dimension fantôme.

Il y a quelques jours de cela, j'avais installé ma tente sur la colline surplombant le cimetière, en véritable loup solitaire : j'étais trop méfiant des autres pour me déplacer en meute. Aussi, je préférais ne rien devoir à personne et être totalement indépendant comme autonome.

Selon les dires frénétiques qui agitaient les âmes, les aborigène avaient jeté une malédiction sur la ville, expliquant les alarmantes inondations et les dévastateurs incendies qui sévissaient sur Brisbane. La population souffrait dramatiquement de cette malédiction. Si certains se retrouvaient sans toit, d'autres agonisaient par la faim ou se contorsionnaient sous le couperet de nouvelles maladies. Je me satisfaisais d'avoir fixé mon abri de fortune en bordure de la ville, loin de ces châtiments, malgré le froid de loup qui me mordait l'échine en cette période hivernale. Les poils que j'avais laissés pousser sur mon corps pour m'aider à lutter contre la fraîcheur, quitte à me procurer l'apparence d'un loup-garou, aidaient péniblement à conserver ma chaleur corporelle. A quelques pas grouillait la rivière de laquelle j'extrayais à main nue des poissons en usant de mes réflexes et de mes sens surdéveloppés, perçant allègrement entre leurs écailles avec mes griffes acérées. Lorsque la faim de loup ne me motivait pas, je recherchais de l'or avec mon tamis que j'allais échanger à la banque de la ville, à mes risques et périls.

J'étais cruellement possessif de cette zone que j'avais investie, tant que lorsqu'une âme s'aventurait à errer sur ce que je considérais tel mon territoire, je m'évertuais à la chasser sans scrupule. Par mon odorat inouïe, je repérais le parfum d'une personne étrangère. A pas de loups, je m'orientais vers cet intrus, prêt à l'attaquer ou à le persuader de mettre les voiles. Il n'y avait pas de place pour deux hommes, ici. De plus, l'or était présent dans cette rivière et je ne comptais pas partager ma richesse avec le premier opportuniste. Mes doigts se resserraient sur le revolver dissimulé dans la poche de mon pantalon en nylon, craignant aussi une embuscade. Il était commun que des errants soient retrouvés, laissés en pâture aux vautours, et je refusais que ce dessein s'inscrive dans mon histoire. Je fronçais les sourcils, perçant la silhouette qui m'était finalement familière à l'aide de la lueur émanant de la pleine lune. "Swann ?" J'appelais. "Je te pensais mort." Je soufflais froidement.

Kai est connu comme le loup blanc. Selon l’idée que s’en fait Swann, du moins, il en est ainsi. Après tout, et à bien y repenser, cela a sans doute beaucoup à voir avec le fait qu’il soit son ami de longue date. Et c’est justement parce qu’il est un ami de longue date que Swann connaît son instinct solitaire, lui qui a toujours refusé de se joindre à la meute d’amis que lui et les hommes avec qui il a grandi ont toujours formés. Jamais il ne lui en a tenu rigueur, nourrissant son amitié avec lui de manière éparse, lorsque le temps le leur permettait uniquement. Il n’en reste pas moins une personne qu’il chérit sincèrement, et qu’il estime tout autant. Et c’est aussi parce qu’il n’a jamais rompu le contact avec lui qu’il connaît son mode de vie nomade, parfois jugé étrange. Particulier est un terme qui revient souvent.

"Swann ? Je te pensais mort." Par réflexe, il lève les mains en direction du ciel, paumes tournées en direction de Kai. Il n’est pas mort et il ne lui veut aucun mal. Les amitiés se font et se défont aussi vite que les alliances quasi animales, et il tient à souligner qu’il n’a pas changé d’avis dans son cœur. « J’ai bien failli y passer, oui. Je porte la peau du loup qui a tenté de me tuer, maintenant. » Un véritable trophée de guerre, et il n’en est pas peu fier. Mais peu importe, là n’est pas la question. Il n’a pas fait tout ce chemin pour vanter ses mériter guerriers, semblables à des instincts primaires. « Je viens te voir pour autre chose. » Il annonce déjà, pour ne pas accaparer toute l’attention et la patience de Kai sur ce seul sujet. Il lui racontera comme il s’est lui-même mué en loup une autre fois, et il précisera comment il s’est battu contre cette bête féroce avec des armes semblables - ou presque. « Je voulais savoir si tu sais ce qui se passe en ville. » La fin du monde, à peu de choses près.

Avec une nuance d'admiration mêlée à quelques soupçons de méfiances, j'observais, d'un regard perçant que la lueur de mon frêle feu de camp accentuait le jaune menaçant, mon ami de longue date. Comme la nuit se fond dans le jour, de même, l'âme humaine abrite son propre loup-garou. Sans gêne, lycanthrope doté de capacités sensorielles surnaturelles, ma vue tranchait l'obscurité pour décrire Swann que je me réjouissais de voir en vie. J'observais la peau du potentiel membre de meute qu'il arborait sur ses épaules, trophée d'une lutte que je devinais sanguine et acharnée. Les questions se multipliaient déjà rapidement dans mon esprit, frénétiques, comme mon organisme à l'approche de toute pleine lune.

Lorsque Swann me demandait si je savais ce qui se passait en ville, je soupirais, désolé. Mes épaules s'affaissèrent avec résignation. Le visage humain que je présente au monde est mon masque du jour, il cache mes instincts primordiaux qui se réveillent à la nuit tombée, lorsque je me transforme selon les cycles lunaires en féroce bête. Peu connaissent ma réelle nature animale. Peu m'ont aidé lorsque je me réveillais au matin d'une pleine lune, recroquevillé et ensanglanté dans les bois. Swann, néanmoins, m'a toujours tendu sa main, refusant de voir la bête mi-homme mi-loup que j'étais devenue absorber l'humain qu'il appréciait.

« Leurs hurlements funèbres et éclectiques réveillent des échos dans les bois.
Rôdent en nombre désastreux les jeune loups-garous, sous la lueur de la lune.
Leurs yeux jaunes brillent de jeu, leurs crocs aiguisés et sournois.
Damnés dans d'atroces souffrances sont les ignares qui les importunent. »

J'expliquais à Swann. La lycanthropie ravageait le village : si les mortels n'avaient pas la chance de devenir esprits, ils se métamorphosaient au clair de lune, et cela dans d'atroces souffrances, comme je l'avais connu dans mon plus jeune temps. En compensation, ils obtenaient une force hors normes, mais valait-elle vraiment ce rituel maudit, cette soumission régulière à l'astre lunaire ? Loup solitaire, je ne m'étais jamais plaint de mon infortune, néanmoins, désormais, je voyais les loups se multiplier et je ne donnais pas cher de l'humanité.

« Des sortilèges ont été articulés pour rétablir l'ordre en silence.
Inondations, incendies, de véritables châtiments ont été lancés.
Pour éradiquer la nouvelle race de plus en plus nombreuse, de mise est la vigilance.
Davantage par l'affut des lycans que par le dévoilement de leur identité, le sang des sorcier est glacé. »

J'indiquais la coalition des ensorceleurs qui semait la terreur dans la ville en espérant meurtrir ainsi les jeunes loups-garous, les novices de ma nature, aucunement domptés et totalement régis par leurs instincts primitifs qui les faisait percer les hommes de leurs crocs acérés, griffer les chairs de leur pattes tranchantes. Les sorciers se prenaient pour Dieu, ils voulaient invoquer un déluge qui chasserait les bêtes lupines de la surface de la terre.  

« Quand la lueur de la lune révèle les loups-garous novices,
Leurs ombres obscures se glissent en silence, silhouettes des abîmes.
Ces loups chassent dans la nuit, impitoyables et rusés, dotés de tous les vices,
Leurs yeux avides de sang et de larmes causent des chaos aussi oubliés d'eux que sublimes. »

Je produisais un soupir similaire au début de mes explications à Swann. « Tu as dû tuer un jeune loup. T'a-t-il blessé ? A quand remonte ton combat ? » Je questionnais, sincèrement soucieux. Swann avait-il été transformé, atteint du virus incurable lycanthropique qui me tiraillait depuis des décennies ?  

Les mots que sont ceux de Kai poussent son ami à l’observer avec plus de précision que jamais, cherchant dans la forme de ses iris une possible consommation d’alcool. A la lueur du feu de camp, pourtant, il ne voit rien. Il redresse la peau de son loup sur ses épaules pour se protéger du mordant du froid, et donne du crédit à ses mots uniquement lorsqu’ils prennent une forme plus habituelle, plus simple aussi à comprendre pour un homme tel que lui qui n’a jamais connu que les travaux aux champs et pas une once d’école (à quoi bon ?). « Tu as dû tuer un jeune loup. T'a-t-il blessé ? A quand remonte ton combat ? » Il pose des questions au sujet de sa dispute avec un animal qui avait étrangement des allures de loup-garou bien plus que de loup gris, et le brun revient à lui, prêt à confier les détails de son combat acharné contre la créature. « Il a cherché à s’en prendre à Chris. » Il explique donc, pour annoncer le contexte de son combat avec le loup. « L’animal devait être affamé. Une faim de loup, ah. » Et il rigole seul de sa blague, la trouvant franchement amusante, même s’il pleure encore la disparition de Chris.

Le loup ne s’est pas contenté de vouloir s’en prendre à son crapaud de compagnie, en réalité il l’a bel et bien fait. Il a attrapé sa cuisse qu’il a pu mettre en entier dans sa gueule sans le moindre effort, et Swann est persuadé qu’il aurait pu en faire de même avec son corps tout entier s’il n’avait pas eu pour réflexe premier de tirer sur la corde de fortune lui servant de laisse pour balader l’animal partout dans le désert. Le combat était inégal et perdu d’avance pour la créature que Swann chérit pourtant du plus profond de son coeur, cet animal qu’il n’a jamais connu de son vivant mais qu’il a pourtant pris la peine de faire empailler. Une créature rare que sont ces crapauds dans le désert, et quelle fut sa chance d’en croiser un au cours de sa vie. Chris, il l’a nommé par pur hasard, mais il l’aime sincèrement. Il est son compagnon de fortune autant que d’infortune, son conseiller autant que son confident. Il ne lui répond pas souvent, mais il est toujours avisé malgré son état qu’on pourrait parfois considéré comme pathétique, risible voire même dégoûtant: maintenant qu’il lui manque une cuisse entière, c’est peut-être vrai. Jusqu’à aujourd’hui encore, la paille ne sortait pas de l’intérieur de son corps et il était le plus beau et le plus attachant de tous les crapauds de la région (sans doute parce qu’il était le seul, justement). Swann souffle, encore touché par ce qui est arrivé à son compagnon. « Je lui ai fait regretter d’être venu au monde, ça j’peux te le dire. » En témoigne sa peau qu’il arbore désormais fièrement. « Mais à ce qui paraît, les bêtes fuient les villes et les cimetières. On m’a dit il se passe des trucs louches dans ce genre d’endroits. Et toi, c’est le genre de truc dont tu te tiens au courant. »

L'agneau était l'une des victimes favorites du loup. Lors de notre rencontre, Swann ne portait toutefois pas la peau d'un astraskan, dépouille d'un jeune agneau, mais bien d'un loup-garou tout aussi âgé. Si les membres de sa meute pouvaient pleurer sa disparition, pour ma part, je n'en ressentais aucun chagrin, si ce n'est que le léger agacement de la prolifération des lycanthropes sur nos terres arides.

Swann m'expliquait avoir fait vengeance de Chris, ce crapaud étonnant qu'il choyait tant. Je grimaçais, compatissant avec la perte de mon ami. « Je suis désolé pour toi, Swann. Je suis heureux que tu lui fasses honneur. » Je remarquais en désignant du menton la peau de loup qui réchauffait les épaules musclées du garçon. Bien entendu, j'aurais aimé savoir si Swann portait des blessures et présentait un risque d'être contaminé par le pouvoir lycanthrope mais le brun se montrait davantage inquiet de la situation qui sévissait dans les cimetières de Brisbane.

Je grimaçais et réchauffais mes mains glacées par le froid de loup actuel en les frictionnant près de mon feu de champ de fortune. « Il s'agit de l'ouvrage des sorciers. » J'annonçais en lorgnant vers la pleine lune. J'étais un loup solitaire : je ne défendais aucun camp. Je ne criais pas au loup et n'avais peur de personne. Pour autant, je ne me jetterai pas dans la gueule du loup en fraternisant avec les sorciers qui s'affichaient depuis peu comme mes ennemis. « Ils ramènent leurs morts à la vie pour amplifier leurs pouvoirs et être la race supérieure à Brisbane. La nuit, des centaines de corps ressortent de terre. Ils se sont jurés ennemis des vampires et des loups-garous. » J'expliquais à Swann. Je soupirais, décontractais mes muscles endoloris. « As-tu prêté allégeance, mon ami ? Si tel est le cas, je te prie de redoubler prudence, même si j'ai confiance en ton bon sens. » Je soumettais affectueusement à mon interlocuteur.

Même en étant près du feu, la morsure du froid reste particulièrement terrible. Swann fait de son mieux pour garder sa chaleur corporelle, aidé par le manteau lupin par-dessus ses épaules, mais rien n’est pour autant miraculeux. « Il s'agit de l'ouvrage des sorciers. » Il écoute les explications de son ami, attentif à tout ce qu’il pourrait lui dire et surtout à tout ce qu’il pourrait apprendre sur le malheur qui semble s’abattre en ce moment sur les habitants. « Qu’ont-ils fait ? » Il se retient de cracher sur eux, ces foutus sorciers, mais l’idée générale se comprend aisément dans le ton avec lequel il répond à Kai.

« Ils ramènent leurs morts à la vie pour amplifier leurs pouvoirs et être la race supérieure à Brisbane. La nuit, des centaines de corps ressortent de terre. Ils se sont jurés ennemis des vampires et des loups-garous. »
« Que dis-tu là ? Tu me fais encore une ode à ces anacoluthes et autres figures de style ? Je te l’ai déjà dit, Kai, ton éducation n’a aucune force dans le désert. »

Il marque la négation de ses mouvements de tête, ne pouvant pas croire que son ami est en train de parler d’une véritable situation. Les sorciers existent dans leur monde, c’est un fait, mais la guerre entre les espèces est d’un tout autre niveau, encore jamais connu et certainement pas anticipé par Swann non plus. Lui préfère encore se battre contre des loups aux allures de garou. « As-tu prêté allégeance, mon ami ? Si tel est le cas, je te prie de redoubler prudence, même si j'ai confiance en ton bon sens. » Il toise son regard un instant, inspecte ses prunelles reluisantes sous la lune pleine de ce soir. « L’as tu fait, toi ? Je n’ai pas envie de prendre part à un combat qui n’est pas le mien. » Ne lui fasse mentir la peau de loup qu’il porte sur ses épaules, il n’est pas un bagarreur. Il n’est pas un guerrier non plus. « Il vaut sans doute mieux que ce soit eux plutôt que les loups-garous. » Il souffle, sans doute un brin défaitiste.

Swann n'a jamais porté dans son coeur les sorciers et je ne suis personne pour l'en blâmer. Loup solitaire par excellence, je ne défends aucun parti. Opportuniste, je suis tel le loup dans la bergerie qui profite des drames actuels pour piller sournoisement avant de m'évader à pas de loup. Un sourire désolé apparaît sur mes lippes et sincère, je révèle à mon ami mes connaissances, qui peuvent éhontément sonner comme des conjectures. Pourtant, Swann sait que je ne suis pas de ceux qui crient au loup car je ne crains pas le danger ; je l'affronte en tout temps et à ma manière, aussi sournoise puisse-t-elle l'être parfois.

« Que dis-tu là ? Tu me fais encore une ode à ces anacoluthes et autres figures de style ? Je te l’ai déjà dit, Kai, ton éducation n’a aucune force dans le désert. » Je me renfrognais et rompais le contact visuel avec mon interlocuteur pour fixer les constellations, péniblement visible tant la pleine lune irradiait. « C'est écrit dans les étoiles, même si la lune pleine les affaiblit par sa force indécente. » Je revenais au campement, frictionnant mes mains contre le feu de camp pour amoindrir les effets du froid de loup qui mordait mon échine.

« L’as tu fait, toi ? Je n’ai pas envie de prendre part à un combat qui n’est pas le mien. » Je hochais la tête à la négative. « Comme dirait Jean de la Fontaine dans sa fable du loup et l'agneau : la raison du plus fort est toujours la meilleure. Il le répète également dans celle du loup et les bergers, d'ailleurs. » Je citais. « Je ne prête pas allégeance, j'en éprouve une objection dirimante morale, mais je veille sur le peuple dominant pour suivre son vent, sans nuire à mes rares principes toutefois. » Comme mon amitié pour le Craine. Je fronçais les sourcils lorsque le jeune homme, qui replaçait sa peau de loup sur ses épaules, annonçait préférer un règne par les sorciers plutôt que les lycans. « Favorises-tu les sorciers aux loups-garous car ces premiers conservent leur forme humaine ? » Je questionnais, curieux.

« C'est écrit dans les étoiles, même si la lune pleine les affaiblit par sa force indécente. » Il a toujours admiré la capacité de Kai à observer les environs, son œil expert et son instinct sans faille digne de celui d’un animal. Il l’a toujours admiré, jusqu’à ce soir, où ses annonces à propos du futur n’ont plus rien de douces ni délicates. Il prépare la voie pour de terribles choses, et Swann n’a pas à cœur de les entendre. Il aurait plutôt préféré périr face aux assauts du loup sanguinaire. « Comme dirait Jean de la Fontaine dans sa fable du loup et l'agneau : la raison du plus fort est toujours la meilleure. Il le répète également dans celle du loup et les bergers, d'ailleurs. » Ses mots sont d’une sagesse rare, mais il n’est pas certain de vouloir connaître cette sagesse désormais. Swann chérit la quête de réponses bien plus que la quête des vertus. « Je ne prête pas allégeance, j'en éprouve une objection dirimante morale, mais je veille sur le peuple dominant pour suivre son vent, sans nuire à mes rares principes toutefois. » En d’autres termes, il suit la loi du plus fort, et Swann n’a jamais rien eu contre cette idée qui pourtant est parfois résumée éhontément à de la peur. Il n’en est rien. Il s’agit d’une forme toute particulière de stratégie, celle qui veille à sortir vainqueur de tous les combats ou presque. « Je n’irai jamais contre mes principes non plus. » Il a beau se contenter de souffler ces mots, il n’en pense pas moins, tel que le prouve son regard plus que jamais décidé. Il n’est pas un loup suivant sa meute coûte que coûte et ne le sera jamais.

« Favorises-tu les sorciers aux loups-garous car ces premiers conservent leur forme humaine ? »
« Je favorise ceux qui ne sont pas des créatures métamorphes capables de dévorer des innocents. »

Ce qui semble plutôt bien étayer une réponse pouvant se résumer à un ‘oui’.