“Le muscle pectiné fait parti du groupe musculaire des adducteurs avec le court adducteur, le long-” “Mais je m’en fiche des abducteurs de chai pas quoi, pourquoi t’es là dessus, toi ?” Tu demandes à ton pauvre ordinateur qui n’a rien demandé à personne. T’avais lancé des reportages et des vidéos drôles sur Youtube le temps que tu t’occupes de nettoyer les étagères, le comptoir et la salle arrière, privée au personnel. C’est-à-dire toi pour l’instant. Tu essaies par tous les moyens de canaliser la pression qui grandit en toi au fur et à mesure que les heures passent. T’as les crocs comme jamais, forcément. Heureusement qu’il y a un mini frigo et que tu as aussi pensé à ton propre saladier de bonbons ici. Autant dire que tu as fait leur fête aux fraises tagada. Mais Youtube est visiblement parti dans son propre délire car te voilà avec des images de squelettes sous le nez - et pas du genre docu crimes avec du sang, des tombes et des pseudos cannibales mais bien un reportage scientifique sur le corps humain. Tu t’intéresses à plein de trucs absurdes comme le fait que les chauves souris peuvent manger leur poids en insectes ou qu’un cheveu humain peut supporter le poids d'une petite agrafe sans se casser. Mais le squelette… Ton cerveau n’a pas envie de s’en intéresser aujourd’hui.

C’est quand tu vas chercher ton labello dans ton sac pour t’en mettre que tu tombes sur l’album que t’as offert Jordan ce matin même. T’as un petit sourire, tout en te traitant d’idiote car t’aurais pu y penser avant. Tu prends le CD et tu vas le mettre dans ton ordinateur. Certes, le son n’est ni le meilleur ni le plus fort mais au moins, ça te permet de pouvoir l’écouter malgré tout. Des chansons qu’il a écrites quand il était plus jeune, tous en rapport avec Halloween. Tu te demandes si tu pourrais les utiliser pour ta boutique mais après réflexion, et l’écoute de la première chanson, tu te dis que ça n’irait pas dans le thème. Mais t’apprécies beaucoup trop ce petit geste qui te réchauffe le cœur. Il y a la petite cloche de la porte qui se fait entendre - ton ouïe extraordinaire te permet de l’entendre malgré le son… Non, évidemment que non. Le son maximum de ton ordinateur n’est pas aussi fort quand on s’en éloigne, c’est tout. T’as missionné Jordan pour quelques petites courses de dernière minute - dont des clopes. “Enfin!!” Tu t’exclames. “J’ai presque cru qu’on t’avait kidnappé.” T’es pas du tout dans l’exagération. Du tout. “Très bien que tu sois arrivé. Y’a encore du ménage à faire, du rangement aussi, vérifier que les lumières fonctionnent, les toilettes aussi, que le traiteur me plante pas et-” Et ? Tu t’arrêtes brutalement, comme si ton âme venait de quitter ton corps. “J’ai besoin d’une clope.” Que tu dis brutalement en allant chercher fébrilement dans le sac le paquet de nicotines dont tu penses avoir besoin. T’es presque flippante, là. Je dis ça, je dis rien.

@jordan fisher

Le grand jour était arrivé. Le 31 Octobre. Tu prends ce jour comme la veille de ton mois de naissance toujours. Tu n’es jamais fan du mois de Novembre mais pour ce qui est d’Halloween, c’est une autre histoire. Le meilleur jour avant que le décompte final jusqu’à la date anniversaire de la mort de ta mère n’arrive. Tu auras une belle nouvelle distraction cette année car la boutique de Birdie ouvre ses portes et tu vas sûrement l’aider ici et là. Tu veux la soutenir du mieux que tu peux et tu sauras aménagé ton emploi du temps pour lui prêter main forte autant que possible. Les débuts c’est les moments les plus dur dans un nouvel emploi et encore pire quand il s’agit d’une nouvelle entreprise qu’on a monté tout seul de toute pièce. Encore pire quand on s’appelle Birdie Cadburry et qu’on a été abandonné par son associé. Heureusement qu’il a mis beaucoup d’argent dans l’affaire pour compenser car le soutient financier est un côté qui est pas négligeable. Cela permet à Birdie d’appréhender tout ça avec beaucoup moins de craintes depuis tous ces mois. Les factures sont payées.

Tu sais combien Halloween est important pour Birdie en plus de l’ouverture de sa boutique, alors cette année tu as marqué le coup. Tu lui as offert un petit cadeau au levé. Elle était toute endormi entre vos draps et tu lui as donné un CD gravé (oui à l’ancienne) avec une jolie pochette fait main. Avec de dessins toujours sur le thème de la fête du jour.

Vous êtes au local assez tôt, il y a des dernières préparation à faire. Tu as filé rapidement de ton côté pour quelques achats en ville pas loin. “Enfin!!” Elle a l’air de t’avoir attendu comme le messie. “J’ai presque cru qu’on t’avait kidnappé.” Tu passes les affaires. Tu souris d’entendre la musique que tu lui as offert ce matin même en musique de fond. Ca te fait bizarre d’entendre ta petite voix de jeunot. Tu as utilisé des enregistrements de l’époque, tu avais tout sur fichiers et tu as mixé tout ça comme il faut en rajoutant la musique que tu as enregistré dans ton studio. Tu es pas mécontent du résultat des chansons en elle même, c’est juste que les paroles de tes chansons sont cringe et ta voix bien différente de celle que tu as maintenant quand tu chantes.

“Très bien que tu sois arrivé. Y’a encore du ménage à faire, du rangement aussi, vérifier que les lumières fonctionnent, les toilettes aussi, que le traiteur me plante pas et-” Tu la regardes te faire tout son listing. “J’ai besoin d’une clope.” Tu peux sentir son stress à cent kilomètres à la ronde. Tu vas doucement lui prendre son paquet de clope des mains pour lui ôter le plastique efficacement, rapidement. Tu sors une clope, tu la lui mets à la bouche. Tu sors un briquet de ta poche comme le co-pilote le mieux préparé de la planète. Tu fais sortir le feu du briquet et l’approche de sa cigarette pour qu’elle tire dessus. « On est dans les temps. » Tu lui dis calmement alors que tu te prends une clope également en prenant sa main pour aller vous postez devant le local afin d’éviter d’enfumer l’endroit. « Tout va bien se passer je te promets. » Une fois dehors tu allumes ta clope à ton tour. Tu tires dessus assez fortement, ça fait très longtemps que tu n’as pas fumé. Ca fait du bien même si ce n’est pas le genre de vice que tu préfères. Tu n’as jamais été Addict à la clope. Tu vas doucement prendre le doux visage de Birdie dans tes mains. Tu souffles la fumée sur le côté - pas sur elle - et tu reprends la parole. « Et même si ça se passe pas comme prévu, c’est des choses qui arrivent. Toi même tu sais c’est comme la météo, peut y avoir des surprises mais on en meurt pas et le ciel revient toujours bleu à un moment ou un autre. » Tu vas doucement déposer un baiser sur ses lèvres. « Je m’occupe de tout ce que tu as dit dès qu’on a fini notre pause clope. » Un nouveau baiser est déposé sur ses lèvres. « Rangement, ménage, lumières, toilettes et traiteur. C’est comme si c’était déjà fait girlboss.  » Tu as un sourire amusé avant d’ajouter. « Je veux dire, my love.  » Tu la caresses tellement dans le sens du poil c’est affolant. Tu es si calme à côté d’elle, c’est beau à voir. Le ying et le yang. L’équipe parfaite.

T’es à peu près sûre que t’es plus pâle que d’habitude, t’as sûrement l’air d’une morte vivante avec tes poches sous les yeux ; il faut dire que tes nuits ont été de plus en plus compliquées. Tu as fait des rêves absurdes et des cauchemars aussi. D’habitude, tu réussis plutôt bien à contrer les démons de tes nuits mais c’est compliqué dernièrement. Tu sens que t’es plus agitée que d’habitude. Ton cerveau est en ébullition, complètement vampirisée par cette nervosité sordide dont tu n’arrives pas à échapper. C’est vraiment une nouveauté pour toi et ça t’agace beaucoup. Tu décides que tu n’aimes pas non plus cette pression. T’en veux encore plus à Will de te laisser affronter ça toute seule.

Enfin… Tu n’es pas toute seule. Tu as Jordan. Dracula sait à quel point tu serai absolument paumée si tu n’avais Jordan avec toi. Certes, tu as eu l’aide de beaucoup de personnes autour de toi car tu es bien entourée. Mais ton fiancé a été en plus un soutien mental dès que t’en ressentais le besoin et ça, c’est tout aussi important - voire le plus important - que le soutien financier ou matériel. Le voir revenir est un soulagement sans précédent, comme s’il allait disparaître dans un battement de chauve souris. Absurde. Mais ta tête te joue de sales tours donc même l’absurde est envisageable. Jordan le sent aussi, ne serait-ce qu’à ton débit de paroles. Il te prend le paquet des mains pour ôter l’emballage - heureusement car t’aurai pu criser et transformer ce paquet en confettis. Tu mords la clope qu’il te met entre les crocs et tu le laisses l’allumer sans broncher. « On est dans les temps. » Tu déglutis avant de passer tes doigts autour de la cigarette afin de la tirer. Et comme t’es visiblement toute hypnotisée par l’énergie calme de ton partenaire, tu le laisses autour d'entraîner à l’extérieur, où le soleil te fait plisser les yeux - la salle à l’arrière n’a qu’une petite fenêtre, après tout, c’est comme si tu n’avais pas vu la lumière du jour depuis que vous êtes arrivés ici. « Tout va bien se passer je te promets. » Tu fais la moue en gardant un oeil sur Jordan car… Ça ne devrait pas être permis d’être aussi séduisant juste en fumant.

Ah, si. Quand il vient choper ton visage entre ses mains en expirant la fumée à côté de ton visage. Damn shit. « Et même si ça se passe pas comme prévu, c’est des choses qui arrivent. Toi même tu sais c’est comme la météo, peut y avoir des surprises mais on en meurt pas et le ciel revient toujours bleu à un moment ou un autre. » Tu fronces quand même les sourcils. T’as pas envie d’en mourir, merci bien. Surtout pas pour ça. « Je m’occupe de tout ce que tu as dit dès qu’on a fini notre pause clope. » Tu soupires légèrement alors que Jordan t’embrasse ici et là, comme la plus belle des douceurs qui soit. « Rangement, ménage, lumières, toilettes et traiteur. C’est comme si c’était déjà fait girlboss. » Tu penches la tête sur le côté. « Je veux dire, my love.  » “Mmh.” Incroyable comme tu l’as laissé parler sans rien dire. Comme si l’aura de Jordan t’avait envoûté, hypnotisé ; et c’est le cas. Tu fermes les yeux pour reprendre une inspiration avant d’hocher la tête. “Okay. T’as raison.” Tu rouvres tes prunelles pour les poser sur ton amoureux. Tu vas embrasser puis mordiller sa main toujours contre ta joue. “Je sais vraiment pas ce que j’aurai fait sans toi.” Que tu lui murmures doucement en posant ton front contre son torse. Tu peux entendre les battements de son coeur qui pompe bien plus tranquillement que le tien et t’essaie de te concentrer sur ça pour te calmer. “Et je dis pas ça seulement parce que tu me fais grimper au septième ciel toutes les semaines.” Que t’ajoute avec un petit sourire. Tu finis par reculer pour tirer sur ton mégot. “C’est la première fois que je comprends ce que veut dire le mot pression. Et bien, permets moi de t’annoncer que j’aime pas ça.” Sans déconner, Birdie, je suis sûre qu’il ne s’en était pas rendu compte. “Est-ce que tu penses vraiment que je peux y arriver ?” Ah. C’était sûr que t’allais encore demander à être rassurée. C’est plus fort que toi. Et même venant de Jordan, tu n’es pas sûre que tu le croiras si lui t’affirme que oui.

Tu essaies de trouver les mots juste pour qu’elle se détende même si tu sais très bien que tout est légitime dans son ressenti. C’est pas rien ce qui est sur le point de se passer. L’ouverture de sa boutique après tant de mois de préparations. Tu sais que la seule véritable solution pour la calmer c’est de l’embrasser et la garder toute contre toi. Alors c’est ce que tu fais au milieu du listing des tâches qu’elle vient de te donner. Elle peut compter sur toi. Toi et les jolis petits noms que tu lui donnes pour lui faire retrouver le sourire et la douceur le temps de quelques secondes. “Mmh.” Elle a l’air dans ses pensées et tu espères que c’est des bonnes celles ci. “Okay. T’as raison.” Winning. Tu ne souris pas trop, mais tu souris quand même. Content de la voir se relâcher un petit peu. Elle vient t’embrasser et martyriser ta peau de la plus belle des manières. Est-ce que tu es en train de te dire qu’un orgasme lui ferait également le plus grand bien ? Oui. “Je sais vraiment pas ce que j’aurai fait sans toi.” Tu resserres tes bras autour d’elle car tu es là et elle n’a pas besoin de se demander ce qu’elle ferait sans toi. “Et je dis pas ça seulement parce que tu me fais grimper au septième ciel toutes les semaines.” Un sourire amusé sur ton visage à ses mots là. Ses yeux sont de nouveau dans les tiens. Dieu qu’elle est la plus belle du monde. “C’est la première fois que je comprends ce que veut dire le mot pression. Et bien, permets moi de t’annoncer que j’aime pas ça.” Hmmm.

“Est-ce que tu penses vraiment que je peux y arriver ?” La question à un million de dollars. Tu vas poser ta main libre sur sa joue et va poser ton front sur le sien. « Je sais pas j’ai pas de boule de cristal, mais je sais que si tu essaies pas, tu sauras jamais vraiment. » Tu déposes un baiser sur le bout de son nez. « C’est pour ça que dans ces situations je me projette sûrement trop loin et je me fais le pire scénario dans la tête. Une fois que j’ai formulé le pire, je réalise que c’est pas si grave et que dans tout les cas, tout ira bien. » Tu déposes un baiser sur sa joue, doux. « Car tant qu’on a un toit sur la tête et ses proches avec soit, tout ira bien. » Tu murmures doucement.

Sa proximité fait du bien. Même si elle ne résout pas tout, elle fait du bien. Tu l’as constaté les jours d’avant ; tu n’es pas seule. Tu essaies vainement de te le répéter - à deux doigts de te le faire tatouer, tiens. Mais c’est surtout sur les parois de ton cerveau qu’il faudrait l’écrire pour l’enregistrer jusqu’à la fin des temps. Tes paupières qui se ferment alors que Jordan presse son front contre le tien, vos haleines de nicotine se mélangeant joyeusement alors que t’essaie de garder le contrôle de toi-même. Ce n’est pas forcément évident et ça te rappelle les prémices des quelques crises d’angoisse que t’as pu avoir connu dans ta vie. Ce n’est définitivement pas le meilleur ressenti au moins. Est-ce que ton magasin va être un poids à ce point ? Est-ce que la présence de Will aurait changé quelque chose à cette sensation d’être étouffée par quelque chose de bien trop grand pour toi ? Il faut bien rappeler que tu avais abandonné l’idée de ce commerce avant que tu en parles à Will. Sans ton collaborateur pour t’énergiser de nouveau sur le projet, tu n’y serai pas arrivée. Puis tu t’es prise de passion pour la décoration, pour l’intérieur - et l’extérieur aussi. Toute la partie fun est finie à présent et c’est le moment de vérité ; est-ce que tu vas réussir à gérer un commerce ?

« Je sais pas j’ai pas de boule de cristal, mais je sais que si tu essaies pas, tu sauras jamais vraiment. » C’est dommage, t’aurais bien aimé. Peut-être que tu devrais aller consulter un.e médium. Quelqu’un qui pourra t’aiguiller. Même si ce n’est pas une certitude, ça reste une piste. Mais est-ce que tu veux vraiment la réponse ? « C’est pour ça que dans ces situations je me projette sûrement trop loin et je me fais le pire scénario dans la tête. Une fois que j’ai formulé le pire, je réalise que c’est pas si grave et que dans tous les cas, tout ira bien. » Tu sens parfaitement les baisers que Jordan te dépose ici et là. « Car tant qu’on a un toit sur la tête et ses proches avec soi, tout ira bien. » “Une belle morale digne d’un conte.” Tu soulignes avec un léger sourire en redressant la tête, tes paupières laissant tes iris se poser sur ton fiancé. “Le pire scénario… J’hésite entre un câble qui prend feu sans que je m’en rende compte et qui brûle tout.” Forcément. Vu votre karma cette année, ça ne serait pas à écarter. “Ou que je sois une vraie quiche des montagnes qui ne sait pas gérer et qui va tout faire planter.” Tu pinces tes lèvres. “On sait qu’y en a une qui a plus de chance d’arriver.” Tu lâches un gros soupir avant de lever les yeux vers le ciel. “Je suis à deux doigts de faire bénir le local. Si ça peut me porter chance.” Pas sûr que ça fonctionne comme ça, Birdie. “Allez allez… C’est une aventure et il faut accepter le trajet pour voir où il mène.” Que tu dis pour te souffler du courage. A savoir combien de temps ça va te durer. Tu tires sur ta cigarette pour recracher la fumée en même temps que l’air à plein poumon vers le ciel, toujours. “Et puis, au moins, ça me donnera une belle occasion de voir mes amis réunis dans un même endroit… Pour le meilleur et le pire!” Que tu t’exclames en reposant ton attention sur Jordan vers qui tu tends la main contre son haut. “Y’aura Zoya et Heather…” Que tu murmures, sachant que ton fiancé n’est pas forcément un très grand fan de tes deux amies. Un petit sourire taquin au visage car ça te fait quelque chose de savoir tout ce beau monde se réunir juste pour tes jolis yeux. C’est plaisant. Aussi bien pour ton égo que pour ton envie incroyablement grande d’attention et d’affection. Se sentir soutenue est un des meilleurs ressentis.

“Une belle morale digne d’un conte.” Le conte de ta vie oui. C’est d’ailleurs pour ça que tu as flippé ta vie quand elle a parlé de peut être avoir des enfants. Tu aurais perdu ton toit et ta plus proche. C’était pas un scénario que tu voulais voir arriver même si tu aurais toujours le toit de Maria comme tiens, c’est pas pareil du tout. Tu ne veux pas que Birdie devienne juste une amie (avec un enfant) et qu’elle ne partage plus ta vie de manière romantique. Ca serait très dur mais tu sais que tu resterais - comme tu le lui as dit plein de fois - lié à elle d’une manière ou d’une autre. Tu veux son bien, son bonheur, même si c’est pas avec toi, mais… Quand même si on peut éviter c’est mieux. Elle est à toi. Toute à toi. Tu resserres même tes bras autour d’elle et tu gardes bien ton front contre le sien, appréciant d’être si proche d’elle. Tu te décolles un tout petit peu de son visage pour la regarder plus aisément.  “Le pire scénario… J’hésite entre un câble qui prend feu sans que je m’en rende compte et qui brûle tout.” Tu n’y avais pas pensé à celui là. Y’en a un autre de pire scénario qui t’es venu bien plus aisément.  “Ou que je sois une vraie quiche des montagnes qui ne sait pas gérer et qui va tout faire planter.” Et c’est celui là. “On sait qu’y en a une qui a plus de chance d’arriver.” Tu hoches la tête, tu vas pas lui mentir. Elle est en train de se mettre la pression comme jamais alors que l’endroit n’a pas encore ouvert. Tu espères que quand ce sera ouvert, ce sera plus simple pour elle. Quoi qu’il en soit, tu seras à ses côtés, tu lui as dit et répété maintes et maintes fois. Tu sais qu’elle a besoin de l’entendre pour être rassuré car toi aussi t’es comme ça.

“Je suis à deux doigts de faire bénir le local. Si ça peut me porter chance.” Un sourire amusé se forme sur ton visage même si tu sais qu’elle ne plaisante pas. Elle veut que le bon. « Maria a un prêtre ou deux dans son répertoire téléphonique si besoin. » Tu mens pas en plus. Même si ça sonne comme une blague. « Y’en a même un qui s’appelle Jésus. » Tu sens le fou rire arriver dans ta gorge car tu as toujours trouvé ça vraiment hilarant. Tu. Es. Un. Enfant.

“Allez allez… C’est une aventure et il faut accepter le trajet pour voir où il mène.” Tu hoches la tête alors que tu vas prendre sa tête entre tes mains pour aller porter son front à tes lèvres comme si tu étais en train de faire ça de manière très solennelle. Tu fais attention avec ta clope à la main quand même. Tu la libères de ta courte prise. Tes yeux qui se plongent dans l’océan des siens qui t’hypnotisent toujours autant. “Et puis, au moins, ça me donnera une belle occasion de voir mes amis réunis dans un même endroit… Pour le meilleur et le pire!” Tu hausses les sourcils au choix de mots. “Y’aura Zoya et Heather…” Mais t’es encore bloqué sur… « Pour le meilleur et pour le pire… Hmm… » Tu ne t’appellerais pas Jordan Ash Fisher si tu ne soulignait pas ce détail qui n’en est pas un à tes yeux. Le subconscient de madame se réveillerait ? « Clairement Zoya et l’actrice c’est dans la partie pire. » Tu rebondis car ton cerveau vient enfin de traiter l’info et tu es bien évidemment en train de faire ton petit con premium. Elle aussi elle a précisé ça d’entré de jeu c’est pour te piquer gentiment. « Zoya est pas si pire en vrai. Elle était cool à l’after à laisser Jeremy mater ses seins. » T’es bête. C’est ça que tu as retenu ? Oui. « S’il te plait dis moi que y’aura pas la Diablana. » Une alternative à Divana car tu trouves que c’est trop joli. « Sinon j’appelle Jésus tout de suite pour protéger le local. » C’est adorable parce que tu es sérieux mais c’est tellement hilarant en même temps, y’a un sourire sur ton visage car tu sais très bien l’étendu de cette vanne si belle à tes yeux. T’es fier de ta répartie oui.

« Maria a un prêtre ou deux dans son répertoire téléphonique si besoin. » Toi qui n’as jamais été croyante ni même une adepte des religions quelles qu’elles soient, tu pourrais sérieusement considérer une offre pareille. Tout serait bon à prendre si ça protège contre les nuisances et les mauvaises ondes. Mais si elles viennent de toi ? « Y’en a même un qui s’appelle Jésus. » Okay. T’as un petit sourire qui s’étire sur toute sa longueur. “Sérieusement ?” Tu pouffes de rire parce que franchement, c’est hilarant. “Il avait sa vocation écrite depuis sa naissance, lui.” T’enchéris de nouveau alors que tu vois les traits plus qu’amusés de ton fiancé - ce qui est bien mieux que ton propre reflet d’angoissée qui se découvre.

Ta tête finit solidement entre ses grandes mains et ses lèvres s’appuient contre ton front. “Okay, j’ai l’impression de pas avoir besoin de prêtre pour me faire bénir, là.” Tu soulignes alors que vos regards se croisent de nouveau. Tu sais ce que Jordan fait. Il essaie de te caresser littéralement dans le sens du poil pour te faire sentir mieux. C’est une bonne technique. C’est toujours une bonne technique. Tu apprécies le contact physique avec les autres, encore plus quand c’est de ton fiancé que l’on parle. Tu ignores vraiment vers qui tu te serai tournée si la bouée qu’il représente n’avait pas été là. Même si la bouée de sauvetage a aussi été l’icerberg qui t'a coulée mille fois - mais t’as toujours su revenir à la surface. Ironique comme image. « Pour le meilleur et pour le pire… Hmm… » Tu plisses les yeux. “Oui, quelque chose à dire ?” Que tu demandes avec l’air le plus faussement innocent du monde. C’est une expression que tu utilises souvent mais Jordan ne manque jamais l’occasion de le souligner. Tu sais très bien pourquoi. Tu préfères t’en amuser plutôt que de le prendre au sérieux. Tu n’as même pas capté la signification de ta phrase entière. Mais évidemment que Jordan Fisher va la capter deux fois plutôt qu’une. « Clairement Zoya et l’actrice c’est dans la partie pire. » Voilà. Tu penches la tête sur le côté avec un petit sourire même si ça reste toujours un peu contrariant. Mais au moins, ton amoureux est au courant. Il serait préparé psychologiquement. C’était le but de la manoeuvre. « Zoya est pas si pire en vrai. Elle était cool à l’after à laisser Jeremy mater ses seins. » Tu as un bref rire en tirant sur ta clope. “C’est fou comment il suffit de montrer ses nimbards pour remonter dans l’estime de quelqu’un.” Tu dis ça comme si c’était accessible à tout le monde mais tu oublies facilement que tout le monde n’est pas comme toi. Ou Zoya. A commencer par Jordan. Ceci dit, c’est aussi grâce à tes nimbards que votre relation a commencé. Sexuelle, oui, mais une relation quand même. Bless the boobies.

« S’il te plait dis moi que y’aura pas la Diablana. » Alors là, t’as les yeux qui écarquillent. Tellement choquée que t’entends à peine ce nouveau surnom bien trop poétique pour la personne qu’elle représente. « Sinon j’appelle Jésus tout de suite pour protéger le local. » “Si elle sait ce qui est bon pour elle, elle ne foutera pas un orteil là-dedans.” Tu ne laissera absolument rien venir gâcher ta soirée ni ton expérience. “Je pense pas qu’Heather soit stupide pour venir avec elle. La dernière fois que je l’ai vu, on s’est battues. Je ne veux pas de ses ondes perfides dans mon magasin. Elle pourrit déjà assez mon amie comme ça sans qu’elle vienne aussi empiéter sur mon territoire. A moi.” Ouh, t’es possessive af, là, en plus d’être fierce, c’est beau à voir. Une vraie petite lionne malgré ta chevelure sombre.

“Sérieusement ?” Tu confirmes d’un hochement de tête alors que t’es pas loin d’éclater de rire. “Il avait sa vocation écrite depuis sa naissance, lui.” Tu hoches la tête alors que tu fais le lien aussitôt avec ton deuxième prénom qui est celui de ta mère, que tu chéris beaucoup. Au fur et à mesure que les années passent tu te sens de plus en plus proche d’elle. L’arrivée de Maggie dans ta vie y a beaucoup aidé également. Elle t’a appris des choses sur ta mère auquel tu penses presque quotidiennement, qui te font du bien. “Okay, j’ai l’impression de pas avoir besoin de prêtre pour me faire bénir, là.” Tu sais très bien ce qu’elle sous entend avec cette mention là. Y’a un très large sourire sur ton visage alors que tu aimes la maintenir de la sorte en voyant ses jolis yeux bleus relevés vers toi. “Oui, quelque chose à dire ?” Tu fais mine de fermer à clé tes lèvres et de jeter la clé ensuite. Elle sait déjà tout ce que tu aurais à dire.

“C’est fou comment il suffit de montrer ses nibards pour remonter dans l’estime de quelqu’un.” Tu ricanes à ses mots car… Oui. Pour Jeremy et toi c’est le cas. « Pas tous les nibards me font de l’effet sache le. » Tu es très demi sexuel dans ton genre quand on y pense. Si y’a pas un lien fort tu te moques bien des seins des autres. Tu as bien évidemment un très gros lien avec Kristen Stewart. Dans tes rêves oui oui. Ca enchaine sur Diablana et la réaction de Birdie ne se fait pas attendre. “Si elle sait ce qui est bon pour elle, elle ne foutera pas un orteil là-dedans.” Ton oiseau qui est tout possessif de son local c’est très très beau à voir. C’est son bébé en même temps, c’est normal. Il ne faut pas qu’il vienne à être profaner.

“Je pense pas qu’Heather soit stupide pour venir avec elle. (…) empiéter sur mon territoire. A moi.” Tu as finis ta clope et tu vas prendre ton oiseau bien dans tes bras et tu la balances avec toi. « Tout va bien se passer. Je la ferai dégager avant qu’elle ait le temps de battre des cils. Je te le promets my love.  » Tu sors le joli surnom car tu veux qu’elle se détende de nouveau. Qu’elle oublie ces pensées néfastes qui viennent de lui repasser à l’esprit. Tu te défait un peu d’elle pour pouvoir la voir dans les yeux avant que tu ne reprennes la parole. « Would you want me to respectfully fuck you in the shop before the opening? » Tu lui demandes tel l’enfant de choeur que tu sais être très souvent. « Would this help, boss? » Tu fais un clin d’oeil en plus.

Voir son petit zip sur ses lèvres fait sourire Birdie. Lui comme elle a conscience du sous entendu dont Jordan fait référence mais sans pour autant l’évoquer car ça ne restera que des sous entendus. C’est le plus loin que la jeune femme peut aller et son fiancé en a conscience. Elle le lui a dit plusieurs fois, il faut dire. Autant donc en rire et ne pas prendre au sérieux ces références ; Birdie subit assez la pression de son magasin sans en rajouter une sur son couple. Mais étrangement, depuis la demande de fiançailles, elle a l’impression d’avoir trouvé un équilibre, une paix certaine en elle. Le sentiment persistant que c’était la bonne chose à faire, en plus de les satisfaire aussi bien l’un que l’autre. Même si elle est parfaitement au courant que Jordan serait le premier à fixer une date si elle lui disait qu’elle acceptait de franchir l’étape ultime. In my dreams, you’re my wife. Il devra se contenter de fiancée pour le moment. Et à jamais.
« Pas tous les nibards me font de l’effet sache le. » La Cadburn pouffe de rire. “Tant que les miens continuent à t’hypnotiser, c’est tout ce qui m’importe. Et c’est plus rassurant de voir qu’une gourgandine de passage ne pourra pas te voler à moi.” Au moins qu’un attachement se fasse et là, c’est le drame qui approche. Non, Birdie se sent bien plus en danger avec des pénis dans les environs, c’est un fait établi depuis le début.

La petite fée finit son mégot dans un soupir, lassée d’avance si jamais Divana se pointe. Ce n’est vraiment pas quelque chose d’envisageable et même Heather ne lui infliger pas ça ; elle reste une personne intelligente. Puis voilà qu’elle se retrouve prisonnière de nouveau dans les bras de Jordan qui la balance en même temps que lui. « Tout va bien se passer. Je la ferai dégager avant qu’elle ait le temps de battre des cils. Je te le promets my love. » Elle fait la moue car si ça arrive, ça veut dire qu’Heather l’aurait invité, qu’elle serait venue et qu’elle aurait tout ruiné. Ça serait un crève-cœur de la part de son amie. “J’espère pas.” Elle a bon espoir que son amie utilise son cerveau. Au pire, elle le lui précisera. « Would you want me to respectfully fuck you in the shop before the opening? » Birdie a un léger sourire amusé, secouant la tête comme pour dire “t’es con”. « Would this help, boss? » Jordan aime beaucoup trop souligner ce fait ; elle attend toujours de le voir apparaitre sur sa peau en forme de tatouage à ce rythme. “Franchement, si on en vient à se demander ça, c’est quand on est en train de s’encroûter, darling.” Qu’elle murmure d’un ton léger avant de s’aggriper à son sweat pour attirer son visage vers le sien. “About that blessing thing…” Commence-t-elle avant de l’embrasser doucement et de l'entraîner derrière elle jusque dans la boutique. Comme si elle n’avait pas autre chose à faire ; l’appel du corps de son partenaire est toujours plus fort que le reste de toute façon.

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“Je te vois en train de taper dans les chocogrenouilles.” Qu’elle lui murmure en arrivant en fourbe derrière lui, son bras allant autour de la taille de son amoureux. Elle vient de quitter Adèle après avoir été brièvement interpellé par une jeune femme qui semblait être intéressée par quelque chose. Birdie a la tête un peu partout mais so far so good. Il y a du monde sans pour autant que ce soit trop, il y a de quoi faire et surtout, elle se sent soutenue, elle, pour une fois et ça fait du bien. Cependant, la voilà en train de nicher son nez contre Jordan. “J’ai l’impression que ça se passe bien. Pas vrai ?” Son fiancé l’a aidé à faire tout ce qu’elle a proposé ce soir et ça fait plaisir de voir à quel point tout à l’air de bien s'emboîter.

“Tant que les miens continuent à t’hypnotiser, c’est tout ce qui m’importe. Et c’est plus rassurant de voir qu’une gourgandine de passage ne pourra pas te voler à moi.” Tu sais pas si elle met Halsey et Kristen Stewart dans le même sac que les gourgandines, faudrait que vous en discutiez. Y’a Dua Lipa qui te vient à l’esprit également. Sûrement parce que cette paire là te fait penser à celle de ton oiseau en plus. Tu ne préfères pas le mentionner de toute façon, surtout pas la partie Halsey car c’est bien la personne la plus susceptible d’être dans la même pièce que toi dans un futur proche.

“J’espère pas.” Ouais toi non plus ça ferait désordre. Et puis tu fais une proposition indécente à ton oiseau, tu te sens tout fier. “Franchement, si on en vient à se demander ça, c’est quand on est en train de s’encroûter, darling.” Tu voulais juste jouer le mec super poli, tu aimes quand tu fais ça et tu sais - pensais - qu’elle appréciait elle aussi. “About that blessing thing…” « Yeah about that… » Le sourire en coin est bien présent et vous filez à l’intérieur…

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Juste une de plus. Tu l’ouvres et la mange, t’as la bouche remplie alors que t’es en train de regarder la carte que tu as avec quand tu sens des petits bras d’oiseau s’enrouler autour de toi. “Je te vois en train de taper dans les chocogrenouilles.” Tu aimes la sentir contre toi comme ça. Ta main libre va se poser sur la sienne autour de toi. Tu n’as pas la possibilité de parler vraiment car t’as mis la grenouille entière dans ta bouche. “J’ai l’impression que ça se passe bien. Pas vrai ?” Tu hoches la tête alors que tu caresses toujours sa main en guise de langage car tu as toujours la bouche pleine. Tu mâches un peu plus vite pour pouvoir retrouver l’usage de la parole, même sans avoir avalé. « Ca se passe très bien oui. » Tu dis alors que tu essaies de te tourner pour la voir. Tu vas passer une main sur sa joue quand elle te fait enfin face. « Les petites chocogrenouilles c’est les meilleurs, on dirait du crunch. »  Monsieur expert en chocolat oui oui j’ai nommé Jordan Ashley Fisher. « T’as vu tout les visages que tu voulais voir ?  » Tu demandes. « Et tu as pas vu tout ceux que tu voulais pas voir ? » Tu n’as pas parlé à tout le monde, ou plutôt, pas encore. « Est-ce que tu veux que j’aille faire la conversation avec des gens ? » Elle connait plein de gens que tu connais pas ce soir. T’as bien vu l’autre Localistair aussi il est là, mais t’as pas été lui parler. Maria, Alejandra et Linda sont passé en coup de vent vers le début de la soirée, c’était adorable à souhait. Surtout la partie où Linda ne voulait pas partir et s’est accroché à Birdie comme un koala à son arbre.

Il y a tellement d'agitations que tu pourrais facilement avoir la tête sans dessus dessous. C’est un peu le cas mais c’est surtout, en globalité, un véritable bonheur de voir que les invitations ont fonctionné, la petite pub aussi. De toute façon, l’agitation est ta vie, c’est ce qui se passe dans ta tête constamment, dans tes muscles et dans tes membres car tu ne connais pas et tu ne veux pas connaître la paix, la tranquillité. C’est néfaste, ça peut se retourner contre toi ; been there, done that, tu n’as pas envie de revivre ce genre de moments. Donc que ce soit agité, bruyant, avec de l’action, un véritable brouhaha où on a l’impression d’être trop collé à son voisin, c’est exactement une ambiance parfaite à tes yeux.

Revenir près de Jordan après avoir joué la plus parfaite des hôtesses, c’est un peu comme le lion qui revient vers son rocher préféré et attitré pour se reposer. C’est clairement l’image que tu donnes, jamais en manque de pudeur dans tes effusions amoureuses même si tu te retiens dans certaines limites car… Tu restes la figure de ce magasin. La boss comme te rappelle très volontiers Jordan. Ça restera entre vous que le comptoir juste là a déjà subi certaines de vos embrassades passionnelles, ahem. « Ça se passe très bien oui. » Ton sourire est grand alors que Jordan se tourne et tu desserres tes bras pour le laisser faire. C’est plus agréable d’avoir sa main sur ta joue même si t’apprécies jouer le koala contre lui. “Tant mieux.” Il y a certaines personnes qui auraient pu craindre d’en croiser d’autres mais tu veilles au grain du mieux que tu peux. « Les petites chocogrenouilles c’est les meilleurs, on dirait du crunch. » Tu te marres légèrement alors que tes mains vont sur ses flancs, comme si Jordan allait s’enfuir dans la seconde.

« T’as vu tous les visages que tu voulais voir ? » Tu secoues la tête avec énergie. « Et tu as pas vu tout ceux que tu voulais pas voir ? » Avant de te marrer. “J’ai vu à peu près tout le monde, ouais. Et j’ai surtout pas vu ceux que je voulais pas voir.” Pas de trace de Divanala et c’est très bien comme ça. Vous avez même eu le droit à la visite des Mendez les plus importantes, Linda ayant été la plus adorable du monde à ne pas vouloir partir. Tu n’as pas osé demander à Maria ce qu’elle pensait de tout ceci mais pour le peu que la dame y connaisse quelque chose à la saga… T’espères juste qu’elle a été un minimum impressionnée quand t’as bien souligné que c’est toi qui as décoré, retapé, repeint et tout ça les meubles qui sont dans le magasin. « Est-ce que tu veux que j’aille faire la conversation avec des gens ? » Une de tes mains va vers son beau visage pour passer un doigt contre ses lippes car il y a un petit résidu de chocolat qui a posé résidence ici. “Seulement si tu le veux. Je te force à rien. Essaie juste de pas manger tous les chocogrenouilles. Tu pourrais les vanter auprès des autres, surtout les clients potentiels. Vu que t’es Le spécialiste du chocolat, tu sauras les vendre bien mieux que moi.” Que tu soulignes avec un petit sourire de coin tandis que ton doigt finit par caresser sa joue. “Alistair a proposé de m’emmener manger dans un resto qu’il connaît demain midi. Pour célébrer la première journée d’ouverture, il m’a dit. C’est plutôt sympa de sa part.” T’informes ton partenaire, car tu trouves ça plutôt cool de la part d’Alistair. Qui est serviable avec toi. “Est-ce que Maria t’a dit quelque chose ? Je crois que Linda a plutôt bien aimé vu qu’elle a pas voulu partir.” Tu pouffes de rire en prononçant cette affirmation évidente.

“J’ai vu à peu près tout le monde, ouais. Et j’ai surtout pas vu ceux que je voulais pas voir.” « Parfait. » Que tu commentes, car tu n’aurais pas aimé qu’elle soit contrarié en ce moment important. Tu vas déposer un baiser sur son front comme pour ponctuer ton mot d’un peu plus de douceur. Tu proposes tes services car tu veux être le meilleur soutient pour Birdie aujourd’hui et tout le temps en vrai. Tu es dans le bon état d’esprit ces derniers temps et tu en es d’ailleurs bien content. Tu es en pleine possession de tes moyens pour être à ses côtés à 100% et même un peu plus encore. Ce qui inclus manger toujours plus de chocogrenouille oui oui, c’est dans le package. “Seulement si tu le veux. Je te force à rien. (…)” Elle est si douce et bienveillante, ton coeur se gonfle d’amour et encore plus quand elle te nomme spécialiste du chocolat. T’es tout fier. Ton sourire est si beau. Tu apprécies grandement le moment de douceur. “Alistair a proposé de m’emmener manger dans un resto qu’il connaît demain midi. Pour célébrer la première journée d’ouverture, il m’a dit. C’est plutôt sympa de sa part.” T’as un léger rire. “Est-ce que Maria t’a dit quelque chose ? Je crois que Linda a plutôt bien aimé vu qu’elle a pas voulu partir.”

Mais toi tu retournes sur le sujet du localistair. « This man wants to eat your ass gurl. » Tu n’es pas jaloux mais c’est un fait et tu veux juste la mettre au courant si jamais elle ne l’avait pas encore remarqué. « Maria a fait des compliments sur nos costumes. Linda m’a demandé de venir ici avec elle tous les mercredis. » Mais c’est encore une fois pas ton sujet de prédilection là, tu retournes sur localistair. « Il est encore là ton admirateur pas secret ? » Tu demandes en jetant un oeil circulaire dans la boutique. Tu es grand. Lui aussi. Il devrait être facile à repérer.

Encore une fois, ça aurait été une énorme faute de la part d’Heather que d’amener Diana ici. Cependant, cette dernière n’aurait jamais accepté elle non plus de venir dans un endroit qui t’appartient, sauf si elle a vraiment envie de chercher la merde quelque part. Autant dire que ça n’aurait amené rien de bon à personne et que tu n’as jamais douté d’Heather de toute façon. Evidemment que Jordan va émettre des réserves supplémentaires puisque ton partenaire est loin d’être le fan n°1 de ton amie. Peut-être pensait-il inconsciemment que ça pourrait saboter cette amitié que tu as avec une fille qu’il n’aime pas particulièrement mais ça, personne ne le sera jamais. Ça ne te traverse même pas l’esprit car Jordan n’est pas fait de ce bois-là, à savoir celui dans lequel Divana semble avoir été forgée. A repousser les proches de sa moitié sur la simple base de sentiments négatifs en leur égard. Ce n’est pas ton problème si la vipère ne fait pas assez confiance en sa copine.

Au moins, tu n’as pas ce problème avec ton fiancé. « This man wants to eat your ass gurl. » Au contraire, il s’en amuse carrément. Tu ne vas pas cacher que c’est parfois un peu frustrant ; mais pas ce soir, où tu pouffes de rire car ça te semble stupide. “Pff, n’importe quoi. Il sait que je suis déjà prise. C’est complètement stupide.” Alistair sait que tu n’es pas intéressée. T’es déjà dévouée ailleurs. Enfin, ceci dit, ça ne t’empêche pas en rien, toi, tu te rappelles ? « Maria a fait des compliments sur nos costumes. Linda m’a demandé de venir ici avec elle tous les mercredis. » Des compliments sur les costumes… Mmh. T’aurais préféré quelque chose en rapport avec le magasin mais vu que les costumes, c’est de ta création aussi, tu prends les compliments quand même. “Tous les mercredis ? Elle va vite tourner en rond.” Que tu dis avec un ton amusé. C’est l’émerveillement de la découverte pour l’instant. T’étais pareille. « Il est encore là ton admirateur pas secret ? » Tu penches la tête sur le côté en pinçant son flanc. “Arrête d’être désobligeant ou je vais devoir sévir une fois à la maison.” Okay, pas la bonne technique d’autorité mais comme tu n’es pas vraiment fâchée, ça passe très bien. Tu tournes la tête pour analyser la foule. “Je sais qu’il est pas parti en tout cas. La dernière fois que je l’ai vu, il était en train de jouer les serveurs avec les bierraubeurres.” C’est gentil de sa part en tout cas. Tu ne craches pas sur l’aide que tu peux recevoir, surtout quand c’est proposé sans rien attendre en retour. “Et puis, c’est un déjeuner entre deux créneaux de taf. C’est pas comme si on allait dîner quelque part de fancy.” Tu ne vois vraiment pas le mal dans sa proposition, en réalité. Tu es si naïve parfois. T’as encore envie de croire à la bonté des gens, surtout.

“Pff, n’importe quoi. Il sait que je suis déjà prise. C’est complètement stupide.” Ca ne te parait pas stupide du tout toi. Elle oublie combien elle est belle autant que sexy, gentille et impressionnante de toute son audace et confiance en elle. C’est mignon de la voir être complètement à côté de la plaque. Tu comprends qu’elle apprécie être courtisé, car c’est comme ça que tu vois ce que ce type fait.

Elle réplique à ce que tu lui dis à propos de Linda mais toi t’es toujours focalisé sur le localistair qui te tape peut être bien un petit peu sur le système malgré tout. Il est beau le con. Il est aussi grand que toi et il est bien mieux foutu. Mais il est pas assez bien pour Birdie car il n’est pas toi. “Arrête d’être désobligeant ou je vais devoir sévir une fois à la maison.” Elle dit en te pinçant. « Hé! » Mais ça t’amuse de la voir te contredire autant. « Je suis pas désobligeant je dis juste la vérité. » Tu réponds sincèrement. Tu n’énonces que des faits. Il est un admirateur non secret. “Je sais qu’il est pas parti en tout cas. La dernière fois que je l’ai vu, il était en train de jouer les serveurs avec les bierraubeurres.” Tellement serviable. C’est limite un peu trop. Tu sais pas si tu as du flair ou si tu es juste un peu jaloux au fond. “Et puis, c’est un déjeuner entre deux créneaux de taf. C’est pas comme si on allait dîner quelque part de fancy.” « Il en pince pour toi, j’en mets ma main à couper. » Tu dis de nouveau. « Mets toi une mini jupe ou des fringues révélateurs et tu vas lui faire le plus beau jour de sa vie d’aller manger en tête à tête avec lui. Il veut te bouffer le cul tu me l’enlèveras pas de la tête. » Tu dis en hochant la tête pour insister sur tes mots. « Je le boufferai pour lui tout à l’heure. » Tu dis en jouant des sourcils. Tu es bien trop content d’être celui qui peut le faire car elle est ta fiancée.

Tu finis par le repérer un peu plus loin, toujours à jouer les chevaliers servants et les bras en plus que tu n’as pas. Tout comme tu laisses Zoya ou Adèle prendre des photos car tu n’as ni le talent ni le temps pour ça. Toi, c’est la conversation que tu sais faire. Alors avoir des gens qui te rendent de petits services par bonté de coeur, tu prends sans sourciller. « Hé! » Tu hausses les sourcils, l’air de dire qu’il l’a bien cherché. « Je suis pas désobligeant je dis juste la vérité. » Tu fronces ton nez que t’agite à ton encontre. “N’importe quoi.” Que tu répètes. Alistair ne t’a jamais fait de rentre-dedans. Pas comme d’autres, comme Archie que tu as rencontré au camp. Non, Alistair sait que tu galères un peu, tu le lui as dit, il veut se montrer aidant. Rien de plus. Comme si c’était absurde que quelqu’un veuille t’aider simplement par bonté d’âme et non pas pour avoir ton cul. T’es pas un objet à gagner.

« Il en pince pour toi, j’en mets ma main à couper. » Tu râles légèrement en levant la tête au ciel. “Jor…” « Mets toi une mini jupe ou des fringues révélateurs et tu vas lui faire le plus beau jour de sa vie d’aller manger en tête à tête avec lui. Il veut te bouffer le cul tu me l’enlèveras pas de la tête. » Tu roules des yeux. « Je le boufferai pour lui tout à l’heure. » Puis tu lui frappes le bras. “Donc on peut pas venir me donner un coup de main sans avoir envie de me baiser, c’est ça que t’insinues ?” Que tu rétorques. “Je suis sûre que tu racontes n’importe quoi. Alistair n’a jamais cherché à me faire du rentre dedans ou à me séduire.” T’insiste et tu persistes de l’autre sens. “De toute façon, qu’importe ses intentions.” Tu passes tes deux bras autour de sa taille avant de reprendre ta main gauche pour la mettre sur ton propre visage. “Mon coeur est déjà engagé quelque part.” Que tu souffles avec plein de confiance.