Debout dans un coin du cimetière. La baguette dans sa main lui avait coûté une fortune. Le vendeur, un peu louche, lui avait assuré qu’elle pourrait s’en servir et jeter des sorts avec, malgré sa condition d’humaine. Elle avait été séduite. S’était dit que c’était l’idée parfaite pour pouvoir préparer la traque qu’elle avait prévue avec Arthur quelques jours plus tard. Elle avait pris sa proposition très au sérieux. Elle ne comptait pas le décevoir. Elle sentait qu’il était toujours un peu méfiant et la prenait sans doute pour une jeune femme pourrie gâtée et inconsciente. Le vendeur lui avait également conseillé de boire une tisane. Un mélange d’herbes de sa confection, censé l’aider à se recentrer sur elle-même pour pouvoir libérer les pouvoirs de la baguette. Le mélange était infecte et n’était pas sans lui rappeler sa dernière fringale nocturne durant laquelle elle n’avait pas lésiné sur les mélanges improbables. Le sucré avec le salé. Le sucré avec le pimenté. Les patatas bravas trempées dans un yaourt aux fruits n’avaient pas égalées la tartine de beurre saupoudré de morceaux d’olives pimentée à l’huile d’olive et de flocons d’avoine. Le tout trempé dans un café beaucoup trop serré et beaucoup trop sucré pour être légal. Elle ne s’était pas arrêtée là, elle avait fini sa fringale par des morceaux de pommes tartinés de beurre de cacahuète et de sauce aigre-douce. Un savant mélange qu’elle avait tout de même pris soin de faire griller un peu dans le four pour permettre aux pommes de caraméliser. Elle s’était contenté de boire de l’eau, à part le café imbuvable et c’était sans doute ce qui lui avait évité la crise de foie. La mixture du jour passait mieux. Elle s’en était fait bouillir un grand bol avant de partir s'entraîner à l'abri des regards indiscrets. “Decimaro Elementego” Dit-elle une première fois en pointant sa baguette sur un bout de bois qu’elle avait placé en évidence. Elle ne savait pas vraiment le résultat qu’elle était censée obtenir. Sa seule certitude était que pour l’instant, ça ne fonctionnait pas. “De ci ma ro .. E le men te go… C’est bien ce qu’il y a écrit. Ça devrait marcher.” déclare-t-elle à voix haute avant de se replacer. Baguette en direction du morceau de bois.
Gayle Danbury
le grinch
ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
Toujours la même ritournelle. Toujours les mêmes allées et venues dans ce cimetière qu'elle commençait à connaître les yeux fermés. Si au début Marley avait du mal à venir se recueillir sur la tombe de sa sœur, elle y allait désormais avec un poids en moins dans le creux de l'estomac. Savoir qu'elle allait la venger, qu'elle avançait dans sa quête et qu'elle ne s'arrêterait que lorsqu'elle aurait trouvé le responsable de sa mort lui permettait de tenir debout. Comme tous les soirs donc, elle alla déposer une fleur sur la tombe de son père, et passa quelques temps à côté de celle de sa sœur, lui racontant ses aventures, lui annonçant fièrement ses avancées. Elle finit par sortir sa montre gousset de la poche de sa cape et en constatant que le temps avait filé à une allure folle, commença à rebrousser chemin.
Elle s'arrêta néanmoins lorsqu'elle entendit une voix provenir de derrière l'église. Elle haussa un sourcil, attrapa vivement son couteau et resta sur ses gardes. L'oreille tendue elle parvint à capter une incantation : “Decimaro Elementego”. Un petit sourire glissa sur son visage : Siham s'entraînait encore. Savoir que la jeune femme mettait autant de détermination et de motivation qu'elle l'enchantait. Elle décida donc de faire un petit détour afin de la saluer. Elle s'approcha mais plus elle arrivait près de son but plus elle se rendait compte que la voix qu'elle entendait n'avait rien à voir avec celle de la sorcière. Elle se fit donc plus méfiante et se cacha derrière un pan de l'église. “De ci ma ro .. E le men te go… C’est bien ce qu’il y a écrit. Ça devrait marcher.” Elle resta tout simplement bouche-bée devant le triste spectacle qui se jouait devant elle. Une jeune femme, s'entrainait à lancer des sorts mais le moins que l'on puisse dire c'était que cela ne fonctionnait pas. Rien n'allait dans sa façon de faire, ni sa manière de tenir sa baguette, ni sa posture, encore moins sa façon de prononcer les mots. C'était impossible que cette demoiselle soit une sorcière, tout bonnement impossible.
Un soupir lui échappa alors qu'elle se décalait, laissant les rayons de la lune éclairer son visage : « Qu'est-ce que tu essaies de faire ? » demanda-t-elle alors qu'elle se trouvait à quelques mètres de l'inconnue, dans son dos. Les bras croisés, Marley attendit qu'elle se retourne et questionna de nouveau : « Tu ne penses quand même pas que ça va marcher ? » Si cette fille arrivait à lancer un sort, Marley se raserait le crâne. Plus un seul poil sur le caillou.
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'Cause girls is players too
Bitches gettin' money all around the world 'Cause girls is players too What you know 'bout livin' on the top Penthouse suites, lookin' down on the opps? Took him for a test drive, left him on the lot Time is money so I spent it on a watch, hol' on
Tu développes tes capacités un peu plus chaque jour. Tu en profites pour faire payer tes services par le commun des mortels qui restaient. Tu pouvais voir des bribes du futur. Tu peux aussi tenter de contacter les morts. Tout est une question d'entraînement. Certains diront que tu ne racontes que des balivernes. D’autres y croient. C’est leur décision. Toi, tu sais que la moitié de ce que tu racontes et prédis est la vérité. Mais parfois, il faut bien avouer, tu inventes des histoires. Il ne faut pas que les gens sachent que tu es en apprentissage, ni que tu te plantes une fois sur deux. Mais un jour, tu te l’ai promis, tu arriveras à ne dire que la simple et réelle vérité. Si les gens ne peuvent pas le croire, ce n’est plus de ton ressort. Au moins, ça te permet de vivre. Lila est fière de toi ; Aurora a un peu plus de mal à accepter cette activité. Elle a peur que tu deviennes comme votre mère, à moitié folle à cause des voix qu’elle entend. Seulement, tu apprends à les maîtriser. Ta mère n’a pas eu ce luxe. Cependant, ce n’est pas compliqué de devenir dingue quand les âmes s’élèvent et se mettent à murmurer dans votre oreille.
Tes pas t’entrainent aujourd’hui vers le cimetière. C’est ta visite hebdomadaire à Will, enterré dans le cimetière même si tu te demandes s’il y a bien son corps - ou plutôt son squelette - qui y repose. Soit-disant qu’il était malade… Vu tout ce qu’il s’est passé, tu en doutes fort. C’est une motivation supplémentaire de pouvoir voir à travers le voile ; tu pourras lui demander ce qu’il s’est réellement passé. Car la curiosité te ronge mais tu n’oses pas encore demander. C’est le genre de secrets que l’on étouffe à tout jamais car honteux. Voilà dix bonnes minutes que t’es sur la tombe de ton meilleur ami quand tu entends une voix au loin. Tu relèves la tête et tu vois une femme s’avancer vers un certain point avec… Un couteau dans les mains ? Tu déglutis. Tu as déjà vu Adèle vider un malheureux de son sang, tu refuses de voir une autre scène morbide dans ce lieu. Alors, tu rebrousses chemin après avoir salué Will, la tête baissée, comme une lâche. Ce ne sont pas tes affaires après tout.
Spoiler:
bonjour et au revoir au passage, j'adore le titre du sujet
Elle avait l’impression que plus elle répétait ces quelques mots, moins ils avaient de sens. Comme si finalement, ce n’était pas un sort qu’elle était en train de formuler à voix haute, mais bien un charabia qu’on lui avait vendu dans l’unique but de gagner quelques dollars. La possibilité commençait à lui traverser l’esprit alors qu’elle se mettait en place une fois de plus. Elle arme sa baguette et vise ce pauvre morceau de bois choisi pour cible de ses expériences. Elle ne dit pas les mots à voix haute, cette fois-ci. Elle se contente de les penser. Dans sa tête, elle visualise le morceau de bois. Elle voit un éclair qui sort de sa baguette pour venir percuter sa cible qui s’embrase. Quand elle rouvre les yeux, le constat est sans appel : ça n’a absolument pas fonctionné. Le bout de bois est intact. Pas une étincelle, pas un peu de fumée pour laisser penser qu’elle avait réussi à faire quoi que ce soit. Si ça se trouve ce qu’elle a dans les mains n’est même pas une baguette magique, mais un simple morceau de bois joliment taillé. Elle souffle, d’agacement. Ce n’est sans doute pas comme cela qu’elle parviendra à quoi que ce soit. Elle est surprise par la jeune femme qui l’interpelle, ne l’ayant pas entendu arriver. “Je tente d’accabler cet humble réceptacle du pouvoir des astres, lui permettre l’incandescence afin d’illuminer cette éternelle obscurité.” Elle n’est pas obligée d’être franche. Elle ne la connaît pas. Parfois, il valait mieux ne pas tout dire. Surtout en ces temps particuliers. D’autant plus qu’elle semble douter de ses capacités, à juste titre, mais ça ne plaît pas à Itziar. “La fortune sourit aux audacieux. Je pense que les astres et le tout-puissant sont généreux quand on sait lire entre les lignes.” Répond-elle. Non, en réalité, elle ne pensait pas qu’elle arriverait à quoi que ce soit. Surtout qu’elle n’était pas parvenue à quoi que ce soit jusqu’à présent et, elle en était certaine, elle avait pourtant appliqué à la lettre les conseils du vendeur, charlatan, finalement. “Quelle créature occulte t’a placée sur mon chemin ? Le tout-puissant n’apprécie guère les âmes trop curieuses.” Demande-t-elle à la jeune femme. Elle était méfiante. Elle se savait humaine, sans défense. Qu’en était-il de son interlocutrice ? Quelles étaient ses intentions ?
Spoiler:
Coucou @Birdie Cadburry ! Etrangement je suis pas surprise que le titre te plaise
Gayle Danbury
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Les bras toujours croisés sous sa poitrine, Marley observait l'inconnue d'un œil sceptique. Elle trouvait la scène parfaitement ridicule et était partagée entre l'envie de rire et l'envie de s'agacer. Depuis que la malédiction s'était déclenchée les gens devenaient tous fous. Il n'était pas rare de croiser des humains en train de tenter des expériences ridicules voire dangereuses. Ce soir c'était différent, à part se mettre une écharde dans le doigt, la jeune femme qui lui faisait face ne risquait rien. Elle était si absorbée par son envie de jeter des sorts qu'elle semblait avoir totalement oublié à quel point tout ceci pouvait être dangereux. Marley entendit d'ailleurs une branche craquer un peu plus loin. Elle se retourna avec vivacité et remarqua une silhouette qui filait dans la nuit (coucou @Birdie Cadburry ). Une fois qu'elle fut certaine que plus personne n'était là, elle se tourna vers l'apprentie sorcière et l'écouta parler : « Je tente d’accabler cet humble réceptacle du pouvoir des astres, lui permettre l’incandescence afin d’illuminer cette éternelle obscurité. » Marley roula des yeux, et lasse laissa tomber ses bras le long de son corps. Blasée elle marmonna : « Ouai t'essaies juste de foutre le feu à un bout de bois. » Pas la peine d'en faire des caisses et de sortir de belles paroles sans queue ni tête. En plus d'être inutile c'était presque pathétique. La demoiselle ne se démonta néanmoins pas et poursuivit : « La fortune sourit aux audacieux. Je pense que les astres et le tout-puissant sont généreux quand on sait lire entre les lignes. » Bon... Apparemment elle avait décidé de continuer son petit manège. Marley commençait sincèrement à être amusée par la situation, elle prit alors la même voix énigmatique que l'inconnue et lui répondit : « Heureux les simples d'esprit car le royaume des cieux leur appartient » sous-entendu : tu es une idiote et tu vas finir par mourir plus tôt que tu ne le penses. Finalement Lynch s'approcha un peu plus de la jeune femme alors que cette dernière – qui était quand même bien atteinte psychologiquement – lui demandait : « Quelle créature occulte t’a placée sur mon chemin ? Le tout-puissant n’apprécie guère les âmes trop curieuses. » Si la jeune femme voulait son avis, le tout-puissant n'en avait que faire d'eux. Si les humains avaient un tant soit peu compté à ses yeux, jamais il n'aurait permis que des vampires, des loups et des sorciers ne parcourent sa terre. Marley n'était désormais qu'à quelques centimètres de la jeune femme. Sans lui demander son accord, elle prit le bout de bois qu'elle tenait et commença à l'observer sous tous les angles. Finalement elle lui rendit sa « baguette », se recula quelque peu, pencha la tête en arrière et se mit à hurler comme un loup en direction de la lune. Elle le fit à plusieurs reprises puis finit par éclater de rire avant de lui dire : « Tu crois qu'en agitant un bout de bois, en baragouinant deux trois formules bidons, et en parlant de manière énigmatique tu vas te transformer comme par magie en sorcière ? » Elle leva ses propres bras qu'elle regarda et qu'elle tâta et prit une mine faussement déçue : « Mince, je pensais pouvoir me transformer en loup-garou. » Oui Marley se moquait ouvertement de cette inconnue sans la moindre once de remord.
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Elle est piquante cette jeune femme. Elle ne semble pas impressionnée par les quelconques efforts d’Itziar pour faire flamber ce malheureux morceau de bois. Efforts qui n’ont rien donné jusqu’à présent. En plus de la faire passer pour une folle ou une illuminée. Elle n’avait pas perdu la tête à cause de cette éclipse. Elle n’avait pas perdu la tête tout court. Elle était bien lucide. Étrangement consciente que ce qu’elle tentait d’accomplir relevait de l’exploit. Exploit qui semblait ne pas vouloir arriver. “Et alors ?” Elle demande à la jeune femme. Évidemment, elle ne peut y mettre les formes, mais après tout, en quoi ça la regarde ? Elle estime que personne ne lui a demandé son avis. Elle ne fait de mal à personne. Estime que cette jeune femme n’a pas son mot à dire. Elle pouvait simplement passer son chemin plutôt que de porter un quelconque jugement. Enfin, c’était sans doute trop demander. Elle semblait avoir d’autres idées cette brune. Elle semble se moquer d’elle. Et bien, qu’elle le fasse. Elle n’était pas susceptible pour un sous, Itziar. “Est-ce censé me blesser ou me vexer ?” Elle s’enquiert et se demande tout de même si c’est la bonne technique à adopter face à cette inconnue. En effet, elle ne sait rien d’elle. Elle pourrait tout à fait être l’une de ses créatures de la nuit qui attend qu’elle est le dos tourné pour n’en faire qu’une bouchée. Elle s’approche d’elle en plus. Elle n’a pas le temps de réagir l’espagnole quand la jeune femme s’empare de sa baguette pour l’observer sous toutes les coutures. Elle la lui rend, sans demander son reste. Est-ce qu’elle est satisfaite de ce qu’elle a pu observer ? Elle ne dit rien et se contente de hurler comme un loup. Elle sursaute, Itziar, ne s’attendant pas à une telle réaction. Évidemment, elle se moque d’elle un peu plus. Elle aurait dû s’en douter. “En fait, vous vous ennuyez et vous moquer des autres est votre passe-temps, c’est ça ?” Elle demande avant de marquer une pause. Elle tient sa baguette fermement, se met en position et vise. “Et si je vous prouvez que vous avez tort ? Est-ce que vous accepteriez de partir et de me laisser à mon entraînement ?” Elle propose, sans vraiment lui laisser le choix. “Elementego Decimaro” Et si depuis le début, elle avait simplement inversé les mots ? Et si c’était pour cela qu’elle n’arrivait à rien ?
Spoiler:
Lancer de dé : Win : Le sort marche et ça fait flamber les feuilles aux pieds de Marley So close : On voit une étincelle ... mouais Fail : Il se passe rien. Gros fail
LE DESTIN
l'omniscient
ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31460 POINTS : 350
TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris.AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 16/12/2014
Le membre 'Itziar Cortés de Aguilar' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'dé action' :
Gayle Danbury
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« Et alors ? » La jeune femme semblait piquée au vif. Le comportement de Marley ne l'amusait pas, au contraire, elle semblait vexée par ses remarques. Tant mieux pensait la brune, peut-être qu'ainsi elle arrêterait de se mettre en danger pour rien. « Est-ce censé me blesser ou me vexer ? » Marley roula des yeux, ça l'embêtait sincèrement de voir des jeunes filles se comporter de la sorte, sans prendre conscience des risques et des enjeux. Elle soupira : « Ni l'un, ni l'autre. » Ce n'était pas le but de Lynch qui avait beau se moquer mais n'avait pas un fond méchant, bien au contraire. La jeune femme lui faisait penser à Moira, sa défunte sœur : un peu fofolle, ayant l'envie de tenter de nouvelles expériences, prenant les choses à la légère, s'amusant d'un tout mais d'un rien aussi. Moira était morte cependant. Elle ne faisait plus partie de ce monde et à chaque fois que Marley y pensait, elle sentait un poids s'enfoncer un peu plus dans son ventre et sa poitrine. « En fait, vous vous ennuyez et vous moquer des autres est votre passe-temps, c’est ça ? » Pourquoi ne comprenait-elle pas qu'elle essayait simplement de la protéger en la dissuadant de tenter ce genre d'expériences. Un nouveau soupir glissa entre les lèvres de la serveuse alors qu'elle s'expliquait davantage : « Ce n'est pas ça. C'est dangereux ton petit jeu... » Elle n'eut pas le temps de poursuivre sa réflexion et son explication à voix haute que l'autre reprenait de plus belle : « Et si je vous prouve que vous avez tort ? Est-ce que vous accepteriez de partir et de me laisser à mon entraînement ? » Lynch haussa un sourcil mais ne dit rien. La jeune femme qui lui faisait face semblait têtue et pleine de détermination, on ne pouvait pas le nier. Elle se recula de quelques pas, observant la scène, se disant que de toutes façons cela n'allait pas marcher. Lorsque l'autre pointa sa baguette, Marley s'apprêtait déjà à lui dire qu'il fallait qu'elle abandonne, c'était peine perdue. Contre toute attente pourtant, elle vit un éclair sortir du bout de bois et venir enflammer les feuilles qui se trouvaient à ses pieds. Sous la surprise, Lynch sursauta et recula vivement. « Non mais t'es cinglée ? » s'égosilla-t-elle alors qu'elle avait failli prendre feu. Son regard était aussi sombre que les feuilles carbonisées qui se trouvaient juste devant elle. Elle s'approcha à la hâte et à quelques centimètres de l'inconnue vociféra : « Je pense que t'as pas compris. C'est pas un jeu. Ca n'a rien de drôle ou d'amusant. Tu comptes faire quoi quand les vampires et les loups vont te prendre pour cible ? » Parce qu'elle était là la réalité. Ces créatures cherchaient à éradiquer les sorcières puisque ces dernières étaient le dernier espoir des humains pour que l’éclipse se lève enfin. « Tu cherches à mourir c'est ça ? En fait t'es suicidaire ? » qu'elle se mit à questionner, cherchant une réponse logique à son comportement. Parce qu'à part enflammer quelques feuilles, la demoiselle n'obtiendrait rien si ce n'était une mort assurée.
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Elle a du mal à y croire quand elle voit l'éclair jaillissant de la baguette. Elle est donc bien magique. Elle ne s’est pas fait arnaquer et n’a donc pas acheté un simple morceau de bois d’amélanchier ou de quelconque arbuste que l’on pourrait trouver dans les alentours. La jeune femme en face d’elle semble tout autant surprise. Sa réaction est pour le moins virulente. Elle s’égosille. L’accuse d’avoir sombré dans la vésanie alors qu’avec ce nouveau pouvoir et cette certitude de pouvoir faire quelque chose de cette baguette, elle s’imagine déjà thaumaturge, sauveuse des âmes de Brisbane. Qui sait, peut-être pourrait-elle même mettre fin à cette malédiction qui s’est abattue sur la ville. Le champ des possibles lui semblait presque infini avec l’euphorie de cette réussite. “Tout de suite les grands mots.” Répond-elle calmement. “Je ne t’ai pas touché. J’avais savamment visé les feuilles à tes pieds.” Elle avait visé, mais elle avait quand même eu de la chance. Elle aurait pu bouger en jetant le sort. La jeune femme aussi, d’ailleurs. Et là, Dieu seul sait ce qui aurait pu se produire. Si l’éclair avait atteint les pieds de la jeune femme, à quelques centimètres près. Cela aurait pu tourner au désastre. Cependant, ça n’avait pas été le cas. Elle lui avait prouvé qu’elle n’était pas qu’une idiote naïve, qui croyait ce que le premier venu voulait bien lui raconter ou lui vendre. Elle s’y était simplement mal prise jusqu’à présent. Maintenant, il ne lui restait plus qu’à s'entraîner un peu. Elle serait ainsi prête pour sa chasse avec le jeune Coventry. “Mais qui t’as dit que je trouvais ça drôle ou amusant ? Je suis bien consciente que c’est sérieux. Aussi sérieux qu’une mauvaise crise de météorisme.” Répond-elle. La comparaison des plus bancales, ne servant sans doute pas à la rendre un peu plus légitime aux yeux de l’étrangère sceptique. “Si je pensais qu’il s’agissait d’un jeu, tu penses vraiment que je serai en train de faire en sorte d’être capable de me défendre ?” Alors, oui, elle aurait peut-être pu choisir une autre arme, un peu plus fiable. Un couteau bien aiguisé, un arc avec des flèches ou n’importe quel autre instrument de chasseur. Elle aurait pu demander au chasseur lui-même de la conseiller, mais elle était un électron libre et ne suivait que ses propres règles, parfois un peu lunaires, certes, mais qui jusqu’à présent ne l’avait pas mise en danger outre mesure. Elle s’en était toujours sortie. “Je ferai ce que je viens de faire avec toi : je pointerai ma baguette et je jetterai un sort. A la différence que je viserai le cœur ou toute autre partie du corps plutôt que le sol. Tu veux que je réessaye pour te montrer que j’en suis capable ?” Demande-t-elle avec une certaine insolence. “Car non, je ne suis pas suicidaire, bien qu’il m'est arrivé d’avoir quelques tendances dipsomanes, fut un temps, mais c’est de l’histoire ancienne.” Une sombre période, à l’instar de l'éclipse qui s'abattait sur la ville.
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TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
Si Marley avait été surprise en voyant le sort fonctionner, la réaction du côté de l'apprentie sorcière avait été similaire. Elle avait écarquillé les yeux et regardé le bout du bâton qu'elle tenait dans sa main. Lynch n'avait pas besoin de preuves supplémentaires pour parfaitement comprendre que c'était la première fois qu'elle tentait l'expérience et qu'elle-même ne s'attendait pas à ce que cela fonctionne. Cela eut le don d'énerver la métisse qui s'emporta très rapidement. Elle s'égosilla, s'agita dans tous les sens avant de foncer sur la bécasse qui pensait que s'agiter avec une baguette dans les mains avait quelque chose d'amusant. « Tout de suite les grands mots. Je ne t’ai pas touchée. J’avais savamment visé les feuilles à tes pieds. » Les yeux de Lynch devinrent encore plus sombres que le charbon. Elle serra les poings et se mordit l'intérieur de la joue pour se retenir de la gifler. Vraiment, elle ne perdait rien pour attendre. Elle avait même le culot d'affirmer qu'elle savait ce qu'elle faisait quand tout laissait entendre le contraire. Marley bouillonnait littéralement tandis que ses yeux passaient du visage qu'elle avait envie de frapper à la baguette qu'elle avait envie de briser. Les nerfs à vifs, la brune ne savait même pas comment elle faisait pour se contenir de la sorte, surtout lorsque l'autre continuait à l'exaspérer : « Mais qui t’as dit que je trouvais ça drôle ou amusant ? Je suis bien consciente que c’est sérieux. Aussi sérieux qu’une mauvaise crise de météorisme. » Un sifflement profondément agacé glissa hors des lèvres de Marley qui penchait désormais la tête sur le côté pour analyser : se foutait-elle ouvertement de sa gueule ? Comment pouvait-elle affirmer qu'elle était sérieuse alors qu'elle comparait ce qu'elle faisait à un mal de ventre qui entraînait des gaz. Cette fille était juste totalement cinglée, Lynch n'avait aucune autre explication logique et cohérente à fournir.
L'inconnue commença à bavasser, expliquant qu'elle cherchait juste à se défendre. Marley pouvait l'entendre, elle aussi voulait être capable de se défendre mais de là à s'improviser sorcière, il y avait un monde. Elle était lasse de ces gens qui prenaient trop de risques inconsidérés – oubliant volontairement qu'elle faisait partie de cette catégorie – et qui risquaient à tout moment de périr par leur immaturité. « Je ferai ce que je viens de faire avec toi : je pointerai ma baguette et je jetterai un sort. A la différence que je viserai le cœur ou toute autre partie du corps plutôt que le sol. Tu veux que je réessaye pour te montrer que j’en suis capable ? » Trop c'était trop, Marley sentit que ses nerfs lâchait alors qu'elle s'approchait de la petite peste. Elle la poussa tout en sifflant entre ses dents : « Qu'est-ce que tu viens de dire là ? » La rage se lisait sur ses traits alors qu'elle poursuivait : « T'auras à peine dégainer ta putain de baguette qu'un vampire aura déjà planté ses dents dans ta carotide. » Sans qu'elle ne s'y attende, elle arracha le morceau de bois des mains de la jeune femme et le jeta au loin. « Et je suis qu'une simple humaine. » Elle secoua la tête, dépitée et finit par reculer. La fille ne voulait rien entendre, elle n'allait pas se battre plus longtemps. Tant pis pour elle. Elle commença à s'éloigner mais au dernier moment se retourna et lança : « Ce que je vais faire c'est une petite affiche avec une apostille en bas qui informera tout le monde que tu es une sorcière, et je la mettrai dans le bar où je bosse. T'as pas une adresse ? Comme ça ils pourront directement venir te chercher et te tuer chez toi. » Elle soupira, leva les yeux au ciel et tourna les talons. Non, définitivement, cette fille n'en valait pas la peine.
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'Cause girls is players too
Bitches gettin' money all around the world 'Cause girls is players too What you know 'bout livin' on the top Penthouse suites, lookin' down on the opps? Took him for a test drive, left him on the lot Time is money so I spent it on a watch, hol' on
L’inconnue semblait la sous-estimer. Ou alors, elle la prenait pour une blonde sans cervelle qui ne sait rien faire d’autre que se mettre dans le pétrin. Elle avait tort sur toute la ligne. Itziar n’était rien de tout cela. Alors, oui, elle prenait peut-être des risques immesurés. Peut-être qu’elle avait les yeux plus gros que le ventre, cependant, elle ne mettait personne en danger. Personne à part elle-même et son interlocutrice n’avait donc pas son mot à dire là-dessus. D’autant plus que la blonde était têtue. Elle avait réponse à tout. Dans son inconscience, elle n’agissait pas totalement sans réfléchir. Elle avait des idées de ce qu’elle ferait en fonction de situations bien particulières. Elle préparait sa chasse avec Arthur avec soin. Elle ne comptait pas interférer avec son travail. C’était lui qui allait attraper le loup. Elle, elle se tiendrait un peu en retrait pour observer sans déranger. Elle n’allait pas agir n’importe comment. Cette baguette magique, ce sort qu’elle s’évertuait à tenter de jeter, ce n’était pas pour tuer quoi que ce soit. Elle ne comptait pas se retrouver seule en face-à-face avec un vampire, un loup-garou ou toute autre créature sortie tout droit de cauchemars. Elle n’était pas folle à ce point. Elle voulait simplement être en mesure de se défendre si quelque chose se passait mal. Rien de plus et si la jeune femme ne l’avait pas abordé de la manière dont elle l’avait fait, Itziar aurait peut-être pris la peine de lui expliquer plutôt que de s’en servir comme cible. "Ehhh ! Mais qu’est-ce que tu fais ?” Lui demande-t-elle quand l’inconnue lui arrache la baguette des mains avant qu’elle ne puisse réagir et l’envoi un peu plus loin. “Si t’es qu’une simple humaine, tu devrais te mêler de tes affaires. De ce que je sache, je ne t’ai rien demandé et je ne fais de mal à personne.” Si le culot avait un visage, il n’y a pas de doute que ce serait celui de son interlocutrice. Interlocutrice qui décide ensuite de la menacer à sa manière. Une apostille, la ciblant comme sorcière. Elle ne peut s’empêcher de rire. “Tu sais pas qui je suis. Accroche là ton apostille. Laisse-les venir me trouver et on en reparlera. En attendant, j’ai des choses à faire et tu me déranges, donc on va en rester là. Je te laisse aller embêter quelqu’un d’autre.” Déclare-t-elle, se reculant pour aller ramasser la baguette, la rangeant dans la poche de sa robe avant de s’éloigner sans regarder derrière elle ou laisser le temps à la brune de lui répondre.