ÂGE : 39 ans (04/01/1985) SURNOM : eli, simple et efficace STATUT : cœur autrefois brisé, désormais jalousement gardé, mais dont l’armure ne cesse de se craqueler face à une adorable petite souris MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland. LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle POSTS : 2694 POINTS : 20
TW IN RP : ex-toxicomanie GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, il a sillonné les plus belles régions du globe une fois sa majorité atteinte puis s’est installé à New York avant de revenir dans la ville qui l’a vu grandir fin 2021 ✵ aîné de la fratrie Walker ✵ architecte depuis plus de dix ans, il excelle dans son travail ✵ un passé riche d’excès en tous genres, le seul vice ayant persisté au travers des années étant la cigarette ✵ (trop) honnête, il préfère une vérité blessante à un mensonge confortable ✵ très sociable, doué avec les mots et le sourire facile, sa façade s’effondre lorsque l'interaction devient trop réelleCODE COULEUR : eli se pavane en #00B464 RPs EN COURS :
WALKER ✵ we don't talk much, not anymore. broken bottles and slammin' doors, but we still care about each other, say we care about each other. i know life took us far away, but I still dream 'bout the good old days. when we took care of each other, we were livin' for each other.
ELIORA ✵ gimme what you got - your talk is incredible, so, so, so unusual. you taste like surfing videos. i'm going to read your mind, who you hiding? you fake your shyness, i just wish that i could see through you... hot glue, vape juice, hit undo, how the hell are you so cool?
C’était devenu une véritable addiction. Plusieurs soirs par semaine, Elijah Walker s’éclipsait dans les profondeurs de la nuit pour rejoindre un établissement à la réputation controversée, au sujet duquel tant de rumeurs couraient qu’il était pratiquement impossible de savoir ce qu’il se tramait réellement derrière ses portes en bois massif et ses rideaux de velours bordeaux. La maison-close trônait, mystérieuse et intrigante, en plein centre de l’artère commerçante la plus fréquentée de la ville – et si tout le monde était au fait de son existence, rares étaient ceux qui s’étaient aventurés à l’intérieur. La témérité d’Elijah l’avait toutefois conduit à en pousser les portes, d’abord une première fois, à laquelle succédèrent bientôt de nombreuses autres. Ce n’étaient toutefois ni les lumières tamisées, ni la musique proposée par l’orchestre local, ni même les talents des danseuses exotiques qui l’eurent poussé à réitérer l’expérience aussi régulièrement – s’il revenait, encore et toujours, c’était uniquement pour les beaux yeux où dansaient des reflets aux couleurs impossibles de la tenancière des lieux. « Je viens voir mademoiselle Constantine. Est-elle présente ce soir ? », demanda-t-il ainsi, comme à son habitude, en se présentant à l’entrée de l’établissement ce soir-là, sans douter de la réponse affirmative qui viendrait à sa question. Tout en peinant à contenir un sourire satisfait, tout comme il eut du mal à dissimuler l’excitation qui s’emparait déjà de lui, il suivit l’hôtesse à l’intérieur des lieux, jusqu’à la plateforme qui surplombait les lieux au fond de la salle à l’atmosphère opacifiée par la fumée qui emplissait la pièce. Lorsqu’Eli l’aperçut, il déglutit en sentant s’accélérer les battements de son cœur. Était-ce là l’ultime reliquat d’un instinct de survie malmené par les comportements irresponsables et imprudents de son propriétaire, ou bien le reflet de la passion que celui-ci nourrissait pour la fascinante créature dont il n’arrivait déjà plus à détacher le regard ? Avec une humilité dont il n’avait pas coutume, mais sans se départir de l'audace qui lui avait valu l’attention de la maîtresse des lieux, Eli se présenta devant cette dernière, s’inclinant devant elle en attendant d’être invité à la rejoindre. « Bonsoir, mademoiselle. Vous êtes époustouflante, comme toujours », murmura-t-il d’un ton admiratif en avisant la silhouette peu couverte de la Constantine, ainsi que son visage qui hantait chacun de ses rêves depuis des mois, et dont les traits poupons et juvéniles avaient le don de prodiguer un faux sentiment de sécurité – car elle était redoutable, puissante et dangereuse, autant qu’elle n’était addictive et irrésistible. Elle avait, dès le soir de leur rencontre, exercé un indéniable pouvoir sur Elijah, sans que celui-ci ne sache si c’était son charme ou ses talents de manipulatrice qui avaient eu raison de chacun de ses instincts qui lui avaient pourtant intimé de s’encourir ; de toute façon, la réponse à cette question ne lui importait que trop peu, alors qu’il était véritablement obsédé par elle et ne songeait pas un instant à tenter d’échapper à son emprise. Il la rejoignit finalement sur l’estrade, avant de s’agenouiller en face du fauteuil où elle trônait avec splendeur, et de s’emparer de la main glacée qu’elle lui tendit pour la débarrasser prudemment de son gant de dentelle et y apposer un baisemain prudent. Le parfum capiteux de la patronne des lieux le frappa de plein fouet, et il se sentit pris d’une délicieuse sensation de vertige, échappant un souffle heurté avant de croiser son regard aux teintes hypnotisantes et d’enfiler à nouveau le gant avec une délicatesse où rivalisaient autant d’admiration que de crainte. Il esquissa un sourire non dénué d’insolence, les yeux toujours levés vers elle, sans esquisser de mouvement pour se relever. « Que puis-je faire pour votre bonheur ? », susurra-t-il tout en connaissant la réponse à sa question, et ses mains devancèrent les mots de Flora alors qu’elles entamèrent de déboutonner sa chemise avec lenteur.
rainmaker
❝oh my lungs are begging me to beg for you❞ all of these highs and all of these lows don't keep me company. i've been breathing you in and drinking you down, you're the only remedy. say you're gonna hold my head up, say you're gonna break my fall ; say you're gonna stay forever, baby, this is all i want. cause all my bones are begging me to beg for you, begging me to beg for your love.
Flora Constantine
la petite souris
ÂGE : trente-et-un ans (21.07.1993) SURNOM : flo sonne comme une évidence, elle entend également constantine de temps à autre STATUT : elle a du mal à y croire mais flirte le parfait amour avec Elijah. il est celui dont elle a toujours rêvé, et il fait d'elle la plus heureuse des petites souris MÉTIER : ses rêves abandonnés, elle est à présent barista au dbd en journée et barmaid à l'electric playground le soir LOGEMENT : au #03 james street à fortitude valley. elle partage cet appartement avec Millie, des cochonneries entassées dans les placards et de précieux rouleaux de tissus dans un coin du salon POSTS : 526 POINTS : 0
TW IN RP : ptsd, achluophobie, maladie, deuil. mentions : overdose, addiction, drogue, relation abusive GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfantDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7380B5 RPs EN COURS :
ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.
CONSTANTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.
Son pouce s’affaisse sur sa lèvre inférieure et Flora en suçote distraitement la pulpe, son regard lila focalisé sur les traits délicats de la jeune femme dont elle soutient mollement le corps en l’accompagnant jusqu’au sol. Seul le grésillement de la lampe à huile au-dessus de leurs têtes perturbe le silence tout relatif de la ruelle déserte, et la brune secoue mollement le bras pour en détacher les doigts récalcitrants de celle dont le corps s’est affaissé contre le mur. Elle se réveillera, probablement, et Flora enjambe sa silhouette assoupie en achevant de débarrasser ses doigts du vermeil qui les tâche, prenant la direction de son antre après une journée passée à cavaler à la recherche d’un sorcier étrangement introuvable - un vieil ami à qui elle veut soutirer des informations sur les chasses récentes qui opèrent en ville, et dont l’odeur a étrangement disparu depuis plusieurs semaines à présent. Il faut à la brune l’équivalent d’un battement de cils pour se présenter sur le seuil de son repère et y pénétrer, la prise au vent entraînant ses mèches en cascade derrière ses épaules, ses mains se posant délicatement sur les épaisses portes en chêne qu’elle ouvre sur une impulsion à peine plus forte qu’une pression. La démarche faussement nonchalante et les battements de coeur paresseux de l’un de ses petits protégés se rapprochent, et elle ne voudrait pas être en retard pour le recevoir.
Une brise opaque ondule sur le mobilier, chuchote aux courbes des corps qui la fendent, et la musique de fond tout juste perceptible suffit à encourager les mortels à profiter du moment dont la maîtresse des lieux leur fait grâce. Elle surplombe la scène Flora, confortablement assise là où la vue sur ceux qui lui appartiennent est agréable, et sur le point de le devenir plus encore. Son parfum boisé, ses cheveux bruns et son coeur dont la cavale ne fait que commencer se joignent à la fête, et elle sourit prudemment à sa vue. Elijah est sien depuis des mois - il prétend sûrement l’ignorer mais est bien assez intelligent pour le savoir, et la brune le lui laisse croire pour mieux se délecter de la peur qu’elle finira par lire dans ses yeux magnifiques tôt ou tard. La créature, elle a l’éternité devant elle - et obtiendra ce qu’elle veut de la manière souhaitée, peu importe que cela soit demain ou dans trente ans, même si elle ne laissera jamais son favori s’enlaidir à ce point. Ses pas se rapprochent et son regard s’amuse à la docilité si surprenante qui émane de sa personne, celle insoupçonnée et devenue plus exquise encore, celle dont elle s'imprègne à chacune de leurs rencontres. Il l’est, à sa merci, à la sienne et uniquement la sienne. « Bonsoir, mademoiselle. Vous êtes époustouflante, comme toujours » Enveloppée dans une robe noire, sa mâchoire ciselée se découpant sur la fraîcheur de sa peau, ses clavicules creusées par les ombres qui les amplifient, Flora dégage un reflet parfaitement surnaturel - elle existe au travers de ses apparences et en change fréquemment, friande des possibilités qui n’ont cesse de s’offrir à elle. Délicatement, par habitude, sa main se soulève vers l’homme qui s’agenouille à ses pieds et Flora suit du regard les moindres de ses gestes - la façon dont son humanité se retranscrit au travers des tremblements à peine perceptibles et parfaitement naturels de son corps, celle dont sa poitrine se soulève à rythme régulier et dont l’air s’échappe d’entre ses lèvres pleines et sur lesquelles l’air raccroche en raison de leur manque d'hydratation. Il est imparfait, humain et vivant, et l’est d’une manière absolument délicieuse. « Que puis-je faire pour votre bonheur ? » Toujours à genoux, les doigts de l’homme trouvent délicatement les boutons de sa chemise, et Flora en suit la minutie avant de se lever de son siège. Debout face à lui, son regard améthyste usant de tout son ascendant, la créature dirige ses doigts habillés vers le menton de sa gourmandise et le redresse prudemment, son index passant sous sa pointe pour l’incliner dans sa direction. « J’aimerais que tu puisses voir à quel point tu es vulnérable. » remarque-t-elle, un sourire aux connotations carnassières sur les lèvres. « Délicieux, si fragile et délicat. » À la simple force de son index, Flora l’encourage à se relever, suivant son ascension du regard et ce jusqu’à être contrainte de garder son menton légèrement orienté vers le haut pour ne pas le quitter des yeux. Relâchant son visage, ses mains s'orientent vers ses épaules pour les en débarrasser de la chemise désormais ouverte, glissant sur ses muscles et les enserrant une seconde avant de les relâcher. Il est fort et pourtant si faible, imposant et pourtant si... cassable. Ses prunelles parme brûlent ses traits du regard, et Flora remonte d’une manière abusivement lente sa main vers ses lèvres, ses doigts s’y pressant mollement afin de les encourager à s’ouvrir. « Retire le moi. » murmure-t-elle d’une voix aussi douce qu’une caresse et pourtant dénudée de toute chaleur. Son coude exerce un mouvement de recul et ses doigts froids se saisissent sur la dentelle dont ils viennent d’être dénudés, Flora la déposant autour du cou de son invité puis répétant la scène avec son autre bras. « Es-tu nerveux, Elijah ? Ou impatient ? » l’interroge-t-elle en rapport aux irrégularités de son coeur qu’elle entend plus nettement que ses propres pensées à ses oreilles. Passant ses doigts pâles désormais nus sur sa joue, la brunette les laisse dégringoler le long de sa jugulaire tout en en suivant le cheminement, reportant ensuite son regard dans le sien et s’ornant d’un nouveau sourire enjôleur. « Ou peut-être les deux ? » suggère-t-elle d’une voix où perce la malice, ses mains venant se saisir de la dentelle abandonnée autour de son cou afin d’exercer une pression toute juste suffisante pour l’encourager de lui-même à se pencher vers elle, ses lèvres s’approchant dangereusement des siennes sans jamais les saisir. « As-tu été sage ? » susurre-t-elle d'une voix à peine plus haute qu'un murmure, le souffle étonnamment brûlant contre sa peau tiède.
rainmaker
the innocence of my lips ☽ smear the innocence of my lips, feel you bruising me its boundless, you kill me and show me a world i feel whole in, never felt closer to demise, floating over all the stop signs and still i write pages of promise and cadence its quite alright baby
Dernière édition par Flora Constantine le Mer 18 Oct 2023 - 15:01, édité 1 fois
Elijah Walker
les mauvaises décisions
ÂGE : 39 ans (04/01/1985) SURNOM : eli, simple et efficace STATUT : cœur autrefois brisé, désormais jalousement gardé, mais dont l’armure ne cesse de se craqueler face à une adorable petite souris MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland. LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle POSTS : 2694 POINTS : 20
TW IN RP : ex-toxicomanie GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, il a sillonné les plus belles régions du globe une fois sa majorité atteinte puis s’est installé à New York avant de revenir dans la ville qui l’a vu grandir fin 2021 ✵ aîné de la fratrie Walker ✵ architecte depuis plus de dix ans, il excelle dans son travail ✵ un passé riche d’excès en tous genres, le seul vice ayant persisté au travers des années étant la cigarette ✵ (trop) honnête, il préfère une vérité blessante à un mensonge confortable ✵ très sociable, doué avec les mots et le sourire facile, sa façade s’effondre lorsque l'interaction devient trop réelleCODE COULEUR : eli se pavane en #00B464 RPs EN COURS :
WALKER ✵ we don't talk much, not anymore. broken bottles and slammin' doors, but we still care about each other, say we care about each other. i know life took us far away, but I still dream 'bout the good old days. when we took care of each other, we were livin' for each other.
ELIORA ✵ gimme what you got - your talk is incredible, so, so, so unusual. you taste like surfing videos. i'm going to read your mind, who you hiding? you fake your shyness, i just wish that i could see through you... hot glue, vape juice, hit undo, how the hell are you so cool?
Sans aucun conteste, Flora avait été synonyme du plus terrible des dangers dès la première fois qu’Elijah avait croisé son regard à la couleur si unique. Un danger qui avait alerté tous ses sens, lui avait ordonné de prendre la fuite avant de ne plus même être en mesure de regretter de ne pas l’avoir fait, faisant se propager son lot de frissons glaciaux le long de sa colonne vertébrale. Mais Elijah était une tête brûlée, un véritable imbécile programmé pour suivre ses envies plutôt que ses instincts, et comme un insecte attiré par la plus brûlante des flammes, il s’était retrouvé irrévocablement attiré par l’irrésistible tenancière de la maison-close. L’héritier avait joui de la compagnie des plus belles femmes du pays, et profité des plaisirs de la chair sous ce qu’il avait cru être tous leurs aspects – mais son expérience faisait bien pâle figure à côté de ce que la divine créature aux yeux violets avait à lui offrir. Elle n’avait pas eu besoin de lui révéler ce qu’elle était qu’il l’avait déjà réalisé tout seul, guidé dans ses observations par l’impossible fluidité de ses mouvements, les propriétés hypnotisantes de son regard et la froideur étonnamment charmante qu’elle dégageait. Alors, il avait savamment ignoré les signaux d’alerte qui n’avaient cessé de clignoter dans son esprit possédé par le désir et la fascination, et s’était littéralement rué dans la gueule du loup. Une fois, deux fois, puis d’innombrables d’autres après elles. La passion qu’elle faisait brûler en lui avait d’abord été assouvie par les plaisirs charnels qu’elle lui avait offerts, et si Elijah avait initialement cru qu’il s’agissait là de l’apogée des expériences qu’il avait eu l’occasion de connaître, il fut rapidement détrompé. De charnels, les plaisirs n’avaient ainsi pas tardé à se faire carnassiers, et Flora n’avait pas eu besoin de grands efforts pour le convaincre de s’offrir autrement à elle. Elijah avait à peine flanché la première fois qu’il avait étiré la nuque devant elle pour exposer à sa vue sa gorge découverte, et n’avait esquissé qu’une légère grimace en expérimentant la première d’une longue série de douleurs lancinantes lorsque sa peau s’était déchirée sous les assauts impitoyables de celle dont il n’était désormais plus qu’une simple marionnette. Il n’avait pas tardé non plus à réaliser qu’à la douleur succédait systématiquement l’extase – bien plus intense encore que l’opium qu’il avait l’habitude de fumer depuis son adolescence, infiniment plus exquise que la jouissance que les plaisirs de la chair étaient à même de lui prodiguer. L’étrange bien-être physique que faisait naître en lui la douleur était alors décuplé par le plaisir de s’offrir ainsi, corps et âme, à celle qui lui démontrait de manière répétée qu’elle choisissait de le laisser en vie, alors qu’elle n’avait qu’à fournir un effort minime pour la lui arracher d’un geste bien calculé.
Il avait toujours été amateur de sensations fortes, et aimé flirter avec le danger, voire narguer la mort. Il était parfaitement conscient qu’il frôlait sérieusement cette dernière à chaque fois qu’il mettait les pieds dans cet endroit, et pourtant, jamais l’idée d’arrêter ne lui avait effleuré l’esprit. Il choisissait de mettre les battements frénétiques de son cœur sur le compte de la seule excitation, continuait d’ignorer les craintes pourtant plus que légitimes qui fourmillaient dans sa poitrine et se convainquait sans trop de peine qu’il n’était pas fou à lier de rechercher inlassablement la compagnie d’une prédatrice réputée pour être aussi redoutable qu’impitoyable. Tous les doutes qui auraient pu germer dans son esprit s’évanouissaient systématiquement lorsqu’il croisait ses prunelles pourpres, et il n’existait alors plus rien d’autre qu’un sentiment vertigineux d’anticipation. Ainsi, le sourire qui s’étira sur ses lèvres pleines à la menace à peine voilée de la Constantine était bien plus malicieux qu’il n’était appréhensif, et Elijah ne s’interrompit pas dans le déboutonnage de sa chemise tout en levant docilement la tête en direction de la maîtresse des lieux. Parfaitement silencieux, il suivit les directives de Flora en se relevant avec lenteur, son calme apparent contrastant avec les tambourinements effrénés de son cœur, dont il savait qu’ils ne passeraient nullement inaperçus auprès de celle qui entendait tout. La respiration d’Elijah mourut dans sa gorge lorsqu’elle effleura ses lèvres de ses doigts couverts de dentelle, et il étouffa un grognement anticipatif avant de murmurer : « Tout ce que vous voudrez, maîtresse Flora » et de s’exécuter une nouvelle fois, attrapant entre ses dents le tissu du gant tout en regardant Flora en extirper sa main avec une sensualité hypnotisante. Ses paupières se fermèrent brièvement en sentant les doigts glacés de l’objet de toutes ses pensées effleurer sa joue rasée de près, et il inspira brusquement, sur le point de manquer d’air alors que les battements de son cœur se faisaient de plus en plus erratique. Il rouvrit les yeux en adressant un regard coupable à Flora lorsqu’elle l’interrogea d’un ton presque moqueur, esquissant un sourire en coin en réaction à sa curiosité. « Je ne peux nier que vous êtes loin de me laisser indifférent », éluda-t-il dans un murmure, trouvant un certain plaisir dans la seule façon qu’il avait de lui cacher l’entière vérité – elle savait presque tout, bénéficiait de trop d’avantages sur lui, et il n’hésitait pas à garder secrètes les seules choses qui demeuraient inaccessibles à celle qui semblait pourtant avoir le don de lire en lui comme dans un livre ouvert. Pourtant, il s’était déjà montré expansif à son égard, et ce à plusieurs reprises, se livrant entièrement à elle sur le plan émotionnel autant qu’il le faisait physiquement. Toujours docile dans ses gestes, Elijah suivit le mouvement initié par Flora et se rapprocha d’elle, à nouveau frappé par son parfum enivrant. « Je sais que vous pouvez entendre comment mon cœur bat pour vous », chuchota-t-il en soutenant courageusement son regard, si audacieux qu’il ne pouvait être que stupide, amoureux ou les deux. Il lui sourit à nouveau, le regard brillant d’une passion impossible à dissimuler. « Oh, j’ai été très sage – je le suis toujours, n’est-ce pas ? », répondit-il d’un ton où perçait un brin de provocation, et il disait vrai : depuis qu’elle était entrée dans sa vie, elle était devenue sa seule source de débauche, et la vie qu’il menait en dehors des moments passés à ses côtés était devenue terne tant elle demeurait le centre de ses préoccupations en toutes circonstances. Profondément esclave de la dépendance qu’elle avait fait naître en lui, Elijah n’existait désormais plus qu’en sa présence, et ne cessait de rechercher sa proximité – de la même façon qu’il le fit maintenant, avançant avec témérité le visage de quelques millimètres supplémentaires afin de venir chercher les lèvres de celle qu’il aimait éperdument et désespérément.
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Flora Constantine
la petite souris
ÂGE : trente-et-un ans (21.07.1993) SURNOM : flo sonne comme une évidence, elle entend également constantine de temps à autre STATUT : elle a du mal à y croire mais flirte le parfait amour avec Elijah. il est celui dont elle a toujours rêvé, et il fait d'elle la plus heureuse des petites souris MÉTIER : ses rêves abandonnés, elle est à présent barista au dbd en journée et barmaid à l'electric playground le soir LOGEMENT : au #03 james street à fortitude valley. elle partage cet appartement avec Millie, des cochonneries entassées dans les placards et de précieux rouleaux de tissus dans un coin du salon POSTS : 526 POINTS : 0
TW IN RP : ptsd, achluophobie, maladie, deuil. mentions : overdose, addiction, drogue, relation abusive GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfantDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7380B5 RPs EN COURS :
ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.
CONSTANTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.
Son regard améthyste ancré au sien azur, Flora serait saisie de frissons si elle en était capable. Le souffle tiède de l’héritier s’écrase contre sa peau froide et la brune jurerait entendre les poils se dresser sur l’épiderme du mortel, les muscles de son dos s'effondrer à la façon d’interminables dominos et ses poumons s’écraser à l’intérieur de sa cage thoracique sous une pression inexistante. Elijah, même pour l’un d’eux, est particulièrement expressif. Exquisement vivant, délicieusement parfumé, et la brune se délecte de toutes ces petites choses qu’il dégage et font de lui l’être alléchant qu’il est. Probablement regrettera-t-elle de ne plus le sentir, de ne plus l’entendre ni le goûter - mais qui d’autre mérite un cadeau aussi grand que celui qu’elle s’apprête à lui faire ? « Tout ce que vous voudrez, maîtresse Flora » Il s'exécute soigneusement et la brune sourit à son allégeance, son obéissance si parfaite et la prudence si maîtrisée de ses gestes - il lui donne, parfois, l’impression d’être fragile sans jamais soupçonner nier leurs rapports de force, et elle l’adore pour cela. Son regard prédateur ne quitte jamais ses traits et elle poursuit son petit manège en enroulant la dentelle autour de la peau large de sa nuque, souriant plus légèrement encore à la façon dont son regard et son corps entier papillonnent à sa merci. « Tout ce que je veux, n’est-ce pas ? » chuchote-t-elle en s’amusant d’un rire inquiétant sans être dénué de sensualité, sa main libre venant effleurer sa poitrine mise à nue et son ongle descendant prudemment entre les poils de ses pectoraux. « Je ne peux nier que vous êtes loin de me laisser indifférent » Ses yeux violets retrouvent les siens et elle s’amuse à la remarque, penchant légèrement la tête sur le côté d’un air inquisiteur, ses lèvres s’entrouvrant pour laisser percer son sourire. « Loin de te laisser indifférent ? » répète-t-elle, surprise et insatisfaite, également un tant soit peu offensée sans jamais changer sa malice pour un agacement réel. Il l’amuse, et sûrement est-ce mieux ainsi. « Je ne laisse personne indifférent. » chuchote-t-elle en éloignant son visage du sien pour mieux en contempler le reflet. Les mortels ne sont pas immunisés à ses charmes, pas plus qu’une majorité des créatures obscures, et elle trouve le grand brun étonnement avare et peu reconnaissant. « Je sais que vous pouvez entendre comment mon cœur bat pour vous » - « Je le peux. » Elle connaît son rythme et anticipe ses irrégularités, sa mélodie comme une vraie musique à ses oreilles. Elijah, comme n’importe quel homme grand et fort, a un rythme particulièrement lent et puissant, et ce dernier résonne d’une manière grisante à ses oreilles. « Oh, j’ai été très sage – je le suis toujours, n’est-ce pas ? » Son visage se rapproche du sien et l'immortelle se met à sourire sans esquisser le moindre geste. La dentelle sur sa nuque est remplacée par sa main et Flora l’empêche de s’approcher davantage, l’immobilisant à la simple négligence de ses doigts sur son cou. Le sang pulse sous sa peau et elle appuie sensiblement son contact, avant de se pencher à son oreille sans jamais faire davantage qu’effleurer ses lèvres, réticence à s’en saisir. « Sage oui. Au moins autant que tu es avare quant à t’exprimer avec autant d’impatience et d’envie que tu en ressens. » murmure-t-elle contre sa peau, sa main libre appuyée par-dessus son coeur. Ses dents pincent ironiquement le lobe de son oreille et la vampire laisse à nouveau l’air s’engouffrer entre eux, se reculant en rompant tout contact entre leurs corps, sa malice autant que son impatience croisant le regard émotif de l’homme à moitié nu face à elle. « Tu m’as habituée à mieux, Elijah. » poursuit-elle après une pose, bien plus amusée qu’elle n’est réprobatrice - mais suffisamment sérieuse pour rendre percutants ses propos. « Pourquoi es-tu venu ici ? » demande-t-elle en toute simplicité, patiente.
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the innocence of my lips ☽ smear the innocence of my lips, feel you bruising me its boundless, you kill me and show me a world i feel whole in, never felt closer to demise, floating over all the stop signs and still i write pages of promise and cadence its quite alright baby
Elijah Walker
les mauvaises décisions
ÂGE : 39 ans (04/01/1985) SURNOM : eli, simple et efficace STATUT : cœur autrefois brisé, désormais jalousement gardé, mais dont l’armure ne cesse de se craqueler face à une adorable petite souris MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland. LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle POSTS : 2694 POINTS : 20
TW IN RP : ex-toxicomanie GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, il a sillonné les plus belles régions du globe une fois sa majorité atteinte puis s’est installé à New York avant de revenir dans la ville qui l’a vu grandir fin 2021 ✵ aîné de la fratrie Walker ✵ architecte depuis plus de dix ans, il excelle dans son travail ✵ un passé riche d’excès en tous genres, le seul vice ayant persisté au travers des années étant la cigarette ✵ (trop) honnête, il préfère une vérité blessante à un mensonge confortable ✵ très sociable, doué avec les mots et le sourire facile, sa façade s’effondre lorsque l'interaction devient trop réelleCODE COULEUR : eli se pavane en #00B464 RPs EN COURS :
WALKER ✵ we don't talk much, not anymore. broken bottles and slammin' doors, but we still care about each other, say we care about each other. i know life took us far away, but I still dream 'bout the good old days. when we took care of each other, we were livin' for each other.
ELIORA ✵ gimme what you got - your talk is incredible, so, so, so unusual. you taste like surfing videos. i'm going to read your mind, who you hiding? you fake your shyness, i just wish that i could see through you... hot glue, vape juice, hit undo, how the hell are you so cool?
Plus encore que le danger auquel il s’exposait volontairement, Elijah avait conscience du privilège que lui accordait Flora. Un privilège qui ne se limitait pas au simple fait de lui laisser la vie sauve, bien que celui-là fût déjà remarquable en lui-même, mais qui s’étendait à l’attention toute particulière qu’elle lui portait à chacune de ses visites. Derrière sa terrifiante froideur, ses airs régulièrement menaçantes et son goût certain pour la cruauté, la créature obscure l’avait surpris à plus d’une reprise par ce qui ressemblait à s’y méprendre à de l’affection, voire une certaine bienveillance. Aux côtés de la violence inhérente aux traitements qu’elle lui réservait, la Constantine se montrait parfois plus tendre, presque douce, et ces écarts fugaces mais remarquables avaient achevé de conquérir le cœur transi de l’héritier. Elle créait ainsi autour de lui un faux sentiment de sécurité, bien plus trompeur qu’il n’avait choisi de croire, et le confortait dans la conviction illusoire qu’il était parfaitement à sa place lorsqu’elle était à proximité. Elle parvenait ainsi à le manipuler selon ses moindres caprices, sans jamais rencontrer l’ombre de la moindre résistance chez celui qui vivait désormais dans l’unique objectif de la contenter. Il n’envisageait pas un instant de désobéir aux ordres qu’elle lui susurrait de cette voix terriblement envoûtante, s’exécutant avec une diligence dont il savait qu’elle l’adorait, et se délectant à son tour des bribes de récompenses qu’elle lui offrait à travers ses réactions. Elijah frissonna au contact de la main glacée venue taquiner la peau de son torse, hochant solennellement la tête en réitérant : « Absolument tout. » C’est qu’il n’avait pas la moindre idée de ce qu’elle avait réellement en tête, et qu’il continuait naïvement de croire qu’une partie d’elle avait ses intérêts à cœur.
Et lorsqu’Elijah osait se montrer suffisamment impertinent pour ne pas satisfaire pleinement les exigences de la tueuse aux yeux d’améthyste, cette dernière le rappelait aussitôt à l’ordre, d’une voix doucereuse où il n’avait toutefois jamais perçu de réelle colère, alimentant ainsi encore et toujours cette impression trompeuse qu’il ne lui arriverait rien de terrible malgré les quelques maigres affronts que son audace le poussait à lui faire. Ainsi, il lui rendit son sourire, avec une pointe d’innocence provocatrice, comme s’il n’avait pas perçu le léger courroux que sa réponse évasive avait fait naître chez la Constantine. Il hocha légèrement la tête avant de l’incliner, adoptant ensuite à nouveau une position à l’humilité remarquable. « J’en suis convaincu », chuchota-t-il alors, et là où l’on aurait pu croire à du cynisme, il n’y avait rien que la plus sincère des admirations. Quelque peu naïvement, il crut être parvenu à s’attirer ses bonnes grâces au point d’oser amorcer un mouvement en direction de ses lèvres vermeille, si désirables qu’il brûlait de les goûter à nouveau. Mais il se vit refuser sa requête silencieuse, et s’immobilisa au contact aérien mais écrasant des doigts qui vinrent bloquer son élan. Les yeux d’Elijah se firent légèrement interrogateurs, et son sourire coupable lorsque Flora finit par exprimer sa déception. Il peina à rester parfaitement concentré tant la sensation de proximité se faisait vertigineuse, et son cœur s’affola une nouvelle fois dans sa poitrine. Il prit conscience de la facilité avec laquelle elle aurait pu, et pourrait toujours, l’écraser d’une simple pression de ses mains à la force surhumaine – et si la pensée était parfaitement terrifiante, il l’occulta aussitôt, trop obnubilé par le désir que faisait brûler la redoutable créature en lui. Il réprima une exclamation plaintive lorsqu’elle s’éloigna brusquement de lui, créant un insupportable sentiment de vide qu’il se languissait de combler à nouveau. « Je ne voulais certainement pas vous manquer de respect, mademoiselle Constantine », murmura-t-il, baissant la tête dans un signe d’humilité sans quitter du regard les prunelles violettes qui le scrutaient avec sévérité, mais sans colère. Il s’agenouilla à nouveau face à elle, accentuant ainsi sa vulnérabilité – et il le fit plus encore en saisissant l’opportunité de se montrer plus transparent dans sa réponse lorsqu’elle l’interrogea à nouveau, d’un ton placide qui rivalisait avec l’émoi qu’elle suscitait en lui. « Je voulais vous voir – j’avais besoin de vous voir », admit-il sans détour, les émotions dans son regard accentuant la sincérité de son propos. « De m’offrir à vous, tout entier, de la façon qu’il vous siéra. De vous satisfaire. De vous prouver à quel point je suis vôtre, à vous, et personne d’autre », murmura-t-il, d’une voix rendue légèrement rauque par l’émotion. À nouveau pris d’un élan de témérité, il laissa s’aventurer ses doigts contre la peau fraîche de la jambe de Flora, partiellement révélée sous un pan de sa robe, et se pencha prudemment en avant pour y poser les lèvres, l’espace d’une fraction de seconde, avant de se reculer légèrement pour retrouver son regard.
rainmaker
❝oh my lungs are begging me to beg for you❞ all of these highs and all of these lows don't keep me company. i've been breathing you in and drinking you down, you're the only remedy. say you're gonna hold my head up, say you're gonna break my fall ; say you're gonna stay forever, baby, this is all i want. cause all my bones are begging me to beg for you, begging me to beg for your love.
Flora Constantine
la petite souris
ÂGE : trente-et-un ans (21.07.1993) SURNOM : flo sonne comme une évidence, elle entend également constantine de temps à autre STATUT : elle a du mal à y croire mais flirte le parfait amour avec Elijah. il est celui dont elle a toujours rêvé, et il fait d'elle la plus heureuse des petites souris MÉTIER : ses rêves abandonnés, elle est à présent barista au dbd en journée et barmaid à l'electric playground le soir LOGEMENT : au #03 james street à fortitude valley. elle partage cet appartement avec Millie, des cochonneries entassées dans les placards et de précieux rouleaux de tissus dans un coin du salon POSTS : 526 POINTS : 0
TW IN RP : ptsd, achluophobie, maladie, deuil. mentions : overdose, addiction, drogue, relation abusive GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfantDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7380B5 RPs EN COURS :
ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.
CONSTANTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.
« Absolument tout. » Absolument tout. Pouvait-il seulement imaginer ce que tout représentait pour elle ? Pour un immortel auquel le monde et toutes ses possibilités s’offrent, pour une créature n’ayant de limites que celles de ses envies ? Flora ne se limitait pas, sur aucune chose peu importe son genre, et Elijah aurait dû le savoir avant de prononcer de si petites paroles trop grandes de sens. Il était sien et elle était pourtant loin d’être sienne, et la naïveté de l’humain n’avait d’égal que sa candeur - il était charmant, délicieux et plaisant, mais si influençable et manipulable qu’il venait de sceller son destin sans avoir jamais consciemment servi ce dernier à celle dont l’esprit était loin d’être aussi sain que les traits de son visage. Il ne réalisait pas l’étendue de ses paroles - mais elle les avait déjà toutes saisies. « J’en suis convaincu » Son regard violet retrouve de sa satisfaction caractéristique, et elle sourit sans prononcer la moindre parole. Elle adorait s’imprégner ainsi de sa docilité, sa facilité et son honnêteté infaillible. Il était droit et franc - et entre autres caractéristiques, ces deux dernières étaient probablement les plus appréciées de la vampire exception faite de sa beauté. Elle était tout sauf droite et transparente Flora, et Elijah était tellement bon qu’il lui donnait l’impression de pouvoir la rendre meilleure également - sans que cela n’ait jamais été son souhait, sans qu’elle n’ait jamais eu l’intention de le devenir. Mais cela allégeait sa conscience, l’assouvissait de la plus paradoxale des manières, et elle était attachée à ce sentiment. « Je ne voulais certainement pas vous manquer de respect, mademoiselle Constantine » Plus petite et plus frêle, Flora domine pourtant inlassablement leur échange en reportant son regard aussi enjôleur qu’il est sévère sur Elijah. La tête de l’homme s’incline avec humilité et elle ne le quitte pas des yeux, suivant sa chute lorsque le grand brun se laisse prudemment tomber à genoux pour implorer son pardon, toute fierté ou arrogance envolées. « Je voulais vous voir – j’avais besoin de vous voir » D’un pas puis d’un autre, la brune réinstaure une proximité entre eux en venant se tenir devant lui, son regard baignant dans le sien à la merci d’émotions toutes plus délicieuses et authentiques les unes que les autres. Il est magnifiquement constitué, les nuances de ses iris extraordinairement expressives, et Flora se surprend à l’admirer pour un fragment de seconde. « De m’offrir à vous, tout entier, de la façon qu’il vous siéra. De vous satisfaire. De vous prouver à quel point je suis vôtre, à vous, et personne d’autre » Sa main s’avance lentement dans ses ondulations brunes, ses doigts s’y insinuant avec patience jusqu’à trouver la peau de son crâne qu’elle effleure délicatement, sa pression à peine plus prononcée qu’un effleurement - et ce jusqu’à ce qu’elle l’intensifie, la laissant y reposer pleinement au moment où ses lèvres brûlantes se posent sur sa jambe. « Je préfère cela. » chuchote-t-elle en enserrant avec une force toute relative ses mèches, l’invitant à nouveau à se redresser et les projetant tout deux l’instant suivant contre la paroi murale la plus proche. Le dos du brun contre le bois, sa jambe partiellement dévoilée par la fente de sa robe remontée contre la hanche du mortel, Flora se saisit de ses lèvres pour un baiser brûlant. Sa main sur sa joue, sa bouche jouant contre la sienne, la vampire presse son corps svelte contre le sien massif en leur donnant pourtant l’impression d’inverser les rôles. Le coeur qui tambourine d’anticipation sous la fine épaisseur de peau qui couvre son torse fait se languir la créature et Flora se force à se détacher de son parfum enivrant pour le préserver tant qu’il peut encore l’être. Ses dents étonnamment délicates accrochées sur la lèvre inférieure de son jouet, la brune pose une main sur son torse tandis qu’elle se recule lentement, attirant vers elle sa bouche pulpeuse sans l’autoriser à la suivre pleinement pour autant. « Tu es une bien vilaine tentation, Elijah. » murmure-t-elle d’une voix légèrement plus rauque qu’à l’accoutumée, les fines veines violacées sous son regard disparaissant à mesure que ses yeux s’éclaircissent et que son teint retrouve de sa pâleur habituelle. « Suis-moi. » ordonne-t-elle en se saisissant de sa main, prenant la direction de la partie privative de sa maison à une allure raisonnablement humaine, entraînant le brun dans ses appartements. Ce soir est son dernier, mais Elijah ne le sait pas encore. Ce soir, il va s'offrir à elle de toutes les manières auxquelles il peut bien penser, et d'une autre tout à fait inédite qu'il est bien incapable de soupçonner.
rainmaker
the innocence of my lips ☽ smear the innocence of my lips, feel you bruising me its boundless, you kill me and show me a world i feel whole in, never felt closer to demise, floating over all the stop signs and still i write pages of promise and cadence its quite alright baby
Elijah Walker
les mauvaises décisions
ÂGE : 39 ans (04/01/1985) SURNOM : eli, simple et efficace STATUT : cœur autrefois brisé, désormais jalousement gardé, mais dont l’armure ne cesse de se craqueler face à une adorable petite souris MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland. LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle POSTS : 2694 POINTS : 20
TW IN RP : ex-toxicomanie GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, il a sillonné les plus belles régions du globe une fois sa majorité atteinte puis s’est installé à New York avant de revenir dans la ville qui l’a vu grandir fin 2021 ✵ aîné de la fratrie Walker ✵ architecte depuis plus de dix ans, il excelle dans son travail ✵ un passé riche d’excès en tous genres, le seul vice ayant persisté au travers des années étant la cigarette ✵ (trop) honnête, il préfère une vérité blessante à un mensonge confortable ✵ très sociable, doué avec les mots et le sourire facile, sa façade s’effondre lorsque l'interaction devient trop réelleCODE COULEUR : eli se pavane en #00B464 RPs EN COURS :
WALKER ✵ we don't talk much, not anymore. broken bottles and slammin' doors, but we still care about each other, say we care about each other. i know life took us far away, but I still dream 'bout the good old days. when we took care of each other, we were livin' for each other.
ELIORA ✵ gimme what you got - your talk is incredible, so, so, so unusual. you taste like surfing videos. i'm going to read your mind, who you hiding? you fake your shyness, i just wish that i could see through you... hot glue, vape juice, hit undo, how the hell are you so cool?
S’il n’avait pas été aussi obnubilé par celle qui le maniait au doigt et à l’œil, Elijah aurait été pris d’une arrogante satisfaction à l’idée d’être parvenu de s’attirer les bonnes grâces de Flora aussi vite qu’il n’avait éveillé son courroux quelques instants plus tôt. Mais son esprit aurait été bien incapable de produire pareilles pensées alors qu’il était véritablement subjugué par chacun de ses gestes, chacune de ses paroles et chacune de ses attitudes. Il était tout juste en mesure de savourer la sensation grisante et enivrante qu’elle lui procurait, sans même parvenir à saisir pleinement la portée de ce qu’il lui arrivait. Ainsi eut-il tout juste le temps de sourire une nouvelle fois à l’objet de tous ses désirs et de se lever lorsqu’elle l’y incita qu’il se sentit catapulté sur plusieurs mètres, et immobilisé contre un mur, prisonnier complaisant de l’étreinte qu’il se vit offrir comme la plus belle des récompenses. Sans hésiter, et comme si sa vie en dépendait, Elijah se perdit corps et âme dans le baiser qui lui fut enfin accordé. Ses mains enserrèrent désespérément les courbes fraîches de celle qu’il croyait être la femme de sa vie, s’agrippant au creux de sa jambe déployée contre sa hanche et à la chute de ses reins pour la serrer aussi fort qu’il le pût, dans une tentative incessante de se rapprocher davantage d’elle. Ses lèvres et sa langue se perdirent dans un ballet avide, à la chorégraphie étonnamment harmonieuse compte tenu de la passion fiévreuse qui le dominait tout entier. Elle ne dégageait aucun parfum, comme à chaque fois qu’il avait été en mesure de la sentir et de la goûter, pourtant, rien n’avait jamais paru aussi savoureux à l’héritier que ce baiser. Un grognement sourd, qu’il ne chercha cette fois-ci nullement à réprimer, résonna dans sa gorge tandis qu’il s’abandonnait à l’étreinte passionnée en espérant qu’elle ne prenne jamais fin. Son cœur continuait d’accélérer impossiblement, et bien que sa respiration se fît laborieuse, il aurait sans doute préféré mourir que de s’interrompre pour ne pas manquer d’air. Son corps frissonna tout entier en sentant les caresses aériennes que lui prodigua Flora du bout de ses doigts glaciaux, et il l’enserra un peu plus fort encore.
Elijah laissa échapper un nouveau grognement, cette fois-ci de protestation, lorsque le baiser prit fin aussi brusquement qu’il n’avait été initié. Son regard avide chercha aussitôt celui de la vampire aux yeux hypnotisants, et il esquissa un sourire entendu à sa remarque, avant d’observer d’un air fasciné les changements qui s’opérèrent sur les traits de celle qui semblait avoir manqué de perdre le contrôle d’elle-même pendant quelques instants. Le cœur de l’héritier reprit sa course effrénée lorsqu’elle formula une invitation lourde de sens, et il la suivit sans hésiter vers la pièce qu’il avait déjà eu le privilège de visiter à de nombreuses reprises. Arrivés devant la lourde porte en chêne qui la délimitait, Elijah s’interrompit dans sa démarche et se plaça face à Flora, la toisant avec une passion perceptible. « Permettez-moi, mademoiselle », susurra-t-il avant de l’attraper par la taille et de la hisser pour lui permettre d’enrouler les jambes autour de la sienne. Il s’émerveillait toujours de la force que renfermait ce corps si frêle et si léger, ne se lassait jamais du paradoxe que représentait la facilité avec laquelle il pouvait la porter alors qu’elle était à même de l’écraser en un battement de cils. Sans détacher son regard de celui améthyste accroché au sien, il franchit le pas de la porte et traversa la pièce avec assurance jusqu’au lit drapé de soie. Précautionneusement, il allongea la divine créature sur le dos, la contemplant sans retenue avant de poser ses lèvres pleines contre son cou, là où aurait dû battre son pouls, et d’y planter un baiser tendre et prudent. Ses doigts défirent habilement la fermeture de sa robe, avant de découvrir progressivement la peau pâle dissimulée par celle-ci et d’y apposer quantité de baisers aériens. Elijah se laissa glisser le long du corps de la sublime vampire, jusqu’à s’agenouiller à nouveau pour la débarrasser de ses chaussures. Il souleva l’un de ses pieds fins et en pétrit soigneusement la plante, toisant à nouveau celle qui faisait battre son cœur et lui adressant un sourire avant de répéter l’opération avec le pied opposé. Il remonta finalement sur le lit, s’autorisant une ultime initiative tant qu’elle était encore allongée. La surplombant à nouveau, il rapprocha son visage du sien, jusqu’à faire s’effleurer leurs lèvres, au point de devoir se faire violence pour ne pas aller au bout de son geste. « Puis-je vous embrasser, mademoiselle Constantine ? », murmura-t-il contre ses lèvres froides mais douces.
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❝oh my lungs are begging me to beg for you❞ all of these highs and all of these lows don't keep me company. i've been breathing you in and drinking you down, you're the only remedy. say you're gonna hold my head up, say you're gonna break my fall ; say you're gonna stay forever, baby, this is all i want. cause all my bones are begging me to beg for you, begging me to beg for your love.
Flora Constantine
la petite souris
ÂGE : trente-et-un ans (21.07.1993) SURNOM : flo sonne comme une évidence, elle entend également constantine de temps à autre STATUT : elle a du mal à y croire mais flirte le parfait amour avec Elijah. il est celui dont elle a toujours rêvé, et il fait d'elle la plus heureuse des petites souris MÉTIER : ses rêves abandonnés, elle est à présent barista au dbd en journée et barmaid à l'electric playground le soir LOGEMENT : au #03 james street à fortitude valley. elle partage cet appartement avec Millie, des cochonneries entassées dans les placards et de précieux rouleaux de tissus dans un coin du salon POSTS : 526 POINTS : 0
TW IN RP : ptsd, achluophobie, maladie, deuil. mentions : overdose, addiction, drogue, relation abusive GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfantDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7380B5 RPs EN COURS :
ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.
CONSTANTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.
Son corps est brûlant contre le sien, exerce une pression toute relative sur sa peau, et la vampire se délecte de sa chaleur autant que de sa passion. Elijah est un amant à la compagnie plaisante, aux talents variés et au goût délicat, et Flora se réjouit d’avoir fait sa rencontre. Occupation à certaines de ses nuits, distraction à son esprit le temps de ces dernières, le mortel aux yeux azur demeure l’une de ses favorites lorsque les jours s’éternisent et les nuits ne connaissent de fin. Combinaison idéale des attributs les plus séduisants, le grand brun aux prunelles claires est probablement l’un des plus beaux hommes dans lequel elle ait planté les crocs - pas que Flora les ait un jour comptés. Un joli minois et un caractère arrogant, un peu égoïste mais surtout terriblement fier - un garçon de bonne famille au tempérament de canaille, et elle n’avait pas eu plus de mal que soupçonné à le faire sien et le rendre agneau entre les murs de sa chambre et la soie de ses draps. Un grognement à la connotation animale s’échappe d’entre les lippes de son amant et Flora s’autorise à battre des paupières, expirant un souffle qui s’il est inutile n’en demeure pas moins témoin de son plaisir. Sa main se pose sur son torse et la brune se recule tout en maintenant le centre de son attention en place, ne l’autorisant à se mouvoir que lorsqu’elle l’invite à le suivre là où il l’a déjà accompagnée des dizaines de fois. Elle ignore s’il sera un jour à nouveau ravie de l’y suivre - mais serait prête à parier que oui, peu importe si cela doit prendre des décennies ou plusieurs siècles. Ils auront toute l’éternité.
Ses pas sont réguliers et humains jusqu’à la porte en chêne, et la brune s’y arrête le temps de la déverrouiller - mais n’a pas la chance de s’y avancer d’elle-même qu’elle est devancée, son regard violine trouvant celui de l’homme au sourire si caractéristique de sa personne. Il sourit différemment lorsqu’il est satisfait, et si Flora attache une affection toute particulière à la façon dont il se soumet entièrement à elle, elle n’en demeure pas moins friande de sa malice. « Permettez-moi, mademoiselle » Consciente de ce qu’il s’apprête à faire, ses mains anticipent l’interaction avant même qu’il ne la décolle souplement du sol, ses bras se nouant derrière sa nuque et son front se posant prudemment contre le sien tandis que ses jambes enroulent son tronc. Elle les noue dans son dos et se contente de les serrer d’une manière à peine perceptible, peu désireuse de lui casser les côtes sur une impulsion inconsciente, et se laisse porter jusque dans les draps en souriant mielleusement à son parfum et sa proximité.
Elijah l’allonge sur l’immense lit à baldaquins et la créature s’y étire félinement, étendant ses bras sur les couvertures et se prélassant un instant sans jamais quitter des yeux celui qui se penche pour presser ses lèvres sur la chair douce et glaciale de son cou. Il est prudent, comme s’il pouvait la blesser, et Flora soupire d’aise à l’empreinte tiède qu’abandonne sa bouche contre son épiderme, puis celles plus légères que tracent ses doigts en dénouant les liens de sa robe pour l’en débarrasser. Il est sien en dehors de ces murs, chaton à la merci de ses désirs et caprices, et Flora est davantage sienne lorsque sa peau se dévoile et que les épaisseurs s'amenuisent entre leurs corps. Uniquement vêtue d’une culotte en dentelle noire, la lingerie fine contrastant sur son teint blanchâtre, la petite brune détaille les gestes du mortel lorsque ce dernier se laisse glisser le long de son corps et vient à la débarrasser de ses chaussures pour passer ses mains larges et toujours impossiblement chaudes sur ses pieds. « Redresse-toi » l’appelle-t-elle doucement, presque poliment, lorsqu’il achève de masser les plantes sensibles de ses pieds et remonte vers elle. Ses mains se glissent de parts et d’autres de son visage et Flora l’encourage à se rapprocher d’elle, passant ses doigts dans ses boucles brunes en s’imprégnant de son parfum étourdissant. « Puis-je vous embrasser, mademoiselle Constantine ? » Ses lèvres se ourlent et un sourire se dessine sur ses traits enjôleurs, l’immortelle se penchant légèrement vers lui mais pas suffisamment pour l’embrasser. Empreinte de malice, soudainement taquine, sa langue passe brièvement sur les lèvres pleines de l’homme pour les encourager à s’entrouvrir et Flora cesse la seconde suivante. « Tu le peux. » chuchote-t-elle en l’attendant patiemment, fondant contre sa bouche lorsqu’il vient trouver la sienne.
À cheval sur ses hanches, ses doigts enroulés autour de ses poignets, Flora les immobilise au-dessus de ses boucles brunes en désordre sur l’oreiller. Son visage surplombant le sien, son regard visé dans celui bleu papillonnant sous les sensations qu’ils s’infligent et se rendent, la vampire reprend machinalement son souffle - elle n’en a plus depuis des années, mais le prétend parfois par vieille habitude impérissable dans le confort de son intimité. « Certaines choses vont me manquer, tu sais » commence-t-elle à voix basse sans apporter un contexte, penchant son visage vers celui du mortel dont elle embrasse délicatement le rouge des joues, délimite minutieusement les contours de la mâchoire. Les nuances de son teint, les zones de chaleur de son corps et son parfum caramélisé sont des choses qui vont beaucoup lui manquer. Elijah est délicieusement vivant, et incarne à merveille toutes ces choses qui rendent un être si vulnérable et conscient, toutes ces choses qui font des humains des créatures si désirables et auprès desquelles les expériences sont toujours savoureuses. Elle se plaît beaucoup à embrasser ses cicatrices, le goûter et lui infliger toutes les émotions qu’elle-même n’est plus à même de ressentir, et serait presque nostalgique à l’idée d’y renoncer. « Tu as la peau si chaude, le coeur si capricieux » chuchote-t-elle en laissant dégringoler ses lèvres dans son cou, les effleurant de ses canines qu’elle autorise à percer au travers de ses gencives. « Tu es un homme bon, Elijah. » Ses actes sont justes, ses pensées saines, son coeur bienveillant. « Fais bon usage de ce cadeau » poursuit-elle en plantant ses crocs dans sa jugulaire, toujours à califourchon sur lui, resserrant ses phalanges autour de ses poignets et immobilisant son corps à l’aide du sien. Le liquide carmin s’échappe de la plaie pour s’évader dans sa gorge, ses lèvres se tâchent, et Flora se nourrit une ultime fois de l’une de ses gourmandises préférées. Son corps collé contre le sien, la brune accorde à l’humain un moment de plaisir, le dégustant sans précipitation et sans hâter sa mort - mais l’approchant, inévitablement, au bout d’un certain temps en se reculant tout juste assez pour l’embrasser, entaillant sa propre lèvre dans le baiser et l’encourageant à avaler son sang dans la procédure. « À tout de suite » susurre-t-elle entre deux baisers, relâchant ses poignets et portant ses mains dans ses cheveux, lui brisant la nuque d’un mouvement vif et imprévisible.
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Elijah Walker
les mauvaises décisions
ÂGE : 39 ans (04/01/1985) SURNOM : eli, simple et efficace STATUT : cœur autrefois brisé, désormais jalousement gardé, mais dont l’armure ne cesse de se craqueler face à une adorable petite souris MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland. LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle POSTS : 2694 POINTS : 20
TW IN RP : ex-toxicomanie GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, il a sillonné les plus belles régions du globe une fois sa majorité atteinte puis s’est installé à New York avant de revenir dans la ville qui l’a vu grandir fin 2021 ✵ aîné de la fratrie Walker ✵ architecte depuis plus de dix ans, il excelle dans son travail ✵ un passé riche d’excès en tous genres, le seul vice ayant persisté au travers des années étant la cigarette ✵ (trop) honnête, il préfère une vérité blessante à un mensonge confortable ✵ très sociable, doué avec les mots et le sourire facile, sa façade s’effondre lorsque l'interaction devient trop réelleCODE COULEUR : eli se pavane en #00B464 RPs EN COURS :
WALKER ✵ we don't talk much, not anymore. broken bottles and slammin' doors, but we still care about each other, say we care about each other. i know life took us far away, but I still dream 'bout the good old days. when we took care of each other, we were livin' for each other.
ELIORA ✵ gimme what you got - your talk is incredible, so, so, so unusual. you taste like surfing videos. i'm going to read your mind, who you hiding? you fake your shyness, i just wish that i could see through you... hot glue, vape juice, hit undo, how the hell are you so cool?
Si cela n’avait pas déjà été fait, Elijah aurait achevé de perdre la tête en avisant la façon dont l’autoritaire femme fatale allongée sur le gigantesque lit s’abandonnait à son tour à ses initiatives. Il était rare de le voir prendre le dessus dans une dynamique qu’elle avait l’habitude de commander, et il ne faisait par ailleurs nul doute qu’Elijah se complaisait dans la servitude à laquelle elle l’avait réduit la majorité du temps, là où les instincts primaires de l’héritier avaient toujours été plutôt dominants. Mais il avait également remarqué que, les rares fois où Flora l’autorisait à passer un peu plus aux commandes, elle semblait s’en délecter autant qu’elle ne savourait sa docilité habituelle. Il avait grandi avec l’identité d’un homme fort et assuré, et elle avait été la première à le renvoyer à une condition vulnérable et inférieure – mais, lorsqu’elle s’offrait ainsi à lui, allongée sur ses draps sombres et vêtue d’une parcelle unique de tissu, elle lui donnait l’illusion temporaire de recouvrer sa puissance. Lorsqu’il vint la surplomber à nouveau, après y avoir été invité par la maîtresse des lieux, Elijah eut l’impression de sentir la tête lui tourner, tant la proximité de Flora était envoutante. Il contempla avec adoration les traits poupons, figés dans le temps, de celle qui faisait battre son cœur, sans se douter qu’elle avait décidé de réduire ce dernier au silence pour l’éternité. L’héritier trembla d’anticipation en lui demandant la permission de l’embrasser, et laissa échapper un soupir de plaisir lorsque l’immortelle lui infligea une douce et délicieuse torture en taquinant ses lèvres de sa langue. Un sourire satisfait vint les étirer lorsqu’elle murmura son accord, et Elijah n’attendit pas. Goulument, passionnément, il se perdit dans un baiser qui refléta l’étendue de l‘amour qu’il lui portait. Son pouce effleura sa pommette glaciale tandis que son autre main s’égara par des gestes désordonnés dans ses mèches soyeuses. Consumé par une passion dévorante, Elijah s’abandonna à leur étreinte comme si ce baiser avait été la finalité de son existence – mais tous deux savaient que ce n’était pas le cas. Lui brûlait de sentir s’unir leur corps, tant par l’étreinte charnelle qu’ils s’apprêtaient à partager que par le sang qu’il s’apprêtait à lui offrir, tandis qu’elle savait que l’histoire ne s’arrêterait certainement pas là.
Le sexe avec Flora ne ressemblait en rien à tout ce qu’il avait expérimenté auparavant. La vampire mettait ses aptitudes surnaturelles au service de leur passion, et l’expérience s’en retrouvait véritablement transcendante, indescriptible pour l’humain qui peinait à formuler des pensées cohérentes lorsqu’ils partageaient ces moments véritablement hors du temps. Leurs étreintes n’étaient qu’amplifiées par les sensations aussi douloureuses qu’agréables qu’elle lui prodiguait lorsqu’elle se nourrissait de lui, qui n’hésitait jamais à s’offrir ainsi à elle, véritablement obnubilé par le plaisir de lui offrir ce qu’il avait de plus cher – le nectar qui permettait à son corps de rester en vie, mais aussi l’amour le plus pur et le plus intense qu’il ait jamais ressenti. Elijah nageait dans un océan d’extase, son regard dévorant celle qui le surplombait désormais, assise sur lui à la façon de la plus puissante des amazones. Des exclamations d’un plaisir pratiquement bestial trahissaient la jouissance du mortel autant que son regard azur ne traduisait l’étendue de son dévouement pour sa partenaire, dont il agrippait les hanches comme s’il craignait d’être précipité dans une chute mortelle s’il venait à les lâcher. Lorsqu’elle se pencha vers lui, ses paupières papillonnèrent paresseusement tandis qu’un sourire empli d’adoration vint habiller ses lèvres. Un bref éclair de confusion traversa son esprit aux paroles dénuées de contexte qu’elle lui murmura, et il reprit péniblement son souffle pour lui rétorquer, avec cette délicate impertinence qu’il savait ne pas pousser trop loin : « Vous manquer ? Mais je ne m'en vais nulle part, n'ayez crainte », la taquina-t-il d'un ton assuré, avant d'exhaler un souffle rauque en sentant ses lèvres fraîches parcourir ses joues rosies par l'effort. Le souffle se mua en gémissement assumé alors qu'elle poursuivait ses attentions le long de la ligne de sa mâchoire et celles de son cou, ses doigts raffermissant, dans un mouvement spastique, leur prise autour des hanches albâtres de l'envoûtante vampire. Son regard se voila de curiosité aux réflexions qu'elle continua de lui murmurer, inhabituellement douce et tendre en comparaison à ses habitudes. « Vous aurais-je envoûté comme vous l'avez fait pour moi ? », susurra-t-il, tendant complaisamment le cou, le cœur frémissant d'anticipation à l'approche de la morsure qu'il avait appris à ne plus redouter. Il soupira une nouvelle fois, frissonnant aux paroles de la divine créature qui faisait durer le plaisir. « Et vous, la plus belle chose qui me soit jamais arrivée », répondit-il dans un murmure sincère, auquel il ajouta, sans hésiter : « Je vous aime, comme je n'ai jamais aimé personne. » Un commentaire énigmatique plus tard, qu'Eli ne chercha plus à comprendre tant son cerveau aurait été en peine de raisonner de manière cohérente, elle plongea, comme elle l'avait fait des dizaines de fois avant celle-là.
La douleur se propagea, fulgurante, dans chacune de ses terminaisons nerveuses alors que les crocs acérés déchirèrent la chair tendre de son cou. L'héritier inhala brutalement, les dents serrées et le regard trouble en tentant d'apprivoiser la souffrance à laquelle l'exercice répété semblait ne toujours pas l'avoir habitué. Haletant, Eli attendit que le supplice ne se mue en plaisir, et ses yeux se revulsèrent lorsque celui-ci finit par le frapper, aussi violemment que la douleur avant lui. Tout en sentant la présence fraîche de Flora drapée en travers de son corps, occupée à boire goulûment le sang qu'il lui offrait, il se concentra sur les sensations qui commençaient à se propager tant dans son esprit que son corps. Les deux commençaient à se faire de plus en plus légers à mesure que le sang en était drainé à un flux inhabituellement élevé, et ses pensées ne tardèrent pas à se voir happées par un épais brouillard d'extase. Il répondit avidement au baiser que vint lui offrir Flora quelques instants plus tard, et chacun des poils sur son corps se hérissa dans un ultime effort lorsque le sang immortel de cette dernière, mélangé au sien, vint rencontrer sa langue. Aussitôt, Elijah connut la plus intense des jouissances, une explosion de sons, de couleurs vives, de sensations exquises et de saveurs inexpliquées qui noyèrent son cerveau asphyxié. Un sourire béat étira ses lèvres devenues blêmes, et l'héritier ferma les yeux avec une expression sereine, sans jamais voir approcher le geste brutal avec lequel la vie lui fut ôtée.
rainmaker
❝oh my lungs are begging me to beg for you❞ all of these highs and all of these lows don't keep me company. i've been breathing you in and drinking you down, you're the only remedy. say you're gonna hold my head up, say you're gonna break my fall ; say you're gonna stay forever, baby, this is all i want. cause all my bones are begging me to beg for you, begging me to beg for your love.