face the music

@arthur coventry

lieu: gardens point, dimension gothique.
(c): behindfairytales (gif), luleaby (codage).

***
De toutes les aventures qu’il pensait vivre aujourd’hui, Ruben ne s’était jamais dit qu’il se retrouverait à traquer un loup-garou. Encore pire: il ne pensait pas se retrouver dans cette situation en compagnie d’un chasseur qui ne lui courrait pas après - alors que pourtant, les gens de cette catégorie ne perdaient souvent pas l’occasion d’éliminer un nuisible comme ils pouvaient se faire appeler, toutes créatures de la nuit confondues. Là où était atteint un sommet, c’était que Hartfield n’avait jamais pensé éliminer un des siens pour protéger un chasseur. Un jour, peut-être qu’il s’en voudrait et qu’il se rendrait compte de ce qu’il avait fait; aujourd’hui, ils avaient un objectif commun et leurs efforts devaient se concentrer en direction de ce dernier.

Ils avaient réchappé au vampire qui n’avait jamais eu autre intention que de croquer Arthur, mais en revanche cela leur avait fait perdre leur avantage sur le loup-garou qui en avait surement profité pour se faire la malle - consciemment si ces bêtes sauvages étaient aptes à faire de tels choix sous leur forme animale, ou inconsciemment si cela se trouvait être un réflexe de survie. Dans tous les cas, ils se devaient de se remettre en route s’ils voulaient retrouver sa trace sans tarder. Pour ça, Arthur pouvait toujours compter sur les capacités surnaturelles de Ruben, ce dernier tentant toujours de faire le maximum d’efforts. Suite à la morsure qu’il avait subi, le chasseur semblait bien moins en point. « Si tu ne peux plus avancer, que l’on soit d’accord et tous au courant: je t'abandonne sur place. » Ils avaient rejoint la lisière de la forêt de mangrove, à force de marcher et de déambuler à travers les lieux laissés à l’abandon par les habitants - paraitrait que de mauvaises fréquentations pouvaient y être trouvées à roder dans les parages. « Et je te ferai même pas l’honneur de t’achever pour moins de souffrance: je sais d’avance que ton sang n’aurait pas bon goût sur mes papilles. » Parce-que Arthur était plus malin que ce qu’il en avait l’air, et l’expérience transparaissait dans les traits de son visage autant que dans ses réflexes; il avait grandi en apprenant à chasser, Ruben y mettrait sa main à couper. « Ton père ou ton grand-père ? » Ou autre option. « Sinon, je parie sur la mort de ta mère. Ou de ta soeur. » Toujours les mêmes histoires.

(c) harrysimpact & behindfairytales

face the music

@RUBEN HARTFIELD & ARTHUR

Ce n’est pas ainsi qu’il avait planifié le cours de sa journée. Il n’était sorti que dans l’idée de traquer ce loup qui malmenait sa famille. Ce ne devait être que cela, une journée à faire quelques repérages et si la chance lui souriait, il aurait volontiers collé une balle dans la tête de cette créature qui le tourmentait depuis des jours. Il n’avait jamais été question de faire la rencontre d’un vampire, de sympathiser avec ce dernier et, c’est là qu’Arthur se demandait si la fièvre n’était pas en train de le gagner, d’en faire son allié dans cette chasse d’un tout nouveau genre. Si les événements en été resté là, peut-être qu’Arthur serait rentré bredouille, mais avec quelques anecdotes sous le coude. Non. Il avait fallu qu’un autre suceur de sang veuille se joindre à la partie pour pimenter un peu cette journée qui n’avait déjà plus ni queue ni tête.

Quand bien même Arthur s’entêtait à vouloir poursuivre sa traque, il devait admettre que les canines du vampire avaient laissé leur trace sur son corps. Il pouvait sentir le sang pulser à l’endroit où l’autre était venu le mordre de façon désordonnée. Est-ce que ses pas se faisaient de plus en plus lourds ou bien, il s’agissait uniquement de la terre humide de la mangrove qui rendait ses déplacements bien moins agiles ? « Si tu ne peux plus avancer, que l’on soit d’accord et tous au courant: je t'abandonne sur place. » Alors Ruben avait également senti un changement dans sa posture. « Et je te ferai même pas l’honneur de t’achever pour moins de souffrance: je sais d’avance que ton sang n’aurait pas bon goût sur mes papilles. » Il ne put s’empêcher de ricaner lentement. « Moi qui nous pensais désormais ami. » Il ne faisait que plaisanter, conscient que la méfiance restait de mise, dans un camp comme dans l’autre. Se redressant, il garda une main sur son épaule, cherchant à ne jamais flancher. « Il a juste su m’étourdir, rien d’alarmant. » Il osait l’espérer tout du moins, parce qu’il pouvait presque sentir la tête lui tourner.

« Ton père ou ton grand-père ? » Voilà que Ruben s’inquiétait de son arbre généalogique ? « Sinon, je parie sur la mort de ta mère. Ou de ta soeur. » Arthur leva les yeux au ciel. « Héritage de mon grand-père. » Et tous les hommes avant lui. « Mais ce lycan là… Il s’en est pris à mon cousin. » Et Arthur avait juré de le venger, coûte que coûte. « Il a attaqué le plus jeune d’entre nous ce lâche. » Simon n’avait que douze ans, encore un bébé dans le clan, quand bien même il savait parfaitement se servir d’un fusil. « Une véritable soif de vouloir vivre pour l’éternité ? » Il pouvait bien lui retourner la question, après tout.

face the music

@arthur coventry

lieu: gardens point, dimension gothique.
(c): behindfairytales (gif), luleaby (codage).

***
A la remarque de Ruben quant au fait qu’il le laisserait sur le bord de la route si Arthur n’était physiquement plus apte à suivre le rythme, ce dernier eut un petit ricanement. « Moi qui nous pensais désormais ami. » Il ajouta un rire aussi de son côté. « Les meilleurs amis même. » Il ne pourrait jamais véritablement être ami avec quelqu’un qui souhaitait voir son espèce rasé de la surface de la terre, il ne fallait pas pousser le bouchon trop loin. Disons que leurs intérêts se trouvaient des points communs pour le moment, et c’était déjà pas mal. « Il a juste su m’étourdir, rien d’alarmant. » - « C’est parce-qu’il te manque une quantité de sang dont ton organisme a besoin d’ordinaire pour fonctionner pleinement. » Il tourna son visage vers le chasseur. « Peut-être qu’il a réussi à t’en prendre plus que ce que t’as pu voir. » Lorsque la soif frappait à la porte, se retenir devenait compliqué.

La question du docteur dérangea le jeune homme, apparemment. « Héritage de mon grand-père. » Il prit tout de même le temps d’y répondre, il pouvait au moins souligner les efforts de ce côté là. « De père en fils, alors. » - « Mais ce lycan là… Il s’en est pris à mon cousin. Il a attaqué le plus jeune d’entre nous ce lâche. » Ruben voudrait bien ajouter qu’il était surpris de cette information, mais les loups n’étaient pas connus pour être les plus malins des créatures existantes parcourant la pénombre, donc il ne l’était pas, surpris. « Une vie pour une vie ? » N’était-ce pas une vengeance dont il parlait, pour le coup ?

« Une véritable soif de vouloir vivre pour l’éternité ? » A ces mots, Ruben eut un véritable rire qui s’échappa d’entre ses lèvres. Il se permit de secouer quelque peu sa tête. « Si seulement. » Ca aurait été beaucoup plus simple, surement, s’il n’avait été que question de cela. C’était bien moins amusant en réalité, comme histoire. « Je perdais la vue. » Il fit un clin d’oeil à Arthur. « Mon père avant moi c’était pareil, et le sien avant - tu connais l’hérédité apparemment. » Lui aussi semblait avoir certains caractéristiques dans ses gênes. « Je voulais pas arrêter de pratiquer la médecine, mais je devenais de plus en plus faible. Un jour, j’ai rencontré un vampire qui m’a parlé de certains bénéfiques d’une transformation. Dont le fait de réparer toutes les tares. Alors… » Il haussa quelque peu les épaules: c’était là une raison autant valable qu’une autre, après tout. « Mais je l’ai choisi, oui. Peut-être pour ça que j'ai si peu de mal à me contrôler, puisque je savais à quoi m’attendre dès le début. »

(c) harrysimpact & behindfairytales

face the music

@RUBEN HARTFIELD & ARTHUR

« C’est parce-qu’il te manque une quantité de sang dont ton organisme a besoin d’ordinaire pour fonctionner pleinement. » Arthur laissa son regard glisser vers le vampire. Durant un instant, il avait quelque peu oublié que ce dernier, c’était présenter comme étant médecin. « On fera sans. » Il n’avait guère le choix, il se sentait quelque peu affaibli, mais il n’allait pas abandonner aussi facilement. « Peut-être qu’il a réussi à t’en prendre plus que ce que t’as pu voir. » C’est la première fois qu’Arthur se faisait attaquer ainsi, il n’avait aucune idée de ce que l’autre avait bien pu lui faire. « Je vais bien, je t’ai dit. » Il n’allait pas avouer la moindre faiblesse, ce n’était pas le moment. Il se reposerait lorsqu’il aura mis la main sur ce fichu loup. Si tout le monde s’entendait à dire que la puissance du vampire tient à ce que personne ne croit à son existence, Arthur restait persuadé que les vampires n’avaient qu’une puissance dans la mâchoire, mais pas assez pour venir faire flancher son moral.

« De père en fils, alors. » Il hocha la tête. Il n’avait pas pour habitude de discuter des traditions familiales avec un inconnu, mais puisque Ruben le lui avait demandé. Arthur ne put s’empêcher de justifier sa traque malgré tout. « Une vie pour une vie ? » - « La souffrance efface jusqu'aux émotions les plus primitives de l'homme. » qu’il assura dans un sourire meurtrier. « Œil pour œil, dent pour dent ? N’est-ce pas l’adage ? » Il aurait été plus juste de parler de canine, mais Arthur ne s’arrêtait plus sur ce détail.

« Si seulement. » Ruben n’en avait donc pas fait le choix ? « Je perdais la vue. » Il eut du mal à faire le rapprochement. « Mon père avant moi, c’était pareil, et le sien avant - tu connais l’hérédité apparemment. » Bizarrement, Arthur préférait ses traditions bien plus terre-à-terre. « Je voulais pas arrêter de pratiquer la médecine, mais je devenais de plus en plus faible. Un jour, j’ai rencontré un vampire qui m’a parlé de certains bénéfiques d’une transformation. Dont le fait de réparer toutes les tares. Alors… » Il avait simplement tenté pour retrouver la vue ? « Mais je l’ai choisi, oui. Peut-être pour ça que j'ai si peu de mal à me contrôler, puisque je savais à quoi m’attendre dès le début. » Il eut un rire légèrement étonné. « Alors tout cela en dévotion pour le métier ? » Il trouvait le concept étrange. « Un médecin qui pourrait s’en prendre à ses victimes. » Sa réflexion resta en suspens. « Tu exerces encore ? » Est-ce qu’il pourrait lui venir en aide si quelque chose venait à mal tourner ou se laisserait-il simplement guider par la faim ? Chacun connaît à présent les secrets des autres et nul ne s’en porte plus mal. Mais Arthur restait un éternel curieux. « Et tu as quel âge exactement ? » Est-ce que l’éternité se voulait à véritablement traverser les époques ?

Il sentit la tête lui tourner à nouveau et dut prendre appui sur un arbre juste à côté. « Si je réclame une pause, tu m’abandonnes ? » Il eut un rire pour dédramatiser avant de relever les yeux vers son compère. « Il est encore loin ? »

face the music

@arthur coventry

lieu: gardens point, dimension gothique.
(c): behindfairytales (gif), luleaby (codage).

***
« On fera sans. » Il ajouta un petit rire. « Tu feras, moi je vais me porter comme un charme t’en fais pas. » Il haussa un sourcil amusé en direction du chasseur. « Même si j’aurais préféré que ton sang ne soit pas gaspillé de cette sorte, et quitte à ce qu’il soit aspiré j’aurais peut-être du le faire moi-même, mais bon. » Comme si c’était là une conversation on ne pouvait plus normale. « Je vais bien, je t’ai dit. » Il n’en était pas sur, mais il lui laissa une dernière fois le bénéfice du doute parce-qu’il se sentait plutôt en forme contrairement à lui, et qu’il avait de nouveau l’avantage sur la situation alors autant s’y sentir confortable.

« La souffrance efface jusqu'aux émotions les plus primitives de l’homme. Œil pour œil, dent pour dent ? N’est-ce pas l’adage ? » Le sourire qu’Arthur esquissa était de ceux qu’il appréciait particulièrement - un brin carnassier, un peu sauvage sur les bords. « C’est ce qui se dit, oui. »

Ce n’était pas par vengeance qu’il avait choisi cette voie là pour la suite de son existence, de son côté. Ce n’était pas pour réparer certains griefs qu’il pouvait avoir avec d’autres personnes, d’autres espèces. Ce n’était pas pour se confronter à une autre espèce mais simplement pour sauver sa propre vie qu’il l’avait fait. Pour sauver celles de bien d’autres personnes par la suite, mais surtout pour sauver la sienne dans un premier temps. Le rire d’Arthur lui fit hausser un sourcil; son histoire était-elle si drôle que cela ? « Alors tout cela en dévotion pour le métier ? » Il tiquait sur ce détail là - Ruben fit rouler ses yeux. « Un médecin qui pourrait s’en prendre à ses victimes. » - « Oui oui, je sais, crois moi que je sais bien. » Il savait parfaitement ce que c’était, que de pouvoir leur ôter la vie pendant qu’il était de la réparer. « Tu exerces encore ? » Il esquissa un petit sourire empli de fierté cette fois ci. « Tous les jours. L’avantage de ne pas ressentir la fatigue et de ne pas avoir besoin de dormir. » Devenir vampire avait été la meilleure des malédictions qui avait pu lui arriver.

« Et tu as quel âge exactement ? » Ben n’avait pas anticipé cette question. « C’est vraiment important ? » Pas que cela était dérangeant d’en parler, simplement c’était là souvent une curiosité qui était mal placée chez les humains: ces derniers avaient un problème avec le temps qui passait. Il allait reprendre la parole, mais Arthur se mit à attraper un arbre à leurs côtés pour se retenir et bien sur que cela lui fit lever les yeux au ciel. « Si je réclame une pause, tu m’abandonnes ? » Il ricana. « Si t’arrives à deviner mon âge à dix ans près je te laisse une chance. »

« Il est encore loin ? » - « Un peu plus de deux kilomètres. Mais il a ralenti sa course, alors on perd moins de terrain que tout à l’heure. »

(c) harrysimpact & behindfairytales

face the music

@RUBEN HARTFIELD & ARTHUR

« Tu feras, moi je vais me porter comme un charme t’en fais pas. » Il se voulait dévoué de tout cœur battant, mais pas d’un sens de l’humour visiblement. « Même si j’aurais préféré que ton sang ne soit pas gaspillé de cette sorte, et quitte à ce qu’il soit aspiré, j’aurais peut-être dû le faire moi-même, mais bon. » Il ne restait que cela aux yeux de Ruben, un repas sur un plateau d’argent. Arthur se devait de rester méfiant, sinon l’autre n’aurait pas de pitié à achever le travail. « On va pas m’achever de suite, ce serait sympa. » Quelle idée de s’associer avec un vampire.

Quelle idée plus saugrenue encore que de converser avec ce dernier comme deux amis de longue date. Il était au moins surpris d’apprendre que Ruben n’avait pas été attiré par un esprit de vengeance ou l’odeur du sang. Il n’était qu’un médecin qui voulait continuer à exercer malgré sa cécité. « Oui oui, je sais, crois moi que je sais bien. » - « Rien ne me choque plus à présent. » Une éclipse leur cachait le soleil depuis des jours, les créatures couraient en ville sans peur. « Le monde est devenu fou. » Et Arthur se laissait de cette nuit qui n’en finissait plus. « Tous les jours. L’avantage de ne pas ressentir la fatigue et de ne pas avoir besoin de dormir. » Il eut un rire. « Il faut voir le positif partout. » Est-ce qu’il oserait se rendre au cabinet de Ruben ? Pas vraiment.

« C’est vraiment important ? » Non, ça ne l’était pas, mais poursuivre la conversation lui évitait de compter les étoiles qui dansaient devant ses yeux. « C’est une distraction. » Arthur n’était aucunement obsédé par la vie éternelle et ne chercherait pas à le supplier de le transformer. Plutôt mourir de suite et lui servir de repas. Parce qu’il commençait à faiblir Arthur. « Si t’arrives à deviner mon âge à dix ans près je te laisse une chance. » Il allait se prendre au jeu. « Centenaire ? » Comme s’il allait lui révéler un indice. « 150 ans ? Non aller euh… 135 ? » Il n’en avait aucune idée et pourrait passer la nuit pour deviner. « Plus ? Non t’as pas l’air d’avoir 200 ans. » Arthur continuait malgré tout. « Aller dis-moi. » Il voulait savoir maintenant.

« Un peu plus de deux kilomètres. Mais il a ralenti sa course, alors on perd moins de terrain que tout à l’heure. » Arthur aussi ralentissait sa course. « Je vois un peu trouble. » D’une main tremblante, il vint attraper la poche d’eau qu’il avait toujours sur lui.

win - Arthur se désaltère et se sent un peu mieux. « Aller on a un loup à tuer, et après tu sera libre de t'en aller. »
so close - Arthur ne cesse de ralentir le rythme, mais reste déterminé à aller vaincre ce loup qui a recommencer à leur tourner autour. « Je suppose que ce serait trop te demander, de tuer pour moi, une seconde fois? »
fail - Arthur a beau avoir bu, lorsqu'il reprends son chemin, le monde vacille sous ses pieds et il s'évanoui devant Ruben, alors que le loup charge dans leur direction désormais

face the music

@arthur coventry

lieu: gardens point, dimension gothique.
(c): behindfairytales (gif), luleaby (codage).

***
« On va pas m’achever de suite, ce serait sympa. » Les yeux de Ruben passèrent du visage du chasseur à l’endroit où se trouvait sa plaie; peut être qu’il passa sans le montrer sa langue sur le bout de ses canines - il savait se retenir mais n’était pas non plus immunisé, il restait ce qu’il était. « C’est pas dans mes plans je t’ai dit, tache de rester calme ça ferait qu’empirer ton état actuel sinon. » Cette partie là était on ne pouvait plus vraie et contenait véritablement un conseil de médecin.

Ruben était parfaitement au courant qu’il pourrait s’en prendre à ses patients, c’était là toute la complexité de la chose. « Rien ne me choque plus à présent. Le monde est devenu fou. » Il ricana. « Monde devenu fou ou non, j’aurais tout de même choisi cette option. C’est bien plus pratique maintenant c’est vrai, mais j’aurais choisi les conséquences de mon choix à chaque fois plutôt que l’autre option. » Parce-qu’il n’aurait pas fait autrement que de continuer d’exercer. « Il faut voir le positif partout. » Il haussa les épaules.

« C’est une distraction. » Il grogna quelque peu entre ses dents. Il lui concéderait de lui donner une pause s’il trouvait son âge, justement, lui qui désirait que cela soit une distraction. « Centenaire ? 150 ans ? Non aller euh… 135 ? » Peut être que sous forme de jeu de cette façon, c’était presque amusant finalement. « Plus ? Non t’as pas l’air d’avoir 200 ans. » Il secoua quelque peu son visage. « J’espère qu’à deux cent ans, j’aurais la sagesse de ne pas me retrouver à m’allier avec un chasseur. » Parce-que là n’était pas le comportement normal et habituel d’un vampire qui ne souhaitait pas risquer de voir son existence se terminer plus rapidement que prévu. « Aller dis-moi. » Il soupira, le toisa du regard un instant avant de détourner son attention pour regarder autour d’eux - partout ailleurs plutôt que de voir cette expression s’apparentant à de la surprise sur le visage du jeune homme. « Je vais fêter mes quatre-vingt ans à la fin de l’année. »

« Je vois un peu trouble. » Ben soupira. « On va vraiment faire une pause alors. » Arthur sortait déjà sa gourde pour boire à cette dernière, et tenter de retrouver un minimum de couleurs et d’énergie - car bientôt il allait être plus blanc que Hartfield et il n’était pas une référence dans le domaine. « Je suppose que ce serait trop te demander, de tuer pour moi, une seconde fois? » Ce fut un rire franc qu’il laissa échapper cette fois-ci, tout en secouant quelque peu sa tête. « Hors de question. » Se retournant, il jeta un coup d’œil plus sérieux en direction d’Arthur. « C'est ton histoire et ton problème. Je me mêlerai pas à vos affaires, aux loups et toi. Je tiens à ma tête sur mes épaules. » Il avait déjà fait des efforts sur le vampire croisé plus tôt - qui devait être un nomade à la façon dont il se comportait -, il ne pourrait en faire plus. « Tu penses t’en remettre ce soir ? Tu peux remettre ça à plus tard si ton corps ne tient pas le choc. » Ce qui était clairement le cas. « Mon sang fait des miracles sinon. »

(c) harrysimpact & behindfairytales

face the music

@RUBEN HARTFIELD & ARTHUR

« Monde devenu fou ou non, j’aurais tout de même choisi cette option. C’est bien plus pratique maintenant, c’est vrai, mais j’aurais choisi les conséquences de mon choix à chaque fois plutôt que l’autre option. » Arthur dut le regarder à deux fois. Ruben était on ne peut plus sérieux. Il avait choisi de devenir l’une de ces créatures de la nuit, dépendant de la lune, se nourrissant du sang des autres. « Pourquoi choisir de devenir un monstre ? » Réalisant les propos qu’il venait d’employer, il se reprit. « Enfin… Aux yeux de la culture populaire ?! » Il n’avait pas l’intention de l’insulter, mais les vampires n'étaient vu que de cette manière, comme des assassins, assoiffés de sang. « Si ça te rassure, tu bats toutes les rumeurs. » Ruben restait un être imprédictible, mais il avait choisi de l’aider, il continuait à venir en aide aux humains en étant un médecin, il n’était rien de tout ce qu’il avait entendu sur les vampires. « C’est un compliment. » Il se devait d’arrêter de parler pour rien.

Il était moins dangereux de se lancer dans un petit jeu pour deviner l’âge de son compagnon d’un soir. « J’espère qu’à deux cents ans, j’aurais la sagesse de ne pas me retrouver à m’allier avec un chasseur. » Il eut un rire amusé. « Est-ce si terrible que cela ? » Il n’était pas censé s’associer avec un vampire non plus. « Chacun trahit les siens en ce moment même. » Balle au centre, non ? « Je vais fêter mes quatre-vingts ans à la fin de l’année. » Il lui lança un regard étonné. « Encore un bébé alors ? » Ou quelque chose comme ça, dans son nouveau monde.

« On va vraiment faire une pause alors. » Il en avait cruellement besoin. Les étoiles commençaient à devenir de plus en plus nombreuses dans son champ de vision et il n’avait pas encore levé les yeux vers le ciel. Le loup n’était pas loin pourtant, mais Arthur n’était plus certain d’avoir la force de se battre. « Hors de question. » C’était fort à parier. « C'est ton histoire et ton problème. Je me mêlerai pas à vos affaires, aux loups et toi. Je tiens à ma tête sur mes épaules. » Il hocha de la tête. « Tu en as déjà fait beaucoup. » Il pouvait au moins avouer tout cela. « C’était inattendu, mais fortement apprécier. » Après tout, un vampire lui avait sauvé la vie.

« Tu penses t’en remettre ce soir ? Tu peux remettre ça à plus tard si ton corps ne tient pas le choc. » Il avait du mal à tenir sur ses jambes au fur et à mesure des minutes. « Je sais pas trop. » Il devait peut-être arrêter de vouloir jouer au plus malin. « Mon sang fait des miracles sinon. » Il secoua la tête assez fort pour se filer la nausée. « Non, non. Je connais ton truc. » Il soupire. « Tu me donnes un coup de main avec ton sang et après, tu me brises la nuque pour que je devienne ton super pote pour toujours. » Il ne voulait pas en arriver là, clairement pas. Mais Arthur commençait à entretenir une étrange fascination pour la race de Ruben. « Ça fait quoi en vrai ? » Pourquoi est-ce qu’il demandait cela ? Est-ce que le manque de sang lui montait à la tête. « De mourir et tout ça… » Il voulait savoir désormais.

face the music

@arthur coventry

lieu: gardens point, dimension gothique.
(c): behindfairytales (gif), luleaby (codage).

***
« Pourquoi choisir de devenir un monstre ? » Aux mots prononcés par Arthur, il écarquilla quelque peu les yeux; d’accord, ils n’étaient pas du même camp et ils étaient supposés se détester. Mais de là à risquer de traiter de cette façon un vampire à ses côtés ? C’était osé, même pour quelqu’un de son espèce - et il dut s’en rendre compte car Ruben n’eut ni le besoin ni le temps d’ajouter quoi que ce soit qu’il reprenait déjà la parole. « Enfin… Aux yeux de la culture populaire ?! » Il était possible de dire qu’il se rattrapait presque correctement. « Les gens ne le savent pas, et je peux continuer de faire mes affaires. Il n’était pas question pour moi de tomber dans l’oubli et l’inutile. » Tant de connaissances qu’il pouvait cumuler désormais, qui plus était. « Si ça te rassure, tu bats toutes les rumeurs. C’est un compliment. » Il eut un petit soupire amusé. « Compliment accepté. »

« Est-ce si terrible que cela ? Chacun trahit les siens en ce moment même. » Il marquait un point - Ruben grimace légèrement. « Encore un bébé alors ? » Il retint un sourire amusé. « Cesse donc de te moquer, veux tu. »

Il voulait bien faire une pause - même si lui n’en avait pas besoin, Arthur était à deux doigts de lui claquer entre les doigts alors peut-être était-ce une bonne idée de prendre quelques minutes de répit. « Tu en as déjà fait beaucoup. C’était inattendu, mais fortement apprécier. » - « T’y habitudes pas de trop non plus. » Non seulement parce-qu’il ne comptait pas trahir son genre trop longtemps que parce-qu’une fois qu’ils auraient terminé cette mission, ils prendraient des chemins séparés. Il fallait juste savoir si Arthur pouvait tenir le coup. « Je sais pas trop. » Ruben avait toujours une autre solution, sinon. « Non, non. Je connais ton truc. Tu me donnes un coup de main avec ton sang et après, tu me brises la nuque pour que je devienne ton super pote pour toujours. » Levant les yeux au ciel, Ben secoua la tête. « Pour que tu passes le reste de nos existences à me traquer pour te venger ? Merci, mais non merci. Je vois la détermination dont tu fais preuve en cet instant, cela serait pire en tant que vampire. Je tiens à ma tranquillité. » Il avait déjà d’autres personnes qui lui en voulaient, c’était amplement suffisant.

« Ça fait quoi en vrai ? De mourir et tout ça… » Avec nonchalance, il haussa les épaules. « Pas grand chose. Mourir, c’est comme s’endormir de façon un peu brutal: si c’est fait correctement, tu ne t’en aperçois même pas. » Ruben n’avait que peu de souvenirs de sa transformation, en grande partie parce-qu’il commençait à ne plus voir tout à fait correctement ce qu’il se passait déjà à ce moment là. Il hésita, mais ajouta: « C’est plus l’idée de se dire que la nature ne pourra plus le faire à notre place quand notre moment est venu qui est étrange à intégrer. » Il tourna son regard vers Arthur. « Souvent, ce sont les autres qui nous servent de mort naturelle, après notre transformation. Les chasseurs comme toi, les loups-garous beaucoup, les sorciers le reste du temps. » Toutes des espèces qu’il tentait de fuir au maximum.

(c) harrysimpact & behindfairytales

face the music

@RUBEN HARTFIELD & ARTHUR

« Cesse donc de te moquer, veux tu. » Il avait remarqué, son demi-sourire amusé. Ce n’était pas grand-chose, en rien la preuve d’une quelconque amitié, mais peut être la simplicité d’un enfant entre deux gens du même âge, qu’importent les dates de naissance. « Je voulais juste égayer notre soirée. » Quelque peu morbide, depuis leur rencontre, ils pouvaient au moins se l’accorder.

Faire de l’humour à coup de sourire éclatant, ne l’aidait pas à retrouver son souffle ou à sentir une force revenir dans ses jambes. Arthur était épuisé, quand bien même il se refusait d’abandonner. « T’y habitudes pas de trop non plus. » La patience de Ruben envers lui ne durerait qu’un temps, il en avait conscience. « Je ne voudrais pas nuire à ta réputation. » Il n’était pas certain que Ruben puisse être classifié chez les grands méchants, mais peut-être cherchait-il tout simplement à se fondre dans la masse pour ne rencontrer aucun problème. Arthur commençait à se fasciner pour sa condition, mais n’était pas dupe au point de vouloir tomber dans le piège d’une guérison par son sang. Ces sens avaient beau lui jouer des tours, sa vue se teintant d’une synesthésie lui faisant voir les sons comme des jets de couleurs, Arthur n’était pas dupe. « Pour que tu passes le reste de nos existences à me traquer pour te venger ? Merci, mais non merci. Je vois la détermination dont tu fais preuve en cet instant, cela serait pire en tant que vampire. Je tiens à ma tranquillité. » Et visiblement, Ruben non plus. « Je pourrais me transformer en esprit vengeur. » Perdait-il la tête à s’amuser de cette noirceur ? « Ou devenir un chasseur fou ? » La liste pouvait être longue. « Je serais peut être quand même sympa avec toi! » La raison était en train de le quitter, lentement.

« Pas grand chose. Mourir, c’est comme s’endormir de façon un peu brutal: si c’est fait correctement, tu ne t’en aperçois même pas. » Arthur cessa de prétendre qu’il n’avait plus besoin d’une pose, s’asseyant sur une racine. « C’est si poétique. » Il se moquait encore. « C’est plus l’idée de se dire que la nature ne pourra plus le faire à notre place quand notre moment est venu qui est étrange à intégrer. » Il n’avait pas vu les choses sous cet angle.« Tu as vu les tiens mourir ? » Avait-il une famille qu’il n’avait pas su emmener avec lui dans l’éternité ? « Tu n’as aucune compagne ? » Pas d’amis ? Quelqu’un qui le suivrait au fil des années. Vraiment, Arthur se voulait fasciné. « Souvent, ce sont les autres qui nous servent de mort naturelle, après notre transformation. Les chasseurs comme toi, les loups-garous beaucoup, les sorciers le reste du temps. » Il ne put s’empêcher d’ajouter à sa liste. « Les autres vampires. » Haussant les épaules, Arthur se mit à réfléchir à nouveau. « L’éclipse t’arrange bien, en réalité. » Il pouvait sortir à sa guise. « Est-ce que vous allez nous empêcher de trouver une solution ? » Il les incluaient tous, toutes races confondues, dans sa question.

face the music

@arthur coventry

lieu: gardens point, dimension gothique.
(c): behindfairytales (gif), luleaby (codage).

***
« Je voulais juste égayer notre soirée. » Il eut un petit rire. « Tu n’as donc peur de rien. » Et c’était peut-être pour cette partie là de l’histoire que Ruben était autant clément avec lui: il reconnaissait que le chasseur avait un certain courage. « Je ne voudrais pas nuire à ta réputation. » Il leva les yeux au ciel. « Elle se porte à peu près correctement, ne t’en fais donc pas. » Il se pencha légèrement vers le jeune homme pour la suite de ses mots - ce n’était pas vraiment une menace, mais il fallait qu’il comprenne que ce n’était pas là une plaisanterie de sa part.

Tout comme il n’était pas dans son intention de le transformer, cela ne serait pas forcément une bonne nouvelle pour personne: Ruben n’était pas fou non plus. « Je pourrais me transformer en esprit vengeur. » Il ricana quelque peu. « Ou devenir un chasseur fou ? Je serais peut être quand même sympa avec toi! » Il secoua quelque peu la tête. « A d’autres. » Ce ne serait pas là le coup d’essai de Ruben, il ne se laisserait pas prendre au jeu. « D’autres ont été à ta place avant, et d’autres ont du trépasser par la suite parce-qu’ils étaient devenus tout sauf sympa avec moi. Je ne risquerai pas de nouveau à agir de la sorte. » Il était encore jeune, certes, mais il avait cessé d’être naïf depuis quelques années désormais.

Les questions devenaient quelque peu sérieuses, mais ce n’était pas pour autant qu’il ne se prêtait pas au jeu; il sentait - littéralement, grâce à ses sens - que le jeune homme à ses côtés fatiguait et si cela pouvait le maintenir un peu plu sen forme, il répondrait à ses questions avec plaisir. Il pourrait le laisser dans un coin si jamais il trépassait, dans le pire des cas. « C’est si poétique. » - « Tu vas finir par prendre un nouveau coup de crocs toi. » - « Tu as vu les tiens mourir ? » Il n’avait pas anticipé cette question - et peut-être que cela se lirait dans son regard. Il pinça les lèvres un instant, avant de soupirer légèrement. « Quelques uns, oui. » Il haussa lassement les épaules. « Certains n’ont pas voulu suivre le mouvement, d’autres ne sont plus en ville depuis bien avant que la possibilité en soit une. » Les choix de vie étaient nombreux. « J’ai quelques uns de mes proches qui sont devenus vampires aussi, des cousins éloignés et autres. » Et au bout d’un moment de toutes façons, la famille devenait celle choisie plutôt que celle du sang, avec les années écoulées. « Tu n’as aucune compagne ? » Il esquissa un petit sourire triste. « Qui voudrait d’un vampire passionné par son travail à s’en damner littéralement à ses côtés ? »

« L’éclipse t’arrange bien, en réalité. » Il ne pouvait le nier. « Est-ce que vous allez nous empêcher de trouver une solution ? » Haussant un sourcil, il pencha quelque peu son visage sur le côté. « Serais-tu vraiment surpris si je te disais que c’est une possibilité ? » Ben savait que bien des personnes - humains et chasseurs - cherchaient à faire en sorte que cette éclipse disparaisse. De son côté, effectivement, il se portait comme un charme depuis que cette dernière était en ville et il ne voyait pas de raison de changer ça. « Si je peux empêcher de trouver une solution, je le ferai oui. » Ils avaient été francs et honnête l’un envers l’autre dès leur rencontre, il continuait sur cette lancée. « Je ne peux pas parler aux noms des autres de mon espèce, ou des autres espèces. Mais je pense que nous sommes nombreux dans mon cas. »

(c) harrysimpact & behindfairytales

face the music

@RUBEN HARTFIELD & ARTHUR

« Tu n’as donc peur de rien. » - « Ni de personne. » Son humour flirtait avec l’insolence. Est-ce le manque évident de sang dans son système qui lui tournait la tête ? Au point d’envisager une transformation si gracieusement proposer par son compagnon d’une journée ? « A d’autres. D’autres ont été à ta place avant, et d’autres ont dû trépasser par la suite parce-qu’ils étaient devenus tout sauf sympa avec moi. Je ne risquerai pas de nouveau à agir de la sorte. » Il avait donc fait ses petites expériences avec son nouveau pouvoir. Ruben n’était pas aussi novice qu’il le laissait croire.

« Tu vas finir par prendre un nouveau coup de crocs toi. » Jouant de ses sourcils, Arthur cherchait clairement à se brûler les ailes. « Ouuuh j’ai peur. » Un peu, peut-être ? Il n’était plus certain de rien. En réalité, il avait bien envie de discuter avec celui dont il ne connaissait rien. Sa transformation le fascinait subitement. « Quelques-uns, oui. Certains n’ont pas voulu suivre le mouvement, d’autres ne sont plus en ville depuis bien avant que la possibilité en soit une. » Des choix de vie différent. « J’ai quelques-uns de mes proches qui sont devenus vampires aussi, des cousins éloignés et autres. » Ah. Il avait donc une lignée. Tout de même. Quelque part dans tout ce bordel. Pourquoi Arthur se sentait presque rassuré de ne pas le savoir complètement seul ? « Qui voudrait d’un vampire passionné par son travail à s’en damner littéralement à ses côtés ? » - « Je sais pas, une admiratrice ? » Il y avait bien quelqu’un, quelque part qui allait succomber à son charme. « On a tous besoin de quelqu’un dans sa vie. » Ce n’était que son avis.

Et puis, il y avait le problème de l’éclipse. Et la différence d’opinion que cela créait forcément entre eux. « Serais-tu vraiment surpris si je te disais que c’est une possibilité ? » Il haussa les épaules. « Pas vraiment. » Chacun voyait midi à sa porte après tout. « Si je peux empêcher de trouver une solution, je le ferai oui. » Donc ils devraient probablement se dresser l’un contre l’autre, à un moment donner. « Je ne peux pas parler aux noms des autres de mon espèce, ou des autres espèces. Mais je pense que nous sommes nombreux dans mon cas. » - « Je crois, oui. » Chacun cherchait ce qui les arrangeaient dans toutes ses histoires. « Je rêve de retrouver les rayons du soleil, je t’avoue. » Il n’allait pas lui cacher la stricte vérité, Ruben devait s’en douter. « Et un peu de tranquillité aussi, on va pas se le cacher. »

En attendant, son corps ne cessait de s’affaiblir, l’empêchant désormais complètement de se relever. Epuisé, et à bout de souffle ou presque, il releva les yeux vers Ruben. « Ça tient encore ta proposition de coup de main. » Un peu de son sang pour de l’énergie retrouver. « Sans coup de trafalgar ? » Arthur, lui continuerait de tenir sa promesse. « Un dernier deal. » Ils en avaient fait tellement au cours de cette soirée déjà.

face the music

@arthur coventry

lieu: gardens point, dimension gothique.
(c): behindfairytales (gif), luleaby (codage).

***
« Ni de personne. » Il était brave, ce n’était pas une mauvaise qualité techniquement. Cela pouvait juste s’avérer dangereux lorsqu’ils naviguaient dans un monde comme était le leur désormais. Par exemple, Arthur avait de la chance ‘être tombé sur Ruben qui était un vampire plutôt mesuré, qui prenait presque bien l’humour même quand ce dernier était moquer envers lui; il répliquait quelque peu pour le mordant de la chose mais n’allait pas bien plus loin. « Ouuuh j’ai peur. » Il montra les crocs pour la forme.

Leur discussion s’en allant vers quelque-chose qui se trouvaient être bien loin des menaces et autres paroles qui ne seraient, de toutes évidences, pas respectées ici. Arthur semblait désormais curieux concernant la vie du vampire, autant sur celle qu’il menait maintenant que celle qui avait pu être sienne avant de devenir celui qu’il était aujourd’hui apparement. « Je sais pas, une admiratrice ? » Il ajouta un petit rire. « Si c’est un admiratrice, je l’ai justement déjà croqué. » Il se retrouvait être léger sur les mots choisis: le but n’était pas qu’Arthur tourne définitivement de l’oeil alors qu’il était déjà en train de perdre son sang petit à petit.

« On a tous besoin de quelqu’un dans sa vie. » - « J’ai la médecine, c’est très bien ainsi. »

« Pas vraiment. » Aucun des deux n’était étonné en cet instant. Et puis, l’éclipse faisait le malheur des uns mais le bonheur des autres. « Je crois, oui. Je rêve de retrouver les rayons du soleil, je t’avoue. Et un peu de tranquillité aussi, on va pas se le cacher. » Ruben leva les yeux au ciel. « La tranquillité tu cherches à ne pas l’obtenir aussi, soulignons le. » Il pourrait tout à fait ne pas s’investir dans cette chasse interminable entre espèces. Il pourrait simplement profiter de sa petite vie sans se soucier du reste. Pour le moment, la chose dont il devrait se soucier et sur laquelle il commença enfin à s’inquiéter ce fut sa santé. Il était désarmais incapable de se relever et Ruben pouvait entendre que son coeur faiblissait. « Ça tient encore ta proposition de coup de main. Sans coup de trafalgar ? Un dernier deal. » La dernière chose qu’Arthur entendit avant de tomber dans les pommes fut donc: « N’y prends pas trop gout, je suis une source tarissable malgré tout. »