait surement l’envoyer paitre de l’entendre se permettre de parler de la sorte, mais quelle importance cela pourrait avoir.
Le petit rire qui échappa d’entre ses lèvres surprit quelque peu Ruben, ceci dit: elle avait pourtant mis un point d’honneur jusque maintenant à lui faire comprendre qu’elle n’était guère amusée par la tournure des événements. Evelyn le détailla du regard, il haussa un sourcil en cherchant à comprendre ce qu’elle souhaitait trouver en cet instant dans les traits de son visage. « Je ne te croirais pas une seconde si tu me disais que tu n’es pas au courant. » - « Au courant de ? » Puisqu’elle venait déjà de lui apprendre qu’ils n’étaient plus ensemble, cela ne dev… « C’est vrai, la tromperie, c’est un truc de famille, non ? »
S’il y avait une touche de compassion dans les paroles et la façon de voir la situation de la part de Ruben, cette dernière se faisait lentement la malle au moment même où la seconde phrase de la brune lui fit comprendre plus d’une chose. Oh, il y avait toute une partie pour laquelle Rhett allait rapidement avoir des nouvelles de son frère. « J’aimerais bien voir grâce à quelle excuse il va s’en sortir, cette fois-ci, pour me justifier le fait de t’en avoir parlé. » Si les rôles avaient été inversés, et que Ben avait appris une information aussi importante concernant son frère, bien sur qu’il en aurait de suite touché un mot à Nina. Mais il était un professionnel du faites ce que je dis et pas ce que je fais, donc bien sur qu’il était irrité à l’idée que son ainé ait pu parler à sa petite-amie - pardon, ex-petite-amie - de ses aventures personnelles à lui. Ce n’était cependant surement en rien sur cette partie là qu’Evelyn souhaitait le voir rebondir, alors il ne s’y attarda pas de trop: ils auraient tout le loisir d’en rediscuter à un autre moment, si elle souhaitait pointer du doigt une fois de plus son comportement. « Je vais pas prétendre ne pas savoir, non. » Et de toutes façons, l’absence de surprise sur les traits de Ruben trahissait effectivement l’idée qu’il était au courant des dernières découvertes en date de son frère. « Mais je m’étonnerais toujours par contre de voir qu’il devient de plus en plus idiot avec les années qu’il prend. » Peut-être qu’un peu de coaching auprès de Rhett concernant le fait que discuter de ses affaires extra-conjugales avec sa partenaire ce n’était pas une excellente idée pouvait être une bonne idée. « J’espère que c’est lui qui t’en a parlé au moins ? » Il y avait de fortes chances pour que cela ne soit pas le cas, et peut-être qu’une part de Ruben se réjouissait en silence de la tournure des événements: Rhett l’avait menacé d’aller dévoiler les plus sombres secrets de son cadet à sa fiancée s’il ne le faisait pas lui-même, et apparemment l’arroseur s’était retrouvé arrosé. Il ne laisserait pas de signe apparent pour montrer qu’il y avait une touche humoristique à cette histoire, mais elle était là, cachée quelque-part en lui.
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Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
but the rain is always gonna come @Ruben Hartfield ☆ crédit/harlkey
Ruben pourrait bien dire ce qu’il voudrait au cours de leur conversation, Evelyn ne prendrait pas en compte sa soi-disant sincérité. Il y avait surement un peu de mauvaise foi dans sa façon de voir les choses à ce moment-là, mais elle n’avait pas la patience de s’amuser des subtilités du jeune homme. Ce n’était pas maintenant qu’elle avait découvert une nouvelle facette de son frère qu'il allait se répandre en courbettes à son intention, ce n’était pas maintenant qu’elle allait avaler l’éventualité qu’il l’appréciait vraiment quand il avait passé les deux dernières années à souffler le chaud et le froid à son encontre, ce n’était pas maintenant que c'était terminé avec son aîné qu'il allait se désoler de la voir évincée du tableau de la petite vie tranquille qu’elle aurait tant aimé passer avec Rhett. Elle, elle était bien déterminée à ne plus souffler que le froid dans la direction du docteur, et ce n’était peut-être pas juste, sauf qu’elle avait choisi sa bataille. Là, où elle protégerait Ethel qui elle, lui avait montré toute sa bienveillance sitôt leur première rencontre passée, elle ne ferait pas la même chose avec Ruben qui souffrait de la même tare que son frère, et c’était celle d’être bien trop sûr de son charisme pour vouloir remettre en cause son invincibilité.
Elle ne rit pas quand il lui demanda s’il lui avait fait du mal, elle se contenta de tourner la tête dans sa direction pour affronter son regard de plein fouet et lui faire, sérieuse à n’en pas douter "À ton avis ?" Elle n’irait pas plus dans les détails pour un fait très simple qu’elle lui exposerait plus tard et qui partait de sa certitude que Ruben était déjà au courant de toute cette histoire de faveur sexuelle de toute façon. Elle n’avait pas le moyen de savoir comment, elle n’avait pas le moyen de savoir pourquoi, mais elle quelque chose en elle avait toujours saisi que c’était Ruben qui jouait le rôle de moralisateur dans la vie de Rhett et que chaque fois qu’une idée idiote lui passait par la tête pour combler les manques qui régissaient sa vie, c’était à lui qu’il s’en remettait pour se rappeler qu’il risquait gros. Après tout, c’était souvent lui qui l’avait réceptionné aux urgences durant sa période de consommation excessive, alors au fond ça devait être ça le vrai lien qui les unissait. Ils étaient la béquille l’un de l’autre lorsqu’il s’agissait d’erreur. N’était-ce pas la parfaite définition de la fraternité ? Qu’en savait-elle ? Elle n’était pas proches de ses soeurs comme on l’entendait, de fait son avis n’avait aucune validité. Elle rebut une gorgée de son verre en sachant que lorsqu’elle l’aurait terminé, elle en prendrait un autre ; et c’était ça aussi qui jouait sur l’attitude revêche d’Evelyn ce soir. L’alcool aidant, sa langue se déliait, la colère se mêlant à l’euphorie des quelques coupes qu’elle avait déjà terminé depuis le début de la soirée. Ainsi, elle se remit à rire doucement, élégamment, son souffle filant de ses narines qui frémirent quand Ruben l’accusa d’être une piètre menteuse. Un oeil plissé, pivotant sur ses talons hauts, c’est avec la tête penchée qu’elle lui attribua une balle qui n’avait rien de perdue "Désolée, j’ai manqué la formation à la Hartfield Academy. J’ai encore le temps de m’inscrire pour la prochaine session ?" Là où on apprenait certainement à mentir comme des arracheurs de dents, à profiter de son entourage en croisant les doigts très fort pour être assez aimés d’eux pour finir par être pardonnés.
Le plus dur de sa verve, Evie le réserva pour juste après, se faisant une mission de faire comprendre à Ruben qu’elle savait pour son petit secret. Sa réaction, elle ne la surprit pas. Égal à lui-même, Ruben était un modèle de sang-froid qu’il devait à ses heures passées au bloc. Dans d’autres circonstances, elle aurait trouvé ça impressionnant, mais ici, elle lui fit redouter le manque d’humanité du jeune homme qu’elle fixa presque sans ciller. Tout son sérieux retrouvé, elle s’opposa à ses yeux avant de fléchir très légèrement la tête pour mieux voir où elle poserait sa flûte de champagne lorsqu’elle le fit enfin, ne quittant pas l’air grave qu’elle avait sur le visage malgré le culot patenté qu’il y avait dans les paroles du frère Hartfield "Quoi ? Ne me dis pas que toi, tu ne dis pas tout à Nina ?" Il apprécierait la subtilité de sa pique qu’elle agrémenta d’un ajout fait avec un sourire en coin qu’elle lui attribua en reposant son regard brun sur lui "En dehors de ce que tu lui caches bien entendu." Bien entendu semblait souligner le petit haussement d’épaules qu’elle lui donna en se rendant compte grâce à ses paroles qu’effectivement, il était bel et bien au courant de ce que Rhett lui avait avoué. Même si elle ne pouvait pas se permettre de le détester pour ça, Evelyn ressentit néanmoins un petit pincement au coeur, confrontée à cette confirmation qu’elle avait glané certes, qu’elle prenait tout de même en plein visage. Se décalant de Ruben pour rompre le contact avec ses yeux, elle s’entendit dire plus pour elle que pour lui, ses pupilles dansant le long du bar où il n’y avait aucune bouteille d’exposée, ses doigts trouvant son front fébrile pendant qu’elle remuait "J’ai besoin de quelque chose de plus fort." Elle le quitta simplement pour se permettre de se faufiler derrière le bar où elle piétina sans trouver ce qu’elle cherchait pendant que Ruben continuait de parler. Marquant un arrêt à sa dernière question, abandonnant sa quête par la même occasion, elle s’inclina sur le bar pour lui faire, les avant-bras posés dessus, les yeux de nouveau profondément ancrés dans les siens qu’elle avait cherché avec résolution "Qu’est-ce que ça change, hm ? Tu crois que ça changera quelque chose quand toi, tu le diras à Nina ?" Elle lui posait la question sans ironie, complétant en même temps, la colère zébrant la nuance sombre de ses yeux si chaleureux d’ordinaire. Ses sourcils se froncèrent en même temps "Tu crois vraiment qu’elle se sentira moins trahie si elle finit par l’apprendre de ta bouche ? " Est-ce que ça avait une quelconque importance d’obtenir une réponse à cette questions ? Elle ne le croyait pas, et c’est peut-être pour ça qu’encore une fois, elle se mit à rire, se redressant puis exécutant un pas en arrière tout en ne quittant pas la silhouette du docteur avec ses yeux, sa tête se secouant même en se rendant compte de quelque chose "C’est drôle tu sais, tu passes ton temps à ne pas vouloir être associé à ton frère, à vouloir te convaincre que tu vaux mieux que lui, avec ta petite vie bien rangée, ta petite carrière millimétrée, tes petites fiançailles. Pourtant, vous vous ressemblez tellement." Et elle en avait la preuve encore une fois, réalisant qu’en plus d’avoir le besoin viscéral d’être aimés, adulés, ils étaient aussi deux fumistes qui trahissaient la confiance des femmes qu’ils aimaient sans se figurer un instant du mal qu’ils leur faisaient.
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
« À ton avis ? » - « C’était une question sérieuse, Evelyn. » Il y avait toute la partie où il lui piétinait le coeur, où il lui avait menti et où bien sur cela aurait des conséquences il ne niait pas cette partie là; il lui demandait en revanche là si son frère avait été au delà des limites du raisonnable et avait pu s’en prendre à elle d’une quelconque façon. Il n’était pas le meilleur des types du quartier, il le savait parfaitement, mais s’il y avait bien quelque-chose que Ruben ne tolèrerait pas c’était que son frère ou quelconque de ses propres puisse en venir à se comporter comme une brute avec les autres. Et il connaissait les soucis de comportement et les excès de colère dont était capable Garrett: mieux valait prévenir que guérir et s’assurer auprès d’Evie que cela n’avait pas été le cas.
Ca, et que son ainé n’avait pas non plus de nouveau céder à la sensation de satisfaire cette soif incontrôlable lui brulant la gorge pour son produit de prédilection. Elle lui assura que ce n’était pas le cas - il ne le dirait pas mais un poids s’était soulevé de sa poitrine sans qu’il n’ait eu conscience qu’il se soit installé -, mais dire qu’elle ne s’en soucierait plus jamais: à d’autres. « Désolée, j’ai manqué la formation à la Hartfield Academy. J’ai encore le temps de m’inscrire pour la prochaine session ? » Ben leva les yeux au ciel, secoua quelque peu son minois. « Très drôle. » Ils n’avaient pourtant pas été élevés, les uns comme les autres, pour être des menteurs mais tous à leur niveau il s’y adonnait pourtant.
« Quoi ? Ne me dis pas que toi, tu ne dis pas tout à Nina ? » Elle se permettait en plus d’ajouter un sourire à sa réplique, sachant pertinemment qu’elle appuyait là où ça faisait mal. « En dehors de ce que tu lui caches bien entendu. » - « Je croyais qu’on en avait après Rhett, aujourd’hui, et pas après moi ? » On comme dans le fait qu’ils étaient plutôt d’accord jusque maintenant dans la discussion pour dire que Rhett était une pourriture. Il n’avait pas besoin d’être comparé à son cadet qui pour une fois, était venu en paix dans cette conversation avec Evelyn - cela ne risquait pas de durer, si elle se permettait une telle façon de lui adresser la parole. « Et pour ta gouverne, si les rôles avaient été inversés peut-être que je l’aurais gardé pour moi. » Peut-être - les probabilités étaient minces cependant. Il discutait bien avec la blonde des soucis de santé de sa soeur alors qu’il savait pertinemment que cette dernière n’en avait pas envie, qui savait donc avec certitude ce qu’il aurait pu dire pour Evelyn et Rhett si la situation s’était présentée.
« J’ai besoin de quelque chose de plus fort. » - « Fais comme chez toi. » C’était presque le cas de toutes façons - ce qui expliquait surement qu’elle mettait un point d’honneur à ne rien lui proposer à boire depuis que leur conversation avait commencé.
« Qu’est-ce que ça change, hm ? Tu crois que ça changera quelque chose quand toi, tu le diras à Nina ? Tu crois vraiment qu’elle se sentira moins trahie si elle finit par l’apprendre de ta bouche ? » Croisant les bras sur son torse, il jeta des coups d’oeil ici et là avant de finir par s’approcher du bar derrière lequel elle se tenait désormais: il n’y avait pas l’ombre d’une oreille indiscrète aux alentours, il pouvait se trouver en sécurité pour le moment de répliquer comme bon lui semblait. « Pour commencer, je suis pas aussi idiot que Garrett et je sais très bien que j’ai pas intérêt à lui en parler. » C’était là toute la gymnastique et complexité du programme: s’il mentionnait à Nina ses infidélités, tout s’effondrait. Il connaissait déjà les conséquences et savait que les agissements de son ainé étaient une idioties. « Et il n’y a pas une seule version de la réalité où l’apprendre pourrait lui plaire. Qu’importe de quelle façon cela se fait. » Il haussa un sourcil en direction d’Evelyn. « Mais parce-que moi il ne s’agit pas d’une petite gâterie pendant une pause dans mon couple. Les circonstances sont loin d’être les mêmes. » Elle s’indignait, se trouvait-elle en position de pouvoir agir de la sorte ? Ils n’étaient plus ensemble, à ce moment là. « Je comprends que ça puisse froisser ton égo et le respect que tu pensais avoir pour lui, mais corrige moi si j’ai tort: c’est toi qui l’avait laissé en plan, non ? » Il ne prenait que rarement un semblant de défense de Rhett, mais elle avait touché à l’égo de Ruben en soulignant ses agissements alors désormais, il utilisait toute attaque disponible.
« C’est drôle tu sais, tu passes ton temps à ne pas vouloir être associé à ton frère, à vouloir te convaincre que tu vaux mieux que lui, avec ta petite vie bien rangée, ta petite carrière millimétrée, tes petites fiançailles. Pourtant, vous vous ressemblez tellement. » Il eut un rire amer. « Ne compare pas des choses que tu ne connais pas, Evelyn. » Il secoua quelque peu la tête. « On a grandi dans les mêmes conditions, on a été élevés dans la même famille et j’ai passé beaucoup de temps à le prendre en exemple mais lui et moi on a rien à voir. » Il ne démordrait pas de l’idée qu’il ne pourrait jamais être mis sur un pied de comparaison, son frère et lui. « Je vaux mieux. » Il ne jouerait pas le faux modeste, pas ici et pas alors que la conversation tournait autour d’une bataille d’égos peut-être surement désormais.
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Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
but the rain is always gonna come @Ruben Hartfield ☆ crédit/harlkey
"Qu’est-ce que tu es en train de sous-entendre ? Qu’il a été violent avec moi ?" La surprise d’Evelyn était sincère à cet instant-là. Malgré le fait qu’elle connaissait plus ou moins l’opinion qu’il avait au sujet de son propre frère, elle ne s’imaginait pas un seul instant qu’il puisse redouter ce genre de comportement de sa part "Oublie ça, Ben." Ben, surnom qui lui avait été interdit, qu’elle utilisait ici pour bien mettre en évidence l’idée que ce n’était pas un jeu et qu’elle ne s’abaisserait pas à ce genre de calomnies qui n’avaient ni queue ni tête. Sincèrement, ça la dérangea que Ruben puisse mentionner ce genre de choses, preuve que pour elle, Rhett cultivait autant de qualités que de défauts et qu’elle ne supporterait pas un seul instant qu’on lui en impute des imaginaires. Il était impulsif, c’était une certitude qui s’était étalée à la Une des journaux, servant sa carrière à un autre moment de sa vie, mais était-il capable de lever la main sur elle ? Jamais de la vie. Presque dégoûtée des insinuations de Ruben, Evie le dévisagea avec une grimace accrochée au visage, ne trouvant rien de plus à lui dire pour défendre Rhett, mais prête à le faire plus que jamais s’il venait à remettre en doute sa parole. Elle lui en voulait, certes, elle ne lui inventerait pour autant pas des tares pour permettre à Ruben de se sentir mieux dans ses chaussures à quelques centaines de dollars.
Evelyn en avait après tout le monde puisque tout le monde semblait lui avoir menti finalement. Elle mettait Ruben dans le même panier que les autres, que Rhett, que Mickey, qu’elle ne savait qui encore qui avait été mis dans la confidence, ayant appris que l’homme qui se trouvait devant elle à ce moment-là était au courant de l’incartade de Rhett sans que cette fois-là, alors qu'il était plutôt du genre à adorer mettre des bâtons dans les roues de son frère, il n’avait jugé bon venir lui rapporter ce qu'elle aurait aimé savoir avant de se mettre à songer à un avenir avec lui. Elle ne pouvait que ricaner face à la mauvaise foi du jeune docteur qui arguait que si les rôles avaient été inversés, il n’aurait pas parlementé de l’infidélité de son frère avec sa fiancée, aussi elle s’échappa pour aller quêter un autre breuvage qu’elle ne trouva pas — et ça la frustra un peu, faisant grimper ce qui bouillonnait en elle et dont elle n’avait pas l’habitude, connue pour constamment prendre sur elle. Là, elle n’y arrivait pas, alors sur sa lancée, elle s’adressa à Ruben sans faire dans la dentelle et s’attendit en retour à recevoir le même traitement. Elle ne fut pas déçue, mais au lieu de baisser les armes, elle qui n’était pas du genre à se lancer à corps perdu dans la bataille, plutôt du genre à fuir, elle ne flancha pas un instant face aux invectives hypocrites du jeune homme qu’elle ne quitta pas des yeux, même quand elle recula d’un pas pour le toiser dans son ensemble "Bien sûr que tu es aussi idiot que lui. Tu trompes ta fiancée, ce n'est pas ce que j’appelle une preuve flagrante de ton intelligence." Ses diplômes ne le sauvait pas dans cette conjoncture. Secouant la tête, elle l’entendit presque se vanter de la différence de niveau des tromperies dans laquelle ils s’étaient engagés, les frères Hartfield, et encore un peu, elle se sentit dégoûtée de songer qu’aux yeux du docteur, tout avait des allures de compétition. Se retenant de se boucher les oreilles, mais levant les mains pour coincer ses cheveux derrière ses deux oreilles, Evelyn ferma brièvement les yeux en marquant un point d’honneur à ne pas en savoir davantage "Tais-toi. Je ne veux pas en savoir davantage à propos de ce que tu fais et avec qui tu le fais. Je tiens à pouvoir regarder Nina dans les yeux quand je la féliciterai pour votre mariage alors encore une fois, épargne-moi les détails de ton hypocrisie, tu veux ?" Et elle aussi, elle croisa les bras sur sa poitrine. Pauvre Nina. Elles ne se connaissaient pas beaucoup, elles s’étaient croisées quelques fois, mais elle savait ce que c’était de s’enticher d’un frère Hartfield : si elle n’était pas tant certaine de dépasser une limite, Evie n’hésiterait pas à la mettre en garde, mais elle connaissait sa place à la différence de Ruben qui se répandait en supposition qu’elle allait se faire un plaisir de démonter dans une seconde à peine, un léger sourire fendant son visage taillé dans la somme de sa déception "Non. On dirait bien que ton frère n’a pas pris le temps de tout te raconter finalement, hm ?" Question rhétorique qui fila vite, puisqu’elle poursuivit "Cette pause, c’était son idée, pas la mienne. Après que ma nièce se soit retrouvée à l’hôpital, il a jugé que c’était la meilleure chose à faire pour limiter les dégâts. J’ai suivi le mouvement, comme je l’ai toujours fait. Jamais en deux ans passés avec lui je ne l’ai laissé en plan, ne retourne pas la situation pour m’accorder des torts dont je ne suis pas responsable." Un doigt dressé dans l’espace qui les séparait, c’était clairement une mise en garde qu’elle compléta, un signe de négation de la tête accompagnant ses mots presque murmurés "Tu choisis mal ton moment pour être de son côté." lui fit-elle remarquer, remettant bien les choses dans leur contexte pour qu’il ne soit pas plus tenté que ça de la rendre responsable de l’incapacité de son frère à gérer ses frustrations.
"J’ai touché un nerf, on dirait." s’entendit-elle dire juste après que Ruben se soit défendu d’être différent de son frère, ajoutant avec un aplomb qu’elle ne pouvait pas lui enlever qu’il valait mieux que lui. Elle savait très bien qu’il y croyait, il suffisait de voir briller la lueur de suffisance dans ses iris et de s’arrêter sur son attitude — ou alors, il essayait de se convaincre avec force et conviction, ce n’était pas si évident que ça finalement. D’ailleurs, c’est sur cette possibilité qu’Evelyn décida de s’arrêter, ne comptant pas perdre la main quand, s’approchant de nouveau du bar derrière lequel elle était opposée au docteur, elle lui dit "Non, tu ne vaux pas mieux que lui." Quoi que ça voulait dire au fond, elle tenait à ce qu’il l’enregistre "Quand les langues se délieront, quand tout le monde apprendra quel genre de menteur tu es, tu tomberas aussi bas que lui. Ne t’attends pas à ce que ta chute soit moins rude parce que tu sauves des vies : Rhett m’a peut-être fait du mal, mais les seuls projets qu’on avait, c’était de se remettre de cette année atroce qu’on vient de passer." Et d'autres aussi, survolés, jamais tout à fait concrets, pas peur ou superstition, difficile à dire. Elle continua comme si elle ne s’était pas interrompue "Et toi, ils en sont où les préparatifs de ton mariage, Ruben ?" lui demanda-t-elle sans attendre de réponse, façon habile pour elle de bien souligner l’idée qu’à leur contraire, des projets à concrétiser, il en avait au moins un, et pas des moindres.
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
« Qu’est-ce que tu es en train de sous-entendre ? Qu’il a été violent avec moi ? » Il leva les mains devant lui comme pour clamer son innocence. « Je préfère demander. Même si je sais que c’est une question qui dérange. » Parce-qu’il ne s'embarrassait pas des codes et pincettes qui pouvaient parfois être pris et mis en place dans ce type de discussions, alors que ces dernières étaient importantes et se devaient d’être provoquées. Il put voir dans le regard d’Evelyn bien avant qu’elle ne lui confirme verbalement que c’était pas de ce type de manque de respect dont son fêter avait fait preuve, et c’était tant mieux: une fois de plus, il n’aurait toujours pas eu envie de voir cela arriver. « Oublie ça, Ben. » Il tiqua en silence sur le surnom, ne releva pas l’affront cependant. « Ok, j’oublie. » Il ne chercherait pas à remettre sa parole en doute.
Pour celles qu’elle se permit par la suite au sein de cette conversation, en revanche, il émit plus d’une réserve: il ne pouvait concevoir d’être comparé à son aîné. Oh, ce n’était pas une réaction qu’il réservait uniquement à la brune pour cette conversation qui avait tourné vinaigre en moins de temps qu’il n’avait fallu pour le voir arriver; c’était là la réaction qu’il aurait eu avec n’importe qui lui apportant de tels propos. « Bien sûr que tu es aussi idiot que lui. Tu trompes ta fiancée, ce n'est pas ce que j’appelle une preuve flagrante de ton intelligence. » Il secoua la tête, soulignant son désaccord. « Non. Au moins, je le fais sans qu’elle l’apprenne moi. » Ce n’était pas un argumentaire digne de ce nom, c’était même d’ailleurs un miracle qu’un tel nom puisse être donné aux paroles de Ruben, mais il n’avait de toutes façons pas d’argument à mettre en avant: il ne supportait simplement pas être comparé à son frère, surtout si c’était pour le placer inférieurement à lui. « Tais-toi. Je ne veux pas en savoir davantage à propos de ce que tu fais et avec qui tu le fais. Je tiens à pouvoir regarder Nina dans les yeux quand je la féliciterai pour votre mariage alors encore une fois, épargne-moi les détails de ton hypocrisie, tu veux ? » Il plissa le bout de son nez, légère grimace s’accrochant à ses traits. « C'est toi qui as abordé le sujet. Et si je suis correctement vos histoires de cœur, tu ne seras pas présente aux côtés de Rhett au mariage, non ? Alors te fais pas de bile pour savoir comment tu devras féliciter mon épouse. » Il pouvait aussi appuyer d’une façon ou d’une autre la ou ça faisait mal, si elle voulait jouer à un jeu tournant autour de ce principe là.
« Non. On dirait bien que ton frère n’a pas pris le temps de tout te raconter finalement, hm ? » - « Je t’en pris: éclaire ma lanterne alors. » - « Cette pause, c’était son idée, pas la mienne. Après que ma nièce se soit retrouvée à l’hôpital, il a jugé que c’était la meilleure chose à faire pour limiter les dégâts. J’ai suivi le mouvement, comme je l’ai toujours fait. Jamais en deux ans passés avec lui je ne l’ai laissé en plan, ne retourne pas la situation pour m’accorder des torts dont je ne suis pas responsable. » L’histoire de la nièce, il l’avait suivi de plus ou moins loin, ayant peut être jeté un coup d’œil ou deux pour voir l'avancée de la situation lorsqu’elle était à l’hôpital. Pour le reste en revanche, peut-être effectivement qu’il lui manquait quelques informations - en même temps, lorsque Rhett lui avait raconté qu’ils n’étaient plus ensemble la brune et elle, Ben avait préféré se concentrer sur la partie de l’histoire où son aîné lui racontait ses nouvelles aventures auprès de Mickey; c’était plus croustillant. « Tu choisis mal ton moment pour être de son côté. » - « Je ne suis pas de son côté. » Qu’elle ne lui prête pas des tares qu’il n’avait pas - elle pointait du doigt déjà assez bien celles déjà existantes. « Mais tout ce que je retiens c’est que vous n’étiez plus ensemble et que tu le blâmes sûrement pour rien. » Il se permit même d’ajouter un haussement d’épaules.
« J’ai touché un nerf, on dirait. » Il ne relèverait pas l’affront. « Non, tu ne vaux pas mieux que lui. » - « Détrompe toi. » - « Quand les langues se délieront, quand tout le monde apprendra quel genre de menteur tu es, tu tomberas aussi bas que lui. Ne t’attends pas à ce que ta chute soit moins rude parce que tu sauves des vies : Rhett m’a peut-être fait du mal, mais les seuls projets qu’on avait, c’était de se remettre de cette année atroce qu’on vient de passer. » Bien sur qu’il laissa un nouveau rire amer se faire entendre: de quel droit se permettait-elle de le juger de la sorte, en réalité ? Elle n’avait qu’une partie de la réalité en sa possession, et pour une fois Ruben était venu à elle en lui tendant patte blanche. Elle avait préféré montrer ses canines et lui sauter à la gorge plutôt que de prendre la proposition de paix. « Et toi, ils en sont où les préparatifs de ton mariage, Ruben ? » Il haussa un sourcil. « Curieux que tu me demandes, d’ailleurs. » Il tira un dès tabouret présent devant le bar, se posta sur ce dernier en défaisant un bouton de sa veste. « Figure toi qu’on a avoir rapidement besoin d’une wedding-planner. » Son sourire était forcé, étire sous la contrainte. Dans une autre version de toute cette situation, sa demande aurait été légitime et véritable auprès d’Evelyn. « J’avais songé à te proposer le poste, mais à témoigner de la façon dont ma présence t’est insupportable, je pense que je peux aller voir pour de l’aide et des conseils, je me trompe ? » Cela lui permettait aussi de souligner ce qu’elle sous-entendait: non, le plan du mariage n’était pas encore tombé à l’eau et oui, il comptait bien continuer sur cette lancée, qu’importe ce qu’elle pouvait en penser derrière son regard porteur de hauts jugements à l’égard de celui qui aurait du être son beau-frère.
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Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
but the rain is always gonna come @Ruben Hartfield ☆ crédit/harlkey
"Mais tu t’entends ?" Elle ne voulait pas qu’il lui réponde, elle voulait juste souligner à quel point ses propos étaient abjects. Il avait l’air de se vanter d’être infidèle à Nina, prenant ça par-dessus la jambe sans même chercher à se défendre de quoi que ce soit, l’assumant même avec une désinvolture qui lui rappelait à nouveau son frère aîné. Certes, Rhett n’avait pas fait le mariole quand il avait décidé de lui parler des vrais tenants et aboutissants de son lien avec Mickey, mais la suite de son argumentaire suintait étrangement du même culot que son jeune frère utilisait pour palabrer sur son péché ; parce que c’en était un, elle était surement trop catholique pour l’avoir oublié, et c’était plutôt drôle quand on la connaissait. Tous ses traits froncés, Evelyn reprit, décalant sa tête d’un demi degré pour le voir regarder, moins impressionnée par sa répartie que dégoûtée par son effronterie "Parce que tu crois vraiment que même si j’étais toujours avec ton frère, j’aurais accepté de me rendre à ton mariage ?" Elle laissa échapper un rire qui mettait en avant la bêtise du raisonnement d’un homme qui pensait que tout lui était acquis sous le prétexte qu'il était brillant. Pas de chance, Evelyn restait hermétique à ceux-là — elle devrait peut-être apprendre à le devenir aux autres, mais chaque chose en son temps. Elle lui demanda sur le même ton, ne le lâchant pas des yeux, ces derniers s'arrêtant sur plusieurs points de son visage qui exposaient encore une certaine jeunesse, le rendant attrayant auprès de ceux qui misaient sur l'avenir "En connaissant la vérité, tu penses vraiment que je me serais jointe à la fête ? Tu sous-estimes mon honnêteté, Ruben." Et il devrait même s’en méfier, de cette honnêteté.
Elle ne le lui dit pas, ne voulant pas proférer des menaces à son encontre qui mettraient en exergue le pouvoir qu’elle avait soudain gagné en étant mise dans la confidence de ses activités extra-conjugales. Non, elle se contenta de laisser le sous-entendu prendre très doucement racine dans le cerveau brillant du jeune homme qu’elle continua à fixer longtemps avant de lui apporter des explications poussées sur la manière dont les choses avaient été décidé à l’époque de la pause qu’il y avait eu entre elle et Rhett. Elle releva le menton, fière et droite sur ses talons ; ça lui valut une rebuffade qui, cette fois, lui fit lâcher un rire par le nez "Bien sûr, je ne sais pas trop à quoi je m’attendais de la part de quelqu’un qui normalise l’adultère." Il ne prenait pas le parti de son frère, il mettait pourtant beaucoup d’énergie à lui rappeler qu'ils n’étaient plus ensemble à ce moment-là — ce qui était à peine vrai, mais elle ne s’échina pas à lui expliquer que le plus dur à avaler pour elle, ce n’était pas tant que Rhett aille soulager sa frustration auprès de quelqu'un d’autre, plutôt que pendant ce temps-là, il se pointait une fois par semaine devant sa porte pour lui confier la source de ses maux en lui demandant de s’en débarrasser à sa place pour qu’il ne soit pas tenté d’y toucher, l’obligeant par la même à vouloir comprendre ce qui le poussait à agir de cette façon en participant à des réunions au sein duquel elle n’avait absolument pas sa place. C’était trop subtil pour Ruben, c’était trop délicat certainement aussi, alors elle le garda pour elle en sachant déjà que de toute façon, que ce soit lui ou quelqu’un d’autre, Rhett en particulier, elle était considérée comme celle qui extrapolait parce qu’elle était en colère. Peut-être. Mais elle avait de bonnes raisons, et que personne autour ne lui chante le contraire, ou ne l’empêche d’exorciser sa déception en sortant de ses gonds.
Elle le regarda s’installer sur le tabouret à sa disposition, de l’autre côté du bar, et elle sut qu’il allait de nouveau lui taper sur le système. Elle ne pouvait s’en prendre qu’à elle-même au fond, elle aurait tout simplement pu tourner les talons lorsqu’il était venu dans sa direction, seulement elle admettait avoir eu besoin de passer ses nerfs sur quelque chose, et la tête à claques de Ruben, elle avait été l’occasion rêvée. Ils ne seraient jamais rien de plus que deux personnes qui évoluaient dans le même cercle, ne pouvant plus vraiment jouir du statut de membre de la même famille, même si ça avait bien failli arriver à un moment donné et ici, il paraissait évident que seul l’affrontement était envisageable. Elle renouerait avec la paix et le calme olympien plus tard Evie, pour l’heure elle eut de nouveau une secousse de la tête en entendant les paroles de Ruben "Tu peux même aller de te faire voir si ça te chante." Elle avait une autre formulation de phrase en tête à dire vrai, mais polie et bien élevée, elle se contenta de celle-ci pour marquer son point de façon plutôt claire néanmoins, et ajouter tout de suite après "Comme pour ton frère, ce n’est plus mon problème. Et d’ailleurs, si tu savais faire autre chose que t’intéresser à ta petite personne, tu saurais que j’ai abandonné mon poste il y a bientôt six mois, et que jamais je n’aurais mis un seul grain d’énergie dans l’organisation de quelque chose qui est voué à l’échec." Dure, mais c’était elle la spécialiste du mariage : elle savait les reconnaître, ceux qui ne dureraient qu’un temps. Un léger sourire fendit sont visage quand, dans son esprit, mûrit le reste de sa phrase qu’elle garda pour elle un instant. Juste le temps de se pencher sur le bar pour appeler la confidence, celle qu’elle saupoudra d’une provocation volontaire qui mettait l'accent sur l’idée que, quoiqu’il ferait, lui aussi finirait par descendre de son piédestal "Tu verras, c’est pas si terrible d’échouer, ça rend humble."
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Ruben Hartfield
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TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
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« Mais tu t’entends ? » Il aurait pu lui faire l’affront de lui répondre qu’il n’étiat pas sourd et par conséquent, qu’il entendait parfaitement les paroles qu’il prononçait - mais la conversation était déjà largement en train d’être teintée de rouge de part et d'autre qu’il n’était pas nécessaire d’étaler davantage le sang au sein de cette dernière: les dégâts seraient assez conséquents seuls. Il haussa un sourcil dans sa direction pour souligner l’évidence cependant, jugeant cela amplement suffisant. « Parce que tu crois vraiment que même si j’étais toujours avec ton frère, j’aurais accepté de me rendre à ton mariage ? » Le rire qu’elle échappa à la suite de ses paroles le fit tiquer - mais il ne démontra pas que c’était le cas. Cela n’avait jamais été une question aux yeux de Ruben: pour lui, la réponse aurait été évidemment oui. « En connaissant la vérité, tu penses vraiment que je me serais jointe à la fête ? Tu sous-estimes mon honnêteté, Ruben. » - « Je reste persuadé que s’il t’avait demandé de l’accompagner, tu serais venue sans y réfléchir à deux fois. » Parce-qu’elle tenait à lui, parce-que Rhett lui aurait fait les yeux doux, parce-qu’elle aurait voulu profiter de l’événement - qu’elle choisisse elle-même sa raison, après tout.
Il ne défend en rien son frère - ni aujourd’hui, ni réellement de façon générale - mais il était vrai que pour une fois, il donnait des arguments pour le défendre bien plus facilement qu’il n’aurait su le faire d’ordinaire. « Bien sûr, je ne sais pas trop à quoi je m’attendais de la part de quelqu’un qui normalise l’adultère. » La réplique suivante fut davantage grommelée dans une moustache qu’il ne possédait pas que prononcée à haute voix. « Je normalise pas, je pratique, c’est pas pareil. » Peut-être qu’il en parlait de façon détendue face à Evelyn, parce-qu’il était plus agréable de garder la face face à elle et que peu nombreuses étaient les personnes au courant de cette affaire alors il profitait des occasions; ce n’était pas pour autant qu’il n’était pas au fait que ses actions n’étaient pas normales et qu’il aurait du s’abstenir d’agir de la sorte. C’était désormais chose faite, alors. « Je souligne simplement que la tromperie fonctionne que lorsque deux personnes sont ensemble. » Et que par conséquent, être en pause comme ils avaient pu l’être tous deux les deux ne rentrait pas dans cette catégorie, qu’importe la façon dont les sentiments et l’égo d’Evelyn avaient pu être piétinés.
« Tu peux même aller de te faire voir si ça te chante. » Il étira un sourire crispé mais bien sur provocateur. « Avec plaisir. »
« Comme pour ton frère, ce n’est plus mon problème. Et d’ailleurs, si tu savais faire autre chose que t’intéresser à ta petite personne, tu saurais que j’ai abandonné mon poste il y a bientôt six mois, et que jamais je n’aurais mis un seul grain d’énergie dans l’organisation de quelque chose qui est voué à l’échec. » Peut-être perdit-il un peu de la splendeur de son amusement - parce-qu’il y avait vraiment un monde où Ruben avait prévu de demander ce service là à Evelyn, et qu’il n’était effectivement pas au courant qu’elle n’exerçait plus dans ce domaine. Il tiquait forcément sur l’idée qu’elle se faisait de l’avenir de son couple, mais ce n’était pas sur cette partie là qu’il avait envie de rebondir pour le moment. Surtout pas alors qu’elle ajouta: « Tu verras, c’est pas si terrible d’échouer, ça rend humble. » - « Echouer c’est pour ceux qui manquent de motivation. » Et ce n’était donc pas lui, par conséquent; et même s’il en venait à échouer justement, il trouverait toujours une parade pour tourner la situation en sa faveur, il était doué dans ce domaine là aussi. Se penchant un peu en avant, il prit un air plus sérieux en comparaison de tous ceux qu’il avait porté pendant cette discussion. « Reste de la conversation à part, t’as vraiment abandonné ton poste ? Pourquoi ? » La réponse à cette question l’intéressait véritablement, c’était peut-être ça le pire. Il se recula de nouveau, croisant les mains devant lui, haussant légèrement un sourcil. « Dans tous les cas, Rhett n’a pas jugé bon de m’en parler. Contrairement à ses propres activités annexes. » C’était petit, il le savait; surtout que cela pouvait être pour toute raison et n’importe laquelle en réalité, autant désirée de la part de Garrett de ne pas mêler la vie d’Evelyn que en rien attendue de la part de son ainé de le mêlé à des informations qu’il aurait surement préféré garder pour lui. C’était même d’ailleurs surement une savante combinaison des deux raisons.
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Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
but the rain is always gonna come @Ruben Hartfield ☆ crédit/harlkey
Donner raison à Ruben, dans l’immédiat, ça ne faisait pas partie de la liste des priorités d’Evelyn qui le fixa sans intention aucune de répondre à ses suppositions. Pourtant, une partie d’elle savait évidemment qu’il n’avait pas tort, qu’il y avait chez Rhett ce quelque chose qui la poussait à accourir chaque fois qu’il en faisait la requête, même quand elle se jurait de le laisser mariner dans son jus et de ne plus jamais relever la moindre de ses interventions. La preuve en serait quelques jours plus tard, quand Rhett lui proposerait une thérapie de couple et qu’elle ne mettrait qu’un temps plus ou moins correct selon ses critères à se dire que ce ne serait pas une si mauvaise idée que ça quand elle avait encore le goût des larmes dans la bouche. Il y avait une raison à ça bien sûr, et c’était drôle que c’était l’homme qui s’était retrouvé à genoux devant Rhett qui l’avait soulevé à peine quelques minutes après qu'ils se soient rencontrés pour la toute première fois : elle en était amoureuse, plus qu’elle n’était capable de s’en rendre compte. À partir de ce constat, elle pouvait lutter autant qu’elle le voudrait, sa volonté ne pourrait pas grand-chose contre le caractère irrationnel de ce qu’elle ressentait pour le jeune homme. Elle ne voulait cependant pas donner la satisfaction à Ruben de tirer un quelconque contentement à l’idée d’avoir raison alors non, elle ne releva pas, remarquant juste qu’il continuait de fanfaronner, trop fier de lui de savoir mieux s’y prendre que son frère pour cacher ses secrets.
Elle entendit ce qu’il grommela dans sa barbe, et fut encore une fois presque ébahie face à la désinvolture qu’il démontrait à propos de tout ça. Tellement d’ailleurs qu’elle ne réussit pas à rebondir dessus, le regardant juste se comporter comme un gamin qui veut à tout prix obtenir le dernier mot. C’était bien ça, elle avait à faire à un enfant qui ne mesurait pas l’effet qu’aurait ses actions sur son entourage, et ça lui rappelait encore une fois Rhett qui avait tendance à sous-estimer la même chose. Attrapant le bord du bar avec ses deux mains, elle resta un moment-là à le regarder presque sans ciller, la tête inclinée sur le côté, comme une mère qui ne sait plus quoi faire avec son fils et qui se retrouve à envisager de lui poser un ultimatum. Elle ne le ferait pas avec Ruben, elle n’en avait aucunement le droit, mais Dieu que ça la démangeait de lui dire que s’il continuait comme ça, elle irait elle-même parler à Nina. En fait, ça s’installa même durablement dans son esprit pendant qu’il soulignait à nouveau que pour se sentir trompé, il fallait partager la vie de celui qu’on accusait. Là, ce qu’elle lui dit sortit de ses lèvres comme elle le pensait "T’es qu’un connard, Ruben." Entendre Evelyn jurer, c’était toujours étrange. Elle ne se démonta pas cependant, ajoutant plutôt, très sérieuse "Je pense que tu ne l’entends pas assez souvent, alors je me permets de te le dire : t’es le pire des connards que j’aie eu l’occasion de rencontrer dans ma vie. Pourtant, j’en ai côtoyé des types qui pensent que leur argent, leur carrière et leur intelligence leur donnent le droit de se comporter comme tu le fais." Lâchant le bar, elle appuya sa conclusion par un geste, ses poignets s’écartant, sa bouche accusant un mouvement vers le bas pour traduire la véracité de son observation "Tu les bats tous à plate couture." Un compétence qu’il pourrait ajouter à son si prestigieux curriculum vitae. Pour ce qu’elle en avait à faire en vérité, lui conseillant même d’aller se faire voir si ça lui chantait.
Ce qu’il consentait à faire sans rechigner, et de nouveau, elle secoua la tête, confrontée à sa démonstration d’impertinence qu’elle essaya de contrer en se redressant de nouveau, prenant conscience qu’en définitive, Ruben Hartfield était trop arrogant pour craindre qui ou quoi que ce soit. Même la certitude de tomber de son piédestal ne semblait pas l’atteindre, c’était pour dire à quel point il se croyait au-dessus des autres. Pantoise, Evelyn chassa bien vite la question qu’il lui posa juste après "Qu’est-ce que ça peut te faire ? Tu trouveras quelqu’un qui acceptera d’organiser ton mariage à ma place va, ce ne sont pas les bonnes agences qui manquent à Brisbane." Elle s’ôta de la tête de lui dire que c’était pourtant la sienne la meilleure en son temps, pas du genre à faire dans l’esbroufe comme le jeune homme avec qui elle n’avait pas envie de parler de ses projets d’avenir impliquant un poste important. De toute façon, il lui coupa toute l’envie de parlementer davantage quand il sous-entendit quelque chose l’instant d’après, mettant en avant le fait que Rhett ne lui avait pas parlé des changements dans sa vie professionnelle alors qu’il lui avait parlé du reste "Qu’est-ce que ça veut dire ça ?" Qu’elle n’était pas assez importante pour qu’il se sente obligé de parler d’elle quand elle n’était pas là, qu'il avait d’autres priorités, et que ça ne comptait pas de la mentionner durant les dîners de famille où elle n’était pas présente ? Elle dut admettre qu’au-delà de la phrase-même de Ruben, le sens caché de ce qu’il lui disait lui fit beaucoup de mal et que, voulant se protéger avec un temps de retard, elle finit par lui dire, levant de nouveau les mains devant elle, fermant très brièvement les yeux en même temps "Tu sais quoi, laisse tomber. Je pense qu’on devrait s’arrêter là avant qu’on se dise tous les deux des choses qu’on regrettera." Qu’il ne se méprenne pas, le docteur, tout ce qu’elle lui avait dit jusque-là, elle ne le regretterait pas — en particulier la partie où elle le traitait de connard. Mais elle se connaissait assez pour savoir que si ça continuait comme ça, ce serait plus que certainement le cas.
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
Il pouvait parfaitement voir que ses paroles l’atteignaient d’une certaine manière. Elle bouillonnait quelque peu, derrière le bar de cet endroit impersonnel, Evelyn. Ses yeux laissaient passer bien plus d’informations que ne le faisait sa bouche pour le moment, il était donc possible de voir de ce côté là qu’elle accumulait les réflexions et les pensées à chaque parole et réplique de Ruben - elle ne garda pas ces dernières indéfiniment pour elle, cependant. Cela aurait été trop beau et trop ennuyant aussi, s’il fallait être tout à fait honnête. « T’es qu’un connard, Ruben. » Celle là, il s’y attendait autant qu’elle fut une surprise; il fut possible de le voir sur son visage, là où il vint lentement hausser un sourcil de surprise alors qu’un semblant d’esquisse de sourire se glissait sur ses lèvres. « Je pense que tu ne l’entends pas assez souvent, alors je me permets de te le dire : t’es le pire des connards que j’aie eu l’occasion de rencontrer dans ma vie. Pourtant, j’en ai côtoyé des types qui pensent que leur argent, leur carrière et leur intelligence leur donnent le droit de se comporter comme tu le fais. » Elle se rapprocha quelque peu pour ajouter sa dernière phrase. « Tu les bats tous à plate couture. » Peut-être qu’il ajouta là un petit rire, mais même lui ne s’en aperçut que lorsque ce dernier fut perceptible; il ne s’attendait pas à réagir de cette sorte face à de telles paroles, mais il suivait le mouvement. « Je n’ai pas le droit de le prendre comme un compliment je suppose ? » Alors qu’elle sortait les armes tranchantes face à lui, il préférait presque en rire. Ce n’était pas ce type de paroles qui le ferait sortir de ses gonds - il en existait à la pelle de ces dernières, mais se faire traiter de connard n’était pas là un des critère d’efficacité. D’autres avant elle l’avaient fait, d’autres après le feraient, il s’en remettrait. Ce n’était jamais agréable, mais il s’en remettrait. « J’ai pas pour but de te plaire, donc si tu souhaites te décharger sur moi en me traitant de tous les noms: fais toi plaisir. » Ben haussa les épaules. « J’espère juste que ça vaut le coup. »
« Qu’est-ce que ça peut te faire ? Tu trouveras quelqu’un qui acceptera d’organiser ton mariage à ma place va, ce ne sont pas les bonnes agences qui manquent à Brisbane. » Il haussa de nouveau les épaules. « Je pensais que t’étais des meilleures dans ton domaine, je suis étonné de te voir le quitter. Rien de plus. » Et de tous les moments de cette conversation, il s’était permis de changer d’intonation et de façon d’aborder le sujet puisque pour une fois la réponse l’intéressait vraiment. Il pouvait mener deux types de conversations dans le même contexte, sans soucis, balançant d’un sujet à l’autre sans que cela ne demande le moindre effort. « Et que même si je peux en trouver d’autres, des agences, ça me paraissait logique de t’en parler à toi. » Qu’elle le croit ou non, cela ne semblait plus avoir d’importance de toutes façons désormais.
Leur conversation prenait un tournant qui ne leur permettrait surement pas d’un jour se dire qu’organiser son mariage à lui ensemble serait une bonne idée. « Qu’est-ce que ça veut dire ça ? » Coinçant une petite moue au coin de ses lèvres, Ruben haussa brièvement les épaules; presque si quelqu'un débarquait à ce moment là de leu discussion, il aurait l’impression qu’il était sincèrement désolé de lui apporter ce type de nouvelle alors que cette dernière semblait d’une évidence parfaite à ses yeux à lui. « Tu sais très bien ce que ça veut dire, Evelyn. » Elle voulait jouer, il jouerait - mais c’était surement cette dernière partie qui n’était pas en accord avec les envies de la brune. « Tu sais quoi, laisse tomber. Je pense qu’on devrait s’arrêter là avant qu’on se dise tous les deux des choses qu’on regrettera. » Ses mains devant elle comme si elle était la plus sage des deux à ne pas continuer sur ce chemin sinueux - elle était surement la plus sage des deux. « J’en conclus donc que tu ne veux pas voir la vérité que je te mets pourtant devant toi, et que tu ne regrettes donc pas de m’avoir insulté. Une super soirée pour moi. » Surtout pour la seconde partie, alors qu’il tirait un sourire des plus faux. « Je sais que tu veux pas l’entendre, mais je suis tout de même sincère quand je te dis que j’aurais pas voulu que vous en arriviez là. Mais qu’il ne faut pas non plus faire une montagne d’un quelque-chose qui n’a pas besoin de l’être. » En tous cas pas dans l’esprit de Ben: ils n’étaient pas plus ensemble à ce moment là, il n’y avait pas mort d’homme. « Mais si tu préfères arrêter la conversation là, arrêtons là. Je tiens tout de même à te rappeler que c’est toi qui as commencé cette dernière, et que j’avais pas l’intention de tourner ça de cette façon en te saluant tout à l’heure. » Il secoua quelque peu sa tête. « Et que cela soit établi: je ne regrette pas mes sous-entendus. Qui ne seront que ça puisqu’il ne faut pas continuer cette conversation. » Haussant les épaules, il descendit de son perchoir.
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Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
but the rain is always gonna come @Ruben Hartfield ☆ crédit/harlkey
"Oh, le droit ou pas, je sais de toute façon que tu prendras le gauche et que tu te satisferas d’avoir obtenu le premier prix de ce concours-là." Mais ça n’avait absolument rien de gratifiant, ça prouvait juste quel genre d’homme le fils Hartfield était. Pas secouée le moins du monde par l’expression de ce qu’elle pensait vraiment du jeune homme, se sentant même soulagée de l’avoir enfin fait, depuis tout ce temps, se débarrassant de toutes formes de complaisance pour polir l’ego démesuré de Ruben, Evie continua de le fixer, le regardant rire comme si de rien n’était et mettre l’accent sur le fait qu'il n’avait pas vocation à lui plaire "Non, c’est vrai. Toi, ce qui t’intéresse, c’est de plaire à papa et maman, c’est bien ça ?" Et ce fut là qu’en vérité, Evelyn comprit pourquoi elle ne s’entendrait jamais avec Ruben. Il était fait de l’étoffe de ses soeurs, celle qui les avait incitées toute leur vie à rentrer dans des cases bien définies pour un seul et unique but : trouver grâce auprès de leur mère. Evie était observatrice, elle n’avait pas besoin de tout savoir pour faire des conclusions qui n’étaient pas souvent hâtives cependant, résultat d’analyses silencieuses qu’elle menait avec la bienveillance qui était la sienne d’ordinaire — celle qu’elle avait faite de Ruben, elle avait été longue, mais elle avait été efficace. Aussi, ce n’était pas bien difficile de comprendre pourquoi il méprisait son frère, lui qui n’avait pas eu à travailler trop fort pour briller quand lui, au contraire, il avait passé sa vie à le faire pour faire-valoir son intelligence et sécuriser la place qu’il avait dans le coeur de ses parents : celle du préféré, l’enfant prodige qui impressionne par son intellect et son ambition, bien plus que par ses travers et ses frasques. Evelyn, elle réalisait que l’image qu’il se donnait n’était pas sans écornures, il passait juste beaucoup de temps à vouloir la contrôler, la tenant aux quatre côtés pour que personne ne se rende compte de combien elle était sale et abîmée. Il devait être bien malheureux dans le fond, qu’elle se dit en le fixant encore et encore, sans ressentir une once de compassion pour lui cependant, lui retournant juste la question qu’il lui posa à la fin de la réaction qu’il lui avait donnée suite à son insulte "J’espère que ça vaut le coup aussi de ton côté, d’agir comme si tu ne risquais rien quand à la seconde où ton sale petit secret sera dévoilé, le sourire que tu m’offres, tu seras forcé de le ravaler." C’était presque comme si elle l’espérait quelque part, que son sale petit secret vienne à éclater tant elle mettait du coeur à lui rappeler qu’il n’avait vraiment pas de quoi faire le malin, Ruben.
"Et quoi, je devrais me sentir flattée d’avoir fait partie de ta liste de prestige pour organiser ton mariage ? Tu me connais très mal Ruben, la complaisance ne fonctionne pas avec moi, tu peux reprendre tes compliments." Et en faire ce qu’il voulait avec, mais n’ayant pas le coeur d’être de nouveau vulgaire, ne se l’autorisant qu’à très petite dose, elle tut sa pensée qui se reporta sur le coeur de la conversation qu’ils menaient, ne souhaitant en aucun cas se laisser atteindre par les compliments de Ruben. D’ailleurs, il avait la faculté de changer très vite de ligne de conduite, puisqu’un instant plus tard, il voulut atteindre son coeur d’une façon différente, faisant des sous-entendus aux raisons pour lesquelles son frère ne lui avait pas parlé de la fermeture de l’agence de wedding planning d’Evelyn. Elle lui demanda ce qu’il voulait dire, mais elle changea elle aussi rapidement son fusil d’épaule, pas certaine d’avoir le bagage pour supporter que Ruben lui dise une vérité qui lui ferait encore plus de mal que toutes celles qu’elle avait eu entre ses mains ces derniers temps.
Elle aurait voulu lui dire de se taire à nouveau, elle aurait aussi voulu le gifler pour lui remettre les idées en place et lui retirer le sourire qu’il avait sur le visage, mais elle n’en fit rien ; affrontant ses yeux avant la volonté de femmes fortes, pas impressionnée par les attaques verbales d’un homme qui n’en était un que parce qu’il avait les bons chromosomes, sa lâcheté lui retirant d’emblée son statut, elle lui répondit "Non, je ne regretterai pas de t’avoir insulté, comme tu ne regretteras pas d’avoir réussi à insinuer un doute dans mon esprit en sous-entendant que raconter ses frasques, ça a plus d’importance pour ton frère que je n’en aurais jamais à ses yeux." Sa tête vrilla juste un peu, ses yeux se plissant en même temps "C’est bien ça que tu essayais de me dire, non ? Que je fais office d’anecdote dans la vie de Rhett ?" Pas assez importante pour être mentionnée, mais présente néanmoins. Elle sentit sa gorge se serrer, et comme l’amour qu’elle portait à Rhett, ce n’était pas rationnel, et ça l’insupportait "Je me passerai volontiers de tes conseils pour gérer les retombées d'un adultère. Parce que tu peux dire ce que tu veux, tu peux penser ce que tu veux, je sais où nous en étions à ce moment-là, et je ne t’autorise pas à m’enlever le droit de me sentir trahie par quelque chose qui n’aurait jamais dû arriver." Mais encore une fois, attendre de la compréhension de la part d’un homme qui trompait éhontement sa fiancée, c’était espérer que la neige tombe au Sahara. De toute façon, il lui dit clairement, qu’il ne regrettait rien de ce qu’il avait dit lui non plus, et alors que ça résonnait en écho dans l’espace qui les séparait, Evie lâcha l’affaire à propos du breuvage plus fort qu’elle souhaitait se trouver, et quitta l’arrière du bar en lui faisant, bouleversée certes, pas motivée à l’idée de le lui montrer "Parfait. On peut au moins s’accorder sur l’idée qu'on assume tous les deux nos propos." Et puisqu’ils étaient ici au nom de sa famille, puisque la désinvolture de Ruben, elle avait besoin d’être remise à sa place, elle ajouta en usant de son pouvoir, sans doute pour la première fois de sa vie ; et ce sans ciller, ses yeux sombres trouvant ceux plus clairs du jeune homme qu’elle affronta, déterminée "Maintenant, je veux que tu t’en ailles d’ici." Elle lui retirait le droit de fanfaronner davantage ce soir, et ce sans lui laisser le temps de passer par le buffet.
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
« Oh, le droit ou pas, je sais de toute façon que tu prendras le gauche et que tu te satisferas d’avoir obtenu le premier prix de ce concours-là. » Tout était dans le nom qu’elle venait de donner: s’il s’agissait d’un concours, bien sur qu’il serait satisfait d’avoir obtenu le premier prix. « Non, c’est vrai. Toi, ce qui t’intéresse, c’est de plaire à papa et maman, c’est bien ça ? »- « Et je plais déjà à papa et maman, si jamais t’avais pas encore compris. » Pourtant, en côtoyant Rhett, elle avait du s’apercevoir que le favoritisme était présent chez les Hartfield - Ruben en était tout fait conscient en tous cas, et ne l’avait jamais caché de son côté; pourquoi le faire alors que ce dernier allait dans son sens ? « J’espère que ça vaut le coup aussi de ton côté, d’agir comme si tu ne risquais rien quand à la seconde où ton sale petit secret sera dévoilé, le sourire que tu m’offres, tu seras forcé de le ravaler. » Humidifiant ses lèvres un instant, il secoua peut-être un brin son visage en cet instant. « Ne t’en fais pas trop pour moi Evelyn, c’est pas la peine. » Comme si elle se faisait vraiment de la bile pour lui - alors qu’elle serait désormais apparemment aux premières loges pour voir sa chute si jamais cette dernière arrivait. Car bien sur qu’une partie de Ruben restait persuadé que cela ne serait jamais le cas, et il s’y accrochait tous les jours un peu plus pour ne voir aucun côté de son château ayant l’allure de coeur de la Transylvanie s’effondrer sans qu’il puisse faire quoi que ce soit.
« Et quoi, je devrais me sentir flattée d’avoir fait partie de ta liste de prestige pour organiser ton mariage ? Tu me connais très mal Ruben, la complaisance ne fonctionne pas avec moi, tu peux reprendre tes compliments. » Il haussa quelque peu les épaules. « Je pensais plutôt que tu aurais été contente que je pense à toi, que cela serait pour toi un signe que tu te faisais doucement une place au sein de la famille et que je préférais penser en premier à cette dernière plutôt qu’à des étrangers pour organiser un jour important qu’est un mariage. » Parce-que oui, il en était tout à fait conscient malgré tout, à travers tout ça.
Evelyn avait en tous cas assez fait sa place aux côtés de Rhett pour être présentée de façon officielle au reste de la famille Hartfield, de ce que Ben avait entendu dire - sa mère n’arrêtait pas de vanter la brune dès qu’elle en avait l’occasion, bien plus qu’elle ne l’avait jamais fait avec Nina d’ailleurs il n'avait pu s’empêcher de remarquer la dernière fois qu’il avait vu sa mère -, mais il restait que ce n’était pas d’elle que son ainé lui avait parlé ces derniers temps. Oh, il lui en parlait aussi, mais les frasques qu’il avait commises ne s’étaient pas déroulées pendant qu’il coulait des jours heureux avec Evelyn et il n’avait su s’empêcher d’en parler à son petit frère. De plein gré ou par accident, cette partie là n’était pas bien importante: cela permettait simplement à Ruben de souligner la partie qui lui servait pour aujourd’hui. « Non, je ne regretterai pas de t’avoir insulté, comme tu ne regretteras pas d’avoir réussi à insinuer un doute dans mon esprit en sous-entendant que raconter ses frasques, ça a plus d’importance pour ton frère que je n’en aurais jamais à ses yeux. » Il pencha sa tête un brin sur le côté, ne lâchant pas le regard de celle en face de lui. « C’est bien ça que tu essayais de me dire, non ? Que je fais office d’anecdote dans la vie de Rhett ? » - « Qu’il a préféré me parler de Mickey plutôt que de toi le peu de fois où je l’ai vu ces derniers temps oui, et vu le peu d’informations qu’on adore partager lui et moi je pense que ça souligne l’importance qu’il lui apporte. » Pas qu’elle était anecdotique, mais que Mickey ne l’était pas surtout. « Je me passerai volontiers de tes conseils pour gérer les retombées d'un adultère. Parce que tu peux dire ce que tu veux, tu peux penser ce que tu veux, je sais où nous en étions à ce moment-là, et je ne t’autorise pas à m’enlever le droit de me sentir trahie par quelque chose qui n’aurait jamais dû arriver. » - « Crois ce qui t’aide à dormir la nuit. » Ce n’était pas son problème, après tout.
« Parfait. On peut au moins s’accorder sur l’idée qu'on assume tous les deux nos propos. » Et presque: cela rendit son sourire un brin plus authentique en cet instant qu’ils arrivent au moins à trouver une longueur d’onde commune dans cette conversation. « Presque simple de trouver un terrain d’entente, finalement. » Lui qui était venu ici ce soir initialement plein de bonne volonté et qui ne désirant pas à la base ajouter le moindre venin à ses propos dans cette conversation se retrouvait à faire tout et son contraire. Elle l’aurait cherché, pour une fois. Retrouvant le côté du bar que Ben occupait encore pour le moment, ce fut les yeux dans les yeux qu’elle reprit la parole. « Maintenant, je veux que tu t’en ailles d’ici. » - « Pardon ? » Sa réaction fut sans appel, et sans délai non plus: écarquillant quelque peu les yeux, haussant les sourcils de paire avec, il avait perdu toute trace de sourire. « Depuis quand tu décides de prendre part aux parties importantes de la Fondation, assez en tous cas pour prendre l’initiative de me mettre à la porte comme ça ? » Il croisa les bras sur son torse, froissant quelque peu le tissu de sa veste de costume. Elle qui passait encore son temps il y avait peu à raser les murs enfilait les gants de celle ayant du pouvoir - il n’y était pas habitué. Et surtout: il n’était pas habitué à ce qu’on ne veuille pas de lui quelque-part et son égo se brisait dans un silence tout relatif en cet instant. « Je croyais que tu n’en avais rien à faire de ce qu’il pouvait se passer pendant ce type d’événements ? Et encore moins des gens sur la liste des invités ? »