Sous ses yeux, sa sœur vint étaler ses cartes de tarots, persuadée de pouvoir s’en servir telle une sorcière. « Il te manque un arcane, ça commence bien. » Il connaissait peu de choses à l’utilisation d’un tel jeu, mais il possédait tout de même quelques notions sur le sujet depuis qu’il avait eu l’occasion de croiser le chemin d’un ou deux sorciers dans cette nuit éternelle. Charlotte émit un long soupir avant de le chasser de la pièce d’un signe de la main. Il n’avait pas de temps à consacrer à ses bêtises, son père lui ayant confié la mission de rendre visite à Beauregard. Depuis ces dernières sorties, Arthur se voulait prudent, armé jusqu’au cou, il n’oubliait jamais de s’asperger de verveines. Sa dernière rencontre avec un vampire lui ayant laissé une cicatrice sur l’épaule. Il valait mieux être prudent.

Se faufilant au travers de la pénombre, Arthur ne prit pas la peine de s’aventurer dans la rue commerçante, son chemin le menant au cœur d’une ruelle parallèle, bien plus calme et discrète. Depuis l’éclipse, peu de gens osaient sortir de sentier battu et cela l’arrangeait grandement. Au fond de la ruelle se tenait une boutique à l’enseigne fatiguée tenue par la famille Beauregard de père en fils. Il ne restait plus que les fils, l’aîné étant l’un des plus vieux amis d’Arthur. Poussant la porte de la boutique, il trouva son ami, toujours derrière le comptoir, sourire déjà présent sur les lèvres, heureux d’accueillir un nouveau client. « Je te devais une visite depuis tout ce temps. » L’éclipse l’avait tenu éloigné de son ami, mais Ezra ne tenait pas seulement une boutique en ville. Dans sa cave, bien dissimulée, se tenait une partie de l’arsenal des Coventry. « Je vais avoir besoin de récupérer quelques colis. » Le langage se voulait à peine codé, après tout la boutique restait désespérément vide. Adressant un sourire à son ami d’enfance, Arthur se rapprocha du comptoir. « Tu as entendu quelque chose de nouveau cette semaine ? » Ezra vivait en plein cœur de la ville, il était toujours au courant des dernières rumeurs et cela pouvait souvent s’avérer utile.

La journée se voulait calme - comme malheureusement très et trop souvent ces derniers temps. L’éclipse ne semblait pas décidée à quitter le ciel, la lune cachait le soleil depuis de trop longues semaines désormais, ayant pour conséquence de diminuer les visites au magasin. Bien sur, différents besoin étaient arrivés en ville avec les habitudes de vie qui changeaient, et surtout les personnes côtoyant le quotidien des humains se diversifiant chaque jour, et les Beauregard avaient adapté leur pharmacie en conséquence. Mais ça ne suffisait pas, et sur des journées comme aujourd’hui, les heures se faisaient longues.

Ezra n’avait jamais eu le niveau à l‘école pour devenir pharmacien, et n’y serait jamais arrivé seul dans son coin s’il n’avait pas été pistonné. Heureusement, son père possédait son propre magasin, l’avait mis derrière le comptoir et lui avait appris les ficelles du métier au fil des années écoulées. Un jour, le père Beauregard ne s’était tout simplement pas réveillé et les enfants avaient du se débrouiller seuls avec la boutique; heureusement, l’ainé des Beauregard avait lui suivi réellement la voie de leur père et avait pu reprendre la relève, laissant donc l’opportunité à Ezra e rester à son poste.

Finalement, la clochette de l’entrée le fit relever la tête et sortir de ses pensées: un client était entré dans la boutique. De suite, ses lèvres se parèrent d’un sourire glorieux - et il ne le quitta pas quand il s’aperçue que le client en question était un de la liste des privilégiés, toujours content de voir Arthur passer les portes de la pharmacie. « Je te devais une visite depuis tout ce temps. » - « J’ai cru que t’avais perdu le chemin pour venir ici. » Contournant le comptoir, Ezra vint donner l’accolade à son ami, véritablement heureux de le voir. Il savait d’avance que ce n’était pas que pour des bonnes raisons qu’il venait ici, mais il mettait cet aspect là de côté. « Je vais avoir besoin de récupérer quelques colis. » Le sourire de Beauregard devint malicieux: ils utilisant ce langage codé depuis des années maintenant. « Ca tombe bien, j’en ai plein à ton nom. »

« Tu as entendu quelque chose de nouveau cette semaine ? » De suite, un petit rire et un petit sifflement échappèrent à Ezra, alors qu’il fit signe à Arthur de le suivre dans l’arrière boutique. « J’en ai entendu une bonne, si, tu vas pas le croire. » Il alluma la lumière sur leur chemin: ils n’y voyaient rien avec la nuit en dehors. « Tu vois les Craine, dans le grand manoir ? Y’a l’un de leur fils qu’a fait sa fête de fiançailles le weekend dernier. » Cette partie là était de notoriété publique, et ce n’était pas la partie intéressante de l’histoire. « Apparement, y’a deux des gamins Craine qui sont des vampires. » Avec amusement, Ezra mima les canines des buveurs de sang de ses doigts.

Avant l’éclipse, et tout ce qu’elle a pu engendrer dans sa vie, Arthur aimait passer quelques après-midi dans la pharmacie des Beauregard à tenir compagnie à son ami. Il passait derrière le comptoir, toujours à la recherche de l’article le plus saugrenue qui soit, s’efforçant de ne pas éclater de rire dès qu’Ezra semblait en passe de s’évanouir devant la demande farfelue d’un client. S’il continuait à lui rendre visite, ces dernières avaient pris une toute autre tournure. « J’ai cru que t’avais perdu le chemin pour venir ici. » Dans le fond, Arthur s’en voulait un peu de l’avoir ainsi délaissé. « J’ai été assez occupé. » Ezra n’était pas un idiot, il avait conscience du rôle qu’Arthur jouait dans cette nouvelle dynamique installer en ville et Arthur se refusait d’amener le danger jusqu’à lui. Mais Ezra, et la boutique de sa famille, était un élément crucial pour le clan Coventry. « Ça tombe bien, j’en ai plein à ton nom. » Il eut un sourire aussi espiègle que son camarade. Par prudence, et sans concerter son ami, Arthur s’autorisa à fermer la porte de la boutique avant de le suivre.

Passer voir Ezra c’était aussi pouvoir connaître les dernières rumeurs de la ville. L’avantage de tenir une boutique, il connaissait tout, à propos de tout le monde. « J’en ai entendu une bonne, si, tu vas pas le croire. » Arthur releva un œil curieux vers lui. « Cesse donc avec le suspense. » Le jeune chasseur n’était pas connu pour sa patience. « Tu vois les Craine, dans le grand manoir ? Y’a l’un de leur fils qu’a fait sa fête de fiançailles le weekend dernier. » Qui ne connaissait pas cette famille qui règnait sur la ville d’une main de maître. Hochant la tête, il entreprit d’ouvrir une caisse renfermant quelques fusils. « Apparement, y’a deux des gamins Craine qui sont des vampires. » Sous l’effet de la surprise, ou de l’imitation grotesque d’Ezra, il manqua de refermer la caisse sur ses doigts. « T’es sérieux ?! » Alors les Craine se sont acoquiné avec les sans-reflets. Cela allait en faire jaser plus d’un. « Tu sais lesquels ? » Arthur avait vaguement fréquenté Nina Craine à une époque, mais il n’avait pas eu de nouvelles depuis une éternité. Etait-elle tombée dans ce genre de force obscure ? « Il va falloir que l’on garde un œil sur eux. »

Récupérant quelques armes, Arthur finit par s’étonner d’un manque évident. « T’as pas couler de nouvelles balles ? » Les balles en argent lui étaient pourtant cruellement nécessaires. « Et t’a su récupérer ce que je t’avais demandé ? » Quelques pieds d’aconit, un peu de verveine et tout ce qu’il aurait pu trouver pour leur venir en aide.

​​« J’ai été assez occupé. » Ezra esquissa un petit sourire. « Je m’en suis douté. » Parce-que ce n’était pas véritablement un reproche qu’il lui faisait: il avait compris que l’éclipse avait plus d’impact pour certains que pour d’autres, et Arthur faisait partie de la première catégorie. Etant donné qu’il ne pouvait pas faire grand chose pour aider de son côté, il avait lui décidé qu'il aiderait son ami autant que possible. Transformant une partie de la cave de la pharmacie en armurerie, il s’était également mis à faire en sorte de disposer de produits un peu particuliers, permettant de fabriquer potions et autres remèdes pour aider Arthur dans ses aventures.

Le jeune homme était d’ailleurs venu aujourd’hui pour récupérer des colis, comme ils les appelaient entre eux; il devait avoir prévu d’autres sorties en territoire ennemi, avec cette requête. Apparemment, il profitait aussi de sa visite à son ami pour récolter quelques potins qui se faisaient entendre en ville - souvent, ces derniers étaient malheureusement fondés. « Cesse donc avec le suspense. » Il eut un petit rire, avant de lui donner l’information qu’il avait récolté. Et apparemment, cela fit l’effet d’une bombe s’il en jugeait par l’expression qu’avait Arthur sur le visage. « T’es sérieux ?! » - « C’est la rumeur, hein. » Il était sérieux, mais il ne pouvait certifier ses dires. « Tu sais lesquels ? » Ezra secoua malheureusement la tête. « Le futur marié déjà, apparemment. Mais j’ai pas eu le nom du deuxième. Et c’est vraiment pas sur pour Rory. »

« Il va falloir que l’on garde un œil sur eux. » - « Je suis déjà sur le coup. » Les Craine passaient souvent à la boutique, il avait commencé à écouter les commères du village parler du futur mariage aussi.

Finalement, leurs pas les menèrent jusque la réserve d’Arthur. « T’as pas couler de nouvelles balles ? » Il se vit contraint de secouer quelque peu la tête. « On a pas eu la livraison comme prévu. On s’est fait piller. » C’était un autre soucis qu’il tentait de régler. « Ca va devenir de plus en plus compliqué avec les temps qui courent. » - « Et t’a su récupérer ce que je t’avais demandé ? » Ca, ça avait été plus facile: il sortit un des sacs des armoires qu’il posa sur la table devant Arthur. « J’en ai gardé quelques morceaux pour commencer à les cultiver moi même, parce-que pareil ça devient des ingrédients qui se font rares. »

Rendre visite à Ezra c’était aussi s’autoriser à prendre quelques minutes de répit, replonger dans un monde où les créatures de la nuit se tiennent à distance. Pour Arthur cela ressemble à une forme de récréation, un endroit où il s’autorise à devenir le jeune homme qu’il est avant tout, intéressé par les rumeurs de la ville et un bon moment partager avec son ami de toujours. « C’est la rumeur, hein. » Il connaissait suffisamment Ezra pour savoir que la rumeur se voulait fondée, qu’il en avait entendu douze versions différentes pour mieux les compiler et en vérifier la véracité. « Le futur marié déjà, apparemment. Mais j’ai pas eu le nom du deuxième. Et c’est vraiment pas sûr pour Rory. » Alors comme ça, Rory Craine serait devenu un vampire. Arthur avait bien du mal à le croire. « Je mets une pièce sur Nina. » Il était le pire parfois quand il s’agissait de casser du sucre sur le dos des autres. « Elle était malade sur le point de mourir et soudainement on la voit partout malgré l’éclipse. » Il serait curieux de se retrouver nez à nez avec la jeune femme. Ezra le tiendrait au courant de la moindre évolution et peut-être qu’il irait grappiller des informations par lui-même.

« On a pas eu la livraison comme prévu. On s’est fait piller. » Piller ? Les temps avaient réellement changé. « Rien de grave ? » Il n’avait pas vu de casse en entrant dans la boutique et Ezra semblait bien se porter, mais il préférait s’en assurer. « Ca va devenir de plus en plus compliqué avec les temps qui courent. » – « Ne va pas te mettre en danger. » Arthur s’en voudrait si son ami se retrouvait blesser. Au moins, Ezra avait en sa possession une partie de ce qu’il lui avait demander. « J’en ai gardé quelques morceaux pour commencer à les cultiver moi même, parce-que pareil ça devient des ingrédients qui se font rares. » Les plantes étaient en bel état, ils pourraient s’en servir à plusieurs reprises. « C’est parfait ! » Arthur se mit à fouiller dans l’une des caisses, à la recherche de son arbalète qu’il avait soigneusement cacher ici. « Le ton monte avec l’un des clans de lycan, si on te demande tu n’as aucune affiliation avec les Coventry. Compris ? » Ezra n’était pas idiot, mais il avait souvent la langue bien pendue. « Si cela devient compliqué à la boutique, tu es toujours le bienvenu au manoir. » Et parce qu’il n’avait plus envie de causer de manière aussi sérieuse, Arthur finit par soupirer. « Maintenant raconte, parce que je t’ai vu en compagnie d’une brunette l’autre soir à la taverne. Tu n’as même pas remarqué ma présence tellement tu lui faisais les yeux doux. » Ils n’étaient que deux jeunes hommes après tout.

Il n’était pas du genre à colporter les ragots, davantage à les collectionner: rester bien informé était un don comme un autre, et nombreux étaient les personnes qui pouvaient passer par la boutique il était donc plus simple de récolter les informations. « Je mets une pièce sur Nina. » Ezra haussa un sourcil, petit sourire amusé aux coins des lèvres. « Je mets une pièce sur Garrett et on verra bien qui gagnera à la fin. » Parce-que les Craine étaient assez connus pour que les prénoms de tous les enfants soient faciles à lister à haute voix. Beauregard savait qu’il ne gagnerait pas le pari, parce-qu’il n’était pas de ceux ayant une véritable chance à ce type de jeux, mais il tentait.

« Rien de grave ? » Il secoua la tête. « Ne va pas te mettre en danger. » - « Ne t’en fais pas pour ça. Et puis ils ont été assez malins pour venir quand personne était là. » Mais il était vrai qu’avec le temps, c’était le genre de situation qui risquait de se voir être répétée de plus en plus souvent. Et pour être sûr que cela ne dérange pas les plans nombreux et importants d’Arthur, il avait pris les devants: des herbes qu’il avait reçu, il en avait gardé quelques morceaux pour faire ses propres plantations. « C’est parfait ! » Bien heureux qu’il soit du même avis. « Le ton monte avec l’un des clans de lycan, si on te demande tu n’as aucune affiliation avec les Coventry. Compris ? » Le premier réflexe d’Ezra fut d’hausser un sourcil, avant de laisser glisser un sourire amusé sur ses lèvres. « Coven-qui ? » Il savait que les paroles d’Arthur étaient on ne pouvait plus sérieuses et importantes, mais il ne savait s’empêcher d’y ajouter une touche d’humour. « Je te mettrai pas en danger. » Il savait se tenir quand il le fallait. « Si cela devient compliqué à la boutique, tu es toujours le bienvenu au manoir. » Il eut un petit rire. « Je suis bien ici, t’en fais pas. Mais merci. »

« Maintenant raconte, parce que je t’ai vu en compagnie d’une brunette l’autre soir à la taverne. Tu n’as même pas remarqué ma présence tellement tu lui faisais les yeux doux. » Bien sûr qu’il écarquilla un brin les yeux, avant d’avoir un franc rire amusé. Il ne s’était pas attendu à ce revirement de conversation. « Tu m’espionnes maintenant ? » Se tournant pour monter sur le marche-pieds, il tira une caisse de l’étagère. « Si c’était toi devant elle, tu lui aurais fait les yeux doux aussi tu sais. » Parce-que c’était l’effet qu’elle faisait, Lily, quand elle se trouvait devant un homme: elle avait ce regard hypnotisant. « On s’est vus plusieurs fois à la taverne. On a peut être parlé de nos envie pour l’avenir, entre deux conversations. » Ezra haussa les épaules. « Je me fais pas de faux espoirs. » Parce-que sa dernière fiancée avait fini dévorée par un vampire, alors autant dire que les souvenirs étaient toujours douloureux.

Certains se feraient un malin plaisir de leur rappeler qu’il n’était pas élégant et distingué que de colporter des rumeurs aux sujets des autres. Arthur avait toujours entendu sa mère tenir ce genre de discours, quand elle était la première à toujours tout vouloir savoir sur ce qui pouvait bien se dérouler en ville. « Je mets une pièce sur Garrett et on verra bien qui gagnera à la fin. » Arthur eut un rire face à la détermination de son ami. « Tu viendras pas pleurer si tu perds encore. » Ezra n’avait jamais de chance. Et quand bien même il connaissait tout sur tout le monde, il arrivait rarement à avoir la bonne déduction.

« Ne t’en fais pas pour ça. Et puis ils ont été assez malins pour venir quand personne était là. » Des petites frappe qui ont probablement voulu faire les malins en attaquant un commerce quelque peu excentré. Arthur n’allait pas enquêter pour si peu, mais il allait devoir s’efforcer de garder un contact bien plus constant avec son ami. Par précaution, tout simplement. « Coven-qui ? » - « Connais pas. » Ils étaient les plus doués à ce genre de jeu idiot. « Je te mettrai pas en danger. » Ce n’est clairement pas ce qui inquiétait Arthur pour être parfaitement honnête. « C’est surtout toi, qu’il ne faut pas mettre en danger. » Lui savait se défendre, mais il n’était pas certain que son ami puisse tenir face à une horde de forcenés. Il préférait lui rappeler de se méfier. « Je suis bien ici, t’en fais pas. Mais merci. » Au moins, l’invitation était lancée.

Reprenant son inventaire des quelques armes qu’il devait se procurer, Arthur ne put s’empêcher de détourner la conversation, encore une fois, vers un peu de normalité. « Tu m’espionnes maintenant ? » - « J’étais juste au même endroit. » Une coïncidence qui lui avait permis d’observer Ezra en compagnie de cette jolie demoiselle dont il parlait de plus en plus régulièrement. « Si c’était toi devant elle, tu lui aurais fait les yeux doux aussi tu sais. » Il haussa les épaules. « Quelqu’un d’autre occupe mon esprit. » Greta, qu’il n’avait pas vu depuis des jours, pour la protéger, elle aussi. « On s’est vus plusieurs fois à la taverne. On a peut-être parlé de nos envies pour l’avenir, entre deux conversations. » Alors tout cela se voulait sérieux. « Je me fais pas de faux espoirs. » Il eut un pincement au cœur pour Ezra. « Eh.. On va en finir avec cette éclipse. » Il voudrait lui promettre, mais Arthur n’était pas fou. « Et tu pourras aller mener ta vie avec la jolie brune. » C’est pour des gens comme Ezra, qu’il voulait continuer à se battre férocement.

« Aller vient, j’ai tout ce qu’il me faut. » Il entreprit de cacher son butin dans sa cape et ses bottes, avant d’emprunter les marches qui menait de nouveau à la boutique. La soirée était encore jeune, peut-être allait-il pouvoir passer encore un peu de temps en compagnie de son camarade.