Siham allait grogner a la réponse de Rhett, refusant de lui donner à manger, mais rapidement, son attention fut portée sur le quadrillage de cette zone, les guetteurs sur les toits et sa faim ne devenait plus qu’un sombre souvenir et le dernier de ses soucis.  « Tourne. »  Siham changeait de direction des qu’elle en avait la possibilité mais Rhett se saisi du volant pour détourner la trajectoire de la voiture, prenant Siham par surprise et surtout, elle devait reprendre le contrôle de son véhicule. « bordel ! » C’est quoi son foutu problème celui la ? Elle n’avait pas besoin d’un stress supplémentaire a l’interieur de sa voiture.  « Je veux pas te stresser, mais accélère. Ils ont une voiture.  Bon, peut être qu’un stress venant de l’intérieur n’avait rien de si mauvais, Siham n’avait pas remarqué qu’un véhicule arrivait derrière eux. Elle accéléra, tentait de changer de direction autant que possible pour vite les semer.

Si Siham maitrisait un pouvoir, a ce moment précis, elle déciderait de voyager dans le temps. De pouvoir revenir en arrière et changer le cours du temps. C’était sans doute peu classique, qui n’avait jamais rêvé de visiter d’autres époques ? Qui n’avait jamais imaginé revenir en arrière pour changer l’Histoire de l’humanité ? Ce serait sans doute beaucoup trop simple si chacun en avait la possibilité. Le voyage dans le temps est un concept fascinant qui a captivé l’imagination des gens depuis longtemps. L’idée de retourner en arrière pour réparer ses erreurs semble etre attirant pour plusieurs raisons. Chaque personne sur cette terre a commis des erreurs dans sa vie, certaines mineures, d’autres plus graves. La possibilité de les corriger, d’effacer les conséquences négatives de leurs actions passées, est séduisante. Cela permettrait de créer une réalité alternative où nos choix auraient été différents. Siham aurait sans doute mieux appris de ses erreurs, elle aurait tout fait autrement ou peut être pas… elle aurait vu son fils autrement, elle aurait apprécié chaque instant passé avec lui et surtout elle aurait éloigné son amie avant qu’elle ne s’en aille avec lui. Peut être que Siham serait devenue une meilleure personne, elle aurait tout fait pour l’etre. Et puis, si elle avait la capacité de revenir en arrière, elle aurait alerté le monde entier de cette apocalypse qui s’abattrait sur la planète terre. On l’aurait sans doute pris pour une folle, complotiste qui voulait faire peur a tout le monde, sans doute que la majorité ne l’aurait pas écouté mais son message aurait au moins touché quelques personnes et peut être leur aurait elle permis de se mettre à l’abris. Et quand bien même cette apocalypse arriverait, elle, elle serait prête. Et elle reviendrait en arrière autant de fois qu’il le faudrait pour que ça n’arrive finalement jamais.


Win > la voiture est toujours derrière eux et une autre arrive en face
So close > la voiture n’est plus dans leur champ de vision mais ils arrivent dans un cul de sac
Fail > la voiture est toujours à leur trousse et maintenant ils sont aussi dans une impasse

Siham a beau avoir le pied sur l’accélérateur comme le lui a demandé Rhett, cela ne suffit pas. Ils arrivent en voiture et ils le font vite, bien trop vite pour que la leur puisse avoir le temps de les semer d’une quelconque façon. Ils sont habitués à courser leurs proies, et c’est sans doute même un foutu jeu pour eux, bien plus que ça ne l’est pour Rhett qui voit son rythme cardiaque s'accélérer. Il ne sait pas quel sort ces personnes peuvent potentiellement lui réserver et, à dire vrai, il n’a aucune idée d’en avoir le coeur net parce cette question ne connaît aucune réponse positive, ou qui puisse signifier une bonne nouvelle pour eux. Preuve en est, ils sont maintenant encerclés par leurs voitures tout-terrain. Une autre a pris un chemin différent pour leur tendre un piège et Rhett est le premier à fulminer à l’idée de s’être fait avoir comme un bleu. « Sors de la voiture et lève les mains. » Cela ne sert à rien de lutter davantage. Ils n’ont que de faibles chances de sortir de ce guet-apens, et quand bien même ils y arriveraient, ils les rattraperaient à nouveau et se montreraient bien moins patients. « Sans faire de zèle. » Il le lui précise en insistant, son regard posé sur la jeune femme.

« Vide le sac et jette l’arme ! »
Un premier lui ordonne et Rhett s’execute aussitôt, laissant la nourriture se déverser sur le sable du désert australien. L’arme est posée au sol, et il la fait glisser d’un coup de pied en direction de l’individu semblant donner les ordres. « Y’a qu’vous deux ? » Rhett acquiesce, avant qu’ils n’arrivent à une demie-douzaine pour les fouiller et s’assurer qu’ils ne cachent pas d’armes supplémentaires. Ils ne sont pas dans la dentelle, et à dire vrai Rhett n’aurait pas fait cet effort non plus, alors il comprend. « Soit vous nous rejoignez, soit on vous tue. » Et sans aucune sorte de transition, ils se retrouvent avec un ultimatum à gérer.

  Forcés de constater qu’ils étaient fait comme des rats, pris au pièges sans aucune issue de sortie, Rhett ordonna à Siham de s’arrêter pour de bon et en quelques mots, de se rendre. « Sors de la voiture et lève les mains. »    Siham coupa le moteur, okay pour ne pas jouer au chat et à la souris, parce que dans ce jeu, le chat était bien plus gros qu’il n’avait l’air, il avait des airs sanguinaires et ressemblait plutôt à un chien. Et la souris ne pouvait pas faire le poids. Par contre, de là à sortir comme s’ils étaient des coupables, des criminels à mettre les mains en l’air, montrer patte blanche, c’était au-dessus de sa force. C’était déjà avouer bien trop leur faiblesse. « Sans faire de zèle. » comme si le jeune homme pouvait déjà préméditer ce qu’elle pourrait n’en faire qu’à sa tête. Elle souffla avant de sortir de la voiture, levant effectivement les mains en l’air, mais tout en roulant des yeux.
« Vide le sac et jette l’arme ! » elle était doublement amer. Elle était prête à accepter que sa nourriture soit entre les de Rhett qui finalement, l’avait mérité en lui sauvant la vie, mais là, c’était juste du vol et surtout, Siham ne sentait rien de bon dans leur attitude. « Y’a qu’vous deux ? » il voyait pas les trois autres personnes à l’arrière du véhicule et les quatre vélos qui arrivaient en nage ? Siham sentait sa jambe trembler comme si elle avait des puces.  « Soit vous nous rejoignez, soit on vous tue. » Siham échangea un regard rapide avec Rhett, même si la réponse ne lui plaisait pas, il était hors de question pour elle de mourir sur le sable du bush. Elle se retenait de dire que la proposition était aussi conne qu’ils n’en avaient l’air. Elle ne voulait pas voir son sang couler par terre. « C’est par où ? » elle souffle, voyant sa nourriture ramassé et son pistoler glisser dans la poche arrière d’un jean. Cet homme ressemblait à loup humain.
« Tu guette Wolverine… » elle chuchote avant qu’on ne vienne lui mettre un coup derrière la tête. « Ferme là. » elle se raidie, il allait lui être difficile de maintenir son calme. Mais elle resta silencieuse jusqu’à ce qu’on les amène à leur camps. Ils n'avaient plus qu'à monter une stratégie de fugue.

Sans le moindre mal, ils se mettent d’accord pour les suivre et, par extension, les rejoindre. L’idée ne plaît pas à Rhett qui a une âme de solitaire mais elle lui plaît toujours plus que de mourir, alors il se laisse faire sans faire de zèle, tel que demandé par les hommes armés. Ils ont la supériorité numérique autant que technique, ce qui pousse Rhett à comprendre que cela ne leur sert rien à rien de lutter. Ils trouveront le moyen de sortir plus tard, cela ne fait aucun doute. « C’est par où ? » Elle est la seule à verbaliser leurs pensées mais Rhett ne dit rien, pour faire comprendre à son tour qu’il se plie aux ordres donnés par la milice. Ils complaisent plutôt que de mourir.

« Tu guette Wolverine… »
« Ferme là. »

Rhett analyse chaque membre, chaque détail, chaque instant. Il guette les failles en plus de le faire avec Wolverine, comme demandé par Siham. Il ne sait pas comment, mais ils semblent être soudainement devenus alliés sans que ce ne soit pour le déranger, au final. Du moins, il préfère sa compagnie à celle d’un camp entier armé jusqu’aux dents. « A gauche, la barrière est moins bien gardée. » Elle n’en reste pas moins un amas de fils barbelés, mais s’ils se couvrent assez ils pourront éviter toutes blessures. Les plus dangereux restent les hommes et ce côté du camp n’en compte que peu. « On se retrouve ici ce soir. Habille toi aussi épais que tu peux. » Chacun devra trouver comment échapper à la vigilance de ses gardes pour se retrouver au lieu de rendez-vous donné. Déjà, hommes et femmes sont séparés, et Rhett lance un long regard à la jeune femme, lui promettant silencieusement qu’il ne l’abandonnera pas, même s’il ne sait pas d’où lui vient cette soudain loyauté à son égard. Sans doute parce qu’ils rêvent de la même liberté, après tout. Plutôt se battre contre des zombies que de vivre enfermés tels des chiens.

Siham n’avait jusqu’à présent fait que croiser des âmes seules ou au mieux, des groupes de deux à trois personnes. Elle avait déjà entendu parler de camps plus gros mais jamais elle n’avait croisé leurs routes. Elle s’était toujours méfiée de ça, avait toujours redouté de voir une meute de loup, car elle les savait impitoyables et cruellement organisées. Comme dans chaque meute, il devait y avoir un loup de tête, qui pouvait-il être ? Surement pas l’un de ceux qui les avaient cueillis. Eux ne devaient être que des exécutants, ou peut être que le bras droit devait en faire partie, mais rien de plus. Le chef lui, devait se cacher quelques parts et ne jamais sortir de son camp, bien planqué. Il suffisait de charisme pour ne pas avoir à tremper ses mains dans la merde. Il n’avait surement jamais du être inquiété par des zombis, ou alors, ça devait être de lointains souvenirs.
« A gauche, la barrière est moins bien gardée. » son œil affuté, vrille. Si jusqu’à présent, elle avait manqué d’observation, ses sens étaient tous aux aguets. « On se retrouve ici ce soir. Habille toi aussi épais que tu peux. » aussi épais, elle se demandait où elle allait bien pouvoir se procurer de nouveaux vêtements, mais elle ferait de son mieux pour avoir autant de couche que possible, quitte à ressembler à la bête du Gévaudan. Siham ressentie comme un pincement au cœur de se voir séparée de son récent partenaire. Elle qui jurait qu’elle était jamais mieux servie que par soit même, elle aurait tout fait pour ne pas être séparée de lui à cet instant.
Seule encerclée de louves, elle comprit rapidement qu’elle n’était pas la seule à avoir été séparée d’autres. Une jeune femme semblait toute frêle, telle une brebis. Il ne fallu pas plus de deux longues heures de silence et d’observation pour que Siham comprenne à qui elle pouvait parler et à qui il valait mieux éviter d’adresser même un regard. Elle feinta avoir froid et de ne pas être dans son assiette pour qu’on lui offre une couverture et un bout de pain rationné qui datait surement de trois jours auparavant. Il n’avait plus rien de frais, loin d’être mou et croustillant à la foi, il était rassie et sans gout. Pas de quoi satisfaire sa faim qui faisait à nouveau grouiller ses entrailles. Une fois de plus, elle s’occuperait de ça une plus tard.
La nuit tombait et lorsque tout le monde allait se coucher sur des matelas à même le sol, entassés les uns à côté des autres. La lune avait endormie tout le monde, seul les moins tranquille et ceux sur qui le cicle de la lune semblait éveillait les nerfs, se retournaient à de nombreuses reprises sur leur couche. Quand Sihem estima que c’était le bon moment, elle pris ses deux couvertures pour se rendre là où elle avait quitté Rhett. Alors qu’elle croisa un homme armé, elle feinta aller aux toilettes, il la laissa s’esquiver, lui sommant de se dépêcher.
Elle faisait le guet, attendant avec impatience Rhett, se demandant s’il allait vraiment la rejoindre ou la laisser en plan. Elle espérait qu'il ne soit pas passé à tabac ou qu'on ne le retienne pas prisonnier quelques part. Les hommes pouvaient être plus féroces entre eux, à vouloir montrer qui était la bête la plus sanguinaire et sans pitié.

Dans l'obscurité de la nuit, le silence est seulement par le lointain murmure du vent. Rhett, le cœur battant à tout rompre, glisse furtivement à travers la tente des hommes, où tout le monde est endormi et vraisemblablement exténué de sa journée. Son souffle se mêle à l'air frais de la nuit alors qu'il rejoint Siham à l’endroit désigné, soulagé de trouver sa nouvelle alliée qui se trouve déjà sur place. La lueur pâle de la lune éclaire faiblement le chemin devant eux, illuminant les barbelés qui s'étendent comme des serpents d'acier sur la frontière du camp. Ils ne peuvent pas se permettre d'être repéré, et c’est pour cette raison qu’il continue d’observer anxieusement leurs alentours plutôt que de réellement prendre le temps de savoir si elle va bien. Il le fait après plusieurs secondes seulement, de simples mots. « Ça va ? Rien de cassé ? » Si elle a au moins pu le rejoindre, c’est le début d’un bon signe.

Sans attendre davantage, Rhett se baisse lentement et fait attention à ne pas faire de bruit. Ses doigts tremblent légèrement alors qu'il cherche un moyen de passer sous les barbelés. Il prend une profonde inspiration et tente de calmer ses nerfs. Avec précaution, il s'allonge sur le sol froid et humide, rampant lentement vers les fils barbelés acérés qui semblaient se tordre comme des serpents venimeux. Chaque centimètre gagné est une véritable victoire, même si les épaisseurs de vêtement contre sa peau ne sont pas assez épaisses pour totalement le protéger des griffures du métal. Il n’y a rien dont il ne se remettra pas, pourtant, et une fois passé il se retourne uniquement pour aider Siham à son tour et tendre autant que possible les fils barbelés pour lui laisser un chemin.

Rapidement, l’alarme du camp se met à hurler, sans doute à cause de leur fugue doublée. color=darkgoldenrod]« Dépêche toi ! »[/color] Il hurle alors. Le temps leur est à nouveau compté, ils doivent profiter de la maigre petite avance qu’ils ont pour mettre autant de distance que possible entre eux et le camp ; et prier que le bruit attire tous les zombies des environs.

 « Ça va ? Rien de cassé ? » Siham fu soulagée de voir Rhett et de surtout constaté qu’il n’avait pas été amoché durant ces quelques heures, du moins, en apparence. Qui sait si ses bêtement ne recouvraient pas des hématomes ou autres blessures. Si le danger apparent s’appelait zombie à l’extérieur, les créatures les plus féroces, dignes des plus grosses abominations comme Eddie Quist de Joe Dante, étaient bien les hommes. Ils étaient plus fourbes et plus cruels encore.
Devant les barbelés, Siham s’était bien entouré de ses couvertures, il fallait qu’elle se protège de chaque pique qui pouvait la blesser et surtout, ne pas se faire mal pour éviter d’attirer l’attention. Un simple cri de douleur pourrait ramener quelqu’un. Rhett passe en premier et Siham grimace à chaque fois qu’elle voit ses vêtements retenus par les barbelés, n’empêchant pas ceux-ci de griffer sa peau, elle le voyait à ses gestes. Mais elle fu soulagé à nouveau de le voir passer en toute discrétion et surtout, dans un calme impressionnant. La jeune femme, à son tour, passage, serrant les dents, sa couverture ralentissant surtout sa progression, elle devait s’en défaire légèrement pour mieux se mouvoir.
Alors qu’il ne restait plus que sa chaussure gauche à passer pour être totalement de l’autre côté de ce mur de fortune, l’alarme se mis à sonner et des gyrophare à éclairer l’ensemble du terrain. « Dépêche toi ! » Siham sentie son pied s’agripper, dans la panique, bloquant son pantalon dans le barbelé, elle se courba pour venir défaire son vêtement de son emprise et quand elle fu libre, elle se releva pour se mettre à courir aux côtés de Rhett.
La nuit était leur alliée ce soir-là, car dans l’obscurité, ils pourraient mieux se fondre dans le décor, ils ne devaient qu’esquiver les lumières qui pour l’instant, étaient rivés sur eux. Sihem courrait sans se retourner. Ce qu’elle ignorait, c’est qu’à la tête de cette meute qu’elle venait de quitter, se trouvait son ennemi juré et qu’on disait qu’un bébé y était bien gardé…

La nuit s'étend sur le désert et Rhett et Siham courent à en perdre haleine, leurs cœurs battant au rythme effréné de la peur. La lueur de la lune éclaire faiblement leur chemin, révélant à peine les dunes qui s'étendaient devant eux, à la fois meurtrières et salvatrices.Ils s’enfoncent le plus profondément possible dans le désert tout en ignorant tout de leur destination, leur seule certitude étant qu'ils devaient échapper à la milice armée à leurs trousses. Le souffle court, ils trébuchent par moments et s’emmêlent les jambes pourtant uniquement au nombre de deux. Tous les mouvements sont précipités et irréfléchis: ils ignorent ce qu’il adviendrait d’eux s’ils se faisaient attraper une seconde fois et une part de Rhett pense qu’on ne leur poserait aucune question cette fois. Ils ont épuisé toutes leurs chances, déjà.

Lorsqu’il jette un regard en arrière, ce n’est que pour observer avec une certaine terreur les lueurs des torches des poursuivants dans le lointain, scindant l'obscurité de la nuit. Le désert n’a plus rien de silencieux, et les zombies ne sont même plus leur plus grande peur, ni même leurs plus grands ennemis. De temps à autres, le vent porte l’écho des hurlements des inconnus les menaçant de rentrer au camp. De toute évidence, ni Rhett ni Siham n’a à coeur d’écouter de tels ordres, luttant plutôt pour leur liberté à travers la chaleur encore étouffante du désert. Bientôt, ils seront frigorifiés par la nuit, mais ce n’est même pas un problème auquel ils peuvent penser. Chaque chose en son temps, et pour l’heure Rhett lutte contre les grains de sables s’engouffrant dans sa gorge déjà particulièrement asséchée et mise à mal par son souffle court et rapide, la faute à une course qui ne semble pas en finir.

Ce n’est qu’après avoir couru jusqu’à leur épuisement le plus total qu’ils abandonnent et se réfugient après une dune, priant pour qu’ils les aient perdus dans l’immensité. Demain sera une nouvelle journée au cours de laquelle ils devront recommencer à zéro tout le processus de survie, mais Rhett s’estimera déjà heureux s’ils voient le soleil se lever à nouveau.